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30/04/2013

Wienerberger/ Briqueterie de Wanlin: le nom du repreneur n'est toujours pas connu

Briqueterie de Wanlin: 5 ou 6 repreneurs se seraient manifestés
A Houyet, les 23 ouvriers et les deux employés de la briqueterie de Wanlin ne savent toujours pas qui reprendra le site. Ce lundi, plusieurs noms de sociétés de la région ont été avancés, lors de la réunion entre la direction autrichienne Wienerberger, les bourgmestres de Houyet et Beauraing, les représentants syndicaux, un représentant du BEP et un représentant du Cabinet Marcourt. Une nouvelle réunion est prévue pour la mi-juin.
Il y aurait cinq ou six candidats belges potentiels. Mais pour faire quoi ? On sait que le propriétaire, le groupe Wienerberger accepte de céder l’entreprise à condition que le repreneur ne fabrique pas le même produit, c'est-à-dire de la brique étirée. Motus et bouche cousue, personne ne veut ou ne peut en dire plus. Il y a une liste qui nous a été présentée, la direction nous a demandé une certaine discrétion.
"Vous devez pouvoir comprendre que nous ne pouvons pas vous dévoiler le nom de ces sociétés. Ce sont des entreprises qui sont intéressées par de nouveaux projets", justifie Pascal Vivone secrétaire permanent FGTB Namur.
Tout type d'activité économique est envisageable pour cette reprise. Tout sauf de la brique étirée, un produit qui n'aurait plus la côte auprès des architectes. Du coup la demande a fortement baissé en quelques années.
La semaine prochaine, le four sera donc définitivement mis à l'arrêt. Le protocole d'accord prévu entrera en application.
Pour la mi-juin, le nom du repreneur devrait être connu. Et à partir de là, les travailleurs qui n'auraient pas retrouvé un emploi auront peut-être une possibilité de reconversion sur le site de Wanlin.

Source RTBF par Colette Jaspers avec Sonia Boulanger

Le constructeur d’équipements pour la terre cuite LINGL licencie 172 salariés


Coup dur pour la société Lingl qui est en procédure judiciaire de sauvegarde : Près d’un tiers des salariés sont licenciés. Ils avaient en moyenne 20 ans d’ancienneté dans l’entreprise.

Suite à la baisse des ventes d’équipements dans l’industrie de la terre cuite depuis le début de la crise , Lingl a engagé une procédure de sauvegarde.

Qui part , qui a la chance de conserver son poste ? L’ambiance parmi les salariés de l’entreprise familiale Lingl était tendue jusqu’à l’annonce du plan de sauvegarde de l’entreprise le Jeudi 18  Avril. Ce plan est basé sur une réduction massive des effectifs.

Le nombre de licenciement avait été divulgué quelques jours plus tôt lors d’une assemblée générale du personnel : 172 personnes soit presque un tiers des 550 salariés ont perdu leur emploi. « Cependant les salariés ne savaient pas encore qui était concerné » déclare Siegfried Bägendörfer, le secrétaire du syndicat IG Metall pour la région de Neu-Ulm/Günzburg.
La direction a finalement convoqué les personnes concernées pour leur signifier leur licenciement à effet immédiat.  Siegfried Bägendörfer décrit cet entretien comme «  froid et impersonnel ». D’autrant plus que l’ancienneté moyenne des personnes qui ont perdu leur travail était en moyenne de 20 ans et que presque tous sont âgés de plus de 50 ans. « Pour eux il s’agit d’un véritable drame ». Ils vont être transféré dans une société de reclassement afin de leur faciliter le retour à l’emploi.

La société Lingl était depuis quelques années dans une situation chaotique. Depuis le début de la crise financière les entrées de commande s’étaient effondrées. A partir de 2009 la société avait eu recours massivement au chômage partiel. La direction, le comité d’entreprise et le syndicat IG Metall avaient trouvé des accords pour maontenir l’emploi. Cependant la situation est devenue de plus en plus tendue. Mi Janvier Lingl a du se placer sous la protection de la justice pour faire face à ses créanciers. Cette procédure a permis en 3 mois de mettre sur pied un plan de sauvegarde. Il est vite devenu évident que le sauvetage de l’entreprise passerait par le licenciement massiv. Le 18 Avril marquait la fin de la procédure de sauvegarde : Lingl avec 100 millions de chiffre d’affaire rentre dans une phase de redressement judiciaire.
Siegfried Bägendörfer parle ouvertement d’erreurs de gestion qui seraient à l’origine des problèmes que connaît la société. Parmi ces erreurs des contrats qui ont été pris dans de mauvaises conditions de négociation. Dernièrement les négociations entre le syndicat et la direction se sont envenimées. Le syndicat IG Metall a du prendre des positions de blocage afin d’éviter qu’encore plus d’emplois soient sacrifiés.

Le point de vue de la direction est tout autre : « le 18 Avril a été un Jeudi noir pour l’entreprise » déclare Sandra Hommel-Liebich la porte parole de l’entreprise, « pour ceux qui sont touchés par les licenciement, mais également pour l’ensemble des parties prenantes ».  A la suite de la chute des commandes, la société avait eu recours au chômage partiel et les salariés avaient alors fait le sacrifice des primes de vacances et de fin d’année. En contrepartie ils avaient reçu la garantie de maintient de l’emploi jusqu’en Juin 2013.
C’est pourquoi l’entreprise aurait manqué de « flexibilité » sur les questions liées au personnel selon M. Hommel-Liebich.
La situation sur le marché est restée délicate. Par conséquent Lingl a du accepter des contrats qu’elle n’aurait pas du signer. « en des temps meilleurs, nous n’aurions pas pris ces commandes » parce qu’elles n’étaient pas rentables.
D’ici six à huit semaines la société Lingl pense pouvoir sortir de la procédure de redressement judiciaire et reprendre la marche normale des affaires. Un accord de compétitivité est en train de se mettre en place, il prévoit des coupes sombres dans les primes de vacances et de fin d’année jusqu’en 2016.
La société reste sur son site de Krumbach ( Bavière) il n’est pas prévu de délocalisation.
Les contrats sont honorés, les affaires continuent déclare Mr Hommel-Liebich «  encore une fois , la pendule a été remise à zéro pour Lingl » .

Source Süd West Presse  par  STEFAN CZERNIN

29/04/2013

Examen approfondi de la cession d'IMERYS STRUCTURE à la SCOP BOUYER LEROUX

L'Autorité de la concurrence a annoncé mardi sa décision d'approfondir l'examen de la cession par le groupe de minéraux industriels Imerys de son activité Imerys Structure, à la société coopérative Bouyer Leroux, en raison de "risques d'atteinte à la concurrence".
"L'opération envisagée pose des problèmes de concurrence et nécessite l'ouverture d'une phase d'examen approfondi", a indiqué l'Autorité dans un communiqué, à propos du projet de cession par Imerys de son activité spécialisée dans les matériaux de construction en terre cuite.
Selon elle, Bouyer Leroux "disposerait à l'issue de l'opération d'un quasi-monopole sur la fabrication de briques de cloison dans le grand ouest de la France et d'une position très importante sur la fabrication de briques de mur en Aquitaine". Les engagements pris par la société coopérative "ne suffisent pas à lever les risques d'atteinte à la concurrence identifiés à ce stade de la procédure", a-t-elle souligné.
Dans son examen approfondi de la cession, l'Autorité de la concurrence va déterminer "si les fortes positions de Bouyer Leroux et d'Imerys TC portent atteinte à la concurrence compte tenu du fonctionnement actuel des marchés concernés".
En décembre dernier, Imerys avait annoncé l'existence d'une offre ferme de Bouyer Leroux pour reprendre Imerys Structure. La vente devait se faire d'ici cet été.
Le groupe n'avait pas précisé le montant de cette offre, mais avait indiqué qu'elle représentait une valeur d'entreprise proche d'une année de chiffre d'affaires des activités acquises. L'opération devrait donc avoisiner une centaine de millions d'euros.
Imerys Structure est présent sur le marché français des matériaux de construction en terre cuite, à savoir les briques de murs et de cloisons et autres conduits de cheminée. L'activité (qui est un des deux départements d'Imerys TC, l'autre étant dédié aux tuiles en terre cuite) détient 7 usines localisées essentiellement dans le sud de la France, et emploie 400 salariés.
Son acquéreur potentiel, Bouyer Leroux, est un ancien groupe familial créé en 1955, devenu une SCOP (société coopérative et participative) en 1980, et de taille à peu près équivalente.
Bouyer Leroux, détenu par ses salariés, emploie près de 370 collaborateurs et a réalisé un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros durant son exercice clos fin septembre. Il est implanté principalement dans le nord-ouest du pays et réalise près des trois-quarts de son activité dans les produits de structure en terre cuite.

Source FUSACQ

Monier met le cap sur la rénovation

Le fabricant de tuiles a opéré un repositionnement stratégique lourd depuis trois ans, mettant l'accent sur la rénovation. A l'origine de ce changement d'orientation, un produit dédié à l'isolation des toitures qui rencontre un véritable succès. Explications avec Benoît Hennaut, président de Monier France.
"Notre métier de couvreur a véritablement changé", s'exclame Benoît Hennaut, président de l'entreprise Monier, expert de la toiture. Un changement opéré depuis maintenant trois ans, avec le lancement du produit d'isolation des toits ClimaConfort. En 2012, il a bénéficié d'un déploiement national, soutenu par des partenariats avec EDF, Total et la capeb et, en région, par la création d'organisations dédiées aux marchés du neuf et de la rénovation. "L'essai a été transformé", se réjouit le dirigeant, qui avoue que la rénovation est un second souffle pour l'entreprise.
L'artisan au cœur du dispositif
Tout le travail de Monier s'est fait sur le terrain. "C'est par capillarité que nous avons réussi à nous déployer", insiste Benoît Hennaut. Avec notamment la constitution d'un noyau dur d'artisans en région et le bouche-à-oreille qui a fonctionné. L'entreprise dit avoir convaincu avec un produit technique mais simple à installer qui, au final, n'a qu'un seul objectif : valoriser l'habitat.
Avec le lancement, il y a quelques semaines d'un site web grand public, www.renoversontoit.com, et la préparation d'outils à destination des entreprises et des distributeurs, Monier entend, pour le moment, se concentrer sur une communication btob. "D'ici moins d'un an, nous aurons une densité d'entreprises qui nous permettra de passer à l'échelle du grand public en matière de communication et de publicité", souligne Benoît Hennaut.
Source Batiactu

Une sensibilisation au handicap au sein de l'usine Terréal de Bavent

L'usine de tuiles Terréal de Bavent que dirige Jean-Luc Régnier a souhaité sensibiliser tout son personnel pedant une journée aux déficiences motrices et sensorielles sur le site même de Bavent. C'est ainsi, que, par roulement, les employés ont vécu une demi-heure en situation de handicap.
Le sport avait été choisi comme fil rouge de la journée avec basket en fauteuil, handbike (vélo couché) avec slalom, tennis de table en fauteuil et torball, sorte de handball pour déficients visuels, qui mobilise surtout l'écoute afin d'intercepter un ballon sonore qui roule au sol.
Handicap et vie en collectivité
Jean-Luc Régnier avait voulu que cette journée de sensibilisation soit la plus complète possible avec, sur place, de très nombreux intervenants. Pour cela, il avait fait appel au Comité régional handisport de Basse-Normandie avec Muriel Elissalde qui manageait les sports collectifs d'extérieur : « Il est très difficile pour des valides d'anticiper et même de gérer un certain temps ces situations qui leur sont complètement étrangères » Au bout d'une demi-heure, les employés avaient compris ce qu'est la vie en fauteuil... Il y avait là aussi Dominique Bec de la médecine du travail qui avait présenté tout un panneau informatif avec conseils sur le handicap et le maintien dans l'emploi.
Timothée Jaeckin, responsable des ressources et relations humaines sur le site, gérait quant à lui les rotations. Il répondait aux sollicitudes des employés car Terréal, qui a signé en 2009 un diagnostic avec un organisme de collecte de fonds des entreprises qui n'ont pas le quota de personnes handicapées dans le groupe, avait voulu, en son temps, faire un état des lieux avec mise en place d'une communication interne de sensibilisation avec plaquettes, mais aussi formations puis suivi auprès des salariés.
C'est dans ce cadre précis qu'avait lieu cette journée très révélatrice pour nombre d'employés. Personne n'est à l'abri d'un accident ; un retraité de la marine présent sur les lieux déclarait « pour le handicapé accidentel, repartir dans la vie n'est pas quelque chose d'extraordinaire, c'est naturel, encore faut-il qu'on lui en donne les moyens ». Une maxime à méditer.

Source Ouest France

28/04/2013

CERIC Technologies, franc succès au salon Mosbuild

Présence de l'équipe Franco-Russe CERIC sur le salon Mosbuild (02 au 05 avril) à Moscou. L'occasion notamment d'annoncer aux nombreux visiteurs le déménagement dans de nouveaux bureaux communs à son agent Salvena.
Cette collaboration permet d’élargir le panel d’offres de Ceric en Russie à savoir : machines de Préparation Terre PELERIN, usines complètes, ventes de pièces de rechange, audits d’usines.
Source Facebook

27/04/2013

Pourquoi et comment Chausson Matériaux absorbe une partie de Réseau Pro

Chausson Matériaux met à profit la crise pour croître. Et devrait embaucher dans le cadre de la reprise des agences méridionales de Réseau Pro.
Le comité d’entreprise de Chausson Matériaux a avalisé à l’unanimité le protocole d’accord pour la reprise de 88 agences du sud de la France de Réseau Pro. Pour que l’affaire soit bouclée, la famille Chausson attend le verdict du CE de Réseau Pro et celui de l’autorité de la concurrence.
Sans crainte. En septembre le négociant toulousain passera de 241 à 330 agences sous son logo. Auxquelles s’ajoutent 11 centrales à béton, trois usines de fermette et huit usines de fabrication de parpaings. Le tout réparti dans 50 départements.
Si l’exercice en cours prévoit un recul de « 5 à 6 % du chiffre d’affaires et de 20 % des résultats » selon Pierre-Georges Chausson, le PDG de Chausson Matériaux, induit par la détérioration du marché de la construction, il n’empêche que la reprise des agences de Réseau Pro est abordée comme l’opportunité à saisir : « Nous nous développons expressément parce que c’est la crise ! Les meilleures opérations de croissance se font en période de crise. Ainsi, nous anticipons la reprise » se justifie Pierre-Georges Chausson.
« Un rachat sans conséquence sociale »
Une opération menée avec subtilité : Chausson Matériaux ne déboursant pas un euro. Les négociations avec le groupe britannique Wolseley, propriétaire de Réseau Pro, proposent en effet l’émission d’obligations convertibles en 2021. Soit 11,6% du capital de Chausson Matériaux. L’investissement représente ainsi 43 millions d’euros.
L’absorption de Réseau Pro n’aura « aucune conséquence sociale » fait rearquer Pierre-Georges Chausson. Mieux, l’entreprise devrait embaucher sur le site de son siège social à Toulouse pour faire face à l’intégration des 900 collaborateurs de Réseau Pro et l’augmentation de l’activité. Les 88 agences ont généré en 2012 287 millions d’euros de chiffre d’affaires.
De quoi, pour Chausson Matériaux, approcher bientôt un milliard d’euros de chiffre d’affaires en optimisant ses outils logistiques et industriels et en renforçant son management opérationnel. Chausson Matériaux a opéré depuis une petite décennie un virage en ne ciblant plus que les professionnels du bâtiment (carcasse et isolation) : « un choix produit et un choix client fort » souligne Pierre-Georges Chausson qui ont hissé l’entreprise parmi les leaders.
Source ToulEco par Nathalie Malaterre

26/04/2013

L'Autorité de la concurrence examine de près la cession d'Imerys Structure

L'Autorité de la concurrence veut approfondir l'examen de la cession par Imerys de son activité Imerys Structure, à la société coopérative Bouyer Leroux, en raison de "risques d'atteinte à la concurrence".
"L'opération envisagée pose des problèmes de concurrence et nécessite l'ouverture d'une phase d'examen approfondi", a indiqué l'Autorité dans un communiqué, à propos du projet de cession par Imerys de son activité spécialisée dans les matériaux de construction en terre cuite.
Selon elle, Bouyer Leroux "disposerait à l'issue de l'opération d'un quasi-monopole sur la fabrication de briques de cloison dans le grand ouest de la France et d'une position très importante sur la fabrication de briques de mur en Aquitaine".
Les engagements pris par la société coopérative "ne suffisent pas à lever les risques d'atteinte à la concurrence identifiés à ce stade de la procédure", a-t-elle souligné.Dans son examen approfondi de la cession, l'Autorité de la concurrence va déterminer "si les fortes positions de Bouyer Leroux et d'Imerys TC portent atteinte à la concurrence compte tenu du fonctionnement actuel des marchés concernés".
En décembre dernier, Imerys avait annoncé l'existence d'une offre ferme de Bouyer Leroux pour reprendre Imerys Structure. La vente devait se faire d'ici cet été. Le groupe n'avait pas précisé le montant de cette offre, mais avait indiqué qu'elle représentait une valeur d'entreprise proche d'une année de chiffre d'affaires des activités acquises. L'opération devrait donc avoisiner une centaine de millions d'euros.
Imerys Structure est présent sur le marché français des matériaux de construction en terre cuite, à savoir les briques de murs et de cloisons et autres conduits de cheminée. L'activité (qui est un des deux départements d'Imerys TC, l'autre étant dédié aux tuiles en terre cuite) détient 7 usines localisées essentiellement dans le sud de la France, et emploie 400 salariés.
Son acquéreur potentiel, Bouyer Leroux, est un ancien groupe familial créé en 1955, devenu une SCOP (société coopérative et participative) en 1980, et de taille à peu près équivalente. Bouyer Leroux, détenu par ses salariés, emploie près de 370 collaborateurs et a réalisé un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros durant son exercice clos fin septembre. Il est implanté principalement dans le nord-ouest du pays et réalise près des trois-quarts de son activité dans les produits de structure en terre cuite.
Source : batirama.com

Vente de GNL aux industriels : La tuilerie Imerys de Damiatte 1re client de l'Espagnol Gas Natural Fenosa en France

L'énergéticien espagnol Gas Natural Fenosa a annoncé lundi avoir commencé à fournir du gaz naturel liquéfié (GNL) à un industriel français, une filiale du fabricant de minéraux et matériaux Imerys.
Selon un communiqué du groupe, c'est la toute première fois que le GNL est utilisé en France en tant que combustible à usage industriel.
Le client est le site de Damiatte (Tarn) d'Imerys Terre Cuite, qui fabrique des tuiles. Il est alimenté en GNL par camions.
Le groupe espagnol cherche à développer l'usage en France du GNL en tant qu'alternative pour les industriels non connectés aux réseaux gaziers, et qui ont pour l'instant recours à d'autres combustibles comme le fioul lourd ou le gaz de pétrole liquéfié (GPL, une énergie qui inclut le butane et le propane).
Le GNL est du gaz naturel classique (ou méthane) réduit à l'état liquide par condensation à -160 degrés. Le GNL est généralement produit afin d'être transporté par bateaux jusqu'à des marchés non reliés par des gazoducs, puis regazéifié avant d'être injecté dans des réseaux de gaz naturel.

Source Romandie.com

USA : la valeur du secteur de la construction devrait atteindre 919 milliards en 2013

Selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) pour 2013 publiées par le site Equipment World, la valeur du secteur de la construction devrait augmenter de 8% par rapport à 2012.
Le FMI prédit une "amélioration solide" du secteur de la construction aux Etats-Unis en 2013. La valeur devrait atteindre les 919 milliards d'euros cette année, mais le secteur ne devrait pas revenir à une valeur de mille milliards de dollars avant 2015. Parmi les prévisions, une hausse de 23% de la construction résidentielle, une amélioration de 47% du logement collectif, 10% de croissance pour le logement en général, 5% de croissance pour la construction de bureaux, 7% de croissance pour la construction commerciale à 50,3 milliards de dollars, on attend 8% de croissance dans la construction d'infrastructures pour la santé à 44,2 milliards de dollars, une augmentation de 6% dans la fabrication de matériaux, et 8 à 9% de croissance dans la construction de postes et lignes électriques.

Source France BTP

25/04/2013

Roumazières : les créanciers de Terreal pourraient prendre le contrôle de la société

Selon "Les Échos", le leader français de la tuile terre cuite et leader mondial de la tuile plate, qui dispose de plusieurs usines en Charente, subit la crise.
Terreal est spécialisé dans la production des tuiles et accessoires
Selon "Les Échos", ça va mal chez Terreal. Les créanciers pourrait en effet mettre la main sur le leader français des matériaux de construction en terre cuite, qui dispose de 17 sites en France, dont trois usines en Charente.
Ancienne fililale de Saint-Gobain, ensuite tenue par les fonds de pensions américains Carlyle et Eurazéo, la société est passée, à l'été 2005, sous le contrôle de LBO France, société indépendante de fonds d'investissement créée en 1985. Aujourd'hui, Terreal, toujours endettée, fait l'objet d'une deuxième restructuration, après celle de 2009.
"Nous avons fait le pari d'un redémmarage en 2011 qui ne s'est, hélas, pas poursuivi en 2012. Les covenants (clauses de protection de crédit) se sont avérés irréalisables, ce qui nous oblige à rediscuter avec les créanciers", a expliqué aux "Échos" Hervé Gatsinel, le président. Selon le quotidien économique, le scénario à l'étude ramènerait a dette de 486 à 300 millions. Les créanciers compenseraient le manque à gagner en entrant au capital de la société, devenant ainsi actionnaires majoritaires. Deux autres options seraient également à l'étude.
Hervé Gastinel relativise tout de même : "La dette de Terreal, qui arrive à échéance en 2015 s'est avérée incompatible avec le plan de marche de la société. Mais la société reste profitable, n'a pas de plan social en cours et n'est pas en cessation de paiement."
Pour rappel, en Charente, le fabricant de tuiles et de briques est implanté à Roumazières-Loubert, Chasseneuil-sur-Bonnieure et au Chambon. En 2007, le site de Roumazières était même le plus grand d'Europe avec 45 hectares, 100 millions d'unités produites par an, 580 employés (455 en 2012), six types d'argile, 16 modèles de tuiles, 15 coloris et 200 types d'accessoires associés.
Source Sud Ouest par Kluba Tadeusz

La tension monte dans les entreprises sous LBO

La Saur, spécialiste des services aux collectivités qui emploie 12 000 salariés, a connu début avril la première grève de son histoire. Motif : une politique salariale jugée minimaliste par les syndicats.
De son côté, le groupe dirigé par Olivier Brousse justifie sa parcimonie – 1 % d’augmentation générale – par les difficultés financières du moment. De fait, le malaise tient à la situation périlleuse de la Saur. Vendue par Bouygues au fonds d’investissement PAI Partners en 2005, l’entreprise avait été cédée deux ans plus tard par LBO à un consortium associant la Caisse des dépôts, le groupe Séché, Axa et le fonds belge Cube.
L’endettement colossal contracté pour payer le prix de cession de 2,4Mds€ plombe les comptes. À tel point que le comité central d’entreprise, craignant que les salaires de fin avril ne puissent être versés, a déposé un droit d’alerte. « c’est la descente aux enfers », constate Frédéric Buenafortuna, délégué central FO. Les LBO, qui supposent un taux de rentabilité hors du commmun, sont mis à rude épreuve, à l’image de TDF Group. Fin mars, une grève dure a ponctué les négociations annuelles obligatoires, supervisées par Patrick Puy, directeur de la performance opérationnelle, en première ligne pour cause de turnover répété à la DRH (la dernière titulaire du poste au niveau groupe, Ewa Brandt, a quitté son poste il y a quelques semaines).
Imperturbable, il a maintenu le gel des salaires. La CFDT et la CGT affirment que l’issue des NAO n’est que le révélateur d’un « ras-lebol général » face aux réorganisations incessantes et à l’érosion de l’emploi. En cause, selon eux : l’endettement dû au LBO, responsable d’une charge de 230 M€. Les syndicats estiment que les salariés en paient les conséquences. Les effectifs ont dégringolé de 2 400 à 1 750 personnes. La direction promet qu’il n’y aura pas de PSE en 2013, ni en 2014. Pourtant « les départs individuels se succèdent, surtout parmi les quinquas », croit savoir le délégué central CGT.
Lequel subodore une prochaine revente du groupe. Même tension chez But qui serre les boulons, malgré une nette remontée du business depuis 2010. Le spécialiste du meuble et de l’équipement de la maison traîne une dette d’une centaine de millions d’euros liée au rachat opéré en 2007 par DecoMeuble Partners, coentreprise de Goldman Sachs et de Colony Capital. « cela accroît nos difficultés et dégrade les retombées des efforts fournis par le personnel », pointe un membre du CCE, déçu des dernières NAO et de la baisse constante de l’intéressement. L’artisan de l’après-LBO, Régis Shultz, a d’ailleurs quitté le navire pour prendre les manettes de Darty. La grogne monte aussi chez Parkeon et Picard Surgelés. Dans cette dernière entreprise, la CGT, FO et la CFDT grondent : « alors que le bénéfice a pour la première fois dépassé les 100 M€, les salaires et l’emploi stagnent, les conditions de travail se dégradent. »

Source WK RH

Bulle des LBO : Terreal pourrait passer dans les mains de ses créanciers

Terreal, le fabricant de tuiles et de briques qui avait repoussé l'échéance de sa dette en 2009 souffre de la conjoncture. Les créanciers pourraient prendre les rênes de l'entreprise en échange d'une réduction de dette de 186 millions d'euros.
Ancienne filiale de Saint-Gobain, Terreal a été reprise par LBO France en 2005.
Il est encore rare, en France, que les créanciers prennent le contrôle des sociétés sous LBO. Pourtant, c'est la solution vers laquelle s'achemine le fabricant de tuiles et de briques Terreal. Cette ancienne filiale de Saint-Gobain, rachetée par LBO France en 2005, fait aujourd'hui l'objet d'une deuxième restructuration. Un levier de 6 fois l'Ebitda trop important
De nombreuses sociétés acquises sous LBO par effet de levier avant la crise de 2008 ne peuvent faire face aux échéances de dette. 66 % des LBO français ont fait l'objet d'un refinancement en 2012, et plusieurs entreprises pourraient passer aux mains de leurs créanciers.
« La dette de Terreal, qui arrive à échéance en 2015, s'est avérée incompatible avec le plan de marche de la société. Mais la société reste profitable, n'a pas de plan social en cours et n'est pas en cessation de paiement », précise Hervé Gastinel, le président. Initialement valorisée à 860 millions d'euros, Terreal avait été acquise avec un levier de dette de 6 fois l'Ebitda (résultat brut d'exploitation) qui s'est avéré excessif lorsque la conjoncture s'est retournée en 2008. « Il s'agit d'un effet ciseau avec la combinaison d'un levier trop important et d'un marché sous-jacent, la construction, qui souffre. Mais les fondamentaux de la société sont bons » , ajoute Nadine Veldung, de Oddo Corporate Finance. Prise de contrôle possible en échange d'une réduction de dette
Une première restructuration, en 2009, avait permis de repousser l'échéance de la dette. « Nous avions fait le pari d'un redémarrage en 2011 qui ne s'est hélas pas poursuivi en 2012. Les covenants (clauses de protection du crédit) se sont avérés irréalisables, ce qui nous oblige à rediscuter avec les créanciers », explique Hervé Gastinel. Selon le scénario à l'étude, la dette devrait être ramenée de 486 à 300 millions d'euros. En échange, les créanciers - les fonds Park Square et Oaktree et les banques ING et Société Générale - convertiraient 200 millions d'euros en capital de la société, devenant ainsi les actionnaires majoritaires. Selon nos informations, Terreal examinerait aussi deux offres de fonds extérieurs candidats au rachat.
Source Les Echos par Aurélie Abadie

La terre cuite, un matériau adapté à la RT 2012

Les techniques de construction à base de terre cuite (en monomur ou en mur hybride) permettent de répondre aux exigences de la RT 2012 et notamment pour la construction de maisons individuelles.
Plus complexe que la précédente RT, la RT2012 est aussi plus exigeante sur la consommation finale du bâtiment, mais aussi sur le confort d’été.
Pour arriver à un tel niveau de performance, la terre cuite est un excellent matériau. Le pôle Agence Écoconstruction Seine Aval vous propose de découvrir toutes ses caractéristiques pour le lancement de ses écodémos.
La première écodémo – Zoom spécial Terre Cuite a eu lieu le Jeudi 18 Avril 2013.
Entreprise partenaire: La société Wienerberger, fabricant de produits à base de terre cuite (gamme Porotherm).
Une démonstration sur les produits terre cuite, mais avec quels objectifs :
- Connaitre les deux techniques de construction utilisant de la terre cuite et leur compatibilité avec la RT2012,
- Répondre à des marchés de terre cuite,
- Proposer ces produits adaptés aux dernières normes à ses clients.
Il sera ainsi évoqué deux techniques (monomur et brique + isolation par l’intérieur), les outils nécessaires, les accessoires, les prix…. Ainsi que les domaines d’utilisation et principe de mise en œuvre des produits. Et avec également une démonstration de pose du produit Dryfix
Date et Lieu :
La Fabrique 21 à l’Agence écoconstruction, 120 avenue du port- 78955 Carrières-sous-Poissy. Un plan d’accès détaillé est remis au moment de l’inscription. Cet atelier sera suivi d’un temps d’échange autour d’un apéritif offert par la CA2RS. (Communauté d’Agglomération des deux Rives de Seine).

Source blog-pages-energies

24/04/2013

Bordeaux relance son pavé d’argile

Tombé en désuétude, le pavé de trottoir traditionnel ressurgit grâce à une vieille PME.
Une partie des voies d’accès au tout nouveau pont Chaban-Delmas est recouverte de cale bordelaise. Du quartier Ginko, à Bordeaux-Lac, en passant par celui de Saint-Augustin, en chantier, le pavé traditionnel d’argile cuite est utilisé de plus en plus souvent
Le pavé de trottoir en terre cuite, typique des rues de Bordeaux, est en train de faire son grand retour. Un temps tombé en désuétude, délaissé au profit d’enrobés plus économiques, il fait une réapparition sur le sol des nouveaux quartiers de la ville. Lorsqu’il est venu inaugurer le pont Chaban-Delmas, le 18 mars dernier, le président François Hollande a foulé un parvis entièrement formé avec ce pavé traditionnel, tiré du sous-sol de la forêt landaise.
Sur les trottoirs de Ginko, l’écoquartier réalisé par Bouygues dans le quartier du Lac, c’est aussi du pavé d’argile flambant neuf.
Son nom : la « cale bordelaise », appellation sans doute liée à sa provenance, au XIXe siècle (lire ci-contre). Pour François Gondran, l’architecte des Bâtiments de France en poste à Bordeaux, pas de doute, « la cale en terre cuite est à l’évidence un élément du patrimoine. On ne le voit pas dans toutes les villes, il est typique de Bordeaux. C’est un matériau qui a beaucoup de charme, il a des teintes variées, il laisse parfois passer quelques brins d’herbes. Il faut absolument le garder. »
Au début des années 2000, le centre de Bordeaux est un immense chantier. Stockées un peu partout dans des rues défoncées, les palettes de cales bordelaises se comptent par centaines. Pour ce matériau local tombé quasiment dans l’oubli, c’est le début de la renaissance. Mais quand on s’approche des palettes, on découvre la provenance avec étonnement : « made in Belgium ». La cale bordelaise est devenue un produit d’importation. Un comble, alors que la matière première dort dans les sous-bois, à quelques kilomètres de Bordeaux, et qu’il existe une tradition très ancienne. Mais la plupart des briqueteries, qui faisaient avec la même argile des tuiles, des briques et des pots de résiniers, ont disparu. Perdue au fond de la pinède
Il en reste aujourd’hui moins d’une dizaine dans le Sud Ouest et c’est l’une d’elles, au Barp, près du bassin d’Arcachon, qui alimente le renouveau du pavé de trottoir. Perdu au fond de la pinède, au bout d’une route minuscule, Grès de Gascogne est l’unique fournisseur de pavés de trottoirs de la Communauté urbaine de Bordeaux, laquelle est son plus gros client.
On peut difficilement imaginer circuit plus court que celui-là. Entre le gisement d’argile de Grès de Gascogne et l’usine de pavés, il y a à peine 500 mètres. Et 35 km pour atteindre les premiers trottoirs de Bordeaux. La maison du patron, Jacques Dubourg, est toute proche elle aussi. Collée à l’usine, en fait, héritage de l’époque où il fallait surveiller nuit et jour des fours qui marchaient au bois. Fondée en 1828 sur le site d’une ancienne tuilerie, Grès de Gascogne a été rachetée par la famille Dubourg en 1953. Aujourd’hui, Jacques et son épouse Marie-France sont aux commandes, avec deux employés. Le cycle de fabrication est assez simple : extraction de l’argile à la pelleteuse mécanique, séchage sous un hangar, broyage, malaxage et réhumidification, moulage des pavés, séchage à 60° pendant une semaine, et enfin cuisson à 1 180° pendant 27 heures. Pas de colorant, pas d’adjuvant chimique, et tout ce qui tombe à côté des machines, poudre d’argile ou copeaux de terre pas encore cuite, est remis dans le cycle. Rien ne se perd. Seul rajout avant le malaxage : de l’eau et une pincée de chamotte, poudre d’argile déjà cuite, qui favorise une meilleure cuisson.
C’est en 1985 que Jacques Dubourg s’est lancé dans la cale bordelaise pour une commande passée par la ville de Marmande. « Ensuite, je suis allé démarcher la CUB. On leur a donné deux palettes. Je leur ai dit ‘‘ allez-y ! Testez comme vous voulez pendant un an ’’. Ce n’est pas venu tout de suite avec eux, mais aujourd’hui je crois qu’ils sont contents. » En 2007, coup de pouce : Grès de Gascogne obtient le label Entreprise du patrimoine vivant, décerné par l’État à des sociétés françaises dotées d’un savoir-faire d’excellence. Chaque année, la société du Barp extrait 2 000 tonnes d’argile du sous-bois landais. À ce rythme, elle dispose de réserves de matière première pour les 100 prochaines années. De quoi faire face au retour de la cale bordelaise.

Source Sud Ouest

23/04/2013

Bouyer-Leroux accueille l'Apreec à la Séguinière

L'Apreec met en relation écoles et entreprises
En 2013, plus de 2 000 élèves ont pu pousser la porte de 70 entreprises grâce à l'action de l'Apreec. Qui entend développer encore ses projets.
L'Association pour le rapprochement écoles entreprises du Choletais (Apreec) favorise les relations entre l'école et le monde de l'entreprise depuis plus de 30 ans. Mardi, elle a été accueillie par la briqueterie Bouyer-Leroux à La Séguinière où elle a tenu son assemblée générale après une visite de l'entreprise. « Nous adhérons pleinement à la mission noble de l'Apreec, les entreprises ont un intérêt évident à se rapprocher et travailler avec les écoles », a souligné Roland Besnard, PDG de la briqueterie.
L'Apreec est soutenue financièrement par la ville de Cholet, la CCI et le conseil général. Son président Bernard Boisseau, également chef d'entreprise (BM métallerie à Saint-André-de-la-Marche), a dressé le bilan des actions passées : 64 entreprises adhérentes et environ 70 visitées par 90 groupes (soit 2 104 élèves qui vont de la 5e au BTS). « Avec un bond important sur le 1er cycle, l'enseignement professionnel et le BTS, le second cycle progresse moins », précise Bernard Boisseau. Il y a aussi les interventions de professionnels en lycées et collèges.
L'objectif de l'association est de développer encore ces partenariats tant par l'adhésion des établissements scolaires (22 cotisent actuellement) que des entreprises. Elle a pour cela constitué des binômes chargés d'aller au-devant des non adhérents. Elle souhaite aussi rencontrer les élus de la communauté d'agglomération du Choletais (CAC) et les communautés de communes du territoire pour faire connaître ses actions.
Les enjeux 2014 étant de fédérer plusieurs entreprises sur une même zone géographique afin d'élargir le panel de métiers et de visites, de fédérer l'ensemble des acteurs à la plate-forme Réseaulia, tout en s'impliquant davantage dans les carrefours des métiers. Pour « créer toujours plus de liens entre le monde de l'entreprise et le milieu scolaire dans une relation de proximité ».

Source Ouest France

Des dizaines d'entreprises détenues par des fonds menacées par leur dette

Dans une conjoncture atone, les sociétés rachetées en LBO en 2006 ou 2007 ne peuvent pas tenir leurs promesses. Des dossiers qui tournent au bras de fer entre fonds et créanciers.

Certaines erreurs commises en 2006 ou en 2007 se paient aujourd'hui comptant. À cette époque-là, la dette se levait d'un claquement de doigts pour racheter des entreprises, cher, très cher. Six ou sept ans plus tard, la logique est implacable. Dans un environnement économique dégradé, les entreprises très endettées sont menacées. Les dirigeants peuvent négocier avec leurs banquiers pour étaler les remboursements de la dette, en revoir les modalités… Mais, in fine, si la croissance ne revient pas, une profonde restructuration de bilan s'impose. Une loi que subissent tout particulièrement les entreprises acquises par des fonds d'investissement en s'appuyant sur l'effet de levier de la dette - en anglais, les «leverage buy out» (LBO).
Dans ce type d'opération, les fonds créent une société holding qui porte la dette levée pour financer l'acquisition. Une dette calculée en fonction des bénéfices attendus de la société rachetée, et éventuellement de sa valeur à la revente. Mais quand les hypothèses de départ sont fausses - et le monde d'aujourd'hui n'a plus grand-chose à voir de ce point de vue avec celui d'avant la crise -, c'est tout l'édifice qui vacille. Les échéances de dette deviennent insoutenables et la renégociation nécessaire. Pic en 2014
En 2008 et 2009, on avait assisté à une première vague de LBO en difficulté. Mais pour la plupart - le promoteur Kaufman & Broad, le chimiste Materis, le loueur Europcar, le tuilier Terreal, le gestionnaire monétique de stationnement et de transport Parkeon, le producteur d'éléments en béton Consolis… - les fonds et leurs créanciers se sont contentés de repousser les échéances, après une légère restructuration. À l'époque, les banques avaient d'autres chats à fouetter et n'étaient pas en état d'affronter de trop lourdes pertes. Dans quelques cas seulement, Monier (ex-Lafarge Roofing), l'imprimeur CPI ou encore SGD (ex-Saint-Gobain Desjonquères), elles avaient dû prendre le contrôle.
Quatre ans plus tard, et toujours sans perspectives de redressement de la conjoncture, ces ballons d'oxygène ont été épuisés. Nombre de dossiers reviennent en boomerang. Selon Dealogic, 550 milliards de dollars de dettes LBO arrivent à maturité entre 2012 et 2016, avec un pic en 2014. Sur ce montant, les entreprises françaises détenues par des fonds devraient rembourser 86 milliards d'euros. L'emblématique éditeur d'annuaires PagesJaunes a sonné l'annonce de cette nouvelle vague de restructuration, brutale.
Cette fois, les sociétés concernées vont changer de mains, c'est-à-dire que les fonds d'investissement qui les avaient acquises vont tout perdre. Les créanciers sont en effet maintenant prêts à prendre les commandes. Il peut s'agir de fonds spécialisés, qui ont racheté à bas prix une dette sur laquelle les banques d'origine ont progressivement pris leurs pertes. Après une renégociation drastique, KKR et Goldman Sachs ont ainsi perdu le contrôle de PagesJaunes au profit du fonds de dette Cerberus.
Mais dans les dossiers Saur et Terreal, ce sont les banques elles-mêmes qui se déclarent prêtes à monter elles-mêmes au capital. «Lors des dernières restructurations de 2008-2009, la prise de contrôle par les financiers était surtout un épouvantail, mais cette éventualité n'est plus un tabou, confirme Thomas Chambolle, associé gérant chez Ricol & Lasteyrie. Les banques se sont professionnalisées et sont prêtes à sauter le pas.» «À moins qu'elles ne cherchent à faire un ou deux exemples, pour être en position de force pour les prochains dossiers», tempère un expert.
Les fonds de mezzanine, qui apportent dans les montages financiers les dettes les plus en risque, suivent le même chemin. Le fonds britannique ICG a ainsi pris le contrôle de Via-Location ou encore de Parkeon. Pour son dirigeant, Benoît Durteste, il s'agissait de la moins pire des solutions. «On arrivait au bout des options. Dans chacun de ces cas, nous avons pris le contrôle des sociétés pour défendre nos positions existantes. Et pour tenter d'apporter une solution à une situation de crise.» Le marché s'organise pour surmonter ce choc. «Des acteurs traditionnels, fonds ou industriels, regardent aujourd'hui des dossiers LBO complexes qui constituent de nouvelles opportunités», explique Guillaume Cornu, associé Ernst & Young
Source Le Figaro par Anne de Guigné

22/04/2013

ERLUS: Des tuiles anti-tempête pour une toiture plus résistante

Tempêtes et coups de vents sont de plus en plus fréquents et intenses. Les zones proches du littoral et les régions montagneuses sont concernées, mais également les vallées étroites et les plaines où le vent s'engouffre. Afin de protéger sa toiture contre les intempéries et le soulèvement, Erlus, fabricant allemand de tuiles en terre cuite, propose des tuiles anti-tempête de la famille des tuiles pannes E 58. Entièrement naturelles car minérales, ces tuiles sont parfaitement résistantes au gel, ne se détériorent pas avec le temps et supportent les vents à plus de 180 km/h.

Cette gamme de tuiles convient aussi bien à la construction de maisons neuves qu'à la rénovation. Elle s'adapte à tous les styles architecturaux. Forme et fonction se combinent idéalement pour faire de la E 58 une tuile très efficace contre les tempêtes. Les quatre modèles E 58, E 58 S, E 58 SL et E 58 Plus se caractérisent par un pureau variable et un jeu latéral confortable. Elles offrent aussi une grande résistance au vent et une étanchéité exceptionnelle.

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La tuile E 58, une tuile anti-tempête pour les maisons individuelles
Photo : Erlus

Mariage entre esthétique et fonctionnalité
L'esthétique classique et la fonctionnalité éprouvée de la tuile E 58 en font un produit apprécié pour la couverture des maisons individuelles dès lors qu´il existe une contrainte spécifique de faible pente et de petit format. Ses dimensions sont de 26 x 42 cm et son pureau varie entre 33,8 et 34,3 cm. Pour couvrir 1 m2, 14,5 tuiles sont nécessaires. La tuile E 58 est proposée en couleur rouge naturel, brun cuivré et anthracite.


Erlus E 58 S - La tuile spéciale rénovation
Cette tuile en terre cuite traditionnelle est particulièrement appréciée pour la rénovation des petites surfaces. Elle se caractérise par un pureau variable entre 33,5 et 35,5 cm et dispose d´un jeu latéral de 6 mm. Il faut prévoir de 13,9 à 14,9 tuiles par m2. Les 12 coloris disponibles permettent une adaptation de la tuile à chaque région de France depuis le rouge naturel (mat) jusqu´au noir diamant (brillant) en passant par le coloris rustique (flammé brun) ou le coloris automne (flammé paille).
Erlus - Tuile E 58 S Anthrazit 2    Erlus E 58 S
La tuile E 58 S est appréciée pour les toitures de dimensions restreintes.
Photo : Erlus

Erlus E 58 SL - Pour les toits à faible pente
Il s´agit d´une tuile universelle polyvalente qui est particulièrement bien adaptée aux toits à faible pente à partir de 10 degrés. La tuile E 58 SL est facile et rapide à mettre en œuvre et offre un format avantageux : 11,5 pièces permettent de couvrir 1 m². Avec son pureau variable entre 32,7 et 35,7 cm, cette tuile remplace les anciennes tuiles existantes sans qu'il soit nécessaire de changer le lattis ou de modifier la largeur du toit. La E 58 SL est disponible en 9 couleurs.

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La tuile anti-tempête E 58 SL est adaptée aux toits à faible pente
Photo : Erlus


E 58 Plus - La tuile grande superficie


Cette tuile très économique séduit par ses proportions harmonieuses adaptées aux grands chantiers. Avec des dimensions de 36 x 54 cm, un pureau variable de 30 mm et un écartement de lattes entre 40,5 et 43,5 cm, seulement 7,4 à 8 tuiles sont nécessaire pour couvrir 1 m2. Son grand format permet de réduire le temps de pose pour les couvreurs. La durée des travaux et les coûts sont alors amoindris pour le propriétaire. La tuile E 58 Plus est disponible en couleur rouge vieilli, brun cuivré, anthracite et noir engobé.

Erlus - Tuile E58_PLUS petit
  La  tuile E 58 Plus convient surtout pour les grandes surfaces.
 Photo : Erlus

Le crochet anti-tempête pour une sécurité optimale
La finition parfaite des ouvrages est assurée par une large gamme d'accessoires adaptés comme le crochet anti-tempête. Ce crochet de pannetonnage « Erlus Universal II » est une agrafe en acier inoxydable, résistant à la corrosion et simple de mise en œuvre. Disponible pour des sections de latte de 30 x 50 et de 40 x 60 cm, simplement crocheté et non vissé, un seul crochet fixe deux tuiles.

Les tuiles Erlus sont disponibles auprès des négoces spécialisés. De plus amples informations sur le site www.erlus.com ou au 06 75 87 55 67.


À propos d'Erlus :
Erlus est l'une des entreprises allemandes leaders dans la fabrication de matériaux de couverture et de fumisterie. Elle possède 3 sites de production à Neufahrn, Ergoldsbach et Teistungen ainsi que 4 pôles logistiques répartis en Allemagne. Cette PME s'impose dans le domaine du conduit de fumée grâce à des systèmes innovants fonctionnant avec tous les types de combustibles et adaptés aux contraintes des maisons BBC. Dans la couverture, de nombreux prix et distinctions sont venus étayer une évolution constante dans le domaine du design : le  iF Design Award pour les tuiles Linea®, Karat®, Forma® et GF XXL® et le reddot Design Award pour le modèle  Karat® XXL. La tuile ERLUS Lotus®, première tuile autonettoyante, a reçu le MATERIALICA Design Award et la gamme d'architecture STUDIOLINIE ARCHI-TECTUM, le iF material Gold Awards en mars 2011.  Le système Ergoldsbacher E58 SL a été salué au salon BAU 2009 avec le prix de l'innovation dans la catégorie "Prix pour produit innovant -  Rénovation".


17e Congrès Passivhaus: focus sur des solutions inédites


Les exigences du Label Passivhaus
Un bâtiment est passif au sens du label Passivhaus si :
les besoins de chauffage sont ≤à 15 kWhEP/(m².an),
l'étanchéité du bâti est telle que le ratio n50 mesuré expérimentalement à la fin du chantier est inférieur à 0,6 1/h (noté n50 < 0,6.1/h ou 0,6.h-1),
la consommation d'énergie tous usages confondus, y compris l'éclairage et l'électroménager en logement, la bureautique et l'informatique en tertiaire, est ≤120 kWhEP/(m².an),
les calculs sont réalisés à l'aide de l'applicatif Excel PHPP (Passivhaus Projektierungs Paket) qui repose sur les règles de calcul développées par le Passivhaus Institut de Darmstadt.
On ne peut pas directement comparer ces valeurs avec les exigences de la RT2012. Pour commencer la température de confort est de 20°C en Allemagne, contre 19°C en France. Ensuite, les m² pris en compte ne sont pas les mêmes : SHONRT pour la RT2012, surface chauffée, sans l'épaisseur des cloisons, plus 60% des surfaces annexes non-chauffées pour l'outil PHPP.
Les surfaces PHPP sont en général plus réduites que la SHONRT. Les usages de l'énergie pris en compte sont différents : le PHPP compte tout, la RT2012 se limite à 5usages. Enfin, les kWh ne sont pas les mêmes. Les coefficients de conversion des énergies finales en énergie primaire sont différents : 2,58 pour l'électricité en France, 3 en Allemagne, 1 ou 0,6 pour le bois en France, 0,2 en Allemagne, etc.
Selon plusieurs études comparatives appliquant différentes méthodes à un même bâtiment, le standard Passivhaus est le plus sévère, suivi par la RT2012 et par Minergie (label volontaire suisse), désormais moins exigeante que la RT française, sauf en ce qui concerne le niveau Minergie P, correspondant à l'adaptation du standard Passivhaus à la Suisse.
Un Congrès international Passivhaus, c'est aussi une somme de présentations techniques et scientifiques. Comme les exigences de performance sont très élevées, les systèmes et solutions exposées ici sont particulières.
Un bâtiment passif, c'est d'abord un bâti extrêmement performant. Ensuite, des systèmes techniques de ventilation, de chauffage et de production d'eau chaude avec des rendements les plus élevés possibles, adaptés à des bâtis à faible consommation d'énergie.
En matière d'isolation thermique, les concepteurs allemands de bâtiments passifs isolent tout, notamment les fondations.
En effet, lorsque les déperditions thermiques de l'enveloppe sont très réduites, ne laissant qu'un besoin de chauffage de l'ordre de 10W/m² pour les conditions extérieures de base, proportionnellement, les fondations constituent un pont thermique significatif qu'il faut traiter.
Fondations : isoler avec le polystyrène expansé…
Isoler les fondations, pour l'instant, fait appel à deux techniques, toutes deux exposées ici. Premièrement, la semelle de polystyrène expansé (PSX en français, XPS pour le reste de l'Europe), insensible à l'eau et à l'humidité.
Plusieurs fabricants, dont Jakon Insulation, LohrElementE ou Isoquick, proposent des plaques de PSX formant une semelle complète sous le bâtiment, sur laquelle les fondations sont coulées. Ces fabricants proposent des plaques de diverses formes pour s'adapter à toutes sortes d'architectures, tant les bâtiments ne dépassent pas R+2.
Le système Peripor d'Isoquick offre une conductivité thermique de 0,038W/m.K avec une résistance à la compression de 10.000kN/m. Jakodur Atlas, la solution de Jakon Insulation, existe en épaisseurs de 100 à 320mm si bien qu'il est possible de réaliser, grâce à ce système à emboîter, une isolation thermique et un coffrage des radiers, sans pont thermique pour tous les types de bâtiment. Il permet d'obtenir des sols avec des valeurs U≤0,15W/ (m² K).
… ou le foamglass et les granulats de verre soufflé
Deuxième solution, pour des bâtiments plus lourds: le foamglass et les granulats de verre soufflé. Le Foamglass est connu de longue date. Il est utilisé en construction passive pour l'isolation périphérique des parties enterrées et reste parfaitement insensible à l'eau et à l'humidité.
Les granulés de verre, quant à eux, sont issus du recyclage de verre domestique et se posent à fond de fouilles, emballés dans un géotextile (d'une densité de 150g/m² au minimum), les fondations sont littéralement coulées dessus.
Ces granulés offrent une résistance à la pression de l'ordre de 50 t/m² pour ceux de Technopor, par exemple, ils sont totalement insensibles à l'eau, à l'humidité, au gel, ne brûlent pas, etc. Leur poids n'atteint que 170 kg/m3 environ, soit 20 fois moins que du gravier. Leur conductivité thermique est comprise entre 0,075 et 0,095W/m.K.
Des ouvrants ultra-performants
Le second composant clef en matière d'enveloppe, ce sont les ouvrants. Le Passivhaus Institut de Darmstadt a lancé depuis 15 ans, une certification des composants de construction passifs. En ce qui concerne les fenêtres, il exige une valeur Uv≤0,80W/(m².K) de la fenêtre seule et Uv≤0,85W/(m².K) pour la fenêtre installée.
Le français Bieber portes et fenêtres a ainsi certifié sa fenêtre BI-Passif en bois-alu (1,23x1,48 m et un vitrage d'une valeur Ug=0,70W:(m².K)). Parmi les fabricants de fenêtres certifiées par le Passivhaus on trouve toutes les grandes marques européennes, comme Aluplast, Energate, Internorm, Optiwin, Raico, Rehau,Sapa Building System et Schüco.
Des fenêtres de toit sont également certifiées – Velux, Fakro, notamment – et exposées à Francfort en marge du congrès. On trouve également des systèmes de façades tertiaires en mur rideau, avec ou sans ouvrants, chez Lamilux, Kawneer, Raico, Schüco et d'autres, avec les mêmes exigences de performance que pour les fenêtres: Uv≤0,80W/(m².K) pour l'élément seul, Uv≤0,85 pour le système installé. La plupart des systèmes certifiés atteignent 0,77 à 0,79 W/(m².K) pour l'élément seul.
Ventilation et Traitement d'air
En matière de ventilation, on voit dans l'exposition des systèmes de ventilation, double-flux uniquement, bien sûr, pour des débits domestiques (≤600m3/heure) et pour des installations tertiaires (≥600m3/heure).
Pour les systèmes domestiques, le Passivhaus Institut exige un confort thermique (capacité à souffler de l'air dans le local à ≥16,5°C pour une température extérieure de -10°C), un taux de récupération de chaleur de l'échangeur ≥75%, une consommation électrique ≤0,45 Wh/m3.
A l'ouverture de ce 17e Congrès, on compte 91 groupes double-flux certifiés selon ces exigences. La plupart des marques sont connues, mais pas nécessairement pour la ventilation. On rencontre notamment Aerex, Maico, Dantherm, GEA, Helios, Zehnder et Paul Wärmerückgewinnung, de grands spécialistes de la ventilation, mais aussi Buderus, Danfoss, Junkers, Stiebel-Eltron, Viessman et Wolf, plus connus pour leurs chaudières.
Record atteint avec le groupe Novus 450
Le record semble être détenu par Paul Wärmerückgewinung avec un taux de récupération de chaleur de 89% pour son groupe novus 450 pour une consommation électrique de 0,29Wh/m3 seulement.
Les exigences sont les mêmes pour les machines tertiaires d'un débit ≥600 m3/heure. Les marques proposant des produits certifiés sont un peu différentes et se concentrent sur les spécialistes de la ventilation : Airflow Lufttechnik, Atrea (un Tchèque), GEA, Heinemann, Helios, Lufta ou Zehnder.
Source : batirama.com / Pascal Poggi

21/04/2013

Le bureau CERIC Technologies à Moscou déménage !

CERIC renforce sa présence en Russie. Le bureau de Moscou déménage dans de nouveaux bureaux
communs à son agent Salvena. Cette collaboration permet d’élargir le panel d’offres de Ceric en Russie :
  • Machines de préparation Terre PELERIN,
  • Usines complètes,
  • Ventes de pièces de rechange,
  • Audits d’usines
Nouvelle adresse :
rue Marshala Vasilevskogo 13,
korp.3, bureau 4,
123182 Moscou
Russie
N° de téléphone : +7 495 920 46 47 – Fax : +7 499 550 50 12

Source Ceric Technologies

20/04/2013

Imerys ouvre les portes de la Tuilerie Doyet

Le 12 avril 2013, Imerys toiture a invité ses clients pour leur présenter l’évolution de l’usine de Doyet (Allier) depuis son rachat fin 2010. Parmi eux, se trouvaient des artisans venant de toute la France, et concernés par ces produits. De plus, étaient présents Marie-Claude Léguillon, conseillère régionale d’Auvergne, Bruno Rojouan, conseiller général du canton de Montmarault et maire de Villefranche d’Allier, Jean-Marc Jeuge, maire de Doyet, ainsi que des représentants de la CCI de Montluçon. Lors de la visite, les visiteurs sont invités à signer des tuiles, qu’ils emportent ensuite.
Cette opération “portes ouvertes”, s’est terminée le soir par la visite de l’usine pour les personnels et leurs familles.

Une entreprise séculaire

La Française des tuiles et briques (LFTB) a été fondée en 1860 à Voussac (Allier). La fabrication des tuiles plates a pris de l’ampleur grâce aux générations successives de la famille Firmin, propriétaire de l’entreprise. En 1951, Armand et Roger Firmin construisent leur propre tuilerie à Doyet (Allier). Cette tuilerie a été alimentée en fioul lourd jusqu’en 1973, et elle fonctionne uniquement à la sciure de bois depuis 40 ans. En décembre 2010, Imerys toiture rachète la tuilerie Doyet, puis c’est la LFTB qui rejoint Imerys toiture en 2011.
Depuis ce rachat, Imerys toiture a amélioré la sécurité et les circulations des personnes à l’intérieur et autour de l’usine. Dans l’usine, les mises en sécurité concernent les grilles des robots, les protections de convoyeurs, etc. Les flux de produits ont été simplifiés pour que les cheminements soient directs pour les personnes, sans changement de niveau. Les machines et les convoyeurs sont cartérisés pour une meilleure sécurité. Olivier Lafore, directeur marketing d’Imerys toiture, précise : « La signalétique du site est encore à améliorer, avec des présentoirs, dans l’objectif de visites organisées. »
Le site de Doyet a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 2,6 millions d’euros avec 32 personnes, dont deux travaillent 8 mois sur 12 à l’extraction en carrière. Cette carrière est située à une distance de 25 km de Doyet, sur un terrain réparti sur deux communes : Vieure et Louroux-Bourbonnais (03). Elle comprend trois argiles différentes (rouge, jaune et bleu-vert) ainsi que le sable nécessaire comme dégraissant pour la fabrication des tuiles.

Granulométrie de 0,9 mm

À l’extérieur de l’usine, deux tas d’argiles sont visibles : celui extrait durant la campagne 2012 et celui extrait en 2013. En effet, indique Hervé Tournadre, le directeur d’usine de Doyet, « cette qualité d’argile s’améliore en la laissant pourrir. » Quatre couches sont déposées par an, de chacune des trois argiles de la carrière, ce qui constitue douze couches. Pour la fabrication des tuiles, les prélèvements d’argiles sont réalisés à la chargeuse, de haut en bas, pour mélanger les trois teintes.
L’argile est ensuite versée dans une trémie, puis dans un désagrégateur pour la réduire à une granulométrie de 4 mm. Un premier cylindre d’écrasement réduit la terre à une granulométrie de 2 mm. L’argile est ensuite mélangée dans un malaxeur. Une deuxième étape est réalisée avec un cylindre finisseur qui réduit la granulométrie à 0,9 mm, pour assurer la finesse et la régularité de la fabrication.
Une trémie de stockage automatisée permet de stocker la matière pour une journée et d’alimenter les deux lignes de fabrication. La terre qui sort de la trémie est emportée par un tapis vers le mouilleur. Le sable dégraissant, venant de la même carrière, est intégré dans la terre, mais aucun adjuvant et donc pas de silicone, ce qui garantit la pérennité des tuiles.

Des tuiles extrudées deux par deux

Malaxé avec de l’eau, le mélange argileux est dégazé dans la chambre à vide de la mouleuse, ce qui retire l’air de la terre en compactant les grains. Les tuiles sont extrudées par une filière, et non pas pressées. La pression de filage est de 40 bars.
Une ligne de fabrication extrude les tuiles, l’autre ligne produit à la fois des tuiles et des accessoires de fermeture de toit (rives, faîtières,…).
Les lignes d’extrusion produisent des tuiles liées deux par deux par des cloisons fines. Ces tuiles vont traverser tout le cycle de fabrication et ne seront séparées qu’après la cuisson.
Hervé Tournadre ajoute : « L’avantage d’un produit double, c’est qu’il ne nécessite aucune cassette réfractaire pour sa cuisson, ni en H ni en U. Cela évite de perdre de l’énergie pour chauffer les réfractaires et la casse des cloisons intermédiaires revient finalement moins cher. »
Après le filage, les tuiles sont marquées en continu par un rouleau marqueur, puis des trous sont percés dans l’argile pour le clouage des tuiles dans les zones où elles doivent être fixées sur les liteaux. Les tuiles sont ensuite galbées et coupées, puis empilées debout par un robot, à lits croisés, ou posées manuellement à plat sur les wagons de four.
L’emplacement des piles sur les chariots de four est précis, pour que la qualité de cuisson des tuiles soit régulière.
Les tuiles sèchent pendant 30 heures dans l’un des séchoirs, dont la température est de 70°. Ce séchoir est alimenté par la chaleur récupérée du four. Le deuxième séchoir, dédié aux produits à plat, est alimenté par les écorces extraites de la sciure de bois reçue en vrac dans l’usine. C’est un séchoir Anjou, dont le cœur de chaudière monte à 650°. L’air est chauffé à 300°, ce qui permet un séchage rapide en 7 heures.

Cuisson à la sciure de bois

La sciure est livrée par un approvisionnement local : il s’agit par exemple de bois blanc, voire de chêne. Les différentes sciures sont triées, criblées, mêlées pour obtenir un mélange homogène. Les écorces sont retirées par un tamis et récupérées pour le deuxième séchoir. L’usine abrite un stock de deux mois de sciure, même si l’approvisionnement est parfois difficile.
Le four Ceric, chauffé à la sciure de bois, monte à une température de 900 à 1000° dans sa zone de feu. L’alimentation en sciure est réalisée par le toit du four : une conduite principale aspire la sciure depuis la réserve, pour la faire tomber dans le four. Pour cela, quatre centrales sont réparties le long du tunnel et alimentent de nombreux puits de chauffe. La sciure brûle complètement et il reste très peu de cendres après la cuisson. La cuisson dure 40 heures, avec un avancement des wagons au rythme d’un demi-wagon toutes les 75 minutes. Puis la cuisson est stoppée par un mur d’air qui fait baisser la température au bout du four.
La fabrication a lieu en semaine, sur cinq jours, mais la cuisson est continue, même le week-end. Le travail est organisé en 5 x 8.
Une fois cuites, les tuiles sont désolidarisées manuellement par trois trieurs qui assurent également les contrôles visuel et sonore. Ils séparent les tuiles, contrôlent leur tenue, leur couleur et leur résistance. Ils éliminent les cloisons intermédiaires, ainsi que les tuiles défectueuses quand il y en a. Ils placent ensuite les tuiles en piles, qui sont reprises par un robot pour la palettisation. Les palettes sont houssées avec un film rétractable et acheminées vers la zone de stockage extérieure.
L’usine fabrique environ 36.000 tuiles par jour, et le service qualité de l’usine contrôle deux palettes au hasard chaque jour.
Les tuiles cassées et les cloisons retirées sont utilisées pour le drainage, dans la carrière ou dans des chemins.

Source L'Industrie Céramique et Verrière

Quelles sont les sociétés qui déposent le plus de brevets ?

L'institut national de la propriété industrielle a publié son palmarès 2012 des principaux déposants de
brevets. Si l'automobile et l'aéronautique trustent le haut du classement, plusieurs entreprises liées au bâtiment figurent toutefois dans les vingt premières places.
La crise n'a pas impacté l'innovation industrielle et la R&D. Selon l'Inpi, 16.632 demandes de brevets ont été déposées en 2012, en légère baisse par rapport à 2011 (-0,7 %). Mais le volume global de ces demandes pour les 20 plus gros déposants sont en légère hausse. Et la composition de ce top 20 n'évolue que peu, par rapport à l'année précédente. C'est toujours le groupe PSA Peugeot-Citroën qui caracole en tête, avec 1.348 demandes (+9 %). Car l'industrie automobile occupe une place primordiale dans l'innovation en France : l'autre fabricant national, Renault, se classe huitième, les équipementiers Valéo et Bosch occupent respectivement les sixième et neuvième places, tandis que le manufacturier de pneus Michelin se retrouve quatorzième. L'aéronautique s'impose également comme un pôle de R&D d'envergure, avec la présence sur le podium du groupe Safran (3e), et la présence dans le top 20 d'EADS-Airbus (7e) et de Thales (11e).
Les investissements en R&D se jouent de la crise
Deux entreprises liées au bâtiment parviennent toutefois à s'immiscer dans ce palmarès de l'innovation. Le groupe Saint-Gobain se positionne 16e (avec 151 demandes de brevets) et le spécialiste des équipements Schneider Electric, clôt le top 20 (avec 105 demandes). Des industries chimiques sont également représentées, comme Air Liquide (15e) ou Arkema (19e), tout comme le monde de l'énergie, avec IFP Energies nouvelles (17e) ou le CEA (2e). En tout, les vingt premiers déposants ont, à eux seuls, déposé plus de 41 % des demandes enregistrées l'an dernier. Outre les principaux groupes industriels français, on remarque la progression d'organismes de recherche comme le CNRS (5e). Selon Yves Lapierre, directeur général de l'Inpi, "le nombre de brevets publiés démontre que la crise n'affaiblit pas l'innovation de l'industrie française. Bien au contraire, on peut voir que les grands déposants l'intègrent parfaitement dans leur stratégie de développement pour faire face aux contraintes économiques (…) les résultats doivent également se lire en intégrant la vision pluriannuelle de l'entreprise qui traduit encore mieux l'investissement innovation de l'entreprise".

Source Batiactu