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04/05/2012

Photovoltaïque : Innovation en toiture

En attendant un redémarrage de l’activité, les industriels du photovoltaïque continuent d’y croire, et donc innovent. Toiture-terrasse, étanchéité, toiture à forte ou faible pente, ardoise, terre cuite ou métal, tous les systèmes de couverture sont concernés.

Au-delà des incertitudes qui pèsent sur le secteur du solaire photovoltaïque et d’une baisse d’activité importante, les industriels et fabricants ont peu de doutes sur une évolution positive du marché dans les années à venir. Ils pensent, en effet, qu’avec la RT2012 puis la RT2020 (généralisation du Bepos), mais aussi grâce à la parité réseau attendue en 2016 pour les installations individuelles, que les systèmes photovoltaïques devraient s’imposer dans la majorité des constructions. Ils continuent donc à innover. Pour preuve, le nombre croissant de Pass’Innovation et d’avis technique délivrés par le Cstb.
Ainsi en toiture, tous les matériaux sans exception (tuile, ardoise, métal, étanchéité) intègrent ces systèmes. Les dernières évolutions en cours consistent à pousser à l’extrême l’intégration. Dans ce domaine, le CSTB a repéré deux types d’innovation. La première, des tuiles solaires (Luxol) constituées de cellules photovoltaïques encapsulées dans une tuile de verre de géométrie analogue aux tuiles grand moule à emboîtement à pureau plat, qui permettent la réalisation de toitures complètement photovoltaïques. Un procédé qui allie performance technique, sécurité et esthétique. Sa mise en œuvre est identique – hormis la connexion électrique – à la pose d’éléments traditionnels de couverture en petits éléments.

Récupération d’air chaud

La seconde, plus sophistiquée, se décline sous forme de systèmes composés, en plus des panneaux photovoltaïques, d’un absorbeur destiné à capter l’énergie solaire et d’un volume permettant de canaliser l’air chauffé en vue d’un transfert vers un réseau aéraulique (Systovi®). Ces procédés solaires à air permettent de préchauffer de l’air neuf – par exemple en couplage avec une VMC double flux, un système de traitement d’air... – ou de recycler de l’air (prélèvement dans les pièces principales et réintroduction après avoir été réchauffé). D’où un gain d’énergie car le système vient préchauffer l’air extérieur entrant. Le fait de capter l’air chaud sous les panneaux  a également un impact positif sur le rendement des panneaux photovoltaïques, jusqu’à 10%, en abaissant la température en sous-face.

Etanchéité photovoltaïque

Autres innovations du côté des systèmes d’étanchéité : par exemple, des solutions bicouches bitumineux renforcée, intégrant des cellules souples dans la seconde couche. Lesquelles assurent la fonction étanchéité et production d’électricité. Ces modules souples se démarquent des panneaux rigides par un rendement supérieur dans des conditions d’ensoleillement moins favorables. Et ce par le biais d’une technologie triple jonction – superposition de plusieurs couches de silicium – permettant l’exploitation optimale du spectre solaire. Dédiées aux toitures à faible ou à très faible pente, aux toitures cintrées ou aux toitures-terrasses, les membranes d’étanchéité photovoltaïque assurent, comme leur nom l’indique, une double fonction : étanchéité et production d’électricité. Ce, pour tout type de bâtiment, dans le neuf comme en rénovation.

Système toiture-terrasse

Il existe également des innovations dans le domaine des toitures à faible pente avec des systèmes qui s'adaptent sur tous les types de supports, en neuf comme en rénovation, répondant aux DTU 43.1 béton, y compris à pente nulle, 43.3 bac acier, 43.4 bois et 43.5 réfection des ouvrages d‘étanchéité des toitures-terrasses ou inclinées ((Hélial® Intégration dani alu). Dans ce cas, le système est constitué d'une structure aluminium (conçue pour être à la fois légère et résister aux sollicitations des vents), de panneaux photovoltaïques de type cristallin rigide et précadré, d’un pare-vapeur, d’une étanchéité périphérique et d’une isolation haute performance polystyrène extrudé (R>5m2K/W) en conformité avec les normes bâtiment basse consommation (BBC) ou à énergie positive (Bepos). Dans le cas de supports bac acier et/ou d’établissements recevant du public (ERP), l’isolant est complété par une plaque de laine de roche formant un écran pare-flammes. L'assemblage de la structure aluminium et des modules photovoltaïques constituent un ensemble totalement étanche, ce qui lui permet de répondre aux critères d’intégration.

Intégration en toiture

Les systèmes plus classiques d’intégration en toiture ne sont pas en reste. Ils sont pour certains (Premium évolution de Terreal Solaire) désormais compatibles avec tous types de matériaux de couverture (tuile, ardoise, bac acier...) et adaptables à tous types de modules cadrés. Un système éligible à la prime d’intégration au bâti pour tout type de tuiles, galbées ou non, sur toiture pente, avec une étanchéité garantie jusqu’à des pentes de 20 %. Pour y parvenir, le procédé bénéficie d’un double système d’étanchéité par joint et d’un drainage réalisé par des couloirs longitudinaux et horizontaux. La mise en œuvre a été pensée de façon à faciliter le travail des compagnons et à éviter les erreurs. L’assemblage des couloirs est réalisé au sol, le système d’équerrage est, lui, effectué sans prise de côtes et les brides sont assemblées en usine, donc sans risques d’erreur. Les liaisons sont assurées par jointage avec reprise d’étanchéité par drainage mécanique. Un système de platines permet de fixer en même temps les couloirs et les modules. Chaque couloir est maintenu des deux côtés pour éviter toute torsion.

Photo du système techtile 

Source LE MONITEUR.FR par Stéphane Miget

BANDE DE BORDURE DE TOIT ENROULABLE COMPORTANT DEUX PARTIES

L'invention concerne une bande de bordure de toit enroulable, comportant une bande de fixation (1) servant à fixer la bande de bordure de toit sur un liteau de bordure (6) et une bande d'étanchéité (2) comportant un élément d'étanchéité (5) pour réaliser l'étanchéité de l'ouverture (10) entre le côté inférieur des plaques de toiture (9) et le liteau de bordure (6). Afin d'étanchéifier efficacement l'espace situé entre le côté inférieur des plaques de toiture (9) et le liteau de bordure (6), une liaison de type charnière (3, 4) est prévue entre la bande de fixation (1) et la bande d'étanchéité (2), autour de laquelle la bande de fixation (1) peut pivoter d'une position de conditionnement enroulable de la bande de bordure de toit dans laquelle la bande de fixation (1) repose sensiblement sans tension avec la bande d'étanchéité (2) en position plane, à une position d'utilisation dans laquelle l'élément d'étanchéité (5) peut reposer de manière pré-contrainte sur le côté inférieur des plaques de toiture (9). La bande de fixation (1) et la bande d'étanchéité (2) sont reliées entre elles au moyen d'une liaison par emboîtement, les languettes (4) d'une de ces bandes (2, 1) étant insérées dans les fentes de l'autre bande (1, 2).
Signet WO 2012041612 (A1) - BANDE DE BORDURE DE TOIT ENROULABLE COMPORTANT DEUX PARTIES
Date de pub : 2012-04-05
Inventeur(s) : KRENZ MICHAEL [DE] + (KRENZ, MICHAEL)
Demandeur(s) : KRENZ MICHAEL [DE]; MONIER ROOFING COMPONENTS GMBH [DE] +
Source Espacenet

03/05/2012

Monier négocie une nouvelle restructuration de dette


L'ex-Lafarge Roofing veut repousser ses échéances bancaires en échange d'une hausse des marges et de la promesse d'un refinancement obligataire

Monier sollicite à nouveau ses créanciers. Le fabricant de matériaux de couverture, repris par PAI en 2007, avait été deux ans plus tard l'un des dossiers emblématiques de la bulle du LBO. Les créanciers, aux côtés des fonds Towerbrook, Apollo et York Capital, avaient pris le contrôle de la société, abandonné 1,3 milliard d'euros de dette et provoqué indirectement l'éviction du tandem Mégret/Meunier de la tête de PAI, le fonds ayant perdu sa mise et s'étant heurté dans cette affaire à son premier investisseur, BNP Paribas.
Cette fois, l'ex-Lafarge Roofing cherche à refinancer partiellement sa dette dans le cadre d'un processus plus consensuel où BNP Paribas joue le rôle de coordinateur. Il espère obtenir l'aval de ses créanciers aujourd'hui. Les détails du projet ont été présentés à Londres le 12 avril.
Monier se propose de repousser de deux ans, de 2015 à 2017, l'échéance de sa dette senior, et jusqu'à 2021 le remboursement de ses obligations à intérêts capitalisés payables en titres (PIK, pay in kind). Après sa restructuration de 2009, le groupe a hérité de 650 millions d'euros de dette senior (dont 48 millions revolving) et 300 millions de PIK. Il avait aussi obtenu une ligne de crédit nouvelle confirmée de 150 millions d'euros et une ligne non confirmée de 50 millions pour financer ses besoins d'exploitation.
Le projet de Monier comporte deux autres éléments. D'une part, la mise en place d'une facilité de crédit renouvelable super senior de 150 millions d'euros. Celle-ci reléguerait donc à un rang inférieur les actuels créanciers seniors. D'autre part, la société conditionne l'accord à l'émission d'obligations à haut rendement, pour un montant estimé de 200 à 300 millions: ce produit serait affecté au remboursement, au pair, de la dette dont la maturité a été étendue. Une issue intéressante pour les prêteurs qui pourraient ainsi recouvrer leur mise bien avant l'échéance des prêts renégociés.
Afin de mettre les indécis de son côté, Monier offre enfin de relever à 450 points de base la marge sur Euribor qu'il paye sur sa dette, contre 25 pb aujourd'hui pour les lignes seniors et 2% pour les PIK.
Le feu vert des deux tiers des créanciers est requis. La moitié soutiendrait déjà l'initiative, selon un communiqué diffusé par la société le 10 avril.

Une révolution pour la pose des briques ?

Libérez-vous des contraintes des sacs de mortier !
Un système de collage innovant pour la pose des briques rectifiées vient d'être lancé par Wienerberger. Ce liant en cartouches permet un gain de temps de 50% par rapport à une maçonnerie à la truelle. Dryfix Porotherm est un « liant mono-composant en mousse à prise ultrarapide ». Présenté en cartouches de 0,75 l, il est dédié au collage horizontal des briques rectifiées Porotherm, pour plus de compétitivité sur chantiers. Doté d’une force adhésive très élevée, il permet la réalisation de murs porteurs, pour tous types de bâtiments jusqu’à R+1. Rapide et simple à utiliser, il « génère un gain de temps d’environ 50 % par rapport à une maçonnerie réalisée à la truelle et supérieur à 30 % pour une Maçonnerie Roulée », nous dit Wienerberger. En outre, il « s’affranchit des problèmes d’intempéries et donc de chantiers bloqués avec une fiabilité totale d’utilisation jusqu’à –5°C », toujours selon le fabricant. Dryfix s'utilise après la mise en oeuvre d'un premier rang de briques sur une arase de mortier. Il élimine les consommations d’eau, le transport et la manutention de sacs de mortier, tout en diminuant la pénibilité et les surfaces de stockage. Le nettoyage de l’outillage se réalise en quelques secondes et les murs ainsi montés ne dégagent aucun COV, assure l'industriel.
Source Batiweb par Laurent Perrin

Tuile de rive

L'invention concerne une construction en tuile qui est constituée d'une pluralité de tuiles normales et d'une pluralité de tuiles de rive. Le but est d'obtenir une tuile de rive grâce à laquelle il n‘est plus utile de poser une tôle de rive traditionnelle. Cela est atteint grâce à la tuile de rive décrite ici dans laquelle le au moins un canal d‘évacuation de l'eau (3w, 3v) dans la zone du côté de la base (3) de la tuile de rive comporte un débouché (3wa, 3va) qui se trouve plus proche de la ligne de base (F) s‘alignant avec l'extrémité côté base de la zone de feuillure vers le toit que le débouché côté base (3wa) du au moins un canal d‘évacuation de l‘eau (3w) de la zone de feuillure latérale (3) de la tuile normale.
Signet EP 2431548 (A2) - Tuile de rive
Date de pub : 2012-03-21
Inventeur(s) : KAMMERMAIER JOSEF [DE] + (KAMMERMAIER, JOSEF)
Demandeur(s) : ERLUS AG [DE] +
Source Espacenet

02/05/2012

Ne cherchez plus la Gabarre

Imerys Terre Cuite, leader des tuiles en terre cuite, élargit la gamme de la tuile Plate 20 x 30 Huguenot avec le lancement du coloris Gabarre. Une nouveauté à l'esprit d'antan. Ce nouveau coloris est particulièrement adapté à la rénovation des bâtiments anciens de caractère, dans l'esprit des toits d'autrefois. Plus qu'un coloris, Gabarre a fait l'objet d'un traitement de surface pour reproduire la patine du temps, un effet de vieillissement et de ravinement naturel renforcé grâce à une pose en pureau brouillé. Deux longueurs différentes sont disponibles avec un jeu de 10 mm pour accentuer l'aspect voulu. Cette tuile est fabriquée à partir d'argile de qualité du Beauvaisis. Site de production : Saint-Germer-de-Fly Longueur hors tout : 300 mm Largeur hors tout : 200 mm Poids unitaire : 1,6 kg
 Source Batijournal

LBO : Le bras de fer a commencé

Le surdimensionnement de certains rachats par endettement oblige les entreprises à restructurer leur dette.
Les négociations avec les créanciers sont tendues, dans un contexte économique difficile. « Si le business plan s'était déroulé comme prévu, il n'y aurait pas eu de problème... » déplore Philippe Bayet, le PDG de Desmet Ballestra, une société d'ingénierie spécialisée dans la conception et la livraison d'usines dans le domaine des oléagineux. Cette réflexion, de nombreux dirigeants d'entreprises financées par des « leverage buy-out » (LBO, ou acquisition par endettement) avant la crise de 2008 peuvent se la faire, alors qu'ils doivent honorer les premières échéances du remboursement de leur dette. Desmet Ballestra a été acquise en 2007 par le fonds d'investissement Equistone Partners (Barclays Private Equity à ce moment-là) et son management, sur la base d'un business plan précrise et d'une valorisation, avec un effet de levier bancaire, qui correspondaient aux critères de la belle époque des LBO : sept fois l'Ebitda (les revenus avant impôts, dotation et provisions)... Un temps révolu ! En 2009, après avoir perdu près de 40% de son chiffre d'affaires, Desmet Ballestra doit renégocier sa dette. Equistone injecte 27 millions d'euros et un nouveau business plan est mis en oeuvre. Insuffisant! La dette d'environ 190 millions d'euros reste surdimensionnée pour une société dont l'Ebitda est de 20 millions d'euros. En 2011, tout est à refaire. L'histoire de Desmet Ballestra n'est pas anecdotique. Selon le cabinet américain Dealogic, les LBO montés jusqu'en 2008 vont devoir rembourser 550 milliards de dollars (près de 425 milliards d'euros) en Europe d'ici à 2016, dont 86 milliards de dollars pour la France. Un mur de dette colossal, surtout dans une économie atone. « Beaucoup d'entreprises vont avoir des difficultés. Nous sommes persuadés que l'activité économique ne sera pas forte ces prochaines années, les business plans sont donc à revoir », confirme Ludovic Sénécaut, le président d'Euler Hermes France, l'assureur crédit qui rembourse les impayés de ses clients lorsqu'un LBO tombe. Et plus les montages ont d'envergure, plus le danger est important. « D'énormes LBO ont été réalisés avec des effets de levier considérables et des valorisations d'entreprise très élevées, rappelle Yves Peroy, le directeur corporate finance de la Banque Palatine. Pour les small et mid-cap [les petites et moyennes capitalisations, ndlr], les volumes de dette sont en général plus faibles. »
Éviter la collision La Banque Palatine détient 120 lignes de dettes LBO. Elle estime que 5% à 6% de ces entreprises ont connu des difficultés. Impossible cependant d'évaluer le nombre de sociétés qui ne seront pas en mesure de rembourser leur dette dans les prochains mois. « Cela ne veut pas dire qu'il y aura une catastrophe, poursuit Ludovic Sénécaut. Mais il faut qu'une discussion ait lieu. » Capitaux investisseurs, banquiers et chefs d'entreprise doivent se mettre autour d'une table pour éviter la collision avec le mur. Le bras de fer a déjà commencé. Le message des fonds d'investissement est clair : le mur de la dette est un fantasme. « Dans notre enquête annuelle sur les LBO en difficultés, moins de 1% des entreprises sous LBO ont dû cesser leur activité. Il y a donc des sujets qu'il ne faut pas nier, mais ce n'est pas non plus un grand danger », rappelle Louis Godron, le président de la commission Capital transmission de l'Association française des investisseurs en capital (Afic) et directeur général du fonds d'investissement parisien Argos Soditic. Selon l'étude de l'Afic, 19,2% des participations ont rencontré des difficultés à rembourser leur LBO en 2010, dont 10,8% ont réussi à rééchelonner leur dette bancaire. Et 1,8% seulement a échoué. Les banquiers, eux, durcissent le ton. Pas question d'accepter de repousser encore les échéances, comme ils l'ont fait juste après la première crise financière, sans que les actionnaires, en contrepartie, ne réinjectent aussi des fonds. Histoire de partager les risques.
Materis, un chimiste pour les matériaux de construction détenu par Wendel, a pu le constater. La renégociation de sa dette bancaire de 1,9 milliard d'euros, dont la première échéance tombe en avril 2013, peine à aboutir. L'investisseur ne semble en effet pas disposé à remettre au pot. Les créanciers veulent de leur côté des garanties. L'option de la vente d'une division du chimiste est à l'étude.
Chez Desmet Ballestra, les banquiers ont aussi tapé du poing sur la table. En échange d'un rééchelonnement de la dette, repoussée de deux ans, l'entreprise et ses actionnaires ont dû consentir à quelques sacrifices. Equistone a de nouveau injecté 15 millions d'euros dans le capital de la société en 2011 et a, en parallèle, changé entièrement le management de l'entreprise. Philippe Bayet est arrivé au début de l'année dernière avec pour mission de relancer l'activité. Sortie d'activités non-stratégiques, réorganisation de la R et D, amélioration de la compétitivité des usines... Le nouveau business plan a été finalisé en octobre. Près de six mois de négociations et le passage d'un cabinet d'audit mandaté par les créanciers auront été nécessaire pour parvenir au compromis sur la restructuration de la dette. Le mur de la dette, fantasme ou réalité, aura toutefois eu un autre effet. Les restructurations financières des anciens LBO ont eu une incidence sur les projets. Les acteurs ont changé leurs pratiques, avec des effets de levier moindres (autour de trois fois l'Ebitda contre sept auparavant) et un niveau de fonds propres plus élevé (60% de capital pour 40% de dette bancaire, contre parfois 70% de dette dans les montages). À croire que le monde de la finance a pris conscience de ses propres excès.

LES CINQ LEVIERS POUR S'EN SORTIR
* RENÉGOCIER SES ÉCHÉANCES Un business plan solide peut permettre à l'entreprise de retarder le paiement de sa dette. C'est ce qu'a fait TDF [photo], la société de services numériques et télécoms qui, avec l'accord de ses banques, paiera en 2016 les 3,7 milliards d'euros prévus en 2014 et 2015. Un bol d'air qui lui permettra de financer le développement de services (4G, télévision à péage, radio numérique...). Mais qui alourdira ses frais financiers.

 * EFFACER DE LA DETTE C'est la solution redoutée par les banquiers. Face à une situation devenue intenable pour l'entreprise, quand le service de la dette s'avère trop élevé par rapport aux revenus de l'activité, elle peut demander à ses banques d'effacer une partie de la dette. En France, la procédure de sauvegarde financière accélérée (SFA) a été créée en 2011 pour faciliter cette démarche. Ce « chapter 11 » à la française, qui ne concerne que les dettes financières, permet d'adopter le plan de restructuration à la majorité des créanciers et non à l'unanimité.

* TROUVER DE NOUVELLES RESSOURCES Un apport de cash détend les relations avec la banque. Céder des actifs non-stratégiques permet de rembourser la dette. D'autres entreprises, plus grandes, font appel au marché obligataire pour transformer leur dette en obligations. C'est ce qu'a fait Numericable [photo], détenu par les fonds Carlyle, Cinven et Altis, en levant 360 millions d'euros en février.

* REFAIRE LES POCHES DE SON FONDS Dans ce cas, c'est le fonds d'investissement qui est sollicité. L'actionnaire remet au pot et prend une nouvelle part du capital. Cela permet de réduire le taux d'endettement de la société. Et de donner des garanties supplémentaires aux créanciers. La structure financière de l'entreprise s'en retrouve mécaniquement améliorée. Elle peut financer sa croissance pour payer ses dettes. À la fin de 2011, les fonds d'investissement, dont Equistone Partners, ont réinjecté 19 millions d'euros dans le capital de Desmet Ballestra.

* TRANSFORMER SES CRÉANCIERS EN ACTIONNAIRES La solution est plus rare, les banques n'aimant pas prendre la place des entrepreneurs. Cette technique, plus souvent utilisée dans le monde anglo-saxon, consiste à transformer une partie de la dette en actions. Après d'âpres négociations, le chimiste lorrain Novasep [photo] a ainsi obtenu une réduction de sa dette obligataire de 415 à 150 millions d'euros, le reste étant converti en capital.
 Source L'Usine Nouvelle par ARNAUD DUMAS

01/05/2012

Tuiles terre cuite: innovantes malgré un marché en baisse !

Quoi de neuf en matière de tuiles ? Les fabricants, eux, ne cessent d’innover pour s’adapter au recul du marché du logement neuf… et à celui, segmenté, de la rénovation.

Avec un tonnage annuel compris ente 2,5 et 2,7 millions de tonnes, la production de tuiles a dû s’adapter aux années de crise. Et notamment s’adapter au flux et reflux du marché du logement neuf. Si les constructeurs de maisons individuelles et les promoteurs ont pu tirer leur épingle du jeu en 2009 et 2010, il n’en sera pas de même en 2012.

La suppression des aides fiscales, la montée des taux de crédit immobiliers et le chômage ont donné dès 2011 un coup d’arrêt aux carnets de commandes des Cmistes. Résultat : les ventes de maisons individuelles devraient chuter de l’ordre de 10 % en 2012, selon diverses études dont celle récente du Bipe.

Chutes des ventes de 2 % en février

Avec pour conséquence, une chute des ventes de matériaux telles les tuiles terre cuite en recul de 2 % à la fin du mois de février (source : FFTB). « Le marché de la rénovation, qui représente 55 % de notre activité, devrait un peu compenser ces mauvaises tendances » explique Olivier Lafore, responsable marketing chez Imerys Toiture (n°1 des tuiles terre cuite en France).

Le marché demeure segmenté en fonction des typologies d’utilisateurs. On y retrouve le marché des primo-accédants pour le marché du neuf. S’y ajoutent les segments des tuiles Patrimoine, des produits contemporains et, enfin, du haut de gamme (personnalisé), en neuf ou en rénovation. Le fabricant compte 67 modèles auxquels s’ajouteront 5 nouvelles références en 2012.

« Les industriels n’ont pas pu échapper à la tendance des grands produits faciles à poser, destinés aussi à faire face à la perte de technicité des couvreurs » explique Olivier Lafore. Les doubles pannes ou doubles tuiles et canal ont ainsi fleuri sur les toitures ces dernières années. Des produits certes rapides à poser mais cependant esthétiques et identiques aux petits formats.

Architecture et tuiles : attention aux ABF !

En effet, en matière de toiture, il faut aussi compter avec les ABF* qui dans certaines zones classées refuseront la mise en œuvre de tel ou tel autre produit ne répondant pas au style architectural local. Imerys a d’ailleurs travaillé en relation étroite avec certains d’entre eux pour mettre au point sa dernière innovation : la Néoplate. Il ne s’agit plus, en effet, d’une double mais d’une triple tuile.

« Il s’agit de trois tuiles plates collées ensemble et qui génèrent 30 % de gain de temps de pose » explique Olivier Lafore. Outre l’aspect technique, elle innove également sur le plan de la pose. « Le couvreur la pose désormais à la verticale en les faisant s’emboîter, ce qui apporte confort et sécurité sur le chantier » ajoute Olivier Lafore.

Le marché des tuiles n’oublie pas le développement des produits photovoltaïques et thermiques appelés à se développer avec la RT 2012 et le BBC. Les industriels travaillent beaucoup sur l’intégration des tuiles PV en toiture, sur le plan esthétique et technique. Objectif : favoriser la pose de ces produits par les couvreurs, plutôt que les électriciens !
*Architectes des bâtiments de France
Source : batirama.com / Fabienne Leroy

Monier announces €250M offering of secured bonds


Monier, a global leader in clay and concrete tiles for roofing, has announced plans to issue a €250 million offering of seven-year (non-call three) secured bonds via J.P. Morgan (B&D) and Deutsche Bank as global coordinators and BNP Paribas, Morgan Stanley, and UniCredit as joint bookrunners.

A European roadshow is scheduled for April 30 through May 3, with pricing thereafter.

Proceeds will be used to refinance bank debt. Ratings have yet to be confirmed.

As reported earlier this week, Monier received strong support for its amend-to-extend, with lenders holding more than 95% of the senior facilities approving the request.

The company currently has €680 million of debt outstanding under its reinstated senior debt facility due April 2015. This existing debt pays a margin of 25 bps cash and 2% PIK. The margin on the extended debt will rise to E+450, all cash-pay. Monier has also raised a new €150 million, super-senior revolver from a group of banks.

The A-to-E also included a provision to issue a secured bond in order to prepay amounts under the senior debt facilities, that will be weighted to the extended debt. The debt extension request is subject to this prepayment taking place.

Monier generated revenues of €1.392 billion in 2011, to give EBIT of €25.2 million, against revenues of €1.28 billion in 2010 and EBIT of negative €39.1 million. The company has €233.2 million of cash on its balance sheet.
Source Leveregedloan

Festiv’Argile, le 2 et 3 juin à Bavent




Deux journées inédites d’animation autour de notre patrimoine industriel et culturel autour de nos traditions Normandes .
Source Mairie de Bavent

Un jury pour entendre les allégations de Huffington contre Carlyle Group pour actes malhonnêtes et mensongers


Les allégations pour actes et pratiques malhonnêtes et mensongers portées contre le Carlyle Group, David Rubenstein, un des fondateurs de Carlyle Group, TC Group, LLC et Carlyle Investment Management LLC, par l'ancien membre du Congrès Michael Huffington seront entendues par un jury suite à une décision de la cours supérieure de justice du Delaware.

Les revendications Huffington résultent de ses 20 millions de dollars d'investissement dans un fonds d'investissement de Carlyle, en 2007. Le fonds s'est effondré un an après que l'investissement de M. Huffington a été fait, et après les assurances répétées de Rubenstein et de Carlyle que l'investissement de Huffington serait placé dans un fonds qui correspondait à la stratégie de placement conservatrice et à faible risque de Huffington.

La plainte d'Huffington allègue qu'il a fait l'investissement après que Rubenstein lui a dit que la « baisse » de l'investissement était « très limitée ». Huffington a appris beaucoup plus tard après qu'il a investi, que le fonds d'investissement a été utilisé à fort effet de levier et risqué. Huffington allègue que, après la réalisation de l'investissement, Carlyle a continué à lui donner l'assurance que son investissement était sûr et conservateur, qu'il serait entièrement protégé s'il détenait les titres jusqu'à l'échéance et que les titres « ne courent AUCUN risque de crédit ». Avant que le fonds ne s'effondre « le fonds aurait rapporté plus de trois mille pour cent. »

Dans une décision de 43 pages, le juge Jan R. Jurden de la cour supérieure du comté de New Castle Delaware, a écrit, la loi « exige seulement à Huffington de proclamer qu'une certaine notion d'injustice est établie. Avec cela à l'esprit « [a] la pratique peut être mensongère s'il est prouvé que le demandeur a agit différemment qu'il aurait dû le faire. Par conséquent, la Cour constate qu'une véritable question de fait important existe quant à savoir si l'échec présumé de Rubenstein et de Stomber d'informer Huffington de l'intention de faire usage d'effet de levier du fonds constitue une pratique malhonnête ou mensongère. »

Trois jours avant que le fonds ne s'effondre, Rubenstein a été cité dans le Wall Street Journal déclarant  « Qu'avec le recul, le levier était excessif. » La performance du fonds a chuté après que celui-ci a été touché par la baisse sur les titres adossés aux créances hypothécaires résidentielles en 2008. Huffington a perdu son investissement dans son ensemble.

La Cour en outre a déclaré qu' « il appartient au jury de décider si les défendeurs sont engagés dans un « acte malhonnête et mensonger en omettant » (prétendument) d'informer [Huffington] sur l'utilisation ou l'ampleur de l'effet de levier » et le jury doit également décider si le surendettement du fonds constitue un acte ou une pratique malhonnête ou mensongère en vertu de la loi applicable.

Si Huffington obtient gain de cause dans ses revendications, la loi lui permet de demander jusqu'à trois fois ses dommages ainsi que les honoraires de ses avocats.

Historique
L'Ancien membre du Congrès Michael Huffington (CA-22) a rencontré David Rubenstein le 20 octobre 2006 à Boston, au cours de leur réunion, Rubenstein a suggéré qu'Huffington investisse dans le fonds. Le 19 juillet 2009, Huffington a d'abord déposé une action en justice devant la cour supérieure de Suffolk, Boston, MA. Cette affaire sera jugée en vertu de la loi sur les actes et les pratiques malhonnêtes et mensongers, devant la Cour supérieure du Delaware selon une disposition dans le véhicule d'investissement qui exige que tous les différends doivent être plaidés dans le Delaware. L'affaire est Huffington vs TC Group, Carlyle Group, Carlyle Capital Corporation, LTD., Carlyle Investment Management, LLC., Et David M. Rubenstein. (N ° C.A. N11C-01-030 JRJ CCLD)


LBO "De la sous-performance à la sortie de crise"


Extrait du document de l'AFIC intitulé "De la sous-performance à la sortie de crise" (page 40), relatif aux crises sur LBO:

La sortie de crise d’un LBO est complexifiée par le montage financier concerné. Il s’agit de traiter concomitamment les problèmes de la holding financière et ceux de la société fille opérationnelle, dont les sorts sont distincts mais liés. En effet, l’incapacité de la société fille (dite société cible) de faire remonter des dividendes suffisants pour permettre à la holding de faire face à ses engagements financiers, place mécaniquement cette dernière en état de cessation des paiements.
La sortie de crise doit alors être envisagée pour l’ensemble " holding-cible ".

Ce qui nous amène à distinguer deux hypothèses, selon qu’il est, ou non, envisageable de mettre en place un schéma modifié (durée, montant des échéances) de remboursement de la dette de la société holding.
● La société cible est en mesure de générer une remontée suffisante de dividendes qui place la société holding en situation de renégocier sa dette avec ses                 créanciers et donc de restructurer le LBO ;
● La holding peut alors, au terme d’un accord à trouver avec ses créanciers, restructurer son endettement pour le caler en fonction de la capacité de la fille, en recourant à des outils tels que l’allongement de la durée de remboursement, une période de franchise de remboursement, une réduction du taux d’intérêt, des abandons de créances, une consolidation de dette en capital, etc.
Cette sortie de crise est donc exclue si la société cible ne génère pas à la fois un bénéfice et un cash-flow suffisant pour envisager la restructuration de la dette de la holding. A fortiori, l’état de cessation des paiements de la société cible interdit toute solution de ce type et entraîne in fine l’état de cessation des paiements de la holding.

● La société cible ne génère pas de bénéfices suffisants pour envisager de financer la restructuration de la dette de la holding, voire, la société cible est en état de cessation des paiements ;
Dans ce cas, il n’existe pas de solution de sortie de crise pour la société holding, si ce n’est l’ouverture d’une procédure collective.
● En revanche, il est parfaitement envisageable que la société cible puisse sortir de ses difficultés. Si cette sortie de crise passe par un plan de continuation, il faudra nécessairement traiter au préalable la situation de son actionnaire, soit par une cession du capital et de la dette de la holding à un tiers, soit par un abandon, aménagé ou non, des créances logées dans la holding.

Bien que paradoxale, la sortie de la crise peut également prendre la forme de la liquidation de l’entreprise.
● C'est à dire d’une solution dans laquelle l’intégralité des créanciers est payée et les salariés sont licenciés dans le respect de la réglementation en vigueur, cette modalité est le constat d’une impasse économique ;
● Elle ne présente pas de difficulté particulière ; ce qui n’exclut pas que l’opération fait appel à des compétences spécifiques pour se dérouler dans les meilleures conditions possibles.
● Par hypothèse, les dettes ne sont pas intégralement payées ;
● Il existe un risque de plus en plus fréquent d’action en responsabilité des anciens dirigeants, partenaires, ou actionnaires de l’entreprise.

30/04/2012

Découvrez la tuile Mediane Plus d’Imerys Terre Cuite


IMERYS Terre Cuite met tout en œuvre pour faire plaisir à sa clientèle. L’expert en tuiles en terre cuite vient, dans ce cadre, de lancer son nouveau modèle MEDIANE PLUS. L’enseigne démontre son savoir-faire et propose un haut niveau de performance et de maîtrise.

Pratique et performance

La tuile MEDIANE PLUS est une véritable révolution dans le domaine de la construction. Pouvant être utilisé, tant dans le cadre d’une rénovation que pour une construction, cet accessoire vous offre une technicité et une souplesse optimales pour faciliter la réalisation de vos travaux. Le produit permet notamment un ajustement maximal et sa pose se fait sans difficulté en toutes circonstances. Une meilleure flexibilité permet de réduire les découpes. La tuile MEDIANE PLUS est, par ailleurs, équipée d’une chicane d’emboîtement qui lui donne la capacité de prendre plus naturellement sa place. Une nouvelle barrette permet aussi une pose bloquée, pour une meilleure sécurité. La durée des travaux est alors minimisée, ce qui implique encore plus de performance au rendez-vous.

Qualité garantie

Leader des tuiles en terre cuite, IMERYS Terre Cuite vous garantit une performance optimisée et une qualité maximale de ses produits. Des études minutieuses ont précédé la conception de la nouvelle tuile MEDIANE PLUS, ayant permis de mieux répartir les charges lors des virées sur le toit. Celle-ci possède une résistance mécanique optimale et vous assure un niveau de sécurité optimal. Sachez aussi que le produit est naturel et sans silicone. IMERYS Terre Cuite vous offre une garantie de 30 ans sur l’article. La tuile MEDIANE PLUS est, en outre, conçue en conformité avec les normes ISO 14001 et ISO 9001. Il respecte également les règles imposées par l’organisation Qualité/Environnement.

Design au rendez-vous

En dehors du côté pratique, la tuile MEDIANE PLUS constitue un accessoire parfait pour donner de l’allure à votre construction. L’authenticité des tuiles Gélis et l’esprit du sud se reflètent à travers cet article d’exception, dont la finition confirme sa qualité. Le côté esthétique est impeccable et se caractérise par un style et une sobriété de premier ordre. La tuile est idéal pour associer design et efficacité. Vous serez satisfait, tant durant la réalisation qu’une fois les travaux achevés. La MEDIANE PLUS met à votre disposition un large choix en termes de coloris, et est disponible en Emporda. A savoir aussi que les accessoires de ce nouveau modèle s’adaptent parfaitement avec le modèle MEDIANE Gélis.
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Un joli toit avec des tuiles comme autrefois

Avec la tuile mécanique, nos toitures ont fini par devenir plates comme des limandes. Mais l'offre s'élargit et la tuile irrégulière, nuancée, écornée est dans l'air du temps.
A droite) Proposée en trois formats et quatre nuances, la tuile "Patrimoine" (Aléonard) donne du caractère à toutes les toitures, y compris les plus récentes.

Inventée en 1841, la tuile mécanique a été une véritable révolution. En assurant l'étanchéité non par recouvrement d'une tuile sur l'autre, comme font les traditionnelles plates et canal, mais grâce à un jeu de chicanes emboîtées, elle a permis de réduire la quantité nécessaire pour recouvrir une toiture. En outre, moins coûteuse car fabriquée mécaniquement, elle a rapidement conquis le marché et couvert, dès la fin du XIXe siècle, les écoles, gares et pavillons ouvriers des faubourgs de Paris.
Désormais inscrite dans notre patrimoine, la tuile mécanique a d'ailleurs réintégré les catalogues des fabricants. À losange ou à côte, elle présentait à l'origine des dimensions raisonnables mais, petit à petit, elle s'est agrandie, aplanie, et les toitures sont devenues lisses comme des tablettes de chocolat et aussi esthétiques que de banales tôles ondulées. Triste pour nos belles maisons anciennes !
Envie d'authenticité
Forcément, la lassitude a fini par gagner, et avec elle le désir de préserver le cachet des maisons de pays (c'est obligatoire dans le périmètre d'un bâtiment classé). Pourtant, il y a encore peu, rénover une toiture ancienne à l'identique n'était pas chose aisée : il fallait se mettre en quête de tuiles de récupération, rares et coûteuses (et pas toutes de bonne qualité), ou d'un fabricant de tuiles artisanales, tout aussi rare, mais - il faut le noter - souvent moins cher que prévu. Aujourd'hui, on peut compter avec les industriels qui, répondant à la demande, proposent non pas des tuiles artisanales, mais "à l'ancienne". À présent, celles-ci représentent 20 à 25 % des ventes.
Deux familles de tuiles à l'ancienne
Même neuves, les couvertures en tuiles canal offrent (presque) toujours un beau rendu, y compris avec certaines tuiles mécaniques. Le caractère authentique est plus difficile à obtenir avec des tuiles plates. Deux familles sont proposées : les tuiles "monuments historiques" et les modèles "à l'ancienne". Les premières offrent une variété de nuances, de formats... ce qui permet de produire des toitures aussi belles qu'avant la rénovation. Mais leur épaisseur (au moins 15 mm) les réserve aux charpentes capables d'en supporter le poids. Les tuiles "à l'ancienne", marquées, nuancées, écornées, salies... offrent un joli cachet et présentent des épaisseurs de 10 à 12 mm adaptées aux charpentes modernes. Elles sont vendues par des industriels comme Aléonard, Imérys, Koramic, Monier, Terreal, mais aussi par des fabriques artisanales.
Pour autant, ne cherchez pas de tuiles artisanales chez les revendeurs traditionnels. Les tuileries vendent en direct. Perpétuant un savoir-faire à la fois familial et régional, elles utilisent des argiles locales, garantes d'une couverture intégrée dans sa région. Il resterait à peu près 150 fabriques artisanales en France (tuileries Aupeix, de Prony, de Puycheny, Lambert, Laurent...). Comment les trouver ? Sur Internet ou en interrogeant les Architectes des bâtiments de France (Services départementaux de l'architecture et du patrimoine, Sdap).
A savoir
- La tuile canal alterne une tuile de courant formant gouttière et une tuile de couvert, qui la recouvre. Elle n'est pas fixée et a tendance à glisser: elle convient aux toits faiblement pentus.
- La tuile plate est un rectangle muni ou non d'une ergot et de trous pour une fixation par clouage, ce qui autorise une pose sur des toits pentus (40° à 60°).
- En rénovation, ce n'est pas la tuile qui pèse sur le budget, mais la main d'oeuvre, l'échafaudage...Le surcoût d'une tuile" à l'ancienne " est faible.
À étudier donc.
Source Coté Maison par Marianne Tournier - Paru dans Maison Magazine de Mars-Avril 2012

29/04/2012

Nouvelle usine pour la briqueterie El Amel

Ceric a finalisé en janvier dernier le montage de l’usine d’El Amel, située à Berrahal-Annaba, ville de la côte méditerranéenne située à environ 600km à l’est d’Alger. Le contrat avait pour objet la fourniture des équipements requis pour la réalisation d’une briqueterie de 140 000 tonnes par an, ainsi que la supervision du montage et la mise en service de l’usine.
El Amel, c’est donc un four casing, un séchoir Anjou, des manutentions wagons et produits, un ensemble préparation et fabrication de la gamme Pelerin, muni d’un système de dépoussiérage, le tout entièrement automatisé. Les produits fabriqués sont des briques 8 et 12 trous. Un accord a été conclu pour la fourniture des pièces de rechange.
Une cadence actuelle proche de 28 wagons par jour

Ceric assure actuellement la mise en route de cette unité, qui fait suite à la phase de montage qui s’est déroulée de manière satisfaisante. La cadence actuelle est proche des 28 wagons par jour et est en constante progression. Il convient de souligner que la totalité des produits s’est avérée vendable dès le premier wagon sorti du four.
« J’ai choisi Ceric pour le professionnalisme de ses équipes et la grande réactivité de tous les services opérationnels, explique le client, M. Bousbia. J’ai trouvé en Ceric un allié professionnel capable de m’accompagner, de me conseiller et de m’assurer une productivité optimale. Ceric a toujours été présent et très réactif pour répondre à nos besoins et urgences, » explique M. Bousbia.
Objectif Algérie pour Ceric

« Ceric déploie une activité très soutenue sur tout le territoire algérien, explique Laurent Tiffreau, responsable services extérieurs, avec de nombreux contrats en cours, en phase de montage ou de mise en route, ce dans des régions très diverses du pays : Oran, Azzaba, Berrahal, Fesdis ou encore Zouk-Ahras. À tous les stades des projets, le personnel Ceric mobilisé sur l’Algérie, que ce soit au niveau commercial, administratif ou réalisation puis mise en route, met tout en oeuvre pour être à l’écoute des clients afin de les satisfaire en leur apportant le meilleur service possible par le biais d’actions appropriées et réactives, jusqu’à amener chaque usine à dépasser ses objectifs de production, poursuitil. L’activité en Algérie : construction d’usines neuves, rénovation ou encore fourniture de pièces de rechange pour lesquelles il existe une forte demande (plus de 70 bases installées en Algérie), demeure un objectif essentiel pour Ceric, qui continue à affirmer sa présence par une forte représentation tout au long de l’année, sans oublier sa participation non interrompue à Batimatec, le plus important salon professionnel de la région, évènement majeur qu’elle ne saurait manquer » conclut Laurent Tiffreau.
Source Industrie Céramique et Verrière

BOUYER LEROUX : NOUVELLE IDENTITE VISUELLE


Modernisé, le nouveau logo Bouyer Leroux reflète l’époque actuelle, en pleine mutation, où les innovations sont les gages du succès de demain…
Les activités mur et cloison de Bouyer Leroux sont désormais réunies sous une seule marque bio’bric. Ce rapprochement est légitime à l’heure où l’intérêt des acteurs de la construction porte sur la qualité sanitaire et les performances globales de l’enveloppe. Il a donné naissance au mur bio’bric, l’alliance d’un mur porteur en briques et d’une cloison de doublage en terre cuite.
La marque bio’bric traduit l’engagement de Bouyer Leroux dans le développement durable, qui passe par : une gestion responsable des carrières, un processus de fabrication soucieux de son impact sur l’environnement, une conception éco-performante des solutions mises sur le marché et un fort engagement social au sein de la SCOP.
Le choix du nom « bio’bric » parait enfin opportun car il facilite la communication auprès du grand public. A travers cette marque, les produits sont clairement identifiés et associés à l’engagement de Bouyer Leroux dans le développement durable.
Le lancement de cette marque s’accompagne d’une refonte totale des outils de communication Bouyer Leroux : stands pour salons professionnels et grand public, documentations, site Internet.
L’objectif du nouveau « Guide des solutions et produits bio’bric » et du nouveau « Guide de pose mur » est de rendre l’information plus lisible afin que les professionnels puissent aisément trouver des solutions à leurs problématiques de chantier. Des livrets marchés (maisons individuelles, logements collectifs, bâtiments non résidentiels) vont également être mis à la disposition des prescripteurs.
Le nouveau site Internet a lui aussi été repensé pour faciliter l’accès à l’information. Avec plusieurs types d’accès à l’information, le site s’adresse à un public élargi : du particulier au prescripteur en passant par les négociants et les poseurs.
Source Batipresse

28/04/2012

Plans sociaux : les TP en berne

953 plans sociaux ont été enregistrés en France en 2011. En Midi-Pyrénées, le premier secteur à souffrir reste celui de l'industrie. Les cas de Molex et Freescale restent dans la mémoire de ces dernières années. La crise n'a fait que souligner la fragilité d'entreprises représentant notamment le secteur de l'automobile et de ses équipementiers. Les pertes d'emploi sont surtout le cas du tissu de PME régional. Reste le cas du bâtiment et des travaux publics. Selon une enquête conduite par la Fédération régionale des travaux publics, l'activité TP est en berne depuis 2007 avec un chiffre d'affaires en diminution de 6 %. Près de 90 % des entreprises ont un carnet de commandes inférieur à six mois et deux mille emplois sur les cinq dernières années ont été perdus en Midi-Pyrénées.

Mais aussi la tuile


Autre secteur très symbolique, lié également au bâtiment : les tuileries. L'argile inépuisable dans la région n'est plus là pour garantir l'emploi, surtout dans les zones rurales où l'activité disparaît. Le village de Blajan dans le Comminges en fait les frais. Le groupe Imerys a décidé la fermeture son site jugé non rentable. La direction a annoncé la suppression de 32 emplois. Une situation d'autant plus paradoxale qu'en juin 2011, Imerys a investi dans l'achat d'une carrière d'argile à Blajan même. La terre sera transportée par camion jusqu'à un autre site situé dans les Landes… Le rachat des Talcs de Luzenac (09) par le même groupe Imeris laissait craindre, là encore, des suppressions d'emploi. Mais aucun plan social n'est prévu par la direction.
Source La Dépèche

Blajan. Tuilerie : le personnel obtient un calendrier de négociations


Le ton s'est durci hier, à Blajan, où le groupe Imerys a annoncé depuis le 26 janvier dernier, son projet de fermeture du site de la tuilerie.

Réunis en Comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire à Lyon, les représentants du personnel d'Imérys TC se sont confrontés au cours de la semaine, à une position de non-recevoir de la part de la direction.
Négociations tendues

Depuis mercredi, de suspension de séance en suspension de séance, la direction n'a pas répondu à leurs attentes.

Les négociations ont repris hier sur le site de la tuilerie, d'abord avec les représentants du personnel. Elles se sont poursuivies en présence des salariés qui ont quitté leur poste pour soutenir leurs collègues. Le ton est alors monté. La raison l'emportant, les discussions un moment interrompues ont continué avec les délégués, le directeur industriel Christian Raveaud, le DRH François Ducasse et le directeur de l'usine.

L'après-midi, au terme d'une heure et demie de débats, les délégués sont venus annoncer des avancées significatives. Elles portent sur l'ouverture d'un calendrier de négociations dès le 14 mai sur la partie technique. Le plan social sera, lui, examiné à partir du 22 mai . Quant à l'avenir de l'usine, aucun élément n'a été donné.
Éviter le blocage

M. Raveaud nous a confié ne pas avoir de mandat de la direction pour s'exprimer. Il a dit cependant « être venu sur le site pour discuter, trouver des solutions afin d'éviter le blocage après le désaccord sur le calendrier, à la fin du Comité central d'entreprise»

27/04/2012

Imerys: bénéfice trimestriel en hausse de 7%.

Imerys a terminé le 1er trimestre de son exercice 2012 sur un résultat net part du groupe amélioré de 7% à 76 millions d'euros (1,05 euro par action, + 10,2%).
Le groupe se montre prudent quant à ses perspectives. Sur la période, le spécialiste des minéraux industriels, dont le Groupe Bruxelles-Lambert (GBL) contrôle le capital via le holding Belgian Securities, a réalisé un chiffre d'affaires de 974,4 millions d'euros (+10,4%). “
Les disparités géographiques sont cependant désormais marquées : en Europe, la croissance continue de ralentir ; en Amérique du Nord, l'activité économique s'est améliorée ; les zones émergentes ont poursuivi leur expansion, à un rythme toutefois moins soutenu”, indique Imerys. Le résultat opérationnel courant n'ayant progressé que de 8,9% à 126,8 millions, la marge correspondante se tasse donc de 13,2 à 13%.
Commentant ces chiffres, le PDG du groupe Gilles Michel a déclaré qu'“au 1er trimestre 2012, les performances opérationnelles d'Imerys ont été solides dans un environnement macro-économique désormais plus contrasté : ralentissement de la zone européenne, amélioration en Amérique du Nord et croissance moins forte dans les pays émergents. Dans ce contexte, la rigueur de gestion d'Imerys et l'élargissement du Groupe aux métiers du Talc nous permettent d'afficher des résultats en croissance'”. Du côté du bilan, le rapport de la dette nette sur les fonds propres n'a pas évolué 'de façon significative' depuis fin décembre 2011 à 47%. Concernant la marche actuelle des affaires, “le début du deuxième trimestre 2012 ne montre pas de changement de tendance significatif par rapport au premier trimestre. L'environnement macro-économique du groupe reste contrasté, avec des disparités géographiques marquées et la visibilité demeure donc limitée”, indique Imerys. “L'élargissement du groupe aux métiers du Talc constitue un vecteur de développement complémentaire pour 2012, de même que la nouvelle unité de proppants, qui monte progressivement en charge”, indique le groupe.
 Source Le Figaro

Wienerberger: une obligation à taux fixe puis à taux variable

L’obligation perpétuelle Wienerberger AG, disponible par coupure(s) de 1.000 euros, se négocie aux alentours de 85% du nominal sur le marché secondaire ce jeudi. L’investisseur bénéficie dès lors d’un rendement annuel de 7,64%. Le rendement jusqu'au 1er « Call », le 9 février 2017, s'élève quant à lui à 10,6%. Le prospectus relatif à l’émission obligataire stipule en effet que - sauf conditions très spécifiques expliquées dans ledit document - Wienerberger AG dispose de la faculté de racheter son emprunt pour la première fois dix ans après son placement. Rappelons que le fabricant de briques et de tuiles en terre cuite avait placé celui-ci en 2007 à un prix de 99,476% du nominal. Le groupe autrichien avait alors levé 500 millions d’euros, rémunérés avec un coupon de 6,50%. Si l’émetteur n’exerce pas cette option à la date du premier call (9/02/2017), le coupon de l’emprunt devient alors variable. Ce dernier sera alors égal au taux euribor à 3 mois augmenté d’une prime de 3,5%. Partant, le rythme de paiement du coupon change et est versé tous les trois mois, soit le 9 mai, le 9 août, le 9 novembre et le 9 février de chaque année. En parallèle, l’émetteur dispose de la faculté de rappeler son emprunt à chacune de ces échéances.
L’opération avait permis à l’entreprise de refinancer des emprunts existants et de renforcer son assise financière, ce qui explique d’ailleurs le statut de « titre subordonné » de l’emprunt sous revue. Dans le bilan, l’obligation est en effet « coincée » entre les actions et la dette senior. En d’autres termes, si l’obligation perpétuelle bénéficie d’un rang de priorité supérieur aux actions en cas de faillite de l’émetteur, elle reste subordonnée en regard des autres dettes. Ce statut et le risque sous-jacent qu’il implique explique notamment le rendement de l’obligation. Il se reflète également dans le rating des titres. Ceux-ci sont notés « Ba3 » chez Moody’s « B » chez Standard & Poor's. Wienerberger AG est coté « Ba1 » (perspective négative) chez Moody’s et « BB » chez Standard & Poor’s (perspective stable). Il s’agit à chaque fois de la catégorie « High Yield ». Actif dans le secteur de la construction, Wienerberger AG est présent en Belgique via les marques Porotherm et Terca. Si l’entreprise a renoué avec les bénéfices en 2011, la prudence reste de mise pour l’exercice en cours, comme indiqué lors de la publication de ses résultats annuels. Sur le plan de l’endettement, le fabricant de tuiles et blocs en terre cuite table sur un ratio dette nette/Ebitda opérationnel « clairement » en dessous de 2,5x à la fin de l’année 2012.
 Source Oblis

26/04/2012

Une esthétique singulière pour une haute qualité énergétique

Dans le cadre de la construction du lycée Germaine-Tillion à Sain-Bel (69), les architectes de l'Atelier Arche ont choisi Terreal, spécialiste de l'enveloppe globale du bâtiment, afin de mettre en oeuvre son bardeau Piterak et son brise-soleil Autan. Ce chantier a permis de répondre à l'engagement de la région Rhône-Alpes en faveur du développement durable tout en conférant un aspect atypique à ce bâtiment.
Considéré comme une oeuvre d'art architecturale, la structure principale du lycée, de couleurs ébène et rouge orangé, est constituée de deux barrettes en terre cuite ouvertes sur une prairie de plus de un hectare. Construit sur la partie plane d'un vallon des monts du Lyonnais, à l'endroit où se trouvait autrefois une mare, ce bâtiment principal est entouré de douves aquatiques alimentées par une bâche de récupération des eaux de pluie. Cette technique associée aux toitures végétalisées a permis de minimiser l'impact de la construction sur la nature en reconstituant la faune et la flore existantes auparavant.
En contrebas, se positionnent un ensemble de logements de fonction. Ce groupement de petits volumes contraste avec le reste du paysage par les couleurs de la terre cuite.
Cette démarche écologique inscrite dans la volonté de rapprocher l'homme de la nature a également conduit à la mise en place d'un programme pédagogique. Après la création et la distribution aux utilisateurs d'un abécédaire sur cette thématique, le corps enseignant a également sensibilisé les élèves à travers un sujet d'étude.
En plus de l'esthétique inhabituelle accentuée par les arrêtes nettes et horizontales du bardeau Piterak et la forme carrée du brise-soleil Autan, la façade de ce bâtiment allie économie d'énergie et confort.
Grâce à sa double-peau de 4 cm, résistante au gel et participant à l'isolation extérieure, le bardeau Piterak garantit l'inertie thermique. Ce phénomène est également renforcé par le brise-soleil Autan, résistant au vent et dont la capacité à diminuer la réémission de l'énergie solaire absorbée assure une température agréable, été comme hiver. Cette performance énergétique a d'ailleurs été mesurée lors d'une évaluation continue au cours des deux années qui ont suivi la fin de la construction.
Ainsi, grâce à l'ensemble des actions menées en faveur des économies d'énergie et de réduction des coûts, le lycée Germaine-Tillion a obtenu la certification Haute Qualité Environnementale (HQE).
www.terreal.fr
Source Batijournal

LBO France reporte sa levée de fonds de 1,5 Md€ pour le mid-cap


Le GP explique avoir décalé à l'été prochain le fund raising de White Knight IX, qui devait débuter au premier trimestre. Selon lui, cette décision ne saurait être liée à deux départs de poids dans son équipe.

Ce n'est un secret pour personne : lever un fonds peut ressembler à un parcours du combattant, actuellement. Les GPs voient parfois leurs projets contrecarrés dans ce domaine. A l'instar de Duke Street, qui a préféré suspendre la collecte d'un fonds de 850 M€, pour se lancer dans un schéma de deal-by-deal. De même, plusieurs sources font état des difficultés rencontrées par LBO France, dans la levée de son nouveau véhicule mid-cap, White Knight IX.
Selon elles, l'investisseur aurait suspendu sa collecte, parce que les LPs jugeraient d'un mauvais œil les écueils rencontrés dans son portefeuille, depuis 2009. L'une de ses participations, Eryma, a fait l'objet d'une liquidation judiciaire en 2010. Et d'autres – Consolis, Terreal et Wheelabrator – ont été contraintes de restructurer de leur dette.

« Nous pensions initialement débuter la levée de ce fonds de 1,5 Md€ lors du premier trimestre, précise Robert Daussun, président de LBO France. Nous étions en phase de pré-marketing lors des derniers mois de 2011. Mais, en novembre, nous avons annoncé aux LPs que nous avions déjà rencontrés que le fund raising serait reporté de quelques mois, pour démarrer idéalement en juin ou en septembre prochain. »

Départs de Pierre Gallix et de Bruno Crémel

L'investisseur explique ce décalage par la difficulté de séduire les souscripteurs américains avec un véhicule dont les engagements sont libellés en euro, en pleine aggravation de la crise des dettes souveraines d'Europe du Sud.

Pour le GP, cette décision de reporter le processus ne saurait être liée aux départs en cours d'associés seniors, en l'occurrence Pierre Gallix, chargé des levées de fonds, et Bruno Crémel, qui a notamment piloté le buy-out sur Karavel-Promovacances, l'an dernier. « Des arrivées dans la société de gestion seront bientôt annoncées », précise Robert Daussun.

De même, LBO France insiste sur la bonne santé des sociétés de son portefeuille. « Terreal, Wheelabrator et Consolis respectent leurs ratios d'endettement et honorent leurs échéances de remboursement », ajoute-t-il.

Dette décotée : un nouveau véhicule de 200 M€

Pour mémoire, LBO France a procédé au closing de son précédent véhicule mid-cap le 31 décembre 2008. Doté de 900 M€, ce dernier est aujourd'hui investi à 80 %.

S'il a jugé opportun de décaler la levée de White Knight IX, l'investisseur n'est pas pour autant resté inactif auprès des LPs, dernièrement. Au terme d'un fund raising de neuf mois, il a enregistré le closing de son deuxième véhicule dédié à la dette décotée, à 200 M€, au début du mois de mars. Le prédécesseur de ce fonds avait collecté 50 M€, en 2009.
Source Capital Finance Les Echos par Xavier Demarle

25/04/2012

Croissance et retour dans le vert pour Wienerberger

Le leader mondial de briques et le numéro un de la tuile en terre cuite en Europe Wienerberger AG, vient de publier ses résultats pour l’année 2011. Après un redressement au deuxième trimestre 2010, l’entreprise est revenue dans la zone de profit au cours de l’exercice écoulé. Dans un contexte économique toujours difficile, le chiffre d’affaires a augmenté de 16 % et l’EBITDA d’exploitation de 23 % par rapport à 2010.
Augmentation des ventes de produits “haut de gamme”

Wienerberger a commencé l’année 2011 avec une augmentation des volumes due aux conditions météorologiques clémentes. Malgré un ralentissement du marché au deuxième semestre, Wienerberger a enregistré des volumes plus élevés dans tous les groupes de produits sur l’année complète, en faisant mieux que le marché dans de nombreux pays grâce à ses produits haut de gamme. Dans le même temps, l’inflation des coûts a pu être compensée par des ajustements de prix, en raison notamment d’une augmentation progressive de la part des produits haut de gamme dans le mix des produits. Wienerberger a réalisé en 2011 un bénéfice après impôts de 41 millions d’euros, faisant suite à une perte de 35 millions d’euros l’année précédente.
Réorientation de l’entreprise après la crise

Heimo Scheuch, président du directoire de Wienerberger AG, se montre satisfait des chiffres présentés : « Ces résultats prouvent que nous sommes sur la bonne voie. Après la phase de restructuration, nous avons repositionné l’entreprise et mis l’accent sur nos solutions de produits et systèmes haut de gamme pour une construction économe en énergie afin d’utiliser la forte base opérationnelle de Wienerberger pour reprendre le chemin de la croissance. Cela nous a réussi en 2011 : nous avons gagné des parts de marché dans de nombreux pays, bien qu’ayant en même temps dû adapter nos prix pour couvrir l’inflation des coûts. Comme vous le savez, il n’y a pas eu de réels signes de reprise sur la plupart de nos marchés en 2011. La tendance positive dans la construction de logements neufs en Allemagne, Belgique, France et Russie a été contrariée par un développement à peu près stable de l’activité de construction aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, Suisse, Pologne et République tchèque ainsi que par une baisse aux États-Unis, en Hongrie, Slovaquie, Bulgarie, Roumanie et Europe du Sud. Mais grâce aux excellentes performances de notre force de vente et à notre portefeuille de produits de haute qualité, nous avons réussi à gagner du terrain même sur des marchés difficiles, d’où les bons résultats obtenus en 2011. »
Chiffre d’affaires de 2,024 milliards d’euros

Dans le détail, les résultats de 2011 se présentent comme suit :
le chiffre d’affaires du groupe a augmenté de 16 % à 2 024 millions d’euros. Ces résultats d’exploitation ne tiennent pas compte des effets positifs non récurrents d’un montant d’environ 33 millions d’euros de l’échange de participations dans le domaine du toit. Au printemps 2011, Wienerberger a cédé à son ex-partenaire de joint-venture Monier sa participation de 50 % dans le fabricant de tuiles en béton Bramac et reçu en échange une participation supplémentaire de 25 % dans Tondach Gleinstätten ainsi qu’une compensation financière (lire également : Wienerberger obtient le feu vert pour l’acquisition de Tondach ). Wienerberger détient désormais 50 % de Tondach, un producteur de tuiles en terre cuite qui dispose de fortes positions en Europe orientale.
Après déduction du résultat financier d’environ 30 millions d’euros et des impôts d’environ 9 millions d’euros, le bénéfice après impôts ressort à 41 millions d’euros.
Évolution du résultat au quatrième trimestre 2011

L’activité au quatrième trimestre 2011 a été favorisée par des conditions météorologiques clémentes, avec un mois de décembre particulièrement positif en comparaison annuelle. Une augmentation des volumes dans tous les groupes de produits apermis une croissance de 17 % du chiffre d’affaires sur les trois derniers mois de 2011 par rapport à la même période en 2010.
En Europe centrale orientale, les ventes de briques creuses ont légèrement reculé tandis qu’elles ont augmenté dans les autres groupes de produits. Ce segment a enregistré une croissance du chiffre d’affaires de 4% à 129 millions d’euros et du résultat de 5% à 20 millions d’euros par rapport au quatrième trimestre 2010, grâce aussi à des prix moyens plus élevés.
En Europe centrale occidentale, une hausse des volumes et des prix a entraîné dans tous les groupes de produits une croissance du chiffre d’affaires de 14 % à 100 millions d’euros. En Europe du Nord-Ouest, les ventes ont augmenté dans tous les groupes de produits, conduisant à une croissance du chiffre d’affaires de 17 % à 194 millions d’euros. En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires a également augmenté de 8 % à 34 millions d’euros à la faveur de l’hiver doux et de prix moyens plus élevés.
Dans le segment Participations et autres, le chiffre d’affaires a sensiblement augmenté à 12 millions d’euros du fait de la première consolidation de Steinzeug-Keramo, tandis que l’EBITDA d’exploitation a légèrement diminué en comparaison annuelle en raison des coûts d’intégration liés à la prise de contrôle d’EuroCeramic.
Perspectives et stratégie, optimisme pour la France

Wienerberger n’est pas encore en mesure de faire des prévisions concrètes pour 2012 car la visibilité est limitée dans deux régions très importantes – l’Europe orientale et les États-Unis. En Allemagne, l’arriéré de permis de construire de l’année précédente laisse espérer une poursuite de la tendance positive au moins pendant le premier semestre 2012.
En France, dans un contexte de construction de logements neufs stable, l’entreprise s’attend à une poursuite de la croissance par des gains de parts de marché dans les briques creuses ainsi que par une hausse de la demande de tuiles en raison d’une activité soutenue sur le marché de la rénovation. Un affaiblissement est attendu en Belgique en raison de la suppression de certaines subventions et d’une baisse de la confiance des consommateurs.
En Pologne, seul pays de la région Europe centrale orientale où une forte demande intérieure et la stabilité politico-économique permettent de faire une prévision, on prévoit une demande stable de matériaux de construction.
Dans les autres pays de la région, la visibilité est encore trop faible pour risquer des prévisions sur l’évolution du marché. Cependant, l’activité de construction est déjà tombée à un niveau si bas dans beaucoup de pays d’Europe centrale orientale que de nouvelles baisses importantes semblent peu probables. Pour les États-Unis, la NAHB (National Association of Home Builders) prévoit une augmentation de plus de 15 % des mises en chantier à partir d’un faible niveau. Heimo Scheuch reste toutefois réservé : « Je serais heureux qu’ils aient raison cette fois-ci, mais j’ai des doutes à cause du fort taux de chômage et de l’incertitude qui règne parmi les consommateurs aux États-Unis. La situation s’est certes légèrement améliorée ces derniers mois, mais cela est sans doute dû aussi à la clémence du climat. Je serais heureux en tout cas de voir un développement positif, même faible, dans la construction de logements neufs en 2012. »
Heimo Scheuch envisage donc l’avenir avec optimisme: «Malgré les incertitudes, je suis confiant pour 2012. Nous garderons résolument notre cap et utiliserons notre solide base opérationnelle pour poursuivre notre croissance organique et surperformer encore une fois le marché. Nous lancerons cette année de nouveaux produits et solutions systèmes sur les différents marchés pour réaliser de la croissance avec des initiatives ciblées de marketing et de vente, » conclut-il.
Source L'industrie Céramique et Verrière

24/04/2012

Les apprentis maçons se forment au développement durable

Le Campus des métiers, fidèle à sa mission de bien former les professionnels de demain, a accueilli jeudi dernier Christian Arnaud, démonstrateur dans la société Bouyer-Leroux de Cholet dans le Maine-et-Loire.

Les vingt apprentis de la section «maçonnerie» encadrés par Pascal Perrocheau, enseignant sur les campus des métiers de la Charente, ont eu l'opportunité de se familiariser avec un produit «qui présente l'intérêt d'être cinq fois supérieur aux normes d'isolation d'un matériau comme l'agglo» a expliqué dans un premier temps Christian Arnaud (Photo CL).

Après une présentation théorique, les jeunes maçons sont passés à la pratique, procédant à la construction d'un mur avec ces briques «bio, fabriquées sur les sites de Cholet et de Saint-Martin-Les-Fontaines en Vendée. Très impliquée dans une démarche de développement durable, notre société en coopérative ouvrière depuis 1981, se veut aussi à l'écoute des centres de formation» a continué le démonstrateur, tandis que les apprentis s'appliquaient à monter une cloison, avec un matériau nouveau pour certains, tandis que d'autres avaient déjà eu l'opportunité de l'utiliser en entreprise.

Pour Pascal Perrocheau, leur professeur, cette opération «est un plus essentiel pour les professionnels de demain, et une action pédagogique importante».
Source La Charente Libre

23/04/2012

Les tuiles en terre cuite Koramic embellissent aussi les façades

Les tuiles KORAMIC en façade, garantie d'une performance maximum de l'isolation par l'extérieur assurant ainsi une réponse aux exigences du Grenelle de l'environnement pour le bâti ancien et les constructions neuves (25% des déperditions de chaleur se fait par la façade).


Autrefois, le choix du bardage en terre cuite se pratiquait pour des raisons purement techniques comme lors de la protection des façades en attente de finition. Aujourd'hui, matériau de très haute qualité, la terre cuite séduit par sa capacité à répondre aux exigences de l'habitat d'aujourd'hui : naturel, durable et singulier. Les tuiles terre cuite Koramic se déclinent en une large gamme chromatique variant des teintes naturelles aux émaillées.

Isoler thermiquement est une nécessité économique et écologique. Une fois mises en œuvre, les tuiles formant le bardage constituent une véritable barrière séparant le mur de l'habitation ou de l'immeuble par une lame d'air ventilée. Ce type d'application offre une isolation thermique supplémentaire engendrant des économies d'énergie non négligeables.

Les immeubles ou maisons individuelles en rénovation sans système d'isolation récents mais recouverts d'un bardage en tuiles terre cuite avec un isolant, bénéficient, par l'extérieur, d'un manteau calorifuge performant, en évitant, notamment, les ponts thermiques. De la même façon, ce système offre d'autres avantages :

- Une bonne protection de la façade et du gros œuvre,
- Suppression des chocs thermiques et des risques de fissurations du gros œuvre,
- Amélioration du confort d'été (inertie plus importante, température moins élevée),
- Renforcement de l'étanchéité de la façade (la lame d'air freine le passage de l'eau, le bâtiment est sain car toujours ventilé),
- Suppression des phénomènes de condensation,
- Amélioration de l'acoustique de la façade,
- En réhabilitation, évacuation non obligatoire des locaux.

La maîtrise du budget constitue aussi un des atouts des bardages en tuiles terre cuite, le rapport qualité/prix inégalé offre au maître d'ouvrage une grande liberté de création. L'utilisation du même matériau pour la toiture et pour les parois extérieures limite la multiplicité des engins de travaux et des intervenants sur un chantier. Autant d'avantages qui confortent Koramic Tuiles dans sa position d'acteur incontournable du secteur, toujours à l'écoute des professionnels comme des particuliers.
Source Batiactu

Renforcer l'efficacité de la normalisation française à l'international

AFNOR et les centres techniques industriels de la construction durable, regroupés dans le consortium CTI MECD, ont signé le 13 avril une importante convention visant à renforcer l'expertise française dans l'élaboration des normes du domaine de la construction.

Les normes constituent un enjeu majeur pour les entreprises. Elles contribuent à leur compétitivité en permettant une rationalisation de leur production ou de leurs activités, et participent positivement à la croissance de l'économie et ceci à hauteur de 0,81 %, soit 25 % de la croissance du PIB[1]. Conscients de ces enjeux, AFNOR et les centres techniques industriels (CTI) des matériaux et équipements pour la construction durable (MECD)- le CERIB, le CTICM, le CTMNC, le FCBA, et le CETIAT[2] regroupés dans le consortium CTI MECD s'engagent à agir ensemble. Objectifs de la convention signée le 13 avril : renforcer la cohérence et l'efficacité de la normalisation dans la construction, asseoir l'influence française en Europe et à l'international et permettre de mieux valoriser l'expertise et les compétences des CTI du domaine de la construction dont certains hébergent des Bureaux de Normalisation Sectoriels.

Cette convention réaffirme notamment la volonté de partager une vision prospective sur les programmes de travail ou de recherche visant à assurer un transfert entre l'innovation/la R&D et la normalisation. Les acteurs s'engagent également à identifier les initiatives susceptibles d'être menées en matière de formation autour de la normalisation, et à promouvoir les candidatures issues des CTI de la construction pour des postes de responsabilités dans les structures d'élaboration des normes au CEN et à l'ISO. Les parties s'engagent par ailleurs à la valorisation réciproque de l'expertise et des compétences des CTI de la construction et d'AFNOR pour améliorer la gestion des commissions françaises.

[1] Résultats de l'étude "Impact économique de la normalisation"... http://www.afnor.org/liste-des-actualites/actualites/2009/juillet-2009/premiere-etude-impact-economique-de-la-normalisation-en-France

2 CERIB centre d'études et de recherches de l'industrie du béton - CTICM centre technique industriel de la construction métallique - CTMNC centre technique de matériaux naturels de la construction - FCBA institut technologique forêt cellulose bois-construction ameublement - CETIAT centre technique des industries aéraulique et thermiques
Source Batijournal

22/04/2012

CERIC Technologies participera au salon BATIMATEC 2012




Le prochain salon BATIMATEC se tiendra du 6 au 10 Mai 2012 au Palais des Expositions d'Alger.

CERIC TECHNOLOGIES se fera un plaisir de vous accueillir sur son stand.

Source CERIC TECHNOLOGIES

21/04/2012

Redland PV fixings designed to meet MCS012 standard

DECC has published the long-awaited Microgeneration Certification Scheme (MCS) 012 standard for the fixing of solar panels on roofs in the UK just days before Redland launched its new MCS 012 compliant fixing hook for Solar PV panels.

Redland’s new hook is designed so that fewer are needed for an installation compared with rival manufacturers. Because less hooks are required both costs and time onsite can be reduced.

The dramatic increase in the number of solar (particularly on-top Solar PV) systems since the introduction of the Feed In Tariff in 2010 has led to an increase in the number of leaking roofs - as highlighted in an NHBC Foundation report in mid 2011.

The problem was clearly associated with the fixings being used: in many cases these were proving inadequate to the challenges posed by the weather patterns of the UK.

MCS 012, published on 16 March 2012, adds additional requirements for MCS-certified solar PV (and solar thermal) systems, in particular their mounting kits. The additional requirements relate specifically to weatherproofing and security against wind uplift as well as external fire resistance.

The publication coincides with the launch of the new Redland fixing hook for on-top Solar PV panels. Monier Redland developed this hook specifically for the UK market and with the requirements of MCS 012 as a priority. The hook is therefore exceptionally strong and has been exhaustively tested in the company’s state of the art laboratory to make sure it will withstand all the pressure that the highest winds in European can produce.

With the technical expertise of the global leader in pitched roofing technology behind the new hook, contractors can be assured that using this fixing will not compromise the stability or weather-tightness of the roof.

The Redland Solar PV hook was launched on the Redland stand at Ecobuild 2012.
Source TCI The Construction Index