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02/03/2023

La croissance des bénéfices sur cinq ans de Wienerberger est inférieure aux rendements décents pour les actionnaires????

Lorsque nous investissons, nous recherchons généralement des actions qui surperforment la moyenne du marché. Et bien que la sélection active de titres comporte des risques (et nécessite une diversification), elle peut également fournir des rendements excédentaires. Par exemple, le cours de l'action Wienerberger AG (VIE:WIE) a augmenté de 38 % au cours des 5 dernières années, dépassant clairement le rendement du marché d'environ 8,8 % (sans tenir compte des dividendes).

Après un fort gain la semaine dernière, il vaut la peine de voir si les rendements à plus long terme ont été tirés par l'amélioration des fondamentaux.

Alors que les marchés sont un puissant mécanisme de fixation des prix, les prix des actions reflètent le sentiment des investisseurs, et pas seulement les performances commerciales sous-jacentes. Une façon d'examiner comment le sentiment du marché a changé au fil du temps consiste à examiner l'interaction entre le cours de l'action d'une entreprise et son bénéfice par action (EPS).

Au cours de cinq années de croissance du cours de l'action, Wienerberger a réalisé une croissance du bénéfice par action (EPS) composé de 42 % par an. Cette croissance du BPA est supérieure à l'augmentation annuelle moyenne de 7 % du cours de l'action. Il semble donc que le marché ne soit pas aussi enthousiaste à propos du titre ces jours-ci. Le ratio P/E raisonnablement bas de 5,25 suggère également une appréhension du marché.

Qu'en est-il des dividendes ?

Il est important de considérer le rendement total pour l'actionnaire, ainsi que le rendement du cours de l'action, pour une action donnée. Le TSR intègre la valeur de toute scission ou augmentation de capital actualisée, ainsi que tout dividende, en supposant que les dividendes sont réinvestis. Il est juste de dire que le TSR donne une image plus complète des actions qui versent un dividende. Il se trouve que le TSR de Wienerberger pour les 5 dernières années était de 56 %, ce qui dépasse le rendement du cours de l'action mentionné précédemment. Les dividendes versés par la société ont ainsi dopé le rendement total pour l'actionnaire.

Une perspective différente

Même s'il n'est jamais agréable de subir une perte, les actionnaires de Wienerberger peuvent être rassurés sur le fait que, y compris les dividendes, leur perte de 8,1 % sur douze mois n'était pas aussi grave que la perte d'environ 10 % sur le marché. Bien sûr, les rendements à long terme sont beaucoup plus importants et la bonne nouvelle est que sur cinq ans, le titre a rapporté 9 % pour chaque année. Il se peut que l'entreprise ne soit confrontée qu'à des problèmes à court terme, mais les actionnaires doivent garder un œil attentif sur les fondamentaux. S'il vaut la peine de considérer les différents impacts que les conditions du marché peuvent avoir sur le cours de l'action, il existe d'autres facteurs encore plus importants. Prenez des risques, par exemple - Wienerberger a 2 signes avant-coureurs (et 1 qui est préoccupant) que nous pensons que vous devriez connaître.

Source SimplyWallStreet

01/03/2023

Ensemble, le 7 mars, mettons la France à l’arrêt !

Les organisations syndicales et de jeunesse saluent la mobilisation de ces millions de travailleurs.euses, jeunes, retraité.e.s qui, depuis le 19 janvier, expriment leur opposition à cette réforme des retraites. Ils et elles sont déterminé.e.s à empêcher le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement du nombre de trimestres, ce qui aurait pour effet de faire aussi baisser plus rapidement leurs pensions.

Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien-fondé de sa réforme, l’écrasante majorité de la population comme 90% des salarié.e.s font preuve de « bon sens »  et rejettent cette réforme brutale, inacceptable et inutile.

En opposition à ce projet de réforme des retraites, l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays. Il révèle également l’inquiétude face à la désertification des territoires, le manque de services publics, les incertitudes en matière d’emploi, de salaires et de pouvoir d’achat.

En complément de ces manifestations, c’est plus d’un million de personnes qui ont signé et diffusent la pétition en ligne proposée par les organisations syndicales. Cette opposition à la réforme touche désormais toutes les strates de la population.

Malgré cela, le gouvernement et le président de la République restent sourds et dégradent la cohésion sociale du pays en refusant toujours de retirer ce projet injuste.

C’est pourquoi, comme annoncé lors du précédent communiqué le 11 février, l’intersyndicale réaffirme sa détermination pour mettre la France à l’arrêt le 7 mars prochain en appelant les travailleurs.euses à participer massivement aux manifestations et à se déclarer en grève.  

Les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse continuent leurs actions d’information et de conviction pour élargir encore le mouvement social. Le 7 mars doit être une véritable journée morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études, les transports…

Pour y parvenir, elles organisent partout régulièrement de nombreuses initiatives publiques sur les lieux de vie et appellent la population à y participer.

Elles interpellent localement les parlementaires sur la base du courrier commun qui leur a été adressé, pour qu’ils votent contre cette réforme.

Elles se saisissent du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour rendre visibles les conséquences particulièrement graves de ce projet pour elles.

Elles agissent avec les organisations de jeunesse qui militent sur leurs lieux d’études pour élargir     encore le rejet de cette réforme des retraites particulièrement injuste. Elles soutiennent aussi leur mobilisation du 9 mars pour améliorer notamment le système des bourses d’études.

Ensemble, dès le 7 mars, mettons un coup d’arrêt à ce projet de réforme des retraites inacceptable.

Source CGT

28/02/2023

La CAPEB et Terreal signent un partenariat au service des Entreprises Artisanales du Bâtiment

La CAPEB et Terreal signent un partenariat au service des Entreprises Artisanales du Bâtiment pour accélérer le développement du solaire photovoltaïque.

La Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB), via sa filiale Béranger Développement, annonce ce jour avoir conclu un partenariat avec Terreal, leader européen des tuiles en terre cuite, briques, composants pour la toiture et du solaire photovoltaïque. Cette opération permettra d’accompagner la montée en compétences des entreprises artisanales du bâtiment sur les propositions les plus innovantes en matière de toiture en pente et solutions solaires photovoltaïques intégrées. La société Terreal est engagée, en effet, dans un vaste programme d’accompagnement des entreprises artisanales de couverture pour une démarche plus vertueuse et respectueuse de l’environnement avec les solutions solaires.

Cet accord porte sur un échange de visibilité entre les deux partenaires et vise à développer, via notamment la mise en place de formations, les connaissances des entreprises artisanales du bâtiment sur les solutions innovantes pour l’enveloppe des bâtiments – tuile et isolation, composants de toiture, façade, structure, aménagement extérieur et tout particulièrement sur les panneaux solaires ainsi que les solutions photovoltaïques – proposées par Terreal.

En outre, ce partenariat s’inscrit en complément de l’action globale et sans précédent menée par la CAPEB pour aider les artisans du bâtiment à anticiper les hausses des prix des matériaux.

Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, déclare : « Nous sommes ravis de nous associer à Terreal, qui est un acteur de premier plan des matériaux de construction en terre cuite depuis plus de 150 ans et la nouvelle référence européenne pour le solaire photovoltaïque intégré. Ce partenariat créera les conditions d’une meilleure compréhension des réalités de chacun et nous permettra de créer des synergies fortes. Il accompagnera la montée en compétences des entreprises artisanales du bâtiment, et renforcera la capacité des entreprises du secteur à faire face à l’augmentation des coûts des matériaux (+27 % en un an). »

Jean-Baptiste Fayet, Directeur Général France de Terreal, ajoute : « C’est avec fierté que nous nous rapprochons de la CAPEB, qui est la première organisation patronale de France, afin d‘accompagner de manière étroite les entreprises adhérentes, en leur apportant des solutions complètes au service d’un habitat sain et durable. Avec son programme Demain Tous Solaire, Terreal a fait le choix d’accompagner les artisans qui veulent prendre le virage du solaire en les accompagnant à tous les stades de l’implémentation d’un projet solaire. »

À propos de la CAPEB :

La CAPEB, Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment, est l’une des deux organisations patronales représentatives de l’ensemble des entreprises du bâtiment. La CAPEB est également l’organisation patronale majoritaire dans l’artisanat* du Bâtiment. Elle est la première organisation professionnelle de France en nombre d’adhérents (59 300 entreprises fin 2021).

Les entreprises employant jusqu’à 10 salariés représentent :

  • 545 000 entreprises, soit 96 % des entreprises du bâtiment, dont 375 000 entreprises travaillant sans salarié (incluant 152 000 en micro-entreprises) et 170 000 entreprises employant entre 1 et 10 salariés
  • 516 000 salariés, soit 47 % des salariés du bâtiment
  • 52 000 apprentis formés dans le bâtiment
  • Presque la moitié du chiffre d’affaires du bâtiment (46 %)

* L’artisanat regroupe les entreprises inscrites au répertoire des métiers qui emploient ou non des salariés.

Source PresseAgence

27/02/2023

Allemagne: Lancement du projet collaboratif « Développement d'une technologie de four à hydrogène innovante pour la production de matériaux céramiques (H2TO) »

L'objectif de neutralité climatique d'ici 2045 concerne particulièrement les industries énergivores. L'industrie de la céramique utilise actuellement encore presque exclusivement des combustibles fossiles pour le séchage et la cuisson de ses produits. Les développements de la récente crise énergétique et notamment la nouvelle augmentation du prix des certificats CO2 entraînent une augmentation du prix du carburant qui menace l'existence même de l'industrie et ne peut être contrée que par un développement technologique très innovant.

S'appuyant sur la stratégie nationale de l'hydrogène du gouvernement allemand, un concept de technologie de four tunnel à hydrogène pour une véritable usine de production pour la fabrication d'argile réfractaire céramique est en cours de développement dans le cadre du projet commun "Développement d'un four tunnel innovant à base d'hydrogène". technologie de four pour la production de matériaux céramiques (H2TO) » dans le programme « Éviter les émissions de processus liées au climat - KlimPro » du ministère fédéral allemand de l'éducation et de la recherche BMBF, à partir du 1er janvier 2023. L'intention est de démontrer l'installation en tenant compte inconditionnellement des conditions locales. Les résultats du projet devraient permettre à la technologie de four à développer d'être mise en œuvre dans le four existant.

Le projet est divisé en trois volets : l'étude des possibilités de production et d'approvisionnement local en hydrogène vert, le développement d'une technologie de four tunnel, en particulier en ce qui concerne l'influence mutuelle de l'énergie et des émissions liées au processus pour la production de la céramique, et l'étude et l'adaptation des matériaux aux conditions de processus modifiées.

L'approvisionnement en hydrogène doit être conçu de manière décentralisée, sur le site de l'usine de production via l'électrolyse, et l'innovation de procédé liée aux émissions doit être comparée à la technologie existante via l'ACV. Le concept énergétique montrera à quel point l'industrie de la céramique dépend et dépendra d'une infrastructure H2 centrale pour une production neutre en émissions. Disposant d'une marge contributive élevée, les entreprises peuvent être en mesure, en amont, de se convertir progressivement à l'hydrogène, en fonction des contraintes d'approvisionnement et économiques.

La technologie de condensation, entre autres, doit être intégrée dans la technologie du four tunnel. Cela promet déjà une augmentation massive de l'efficacité en ce qui concerne l'équilibre global de la cuisson conventionnelle, mais ne déploiera son plein potentiel qu'avec des volumes de vapeur plus élevés avec de l'hydrogène.

La technologie de condensation, entre autres, doit être intégrée dans la technologie du four tunnel. Cela promet déjà une augmentation massive de l'efficacité en ce qui concerne l'équilibre global de la cuisson conventionnelle, mais ne déploiera son plein potentiel qu'avec des volumes de vapeur plus élevés avec de l'hydrogène.

Enfin, le développement du concept hydrogène doit montrer aux céramistes de taille moyenne les possibilités de faisabilité, l'effort et le volume d'investissement de la transformation technologique vers le fonctionnement hydrogène et ainsi avoir un impact direct sur la transition énergétique des entreprises céramistes.

Le projet est réalisé en coopération entre KTS Kärlicher Ton- und Schamottewerke Mannheim & Co. KG, IZF Institut für Ziegelforschung e.V., Transferstelle Bingen (TSB) de ITB - Institut für Innovation, Transfer und Beratung gemeinnützige GmbH, KERATEK GmbH, Keramischer OFENBAU GmbH, Küppers Solutions GmbH et le Forschungsinstitut für Glas | Keramik GmbH en tant que coordinateur. La durée est de 3 ans.

Source ZiegelIngustrie International

26/02/2023

L'entreprise Wienerberger de Lębork est l'une des premières entreprises en Pologne à prendre autant soin de l'environnement

Dans le cadre du programme de biodiversité, l'entreprise transforme les plus grandes zones possibles de zones de carrière en habitats sûrs pour des espèces animales et végétales rares ou en voie de disparition.

La briqueterie de Lębork est devenue l'une des premières usines Wienerberger en Pologne, qui a l'intention de mettre en œuvre un plan de protection et de développement des écosystèmes naturels sur le site de l'usine. Dans le cadre du programme de biodiversité, l'entreprise transforme les plus grandes zones possibles de zones de carrière en habitats sûrs pour des espèces animales et végétales rares ou en voie de disparition.

Production et protection de l'environnement

Wienerberger est l'un des principaux fabricants internationaux de matériaux de construction en céramique. Par ses activités, il contribue également à la protection de l'environnement et à la préservation de la biodiversité dans l'enceinte de ses usines. La briqueterie de Lębork est devenue l'une des premières usines Wienerberger en Pologne où le programme de biodiversité est mis en œuvre. Son objectif est de mettre en œuvre des plans locaux de protection et de développement des écosystèmes naturels dans les zones végétales.

La société Wienerberger s'engage non seulement à s'approvisionner en matières premières pour la production de matériaux de construction céramiques de manière durable et responsable, mais surveille également en permanence toutes ses carrières d'argile et entreprend un certain nombre d'actions contribuant à préserver l'environnement naturel dans les meilleures conditions possibles. .

Programme biodiversité

Le programme Biodiversité est un projet mis en œuvre dans l'ensemble du groupe Wienerberger et a été développé pour préserver et accroître la diversité de la flore et de la faune dans les locaux de toutes les usines de production appartenant à l'entreprise, y compris en Pologne. Dans le cadre du programme, l'entreprise transforme les plus grandes zones possibles de zones minières en habitats sûrs pour des espèces animales et végétales rares ou en voie de disparition. Le programme comprend des initiatives spécifiques liées par ex. avec la conception, la gestion et le suivi de l'efficacité des actions entreprises.

Le projet est mis en œuvre en coopération avec des plantes écologiques locales, ainsi qu'avec l'utilisation de matériaux de construction en céramique Wienerberger, qui, comme les briques, sont parfaits pour créer, par exemple, des hôtels pour les insectes et des habitats pour les petits mammifères.

La briqueterie de Lębork récompensée comme l'une des deux en Pologne

En 2022, des plans individuels de développement de la biodiversité ont été élaborés pour deux usines de production en Pologne, dont la briqueterie de Lębork. La mise en œuvre complète des plans individuels à l'usine de Lębork est prévue pour cette année. Une initiative similaire est déjà mise en place à l'usine de Gnaszyn.

Tout en verdissant la zone de l'usine, l'entreprise essaie de créer des lieux de loisirs pour ses employés.

- Nos usines doivent être respectueuses non seulement de l'environnement, mais aussi de nos employés, qui s'engagent volontiers dans des actions de protection de la faune et de la flore. A l'occasion du verdissement des zones minières, nous essayons de leur créer des espaces dits verts. les « lunch spots », où ils peuvent manger un repas en pleine nature, ou simplement se détendre le temps d'une pause

- déclare Jacek Wierus, responsable ESG chez Wienerberger.

Source LęborkNaszemiasto par Marcin Kapéla

25/02/2023

Paroles d’architectes en vidéos par la Fédération Française des Tuiles et Briques - La tuile terre cuite ARCHITENDANCE

Une interview de Luca Battaglia de FRESH architectures pour la réalisation de Cœur d'llot, un programme de 58 logements à Versailles (78), un ensemble contemporain qui joue avec la terre cuite pour dialoguer 

📌 58 logements collectifs, Versailles

👏 Maître d’ouvrage : Kaufman & Broad

 📷 Juliette Alexandre

🏆 Lauréat, 1er prix catégorie  Logement collectif  du Grand prix La Tuile Terre Cuite Architendance 2022

Source Linkedin


24/02/2023

Terreal participe à la 11ème édition du "Forum Réseaux et Carrières au Féminin"

Retour en images sur la 11ème édition du "Forum Réseaux et #CarrièresauFéminin" : un événement qui réunit chaque année les recruteur.e.s des entreprises partenaires de l’association Elles bougent dont Terreal fait partie.

Cette année, avec son format inédit, cet événement qui s'inscrit au cœur de notre engagement en faveur de l'équité a mis l'accent sur :

  • des rencontres et des échanges en présentiel, à Nanterre entre candidates et marraines engagées de Terreal et de l'association Elles bougent
  • des ateliers RH organisés à distance, en visio, avec la participation du Responsable RH France de Terreal qui a animé l'atelier "comment préparer son entretien d'embauche".

Source Terreal

23/02/2023

Les maisons en terre écologiques font leur retour en Hongrie

Elles ont longtemps été tournées en dérision comme des symboles démodés de la pauvreté écrasante, mais les maisons en terre et en paille font leur retour en Hongrie en tant qu'alternative écologique et peu coûteuse au béton.

Le maître d'œuvre Janos Gaspar, qui rénove des maisons en terre: 

"Je suis réservé pour trois ans. L'intérêt est énorme", a déclaré à l'AFP l'homme de 48 ans, qui a construit plus de 200 maisons en terre.

Connue sous le nom de construction en pisé, la pratique remonte au néolithique.

Et il connaît un renouveau grâce à sa faible empreinte écologique et son efficacité énergétique.

Les matériaux localement accessibles sont à la base de ce que le collègue architecte de Gaspar, Adam Bihari, appelle "l'architecture naturelle".

"Les Hongrois savaient comment construire des maisons avec ce qu'ils avaient sous la main ou sous leurs pieds", a déclaré Bihari à lunettes alors qu'un mur de briques d'argile était enduit de boue dans la ville d'Acs, dans le nord-ouest de la Hongrie.

"Ce mur a été construit il y a 100 ans et devrait exister encore 100 ans", a déclaré Bihari.

"Matière du futur"

Contrairement au béton, qui représente environ 8% des émissions mondiales de CO2, "il finit par se désintégrer naturellement, ne laissant aucun déchet artificiel", a-t-il déclaré.

Avec Gaspar, Bihari enseigne ses méthodes à des dizaines de stagiaires chaque année. Dans la cour à côté des tas de terre sablonneuse et de paille, une douzaine ont regardé Gaspar montrer comment fabriquer des briques de terre.

Plus d'un Hongrois sur sept vit encore dans des maisons en terre, principalement dans des villages des régions les plus pauvres

"Ce type de sol est parfait, et on le trouve partout en Hongrie", a déclaré Gaspar alors qu'un mélangeur de ciment brassait les ingrédients pour en faire un paillis.

"Vous pouvez fabriquer une brique par minute, et environ 20 000 feront une maison", a-t-il déclaré au groupe tout en pétrissant des poignées du mélange dans un moule en bois.

Cette pratique séculaire est tombée en désuétude pendant les quatre décennies de l'ère communiste du pays.

"Les traditions folkloriques étaient officiellement mal vues et les matériaux modernes ont pris le dessus", a déclaré Bihari, 33 ans.

Les murs en briques d'argile étaient souvent cimentés, ce qui provoquait la pourriture lorsque l'humidité était piégée, a-t-il ajouté.

Les propriétés thermiques de l'argile le rendent idéal pour le climat fluctuant de la Hongrie avec des étés chauds et des hivers froids

Bihari a déclaré qu'il était difficile de contrer les associations de longue date avec l'humidité et la pauvreté.

Mais l'intérêt pour les matériaux naturels augmente parmi les promoteurs et les investisseurs, selon l'architecte.

"C'est le matériau de construction du futur", a-t-il déclaré.

"Naturellement intelligent"

Bihari a déclaré que les propriétés thermiques de l'argile la rendent idéale pour le climat fluctuant de la Hongrie avec des étés chauds et des hivers froids.

L'une des participantes au camp, Timea Kiss, qui possède déjà une maison en argile mais souhaite apprendre à la rénover, a déclaré que son bâtiment est naturellement chaud en hiver et frais en été.

"Des visiteurs émerveillés nous demandent où se trouve la climatisation, mais il n'y en a pas", a déclaré l'homme de 42 ans.

Cette pratique séculaire est tombée en désuétude pendant les quatre décennies de l'ère communiste du pays

Les maisons terrestres régulent également leur propre humidité, a déclaré Bihari, ce qui peut aider les personnes souffrant d'asthme. Ils sont également ignifuges et non toxiques.

"Vous entendez parler de maisons 'intelligentes' et même de briques intelligentes", a déclaré Bihari. "Mais pour moi, c'est un non-sens... l'argile est naturellement intelligente."

La hausse des coûts de l'énergie est un autre facteur déterminant de la popularité croissante des maisons en terre.

Plusieurs des stagiaires d'Acs ont déclaré à l'AFP qu'ils n'avaient plus les moyens de construire ou d'acheter des maisons conventionnelles.

"Ma femme et moi sommes intéressés par des solutions moins chères comme celle-ci, c'est un plus que c'est bon pour l'environnement", a déclaré le chauffeur routier Zsolt Cserepkei, 31 ans.

Source France24

22/02/2023

La brique terre cuite: un matériau 2 en 1 pour un meilleur confort dans l’habitat

La sensation de confort chez soi est souvent liée à la température intérieure ressentie dans le logement, en été comme en hiver, mais aussi à l’absence d’humidité. Le choix d’un matériau performant thermiquement et sain par sa composition est donc primordial pour la structure du bâtiment.

Choisissez des murs de structure performants thermiquement

Les solutions constructives bio’bric, en maison individuelle et logement collectif, sont fabriquées à base d’argile ; matière première géosourcée. Cette ressource renouvelable et locale est extraite dans un rayon moyen de 5 km autour des 7 sites de production français Bouyer Leroux.

La cuisson de l’argile permet de transformer le matériau en terre cuite. Elle lui confère un fort pouvoir isolant. Plus la résistance thermique des briques est élevée, moins il y a de déperditions d’énergie. La gamme de briques bio’bric est au moins 4 fois plus isolante qu’une maçonnerie traditionnelle non isolante. Leur résistance thermique varie de 0,75 à 1,50 m².K/W.

Des ponts thermiques sont souvent observés au droit des ouvertures et à la jonction des planchers avec la façade. Un bâtiment bien conçu et bien isolé permet de limiter les déperditions d’énergie et donc les surconsommations liées au chauffage et/ou à la climatisation. L’apparition de points froids est donc significativement réduite, évitant ainsi les problèmes d’inconfort. Associer la brique de mur à des accessoires en terre cuite comme des planelles isolées ou linteaux et coffres de volet roulant permet d’obtenir une façade homogène pour une performance pérenne.

Une régulation des températures intérieures pour un confort en été comme en hiver

Dans un contexte de réchauffement climatique, la stabilité de la température intérieure dans une maison devient essentielle, pour maintenir le confort de ses habitants en été et éviter le recours à la climatisation. L’inertie de la terre cuite le permet en atténuant l’amplitude thermique extérieure. Sa capacité de déphasage en fait un très bon climatiseur naturel.

Optez pour une enveloppe du bâtiment saine & durable

Classée A+ pour la qualité de l’air intérieur, la brique ne libère pas de COV (Composés organiques volatils) nocifs pour la santé.

La brique terre cuite est composée à 100 % d’argile, matière première inerte. Les moisissures ne s’y développent pas, et le matériau ainsi que ses performances ne se dégradent pas au fil du temps. La brique assure une pérennité de l’ouvrage sans porter atteinte à la santé des habitants.

Ne craignant pas l’eau et étant résistant thermiquement, un mur en brique permet de se prémunir contre la condensation, protégeant ainsi durablement l’isolant.

Source Batiweb


 



21/02/2023

CTMNC Limoges : des résultats de recherche utiles aux tuiliers et briquetiers français et européens

En déménageant dans des locaux plus grands et mieux adaptés à son activité, le laboratoire de Limoges du CTMNC pourra encore mieux répondre aux attentes des industriels et des particuliers.

Ces nouveaux locaux d’une surface de 730 mètres carrés vont permettre de poursuivre les activités de la recherche et de développement du centre technique de matériaux naturels et de construction à Limoges, en particulier sur la terre cuite, la terre crue et la roche ornementale et de construction.

Installé depuis 2006 à Limoges dans la coupole d’Ester, les 9 salariés ont déménagé en octobre 2022 pour s’installer quelques centaines de mètres plus loin dans des locaux plus grands et spécialement aménagés pour leur activité, dans le bâtiment de l’entreprise Cerinnov.

Activités de recherche

"Au sein du CTMNC, notre laboratoire de Limoges est dédié à la recherche, au développement et au transfert de technologie dans les domaines des produits de terre crue, des procédés de fabrication des tuiles et briques en terre cuite, la fonctionnalisation des surfaces ainsi que la pierre naturelle" explique Nicolas Deleurme, responsable de l’antenne CTMNC à Limoges.

Le laboratoire travaille actuellement sur des projets visant à décarboner l’industrie des tuiles et briques de terre cuite, c’est-à-dire à diminuer les émissions de CO2 lors de la cuisson. Ce projet collaboratif financé par l’Ademe vise à étudier la faisabilité de la cuisson des tuiles et briques avec de l’hydrogène à la place du gaz naturel, un autre étudie la possibilité de capter le CO2 contenu dans les fumées en sortie de cheminée.

Les projets sur les revêtements de surface visent par exemple à réduire le développement des mousses sur les tuiles pour maintenir leur esthétique ou bien à augmenter la réflexion du rayonnement solaire pour réduire la chaleur dans les bâtiments en été.

"Deux tiers de notre financement, soit environ 4 millions d’euros par an, vient d’une taxe affectée versée par les tuiliers et briquetiers français, en particulier des grands groupes d’envergure internationale, comme Terreal, Wienerberger, Edilians, Bouyer-Leroux ou BMI. Ces entreprises définissent nos programmes de travail, nous fournissent les produits et matières premières nécessaires à nos travaux et l’ensemble de nos résultats leur sont destinés", précise Nicolas Deleurme.

Aussi au bénéfice des particuliers

Les travaux de recherche apporteront de nombreux avantages au grand public comme limiter la chaleur à l’intérieur de la maison grâce au revêtement que le laboratoire a développé, ou réduire l’impact environnemental des matériaux de construction en réduisant les émissions de CO2 lors de leur fabrication.

Le laboratoire participe à une exposition sur les céramiques innovantes organisée par la ville de Limoges aux halles centrales jusqu’à la fin d’année.

Source Le Populaire par Abdelkarim Alawad

20/02/2023

Les producteurs de tuiles freinent-ils délibérément leur production?

Ce sont quelques phrases qui ne sont pas passées inaperçues. Invité sur le plateau de CL’Eco mardi, Philippe Guérin, président de la Capeb16, le syndicat patronal des entreprises du bâtiment, a dénoncé l’attitude des producteurs de tuile qui, selon lui, se livreraient à une forme de « spéculation ». « Nous avons un gros problème (d’approvisionnement) en tuiles, nous avons pourtant des usines en Charente», regrette alors le président, interrogé sur le sujet. Rappelant dans la foulée que « nous essayons d’aider nos collègues de Dordogne dont certains clients sont encore sous des bâches (suite aux puissants orages de grêle de juin dernier, NDLR). » Reste que « nous ne parvenons pas à fournir nos chantiers en temps et en heure», explique Philippe Guérin. Ajoutant avoir « l’impression que les usines diminuent volontairement leur production pour faire grimper le coût des matériaux». Une « spéculation » jugée « très dommageable » par le représentant de quelque 850 entreprises charentaises du secteur.

On n’a jamais produit autant.

Contacté, Bruno Hocdé, directeur de l’usine Terreal de Roumazières, poids lourd charentais de la production de tuiles, balaie ce commentaire : « Il n’y a aucune volonté de restreindre l’activité, bien au contraire. On n’a jamais produit autant», argue le dirigeant. Pointant du doigt « un marché en tension, qui, post covid, a connu un bond comme nous n’avions jamais connu au cours des dix dernières années ». Pour Bruno Hocdé, « tous les fournisseurs de tuile sont en difficulté pour répondre à cette hausse de la demande qui devrait se tasser au second semestre ». Sur le tarif des tuiles ? « Il a augmenté début 2022 et début 2023 ». Des prix « indexés sur la hausse des prix du gaz et de l’électricité » résultat d’une « juste répercussion », estime le directeur de Terreal. Quant à la ligne de production qui avait dû être arrêtée l’an dernier pour faire face à l’inflation des coûts de l’énergie, « elle est repartie ». Chaque jour, l’usine fabrique, en tuiles, « de quoi équiper une centaine de maisons ».

Source La Charente Libre par Céline Guiral

19/02/2023

Crèche Des Pieds Et Des Mains - plaquettes moulées-main Occitan

À Saint-Félix-Lauragais en Haute-Garonne, la crèche Des Pieds Et Des Mains s'est vu refaire une beauté avec les plaquettes moulées-main Occitan Terreal. 

Avec son aspect intemporel, la beauté du mur en briques toulousain se retrouve sur cette réalisation 

  • Architecte : Studio K
  • Maître d'ouvrage : Saint-Félix-Lauraguais
  • Entreprise de pose : Isobat

18/02/2023

Roumazières : « Il faut un suivi plus transparent de la carrière de l’Affit »

L’association Alpe, créée en 1983 suite aux révélations sur la décharge de l’Affit à Roumazières, continue à suivre le dossier. Et réclame à la fois plus de communication et de sérieux.

Des inquiétudes subsistent ». Lors de son assemblée générale ce vendredi 27 janvier, l’association locale pour la protection de l’environnement (Alpe), née le 16 avril 1983 à Roumazières suite à la révélation du scandale d’État de la carrière de l’Affit, ancienne carrière d’argile transformée en décharge de déchets industriels dangereux, a souligné plusieurs sujets qui préoccupent les bénévoles portant cette association dont les activités ont largement dépassé...

Source La Charente libre par Frédéric BERG

17/02/2023

Wienerberger UK lance une toute nouvelle tuile solaire

Wienerberger Royaume-Uni et Irlande est ravi de lancer Sandtoft in-roof Solar, une toute nouvelle tuile solaire qui fournit aux constructeurs de maisons une source d'énergie solaire parfaitement intégrée, les aidant à répondre aux exigences de la récente législation Part L et à préparer les nouvelles maisons pour l'avenir. Norme Maisons futures 2025.

Dans une étape importante pour le fabricant, le nouveau produit solaire intégré au toit Sandtoft s'appuiera sur le portefeuille existant de tuiles en béton et en terre cuite de Wienerberger. Lorsqu'il est proposé aux côtés de la gamme de systèmes de briques, de blocs et de façades de l'entreprise, cela positionne de manière unique Wienerberger pour fournir des solutions pour l'enveloppe complète du bâtiment grâce à des options de tissu et de technologie, une combinaison de celles-ci aidant les constructeurs de maisons à atteindre leurs objectifs d'efficacité énergétique et de réduction des émissions de carbone. .

Keith Barker, directeur général de Wienerberger Royaume-Uni et Irlande, a déclaré : « C'est une étape importante pour nous alors que nous renforçons notre soutien aux constructeurs de maisons, aidant le secteur à se préparer à un avenir net zéro. Les réglementations de construction et la norme Future Homes conduiront à des maisons qui peuvent produire et stocker leur propre énergie, et le solaire est le moyen le plus efficace d'y parvenir En tant que fabricant durable, nous nous engageons à innover pour l'avenir, ce qui signifie développer de nouvelles offres clients qui réduisent notre impact sur la planète. "

Sandtoft in-roof Solar sera livré via un partenariat avec Westech Solar, basée à Oxford, une entreprise progressiste de technologies renouvelables. Jenny Chen, fondatrice et directrice de Westech, a ajouté : "Nous sommes ravis de nous associer à un fabricant qui partage notre engagement à fournir des solutions durables pour l'environnement bâti, et en travaillant avec Wienerberger, nous serons en mesure de fournir de l'énergie solaire à grande échelle via la voie d'accès au marché établie par Wienerberger. Ce partenariat offrira aux constructeurs de maisons une solution facile à installer et durable pour les accompagner dans les changements à venir. »

Les panneaux intégrés dans le toit sont appliqués directement sur les lattes du toit, incorporant une conception à emboîtement pour accélérer le processus d'installation. Les panneaux à un seul recouvrement ont également été développés pour refléter l'esthétique d'un toit en tuiles traditionnel et sont entièrement compatibles avec toutes les tuiles en terre cuite et en béton. De plus, lorsqu'il est utilisé en combinaison avec les tuiles et accessoires Sandtoft via notre service de conception et de spécification "RoofSpec", les clients bénéficieront d'une garantie système de 15 ans.

Le produit sera disponible à partir de février 2023 auprès des principaux marchands et directement auprès des clients constructeurs de maisons de Wienerberger au Royaume-Uni et en Irlande.

Source SolarMagazine

16/02/2023

Cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 16 février

Les huit principaux syndicats de France se sont accordés sur une nouvelle journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites, le jeudi 16 février, les syndicats entendant maintenir la pression sur le gouvernement d'Emmanuel Macron après la manifestation annoncée samedi.

"L'intersyndicale réunie ce jour a décidé d'une journée nationale d'action interprofessionnelle le 16 février", a déclaré mercredi à l'AFP Dominique Corona, secrétaire général adjoint de l'Unsa, au nom de l'intersyndicale.

Source RTBF

La tuile strockeuse d'eau CACTILE récompensée lors du concours Les Inn’Ovations de la région Occitanie

Les Inn’Ovations, prix « Innovation & Transition écologique » : Cactile

Installée dans l’incubateur de l’IMT Albi, Cactile a breveté un système de tuiles multifonctionnelles, capables notamment de collecter, stocker et distribuer l’eau de pluie, mais aussi de produire de l’énergie solaire ou de végétaliser les bâtiments. Entièrement écoconçue, cette tuile est composée d’un réceptacle qui assure la fonction de mise hors d’eau du bâtiment et permet d’accueillir un réservoir pour stocker l’eau de pluie. L’ensemble est masqué par un couvercle ou un panneau photovoltaïque. Le réservoir peut également être remplacé par un support permettant de végétaliser la surface concernée. Épaisse de moins de 10 cm, elle est posée en lieu et place des tuiles en terre cuite, sans alourdir la charge supportée par la charpente.

“Nous travaillons à ce que la tuile s’installe sur la plupart des bâtiments, neufs ou anciens, et s’intègre pleinement dans les enjeux de renouvellement urbain. En optimisant l’usage des ressources naturelles que sont l’eau, le soleil et la végétation, nous voulons mettre les toitures au service de l’adaptation au changement climatique”, explique Jean-Baptiste Landes, le président de la start-up. Les toitures représentent jusqu’à 35% de la surface d’une ville et, chaque année, 40 millions de m2 de tuiles en terre cuite sont vendus rien qu’en France. Ciblant, dans un premier temps, la clientèle des architectes, des promoteurs immobiliers et des bailleurs sociaux, ainsi que les collectivités, Cactile lancera la commercialisation de son offre en 2025.

Source Actu

15/02/2023

Fitch Ratings a confirmé les notations de Standard Building Solutions Inc. (Standard)

Fitch confirme l'IDR à long terme de Standard Building Solutions Inc. à « BB » ; Perspectives stables

Fitch Ratings a confirmé les notations de Standard Building Solutions Inc. (Standard), y compris sa notation de défaut d'émetteur (IDR) à long terme (LT) à 'BB'. La perspective de notation est stable.

Les notations de Standard reflètent les positions de leader sur le marché de la société au sein de ses segments d'activité, une forte exposition à des marchés finaux de réparation et de remplacement relativement moins cycliques, une position de liquidité solide et une forte génération d'EBITDA et de FCF. Les facteurs de risque à long terme comprennent un effet de levier élevé, la volatilité des coûts des matières premières, le caractère cyclique de certains des marchés finaux de la société et son historique de distributions occasionnelles importantes à sa société mère.

FACTEURS DE NOTATION CLÉS

Position de leader : la norme est le numéro un. 1 fabricant de produits de toiture résidentiels et commerciaux en Amérique du Nord, et le premier fabricant de systèmes de toitures plates et inclinées en Europe. Fitch estime qu'une position de leader sur le marché et une part de marché significative engendrent souvent un pouvoir de tarification et offrent des avantages en termes d'allocation d'espace de stockage au sein des canaux de distribution. Cela se reflète dans les marges d'EBITDA qui sont plus fortes que celles de ses homologues des produits de construction de qualité investissement et les marges relativement stables même pendant les périodes de coûts des intrants inflationnistes.

Environnement opérationnel plus faible : Fitch prévoit un environnement de demande plus faible pour Standard en 2023, car les nouvelles activités de réparation et de rénovation résidentielles et résidentielles devraient diminuer aux États-Unis. et l'Europe dans un contexte économique incertain. Fitch s'attend à ce que les revenus de Standard diminuent de 7,5 % à 8,5 % en 2023, principalement en raison de la baisse des volumes de l'activité de toiture résidentielle et d'une légère baisse des prix de vente, compensée par une croissance modeste de l'activité de construction commerciale. Les prévisions du scénario de notation de Fitch supposent que les revenus s'aplatiront en 2024, ce qui intègre les attentes de Fitch d'une nouvelle faiblesse aux États-Unis. la construction résidentielle neuve compensée par une amélioration de l'activité de réfection des toitures.
Fitch prévoit que la marge d'EBITDA se comprimera à 18,0 % - 18,5 % en 2023 en raison de l'impact du levier d'exploitation avec un chiffre d'affaires inférieur, en plus d'un pouvoir de tarification réduit face à des coûts d'intrants toujours élevés. La marge d'EBITDA devrait augmenter légèrement en 2024, car les pressions sur les coûts des intrants ont tendance à s'atténuer dans des environnements de demande plus faible.

Niveaux de levier élevés : le levier de l'EBITDA devrait se terminer en 2022 à 4,2x, contre 4,5x en 2021, en raison d'une combinaison de croissance de l'EBITDA et d'une modeste réduction de la dette. Fitch s'attend à ce que l'effet de levier de l'EBITDA augmente à environ 4,6x en 2023, en raison d'une baisse des revenus et d'une nouvelle compression de la marge d'EBITDA, malgré le FCF alloué aux remboursements anticipés des prêts à terme. À plus long terme, Fitch s'attend à ce que Standard fonctionne avec un effet de levier EBITDA d'environ 4,0x.

Propriété de Standard Industries : Standard Industries Inc. est une société de portefeuille privée qui détient Standard Building Solutions Inc. et WR Grace & Co., un producteur de produits chimiques et de matériaux spécialisés. En septembre 2021, Standard Industries a acquis Grace et a financé l'acquisition, en partie, avec un dividende en espèces de 3,1 milliards de dollars de Standard Building Solutions. Standard a financé le dividende avec la trésorerie du bilan et l'émission d'un prêt à terme garanti de premier rang de 2,5 milliards de dollars échéant en 2028.

Bien que Fitch ne s'attende pas à ce que Standard verse régulièrement des dividendes importants à Standard Industries, des circonstances uniques telles que des acquisitions supplémentaires par la société mère peuvent nécessiter le versement en amont de dividendes significatifs de Standard, ce qui pourrait affaiblir temporairement son profil de crédit.

Diverses sources de revenus : Fitch considère l'exposition de Standard au marché final comme un crédit positif, car la réparation et le remplacement de toitures sont en grande partie non discrétionnaires et moins volatils que les nouvelles constructions tout au long du cycle, ce qui assure la stabilité des marges et des flux de trésorerie. Les produits de la société sont vendus principalement aux marchés finaux résidentiels et commerciaux aux États-Unis. et l'Europe, offrant une exposition standard à des secteurs qui ont généralement des durées de cycle différentes. Fitch estime qu'environ 75 % des ventes de Standard proviennent de la demande de réparation et de remplacement, le reste provenant de nouvelles activités de construction.

Forte rentabilité : la marge d'EBITDA de Standard est élevée par rapport à celle des États-Unis de qualité supérieure. produits de construction pairs. Malgré une certaine compression des marges en 2022 et les attentes de Fitch pour une nouvelle contraction en 2023, la rentabilité de Standard devrait rester en ligne ou supérieure à ces pairs.

La société génère également un solide FCF (flux de trésorerie après investissements et dividendes), bien que le FCF puisse parfois être erratique en fonction des paiements de dividendes à sa société mère, Standard Industries Inc. Standard a généré du FCF en 2018, 2020 et 2021, avec un dividende démesuré en 2019 qui a rendu le FCF négatif. Le FCF devrait être négatif en 2022 en raison d'importants investissements dans le fonds de roulement et d'un dividende important à la société mère. Les marges du FCF devraient se situer entre les chiffres inférieurs à moyens au cours de la période de prévision.

Stratégie de croissance équilibrée : Fitch considère la stratégie de croissance de Standard comme un crédit positif puisque la société équilibre la croissance organique et inorganique. Standard a réalisé des acquisitions complémentaires et transformationnelles ainsi que d'importants investissements en capital pour alimenter la croissance organique. Fitch s'attend à ce que les niveaux d'investissement restent élevés en 2023, car la société investit dans un certain nombre d'initiatives de croissance, notamment l'augmentation de sa capacité de fabrication.

L'entreprise a commencé son expansion internationale en 2016 avec l'acquisition pour 1,0 milliard de dollars d'Icopal, un fabricant européen de produits de toiture et d'étanchéité. En 2017, Standard a acquis Braas Monier pour 1,1 milliard de dollars, un fabricant de produits de toiture en pente en Europe, en Afrique du Sud et dans certaines parties de l'Asie, qu'il a combiné avec Icopal pour créer BMI, offrant une gamme plus large de produits de toiture. Fitch s'attend à ce que la société continue de procéder à des acquisitions non transformatrices et complémentaires.

RÉSUMÉ 

Les mesures de crédit de Standard sont nettement plus faibles que celles de ses homologues des produits de construction de qualité inférieure, notamment Owens Corning (BBB/Stable), RPM International, Inc. (BBB-/Stable) et James Hardie Industries plc (BBB-/Stable). La société a un portefeuille de produits moins diversifié qu'Owens Corning et RPM, mais est moins exposée aux marchés finaux de la construction neuve plus volatils que ces pairs. La rentabilité et les flux de trésorerie de la société sont conformes à ceux d'Owens Corning et supérieurs à ceux de RPM.

HYPOTHÈSES CLÉS

Les principales hypothèses de Fitch dans le dossier de notation de l'émetteur incluent

--Les revenus de Standard diminuent de 7,5 % à 8,5 % en 2023 et se stabilisent en 2024 en raison de la baisse des volumes de toiture résidentielle et de la capacité réduite à mettre en œuvre des augmentations de prix supplémentaires ;

--La ​​hausse des coûts des intrants et la baisse du chiffre d'affaires entraînent une contraction des marges d'EBITDA à 18,0 % -18,5 % en 2023 et 2024 ;

--Des marges FCF de 4,5 % à 5,0 % en 2023, aidées par des entrées de trésorerie provenant de la réduction du fonds de roulement ;

-- FCF appliqué aux remboursements anticipés sur le prêt à terme garanti de premier rang ;

--Levier EBITDA de 4,2x à YE2022, 4,6x à YE2023 et 4,3x à YE2024.


SENSIBILITÉS DE NOTATION

Facteurs qui pourraient, individuellement ou collectivement, conduire à une action/amélioration positive de la notation :

--Les prévisions de Fitch selon lesquelles l'effet de levier de l'EBITDA sera maintenu en dessous de 3,8 x ;

--Couverture des intérêts EBITDA maintenue au-dessus de 5,3x.

Facteurs qui pourraient, individuellement ou collectivement, conduire à une action/déclassement de notation négative :

-- L'attente de Fitch selon laquelle l'effet de levier de l'EBITDA sera maintenu au-dessus de 4,5x ou l'effet de levier net de l'EBITDA sera maintenu au-dessus de 4,0x ;

--Couverture des intérêts EBITDA inférieure à 4,0 x ;

--Allocation de capital favorable aux actionnaires pendant un ralentissement de la construction ou une période de détresse économique.

SCÉNARIO D'ÉVALUATION MEILLEUR/PIRE DES CAS

Les notations de crédit à l'échelle internationale des émetteurs d'entreprises non financières ont un meilleur scénario de relèvement de la notation (défini comme le 99e centile des transitions de notation, mesurée dans le sens positif) de trois crans sur un horizon de notation de trois ans ; et un scénario de dégradation de notation dans le pire des cas (défini comme le 99e centile des transitions de notation, mesuré dans le sens négatif) de quatre crans sur trois ans. L'éventail complet des notations de crédit des meilleurs et des pires scénarios pour toutes les catégories de notation va de « AAA » à « D ». Les cotes de crédit des scénarios les plus optimistes et les plus pessimistes sont fondées sur la performance historique. Pour plus d'informations sur la méthodologie utilisée pour déterminer les notations de crédit des scénarios les plus favorables et les plus défavorables spécifiques au secteur, visitez https://www.fitchratings.com/site/re/10111579.

LIQUIDITE ET STRUCTURE DE LA DETTE

Position de liquidité solide : La position de liquidité de Standard est soutenue par la trésorerie disponible de la société, sa capacité de génération d'ABL et de FCF. La prochaine échéance de la société est en novembre 2026, lorsque 800 millions d'euros de billets arrivent à échéance. Dès oct. Au 2 février 2022, la société disposait de 777 millions de dollars de trésorerie et d'équivalents de trésorerie et d'environ 609 millions de dollars de disponibilité dans le cadre de son ABL de 650 millions de dollars qui arrive à échéance en décembre 2024.

PROFIL DE L'ÉMETTEUR

Standard Building Solutions Inc. est l'un des plus grands fabricants de toitures résidentielles et commerciales aux États-Unis. et le premier fabricant de systèmes de toitures plates et inclinées en Europe. Standard fabrique également des produits d'imperméabilisation, des produits d'isolation, des granulats, des produits de construction spécialisés et d'autres produits. En 2022, la société a changé son nom pour Standard Building Solutions Inc. de Standard Industries Inc., et la société mère Standard Industries Holdings Inc. a été renommée Standard Industries Inc.

Source FitchRating


14/02/2023

Terre cuite : Rairies Montrieux s'emballe pour la robotisation

Début février, le fabricant de produits en terre cuite mettra en service 8 robots destinés à faciliter leur emballage et leur conditionnement. 

Chez Rairies Montrieux, l'automatisation appelle la robotisation. A la sortie de son four tunnel qui lui assure un excellent degré de productivité pour ses plaquettes en terre cuite, le fabricant traditionnel de matériaux a placé des robots pour accélérer et améliorer l'emballage et le conditionnement de ses produits.

« Nous avons commencé par le four tunnel parce que nous avions besoin aussi d’augmenter la productivité sur l’emballage des plaquettes. Depuis cinq ans, nous sommes passé d’une ouverture de huit heures par jour sur cinq jours, puis sur six jours. Et depuis un an, une ouverture de douze heures par jour. Avec l’arrivée des deux nouveaux fours Céramifor, en mars et décembre 2023, nous aurions besoin de seize heures par jour », affirme Arnaud Chevet, directeur d'usine.

Mis en service en février, 8 robots permettront donc de suivre la cadence : trois robots Delta trieront les plaquettes sur le tapis de tri, par une action de picking, afin de les rassembler par paquets. Trois autres robots moins volumineux, en cinq axes, rendront les paquets afin de les transposer dans des boîtes, fabriquées par un 7e robot. Enfin, un palettiseur (le plus imposant, en six axes) permettra de ranger les boîtes remplies de plaquettes (1m2) sur une palette.

« Avec la robotisation de l’emballage, le site va pouvoir emballer 200m2/heure contre 100m2/heure. Le temps d’ouverture repassera donc à huit heures et nous laissera la possibilité d’augmenter les volumes futurs », assure Arnaud Chevet.

En termes de production pure, ces machines intelligentes permettent donc d’aller deux fois plus vite avec moitié moins de personnes. Toutefois cette robotisation du site « n'entraîne aucune suppression de poste mais des orientations vers des postes moins pénibles et à forte valeur ajoutée comme les émaillées » rassure Arnaud Chevet.

Finis les TMS ?

La société, en faisant ce choix, souhaite pouvoir remplacer les tâches des opérateurs à faible valeur ajoutée par d’autres tâches plus intéressantes et valorisantes. De plus, la robotisation du site permet de répondre à une problématique importante, les TMS (troubles musculo-squelettiques liés au travail) souvent provoqués par des tâches répétitives tel que le tri.

« Notre principal enjeu sur ces nouveaux mécanismes installés sera la maîtrise des lignes robotisées. Nos équipes n’étaient pas structurées pour ce type de ligne. Cette première installation est un test important car elle nous oblige à nous élever encore plus vers la qualité. De mauvaises productions créeront des problèmes de fonctionnement. La machine ne sera jamais aussi souple que l’humain » rappelle Arnaud Chevet

Rairies Montrieux a fait appel à la société SEA, (fabricant de machines spéciales et intégratrice de solutions robotisées) pour l’ensemble des robots sur le site.

Source Le Moniteur

13/02/2023

Wienerberger accélère sa stratégie de développement durable en Angleterre

Investissements dans une nouvelle usine de fabrication de tuiles en béton dans le Kent et de nouveaux fours électriques à Broomfleet

WIENERBERGER UK & Ireland a annoncé un investissement important dans la construction d'une toute nouvelle usine de fabrication de tuiles en béton dans le Kent, ainsi que la transformation énergétique importante de son usine de Broomfleet, près de Hull.

Conçu pour générer une croissance organique à partir d'une base de coûts de plus en plus efficace, l'investissement apportera une augmentation significative et bienvenue de la capacité de production, tout en réduisant la consommation de ressources et les émissions de CO2.

La nouvelle usine de production de tuiles en béton à la pointe de la technologie sera située à côté de l'usine de briques Smeed Dean de Wienerberger, renforçant l'engagement de l'entreprise envers les opérations au Royaume-Uni et dans le sud-est en particulier, où la fabrication de briques à Smeed Dean remonte à 1875. 

L'entreprise achèvera simultanément la rénovation ambitieuse de deux de ses lignes de l'usine tuiles terre cuite de Broomfleet, ce qui en fera la toute première usine de tuiles en terre cuite d'Europe à éliminer complètement l'utilisation de gaz naturel et les émissions de CO2 associées du processus de séchage et de cuisson, réduisant ainsi le les émissions de carbone de ces lignes de 75 %.

Wienerberger affirme que cette annonce est représentative de sa confiance dans le marché et témoigne de son engagement en faveur de la décarbonisation via l'innovation de produits, les services et les nouvelles méthodes de production.

En 2021, Wienerberger Royaume-Uni et Irlande a présenté sa feuille de route pour le développement durable « Let's Build Beyond », qui décrivait les actions vitales que l'entreprise prendrait pour créer une valeur durable pour ses parties prenantes lors de sa transition vers une entreprise à zéro émission nette et positive pour la nature.

Le directeur de l'exploitation, Keith Barker, a déclaré : « Nous sommes conscients des problèmes de changement climatique, de perte de biodiversité et de rareté des ressources et nous voulons les aborder de front en faisant de la durabilité le principal moteur de la stratégie de croissance de notre entreprise.

"Cet investissement démontre notre engagement à nous développer sur le marché britannique et irlandais et s'inscrit pleinement dans nos ambitions de croissance durable qui assurera l'avenir de notre entreprise."

La nouvelle usine de fabrication de tuiles en béton permettra à l'entreprise de mieux répondre aux besoins de ses clients avec des formats de tuiles nouveaux et existants, offrant une capacité de production supplémentaire significative avec des émissions de CO2 réduites par mètre carré de toit installé.

L'investissement transformationnel du site de fabrication de tuiles en terre cuite de Broomfleet est motivé par la volonté de réduire la consommation de ressources et les émissions de CO2.

Wienerberger a choisi le Royaume-Uni pour la première mise en œuvre à l'échelle commerciale de fours électriques utilisant 100 % d'énergie renouvelable dans le secteur de la fabrication de tuiles en terre cuite. Il s'agit d'une étape clé vers la réalisation de leur engagement ambitieux de réduction de carbone et démontre la mise en œuvre cohérente de la stratégie ESG du Groupe.

Simon Nevitt, directeur des opérations et membre du conseil d'administration de Wienerberger UK & Ireland, a déclaré : « Nous reconnaissons l'importance de réduire rapidement notre dépendance aux combustibles fossiles et nous y parvenons grâce à l'innovation de produits et aux méthodes de fabrication.

"Cet investissement particulier dans deux de nos lignes de production Broomfleet existantes élimine notre utilisation de combustibles fossiles dans les processus de cuisson et de séchage, réduisant de 75 % les émissions de carbone (Scope 1 tCO2e) de ces lignes."

Le processus de transition progressive devrait commencer plus tard cette année. À l'avenir, les clients bénéficieront d'une gamme de produits à teneur réduite en carbone incorporé, soutenant la transition de l'industrie de la construction vers une économie à zéro carbone net.

Source AGGNet

12/02/2023

La briqueterie Capelle : de l’argile à la brique toulousaine

Dans le village de Grépiac, près de Toulouse, la briqueterie Capelle fait perdurer la fabrication artisanale de la célèbre brique rose depuis 1879.

C’est grâce à cette brique qu’aujourd’hui la ville de Toulouse est surnommée la “ville rose”. Cette brique en terre d’argile est chargée en fer, ce qui lui donne cette couleur rosée après cuisson et qui a fait la renommée du patrimoine architectural de la région.

En Occitanie, il y avait historiquement des briqueteries dans chaque ville et village. Avec le temps, beaucoup ont fermé, en particulier dans les années 70. Mais certaines, comme la briqueterie Capelle, ont su perdurer. Ouverte en 1879, les secrets de fabrication de cette entreprise familiale se transmettent de génération en génération, comme l’explique Jérôme Capelle, son gérant actuel.

Cette entreprise a su se réinventer en se basant sur une fabrication de briques en petites séries, aux formes spécifiques à forte valeur ajoutée pour la rénovation du patrimoine architectural principalement.

Cette économie, principalement régionale, est active avec les différents travaux de rénovation et la restauration de nombreux bâtiments historiques tels que les églises, les pigeonniers…

À Toulouse, cette technique de la brique est artisanale. Dans la région, la terre apporte un mélange d’argile et de terre équilibré et particulièrement chargé en fer ce qui va donner, après la cuisson, cette couleur rose.

À la briqueterie, sont aussi fabriqués les différents moules des briques. Ces moulages spécifiques sont indispensables pour la rénovation et la restauration, d’où ce travail artisanal en petites séries. Qualité et non quantité sont les ingrédients de la briqueterie Capelle qui fait perdurer un savoir-faire depuis 1879.

Source AirZen par Jessica Zeganadin

11/02/2023

Inauguration du nouveau laboratoire du CTMNC à Limoges

CTMNC Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction

#CTMNC - Inauguration du nouveau laboratoire à Limoges, merci à tous les participants venus nombreux à la cérémonie d'inauguration, merci à toute l'équipe qui a fait de cet évènement un succès ! #recherche #tuiles #briques #pierrenaturelle #terrecrue Limoges Métropole Région Nouvelle-Aquitaine Mairie de Limoges

Source Linkedin

Les céramiques innovantes s'exposent aux halles de Limoges

L’expo “le labo des céramiques innovantes” est à voir au cœur des halles centrales. 

Ceux qui viennent aux halles centrales, place de la Motte, pour remplir leur assiette la regarderont différemment après avoir visité l’exposition "Le labo des Céramiques innovantes".

Ils y découvriront les recherches et réalisations de deux entreprises limougeaudes, 3D Minerals  et Centre Technique des Matériaux Naturels de Construction (CTMNC).

La première met en évidence les possibilités de création offertes par l’impression en 3D d’objets en céramique. À l'image d'un vase à la texture de "pli" haut de 1,45 m ou une pièce ajourée de dimensions plus modestes qui ne pourraient être réalisées avec la technique traditionnelle du moule en plâtre.

Revêtements photo-luminescents

L’impression 3D supprime les contraintes de ce mode de fabrication et le recyclage du plâtre, tout en permettant de créer des formes originales et uniques. 3D Minérals œuvre en étroite collaboration avec l’École Nationale Supérieure d’Art de Limoges.

Le CNMTC, dont l’unité recherche et développement est installée à Limoges, explore les possibilités de la terre cuite et de la terre crue. Il présente des revêtements photo-luminescents constitués par l’inclusion de composés ayant cette propriété dans de la terre cuite.

Ces revêtements emmagasinent l’énergie solaire le jour pour la restituer la nuit. D’autres revêtements, où des matériaux à base d’oxyde ont été intégrés à de la terre cuite, peuvent renvoyer les rayons du soleil, protégeant de la chaleur le bâtiment qu’ils habillent.

Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la promotion des arts du feu par la ville de Limoges, labellisée ville créative Unesco. 

Source LePopulaire

10/02/2023

Point.P intensifie son offre dans le photovoltaïque

Soucieux d’accompagner ses clients artisans face à l’augmentation des demandes pour des solutions photovoltaïques résidentielles, le réseau de distribution de matériaux de construction et de bricolage lance une offre d’aide au dimensionnement et à l’identification d’installateurs certifiés.

Après Castorama, Boulanger ou encore Leroy Merlin, une nouvelle enseigne de vente de matériaux de construction et de bricolage intensifie son offre dans le photovoltaïque. Alors que l’année 2022 a été marquée par un intérêt croissant pour le solaire résidentiel, marché qui a quasiment doublé en 18 mois sur le territoire métropolitain en 2022, Point.P développe ainsi une offre spécifique, en partenariat avec le bureau d’études et le service de prescription d’OPTI+, pour accompagner ses clients artisans. L’objectif est de permettre aux couvreurs, charpentiers, maçons et électriciens de répondre aux demandes des particuliers pour l’installation de solutions photovoltaïques en toitures.

Cette offre, qui s’appuie notamment sur les entreprises partenaires avec qui travaille Point.P (Terreal, Edilians, Systovi, Koramic…), comprend donc :

  • Une étude et un dimensionnement sur mesure afin d’optimiser le projet et de connaître le temps de retour sur investissement,
  • Des solutions complètes avec des produits certifiés,
  • Un accompagnement aux démarches administratives,
  • Des entreprises qualifiées et formées pour la pose.

« Notre travail sur le photovoltaïque a un triple objectif. Aider les artisans à apporter des réponses concrètes à leurs clients, avec des arguments de coût, de rentabilité et d’efficacité. Leur permettre ainsi de développer leur activité en leur donnant toutes les clés pour être opérationnels sur ce sujet d’avenir. Et accompagner un secteur en développement dont le potentiel est extrêmement fort », indique Jia Ma, chef de marché Couverture Point.P.

Par ailleurs, la marque a formé aux solutions photovoltaïques 220 ambassadeurs experts parmi ses collaborateurs (attachés technico-commerciaux, chefs d’agence, chefs de marché efficacité énergétique…), afin de leur permettre de répondre au mieux aux questions de leurs clients.

Source PVmagazine par Gwénaëlle Deboutte 

09/02/2023

Mesurer, mesurer, mesurer

Un bilan énergétique complet nécessite des données fiables. L'équipe Keramischer Ofenbau les collecte ici lors des mesures sur place pour son client – bien sûr avec beaucoup de plaisir!

Un tel travail est particulièrement important lorsqu’il s’agit d’optimiser l’efficacité énergétique des fours industriels. 

Quelle quantité d’énergie le système consomme-t-il? 

Et quelle part peut-on économiser, par exemple, en installant le système EnerViT ?

Quelle quantité de chaleur fatale est générée et peut-elle être utilisée par des échangeurs de chaleur ? 

La meilleure façon de répondre à ces questions est de se baser sur un bilan énergétique fiable après des mesures minutieuses.

Intéressé? Cliquez ici pour accéder directement à l’application : https://lnkd.in/eB2MBxr2. 

Source LindedIn


08/02/2023

A quoi vont ressembler les indices de coût «matériaux de construction» promis par Bercy ?

Les indicateurs, attendus pour avril, serviront à accroître la prévisibilité des évolutions des prix d'une vingtaine de matériaux prioritaires, afin d'élaborer des devis en toute connaissance de cause. A condition que les industriels jouent le jeu de la collecte de données, souligne le Médiateur des entreprises, Pierre Pelouzet, qui a encadré les travaux ayant donné naissance à cet outil.

Un communiqué de Bercy a annoncé jeudi 26 janvier la mise en place d’un « outil d’analyse des coûts de production des matériaux de construction », comme promis lors des Assises du BTP fin 2022. L’idée a émergé dans le cadre de la médiation de filière animée par le Médiateur des entreprises, Pierre Pelouzet. « Les entreprises disposent aujourd’hui des index BT/TP, qui sont calculés sur la base de la décomposition des coûts de leurs activités, sur six postes [matériel, salaires et charges, énergie, matériaux, frais divers, transport, NDLR]. Avec ce nouvel outil, nous allons remonter d’un cran, et décomposer les coûts de production des matériaux eux-mêmes, avec les mêmes postes », explique le Médiateur.

Des simulations facilitées

Sur les préconisations de la Médiation et de la DGCCRF, c’est l’Insee qui a été désigné par le ministre de l’Economie pour élaborer et publier ces indices de coût « matériaux de construction », avec la même méthodologie que celle employée pour les index BT/TP. Mais attention, « ces nouveaux indices ne seront pas des indices d’indexation, ils n’ont pas vocation à être utilisés pour la facturation des travaux, explique Pierre Pelouzet. L’objectif est d’aider les entreprises du BTP à mieux comprendre la composition des coûts des matériaux afin de mieux anticiper leurs évolutions. Insérés dans des tableaux Excel, ils pourront leur servir à faire des simulations pour établir leurs devis avec un meilleur degré de prévisibilité ».

Le jeu de la transparence

Tout reste à faire à présent. Une liste d’une vingtaine de matériaux prioritaires, tels que le béton prêt à l’emploi, les tuiles… a été établie avec les fédérations du BTP. « Ont été ciblés ceux qui sont les plus touchés par les variations de prix et qui sont les plus représentatifs et utilisés par les entreprises », précise Pierre Pelouzet. Lequel ne dévoile toutefois pas la liste : « Il faut laisser l’Insee avancer dans ses travaux, afin de vérifier la faisabilité de l’élaboration d’un indice sur chacun de ces matériaux ». La constitution de ces indicateurs repose en effet sur la collecte d’informations fournies sur la base du volontariat par les industriels. Il faut, pour chaque indice, suffisamment de remontées de données pour qu’il soit représentatif car il ne faut pas oublier que ces indicateurs restent soumis au secret statistique.

« La clé du succès sera que les industriels jouent le jeu, et j’espère qu’ils vont le faire », marque le Médiateur. « Le choix de l’Insee pour piloter le projet vise à les rassurer sur le respect total de la confidentialité des informations qu’ils livreront. En outre, ces indicateurs leur permettront de de faire preuve d’une certaine transparence sur leur coût et de couper court à certaines critiques ».

Un calendrier très serré

Le calendrier annoncé par Bercy - « une publication au plus tard en avril » - semble fort ambitieux. L’Insee lancera ses demandes d’information aux industriels début février, il faudra ensuite collecter les données, « moyenner » les réponses, tester la pertinence des résultats obtenus… « Il n’est pas exclu a priori que les indices sortent au fil de l’eau, et pas tous d’un bloc », imagine Pierre Pelouzet. Côté Insee, on assure que l’on « sait faire ce travail de création d’indices, ce n’est pas très différent des index BT/TP ; mais il y a un aléa sur la collecte des données, fondée sur la règle du volontariat »

Source Le Moniteur par Sophie d'Auzon avec Isabelle d'Aloia