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05/02/2019

Efficacité énergétique : Allice au pays de la recherche collaborative

Trois centres techniques, un centre de recherche et un consultant s’associent dans une « alliance », visant à fédérer les industries autour de l’efficacité énergétique. En déployant à grande échelle les technologies existantes, la consommation d’énergie dans l’industrie pourrait rapidement baisser de 20 %, soulignent les fondateurs.

Après la disparition de deux instituts pour la transition énergétique (1) en 2018, l’Alliance industrielle pour la compétitivité et l’efficacité énergétique (Allice) s’attelle à la structuration de la filière. La jeune entité (2) défend « une approche transversale, pour briser les silos entre les divers secteurs », selon son président exécutif, Christophe Debard. « On vise une diffusion accélérée de l’innovation technologique et une baisse du coût d’investissement pour chaque partenaire », complète Philippe Lubineau, directeur de la recherche et des programmes du Centre technique des industries mécaniques.

Les petits ont la même voix que les gros

« L’innovation se fera plus rapidement si elle s’opère à l’interface entre les différents métiers et filières », abonde Jean-Roch Meunier, directeur général délégué du Centre technique agroalimentaire. Celui-ci collabore déjà avec le Centre des industries aérauliques et thermiques (Cetiat) sur l’optimisation énergétique des fours des biscuitiers. L’agroalimentaire est le troisième consommateur industriel d’énergie, derrière la sidérurgie et la chimie. « La consolidation de l’offre de services et d’équipements au sein d’Allice donnera accès aux procédés innovants à nos entreprises (90 % de PME à l’outil industriel vieillissant) », escompte Jean-Roch Meunier.

L’alliance, au statut juridique de SAS, est « ouverte à toutes les entreprises de la chaîne de valeur », signale Christophe Debard. Elle compte aujourd’hui 20 membres, dont Cléia du côté de l’offre de solutions, GRDF et GRT Gaz chez les énergéticiens et le fabricant de tuiles Terreal parmi les industriels en quête d’efficacité énergétique. Les instituts qui se sont désagrégés l’an dernier étaient pilotés par de grandes multinationales, note Bernard Brandon, directeur général du Cetiat. Chez Allice, « un "petit" acteur a la même voix qu’un "gros" », pointe son président.

20 % de gain accessible à court terme

La structure engage deux études, dont les résultats seront partagés entre ses membres. La première porte sur la récupération de chaleur sur buées dans les process industriels de l’agroalimentaire, la chimie et la papèterie. La seconde comparera les logiciels de suivi et d’optimisation de la performance énergétique et s’attachera à l’impact des offres de big data sur la consommation énergétique. Du côté de la recherche, l’institut Liten du CEA met au service d’Allice son expertise sur la production de chaleur et de froid, le stockage de l’énergie et l’intégration d’énergies renouvelables. Et lui livrera les résultats d’une prochaine thèse sur l’optimisation des échangeurs de chaleur.

L’industrie pèse 20 % de la consommation d’énergie finale du pays, rappelle David Barinda, directeur d’Enea Consulting. « En déployant les technologies aujourd’hui disponibles, elle pourrait réduire de 20 % cette consommation – engendrant un recul de 4 % de l’énergie consommée au plan national. Cela pourrait se faire très rapidement à grande échelle, si les acteurs disposent d’un cadre d’échange. »


1 : L’Institut pour la transition énergétique (Ideel, créé notamment par Arkema, GDF Suez, Rhodia et Suez Environnement) et Paris-Saclay Efficacité Energétique (PS2E, fondé entre autres par Air Liquide, EDF et Total), qu’ont soutenus les programmes d’investissements d’avenir.
2 : Créée en juin 2018 par les centres techniques des industries aérauliques et thermiques (Cetiat), des industries mécaniques (Cetim), agroalimentaire (CTCPA), la société de conseil en stratégie Enea Consulting et le CEA-Liten (Laboratoire d’innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux).

Source environnement magazine

04/02/2019

Wienerberger/ Inde: Le fabricant de briques autrichien pense construire une nouvelle briqueterie dans le Tamil Nadu pour 37 millions d'euros

La filiale indienne de Wienerberger, détenue à 100%, est une entreprise de taille moyenne, mais croît de 30 à 40% par an.
Le fabricant de briques basé en Autriche, Wienerberger, espère installer une usine à Cheyyar, dans le Tamil Nadu. Sa demande de permis d’exploitation minière est en instance depuis deux ans.


Wienerberger AG ( 3,12 milliards d'euros) est une société cotée en bourse. Elle possède des usines dans le monde entier, mais sa seule usine en Asie se situe près du village de Kunigal, à environ 70 km à l'ouest de Bengaluru, qui a démarré en 2009.


L’usine de Kunigal produit 70 000 briques creuses par jour de grand format, chacune d’une taille équivalente à neuf briques ordinaires, disposées dans une matrice 3x3. L'usine a été construite avec un investissement d'environ 31 million d'euros et est  entièrement robotisée.


Le directeur général de Wienerberger India, Monnanda Appaiah, a déclaré à BusinessLine que la société avait choisi Kunigal en raison de la facilité de disponibilité de la matière première principale - l'argile. La région regorge d'environ 70 lacs asséchés, chacun d'au moins 70 hectaress et Wienerberger en a choisi deux.


Monnanda Appaiah, MD, Wienerberger India

Récupérer de l'argile des étangs asséchés aide également à les régénérer. Les opérations consomment beaucoup d'énergie. Outre 350 tonnes de charbon pour les fours, l'usine consomme 9 millions d'unités d'électricité, dont la quasi-totalité provient de l'énergie solaire ou éolienne, a déclaré Appaiah.

À Cheyyar, la société a acquis 28 hectares de terrain, dont une moitié pour l'extraction de l'argile et l'autre pour l'usine. Il y a beaucoup de demande pour les produits au Tamil Nadu et par conséquent le plan pour la nouvelle usine.


Fabrication de briques de haute technologie


La fabrication de briques est généralement considérée comme une industrie artisanale, où les opérations consistent uniquement à compacter l'argile en briques et à les cuire dans des fours à charbon ou à bois. Mais chez Wienerberger, les opérations sont plutôt sophistiquées et impliquent l'analyse de l'argile pour en déterminer les propriétés chimiques (en privilégiant les plus alcalines) et les caractéristiques physiques (taille des grains).

D'autres matériaux, tels que la balle de riz et la boue de granit, sont ajoutés pour conférer des propriétés de charge. Des opérations telles que le mélange, la fabrication d'une pâte d'argile, l'extrusion des briques creuses, le séchage et la cuisson sont entièrement automatisées.

Pour les structures de moins de 3 étages, si des briques de Wienerberger sont utilisées, des piliers ne sont pas nécessaires, car les murs peuvent supporter la charge. L'entreprise fabrique également des briques collables sans mortier. La superglue est importée.

Source TheHinduBusinessLine par  M Ramesh Chennai

03/02/2019

Eternit cesse d'utiliser de l'amiante dans la production de tuiles

La société Eternit achève le processus de remplacement de l'amiante par des fibres synthétiques dans sa production industrielle

Eternit, une entreprise leader sur le marché de la toiture au Brésil, a cessé d'utiliser la fibre minérale de chrysotile (amiante) comme matière première dans la production de tuiles en fibrociment. La substitution à la fibre synthétique s'est faite progressivement au cours des dernières années et s'est achevée fin 2018, comme annoncé par la société en 2017. Outre les couvertures, la société exerce également ses activités dans les secteurs des équipements sanitaires et des métaux, des réservoirs d'eau et des panneaux de ciment.

L'utilisation de l'amiante a été interrompue dans les cinq usines de production de carreaux, entre autres à Rio de Janeiro (RJ), à Colombo (PR), à Simes Filho (BA), à Goiânia et à Anápolis (GO). La société souligne que l'utilisation et la commercialisation de la substance sont toujours autorisées, sur injonction de la Cour supérieure fédérale (FTS), jusqu'à ce qu'une décision finale soit prise par la Cour. Cependant, même conformément à la législation en vigueur, le fabricant a décidé de poursuivre les modifications sur la base d'un plan stratégique de l'entreprise.


Le président d'Eternit, Luis Augusto Barcelos Barbosa, explique que la décision a suivi une tendance du marché.
"Comme nous l'avions prévu, au cours des derniers mois, nous avons augmenté les investissements nécessaires pour l'échange de machines et d'équipements et avons adapté le processus technologique et industriel à l'utilisation de fibres de polypropylène synthétiques.
Notre décision était fondée sur le fait que le marché brésilien avait décidé il y a quelques années de consommer des produits contenant de l'amiante.
Indépendamment des problèmes juridiques, cette réduction de la demande nous a amenés à rechercher des solutions de remplacement ", explique l'exécutif.


Le président ajoute que l'usine située à Manaus, producteur de polypropylène, atteint 80% de sa capacité et fournit toutes les unités du groupe utilisant la fibre synthétique.
Le polypropylène est également utilisé dans la fabrication de panneaux, de modules structurels, de sols en ciment, entre autres produits.


Eternit indique également qu'elle a décidé de mettre fin à la commercialisation de fibres d'amiante sur le marché national par sa filiale SAMA.
La société minière, la seule du pays à extraire la fibre minérale de chrysotile - principale source économique de la ville de Minaçu (GO) - poursuivra ses activités, en dirigeant sa production exclusivement vers le marché étranger.

L'export d'amiante dessert les clients de plusieurs pays où le produit est autorisé pour des applications industrielles, tels que les États-Unis, l'Allemagne, l'Inde, l'Indonésie, la Malaisie et d'autres pays asiatiques.

Source JornalOpcao

02/02/2019

Les fournisseurs de technologies pour l'industrie de la terre cuite considèrent 2018 comme stable, mais ont des incertitudes pour 2019

Le 6 novembre 2018, la réunion d'automne ordinaire de l'ECTS a eu lieu. La société membre Netzsch Gerätebau GmbH à Selb / Allemagne a accueilli l'événement.

Les résultats de l’enquête ECTS montrent que la plupart des entreprises membres de l’ECTS sont très satisfaites de la situation actuelle et envisagent avec optimisme l’avenir des six prochains mois.

Une majorité prévoit un nombre stable ou croissant d'employés dans leurs entreprises. Au cours du débat, ainsi que lors des deux dernières réunions, de nombreuses voix ont déclaré qu’il n’existait actuellement aucun marché ni aucune région forts à part les marchés nationaux européens.
Différents représentants de sociétés ont confirmé que les affaires se portaient actuellement très bien. Pour le mois prochain, la capacité de production sera pleinement utilisée.

Cependant, l'absence de nouveaux projets significatifs génère une incertitude pour 2019 et au-delà.

Les activités actuelles sont principalement basées sur la rénovation et les pièces de rechange.

De nombreux membres de l'ECTS ont commencé à s'intéresser à d'autres secteurs afin de réduire leur dépendance au marché incertain de l'industrie de la terre cuite.

À la suite du symposium sur les technologies organisé au Mexique en octobre 2018, l'ECTS a décidé d'organiser des colloques à Selb en Malaisie et en Australie à l'automne 2019.

Fournisseurs européens de technologies céramiques (ECTS) ects.vdma.org

Source Ziegelindustrie International


01/02/2019

French Fab. Alfi technologies vitrine de l’industrie dans les Mauges

Entre Angers et Cholet, Alfi technologies construit les usines de demain. Fort de 200 collaborateurs, elle a ouvert ses portes aux étudiants ingénieurs lors de la French Fab tour.

Yann Jaubert, PDG d'Alfi Technologies lors de la visite de son entreprise avec des jeunes étudiants pour la French Fab tour

« Être industrie du futur, c’est ouvrir son entreprise pour faire connaître ses savoir-faire, échanger sur les bonnes pratiques et grandir ensemble pour mieux exploiter toutes les nouvelles technologies. »Mardi, Yann Jaubert, portait plusieurs casquettes lors du passage de la French Fab tour à Cholet. Ambassadeur du coq bleu, représentant l’industrie du futur en Maine-et-Loire, il a organisé la journée, avec ses homologues de Vendée, où lycéens et étudiants se sont succédés sur le village. Mais aussi dans son entreprise pour mieux comprendre le monde des usines 4.0 et leurs besoins en recrutement.En pleine campagne, à Le Pin-en-Mauges, des étudiants de l’école d’ingénieur Esaip, en quatrième et cinquième année de formation dans le numérique ou la prévention des risques découvrent l’usine et sa récente « révolution » technologique.

D’une ancienne briqueterie, Alfi Technologies n’a gardé que l’esprit : construire des bâtiments. « Des terres cuites, nous sommes passés aux matériaux très innovants comme des constructions en laine de verre ou laine de roche, explique Yann Jaubert, nous avons aussi développé un nouveau secteur dans l’intralogistique industrielle. L’optimisation des flux de marchandises internes à l’entreprise. »Avec trois entités en France et 200 collaborateurs, Alfi technologies a déjà séduit 1 200 clients à travers le monde comme La Poste, DHL ou Michelin. Avec un chiffre d’affaires de 40 % à l’international.« Nous avons surtout été obligés de réinventer nos métiers. L’univers des usines évolue si vite que nous avons imaginé une usine virtuelle pour bien faire comprendre nos services à nos clients. »

Mécanicien et ingénieur
Dans une salle dédiée à ce projet, les étudiants découvrent cette réalité virtuelle, via des maquettes ou le casque digital. Là, la modélisation permet de bien comprendre les implantations à venir, simuler les activités connexes et les développer.« Cette innovation a ouvert également un nouveaux services : celui de la formation. Il permet d’expliquer aux opérateurs comment faire avec telle machine ou outil, » ajoute le dirigeant.Avec 15 brevets déposés en cinq ans, 50 ingénieurs et 5 % du chiffre d’affaires destiné à la recherche et développement, Alfi technologies sait qu’il faut continuer à être agile et innover en permanence.Pour impliquer tous les collaborateurs dans cette aventure, des salariés dits « supporters », ceux qui manient plus aisément ces nouveaux concepts, montrent le chemin aux autres collaborateurs, à leur rythme.« Il faut privilégier la polyvalence : un ingénieur en 3D doit aussi savoir comment cela se passe en réel dans l’usine. Et un mécanicien peut s'aider de nouveaux outils numériques. »

Autant de cas concrets et de pistes qui ont permis aux jeunes étudiants de se projeter dans leur futurs métiers.

Source Ouest France

31/01/2019

Des toilettes aux briqueteries: recycler les biosolides pour fabriquer des briques durables

Les briques en terre cuite contenant des biosolides pourraient constituer une solution durable pour le traitement des eaux usées et la fabrication de briques.

Environ 30% des biosolides du monde sont stockés ou envoyés en décharge chaque année, tandis que plus de 3 milliards de mètres cubes de sol argileux sont déterrés pour l'industrie mondiale de la fabrication de briques. L'utilisation de biosolides dans des briques offre une solution innovante à ces défis environnementaux.

Le professeur associé Abbas Mohajerani avec une brique de biosolides.

Comment pouvez-vous recycler les stocks mondiaux de boues d'épuration traitées et renforcer la durabilité dans le secteur de la construction en même temps? Transformez ces biosolides en briques.

Les biosolides sont un sous-produit du processus de traitement des eaux usées qui peuvent être utilisés comme engrais, pour la remise en état des sols ou comme matériau de construction.

Environ 30% des biosolides dans le monde sont stockés ou envoyés à la décharge, épuisent des terres précieuses et sont susceptibles d'émettre des gaz à effet de serre, ce qui crée un défi environnemental.

À présent, une équipe de la RMIT University à Melbourne, en Australie, a démontré que les briques en terre cuite contenant des biosolides pourraient constituer une solution durable pour le traitement des eaux usées et la fabrication de briques.

Publiées ce mois-ci dans la revue Buildings, les recherches ont montré que la fabrication de briques à biosolides ne nécessitait que la moitié de l'énergie des briques classiques.

En plus d'être moins coûteuses à produire, les briques à biosolides ont également une conductivité thermique plus faible, transférant moins de chaleur pour donner potentiellement aux bâtiments une performance environnementale supérieure.

Les États-Unis produisent environ 7,1 millions de tonnes de biosolides par an, tandis que l'UE en produit plus de 9 millions. En Australie, 327 000 tonnes de biosolides sont produites chaque année.

L'étude a révélé qu'il existait une opportunité significative de créer un nouveau marché de réutilisation bénéfique: les briques.

Environ 5 millions de tonnes de biosolides produits en Australie, en Nouvelle-Zélande, dans l'Union européenne, aux États-Unis et au Canada sont actuellement mis en décharge ou stockés chaque année. Utiliser au moins 15% de biosolides dans 15% des briques produites pourrait utiliser ces 5 millions de tonnes.

Le professeur agrégé Abbas Mohajerani, chercheur principal, a déclaré que la recherche visait à résoudre deux problèmes environnementaux: les stocks de biosolides et l'excavation des sols nécessaires à la production de briques.

"Plus de 3 milliards de mètres cubes de sol argileux sont creusés chaque année pour l'industrie mondiale de la fabrication de briques, pour produire environ 1 500 milliards de briques", a déclaré Mohajerani, ingénieur civil à la School of Engineering de RMIT.

"L’utilisation de biosolides dans des briques pourrait être la solution à ces grands défis environnementaux.

"Il s'agit d'une proposition pratique et durable de recyclage des biosolides stockés ou mis en décharge dans le monde entier."

La recherche a examiné les propriétés physiques, chimiques et mécaniques des briques en terre cuite contenant différentes proportions de biosolides, allant de 10 à 25%.

Les briques renforcées au biosolide ont passé avec succès les tests de résistance à la compression et l'analyse a démontré que les métaux lourds sont en grande partie piégés dans la brique. Les biosolides peuvent avoir des caractéristiques chimiques très différentes, aussi les chercheurs recommandent-ils des tests supplémentaires avant la production à grande échelle.

Les briques à biosolides sont plus poreuses que les briques classiques, ce qui leur confère une conductivité thermique inférieure.

La recherche a également montré que la demande en énergie de cuisson des briques avait été réduite de 48,6% pour les briques contenant 25% de biosolides. Cela est dû au contenu organique des biosolides et pourrait réduire considérablement l'empreinte carbone des entreprises de fabrication de briques.

Les résultats d’une analyse comparative du cycle de vie et d’une étude des émissions menées dans le cadre de la recherche ont confirmé que les briques à biosolides offraient une approche durable pour faire face aux impacts environnementaux de la gestion des biosolides et de la fabrication de briques.

Source Sciencedaily

30/01/2019

La toiture comme filtre à air: la tuile catalytique décompose les oxydes d'azote

Dans les villes, l’augmentation des émissions d’oxydes d’azote est un problème de santé. Les causes principales sont les véhicules diesel. Les restrictions de circulation pour les véhicules plus anciens sont donc en discussion dans certaines villes. Mais maintenant, Erlus AG a dévoilé une tuile recouverte de titane, censée éliminer activement l'oxyde nitrique.

Dans des villes comme Munich, les toits pourraient être progressivement recouverts de tuiles recouvertes de dioxyde de titane.

Erlus AG a présenté un processus de réduction des oxydes d'azote lors du récent salon BAU 2019 (14-19 janvier) à Munich. Cela pourrait aider à réduire les oxydes d'azote dans les zones métropolitaines telles que les grandes villes. Les oxydes d'azote affectent la qualité de vie et la santé de nombreuses personnes vivant en ville. La limite légale de 40 microgrammes par mètre cube est clairement et souvent dépassée dans de nombreuses villes allemandes (grandes), raison pour laquelle les tribunaux ont imposé des interdictions de conduire dans les centres-villes allemands.

Le processus appelé "Erlus Lotus Air" donne aux tuiles en terre cuite une couche de dioxyde de titane. Le dioxyde de titane fait déjà partie de la vie quotidienne. Entre autres choses, la substance éclaircit le dentifrice, la crème solaire ou le chewing-gum. En tant qu'additif E171, on le trouve également dans certains aliments. Et même dans les cosmétiques, le dioxyde de titane se produit. Ici, il porte le nom de CI 77891. Cependant, le dioxyde de titane se trouve le plus souvent dans les peintures, vernis et autres peintures.

Le dioxyde de titane est actif photocatalytiquement
Une autre propriété rend la substance attrayante pour le contrôle de la pollution de l'air: le dioxyde de titane est actif photocatalytiquement et peut donc avoir un effet (auto) nettoyant. L'autonettoyage photocatalytique fait référence à la propriété des matériaux revêtus de photocatalyseurs tels que le dioxyde de titane. En utilisant la lumière du soleil, ils peuvent dégrader de manière catalytique des composés chimiques tels que l'oxyde nitrique.

Dans le cadre du projet financé par le BMBF « PureBau - étude des systèmes de matériaux pour photocatalytiques matériaux de construction très efficaces », l'Institut Fraunhofer pour l'ingénierie de surface et mince (IST) à Braunschweig testé tuiles qui ont été recouvertes par Erlus Lotus Air.

Valeurs possibles pour la dégradation de l'oxyde d'azote par les tuiles de toiture 
Les valeurs obtenues pour le taux de dépôt dit sont donc d'environ 1,1 cm par seconde. La vitesse de dépôt est la vitesse à laquelle les gaz se déposent sur les surfaces. Selon la société, les valeurs calculées de dégradation de l'oxyde d'azote des tuiles revêtues sont environ quatre fois supérieures à ce qui serait nécessaire pour une application pratique raisonnable.

Les tuiles revêtues de dioxyde de titane sont donc une autre solution commercialisable pour la réduction de l'azote dans les villes polluées, selon Erlus. Bien qu’il existe déjà de nombreuses approches pour réduire la pollution par les particules et les oxydes d’azote. Cependant, la plupart des approches, telles que l'électromobilité, n'auraient qu'un impact à long terme, voire dans 20 à 30 ans dans certains cas, a déclaré Peter Hoffmann, PDG d'Erlus AG. Actuellement, seul le trafic interdit est une solution pour les villes touchées. Cependant, ceux-ci rencontrent une résistance considérable.

Des matériaux de construction à activité photocatalytique comme alternative aux interdictions de conduire?
Il existe déjà des alternatives aux interdictions de conduire: les villes ont des bâtiments denses et une très grande surface de matériaux de construction. Ceux-ci pourraient être utilisés efficacement. Par exemple, les matériaux de construction recouverts de dioxyde de titane pourraient dégrader activement les oxydes d'azote dans l'air à la lumière du soleil. "De tels matériaux de construction peuvent apporter une contribution durable et rentable à la réduction des oxydes d'azote, sans avoir à modifier le paysage urbain", a déclaré Hoffmann.

Outre les tuiles de toit, différents matériaux de construction sont utilisés, par exemple des surfaces en béton, des pavés, des revêtements de routes, des couleurs ou des tuiles. De plus, les modules solaires ou les vitres de fenêtres peuvent être recouverts de dioxyde de titane avec Erlus Lotus Air. Chaque année, dans les villes allemandes, les toits en pente avec toits inclinés sont recouverts ou les toits existants sont rénovés. Si à l'avenir même certaines parties de ces zones seulement étaient équipées de surfaces à activité photocatalytique, cela pourrait améliorer durablement l'air des villes, a indiqué la compagnie.

Ce scénario n’est pas un rêve du futur. Au moyen de cahiers des charges ciblés pour la construction ou la rénovation de bâtiments publics, les villes pourraient déjà promouvoir de manière durable l'utilisation de matériaux de construction actifs par photocatalyse, a déclaré Hoffmann. Le processus pourrait également aider à prévenir les interdictions de conduite impopulaire sur les voitures diesel.

Source Ingenieur.de

29/01/2019

Wienerberger entend distribuer un dividende supplémentaire de 70% à ses actionnaires

Selon des calculs préliminaires, le fabricant de briques Wienerberger a réalisé un chiffre d’affaires record de 3,3 milliards d’euros en 2018. Les investisseurs devraient également bénéficier de cette croissance.

Wienerberger, le plus grand fabricant de briques au monde, a connu une croissance massive au cours de l'exercice écoulé et entend augmenter son dividende en conséquence: pour 2018, le dividende doit être augmenté de près de 70% à 50 cents par action, comme annoncé lundi par la société. Pour l'année précédente, 30 cents plus 10 cents de dividende supplémentaire ont été versés.

"Wienerberger est sur la voie de la croissance durable: en plus du développement organique fort, nous avons également défini des jalons stratégiques en 2018: nous avons acquis des sociétés qui complètent parfaitement nos positions sur le marché et nous avons lancé un ambitieux programme d'optimisation, déjà mis en œuvre dès la première année Les objectifs ont été pleinement atteints ", a déclaré le PDG Heimo Scheuch.

Selon des calculs préliminaires, le chiffre d'affaires a atteint "un nouveau record en 200 ans d'existence, à 3,3 milliards d'euros, contre 3,1 milliards d'euros en 2017. Le bénéfice ajusté avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA) sera à la cible haute des  prévisions de  460 à 470 millions d'euros.

Le programme "Fast Forward 2020" actuellement en cours dans le Groupe a contribué au résultat à hauteur de 20 millions d'euros.

Le bilan final sera publié le 27 février.

Source DiePresse

28/01/2019

Récupération de chaleur des gaz de combustion au moyen d'échangeurs de chaleur à base de polymère

HeatMatrix Group a mis au point un nouveau système résistant à l’acide et aux encrassements basé sur la technologie des polymères afin de récupérer efficacement la chaleur des gaz de combustion dans l’industrie de la céramique.

Le défi
La production de briques en terre cuite et de tuiles de toiture est un processus énergivore, en particulier les étapes de cuisson et de séchage. Même si l'intégration partielle de la chaleur a déjà été mise en œuvre, une quantité importante d'énergie est toujours perdue à travers la cheminée, où les gaz de combustion sont émis à des températures élevées. La récupération de cette chaleur à l'aide d'échangeurs de chaleur traditionnels a toujours été problématique, en raison de la condensation acide, qui entraîne une corrosion intense, et de l'encrassement dû à la suie, à la poussière et aux sels.

L'idée
En coopération étroite avec le Centre technique néerlandais de l'industrie de la céramique (TCKI), une nouvelle technologie de récupération de chaleur à base de polymères a été testée dans deux usines de fabrication de briques, les fabricants de briques Rodruza et Engels Baksteen aux Pays-Bas (»1).

Lors des essais en usine qui ont duré douze mois, il a été étudié dans quelles conditions et de quelle manière la chaleur pouvait être récupérée à partir de gaz de combustion corrosifs. Dans les deux essais, l’impact des conditions de traitement sur les matériaux utilisés pour la construction de l’échangeur a été évalué. À l’usine de Rodruza, les gaz de combustion ne sont pas traités et sont donc très problématiques. Engels Baksteen dispose d'un système d'épuration des gaz de combustion.

»2 montre l'intégration de l'échangeur de chaleur dans la configuration existante. L'échangeur a été placé dans une dérivation, parallèlement au conduit de gaz de combustion existant, ce qui signifie que seuls deux raccordements dans le conduit existant sont nécessaires. Des ventilateurs séparés sont installés pour éviter de perturber l'équilibre de la pression du four lui-même.

Résultats

Les essais en usine ont donné les résultats suivants:

  • La récupération de chaleur réalisée correspond à la récupération calculée théoriquement
  • Les dépôts de suie, de poussière et de sel du côté des gaz de combustion sont facilement éliminés à l'aide du système de nettoyage par pulvérisation installé, qui est activé brièvement toutes les deux à trois semaines. Cela évite l'accumulation de dépôts et gère la perte de charge
  • Le côté air de l'échangeur de chaleur ne montre aucun signe d'encrassement
  • Les faisceaux d'échange de chaleur à base de polymères n'ont montré aucun signe de corrosion


Conclusion
TCKI a conclu que cette technologie innovante à base de polymère de HeatMatrix permet de récupérer la chaleur des gaz de combustion, réduisant ainsi la consommation d'énergie globale et les émissions de CO2 de l'industrie de la céramique. Cela réduit les coûts de production et améliore la durabilité du processus et du produit final.

En fonction de la configuration de l'installation et des flux de gaz disponibles, un retour sur investissement typique de l'ordre de trois à cinq ans est possible.

HeatMatrix Group BV    www.heatmatrixgroup.com
HeatMatrix Group a mis au point une technologie innovante d'échange de chaleur à base de polymère qui permet de récupérer la chaleur des gaz de combustion corrosifs et / ou encrassants. Contrairement aux échangeurs à tubes et à tubes en métal lourd classiques, la solution HeatMatrix consiste en faisceaux modulaires constitués de polymère léger et résistant à la corrosion. Le polymère résiste à la chaleur jusqu'à 200 ° C. Les gaz de combustion supérieurs à 200 ° C peuvent tout d'abord être refroidis avec un échangeur de chaleur classique, puis refroidis avec un préchauffeur d'air polymère.
La conception d'un système d'écoulement à contre-courant se traduit par une efficacité de récupération 20% supérieure à celle des échangeurs classiques.

Source Ziegelindustrie International

HEAT MATRIX:
HeatMatrix a été fondée en 2008 en tant que spin-off de Hexion, l'héritage de Shell Chemical, situé à Rotterdam, aux Pays-Bas. Après quelques premières années de développement de produits et de prototypage, la technologie brevetée du robuste faisceau de tubes en polymère structuré en nid d’abeilles était prête à être commercialisée. D'excellentes performances ont été prouvées dans des conditions difficiles de gaz de combustion corrosifs et encrassants avec des économies d'énergie réalisées de plus de 5%.

HeatMatrix, soutenu par un groupe d'investisseurs renommés, étend ses ventes à tous les pays européens et à la région de l'Asie du Sud-Est. Toutes les activités sont coordonnées depuis le siège situé à Geldermalsen, aux Pays-Bas.

Une quantité importante de chaleur perdue reste inexploitée en raison de l'applicabilité limitée des échangeurs de chaleur en métal en raison de problèmes de corrosion du point de rosée (acide). L'échangeur de chaleur en polymère HeatMatrix surmonte cette limitation et permet des économies d'énergie pouvant atteindre 10% par application. Les échangeurs HeatMatrix permettent aux entreprises d’économiser de l’énergie et d’atteindre leurs objectifs en matière de développement durable pour un retour sur investissement très attractif (rendement typique: 2 ans).

Dans la recherche de l'efficacité énergétique dans l'industrie, la récupération de chaleur des gaz de combustion (ou des gaz d'échappement) est l'une des sources d'énergie cachée les plus intéressantes à examiner. Il y a trois raisons pour lesquelles une pile devrait être le premier emplacement à regarder. Parce que;

À un «emplacement de pile», des quantités importantes d’énergie primaire sont converties en chaleur en un seul endroit.
Les gaz de combustion sont rejetés dans l'atmosphère à des températures relativement élevées, comprises entre 150 et 250 ° C.
La sortie de chaleur récupérée est à proximité. L'air de combustion a une température suffisamment basse pour absorber la chaleur perdue actuellement évacuée.

CORROSION DU POINT DE ROSÉE ACIDE

Le combustible contenant du soufre est converti au cours de la combustion en gaz de combustion acides, en raison de la formation de dioxyde de soufre et de trioxyde. Le trioxyde de soufre se condense en présence de vapeur d’eau sous forme d’acide sulfurique à une certaine température de point de rosée («point de rosée acide»). À ce point de rosée, une première petite quantité d'acide sulfurique hautement concentré précipite à la surface de l'échangeur de chaleur, suivie d'une corrosion rapide, d'un encrassement et d'une dégradation des échangeurs de chaleur en métal.

Lorsque la température des gaz de combustion est encore réduite au-delà du point de rosée acide, la concentration en acide sulfurique est réduite ainsi que son pouvoir corrosif. Il est important de noter que la température locale des gaz de combustion à la paroi de l'échangeur thermique est inférieure à la température globale. Cette température locale du côté des gaz de combustion est source de problèmes de corrosion par le point de rosée acide.

Parmi une variété de métaux exotiques, seul le tantale peut résister à la corrosion par le point de rosée acide aux points de rosée acides supérieurs à 150 ° C (voir la figure 3). Le polymère utilisé pour les tubes en polymère HeatMatrix résiste aux concentrations de point de rosée acides à n’importe quelle température et a une température de calcul de 200 ° C.


LA TECHNOLOGIE
Le cœur de tout échangeur HeatMatrix est une matrice rigide de tubes en polymère connectés. Les tubes à parois minces sont supportés sur toute la longueur par des nervures de support afin de fournir résistance et rigidité au faisceau de tubes. Les tubes connectés fournissent également un modèle de flux à contre-courant, qui présente le rendement le plus élevé pour le transfert de chaleur. L'échangeur HeatMatrix peut être adapté à n'importe quelle taille en raison de la structure modulaire de la matrice.

Les avantages uniques de l'échangeur HeatMatrix sont les suivants:

  • Résistant à la corrosion
  • Robuste
  • Poids léger
  • Compact
  • Contre courant


27/01/2019

A Versailles, un ouvrage en cinq volumes signé Fresh

A quelques battements d’ailes du célèbre château de Versailles (Yvelines), l’agence Fresh Architectures (Julien Rousseau, Ulisse Gnesda et Luca Battaglia), pour Kaufman & Broad maître d’ouvrage, inscrit 53 logements (3 677 m²) dans le tissu historique de la ville et propose un cœur d’îlot entre histoire et contemporanéité.

Livraison prévue : 2020. 
Ce projet superpose ses rapports à l’extérieur : à son quartier et son contexte tout d’abord, à son cœur d’îlot ensuite, puis à la rue du Refuge qui bordes les volumes et enfin au soleil et à sa luminosité. En effet, consciente des qualités architecturales du quartier et de son histoire, l’agence Fresh a proposé une interprétation de la pierre meulière en transposant ses teintes : par l’usage de la terre cuite, des finitions en briques pour les façades et en tuiles pour les toitures.

Ces éléments modernes sont un véritable trait d’union entre les temporalités. En esquissant une porosité à l’intérieur de l’îlot, le projet sublime ces cinq volumes qui s’inscrivent parfaitement dans la continuité du quartier tout en créant la surprise par la réinterprétation des volumes et de leurs matériaux.

Le cœur d’îlot est l’âme du projet. Il est structuré par l’intégration d’une sente piétonne traversante qui préfigure un lien visuel et physique au travers de cet espace boisé. Cet axe structurant s’ordonne autour de l’axe sud-ouest de la rue du Refuge vers l’axe nord-est et rue de Montreuil et son quartier.

Ainsi, les logements ouvrent fenêtres et loggias sur les arbres tout en s’intégrant dans son voisinage. Véritable centre de gravité et lieu de rencontre des habitants, il desserre en effet les halls des corps de bâtiment. La rue du Refuge reste le point d’appui du projet.

Comme ses voisins, l’ensemble s’aligne à elle par l’un de ses bâtiments, le reste du programme, en retrait, se développe en plusieurs volumes autour de la cour.
Des loggias aux dimensions abondantes structurent le projet et participent très largement au confort de l’usager en offrant à l’œil leurs agréables perspectives.

 Le dernier rapport reste le rapport au soleil. La succession des terrasses sur les toitures a été élaborée en faveur de l’exposition qui est optimisé pour permettre l’ensoleillement des pièces principales. Les terrasses du dernier étage multiplient les angles de vue qui rendent saillant l’environnement du projet par ses liens : au quartier, au cœur d’îlot, à la rue et à la lumière.

Source Chroniques Architecture

26/01/2019

Aveyron : les Terres cuites de Raujolles s’exportent à l’international

Patrice Rivière gère l’entreprise familiale, au savoir-faire local depuis 1830 .

Briques, tuiles, faïences unies et décorées, carreaux de sol ou encore vasques : la réputation des produits de l’entreprise des Terres cuites de Raujolles, qui est dans la famille Rivière depuis cinq générations, n’est plus à faire.

C'est en 1830 que la briqueterie voit le jour, à l'emplacement qui est toujours le sien aujourd'hui, rue de la Tuilerie, à Creissels.

Au départ, les tuiles et les briques étaient fabriquées pendant l'été, l'hiver lorsque l'activité était celle d'une scierie, raconte Patrice Rivière, le dirigeant actuel de l'entreprise.

Après le choc pétrolier des années 70, le prix du combustible a augmenté. Claude Rivière, mon père, a alors eu l'idée de se lancer dans la décoration murale.

Une idée salvatrice pour l'entreprise, qui va étendre sa gamme de produits, notamment avec les terres cuites de sol et les produits spécifiques de décoration, tout en continuant sa production de tuiles et de briques.

Essayer de perpétuer un savoir-faire
Le savoir-faire acquis et accumulé par toutes les générations est très importan, poursuit Patrice Rivière, qui a rejoint l'entreprise dans les années 90 et dont le fils fait désormais partie de l'aventure.

Depuis 2010, la structure est labellisée "Entreprise du patrimoine vivant". Ce label est une bonne chose, assure Patrice Rivière. Il est reconnu uniquement en France, mais il rassure la clientèle et assure une excellence du savoir-faire français. Ici, on essaye de perpétuer un savoir-faire ancien et de s'en servir pour créer des produits contemporains.
C'est une des caractéristiques des Terres cuites de Raujolles : tout est fabriqué sur place, depuis l'extraction de l'argile sur les pentes du Larzac à la cuisson des pièces, en passant par le broyage de la matière première, la mise dans des moules et le séchage.
Si les pièces sont émaillées, c'est-à-dire que l'on pose de l'émail dessus, elles sont cuites en deux fois, précise Patrice Rivière.

L'entreprise emploie six personnes et compte pas moins de 3 000 références présentes sur son site internet. La vente en ligne a été une des opportunités de développement saisie par le dirigeant.
On a des commandes tous les jours via notre site internet, détaille Patrice Rivière. Nos clients viennent de partout, on a des particuliers de toute l'Europe.

Haute couture des terres cuites

Les Terres cuites de Raujolles travaillent également avec beaucoup d'architectes et de designers en France et dans le monde, comme Philippe Starck. L'entreprise a par exemple fabriqué les 800 m2 de terres cuites du château de Blois ou les 6 000 carreaux de la salle de Khorsabad, au musée du Louvre.

Environ 40 % de notre production est exportée aux États-Unis, on a un bon réseau d'architectes là-bas.
Le Moyen-Orient constitue également un bon client, avec des réalisations effectuées au Koweït, en Arabie Saoudite et même pour le palais royal de Jordanie.
Le savoir-faire des Terres cuites de Raujolles, haute couture de la discipline, semble avoir conquis les quatre coins du monde. L'année prochaine, le showroom situé rue de la Tuilerie devrait être refait. Un nouveau projet pour Patrice Rivière, orfèvre de l'argile, qui a su trouver son équilibre entre tradition et création.

Source Le Midi Libre

25/01/2019

Graulhet : le boom de la brique en terre crue

Les briques en terre crue sont des matériaux naturels oubliés depuis des siècles. Etienne Gay, briquetier installé à Graulhet depuis trois ans, les remet au goût du jour.

Il a obtenu le label éco-défi (qui récompense les entreprises qui s'engagent pour le développement durable).

Son entreprise est en plein développement.

Etienne Gay produit des briques en terre crue. Ses atouts sont nombreux : la terre crue est un isolant sonore et thermique. Pour lui, pas de doute, elle est l'avenir. Il a même fabriqué une machine, unique en France, qui peut sortir jusqu'à 600 000 briques par an.

La brique en terre cuite est un matériel ancestral, mélange de terre, de chaux et d'un peu d'eau.

Pour limiter l'impact carbone de son entreprise, Etienne Gay choisit une terre extraite d'un chantier situé à moins de 30 km, et les matériaux sont réutilisables après destruction.

Les briques en terre cuite disposent de nombreux atouts

Source France 3 Occitanie par Amélie Poisson

24/01/2019

UK: Le fabricant de briques Ibstock est «bien placé» malgré l’incertitude

Le fabricant de briques Ibstock basé dans le  Leicestershire se porte  "comme prévu", la société publiant une mise à jour pour l'exercice clos le 31 décembre 2018.

Selon une mise à jour financière publiée cette semaine, l'EBITDA ajusté pour l'année "devrait être conforme aux attentes".

La société a ajouté que les résultats de la marche de Glen-Gery - son activité de fabrication de briques aux États-Unis, dont elle s'est départie en novembre 2018 - seront exclus du résultat ajusté.

Les produits tirés de ses produits en terre cuite et en béton au Royaume-Uni ont augmenté de 8% par rapport à 2017, reflétant à la fois une croissance des prix et des volumes, principalement dans le secteur des briques en terre cuite.

Ibstock a annoncé son intention de "faire état d'une croissance modérée de l'EBITDA ajusté des activités au Royaume-Uni, ce qui est conforme aux attentes".

Le programme d'amélioration de l’activité dans le secteur des briques continue de «bien progresser» au Royaume Uni.

Elle prévoit également de dégager un bénéfice de 9,5 millions £ sur la vente de biens immobiliers excédentaires au cours de l'année - également exclu de l'EBITDA ajusté.

Le conseil d’administration a déclaré: «Malgré l’incertitude politique et économique persistante, nous entamons l’année 2019 en bonne position et avec un bilan solide. Nous continuons d'évaluer les options d'investissement au Royaume-Uni alors que nous cherchons à générer une croissance à long terme. "

Source Eastmidlansbusinessmink par Dominic Cuthbert

23/01/2019

Retrouvez TERREAL lors de la journée EnerJ meeting le 7 février 2019

Venez rencontrer les équipes TERREAL le 7 février prochain au Palais Brongniart à Paris lors de la Journée de l'efficacité énergétique et environnementale du bâtiment.


Un événement où plus de 2 000 décideurs de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’oeuvre du bâtiment sont attendus pour partager leurs visions et leurs expériences autour de la réglementation 2020 et des tendances en termes de rénovation et de construction.


Une troisième édition placée, tout comme la précédente, sous le haut patronage de Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République, et qui accueillera Monsieur François de Rugy, Ministre de la Transition écologique et solidaire.


Vincent Barreau, Directeur commercial solaire chez Terreal, y animera une conférence de 16h à 16h30 en salle de conférence n°4 (rez-de-chaussée) au sujet du premier bâtiment à énergie positive et bas carbone de Franche-Comté :


"Le premier bâtiment à énergie positive et bas carbone en Franche-Comté a été imaginé par l’architecte Thierry Gheza comme un bâtiment destiné à des très jeunes enfants qui garderont l’image d’une école novatrice. Au départ, la volonté de faire de cette structure un bâtiment à énergie positive n’était qu’une option. Après une étude approfondie, il s’est avéré que le surcoût engendré n’était que de 230 000 € sur les 4M d’€ estimés pour les travaux… « Il fallait se lancer ». Les économies liées au BEPOS permettent de financer le surcoût de la construction. Pour parvenir au label, des efforts ont été faits sur l’éclairage et la structure. L’objectif a été d’abaisser le Cep à -45% (hors production PV) et de maîtriser le coût de construction. Découvrez comment ce projet a été construit et piloté dans un double objectif architectural et énergétique, et ce grâce à une relation de partenariat étroite entre TERREAL et la maitrise d’œuvre."

Source Terreal

22/01/2019

Standard Industries lance GAF Energy pour transformer l'industrie de l'énergie solaire en toiture

Standard Industries s'appuie sur son réseau de distribution et d'entreprises en tant que plus grand fabricant mondial de toitures et d'étanchéités pour accélérer l'installation de solutions solaires résidentielles aux États-Unis.

Standard Industries, le plus grand fabricant mondial de toitures et d'étanchéités, a annoncé le lancement de GAF Energy, une nouvelle société visant à révolutionner l'adoption de l'énergie solaire sur les toits pour les consommateurs ordinaires.

Travaillant en partenariat avec GAF, une société de Standard Industries et le plus grand fabricant de toitures et d'étanchéités en Amérique du Nord, GAF Energy favorisera l'adoption évolutive de solutions solaires intégrées et abordables sur le toit du réseau de distribution établi par GAF. Les clients bénéficieront d’une approche simplifiée et clé en main du passage à l’énergie solaire lors de la sélection de GAF Energy, de la planification et du financement à l’installation et à la fourniture des services publics.

"En tant que principal acteur mondial de la toiture et de l'étanchéité, nous allons remodeler la manière dont l'énergie solaire propre devient une réalité pour tous", a déclaré David Millstone, co-directeur général de Standard Industries. "Nous pensons que la toiture est un bien immobilier et nous voyons un avenir avec de l'énergie provenant de tous les toits. Les offres de GAF Energy permettront aux gens de mettre leur toit en oeuvre avec une technologie attrayante, accessible et abordable."

GAF Energy donne aux entrepreneurs en toiture des États-Unis une approche complète et économique des installations solaires, en évitant les coûts élevés d'acquisition de clients auxquels la plupart des entreprises de technologies solaires pures font face aujourd'hui. Avec des équipes d'assistance dédiées et une formation à la gestion de projet, à la conception, à l'obtention des permis et à l'installation des toits solaires intégrés de GAF Energy, les entrepreneurs locaux et régionaux peuvent développer efficacement leurs activités tout en répondant à la demande de sources d'énergie plus propres et durables.

"Nous sommes les mieux placés pour accélérer la croissance de l'énergie solaire résidentielle avec plus d'un siècle d'expérience dans le domaine de l'imperméabilisation et le plus grand réseau de distributeurs et d'entrepreneurs en toitures au monde. Notre équipe est actuellement dans la cuisine avec le propriétaire. Un nouveau toit est nécessaire: Le moment le plus idéal pour donner l’opportunité de passer au vert. Nous ne pouvions pas être plus enthousiastes de voir Martin DeBono et une équipe de classe mondiale diriger l’évolution de l’énergie solaire sur les toits pour les années à venir ", a déclaré David Winter, codirecteur général de Standard Industries. .

"GAF Energy capitalise sur les défis historiques auxquels l'industrie solaire des toits est confrontée - coûts d'acquisition et d'installation - et les transforme en atouts démontrables - permettant aux clients de dire« oui »aux toits solaires," a déclaré Martin DeBono, président de GAF Energy. "Notre produit est intelligent, intégré et économique, et nous espérons qu'il marquera un changement fondamental dans l'adoption de l'énergie solaire sur les toits dans le monde entier."

Avec des bureaux dans la région de la baie de San Francisco et la région métropolitaine de New York, GAF Energy forme une équipe de classe mondiale pour générer de l’énergie à partir de chaque toit. Pour en savoir plus sur les nouvelles opportunités offertes par GAF Energy, visitez notre page Carrières et rejoignez-nous pour forger l'avenir de l'énergie solaire sur les toits.

À propos de GAF Energy
GAF Energy est en train de transformer l'industrie de l'énergie solaire sur le toit pour générer de l'énergie à partir de chaque toit ™. En tant que société Standard Industries, GAF Energy travaille en partenariat avec GAF, le plus grand fabricant d’étanchéité et de toiture en Amérique du Nord, proposant des options solaires abordables, intégrées et esthétiques sur le toit aux clients résidentiels et commerciaux. Pour plus d'informations sur GAF Energy, visitez le site www.gaf.energy.

À propos de Standard Industries 
Standard Industries est une entreprise industrielle mondiale comptant 15 000 employés dans plus de 80 pays. GAF, BMI Group, Schiedel, Siplast et SGI comptent parmi les entreprises leaders de son secteur. Les principales entreprises d’investissement connexes comprennent la société d’investissement stratégique 40 North and Winter Properties, une société de gestion et de développement d’investissements immobiliers. Grâce à la R & D, à l’innovation, à l’amélioration de la chaîne logistique et aux efforts d’impact social, nous menons la transformation de nos industries. En savoir plus sur www.standardindustries.com.

À propos de GAF
Fondée en 1886, GAF, société du groupe Standard Industries, est le principal fabricant de toitures et d’étanchéité en Amérique du Nord. Le succès de l'entreprise repose sur la conviction que rien ne compte plus qu'un toit conçu, fabriqué et installé pour protéger ce qui compte le plus. Pour plus d'informations sur GAF, visitez le site www.gaf.com.

Source PR Newswire

21/01/2019

Brexit: "la situation d'insécurité ne fait que durer" selon le PDG de Wienerberger

La Grande-Bretagne est le plus grand marché unique du plus grand fabricant de briques au monde, Wienerberger.
Mais peu importe la façon dont la sortie britannique de l'UE se terminera, le PDG Heimo Scheuch ne s'attend à aucun impact majeur sur ses activités. "Le vote négatif sur le traité du Brexit ne fait qu'ajouter à l'incertitude des derniers mois", a-t-il déclaré à l'APA mercredi.

La société autrichienne s’est depuis longtemps adaptée à toutes les variantes possibles du Brexit: "Nous nous préparons depuis longtemps à tous les scénarios possibles, nous avons des plans d’action dans le tiroir, nous pouvons les déployer et les mettre en œuvre à tout moment", explique Scheuch. "Mais il est désormais clair que la politique consiste à trouver une ligne de démarcation claire et à prendre une décision durable."

Wienerberger réalise plus de 10% des ventes totales au Royaume-Uni et compte plus de 1 200 employés. Le groupe produit localement en Angleterre sur 14 sites et vend localement.

Wienerberger importe des produits de Belgique et des Pays-Bas en Angleterre, a expliqué le responsable de la société. "S'il n'y a pas d'effet majeur des tarifs ou des restrictions commerciales et s'il n'y a pas de goulot d'étranglement logistique, alors je ne vois pas de problème majeur."

Source Tiroler Tageszeitung

Brick Award 2020, pour l’architecture de terre cuite

Les Wienerberger Brick Award, concours bisannuel d’architecture, récompensent depuis 2004 des exemples remarquables de réalisation, en terre cuite, modernes et innovantes. Jusqu’au 9 avril.

Cette distinction internationale a pour vocation de soutenir l’innovation et la créativité des projets à travers cinq catégories distinctes – Feeling at home, Living together, Working together, Sharing public spaces et Building outside the box.

Les participants ont jusqu’au 9 avril pour déposer leurs dossiers sur la plateforme en ligne dédiée : https://brickaward.submit.to/register/.

Après expertise par les membres du jury expert, 50 projets nominés seront dévoilés, à partir du mois de novembre 2019, sur les sites internet et réseaux sociaux. Le palmarès quant à lui, sera révélé au printemps 2020.

Cinq catégories pour associer le concept et la technologie

Les réalisations intègreront l’une des 5 catégories définies par le concours pour valoriser les multiples déclinaisons de la terre cuite, d’un point de vue conceptuel et/ou technologique, tant en mur, qu’en toiture, en façade ou pavage :

– Feeling at home : maisons familiales, jumelées et petits ensembles résidentiels proposant des espaces de vies confortables, sains et durables ;
– Living together : maisons multifamiliales, solutions résidentielles innovantes prenant en compte les défis de l’urbanisation – rareté de l’espace, défis sociaux, nouveaux concepts de « vie commune » ;
– Working together : bâtiments commerciaux, bureaux, bâtiments industriels confortables, esthétiques et fonctionnels ;
– Sharing public spaces : lieux à des fins éducatives, sociales, médicales ou encore publiques, pratiques, harmonieux et agréable à vivre ;
– Building outside the box : concepts innovants et nouvelles façons d’utiliser la brique au travers de technologies de construction, de façons de maçonner différentes, de briques sur mesure et/ou de décorations inédites.

Les Wienerberger Brick Award permettent de mettre en exergue des architectures du monde entier, modernes et innovantes avec des matériaux en terre cuite. Ils ont pour vocation de montrer le libre court de leur inspiration, de faire partager de nouveaux concepts de design et d’explorer de nouvelles façons de mises en oeuvre. Une partie significative des projets doit être consacrée aux matériaux de construction en terre cuite sans qu’il soit nécessaire d’utiliser des produits Wienerberger.

Après une sélection d’une cinquantaine de projets, par un panel de journalistes et de critiques en architecture, relayée sur les sites internet du groupe Wienerberger ainsi que sur les réseaux sociaux à partir de novembre 2019, un jury international d’architectes nommera les lauréats 2020. Ces derniers seront dévoilés au cours d’une cérémonie officielle cérémonie qui se tiendra à Vienne au printemps 2020.

Source Chroniques Architecture

20/01/2019

A Vicq, un petit musée veut retrouver son panache d'antan

A Vicq, petite commune des Yvelines, la commune entreprend depuis un an la rénovation de son musée d'art naïf, dans l'espoir de le rouvrir au public malgré un certain désamour de la discipline en France.
Le froid matinal picote, mais Stéphane Le Tiran, chef de chantier, assure "qu'il y a quand même pire comme cadre de travail", tout en pénétrant dans le musée d'art naïf qui révèle ses trésors. L'intérieur de la bâtisse n'a pas bougé d'un iota, si ce n'est l'épaisse couche de poussière qui s'agglomère au-dessus d'un piano ou de chaises empilées.

Quand, en 1997, la propriétaire des lieux Françoise Adnet lègue à la commune de Vick sa demeure et musée, "elle donne vraiment tout", synthétise Heraldo Villegas, adjoint au maire, l'œil vers un cliché de mariage en noir et blanc qui orne le mur d'une cuisine devenue salle de pause.

L'homme aux côtés de François Adnet n'est autre que Max Fourny, son époux et premier propriétaire du musée de Vicq. Dans un ancien corps de ferme, le fondateur de la revue Art et Industrie - qui a vaguement connu la gloire dans la course automobile - installe sa collection d'art naïf, jusqu'à lui consacrer un musée, ouvert en 1973.

Musée condamné à la fermeture

Pour la petite commune de 380 âmes au budget modeste, le cadeau "ne pouvait être accepté qu'à condition qu'il n'en coûte pas un sou à la mairie", rappelle Bernard Jacques, édile de Vicq et exploitant agricole à la retraite. Par le biais d'un bail emphytéotique, le musée privé est alors géré par des associations, qui font tour à tour faillite, condamnant le musée à la fermeture.

Le temps et la fièvre normative ayant fait leur œuvre, l'option d'une réouverture du musée est alors indissociable d'une opération de réhabilitation de l'édifice du XVIIIe siècle, et de travaux de mise aux normes et d'isolation.


3 personnes sont mobilisées sur le chantier de couverture de la toiture.

Désormais propriétaire du musée, la commune a décidé de débuter le chantier par la toiture, "élément le plus endommagé de la bâtisse", défend Bernard Jacques. Les travaux de couverture mobilisent trois personnes, chapeautés par Stéphane Le Tirant, gérant de LCC Couverture-zinguerie. L'ensemble du chantier de rénovation est quant à lui piloté par les architectes Pascal Bas et Grégory Vallot, en coopération avec un architecte des bâtiments de France.

Commune protégée

Car l'ensemble de la commune est protégé. De l'Eglise Saint-Martin de 1112 classée monument historique, à la présence d'un cimetière mérovingien, "dès que vous creusez quelque part, vous tombez sur un squelette", ironise Heraldo Villegas, béret vissé sur la tête.

Pour l'heure, les seules pépites à déceler sont les 900 œuvres d'art naïf autrefois exposées et désormais stockées dans une pièce calfeutrée qui les protège des méfaits de l'humidité et de la pluie. Déclenchée par la commune "grâce à un contrat rural permettant d'obtenir 70% des subvention", la couverture de la toiture a débuté en septembre 2018 et le couvreur Stéphane Le Tirant a bon espoir qu'elle prenne fin en février 2019.

Stéphane Le Tirant, gérant de la société LCC Couverture-zinguerie et chef de chantier. 

Pour ce dernier, le chantier a des airs de madeleine de Proust : "j'ai eu l'occasion de visiter le musée jeune, quand j'habitais dans la commune à 4 km d'ici. Il y a un peu d'histoire, sans trop de complexité pour travailler, le chantier rêvé". "Nous avons dû réaligner les charpentes" concède-t-il toutefois avant de se faire rattraper par l'un de ses artisans : "la phase de nettoyage était quand même pénible, les tuiles glissaient, c'était presque réduit à l'état de poussière".

Format et nuance de la tuile imposés

Le nouvel habit de la toiture du musée d'art naïf est fourni par Terreal qui a dû s'adapter aux demandes de l'architecte des bâtiments de France pour la forme et la nuance de la tuile notamment. Les formats des tuiles utilisées se sont inspirées de celles typiques de la région yvelinoise, alternant du 17x27 et 17x26, "ce qui permet d'avoir un décalage rappelant le côté ancien de la toiture", appuie Julien Lepers, chef de produit pour Terreal.

Les formats des tuiles utilisées se sont inspirées de celles typiques de la région yvelinoise, alternant du 17x27 et 17x26.

Encore méconnue, cette tuile épaisse de 1,4 centimètres à pureau brouillé est sortie il y a 5 ans de l'usine de Bavent en Normandie. Son petit nom: "Pommard panache d'automne", "dont le mélange a été imaginé en coopération avec des couvreurs et des architectes des bâtiments de France", précise Mohamed Jabbour, délégué commercial chez Terreal. Pour lui, un chantier de rénovation comme celui de Vicq est un terrain de jeu où s'appliquent le savoir-faire de couvreur et la promotion de la tuile de terre cuite, face à sa concurrente synthétique qui commencerait à lui faire de l'ombre.

"La pose des tuiles est dispensée de clouage en plein carré, et nous disposons un écran réfléchissant mince agissant comme une barrière radiante, qui assure un confort l'été en évitant le transfert de chaleur", vante le délégué commercial. Stéphane Le Tirant, lui, y voit surtout l'aspect pratique - tant dans la pose que le panachage réalisé en amont par Terreal -, qui lui aurait fait gagner "25% de temps de travail".

Une réouverture encore en suspens

Lorsque le chef de chantier et son équipe auront terminé leur œuvre, la commune de Vicq aura encore d'autres chantiers à superviser, mais surtout à financer. Dans cette bâtisse qui entoure un jardin aujourd'hui labouré par les engins de chantier, il faut recréer un chemin d'accueil adapté aux personnes à mobilité réduite, agrandir un couloir "pour créer une salle nouvelle", et modifier le tracé pour permettre un cheminement en circuit et plus en aller-retour.

"Il nous faudrait encore un million d'euros pour terminer les travaux et envisager la réouverture au public", estime Bernard Jacques. Des demandes de subventions aux dossiers de mécénat, "il y a de moins en moins d'argent partout", regrette le maire. Même au Loto du patrimoine.

Source Batiactu par Lina Trabelsi

19/01/2019

Normandie/ Glos : la briqueterie Lagrive, un bastion de l’artisanat

Nichée dans la Zac des Hauts de Glos, en bordure de la D613, à un jet de pierre de grandes surfaces et pôles industriels, la briqueterie Lagrive bichonne son savoir-faire ancestral.

On se croirait parachuté dans un roman de Zola, à l’époque où les hommes travaillaient presque uniquement à la force des bras, les doigts noircis de charbon, mêlant le feu et la terre sans discontinuer.

Quatre générations se sont succédé à la tête de la briqueterie.
L’argile vient d’une carrière située à quelques mètres de la briqueterie.
Dans le four, les briques sont cuites entre 1 000 et 1 200°C.
Les briques sont entreposées à la main en attendant d’être cuites.

Patrick Lagrive utilise du poussier pour faire chauffer le four.

Source Ouest France par Daphné CAGNARD-BUDIMAN.



18/01/2019

Terreal et Web2vi, la toiture numérique

Découvrez la prise de métré par drone et l'élaboration de devis numériques : plus de sécurité, plus de réactivité et un gain de temps pour les couvreurs.


Source Youtube

17/01/2019

DTA Brique de Terre Cuite à Bancher

Le Document Technique d'Application n°16/14-701_V1 couvre désormais la réalisation d’acrotères hauts à l’aide de briques terre cuite de coffrage ou « brique à bancher » montées à joints minces ou épais de mortier. La brique terre cuite à bancher est ainsi le seul petit élément de maçonnerie à obtenir un DTA pour la pose en acrotères hauts (jusqu’à 1,30 m).

« Cette révision souligne la capacité des briquetiers à répondre aux attentes de leurs clients et à proposer des produits innovants. Maîtres d’ouvrages et BET sont particulièrement intéressés par l’amélioration du traitement des ponts thermiques apportée par cette façade 100% terre cuite» analyse Céline Ducroquetz, Responsable Développement de la Fédération Française des Tuiles et Briques.

Télécharger le document : http://www.cstb.fr/pdf/atec/GS16-Q/AQ14701_V1.pdf

Source Cahiers Techniques du Bâtiment

16/01/2019

Wienerberger: Les candidatures pour Brick Award 2020 sont ouvertes !

Le mythique concours international Brick Award qui récompense les plus remarquables et innovantes réalisations en terre cuite ouvre ses portes !

Inscrivez-vous pour l'édition 2020.

Les Wienerberger Brick Award, concours bisannuel d’architecture, récompensent depuis 2004 des exemples remarquables de réalisation, en terre cuite, modernes et innovantes.

Cette distinction internationale a pour vocation de soutenir l’innovation et la créativité des projets à travers 5 catégories distinctes - Feeling at home, Living together, Working together, Sharing public spaces et Building outside the box.

Fort de la mobilisation pour 2018 (50 projets, issus de 600 participations de 44 pays), Wienerberger annonce l’ouverture des candidatures de l’édition 2020, à compter du 7 janvier 2019, sur la plateforme en ligne dédiée : https://brickaward.submit.to/register/.

Les participants ont jusqu’au 9 avril pour déposer leurs dossiers. Après expertise par les membres du jury expert, 50 projets nominés seront dévoilés, à partir du mois de novembre 2019, sur les sites internet et réseaux sociaux. Le palmarès quant à lui, sera révélé au printemps 2020.

Source Wienerberger