C’est grâce à cette brique qu’aujourd’hui la ville de Toulouse est surnommée la “ville rose”. Cette brique en terre d’argile est chargée en fer, ce qui lui donne cette couleur rosée après cuisson et qui a fait la renommée du patrimoine architectural de la région.
En Occitanie, il y avait historiquement des briqueteries dans chaque ville et village. Avec le temps, beaucoup ont fermé, en particulier dans les années 70. Mais certaines, comme la briqueterie Capelle, ont su perdurer. Ouverte en 1879, les secrets de fabrication de cette entreprise familiale se transmettent de génération en génération, comme l’explique Jérôme Capelle, son gérant actuel.
Cette entreprise a su se réinventer en se basant sur une fabrication de briques en petites séries, aux formes spécifiques à forte valeur ajoutée pour la rénovation du patrimoine architectural principalement.
Cette économie, principalement régionale, est active avec les différents travaux de rénovation et la restauration de nombreux bâtiments historiques tels que les églises, les pigeonniers…
À Toulouse, cette technique de la brique est artisanale. Dans la région, la terre apporte un mélange d’argile et de terre équilibré et particulièrement chargé en fer ce qui va donner, après la cuisson, cette couleur rose.
À la briqueterie, sont aussi fabriqués les différents moules des briques. Ces moulages spécifiques sont indispensables pour la rénovation et la restauration, d’où ce travail artisanal en petites séries. Qualité et non quantité sont les ingrédients de la briqueterie Capelle qui fait perdurer un savoir-faire depuis 1879.