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13/11/2013

Terreal : un ouvrier brûlé au bras et au visage

Un accident du travail s’est produit ce mardi matin au sein de l’entreprise Terreal (fabrique de tuiles), située rue Léon-Saccard à Chagny où un employé a été brûlé au bras et sur une partie du visage.
Selon nos informations, l’employé aurait fait une erreur en manipulant deux produits qui en contact l’un avec l’autre, se seraient enflammés.
L’ouvrier a été pris en charge par les pompiers de Chalon et une équipe du Smur pour être évacué sur l’hôpital William-Morey. Si ses jours ne sont pas en danger, la gravité des brûlures de cet homme aurait nécessité son transfert sur Lyon.
Source Le Journal de Saône et Loire par C. Zahra

Les Français plébiscitent les matériaux de construction en terre cuite

Les matériaux terre cuite séduisent de plus en plus les Français. Ces derniers n'hésitent pas à le faire savoir lors d'une récente enquête sur l'image des matériaux terre cuite menée récemment par l'Ifop1 à la demande de la Fédération Française des Tuiles & Briques (FFTB).
La brique terre cuite a la cote !
Depuis l'application de la RT2012, plus de 40% de maisons individuelles sont en briques. Du côté des bâtiments d'habitation collective (jusqu'à R+5), le même phénomène est observé : là encore les qualités isolantes de la brique et le traitement des ponts thermiques séduisent les maitres d'ouvrage puisque près d'1 logement sur 4 est désormais réalisé en briques terre cuite !
Interrogés pour un observatoire mis en place dans le cadre d'un suivi de l'application de la RT 2012, 36% des constructeurs qui ont choisi la brique de terre cuite, l'ont fait pour des raisons thermiques, la brique est le partenaire privilégié pour répondre aux nouvelles exigences.
Résultat : les solutions briques terre cuite ont progressé de 23% entre la RT2005 et la RT 2012.
Et les Français d'acquiescer la position des constructeurs puisque d'après les résultats de l'étude Ifop, près de la moitié des personnes interrogées estiment que la brique terre cuite est un très bon isolant et près de 60% considèrent qu'elle est durable et résistante.
1 Etude menée dans le cadre de l'OMCAWI, enquête multi-clients de l'Ifop, réalisée chaque semaine en ligne et auto-administrée, auprès d'un échantillon national représentatif de 1000 individus âgés de 18 ans et plus (634 propriétaires et 308 locataires)
La tuile terre cuite, incontournable des toitures françaises
Aujourd'hui 70% de toutes les maisons individuelles françaises sont recouvertes en tuiles terre cuite qui représentent 57 millions de m2 de toitures neuves ou rénovées.
Respectueuses de l'environnement, très résistantes mais aussi contemporaines et authentiques, les tuiles terre cuite n'ont rien à envier aux autres matériaux. Elles font partie intégrante de l'identité régionale ; chaque région ayant sa « personnalité de toiture », construite à la fois à partir de son histoire, de son climat et de ses ressources en argile. La France peut ainsi se vanter de détenir une diversité de toits unique au monde avec pas moins de 150 modèles et de plus de 200 coloris !
L'étude Ifop illustre bien l'attirance des Français pour ce matériau. Considérée comme un matériau durable et résistant par 61% d'entre eux, la tuile est aussi jugée esthétique et chaleureuse par près de la moitié des sondés ! Coût, efficacité, durabilité, esthétisme... la tuile terre cuite ne possède que des avantages !

Source News Press

12/11/2013

La construction neuve ne parvient pas à se relever

Si le mois de septembre affichait des chiffres timides, mais en hausse, la construction neuve de logements chute sur le troisième trimestre 2013, selon les données du ministère de l'Ecologie publiées le mardi 29 Octobre.    
La reprise du secteur de la construction neuve ne sera pas pour le troisième trimestre 2013. Selon les derniers chiffres du ministère de l'Ecologie publiés ce mardi, le nombre de mises en chantier atteint péniblement 76.000 logements, soit une baisse de 0,6 % par rapport au troisième trimestre de 2012.
Ce sont les logements en résidence qui sont le plus impactés (- 30,3 %), de même que les logements individuels purs (- 2,2 %). De leur côté, les mises en chantier de logements collectifs affichent une hausse de 2,9 %, tout comme les logements individuels groupés (+ 6,7 %), tandis que la construction de logements individuels stagne.
Sur douze mois (octobre 2012 à septembre 2013), le nombre de logements mis en chantier s'établit à 341.800 unités, soit un recul de 11,1 % par rapport aux douze mois précédents. Dans le détail, 161.900 logements individuels et 160.500 logements collectifs ont été mis en chantier, soit des diminutions respectives de 9,4 % et 11,6 % par rapport aux douze mois précédents. Toujours sur les douze derniers mois, 19.400 logements en résidence ont été lancés, soit un fléchissement de 19,7 % par rapport aux mêmes douze mois précédents.
Les autorisations reculent
Concernant la situation des autorisations, elle est similaire aux mises en chantier. Ainsi, au 3ème trimestre, ce sont 100.000 logements qui ont été autorisés en France, soit une diminution de 27,9 % par rapport au troisième trimestre de 2012. Et tous les secteurs sont affectés par cette baisse : - 40,1 % pour les logements en résidence, - 25,5 % pour les logements collectifs, - 28,4 % pour les logements individuels. Pour ces derniers, la baisse est plus importante pour les logements individuels groupés (- 37,1 %) que pour les logements individuels purs (- 24,0 %).
Sur douze mois glissants, 447.000 logements ont été autorisés, soit une chute de 16 % par rapport aux douze mois précédents. Sur cette même période, la construction neuve, qui représente près de 87 % de l'offre de logements, plonge de 16,2 % par rapport aux douze mois précédents. Et une fois encore, tous les segments sont touchés : - 27,0 % pour les logements en résidence, - 21,1 % pour les logements collectifs, - 8,4 % pour les logements individuels. La diminution est un peu plus prononcée pour les logements individuels groupés (- 11,1 %) que pour les logements individuels purs (- 7,1 %).

Source Batiactu

11/11/2013

Adler Technologies lance la presse A660

Adler Technologies vient de lancer une nouvelle presse polyvalente A660 qui offre une productivité accrue et une précision maîtrisée des produits traditionnels ou légers.

Grâce à sa conception et à l’intégration de technologies exclusives, cette nouvelle presse offre des caractéristiques dimensionnelles précises et régulières (de 0 à 0,5 mm pour la hauteur), et une consommation maîtrisée des matières premières (un contrôle continu du poids des blocs en sortie de presse permet d’optimiser celle-ci).

Deux grands axes de recherche ont notamment guidé Adler Technologies, pour apporter de véritables améliorations sur la vibration, l’homogénéité du béton et la gestion des hauteurs :

-Un nouveau système de vibration, le Moviadler qui permet de contrôler, à toutes les phases du cycle, les conditions de la vibration. Facile à utiliser, la force et la fréquence de la vibration sont gérées par l’automatisme de la presse. Il autorise ainsi une accélération des cycles de production de 30% ! L’industriel pourra ainsi obtenir à performances équivalentes, une diminution de 5 à 10% du pourcentage du ciment dans le béton.

-Une précision exceptionnelle de la hauteur, avec un nouveau système de répartition du béton dans les moules : Adler Technologies a fait appel à la mécatronique (innovation dans le secteur des presses) pour mettre au point un nouveau système (demande de brevet en cours) de remplissage. Couplé à celui de la vibration, il soulagera l’industriel dans son travail grâce à une précision dimensionnelle de 0 à 0,5 mm inédite ! Celle-ci permettra de limiter, voire de libérer la préfabrication de l’étape longue et coûteuse de rectification. Le montage collé des blocs deviendra enfin aisé et immédiat. Enfin, l’A660 est équipée, pour la première fois dans le monde des presses à béton, d’un système de contrôle continu du poids des blocs en sortie de presse : la consommation du béton est ainsi optimisée tout en maîtrisant résistances thermiques et mécaniques des blocs.
Deux lois de calcul de corrélations sont implémentées dans l’automate. Un paramétrage des mouvements de l’agitateur modifie les vitesses lors du remplissage des moules, évitant ainsi la ségrégation. Son fonctionnement peut être également limité grâce à une vitesse d’avance de la grille différente de sa vitesse de recul.
La fiabilité au service des produits légers
L’influence du Grenelle Environnement, les prescriptions architecturales et techniques nouvelles, la saine gestion des matières premières, tout comme les impératifs de rentabilité, introduisent de profonds changements dans le monde de la construction. La fabrication de produits minéraux légers ou éco matériaux est délicate à réaliser. Elle implique beaucoup d’attention de la part des préfabricants. L’A660 permet notamment la réalisation de blocs avec complexion PSE, grâce à une insertion latérale de l’isolant par un robot exclusif, pour des épaisseurs de 30 à 36 cm.
La presse A660 en bref :
- Une capacité de compression des produits, assurant homogénéité du matériau et performances mécaniques constantes ;
- Une productivité remarquable stricto sensu avec un TRS global > 92% ;
- Opportunité nouvelle pour les préfabricants : elle permet de réaliser des blocs légers à hautes performances thermiques, grâce au premier système d’insertion latérale d’isolant (robot exclusif), de grande qualité et répondant aux exigences des RT 2012 et RT 2020 ;
- Une optimisation des coûts d’exploitation grâce à une réduction de 25% de la consommation énergétique ;
- Pérennité de l’équipement : 24 mois de garantie pour la table de vibration.
Source France BTP par Ch. Raynaud

10/11/2013

Legris Industries, une famille unie dans la tempête

Cette entreprise industrielle rennaise réalise les ¾ de ses activités à l’international, son actionnariat familial très stable lui a permis de traverser des tempêtes puis de se redresser.
Si l’équipe de management de Legris Industries est installée au centre de Rennes, les activités du groupe ont depuis longtemps franchi les frontières bretonnes. 70% des ventes sont réalisés hors de France. Fabricant d’équipements pour les centres de logistique, de lignes de production pour l’agroalimentaire et d’usines clés en mains pour la fabrication de matériaux de construction, Legris Industries réalise 227 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012, avec 14 sites industriels répartis dans le monde et 25 implantations commerciales.
Les actionnaires familiaux détiennent plus des trois-quarts du capital de Legris Industries.
Né en 1848 en région parisienne, l’entreprise transférée à Rennes dans les années 1970, reste la propriété de la famille Legris imprégnée d’une réelle culture internationale très ouverte. C’est pourquoi les Legris ont depuis des lustres su s’entourer de cadres dirigeants et ne pas confier les manettes de l’entreprise uniquement à la famille. C’est d’ailleurs le cas actuellement puisqu’Erwan Taton ne fait pas partie du cercle des Legris. « Erwan taton comprend les valeurs de notre groupe familial ainsi que sa culture », témoigne Pierre-Yves Legris président du conseil de surveillance où les membres de la famille Legris sont présents. Aîné des enfants de Pierre Legris qui a dirigé le groupe pendant près de deux générations, Pierre-Yves a piloté au quotidien les affaires de l’industriel jusqu’en 2009. Cet actionnariat familial a varié au fil des ans. « Notre niveau de capitalisation au sein de Legris a oscillé entre 20 et 70 % au cours des dernières années », témoigne Pierre-Yves Legris. Mais il est aujourd’hui renforcé. Les Legris ont pendant 20 ans côté en bourse une partie majoritaire du capital de l’entreprise avant de racheter la plupart des titres en 2004. « Cette situation nous permet une expression claire des attentes des actionnaires et donc une visibilité pour les dirigeants du groupe ». Pour les managers, c’est aussi un gage de sécurité. Les décisions sont prises rapidement et la famille reste unie, même dans la tempête.
Il y a quatre ans, Legris Industries a du se séparer de la plupart des activités de Keyria, sa division de fabrication de matériaux de construction marquée par le ralentissement mondial. La famille a fait front et épongé les dettes. « Dans la bourrasque il n’y a pas eu de changement de cap, les Legris n’ont pas fui leurs responsabilités », insiste Erwan Taton, le président du directoire.

Le groupe Legris va aujourd’hui beaucoup mieux, il a retrouvé le chemin de la croissance, ses indicateurs sont tous au vert, il poursuit donc sa mondialisation dans des métiers industriels diversifiés. Pour que les ambitions internationales d’une entreprise de taille moyenne comme Legris Industries composée de 1.350 salariés, puissent être maintenues, il lui faut des équipes solides et de confiance. La stratégie maison est simple. Comme leurs actionnaires, les cadres dirigeants doivent être très ouverts sur l’extérieur, si possible être acteurs dans des organisations professionnelles, afin de bien s’imprégner de la culture économique du moment.
Source Les Echos par Stanislas Du Guerny, correspondant à Rennes

09/11/2013

Haute-Garonne/ Miremont. Visite de la briqueterie Capelle

Samedi 26 Octobre matin, l’équipe du comité des fêtes de Miremont était invité pour une visite guidée de la briqueterie Capelle à Grépiac. Une visite qui s’est déroulée avec le sourire et la bonne humeur mais pas que puisque leur guide Alain a su ajouter à cela de la culture, de l’histoire et une belle dose de passion.

Le rendez-vous était fixé à 10h et tout le monde était à l’heure. La visite a commencé à l’extérieur par la carrière d’où l’argile est extraite avant d’être stockée pendant 3 ou 4 ans selon sa maturité.
C’est ensuite la visite du musée qui a captivé cette équipe notamment Françoise ravie de découvrir comment se fabriquaient entièrement à la main les premières tuiles.
La visite de l’unité de fabrication a permis à l’équipe de découvrir la fabrication mécanique et manuelle des briques en compagnie de Gérard, Francis et Claude, mais également de mettre la main à la pâte et de fabriquer pour les plus curieux des briques moulées à la main ou encore des briques frappées.
Ensuite, Alain a fait découvrir à ses visiteurs d’un jour les séchoirs artificiels au gaz ou les briques sèchent entre 4 et 10 jours en fonction de leur taille ou de l’hygrométrie de la terre, mais également, le four à charbon de type Hoffmann datant de 1858 qui est toujours en état de fonctionner même s’ il a laissé sa place au four à gaz dans lequel la cuisson dure 26h à 1050°.

La visite s’est achevée autour du pot de l’amitié. Une visite passionnante et l’équipe du comité des fêtes tient à remercier chaleureusement l’équipe de production qui l’a reçue, Alain qui l’a guidée mais également Bernard et Jean-Pierre Capelle, les gérants de l’entreprise qui ont ouvert les portes de la briqueterie, entreprise dans leur famille depuis 6 générations qui fabrique et commercialise depuis 1879 des briques crues ou cuites de construction ou de décoration standards ou sur mesure.
A savoir que les visites guidées se font sur réservation uniquement et pour plus d’informations : briqueteriecapelle.fr/
Source La Dépêche du Midi

08/11/2013

UAMC : une escapade à la tuilerie Terréal de Chagny

UAMC : une escapade à la tuilerie Terréal. L’Union pour l’Avenir de Montchanin et de son canton organisait la semaine dernière une visite de la tuilerie Terréal de Chagny dénommée Chagny II. Après avoir revêtu la tenue de sécurité ad hoc, le groupe de 35 personnes a arpenté l’atelier de 37 000 m² couvert et le parc de stockage des terres argileuses de 25 000 m². Les différentes étapes de la fabrication des tuiles et des accessoires ont été commentées, de l’extraction de la matière première à la cuisson, en passant par le pressage. Déjeuner ensuite à Corpeau, à l’Auberge du Vieux Vigneron. Passage par le charmant village de Bouzeron et le domaine Chanzy avant une dégustation appréciée. Le retour à Montchanin s’est fait en autocar.

Source Le Journal de Saône et Loire

07/11/2013

ALGERIE - Matériaux de construction : Hausse de plus de 26 % des importations en 2013

La facture des importations algériennes de matériaux de construction durant les neuf premiers mois de 2013 a atteint plus de 2,8 milliards de dollars, en hausse de plus de 26 % par rapport à la même période de 2012

La facture des importations algériennes de matériaux de construction durant les neuf premiers mois de 2013 a atteint plus de 2,8 milliards de dollars, en hausse de plus de 26 % par rapport à la même période de 2012, a-t-on appris hier, auprès des Douanes algériennes. Les importations des principaux matériaux de construction (ciments, bois et aciers) ont atteint 2,85 milliards de dollars de janvier à septembre dernier contre 2,26 milliards de dollars durant la même période de 2012, soit une hausse de 26,06%, selon le Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des douanes. Les quantités importées sont passées de 5,34 millions de tonnes durant les neuf premiers mois de 2012 à 18,38 millions de tonnes à la même période de 2013, enregistrant une hausse «vertigineuse» de 244 %, tirée principalement par les importations de ciments (65 %) et de fer et aciers (28 %) ainsi que le bois (4 %). En effet, la valeur des importations de ciment a atteint 322,5 millions de dollars durant les neuf premiers mois de 2013 contre 194,77 millions de dollars à la même période de l’année dernière, en hausse de 65,5%. Les quantités importées ont connu également une augmentation de 70,4 %, passant de 2,109 millions de tonnes à 3,595 millions de tonnes durant la même période de référence.
Ciment : hausse de 65%
Les importations algériennes de ciment ont augmenté durant les neuf premiers mois de 2013 de plus de 65 % en termes de valeur et de plus de 70 % en quantité, a-t-on appris hier, auprès des Douanes. La hausse des importations de ciment, entamée depuis 2012 durant laquelle les importations ont presque doublé, s’est accentuée durant les neuf premiers mois de cette année. Ainsi, les importations du ciment ont atteint 322,5 millions de dollars durant les neuf premiers mois de 2013 contre 194,77 millions de dollars à la même période de l’année dernière, en hausse de 65,5 %, selon les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des douanes, obtenus par l’APS. Les quantités importées ont connu également une «forte augmentation» de 70,4 %, passant de 2,109 millions de tonnes à 3,595 millions de tonnes durant la même période de référence, a précisé la même source. Le lancement de nouveaux projets et la reprise des travaux dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics (BTPH) durant la «période sèche» (avril à octobre), considérée comme propice pour le lancement des chantiers de construction, expliquent cette hausse des importations. L’Algérie a procédé à l’importation de cinq types de ciments durant cette période. Il s’agit des ciments non pulvérisés dits «clinkers», ciments Portland blancs, ciments Portland (autres que blancs), ciments alumineux et enfin les ciments hydrauliques. Les importations les plus importantes en termes de valeur et de volume, durant cette période de référence, ont concerné comme d’habitude les ciments Portland (autres que blancs). La valeur des importations de ciments Portland (autres que blancs) a atteint 283,80 millions de dollars contre 165,13 millions de dollars durant la période déjà évoquée, soit une hausse de près de 72 %. En volume également, l’augmentation a été «remarquable», soit plus de 68 %, totalisant 3,076 millions de tonnes contre 1,826 millions de tonnes, selon les chiffres du Cnis. La pénurie du ciment se pose de manière récurrente depuis cinq années notamment durant «la période sèche» qui connaît habituellement le lancement de projets de construction et des travaux d’aménagement des habitations, selon l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA). Pour répondre à cette forte demande et atténuer la flambée des prix, accentuée notamment par la spéculation, et éviter le retard dans les délais de réalisation des projets, le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) a entamé dès juin 2012 des importations mensuelles de ciment. Le déficit de l’Algérie en ciment dépasse actuellement les 5 millions de tonnes/an, alors que la production nationale actuelle est de plus de 18 millions de tonnes/an dont 11,5 millions de tonnes sont assurés par les 12 cimenteries publiques. Le développement de la filière ciment figure parmi les priorités du gouvernement pour atteindre une production de 20 millions de tonnes à l’horizon 2016 et 29 millions de tonnes d’ici à 2018. Dans le but d’atteindre cette objectif et de créer un équilibre entre l’offre et la demande croissante, un «ambitieux» programme a été tracé. A cet effet, un contrat de performance a été signé en mai dernier par le ministère du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement, et le Groupe GICA, chargé de mettre en œuvre un programme de réalisation de cimenteries. Il est prévu la réalisation de quatre nouvelles cimenteries et l’extension des capacités de production de six usines existantes. Selon le ministère, 17 cimenteries seront réalisées d’ici à 2017 dont quatre par le groupe GICA et sept autres par le secteur privé.
Fer et d’acier: hausse de 28%
Par ailleurs, les importations de fer et d’acier destinés à la construction, qui ont représenté 69,9 % du volume global des importations des matériaux de construction, se sont chiffrées à 1,99 milliard de dollars pour 2,281 millions de tonnes durant les neuf premiers mois de 2013, contre 1,55 milliard de dollars (2,245 millions de tonnes) à la même période en 2012, en hausse de 28,4% en valeur. Le troisième produit indispensable pour la construction, le bois, a lui aussi connu une augmentation de plus de 4% des importations durant la même période. Ainsi, la valeur des importations de bois s’est chiffrée à 532,82 millions de dollars (12,51 millions de tonnes), contre 511,98 millions de dollars à la même période en 2012, soit une hausse de 4,1% en valeur. En 2012, les importations des matériaux de construction ont augmenté de près de 12% totalisant 2,89 milliards de dollars. Cette hausse a été tirée par les importations de ciments qui ont augmenté de 94,67 % pour totaliser 244,4 millions de dollars.

Source ElMoudjahid

06/11/2013

Bouyer Leroux, la réussite d'une Scop

Dans un contexte où les économies classiques sont remises en cause, la Scop revient sur le devant de la scène. Ce modèle, dont l'originalité est de faire des salariés, des associés majoritaires, a une figure de proue dans le BTP : le spécialiste de la terre cuite, Bouyer Leroux, implanté dans le Maine et Loire. Depuis 33 ans, il opère sous ce statut avec succès.

"Georges-Marie Leroux était un humaniste et il souhaitait récompenser ses salariés pour le travail réalisé", avec ces quelques mots, Roland Besnard, actuel PDG de Bouyer Leroux, un des leaders français de la brique de structure, résume le point de départ de l'aventure Scop de l'entreprise.
Comme dans de nombreuses sociétés au nom composé, tout commence avec une histoire de famille. Ici, celle des Bouyer et des Leroux. Officiant depuis 1870 dans le secteur, la société a connu un nouvel essor en 1955 sous l'impulsion de la figure emblématique de l'entreprise, Georges Leroux, un autodidacte passionné de peinture, ouvert sur l'extérieur, respectueux de ses salariés. Environ 25 ans plus tard, confronté à des problèmes de successions, le destin de la société bascule : "Aucune des deux familles dont plusieurs travaillaient dans la compagnie ne disposaient d'assez de moyens financiers pour la racheter. Si à l'époque, plusieurs groupes étaient intéressés par l'affaire, pour Georges Leroux, il n'était pas question de vendre la structure ", confie Roland Besnard. Et de compléter : "L'idée de la Scop a été logiquement privilégiée car elle correspondait aux valeurs humaines des familles fondatrices et permettait d'assurer une certaine pérennité ainsi qu'une indépendance".
Des valeurs communes et intérêt collectif
Contrairement à la tendance de ces derniers mois où la création de Scop est évoquée lors de difficultés économiques, l'opération a eu lieu dans un climat sain durant lequel la société était rentable. C'est donc une cinquantaine d'employés qui ont pris le contrôle de Bouyer Leroux en 1980, formant une Société Coopérative et participative (Scop). Quelle est la particularité de ce modèle ? Elle repose sur le fait que les membres associés sont les salariés. Résultat : tous ont une participation aux bénéfices. Ainsi, la valeur professionnelle est vraiment ancrée dans les mentalités : "Le site est leur boîte", glisse le PDG de la Scop. L'idée du bien commun et de l'intérêt collectif est intrinsèque. Tous ont une voix et l'Homme est respecté. L'engagement de chacun est total !", poursuit-il. Et pour organiser tout ce petit monde, tout est démocratique : des réunions d'informations récurrentes sur les marges et les projets d'investissements se déroulent régulièrement, des formations internes sont distillées couramment, etc. Pour Roland Besnard, ces démarches sont primordiales car elles permettent aux "collaborateurs d'acquérir au fur et à mesure une culture économique : importance du client et stratégies".
Le petit poucet devient grand
Impliqués dans chaque action et portés par une politique d'investissements, ceux que l'on nomme les sociétaires ont progressivement fait grandir l'entreprise. Au programme, des rachats comme en 1985 la société PRV (Produits Rouges de Vendée) ou en 1996, la société SPPF, spécialisée dans la fabrication de fermetures et volets roulants. Dernière en date, l'acquisition de l'activité brique terre cuite de d'Imerys :"Nous ambitionnons d'être un vrai leader du marché en s'appuyant sur un de nos principes fondateurs l'éco-performance", lance le dirigeant. Et d'ajouter : "Nous allons mettre en commun notre recherche et développement pour moderniser le process de fabrication". Et ce n'est pas fini puisque celui qui était un petit poucet envisage aujourd'hui d'ouvrir en 2015 un nouveau site en Haute Normandie. Pas de doute, il faudra bien compter à l'avenir sur Bouyer Leroux. Ses forces. Et ses convictions.
Fiche d'identité
Nom : Bouyer Leroux
Forme juridique : Société Coopérative et Participative
Activité : les briques et tuiles en terre cuite (Bouyer Leroux et Bouyer Leroux Structure), les fermetures pour l’habitat (SPPF), et la valorisation de déchets (Bouyer Leroux Environnement)
Effectifs : environ 740 salariés dont 226 sociétaires
Siège social : La Séguinière (Maine et Loire)
Chiffre d'affaires annuel envisagé après le rachat de l'activité brique terre cuite d'Imerys : 165 millions d'euros
Nombre de sites industriels : 9

Source Batiactu

05/11/2013

Imerys-L'activité se stabilise au T3, objectif maintenu

Net ralentissement de la baisse du CA Objectif 2013 confirmé malgré les effets de change négatifs Vigueur du gaz et du pétrole non conventionnels aux USA

Imerys a fait état mercredi d'une stabilisation de son activité au troisième trimestre, grâce notamment au gaz de schiste aux Etats-Unis et au papier dans les pays émergents, ce qui lui permet de maintenir son objectif annuel.
Le spécialiste des minéraux industriels, affecté au premier semestre par la conjoncture économique incertaine, a réalisé sur les trois derniers mois un chiffre d'affaires de 925,6 millions d'euros, en baisse de 5,9% en données publiées mais en recul de seulement 0,4% à périmètre et change comparables.
Cet écart reflète l'effet négatif de la baisse du yen, de la roupie indienne, du real brésilien, du rand sud-africain et du dollar américain face à l'euro. Au premier et au deuxième trimestre, l'activité d'Imerys s'était contractée respectivement de 4,0% et de 3,8% à périmètre et change constants.
"Je ne sais pas si on peut parler d'amélioration, mais en tout cas de ralentissement de la baisse", a déclaré le directeur financier Michel Delville, au cours d'une téléconférence de presse.
"On ne voit pas encore de signaux tangibles de redressement de l'activité, mais j'ai l'impression qu'on a atteint un point bas", a-t-il ajouté, espérant que le rebond économique aux Etats-Unis tienne bon et que les interrogations sur la croissance chinoise finissent par être levées.
Le groupe, qui fabrique des proppants en céramique - des petites billes pour la fracturation hydraulique - ou encore du talc pour le papier, a dégagé au troisième trimestre un résultat courant net de 234 millions d'euros, en baisse de 2,5%.
Egalement présent dans les matériaux de construction comme les tuiles en terre cuite, Imerys a maintenu son objectif d'un résultat courant net proche de celui de 2012, qui était de 300,7 millions d'euros. Michel Delville a précisé que le groupe avait intégré le phénomène actuel de l'euro fort dans cette prévision.
Si certaines applications du groupe restent affectées par le recul de la production industrielle européenne (acier, ciment, automobile), Imerys a au contraire profité de la reprise des secteur de la construction et de l'auto aux Etats-Unis.
Il bénéficie aussi de la poursuite de la hausse de la production de papier d'impression et d'écriture dans les pays émergents, alors que celle-ci continue de se contracter dans les pays matures avec le mouvement de dématérialisation des documents.
Dans la toiture, l'activité rénovation a été soutenue par les intempéries localisées qui ont marqué le trimestre en France, ce qui a permis de compenser en partie le niveau toujours bas du marché du logements neuf.
Imerys, qui cherche à se renforcer sur les segments d'activité et les zones géographiques les plus porteurs, a signé en avril une acquisition dans l'exploitation pétrolière aux Etats-Unis, suivie de deux opérations en Asie.
Parallèlement, il a cédé Imerys Structure (briques pour le BTP) à Bouyer Leroux et engagé la vente de quatre sites industriels de transformation de carbonate de calcium pour le marché du papier en France, en Suède, en Italie et aux Etats-Unis. Cette dernière cession pourrait être finalisée au premier trimestre 2014.
L'action Imerys a clôturé mercredi à 55,92 euros, donnant une capitalisation boursière de 4,215 milliards. Depuis le début de l'année, le titre prend 16%, après un gain de 35,4% en 2012.

Source Les Echos

04/11/2013

BATIMAT 2013: "Notre idée de réunir les trois salons est confortée", Stéphanie Auxenfans, Directrice des salons Batimat

C'est parti pour les salons Batimat/Interclima/Ideo Bain, qui ouvrent leurs portes au parc des expositions de Villepinte, ce lundi 4 novembre. Nouveau lieu, nouveau format, les organisateurs espèrent que les acteurs du secteur répondront présents à ce rendez-vous haut en innovations et en événements. Stéphanie Auxenfans, sa directrice, nous livre dès aujourd'hui ses premières impressions.

Comment s'annonce cette édition 2013 ?
Stéphanie Auxenfans : Nous sommes très enthousiastes ! En termes de remplissage, nous atteignons les courbes de 2011 sur Batimat et 2012 pour Interclima. C'est difficile encore à dire car désormais il n'y a plus qu'un seul badge pour les trois salons, mais nous avons un bon niveau de pré-enregistrements. Côté exposants, on en dénombre 2.600, alors qu'on en attendait plutôt 3.000.
Il y a effectivement une petite baisse, répartie sur les trois salons. Sur Interclima et Ideo Bain, nous avons bien identifié les raisons : comme on leur a imposé un salon annuel, le budget n'est pas au rendez-vous pour cette édition. Sur Batimat, on constate une baisse des exposants français, au profit d'une forte participation internationale. Mais deux secteurs sont particulièrement touchés : "Matériel de chantier", secteur qui a connu une mauvaise année en termes de ventes et une progression du phénomène de location ; "Brique et tuile", dans le secteur du gros œuvre, qui a été fortement impacté par la chute de la construction neuve. Ainsi, Monier, Terreal et Imérys ne seront pas présents cette année, les deux premiers pour des raisons économiques, le troisième suite au rachat par Bouyer-Leroux.
Etes-vous confiante dans cette nouvelle formule ?
S. A. : Oui absolument ! L'état des préparatifs confirme notre positionnement et conforte l'idée de réunir ces trois salons. Malgré une année 2013 morose, il y a beaucoup d'innovations, preuve que les industriels sont toujours dans une dynamique favorable en matière de R&D. L'élan ne s'est pas tari, ce qui devrait donner une vraie bouffée d'air frais à ce cru. L'idée de trois salons résolument tournés vers la rénovation et l'efficacité énergétique montre que nous allons dans la bonne direction. Cette formule est aussi importante pour les entreprises générales du bâtiment qui couvent plusieurs métiers.
Quels seront les temps forts ?
S. A. : D'abord le concours de l'Innovation, qui illustre bien le dynamisme des industriels et le bâtiment de demain. Et puis, le confort et l'usage du bâtiment qui sont désormais mis en avant. On le verra notamment avec les nombreuses conférences qui parlent de retour d'expériences. N'oublions pas les parcours OFF, l'exposition In situ et les conférences. Enfin, l'outil numérique sera au cœur des préoccupations du salon, ainsi que l'accessibilité même si le sujet a encore du mal à convaincre. Cela reste cependant une priorité pour nous !
Arrivez-vous toujours à convaincre les architectes ?
S. A. : Oui, la maîtrise d'oeuvre représente un tiers de notre visitorat, les architectes sont les premiers concernés par la réunion de ces trois salons.
Quels sont les objectifs en termes de visiteurs ?
S. A. : Nous avions 350.000 visiteurs en 2011, on peut imaginer en avoir autant cette année. C'est difficile encore à évaluer. Ce que nous recherchons avant tout, c'est la qualité des contacts sur le salon. Et on peut dire que notre rythme bisannuel nous aide car Batimat est devenu un rendez-vous attendu et habituel. La nouvelle formule, on y croit ! C'est certes un investissement en temps pour les visiteurs, mais le bénéfice obtenu est bien réel au final.
Pollutec Horizon, qui se tenait jusqu'ici à Villepinte, a annoncé son retour sur le site de la porte de Versailles. Qu'en pensez-vous ?
S. A. : Pollutec n'occupait qu'un seul des neuf halls à Villepinte, c'était donc totalement surdimensionné. Il est donc logique qu'ils reviennent sur des surfaces d'exposition à leur échelle. En outre, ils veulent changer les dates et se tenir en octobre, ce qui était impossible à Villepinte avec les salons comme EquipAuto. Pour Batimat, la question ne se pose plus puisqu'avec les trois salons, nous occupons tout le parc de Villepinte !
Batimat débarque en Russie
Un contrat de licence de marque entre Reed Expositions (organisateur de Batimat, ndlr) et Mediaglobe, la société qui organise le salon russe Buildex, vient d'être signé. Il entérine la tenue d'un salon à la marque "Batimat" en Russie, qui se tiendra à Moscou du 1er au 4 avril 2014.
Quels sont les critères qui pousse Batimat à s’exporter et à choisir tel ou tel pays ?
Stéphanie Auxenfans : C'est d'abord le potentiel du pays. En Russie, il est très fort et très qualitatif. C'est aussi une contrée en plein développement, et l'on voit bien qu'il y a un vrai besoin de s'informer et d'échanger, notamment en ce qui concerne les matériaux. Il faut reconnaitre également que l'Europe, et la France, sont très en avance en matière de modes constructifs et d'architecture. Nous pensons donc que Batimat est une marque qui aura un réel apport en Russie.
Ne pensez-vous pas que l’offre de salons y est suffisante et qu’il n’est pas déjà trop tard pour s’y imposer ? Pourquoi venir maintenant ?
S. A. : Pourquoi maintenant ? Simplement parce que ce sont les relations qui font que ça se fait actuellement. Nous avions une opportunité, avec Buildex, d'entrer en Russie. Je pense que nous avons toute notre place et que nous avons une autre proposition, une autre façon de faire à apporter au marché russe du bâtiment. C'est délibérément que nous avons choisi d'être en frontal avec le principal salon de Moscou, Mosbuild. C'est plus simple pour nous, et on pense qu'à terme il n'y aura plus qu'un seul salon. L'idée est qu'il y ait, dans cette stratégie d'implantation, un transfert des exposants de Mosbuild vers Batimat. A notre avantage, le marché russe se prête à ce type d'opération, ce qui n'aurait pas pu être le cas forcément ailleurs.
Source Batiactu propos recueillis par Carine Lauga

03/11/2013

Le four casing CERIC Technologies : un jalon historique de la thermique industrielle

Dans l’histoire de la thermique industrielle, il y a un avant et un après du four Casing. Souvent imité, il a rarement été égalé. Concentré de technologie, il est le fruit du savoir-faire, de l’inventivité de plusieurs générations d’ingénieurs et d’une démarche d’optimisation constante née de la collaboration étroite avec les clients de Ceric et de Ceric Technologies aujourd’hui. Retour sur les épisodes d’un véritable succès industriel.
Les atouts historiques
En 1972, l’année de son lancement, le four Casing offrait déjà des atouts qui ont fait son succès : son étanchéité optimale assurée par une structure soudée, sa souplesse et parfaite reproductibilité de réglage (cuisson en pression/dépression), sans oublier sa modularité et sa rapidité de construction. Le temps a passé depuis ce premier four livré à une briqueterie d’Apt dans le Vaucluse en 1972 et les avancées technologiques se sont chargées de faire du four Casing un équipement high-tech toujours incontournable, plus de 40 ans après sa création.
Rapidité de mise en œuvre
Le four Casing est composé de panneaux préfabriqués. La préfabrication est un gage de qualité de réalisation et permet d’écourter les plannings de montage aussi bien pour un four neuf (un four de 120 mètres peut être monté en 20 jours environ) que pour les modifications de four. On peut déplacer, rénover, modifier, allonger un four Casing sans difficulté grâce à sa conception modulaire en panneaux. Les panneaux peuvent être recoulés sous la supervision des ingénieurs de Ceric pour des interventions simples et rapides. Le déplacement et/ou remplacement des panneaux ou l’extension par le rajout d’équipements complémentaires sont d’autant plus aisés. Les réparations et les opérations de maintenance sont aussi facilitées par la modularité et le principe de fabrication du four. De nouveaux perçages peuvent être faits pour accompagner un changement demandé par l’utilisateur pour, par exemple, utiliser de nouvelles argiles, accélérer la production, améliorer l’homogénéité, sans détériorer son étanchéité. Ainsi en 2012, Ceric a rénové et/ou rallongé 4 fours construits dans les années 70 et 80 pour augmenter leur production ou permettre l’ajout d’équipements n’existant pas à la date de leur création. L’évolution du four Casing n’est pas près de s’arrêter dans les décennies à venir car ses concepteurs l’ont voulu dès sa création souple, adaptable et modulaire.
Le four Casing : une “plateforme” industrielle
Le four Casing a toujours été porté par la volonté de ses concepteurs d’être proactifs et de s’adapter aux exigences des industriels de la céramique. À de nombreux égards, l’évolution de cet équipement de traitement thermique est comparable à celle des plateformes de l’industrie automobile. La plateforme est une structure de base d’un véhicule, composée d’un châssis et de certaines pièces non visibles. Elle peut être utilisée pour construire des véhicules de modèles différents. À l’instar des plateformes automobiles, le four Casing a évolué grâce à l’ajout d’équipements et a donné naissance à plusieurs variantes de four. Les fours Casing des années 2000 et ceux des années 1980 partagent un même ADN technologique mais les modifications apportées l’ont fait évoluer de façon radicale.
Dans les années 1980, les fours Casing avaient uniquement des brûleurs latéraux dans la zone de cuisson, un ventilateur de tirage et un ventilateur de surpression. Dans les années 1990, l’in­troduction d’équipements de chauffe à haut rendement (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…), de systèmes de refroidissement rapide ainsi que des dispositifs de récupération à basse et haute température ont permis d’apporter des réponses concrètes pour réduire les consommations des fours et l’homogénéité de cuisson. Dans les années 2000, la pression des réglementations environnementales et la nécessité d’alléger la facture d’énergie, dont le prix est constamment soumis aux aléas de la conjoncture internationale, ont amené les fabricants de produits en terre cuite à demander à Ceric de diversifier le mix énergétique d’alimentation des fours. L’objectif ultime étant d’obtenir un équipement thermique le moins énergivore possible. Les ingénieurs de Ceric ont donc redoublé d’inventivité pour optimiser la performance globale du four et réduire sa consommation énergétique. Des études poussées ont été menées afin de gagner plusieurs dizaines de thermies à la tonne pour permettre aux clients de garder leurs avantages compétitifs par rapport à leurs concurrents. Et c’est ainsi que sont arrivés les Thermoboosters (dispositif de brassage avant feu et arrière feu), les brûleurs de voûte ou bien encore la possibilité d’utiliser de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, petcoke, sciure de bois…) pour cuire briques et tuiles en faisant du four Casing un four multicombustibles. L’innovation incrémentale a permis au fil du temps de faire d’une plateforme industrielle une référence technologique mondialement reconnue pour sa performance, sa modularité et son évolutivité. La performance globale du four Casing a naturellement bénéficié d’autres avancées technologiques réalisées au sein de Ceric : les supports de cuisson en U, les supports unitaires en H et les claies de cuisson VFT (Variable Firing Tray) faites en cordiérite et carbure de silicium pour la cuisson des tuiles et accessoires, etc.
Un four qui s’adapte aux propriétés des argiles locales
La pression démographique à l’échelle internationale amène de plus en plus les fabricants de produits de terre cuite à utiliser des argiles qui n’auraient pas été sélectionnées il y a 20 ans en raison de leur teneur en soufre et en chlore. Or, soufre, chlore, fluor et alcalins (chlorures de potassium et de sodium) peuvent s’avérer nocifs pour l’intégrité structurelle d’un four, si aucune mesure préventive n’est prise. Dans ce cas, la mission et la responsabilité d’un spécialiste en céramique, en thermique et en fumisterie industrielle comme Ceric est d’adapter ses fours à cette donnée de terrain difficilement contournable. Ceric a su apporter des réponses concrètes et fiables à ces risques de corrosion potentiels. Pour éviter tout problème de corrosion vis-à-vis du soufre, il faut maintenir la tôle Casing, dans toute la zone à risques, à une température suffisante pour éviter la condensation des composés acides. La mise en place d’une isolation extérieure au Casing (laines minérales en doubles couches croisées) sur les murs et la voûte, depuis le tirage du four jusqu’à l’entrée de la zone de feu, permettent ainsi de maintenir la structure métallique du four à une température supérieure à 150°C. Dans les zones où la température intérieure d’un four ne permet pas la mise en œuvre de cette solution, une injection d’air chaud dans une double peau du Casing garde les tôles à la température voulue.
Un four à la conduite souple
Outre son adaptabilité et sa modularité, le four Casing se caractérise par une grande souplesse de réglage. Les changements de cadence ou de produits se font facilement grâce à sa faible inertie.
Arrêts et redémarrages rapides sont possibles en cas de nécessité. Les perfectionnements apportés au fil du temps (brassage avant-feu, Thermoboosters et brû­leurs jets de voûte) ont fini d’en faire l’un des équipements universels de la terre cuite d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Dans les tuileries, on peut passer des wagons complets d’accessoires au milieu de wagons de tuiles sans dégrader l’homogénéité et ce, grâce au four Casing, à ses équipements et au système de supervision Diapason.
L’Hydrocasing : une variante du four Casing
Au fil du temps, des innovations décisives ont été apportées au four Casing, donnant naissance à une variante : l’Hydrocasing, en rendant étanche la quatrième paroi du four (les wagons). Plusieurs déclinaisons ont ensuite suivi (four à plateforme élévatrice, four à transbordeur incliné, four à écluses et four cuvette). Avec le four Hydrocasing, Ceric a conçu un four étanche sur les quatre faces. Partant du four Casing, les ingénieurs l’ont doté d’une cuve métallique ou en béton remplie d’eau. La partie basse des wagons est entourée d’une jupe métallique fermée sur les quatre côtés. Les étanchéités latérales et frontales sont assurées par le joint d’eau dans lequel sont immergées les jupes des wagons. Les différentes versions du Casing ont permis de mieux gérer l’eau.
Le four Casing : le four des défis de demain
De nos jours, avec plus de 400 fours tunnels installés à travers le monde, Ceric a une réputation de performance, de fiabilité et de qualité grâce au four Casing. C’est le four tunnel le plus installé et le plus utilisé au monde. Aujourd’hui, les ingénieurs de Ceric travaillent déjà sur une version permettant de raccourcir les cycles de cuisson, de gagner en homogénéité, de diminuer les consommations et d’intégrer de nouveaux combustibles à faible empreinte en CO2. Par définition modulaire et évolutif, le four Casing est déjà prêt à recevoir des nouveaux dispositifs pour permettre aux clients de respecter les consignes des instances européennes dont l’objectif est de réduire les émissions de CO2 de 20 % d’ici 2020.

01/11/2013

Loir-et-Cher - Romorantin-Lanthenay: EXPOSITION La céramique dans tous ses états

Sept mille pièces de céramique de la fin du XIXe siècle et du début XXe. C'est la collection que le Musée de Sologne propose de découvrir jusqu'au 10 novembre. Fleurons, appliques, épis de faîtages, frises, cheminées… autant d'éléments qui ornent encore beaucoup de bâtiments solognots, témoins de l'essor des grands céramistes et des tuileries industrielles. Pour les vacances de la Toussaint, mercredis 23 et 30 octobre, à 16 h, les enfants pourront une dernière fois jouer aux tuiliers grâce à un atelier de fabrication de tuile en argile et réaliser un puzzle géant. Animation gratuite à partir de 3 ans, sur inscription.
Renseignements : 02.54.95.33.66.

Source La Nouvelle République

30/10/2013

Fabrication de briques et de tuiles en terre cuite : Prévisions 2013 – Analyse du marché - Forces en présence

Quelles sont les prévisions de mon secteur ? Quelles sont les perspectives du marché ?


Les réponses à ces questions, Xerfi Etudes vous propose de les retrouver dans sa dernière étude
sur la fabrication de briques et de tuiles en terre cuite. Nos prévisions 2013 exclusives vous
permettront d’anticiper au mieux les orientations du marché, les facteurs de changement et leurs
conséquences sur votre activité.


Cette étude réalisée par les experts de Xerfi vous apporte une information rigoureuse et objective,
en présentant de manière structurée et opérationnelle :

 L’analyse de la demande et de l’offre,
 Les faits marquants de la vie des entreprises et les enjeux stratégiques clés,
 La présentation des données économiques et financières de 32 opérateurs du secteur,
 Les positions des entreprises et les évolutions concurrentielles,
 L’impact des prévisions et de la conjoncture sur votre marché.

Les travaux d’étude ont été réalisés à partir d’enquêtes, de sources documentaires, électroniques et
publications recueillies au cours des derniers mois. Pour recevoir cet outil de diagnostic et de
prévision, il vous suffit de nous retourner le bon de commande ci-dessous, en précisant le mode
d’expédition choisi.

Principaux groupes et sociétés analysés et cités dans l’étude :

  • BNZ 
  • BOUYER LEROUX 
  • BRIQUETERIE BOUISSET 
  • BRIQUETERIE CAPELLE 
  • BRIQUETERIE D'ALLONNE 
  • BRIQUETERIE DE NAGEN 
  • BRIQUETERIE DE ROUFFACH 
  • BRIQUETERIE LAMOUR 
  • BRIQUETERIES CHIMOT 
  • BRIQUETERIES DU NORD 
  • CERAMIQUES ET DEVELOPPEMENT 
  • CERAMIQUES WOESTELANDT 
  • DSPIC 
  • GILLAIZEAU TERRE CUITE 
  • HERMOUET TERRE CUITE 
  • IMERYS TC 
  • LA FRANCAISE DES TUILES ET BRIQUES 
  • LANGUEDOC CERAMIQUE 
  • LES PRODUITS REFRACTAIRES DU SUD-EST 
  • LUTTON 
  • MARCHAT MATERIAUX 
  • MONIER 
  • SAGET 
  • SAVERDUN TERRE CUITE 
  • TERREAL 
  • TERRES CUITES DE BOURGOGNE 
  • TERRES CUITES DES RAIRIES 
  • TERRES CUITES DU SAVES 
  • TUILERIE BLACHE 
  • TUILERIE BRIQUETERIE DE CHARDAT R MALMANCHE 
  • TUILERIE LAMBERT BALUTEAU LASCOUX 
  • WIENERBERGER 

Source Xerfi par  Nicolas Garin, Analyste de Xerfi France

28/10/2013

Une tuile plate Terreal pour le premier bâtiment public certifié LEED Platine en France

Ancien corps de ferme faisant partie du patrimoine local de la ville, la médiathèque de Verneuil-sur-Seine (78) devient le premier équipement public français à obtenir la certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) au niveau Platine. Terreal, le n°1 mondial des tuiles plates, a été sélectionné pour participer à ce projet et fournir sa tuile Rustique dans le cadre de la mise en oeuvre de la couverture de ce bâtiment. Pour obtenir le niveau de certification « Platine », l'architecte en charge du chantier de la médiathèque de Verneuil-sur-Seine, Pascal Brunel-Orain, a choisi les tuiles Rustique coloris Mesnil de Terreal pour réaliser la couverture du bâtiment. Produite en Normandie, la Rustique est une vraie tuile à l'ancienne dont la texture et la tonalité apportent une touche chaleureuse et authentiquement régionale. En plus de son épaisseur et de sa robustesse, cette tuile possède un Indice de Réflectance Solaire élevé (IRS = 31) répondant à toutes les exigences du référentiel LEED Platine. L'IRS est un indice permettant d'estimer le rayonnement solaire qui sera réfléchi par la tuile. Si la tuile réémet une grande partie du rayonnement solaire reçu, la quantité de chaleur transmise à l'intérieur du bâtiment sera alors limitée. Selon la même logique, la température de la surface de la toiture sera également moins élevée.

Source Batijournal

26/10/2013

Algérie - Mettre le paquet sur 100 entreprises pilotes à l'export, une urgence selon Rafik Zaïmeche

Le DG de « Wiam de la petite Kabylie », Mohamed Rafik Zaïmeche, dit apporter la voix des exportateurs et des "producteurs de la base" qui n'est pas assez présente à la tripartite qui s'ouvre ce jeudi à Alger. Il demande d'appliquer pour les entreprises exportatrices un plan Marshall pour qu'ils emmènent l'Algérie sur les marchés extérieurs. L'entreprise « Wiam de la petite Kabylie », basée dans la région d'El Milia, émarge depuis 23 ans aux exportations algériennes avec sa gamme de produits transformés du liège. Son patron Mohamed Rafik Zaïmeche, engagé à la tête de sa filière professionnelle, se dit exaspéré par le consensus ambiant à la veille de la Tripartite : "Quand j'entends parler les responsables des organisations patronales, j'ai le sentiment que tout le monde dit la même chose. On parle de produire en Algérie pour réduire le recours aux importations mais personne ne dit que si nous n'arrivons pas à exporter, nous ne réussirons jamais à concurrencer les produits étrangers sur notre propre marché. Il est grand temps d'en avoir conscience", martèle notre interlocuteur.

Plan Marshall pour l’export
Pour lui, l'une des urgences est de lancer un "plan Marshall" pour soutenir l'exportation. En commençant par identifier sans délais une centaine d'entreprises pilotes dans différentes filières qui bénéficieront « d'un plan de promotion courageux », équivalent à celui dont ont bénéficié les entreprises publiques suite à la décision du CPE (Conseil des participations de l’Etat) du 26 mars dernier de les soutenir. "Il ne faut pas lésiner sur les moyens, c’est à dire mettre de l'argent public sur la promotion des investissements tournés vers l'exportation, c'est sans aucun doute plus bénéfique que de le mettre dans plein d'autres plans qui n'ont débouché sur rien », ajoute-t-il. Il estime qu’il y a plus à gagner pour l'économie algérienne à appliquer pour les entreprises privées qui exportent déjà ou qui peuvent le faire, les mêmes recettes que pour les entreprises publiques sauvées de la faillite. « Mais là ce sera pour un but précis, celui de donner de la force aux producteurs algériens pour qu'ils puissent mieux challenger les entreprises étrangères sur leurs marchés". Les aides prévues par l'Etat pour assainir les entreprises publiques décidé par le CPE de mars dernier concernent notamment l'annulation des dettes bancaires, l'apport de crédits d'investissement sur 15 ans à taux bonifiés et différents soutiens par l'octroi de marchés et de plans de charge automatiques. "Cela peut paraitre un avantage trop important si l'Etat devait l'accorder à des entreprises sélectionnées. Mais il y a en contre partie un cahier des charges. Pour émarger à ce plan de promotion plusieurs années successives, il faut investir pour vendre à l'étranger".
Des filières à fort potentiel d’exportation
Il existe, selon Mohamed Rafik Zaïmeche, de nombreuses filières ou les investissements ne peuvent devenir rentables dans l'avenir qu'en ajoutant l'exportation à leurs plans de développement : c'est le cas de l'électronique, de l'électroménager, de plusieurs produits dans l'agroalimentaire, du médicament, des matériaux de construction, de semi produits divers" précise-t-il. Les filières de valorisation de produits du terroir algérien comme le liège transformé ou l'huile d'olives, viendraient en tête dans ce plan de promotion des exportations algériennes. "Il ne faut pas avoir peur de subventionner les produits qui nous permettent d'exister sur les marchés mondiaux. Nous sommes tellement absents dans le monde que nos partenaires pensent que les Algériens ne savent rien faire. Il est difficile dans ce cas de les attirer pour investir ici. C'est en allant vendre chez eux avec l'aide assumée de l'Etat que nous allons les intéresser à venir investir chez nous ».
Faire comme les chinois et les sud-coréens
Pour Zaimeche, les sud coréens et les chinois n'ont rien fait d'autre. « Leur Etat a soutenu les entreprises exportatrices à perte pendant de longues années ». Pour un résultat nettement visible aujourd’hui : des excédents commerciaux et des investisseurs étrangers chez eux. « Les produits algériens ne s'installeront pas sur les marchés extérieurs sans une politique volontariste de l'Etat algérien. C'est maintenant qu'il dispose des facilités financières pour faire cet effort stratégique. Il n'y pas de substitution à l'importation sans exportations performantes" conclut Mohamed Rafik Zaïmeche. Pour lui le programme de mise à niveau de plusieurs milliers d'entreprises engagé par l'ANDPME n'est pas suffisant pour ce type de défi : "Il faut choisir des entreprises pilotes qui exportent ou qui ont le potentiel pour le faire, et aller beaucoup plus loin avec elles".
La réunion Tripartite économique, gouvernement- employeurs- partenaires sociaux, qui s'ouvre ce jeudi à Alger à été de fait placée sous le signe de la limitation des importations par la promotion de la production nationale. Les prévisions de clôture des exportations hors hydrocarbures pour 2013 sont inférieures à 2,5 milliards de dollars pour une prévision du solde des importations supérieure à 52 milliards de dollars.

Source Maghreb émergent

25/10/2013

Rockwool crée une offre d’ITE clés en main

Rockwool cible son offre ITE sur la maison individuelle, avec une double offre sous façade ventilée et sous enduit. Le spécialiste de la laine de roche s’attaque au marché de la maison individuelle et vise notamment le segment des systèmes sous enduit, encore largement dominé par les solutions PSE.
D'ici la fin de l'année, Rockwool va commercialiser deux offres de systèmes pour l'isolation thermique par l'extérieur (ITE), la première pour les façades ventilées (RedAir, en cours de lancement) et la seconde pour les solutions sous enduit (RedArt, disponible en décembre). Dans ce nouveau rôle d'ensemblier, l'industriel fournira aux professionnels, en plus des isolants en laine de roche qui font sa notoriété, l'ensemble des composants nécessaires à la mise en oeuvre (fixations, parements de façade) ainsi que des services dédiés (hotline, assistance chantier, quantitatifs et devis). "L'objectif avec cette formule en kit est de faciliter le travail de l'artisan, résume Frédéric-Jérôme Cardonat, responsable Support Technique pour Rockwool France. Un outil de calcul disponible exclusivement en négoce va lui permettre, à partir des caractéristiques de son chantier, de connaître à l'unité près les éléments dont il aura besoin et de se les faire livrer sur place, avec des guides de mise en oeuvre."

S'appuyer sur les qualités de la laine de roche
La première offre disponible, RedAir, s'adresse au marché des façades ventilées : Rockwool propose une soixantaine de choix de parements, soit en panneaux en laine de roche compressée via sa filiale Rockpanel, soit en bardages bois en collaboration avec Silverwood. Un autre partenaire industriel, Etanco, a été choisi pour les accessoires et fixations. Sur ce segment de la façade ventilée, Rockwool peut s'appuyer sur une part de marché déjà non négligeable pour la laine de roche (19%) et sur un réseau de négoces matériaux déjà conséquent.
Le défi est tout autre sur le marché des systèmes sous enduit, dominé à 97% par le polystyrène expansé (PSE). "Avec RedArt nous voulons proposer une vision alternative au marché, en nous appuyant sur notre légitimité de fournisseur d'isolant, explique Céline Gloriant, chef de projet ITE sous enduit pour Rockwool France. En plus de ses qualités de résistance au feu la laine de roche a des atouts à faire valoir (respirabilité, comportement à l'eau) face aux solutions concurrentes." Rockwool a prévu de proposer son offre sous enduit aux négoces spécialistes décoration - un nouveau circuit de distribution pour la marque - mais aussi à ses partenaires habituels des matériaux. "De plus en plus les maçons se positionnent sur les systèmes sous enduit, et parallèlement la prescription tend à mixer les solutions sous façade ventilée et sous enduit, relève Frédéric-Jérôme Cardonat. Nous proposerons aux négoces matériaux des machines à teinter pour profiter de l'étendue de l'offre de finitions."
Une politique de formation systématique
La formation est un autre pilier de l'offre ITE de Rockwool. L'industriel proposera des sessions de formation de deux jours, à l'issue desquelles les entreprises de mise en oeuvre pourront être agréées. Un premier objectif est d'arriver au "zéro sinistralité", conformément au positionnement haut de gamme des solutions RedAir (environ 150 €/m² en fourni posé) et RedArt (environ 100 €/m²). La constitution d'un réseau d'entreprises agréées doit aussi permettre à Rockwool de répondre aux demandes de travaux des particuliers, de plus en plus nombreuses selon le fabricant.

Source Le Moniteur

24/10/2013

Artisanat du bâtiment : l'activité en baisse de 3% au T3

Et un sixième trimestre consécutif de baisse… L'activité de l'artisanat du bâtiment enregistre en effet une nouvelle chute de 3% au troisième trimestre 2013, marquant une dégradation continue dans le secteur. L'alarme est donnée par la Capeb, qui voit peu d'espoir de reprise en 2014.

"(…) Le manque de perspectives économiques du secteur ne donne pas d'espoir de reprise pour 2014", a martelé Patrick Liébus, président de la Capeb, lors de l'annonce de sa dernière note de conjoncture. En effet, l'activité recule de 3% au 3e trimestre, contre -4% au trimestre précédent, marquant ainsi le 6e trimestre consécutif de baisse.
Des chiffres qui n'augurent rien de bon, d'autant que la construction neuve dans l'artisanat poursuit sa chute (-6%), l'entretien-amélioration baisse également (-1%) et que les travaux d'amélioration de la performance énergétique stagne (0%). Et aucun signe positif qui pourrait redonner le sourire aux artisans… qui sont globalement tous touchés. La maçonnerie reste ainsi le corps de métier le plus affecté par la dégradation de l'activité.
Situation grave
Par région, excepté dans l'Est, toute affiche un moindre ralentissement de l'activité, tandis que les trésoreries restent en berne, avec un tiers des entreprises artisanales qui déclarent une détérioration et des besoins qui dépassent encore les 20.000 euros. Du côté des carnets de commandes, ils ne représentent plus que 78 jours de travail, contre 87 au 1er trimestre 2013.
"Certains analystes avancent que l'économie française retrouve un peu de vigueur ! Et bien, cette amélioration ne profite pas à l'artisanat du bâtiment qui continue à perdre un emploi toutes les demi-heures. La situation est extrêmement grave : nous en sommes revenus au niveau d'activité de 1999, soit un recul de plus de 13 ans. (…)", s'inquiète Patrick Liébus.

Source Batiactu

23/10/2013

Indre-et-Loire : Le dernier tuilier artisanal est à Bridoré

A Bridoré, Hubert de Lacotte produit annuellement près de 300.000 tuiles sur mesure.
Hubert de Lacotte est le seul tuilier d’Indre-et-Loire. Il produit près de 300.000 tuiles à l’ancienne, adaptées à l’esthétique des bâtiments.
Hubert de Lacotte est tuilier à Bridoré (*). C'est le seul en Indre-et-Loire. Depuis 2005, avec deux employés, il produit annuellement près de 300.000 tuiles, dont certaines ont recouvert l'abside de la chapelle de Vignemont à Loches, la chapelle Saint-Jean du Liget, l'église de Villers-les-Ormes (Indre)… « Nous travaillons à l'ancienne avec des moyens modernes. Ce qui permet de fabriquer une tuile artisanale dont l'esthétique s'adapte totalement à la rénovation des bâtiments anciens, châteaux, manoirs, églises. »
Les tuiles industrielles sont absolument identiques et cet aspect uniforme serait choquant sur les bâtiments anciens. La seule solution : travailler comme autrefois, ou presque. Avant de se lancer dans l'aventure, Hubert de Lacotte a appris auprès d'un tuilier de Bourgogne pour la technique et d'un autre, dans le Berry, pour la stratégie commerciale.
Cuisson à 1.000 °C
L'élément primordial est bien entendu la terre, qui provient de carrières soigneusement sélectionnées : l'une à Tournon-Saint-Martin, l'autre près de Châteauroux. La terre n'est pas mise en « farine » comme dans l'industrie mais broyée puis travaillée en pâte molle par un mouilleur-mélangeur. « La terre garde son grain, sa souplesse, car elle n'est pas pressée dans un moule, mais simplement aplatie », poursuit Hubert de Lacotte. Elle sort de la machine sous forme d'une bande aux bonnes dimensions, puis est coupée par un fil à la bonne longueur. Enfin, l'ouvrier la saisit et la frotte légèrement avec de la sciure pour lui donner une certaine patine qui, lors de la chauffe, lui conférera un aspect ancien. Vient ensuite le temps du séchage (lire ci-dessous), puis de la cuisson. Avec le gaz, tout est là aussi maîtrisé, programmé. La montée en chaleur se fait par palier. La température est réglée entre 1.000 et 1.050 degrés, ce qui permet d'obtenir des tons de l'orange clair au presque noir. Après trente heures de refroidissement, les tuiles sont défournées. Ce travail artisanal permet une production sur mesure, aussi bien pour les dimensions de la tuile, la couleur, l'épaisseur, le galbe ou le grain.
(*) La Tuilerie de Bridoré, zone industrielle des Boires à Bridoré.
à savoir :
 > FORME. C'est pendant le séchage, sur des claies spéciales, faites à la demande, que la tuile prendra sa forme. L'opération se faisait autrefois en plein air, de mars à octobre. Trop ou pas assez d'humidité restante et des micro-fissures la rendaient gélive ou cassante. Maintenant, dans le séchoir, pendant 60 heures, le débit d'air chaud est contrôlé afin d'atteindre le degré d'humidité optimal.
> DIMENSIONS. Les dimensions de la tuile varient suivant les régions. En Touraine, souvent 17 sur 27 cm, celle du Berry : 20 sur 30 cm, à La Roche-Posay : 18 sur 28 ou 19 sur 29.
La Nouvelle République par  Bernard Dély

22/10/2013

Bardage terre cuite : Argelite obtient son Avis technique

Pour compléter sa gamme, Argeton -marque du groupe Wienerberger- a lancé Argelite, la solution de bardage terre cuite en simple peau. Ce matériau vient d’obtenir l’Avis technique n° 2/12-1514, qui valide de larges zones d’emploi. En effet, une utilisation sur l’ensemble du territoire, y compris en zone sismique, est désormais réalisable. De plus, l’Avis technique permet une pose sur supports verticaux en maçonnerie enduite ou en béton, ainsi que pour pose sur ossature bois (MOB limitée à R+2 - 9 mètres maximum + point de pignon) et ossature métallique. Pour varier l’esthétique, la pose à joints verticaux nuls est à présent possible.
Pour rappel : léger (31 kg/m2) et économique, grâce à une mise en œuvre sur rails horizontaux, ce bardage, décliné en plusieurs formats et coloris, répond parfaitement à tous les projets neufs ou en rénovation, pour tout type de bâtiment.

Source Zepros

21/10/2013

RT 2012 et solutions terre cuite font bon ménage

La terre cuite est la solution la plus performante tant au plan énergétique qu'économique, selon les résultats d'une étude comparative des systèmes d'isolation présentée lors du colloque "Brique & RT 2012" organisée par la Fédération des tuiles et briques.

La brique de terre cuite, une réponse pertinente à la RT 2012 ? C'est en tout cas la conclusion d'une étude présentée lors du colloque "Brique et RT 2012" organisée par la Fédération française des tuiles et briques (FFTB). Celle-ci s'est ainsi attachée à comparer des systèmes à isolation rapportée par l'intérieur et l'extérieur : d'un côté, du béton banché et ITE ; de l'autre, de la brique et ITI.
Résultat, cette simulation technico-économique, conduite sur deux bâtiments d'habitation collective (R+3 et R+4) a montré que "l'ITI et la brique permettent de réaliser une économie de 6.5% d'énergie de chauffage et jusqu'à 28% sur le coût de la construction".
Face aux enjeux d'efficacité énergétique des bâtiments et des exigences de la RT 2012, la FFTB entend mettre un coup de projecteur sur la filière terre cuite qui peut apporter des réponses conformes en matière de constructions et d'applications. Et de rappeler que "les briques offrent une forte résistance thermique au-delà de 1.4 m2.K/W pour les briques de 20 cm d'épaisseur et, associées à des planelles de terre cuite, permettent de s'affranchir de la pose de rupteurs de pont thermique".

Source Batiactu

20/10/2013

CERIC entre dans le monde exclusif d'OSEO Excellence

CERIC entre dans le monde exclusif d'OSEO Excellence, cercle select réservé à 2 000 PME Françaises connues et reconnues pour leur capacité en termes d'innovation !
C'est clairement un signe fort, un encouragement des pouvoirs publics et un...e reconnaissance de nos savoir-faire, de nos compétences et de nos capacités en termes d'innovation dans différents domaines tels que la Thermique, la Mécanique (avec le succès de la Demeter !), l'Informatique Industrielle (Diapason), sans oublier la Céramique, pilier et coeur de notre entreprise.
Photo : CERIC entre dans le monde exclusif d'OSEO Excellence, cercle select réservé à 2 000 PME Françaises connues et reconnues pour leur capacité en termes d'innovation !
C'est clairement un signe fort, un encouragement des pouvoirs publics et un...e reconnaissance de nos savoir-faire, de nos compétences et de nos capacités en termes d'innovation dans différents domaines tels que la Thermique, la Mécanique (avec le succès de la Demeter !), l'Informatique Industrielle (Diapason), sans oublier la Céramique, pilier et coeur de notre entreprise.

Source CERIC Facebook

19/10/2013

Boisbuchet, laboratoire innovant en design et matériaux d’architecture

A l’arrivée au domaine de Boisbuchet, le visiteur se retrouve dans un immense parc magnifique parsemé de bâtisses toutes plus belles les unes que les autres, et représentatives de tous les styles architecturaux.
Restauré depuis 26 ans par Alexander van Vegesack, le domaine et son château aujourd’hui transformé en musée, sont devenus un centre de référence mondiale de l’innovation en architecture.
Chaque été entre juin et septembre, près de 400 étudiants du monde entier rallient ce fin fond de Charente limousine, où l’accès à Internet demeure protohistorique. Ils viennent des plus grandes universités, écoles d’architecture et de design urbain que compte la planète... Ces étudiants constituent les deux tiers des résidents du domaine : le solde est constitué de professionnels du design ou de cadres d’entreprises de matériaux.
Tout ce petit monde vient ici en formation très qualifiante, organisée en « workshops ». « En général, les professionnels restent entre une semaine et 4 mois sur place » résume Alexander van Vegesack.
Le domaine de Boisbuchet a dans les tuyaux un programme de travail autour de la terre cuite, briques et tuiles, un secteur économique bien présent en Charente limousine.

Source Le petit economiste

18/10/2013

Fonds d'investissement : un style musclé

La crise de 2008 a laissé des coudées plus franches aux fonds, les « business plans » des belles années ayant tous dévissé de quasi-moitié, comme pour Monier, l'ex-division de toiture de Lafarge ou Saint-Gobain Desjonquères. « Quand les fonds changent le management, c'est la plupart du temps qu'ils n'ont plus d'autre solution. Changer un patron soutenu au départ d'un deal est un énorme risque, assume Frédéric Stolar chez Sagard. Mais, dans les grandes périodes de secousses économiques que nous avons connues, certains des managers taillés pour développer des entreprises n'ont pas le profil pour les redresser. » Exceptions qui confirment la règle, une série de patrons dont les plans de redressement ont été bousculés, et parfois à plusieurs reprises, se sont maintenus en place : Hervé Gastinel chez Terreal ou Olivier Legrain chez Materis. Particularité, tous étaient directement issus du sérail du grand groupe cédant (Saint-Gobain et Lafarge). Quant à ceux qui ont réussi de véritables success stories, comme Pierre Fa chez Yoplait ou Frédéric Sanchez chez Fives Group, ils exercent au contraire un certain... ascendant sur les fonds.
Source Les Echos

17/10/2013

Bouyer Leroux Projet de carrière d'argile à La Romagne / la Fouillère

Le maire de La Romagne informe qu'il a été sollicité par les représentations de la société Bouyer-Leroux pour émettre un avis préalable sur le dossier d'installation classé, en vue d'obtenir l'autorisation d'exploiter une carrière d'argile au lieu-dit « La Fouillère. »

 Source Ouest France

Angoulème: Les maisons poussent à l’ancienne carrière d'argile de Lafarge

Lafarge a reconverti les abords d’une ancienne carrière d’argile en lotissement.
Les Jardins de la Palène sortent de terre, aux Andreaux, à Saint-Estèphe. Ce lotissement de 23 parcelles a la particularité de jouxter une ancienne carrière d’argile du groupe Lafarge, en activité entre 1995 et 2000.
« Le site de 38 hectares était exploité en fortage (cession des droits d’exploitation au carrier par le propriétaire, NDLR). Dès le début, il était prévu de réaménager le site en terrain agricole. De l’avis du propriétaire qui les cultive à nouveau, elles sont même aujourd’hui meilleures qu’avant », explique Mirabelle Larrive, responsable des activités foncières chez Lafarge.
Ici, Lafarge a foré jusqu’à dix mètres de profondeur pour extraire un certain type d’argile. « Nous sommes intéressés par une argile avec une certaine teneur en alumine, nécessaire à la fabrication de ciment », décode Sandrine Peraud-Degez, directrice de la cimenterie de La Couronne. Aujourd’hui, il ne subsiste, comme trace de la carrière, qu’un vallon légèrement encaissé avec une vaste étendue d’eau en son milieu…
Glacis
Chez Lafarge, rien ne se perd. Pas même le glacis, cette zone tampon obligatoire entre les premières maisons et la carrière d’argile. Une fois ce terrain rendu constructible, Lafarge a commercialisé les 23 parcelles constitutives des Jardins de la Palène. Vue imprenable sur le bleu de l’étang.
« Il ne reste plus que cinq lots à vendre », affirme Mirabelle Larrive. Six maisons sont d’ores et déjà construites ou en cours d’achèvement. « Nous avons choisi de travailler avec des acteurs locaux », renchérit la responsable foncière. En l’occurrence avec trois constructeurs (Maison Tradition, Maisons Privilèges, Tradi-Home). Et des matériaux certifiés charentais, les blocs en béton de chez Gautier Matériaux et de chez Garandeau, fabriqués avec du ciment Lafarge. La boucle est bouclée…
Inquiétudes levées
Maire délégué de la commune associée de Saint-Estèphe (près de 800 habitants au bas mot), André Klein ne voit que des avantages à cette collaboration qualifiée de « constructive et positive »… Pourtant, la perspective d’une carrière, fût-elle d’argile, n’est jamais accueillie par les vivats du voisinage. « C’est vrai, il a pu y avoir des inquiétudes au début. Mais le dialogue avec l’exploitant a été permanent », indique le maire délégué.
Pour Lafarge, l’opération n’est pas une première en Charente. Une ancienne carrière, à La Couronne, a été reconvertie en zone d’activités, pôle médical inclus. Il y a aussi, à Roullet, la zone du Plessis actuellement parsemées de préfabriqués abritant la logistique du chantier LGV. Et comme il lui faut toujours de l’argile, Lafarge a prévu d’exploiter un nouveau site, sur la plaine de Berguille, toujours à Roullet-Saint-Estèphe.

Source Sud Ouest

16/10/2013

Enduits sur terre crue : les règles à connaître

Le matériau “terre crue” et sa mise en œuvre s’appuient sur une récente publication de règles professionnelles pour une application sans faille.
Elles ont été acceptées avec suivi du retour d’expérience depuis mars 2012 par la Commission Prévention Produits mis en œuvre (C2P) de l’Agence Qualité Construction. Ces règles professionnelles pour la mise en œuvre des enduits sur supports composés de terre crue ont nécessité un travail de très longue haleine.
Pas moins de 80 professionnels de la France entière y ont participé, soutenus notamment par la Fédération Française du Bâtiment (FFB), la Fédération Nationale des Scop du Bâtiment, l’Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat (ENTPE) et le Réseau écobâtir (voir encadré page 33).
Un peu d’histoire. En effet, tout débute en 2006, lors des travaux de révision du NF DTU 26.1 “Travaux de bâtiment – Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux aérienne” où les discussions entre professionnels ont fait prendre conscience qu’aucun document ne couvrait la construction en terre.
Surtout, compte tenu de la diversité des supports et des enjeux sur la préservation du patrimoine, il était indispensable de disposer d’un document spécifique de cette mise en œuvre, leur permettant ainsi d’assurer leurs ouvrages plus facilement et de poursuivre leur activité.
Car, rappelons que le patrimoine français compte déjà un grand nombre d’édifices en terre (maisons, fermes, écoles, etc.), ­notamment en Normandie, en Bretagne, dans le Sud-Ouest ou en Auvergne et Rhône-Alpes, respectivement les régions de prédilection du torchis, de la bauge, de l’adobe et du pisé.
«Quelque 2 à 3 millions de logements en terre crue sont recensés en France, indique Nicolas Meunier (voir encadré), chef de file FFB de la rédaction des règles professionnelles. Ces constructions diverses et variées (terre-paille, blocs comprimés, murs en pierre maçonnées à la terre, etc.) font régulièrement l’objet de rénovations et la mise en œuvre d’un enduit peut être source de questions et de désordres !»
La création d’un groupe de travail dédié. Le besoin des règles professionnelles s’est fait d’autant plus sentir que, comme l’explique ce maçon spécialiste et passionné de la construction en terre crue : «dans la terre, il y a de l’argile, du sable, des graviers… c’est un matériau à changement de phase.»
Il ajoute : «quand on applique un enduit sur la terre, on peut modifier les caractéristiques du support et donc le confort de la maison car un mur doit être étanche à l’air et aux intempéries mais doit aussi respirer. Nous nous sommes donc battu afin que l’on reconnaisse les caractéristiques du matériau terre. Il faut appliquer des enduits poreux à la vapeur d’eau – et il en existe une grande variété – et, surtout, éviter l’application d’enduits ciment totalement étanches».
C’est alors que dès juillet 2011, quatre réunions sont organisées en présence de 56?maçons venus des quatre grandes régions françaises de la construction en terre crue pour expliquer leurs savoir-faire. «Nous avons travaillé sur 7 types de supports différents (voir page suivante), plus ou moins argileux et limoneux et il fallait mettre à plat toutes nos techniques et nos méthodes», précise Nicolas Meunier.
Un cadre et deux tests imparables. Un vrai travail d’échanges a ainsi été opéré afin d’aboutir à la définition d’un cadre précis pour ces règles professionnelles. «Ces réunions ont permis de répondre à de nombreuses questions comme comment valider la qualité de l’accroche et le bon dosage en terre», ajoute ­Nicolas Meunier.
L’ENTPE a notamment mis au point deux tests imparables pour les maçons ne connaissant pas le matériau. «Il peut s’agir aussi de maçons qui travaillent dans une autre zone que la leur et qui ne connaissent pas les caractéristiques de la terre locale», précise Nicolas Meunier. Ces tests permettent donc de connaître avec certitude si la teneur en argile est suffisante et la qualité de l’accroche afin de bien préparer l’enduit.
Une obligation de résultats et non de moyens. Ces règles professionnelles encadrent désormais ces savoir-faire transmis auparavant oralement aux maçons en formation. «Ces règles complètent le DTU Enduits et se présentent sous la forme d’une obligation de résultats et non pas de moyens. On n’impose pas, par exemple, une quantité de sable déterminée et les fourchettes sont larges. Cela nous permet d’expérimenter une terre que l’on ne connaît pas, d’y ajouter certains éléments, comme des fibres, ou du ciment Prompt dans les enduits à base de chaux», renchérit Nicolas Meunier.
Diverses publications. Très attendue par les professionnels du secteur, une première version des règles professionnelles pour la mise en œuvre des enduits sur supports composés de terre crue a été publiée par la FFB dans le cadre de son programme recherche développement métiers (PRDM). Le Réseau écobâtir va publier, au mois de septembre prochain, une version qui contiendra 54 fiches illustrées décrivant précisément des mises en œuvre d’enduits intérieurs et extérieurs à base de chaux ou de terre, sur les 7 types de supports en terre crue sur lesquels interviennent les maçons. Diffusé via les réseaux de la FFB, de l’ENTPE et des Scop, ce document essentiel permettra également aux Maîtres d’ouvrages et aux Maîtres d’œuvre de faire les bonnes préconisations !

Source Batirama