Imerys a annoncé la nomination de Marion Guillou au conseil
d'administration. Le leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie
a précisé que Marion Guillou est présidente du Conseil d'administration de
l'Ecole Polytechnique et membre du Conseil de surveillance d'Areva ainsi que
Présidente d'Agreenium après avoir été, jusqu'en août dernier, Présidente et
Directrice Générale de l'INRA.
- Imerys fait de l'innovation un fer de lance. Le groupe a
créé un fond dédié à l'innovation (géré par le top management) afin de
s'assurer que des projets ne seront pas abandonnés faute de budget prévisionnel
dans les différentes unités du groupe ;
- Imerys bénéficie d'une très grande diversification de ses
débouchés et d'une bonne répartition géographique. Imerys réalise plus d'un
quart de son activité dans les pays émergents ;
- Imerys a su installer d'importantes barrières à l'entrée
de ses activités. Le groupe ne connaît pas de concurrence chinoise. Il a ainsi
une forte capacité à imposer ses prix à ses clients ;
- Le groupe a redressé sa situation financière, ce qui lui
permet d'envisager des opérations de croissance externe notamment dans les
nouveaux minerais et les pays émergents ;
- Le groupe bénéficie d'un actionnariat stable.
Les points faibles :
- Le management reconnait que la visibilité est actuellement
très faible. Qui plus est, après une croissance organique de 8% en 2011,
l'effet de base est défavorable cette année ;
- Le groupe est exposé à certains marchés à caractère
cyclique, comme la sidérurgie, la construction et la publicité ;
- Imerys souffre d'un déficit de notoriété auprès de la
communauté financière, ainsi que d'un flottant et d'une liquidité limités ;
Suivre Imerys :
- Le titre est dépendant de l'évolution de la conjoncture
économique. Il est notamment sensible au marché de la construction, domaine où
le groupe réalise un tiers de son activité ;
- Par ailleurs, la valeur est soumise à l'évolution du
dollar, du prix de l'énergie, et plus particulièrement à celui du gaz ;
- Le groupe a une structure de coûts fixes importante
induisant un fort effet de levier de la hausse des volumes sur le résultat
opérationnel. Mais l'inverse est également vrai dans les phases de croissance
plus difficile.
Le Syndicat français de l'industrie cimentière (SFIC) ne
s'attend plus qu'à 360.000 logements mis en chantier cette année (contre
420.000 en 2011), ce qui entraînerait une baisse de 7% de la consommation de
ciment. Cette détérioration intervient dans un contexte de surcapacités. Selon
le SFIC les capacités sur le marché français s'élèvent à 25 millions de tonnes
contre une consommation normale, de 22 à 23 millions de tonnes. Les acteurs
français pâtissent d'une distorsion de concurrence du fait des réglementations
environnementales européennes, qui ne pèsent pas sur les cimentiers hors
d'Europe. Les produits importés ont donc un coût de revient de 10% à 20%
inférieur au ciment français. C'est pourquoi importer la matière première du
ciment, le clinker, pour uniquement la broyer au lieu de la produire en France
est rentable. Il existe en France une dizaine de projets pour des stations de
broyage.
Source
Capital.fr
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