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04/10/2021

Wienerberger vise le zéro carbone

Ce n’est plus un secret… La RE 2020 a réellement bousculé la filière du gros œuvre du bâtiment. Et plus spécialement celles qui touchent au béton et plus encore à la terre cuite. En cause, la quantité de carbone générée par le cycle de fabrication qui pénalise les matériaux demandant une grande quantité d’énergie pour être produits. Pour Wienerberger, cette problématique l’oblige à se réinventer puisque les fours de cuisson des briques et des tuiles fonctionnent au gaz, donc fortement émetteurs de CO2. Première question qui vient à l’esprit quand on évoque l’énergie alimentant les fours, remplacer le gaz par de l’électricité d’origine nucléaire, voire renouvelable, serait la solution idéale. Mais pour Frédéric Didier, directeur général de Wienerberger France, « la technologie actuelle ne permet pas d’opter pour l’électricité, sauf pour les produits de façades. Néanmoins, les alternatives sont en train d’être étudiées de près comme le biogaz dont la filière continue de s’organiser, accompagné d’ores et déjà d’électricité venant d’éoliennes (à hauteur de 15 %) et faisant l’objet de Certificats d’Origine ». La biomasse n’est pas oubliée puisqu’elle devrait contribuer activement à l’amélioration du bilan carbone du fabricant à moyen terme.

Légende photo : Frédéric Didier, directeur général de Wienerberger France a présentée la stratégie environnementale du groupe à horizon 2050 sur le site de Durtal qui fête ses 10 ans avec un peu de retard, crise sanitaire oblige.

Actionner tous les leviers

Si ces trente dernières années Wienerberger France a déjà diminué ses émissions de CO2 de 30 %, l’entreprise se fixe pour objectif de les réduire de 15 % supplémentaires pour 2023 afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Par exemple, sur le site de Betschdorf, le système d’échangeur thermique permet d’abaisser de 20 % la consommation d’énergie.

Dans sa démarche d’économie circulaire, la priorité est aujourd’hui donnée à l’utilisation de matières premières qui préservent la ressource et qui sont renouvelables. « Par exemple, des partenariats sont ponctuellement montés pour utiliser des terres issues de l’excavation lors de grands chantiers TP. Dernièrement, 10 000 m3 ont été récupérés, ce qui correspond à 4 mois d’approvisionnement pour l’usine de Durtal (49) », explique Frédéric Didier. Au-delà de la fabrication, les efforts se portent sur la réduction des déchets de production et sur la recyclabilité des matériaux en fin de vie. Ainsi, 100 % des déchets terre cuite sont revalorisés pour être directement réutilisés par exemple dans l’aménagement des chemins de carrières, dans la stabilisation de chemins de vignes ou encore pour la production de substrat de végétalisation de toitures. Idem du côté de la ligne de conditionnement qui désormais utilise des palettes réutilisables (qui économisent 7000 m3 de bois par an) et une housse de banderolage constituée de 80 % de matière recyclée et 100 % recyclable.

Et le programme d’investissements va se poursuivre ces prochaines années pour permettre, entre autres, la transition énergétique vers l’hydrogène et les pompes à chaleur industrielles.

Légende photo : L'usine de Durtal est spécialisée dans la fabrication de briques de 25 cm. Très automatisée, la ligne de production intègre un poste de surfaçage pour permettre une pose collée très précise.

Des produits innovants

Après d’ultimes négociations pour donner plus de temps au secteur du bâtiment de s’adapter, la RE2020 s’appliquera aux constructions neuves à partir du 1er janvier 2022. Pour répondre aux enjeux, Wienerberger propose une gamme de solutions et d’accessoires qui permet d’être en phase avec les 2 premières étapes qui courent jusqu’en 2028. Cependant afin d’aller plus loin dans son devoir d’éco-entreprise responsable, l’industriel a fait le choix de concevoir deux nouveaux produits. D’abord, la brique de parement Eco-brick, signée Terca, est plus mince qu’une brique classique et par conséquent nécessite moins de matières premières (-30%) et d’énergie pour sa fabrication. Sa compacité permet d’optimiser le volume de transport et donc de diminuer les émissions de CO2 pendant le trajet. Ensuite, NATURbric, produite sur le site de Durtal intègre dans sa fabrication du biocombustible issu de la biomasse (papetière et agricole). Ces apports combustibles concourent à réduire la consommation énergétique liée à la fabrication de cette brique de 10 à 15 %, à participer au recyclage de ces ressources, mais surtout à améliorer les performances thermiques de la brique. De plus, 100 % de la matière première nécessaire à sa fabrication est extraite à moins de 15 km du site de production. Pour être en cohérence avec la limitation des émissions de CO2, cette brique n’est, pour le moment, commercialisée dans les enseignes de négoces matériaux dans un rayon de 150 km de Durtal. Marc Wast

Source Zepros News

03/10/2021

RE2020 : Wienerberger France affirme ses engagements

A l’approche de l’entrée en vigueur de la RE2020, Wienerberger France, fabricant de matériaux de construction en terre cuite, tient à défendre sa démarche éco-responsable. Au programme : pratiques de fabrication et de distribution moins énergivores, produits favorables à l’environnement et déploiement d’un service de proximité. Le point avec son président Frédéric Didier.

Leader mondial de matériaux en terre cuite, Wienerberger est implanté depuis 1995 dans l’Hexagone. Au total, le groupe a investi sur le territoire plus de 300 millions d’euros dans les outils industriels (hors acquisitions) et compte à présent 790 collaborateurs et huit sites industriels. Le tout pour une capacité de production annuelle de 700 000 tonnes de briques et 6 millions de m2 de tuiles, accompagné d'un chiffre d’affaires de 184 millions d’euros en 2020. 

Une notoriété que le fabricant doit sûrement à sa diversité de marques, que ce soit pour les murs (Protherm et Climamur), pour les toitures (Koramic et Aléornard), pour la façade (Terca, Argeton, Argelot…) Fort de son succès, le groupe Wienerberger prévoit un plan d’investissement global de 60 millions d’euros sur trois ans, afin de diminuer ses émissions de CO2 de 15 % d’ici 2023 et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Un objectif dans laquelle s’inscrit la production française, alors qu’elle a déjà, ces trente dernières années, diminué ces émissions de 30 %. 

Privilégier les énergies vertes, la biodiversité, et l’économie circulaire

L’industriel tend ainsi à s’inscrire dans la prochaine Règlementation environnementale 2020 (RE2020). Applicable dès janvier 2022 dans l’Hexagone, cette nouvelle réglementation incite entre autres les professionnels du bâtiment à adopter des pratiques plus responsables dans la construction neuve. 

A l’échelle de Wienerberger France, le respect de la RE2020 passe par différentes approches. D’abord le recours aux énergies alternatives, les usines étant alimentées à 15 % par des parcs éoliens français, ce qui lui vaut des Certificats d’Origine garantissant que 100% de sa consommation électrique est d’origine verte. Côté transport de matières premières, l’entreprise privilégie des fournisseurs fonctionnant au bioéthanol, réduisant de 60% l’impact carbone de cette étape. 

Vient ensuite la préservation de la biodiversité sur les sites français, parmi lesquels le fabricant préserve plus de 30 hectares de terrains intégralement dédiés aux espèces protégées. Il collabore également avec de nombreuses organisations environnementales tels que le Conservatoire d’Espaces Naturels (CEN), la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) ou bien l’Office National des Forêts (ONF).

Favorable à l’économie circulaire, Wienerberger France tend à ce que 100% des nouveaux produits soient recyclables et/ou réutilisables. Cela passe notamment par l’utilisation de matières premières renouvelables, la réduction des déchets de production et le recyclage des matériaux en fin de vie. De cette façon, 100% de déchets terre cuite sont revalorisés à destination de l’aménagement des chemins de carrières, la stabilisation de chemins de vignes ou la production de substrat de végétalisation de toitures.

Élargir l’offre de produits par la R&D

Pour Wienerberger France, respecter la RE2020 c’est également contribuer à la baisse de l’impact carbone des bâtiments, l’amélioration de leur performance énergétique et la régulation thermique, notamment durant les périodes caniculaires. Avec plus d’1 % du chiffre d’affaires consacré annuellement à la recherche et le développement, l’entreprise compte bien faire de l’innovation de produits un cheval de bataille, notamment du côté de la brique. 

La marque est déjà très fière de ses briques existantes, comme la Porotherm, qui  « est composée à 100% d’une manière inerte : l’argile (matériau naturel, sain, géo-sourcé, abondant) Elle assure une pérennité de l’ouvrage en garantissant une parfaite qualité de l’air intérieur » décrit Frédéric Didier, président de Wienerberger France. 

Afin d’aller plus loin dans la démarche éco-responsable, la marque a sorti deux nouveaux modèles : les modèles Eco-brick® et NATURbric®. La première, signée par la marque Terca, est plus fine qu’une brique classique, car elle nécessite moins d’énergie et 30 % de matière première en moins pour être fabriquée. Elle diminue ainsi le volume de transport et par extension des émissions CO2, tout en permettant d’appliquer 3,5 cm d’isolation en plus, favorisant la performance énergétique du bâtiment, sans augmentation coûteuse de la paroi. 

La NATURbric®, quant à elle, intègre du biocombustible, issu de la biomasse des filières papetières et agricoles, lors de sa production. La consommation énergétique nécessaire à cette phase, tend se réduire d’entre 10 à 15 %. Autre particularité du matériau : il est fabriqué exclusivement sur le site de Durtal (49), à 30km d’Angers. Un point stratégique car 100 % de la matière première nécessaire au façonnage de la brique est extraite à 15km de l’usine. De plus, une palette de NATURbric® comprend 50 briques, soit près d’un tiers de palette en moins à transporter sur un même chantier, donc moins d’impact environnemental lié au transport, mais aussi un gain de place de construction. En effet, une palette représente 7,5 m2 de mur, contre 5 m2 pour une maçonnerie ordinaire non isolante.

Impliquer davantage les professionnels 

Le fait que NATURbric® sorte exclusivement de Durtal en dit long sur l’efficacité industrielle de l’usine, où soixante personnes sont employées dans différents métiers : conducteurs d’installation automatisés, électromécaniciens, automaticiens, caristes et conducteurs d’engins (caces 3 et 4), cadres avec formation Matériaux/HSE, logisticiens… « Le site adapte les besoins de compétences au fur et à mesure de son développement (Industrie 4.0, méthode...) » ajoute le président de Wiernerberger France.  

L’intéressé ne tarit d’ailleurs pas d’éloges sur Durtal et ses alentours : « Le Grand Ouest est une région dynamique avec une forte croissance démographique depuis les années 2000 et une forte demande de logements en particulier en maisons individuelles. La solution brique Porotherm NATURbric® y trouve toute sa place associée à l’offre Koramic avec la tuile Romane par exemple ». Ainsi, hors-période COVID-19, le site assure 170 000 tonnes de stock annuel de briques Porotherm. De quoi développer l’attractivité du territoire, car 80% des sociétés clientes de l’usine sont implantées à l’échelle départementale et régionale.

Un service de proximité que Wienerberger tend à développer en France, à destination de différentes professions. A commencer par les artisans, auxquels le groupe dédie des formations dans tout le pays : « Nous assurons principalement des formations sur chantier au travers de notre équipe chantier qui accompagne nos clients sur les bonnes pratiques de mise en œuvre de nos produits : briques de structure posées à joints minces ou au Dryfix®, Climamur® mais aussi nos solutions de briques apparentes et ceci en formation in situ sur chantier. Nous disposons également d’un centre de formation alliant théorie sur la conception des ouvrages avec nos solutions : propriétés mécaniques, sécurité en cas d’incendie, acoustique… et pratique avec des ateliers de mise en œuvre », développe Frédéric Didier. 

Au-delà du sérail artisanal, Wienerberger s’adresse également aux prescripteurs, architectes et bureaux d’études, en mettant notamment à disposition des objets 3D pour un exploitation dans le BIM. Les économistes de la construction et bureaux d’études peuvent également se servir d’un guide de choix de briques comme Selectbric.fr. Un site parmi une panoplie de services, où l’on trouve également une carte localisant les distributeurs de la marque ou bien l’accès à la bibliothèque BIM.

Source Batiweb par Virginie Kroun


La 5e génération va prendre le relais à la Tuilerie Laurent

La Tuilerie Laurent, entreprise familiale créée en 1862 par François Laurent et installée à Nan-sous-Thil, a vu les générations se succéder au cours de son histoire. Éric Laurent, l’actuel dirigeant, va laisser la main à son fils Colin, 29 ans, à la fin de l’année. Une passation en douceur qui a débuté cet été.

C’est une histoire de famille qui dure depuis plus de 150 ans. À la Tuilerie Laurent, cela fait quatre générations que l’entreprise est dirigée par un membre de la famille.

Il y a eu le créateur, François Laurent de 1862 à 1899, puis son fils, Paul Laurent de 1899 à 1937, ensuite son petit-fils, Henri Laurent, de 1937 à 1990, et enfin son arrière-petit-fils et actuel dirigeant, Éric Laurent.

Éric Laurent, 31 ans à la tête de la tuilerie

Ce dernier n’était pourtant pas parti pour reprendre l’affaire familiale. « J’ai passé mon CAP de mécanicien auto, j’ai un CAP de mécanicien entretien. Je voulais m’orienter dans l’automobile, mais le relationnel dans les entreprises, ça ne me plaisait pas trop. Après, j’ai été disc-jockey, j’ai voyagé, j’ai fait un petit peu de tout, j’ai monté une petite entreprise de nettoyage de bricolage », raconte-t-il.

En 1988, il se retrouve sans emploi. « Papa était vieillissant, il avait 78 ans et était à la tête de l’entreprise. J’avais déjà fait une ou deux...

Source Le Bien Public par Étienne TAUVERON 

02/10/2021

A Sevran, la brique en terre crue fait son retour

A Sevran (Seine-Saint-Denis), une fabrique de blocs à terre compressée, non cuite, est en train d'être achevée.

Un bloc à terre compressée (BTC) ou brique en terre crue (photo d'illustration).

D'ici à la fin du mois d'octobre, les premiers blocs à terre compressée (BTC) sortiront des presses de la future fabrique de briques en terre crue de Sevran (Seine-Saint-Denis). Une première en Île-de-France pour un matériau intemporel existant depuis plus de dix mille ans mais délaissé au cours du XXe siècle. "Comme le bois ou la pierre, la terre crue est indispensable à la mutation écologique du bâtiment, soutient Paul-Emmanuel Loiret, architecte et président de Cycle Terre, société coopérative à la tête du projet auquel sont associés la municipalité et Grand Paris aménagement. Elle nécessite peu de transformations, mobilise donc peu d'énergie et émet peu de CO2, quand le ciment et l'acier représentent plus de 10% des émissions dans le monde."

Une exemplarité environnementale renforcée à Sevran, où la moindre empreinte carbone ­superflue sera traquée. Ainsi une toiture transparente laissera passer les rayons du soleil, permettant d'accumuler l'air chaud avant de le souffler sur la matière première, des terres excavées, afin de la sécher. "Une matière qu'il faut ensuite humidifier avant le départ à la presse, une brumisation que nous réaliserons grâce à la récupération des eaux de pluie", indique Teddy Dusausaye, directeur général de Cycle Terre. La construction de la fabrique est en cours de finition. Elle a coûté 6,3 millions d'euros, financés à hauteur de 4,9 millions par le fonds européen de développement régional (Feder),

Un matériau à la mode

"Notre ambition, c'est d'obtenir une boucle d'économie circulaire le plus locale possible, souligne la cheffe de projet, Silvia Devescovi. En amont, nous recyclerons les terres excavées, jusqu'à 10.000 tonnes par an, des chantiers de l'Est francilien, puis, en aval, nous fournirons en cloisons, enduit et mortier les chantiers dans un rayon de 50 kilomètres." Guère davantage, afin d'éviter des livraisons longue distance par camion.

Si la réussite est au rendez-vous, le démonstrateur de Sevran a vocation à essaimer à travers le Grand Paris. Jusqu'à une trentaine d'unités pourront sortir de terre, afin d'exploiter le filon métropolitain, soit près de 500 millions de tonnes de déblais tous projets confondus d'ici à 2030, dont 45% seraient exploitables. De quoi assurer le renouveau d'un écomatériau tombé dans l'oubli.

Paul-Emmanuel Loiret, militant de longue date, veut croire en "un alignement des planètes" : "Outre l'enjeu environnemental, dit-il, on dispose d'une ressource produite en masse, de sondages ayant permis de mieux connaître les qualités du sol métropolitain, d'un savoir-faire scientifique mûr pour l'exploiter et d'une reconnaissance grandissante." La terre crue est aujourd'hui un matériau à la mode dont se sont saisis de grands noms de l'architecture comme Renzo Piano.

Un usage en intérieur

Reste que les réalisations franciliennes – groupe scolaire à ­Nanterre (Hauts-de-Seine), école à Villepreux (Yvelines), ­Maison du parc naturel régional du ­Gâtinais français (Essonne)… – sont encore rares. La faute d'abord à l'absence de normes et de réglementation. Cycle Terre s'est donc évertuée à faire homologuer son produit phare, le BTC, "afin de rassurer assurances et constructeurs", dixit Teddy Dusausaye, le directeur. L'entreprise a obtenu sa première appréciation technique d'expérimentation en juin.

Autre écueil pour l'émergence d'une véritable filière régionale : le manque de connaissances et d'habitudes des professionnels vis‑à-vis de ce matériau renaissant. "Nous espérons ouvrir un centre de formation à Sevran d'ici un an", prolonge Silvia Devescovi.

Teddy Dusausaye n'hésite toutefois pas à appeler à la prudence, en prônant "non pas des bâtiments 100% en terre crue, plutôt un usage en intérieur". Parce que cette dernière supporte mal le contact direct avec les intempéries. "Mais également parce que ses bénéfices se manifestent plutôt au sein des logements ou des équipements. Son inertie thermique lui permet de capter la fraîcheur la nuit pour la redistribuer en journée, c'est aussi l'un des rares matériaux à réguler l'humidité, en plus d'être un excellent isolant acoustique", précise Paul-Emmanuel Loiret. Une vingtaine de clients se sont d'ores et déjà manifestés.

Source Le JournalDuDimanche parJulien Descalles

01/10/2021

LINGL: Bâtir la confiance, stimuler les innovations

Après le redémarrage de Lingl, l'équipe de direction autour de l'investisseur Hubert Schug s'engage pour la fiabilité, la continuité et les innovations dans le secteur numérique. La famille d'entrepreneurs Schug du Haut-Palatinat en Bavière avait repris l'entreprise d'ingénierie de machines et d'installations en dépot de bilan  à partir de juillet 2021. La famille Schug possède également Lippert GmbH & Co. KG, une entreprise d'ingénierie de machines basée dans le Haut-Palatinat. Lippert fabrique des machines et des équipements pour la logistique, l'automatisation, la céramique technique ainsi que pour l'industrie de la céramique sanitaire et de la porcelaine. Fin juillet, les rédacteurs de Zi ont eu l'occasion de s'entretenir avec la nouvelle équipe de direction de Lingl, dont Hubert Schug (HS), investisseur Lingl et PDG du groupe Schug, Dr Joachim Eibel (JE), directeur général, Karl Liedel (KL), Head of Sales, avec Winfried Hein (WH), Chief Technical Officer (CTO) chez Lippert.

La nouvelle équipe de direction de Lingl (de gauche à droite) : Hubert Schug, investisseur de Lingl et chef du groupe Schug, Dr. Joachim Eibel, directeur général, Karl Liedel, responsable des ventes, et Winfried Hein, directeur technique (CTO) chez Lippert. 

ZI : Dr Eibel, qu'est-ce qui a causé la faillite de Lingl ?

JE : Dans le passé, Lingl avait déjà dû faire face à une faillite. Les occasions de sortir renforcées de cette insolvabilité n'ont malheureusement pas été saisies à l'époque. C'est malheureusement la sobre conclusion. Les capacités qui avaient été constituées étaient beaucoup trop importantes et, par conséquent, les coûts fixes sont devenus incontrôlables au fil des ans. En revanche, on n'a pas suffisamment investi dans les innovations de produits et de procédés ou dans le développement du personnel. Lingl a tout simplement été laissé de côté par le marché. Et en plus de cela est venu le Corona. C'était, si vous voulez, le dernier clou du cercueil.

ZI : Comment Lingl a-t-il pu être sauvé ?

JE : Avec la vente au groupe Schug, les administrateurs judiciaires et le conseil des créanciers ont finalement choisi une solution portée par une entreprise de taille moyenne, c'est la meilleure chose qui puisse arriver à Lingl. La famille d'entrepreneurs Schug, avec Hubert Schug à sa tête, est par exemple déjà impliquée depuis des années avec l'entreprise d'ingénierie de machines Lippert, qui fabrique également des machines pour l'industrie céramique. Ce sont des entrepreneurs de taille moyenne de l'industrie plutôt que des investisseurs financiers qui ont donc sauvé Lingl. Cette décision à elle seule a déjà restauré beaucoup de confiance perdue.

"Nos clients peuvent compter sur Lingl !"

HS : Permettez-moi de mettre un petit mot ici car c'est très important pour moi. Les Schug ne sont pas des « sauterelles », nous sommes des entrepreneurs qui pensent à long terme ! Pour cette raison, je ne suis pas seulement moi-même actionnaire, mes deux fils détiennent également une participation dans l'entreprise et sont donc également intéressés par la santé à long terme de Lingl en tant qu'entreprise. La famille Schug est actuellement le visage de l'entreprise, tournée vers les clients, les fournisseurs et les instituts financiers, pour rétablir la confiance perdue. Le message est clair : nos clients peuvent à nouveau compter entièrement et totalement sur Lingl. Pour cela, nous poserons les bases nécessaires en interne. Cela signifie que nous investissons à long terme dans des processus qui fonctionnent vraiment !

ZI : En parlant de ça : Quels sont vos plans concrets pour rendre Lingl à nouveau compétitif ?

JE : À l'avenir, nous nous concentrerons sur la recherche et le développement, la planification et la conception ainsi que sur les achats et le montage. Nous attribuerons des contrats pour la fabrication proprement dite à des partenaires. Cela ne veut pas dire que nous abandonnons complètement la fabrication en interne, après tout, bien sûr, nous voulons sauvegarder notre propre savoir-faire. Mais à l'avenir, la fabrication ne se fera qu'en interne lorsque nous gagnerons réellement de l'argent avec. A court terme, nous construirons de nouvelles relations fournisseurs, et donc une nouvelle confiance dans une coopération à long terme, dont chacun profitera.

« Nous créons le jumeau numérique ! »

ZI : Cela ressemble à du bon sens des affaires. Mais qu'en est-il des innovations ?

HS : La numérisation est le mot magique ! Nous nous engageons dans la robotique, la simulation numérique et investissons dans l'analyse des processus en amont de la planification du projet. Notre objectif : Collaborer avec nos clients et fournisseurs pour créer le jumeau numérique ! Le client de la briqueterie met un casque VR et peut déjà voir l'usine finie avant même qu'une seule vis n'ait été assemblée.Nous attendons également de grands avantages concurrentiels pour Lingl. Chez Lippert, nous avons déjà eu une très bonne expérience avec cela.

WH : Vous avez raison. Avec la création du jumeau numérique dans le processus de planification, nous pouvons optimiser la conception, la fabrication et l'installation 

« Digitalisation des processus de planification et de développement »

ZI : Monsieur Hein, vous êtes CTO chez Lippert, mais également membre de l'équipe de direction chez Lingl. Lingl sera-t-il bientôt fusionné avec Lippert ?

WH : Cela n'aurait aucun sens. Les groupes de clients desservis par Lingl et Lippert ne se chevauchent que légèrement, mais les deux sociétés profitent certainement de leur savoir-faire respectif. Lingl a une réputation exceptionnelle sur le marché, qui est principalement due à l'excellent savoir-faire de ses employés. Mon travail consiste à piloter les innovations et les améliorations de processus que nous avons déjà introduites avec succès chez Lippert, maintenant également chez Lingl. Il s'agit par exemple d'effets de synergie avec la passation de commandes au sein du groupe, mais surtout de digitalisation des processus de planification et de développement. Avec notre réseau de groupe, nous couvrons un large éventail de solutions pour l'industrie de la céramique.

ZI : Parler de solutions : Avec sa feuille de route, l'industrie allemande de la brique et de la tuile s'est fixé l'objectif d'une production climatiquement neutre d'ici 2050. Cela a-t-il un impact sur les processus de planification ?

KL : Il n'y a pas de réponse simple à cela. Les solutions d'ingénierie d'usine dépendent d'un certain nombre de facteurs, y compris le portefeuille du fabricant de briques en terre cuite, mais aussi des circonstances régionales.

En ce moment, nous voyons un grand besoin en ce qui concerne la fiabilité du cadre politique. À quelles conditions générales l'industrie de la brique et de la tuile doit-elle s'adapter ? Comment le commerce avec des certificats CO2 va-t-il continuer à se développer ? Quels sont les mécanismes de valorisation de certains carburants, par exemple l'hydrogène ? L'industrie de la brique et des tuiles en terre cuite a présenté divers scénarios dans sa feuille de route. Des conditions nationales et européennes claires et fiables doivent désormais être créées pour que les entrepreneurs en briques puissent investir en conséquence. Car il ne faut pas oublier une chose : les investissements dans l'industrie des briques et des tuiles couvrent parfois des périodes de plusieurs décennies. Ils doivent le faire car un fabricant de briques de taille moyenne ne peut pas simplement investir dans un nouveau four tunnel tous les deux ans !

HS : Je ne peux qu'appuyer cela. Je souhaite que notre gouvernement s'engage davantage à renforcer l'innovation et la compétitivité de nos entreprises industrielles. Le savoir-faire de nos entreprises industrielles doit rester ici avec nous ! Lingl est prêt à travailler avec ses partenaires de brique pour développer des solutions innovantes pour une production à faible émission de CO2. 

Source Ziegelindustrie International

30/09/2021

Le Top 50 des entreprises à Toulouse et en Haute-Garonne

1. Airbus (Blagnac)

Chiffre d’affaires (CA) en 2020 : 49,9 milliards d’euros (contre 70,4 milliards d’euros en 2019). Effectif : 134 000 (dans le monde) ; Activités : aéronautique civile et militaire, espace, systèmes civils et de défense, services

2. RTE, en région sud-ouest (Toulouse)

CA : 4,729 milliards d’euros (contre 4,856 milliards d’euros en 2019). Effectif : 900 ; Activité : gestionnaire de réseaux de transport d’électricité

3. Engie Occitanie-Andorre (Toulouse)

CA : 2,1 milliards d’euros (= par rapport 2019).  Effectif : 5 700 ; Activité : service à l’énergie

4. Thalès Alenia Space France (Toulouse)

CA : 1,850 milliards d’euros (conte 2,15 milliards d’euros en 2019) ; Effectif : 7 500 ; Activité : industrie spatiale

5. Stelia Aerospace (Colomiers)

CA : 1,6 milliards d’euros (contre 2,4 milliards d’euros en 2019). Effectif : 7 500 ; Activité : aéronautique

6. Actual (Toulouse)

CA : 1,3 milliard d’euros ( contre 1 milliard d’euros en 2019). Effectif : 1 650 ; Activités : agences d’emploi, intérim, CDD , recrutement, temps partagé, insertion, expert

7. Carrefour proximité Sud-Ouest (Toulouse)

CA : 1 197 279 milliard d’euros (contre 1,08 milliard d’euros en 2019). Effectif : 164 ; Activités : commerce de gros alimentaire – franchiseur

8. Newrest group (Toulouse)

CA : 1 074 400 milliard d’euros (contre 1,5 milliard d’euros en 2019) ; % export : 75%. Effectif : 32 000 ; Activités : catering aérien, bases de vie, restauration collective, concessions, catering ferroviaire

9. Liebherr Aerospace & Transportation (Toulouse)

CA : 1,024 milliard (contre 1,49 milliard d’euros en 2019) ; % export : 85%. Effectif : 5 700 ; Activités : systèmes aéronautiques et ferroviaires

10. Syngenta France (Saint-Sauveur)

CA : 996 millions d’euros (contre 970,8 millions d’euros 2019).  Effectif : 1 400 ; Activités : semences, protection des cultures

11. Chausson Matériaux (Saint-Alban)

CA : 935 millions d’euros (contre 924 millions d’euros en 2019). Effectif : 3 843 ; Activité : matériaux de construction

12. Laf Santé (Groupe) (Toulouse)

CA : 840 millions d’euros. Effectif : 80 ; Activités : réseau de pharmacies et magasins d’optique

13. Nexter Systems (Toulouse)

CA : 743 751 milllions d’euros (contre 588,9 millions d’euros en 2019).  Effectif : 116 ; Activité : électronique

14. Terreal Midi-Pyrénées (Colomiers)

CA : 626 millions d’euros (contre 412 millions d’euros en 2019). Effectif : 2 209 ; Activités : tuiles et briques en terre cuite

15. Stella Group (Escalquens)

CA : 505 millions d’euros (contre 480 millions d’euros en 2019) ; % export : 46%. Effectif : 6 ; Activité : fabricant de fermetures pour l’habitat, le commerce et l’industrie

Source Actu.fr

29/09/2021

Edilians réuni sa force commmerciale pour sa convention annuelle

Le jeudi 09 septembre, s'est déroulée la force commerciale d'EDILIANS France et Export, ainsi que les services support, soit plus de 120 personnes pour la convention commerciale annuelle du groupe.

Au programme :

- Accueil des nouveaux collaborateurs

- Point bilan sur l'année passée et remise des awards

- Partage de la stratégie 2022

- Ateliers de formations

Cette journée importante met l'accent sur la cohésion d'équipe et la synergie des services au sein de l'entreprise, d'autant plus après cette période si particulière.

La convention s'est poursuivie par une soirée à La Sucrière.

Source Linkedin

28/09/2021

Bâtiment. La brique du futur naît aujourd’hui chez Wienerberger à Durtal

La brique du futur, plus légère et écologique, est déjà une réalité chez Wienerberger à Durtal. L’usine, qui fête ses dix ans, continue à innover et répond ainsi aux nouvelles exigences de la réglementation environnementale.

Durtal, zone Actiparc, briqueterie Wienerberger, mercredi 15 septembre. L’usine, inaugurée en juin 2011, n’a jamais cessé d’innover depuis dix ans.

Dans la briqueterie Wienerberger de Durtal, on travaille 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Le four, qui cuit l’argile à 925°, n’est pratiquement jamais éteint. 30 000 briques en moyenne sortent chaque jour de cette usine ultra-mécanisée qui emploie 60 personnes.

Inaugurée il y a dix ans, elle reste la dernière briqueterie installée en France, à quelques kilomètres seulement de trois carrières d’argile, situées dans ce secteur du Maine-et-Loire réputé pour sa tradition de terres cuites.

Nous sommes des pionniers de l’innovation, c’est dans notre ADN », affirme Frédéric Didier, qui est depuis l’an dernier le directeur général de Wienerberger France.

Basé en Alsace, il était ce mercredi 15 septembre à Durtal pour présenter plusieurs innovations technologiques, au premier rang desquelles NATURbric®, une brique innovante qui n’est, pour l’instant, fabriquée qu’à Durtal où elle représente 5 à 6 % de la production.

Brique bas carbone éco-concue

En plus de la performance thermique, la future réglementation environnementale fixera un objectif de limitation de l’impact carbone dans les nouvelles constructions.

Pour répondre à ces 2 enjeux, Porotherm a conçu NATURbric®, une solution issue de son savoir-faire technique unique et pensée pour répondre aux exigences éco-responsables à chaque étape de sa production.

Résultat ? Un matériau bas carbone issu de la nature, éco-conçu, sain et simple à mettre en oeuvre pour un habitat qui respecte la planète et ses habitants, accessible à tous et durable.

Source Ouest France par Pierre-Louis AUGEREAU

27/09/2021

WIENERBERGER NATURbric, Construisons éco-responsable mais pas plus cher !

NATURbric, Tout le monde l'attendait !

En plus de la performance thermique, la future réglementation environnementale fixera un objectif de limitation de l’impact carbone dans les nouvelles constructions.

Pour répondre à ces 2 enjeux, Porotherm a conçu NATURbric®, une solution issue de son savoir-faire technique unique et pensée pour répondre aux exigences éco-responsables à chaque étape de sa production.

Résultat ? Un matériau bas carbone issu de la nature, éco-conçu, sain et simple à mettre en oeuvre pour un habitat qui respecte la planète et ses habitants, accessible à tous et durable.

Objectif BAS CARBONE !

Pour réduire les gaz à effet de serre et atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, nous avons tous un rôle à jouer, aussi minime soit-il et notamment en matière de choix constructifs.

Proposer des solutions économiques et vertueuses aux futurs propriétaires, c’est s’engager dans une démarche d’avenir et anticiper la réglementation, avec des modes constructifs parfaitement connus et maîtrisés.

Avec NATURbric®, tout change !

  •  Limite les émissions de CO²
  •  Éco-conçue et responsable
  •  Produit local & circuit court
  •  Prête pour la future Réglementation Environnementale
  •  Accessible à tous
  •  Confort et bien-être durable
  •  Solution complète avec ses accessoires
  •  Simple et rapide à mettre en oeuvre
  • Géosourcée et produite dans l’Ouest

NATURbric® est produite sur le site de Durtal (49) au coeur de la région Ouest. Les dépôts sédimentaires naturels sont à l’origine de nos carrières d’argiles. 100 % de cette matière première abondante est extraite à moins de 15 kilomètres de notre site de production.

Un circuit court


Nous limitons volontairement nos ventes de NATURbric®, à une zone de livraison proche de notre usine, afin de réduire l’impact carbone généré par les transports vers nos clients. Une récente étude du CTMNC* démontre les gains générés notamment à proximité de Durtal. Ainsi, le bilan carbone de NATURbric® (en kg CO² éq/UF) livrée sur un chantier à moins de 50 km de Durtal est 30 % inférieur à celui d’un chantier livré à 300 km.

Produire tout en valorisant la Biomasse

NATURbric® intègre dans sa fabrication du biocombustible issu de la Biomasse (des filières papetières et agricoles) que nous revalorisons durant tout le cycle de production. Ces apports combustibles concourent à réduire notre consommation énergétique de 10 à 15 %, à participer au recyclage de ces ressources, mais surtout à améliorer les performances thermiques de la brique.

Un site à l’avant-garde de la terre cuite

Durtal, site pilote Wienerberger et dernière usine de briques construite en France, a bénéficié des dernières innovations technologiques en matière d’équipements. En 40 ans, nous avons ainsi pu baisser de 42 % nos émissions de CO² / tonne, grâce à l’amélioration de nos process (ex : chaleur du four réinjectée dans le séchoir… (source FFTB).

Près de 40 % d’énergie renouvelable (biomasse, biogaz…) est utilisée lors de la fabrication de nos produits. De plus, notre production génère très peu de déchets, qui sont majoritairement réintégrés et recyclés durant le process.

Une brique éco-responsable,

La géométrie de NATURbric® contribue grandement à réduire son bilan carbone tout en préservant ses performances. Avec son design épuré et éco-conçu, elle dispose de larges alvéoles, de trous savamment placés et d’épaisseurs de parois optimisées pour la rendre plus légère à manipuler, mais surtout à transporter.

Une palettisation optimisée

Chaque palette de NATURbric® comprend 50 briques et représente ainsi 7,5 m² de mur (contre 5 m² pour une maçonnerie ordinaire non isolante), soit près d’1/3 de palettes en moins à transporter sur un même chantier, limitant d’autant le nombre de camions (majoritairement EURO 5) donc l’impact environnemental lié au transport. Par ailleurs, l’ensemble de nos palettes sont consignées. Ainsi, près de 500.000 palettes sont réutilisées et recyclées chaque année, soit une baisse de 3 % sur l’impact carbone de nos produits.

Pour ceux qui veulent TOUT !

Choisir la construction en brique de terre cuite, c’est s’engager pour la planète, mais c’est aussi préférer une solution qui associe les avantages techniques, au bien-être et à la durabilité. Et en plus, avec NATURbric®, ce choix est aujourd’hui économiquement accessible à tous !

La performance


  • Pour plus de confort thermique, NATURbric® est 3,5 fois plus isolante qu’une maçonnerie en bloc béton : R = 0,8 m².K/W vs R = 0,23 m².K/W
  • Utilisée en Isolation Thermique par l’Intérieur, elle permet d’atteindre facilement les niveaux d’exigences de la réglementation thermique actuelle mais surtout d’anticiper la future réglementation environnementale : R mur = 5,2 m2.K/W avec un complexe 10 +140 en Th32
  • À performances de parois équivalentes (maçonnerie + doublage), NATURbric® offre 2% Gain de surfaces habitables 
  • Résistance mécanique 1 ,5 X supérieure à une maçonnerie ordinaire
  • 100 ANS DURÉE DE VIE : 2X SUPÉRIEURE AUX EXIGENCES ENVIRONNEMENTALES

Le droit au bien-être

Une construction en briques terre cuite 100 % naturelles, c’est aussi un choix de qualité de vie.

  • Régulation de l’hygrométrie des bâtiments, sans risque de moisissures
  • Excellente qualité de l’air intérieur, sans émission de COV
  • Température du bâti agréable et saine, été comme hiver
  • Résistance au feu, aux séismes, aux bruits

Accessible à tous !

Le meilleur rapport coût/performance du marché : une construction en NATURbric® réussit le pari fou, d’être aussi abordable qu’une maçonnerie ordinaire non isolante avec les qualités et les atouts de la terre cuite. Elle répond ainsi parfaitement à ce besoin d’éco-responsabilité à budget maîtrisé.

Un confort de pose, mais surtout un chantier qui respecte l’environnement

Plus légère et plus maniable grâce à ses larges alvéoles, NATURbric® réduit la pénibilité du chantier. Avec seulement 6,6 briques au m², les murs s’élèvent simplement et rapidement garantissant la remise des clés en temps et en heure.

Grâce à nos 2 innovations, la maçonnerie Roulée® (joints minces) ou la maçonnerie DRYFIX®, les professionnels apprécieront une mise en oeuvre propre, rapide et respectueuse de l’environnement.

La maçonnerie Roulée (joints minces)

Gain de temps lors de la pose (30 % plus rapide que la maçonnerie traditionnelle à la truelle) Moins de consommations de ciment, de sable et d’eau (- 97 % de mortier) Moins de palettes sur chantier, c’est moins d‘impact carbone transport

Encore plus propre et plus rapide... DRYFIX , la pose au pistolet

  • Gain de temps
  • Simplicité et ergonomie
  • Fiable par tous les temps
  • Chantier propre et responsable
  • Respecte l'environnement

UK- le tuilier Marley confirme son intention d'introduction en bourse le mois prochain

La cotation devrait lever 75 millions de livres sterling pour l'entreprise de toiture

Le propriétaire de capital-investissement du fabricant de tuiles Marley Group a confirmé son intention d'introduire la société à la Bourse de Londres le mois prochain.

L'entreprise, créée en 1926, a été rachetée par Inflexion Private Equity au groupe belge de matériaux Etex il y a tout juste deux ans.

Le produit de la cotation sera utilisé pour rembourser la dette et financer une stratégie d'acquisition

Le flottant visera à lever environ 75 millions de livres sterling grâce à une combinaison d'argent frais et de fonds levés par la vente des participations détenues par les actionnaires existants.

L'argent sera utilisé pour rembourser la dette et financer une stratégie d'acquisition, a déclaré la société.

Au cours des 72 semaines précédant décembre 2019, sa dernière série de comptes publiés, la société a déclaré un chiffre d'affaires de 144 millions de livres sterling avec un bénéfice avant impôts de 21,3 millions de livres sterling.

Marley est le plus grand fabricant de tuiles du pays, avec une part de marché estimée à 21%.

L'entreprise, qui est présidée par l'ancien patron des infrastructures de Balfour Beatty, Paul Lester, produit également une gamme de ferrures en béton et en terre cuite, de lattes en bois, d'accessoires de toiture et de panneaux solaires pour toiture. 

Source Building.co par Jordan Marshall

« Terreal investit de manière significative dans l'industrie du futur », Alexis de Nervaux, directeur de la Transformation digitale

En poste depuis 2018, le CDIO du fabricant de tuiles et briques détaille les innovations et les investissements faits par Terreal pour optimiser son appareil de production, diminuer son empreinte carbone et moderniser son offre commerciale.

Quand a débuté le plan de numérisation mis en place par Terreal ?

Il a commencé en 2017 avec la création d’un poste de CDIO (Chief Digital & Information Officer, en français, directeur de la transformation digitale et des systèmes d’information ndlr) que j’ai pris en janvier 2018 avec pour mission d’analyser l’existant et de définir une stratégie et un plan à 3 ans. Ca a été fait et nous avons désormais une idée précise de là où nous voulons aller et pourquoi nous y allons. Evidemment, comme le digital évolue très vite, il est compliqué d’avoir une feuille de route gravée dans le marbre. Les priorités évoluent, les opportunités logicielles évoluent, de nouveaux outils apparaissent sur le marché. Il faut donc conserver de l’agilité.

Quels sont les grands axes de cette feuille de route ?

Il y a quatre axes : atteindre l’excellence opérationnelle et industrielle de façon à améliorer la profitabilité et la réduction du CO2 ; développer et améliorer l’offre commerciale et l’expérience client ; faciliter l’intégration des récentes et futures acquisitions pour générer des synergies au sein du groupe ; mettre en place une infrastructure informatique robuste et assurer la cyber sécurité. Aujourd’hui on ne peut pas parler de transformation digitale dans l’industrie sans parler de cybersécurité. En tant que DSI et CDO d’une grande entreprise du secteur du BTP en 2017, j’ai vécu de l’intérieur une cyber-attaque en ransomware, ses conséquences, son impact. C’est donc l’un des aspects sur lesquels je me suis concentré en arrivant chez Terreal.

Réduire les émissions de CO2 en diminuant le taux de rebut

Chez Terreal, le taux de rebut est le premier levier pour diminuer les émissions de CO2. « Nous sommes attachés à calculer notre CO2 en termes d'efficacité, donc en termes de tonnes de CO2 par "tonne bonne"», explique Adeline Léger, directrice de la Communication et de la Stratégie Digitale. "Une tonne qui n’est pas bonne, ça augmente notre taux d'émission de CO2. Ensuite, en termes d'économie circulaire nous recyclons les rebuts à tous les niveaux. Qu’ils soient verts (pas cuits), secs (après le séchoir) et cuits (après le four). Le "vert" et le "sec" reviennent dans la matière première. Pour certaines parties de nos usines qui sont situées dans le sud du pays, on broie aussi le cuit pour le remettre dans la matière première. Là où nous ne pouvons broyer ce "cuit", ça finit plutôt dans les chemins communaux qui ont besoin de briques et tuiles concassées pour les stabiliser. Nos usines en Pologne et en Hongrie ont des taux de rebut sous 1%, c’est notre cible pour le reste de nos installations."

Selon le dernier bilan « Gaz à effet de serre », Terreal France à baissé ses émissions de CO2 de 26,6% par rapport à 2011 et de 11% par rapport à 2014.

Pouvez-vous détailler la partie industrie 4.0 ?

D’abord, il faut dire que l’idée derrière la stratégie mise en place c’est d'avoir une approche structurée qui laisse la place aux initiatives locales. Je pense que l'approche qui consiste à faire uniquement des projets pilotés en central peut fonctionner, mais l'expérience a montré, notamment chez Terreal dans le cadre d'un projet MES (Manufacturing Execution System, outil informatique destiné à améliorer – et à simplifier – l'analyse d'une activité – par exemple une activité de production – pour en améliorer la performance ndlr), que ça n’était pas forcément le cas. Pour ce projet, nous avons impliqué, dès la définition des besoins, les opérateurs. Ils sont venus participer à des retours d'expérience clients, ils sont allés chez les éditeurs du logiciel etc. C'est vraiment avec eux qu'on a effectué le choix de la solution que nous avons mise en place. 

Cette solution, c’est Astra Software, testée sur le site de Colomiers et sur la ligne U6. Suite au succès, en 2021 on va déployer la solution sur deux autres sites : Castelnaudary, les Mureaux ; et entre 2022 et 2024 on va rajouter 13 autre sites, soit une moyenne de 4 sites par an, ce qui permettra à l'issue de l'année 2024, si tout se passe bien, d'avoir l'ensemble de nos 16 sites équipés du même MES en France. C'est un investissement conséquent d’à peu près 100 K€ par site.

Un autre projet pilote a été validé. Il s’agit d’une cabine de contrôle et de tri automatique par vision des tuiles. Des tris qui jusque-là étaient faits par des opérateurs. Cette innovation permet d’assigner les opérateurs à des tâches à plus forte valeur ajoutée. Suite au succès de cette cabine, on a décidé d’en étendre le déploiement : une cabine est en production sur le site de Chagny 2, une autre sur le site de Roumazières et une autre vient d’être installée aux Mureaux.

Plusieurs autres initiatives pilotes sont en cours de réflexion : l'une s’appelle Smart maintenance. L’idée est de mettre en place des solutions de maintenance prédictive. Comme on est dans un processus continu de production,  il est primordial d’anticiper tout défaut pouvant aller jusqu’à la casse. Pour cela nous mettons entre autres à l’étude la solution d’Asystom, des boîtiers autonomes installés sur le moteur d’une machine qui vont en analyser les vibrations  afin d’en établir le comportement normal et déclencher une alerte dès le moment où des irrégularités sont détectées. Nous menons ces tests sur les sites de Rieussequel, Ségala, Colomiers  et Saint-Martin.

En parallèle, notre éditeur de MES Astrée nous a proposé de faire en co-développement avec Schneider une solution de maintenance prédictive appelée Easy Maint. L’idée est d’arriver à utiliser les capteurs de la marque ACOEM, et d'étudier s’ils peuvent répondre à notre besoin et de co-développer la solution logicielle intégrée avec ces capteurs.

Nous avons également Smart process, basée sur l’utilisation du big data, mais nous n’en sommes qu’aux prémisses et Smart carrière (Smart quarry en anglais) qui vise à améliorer la gestion de nos ressources naturelles.

Enfin l’autre projet phare, c’est le projet Titan. Sur le site de Roumazières,  dans le cadre de la modernisation d'une ligne de production et à l’initiative de notre prestataire Tecauma, nous avons utilisé la modélisation 3D et la réalité virtuelle. Nous avons fait réaliser une première modélisation 3D de la nouvelle ligne de production sur laquelle nous avons apporté toutes les modifications nécessaires avant sa construction, ce qui a permis de réaliser des économies substantielles. Ensuite le prestataire a fait venir sur site une cabine de réalité virtuelle pour faire travailler les opérateurs virtuellement sur leur nouveau poste. Ça a permis de détecter les risques, des défauts de conception, l'optimisation des postes de travail et permis à l'opérateur de sentir concerné immédiatement. Cette utilisation de la réalité virtuelle assez originale a vraiment été un succès et je pense que c’est quelque chose qu'on réutilisera.

Le projet Titan a été soutenu par la région Aquitaine parce qu'il permet de réduire de 10% nos émissions de gaz à effet de serre en passant une gamme qui était cuite dans un four à rouleaux, dans un nouveau four UT8 robotisé.

Un très bel investissement de 6,4 M€ subventionné par la région à hauteur de 1,5 M€.

Quel est le budget dévolu à l’investissement pour l’industrie 4.0 chez Terreal ?

De manière générale, nous investissons de manière significative dans l'industrie du futur. Dans le cadre du plan de relance, nous avons eu une subvention de 227 000€ soit 40% des dépenses retenues qui équivaut à environ 1M€. D’autres dossiers sont en cours.

Avez-vous créé des jumeaux numériques de vos sites ?

Nous n’en sommes pas encore à ce stade même si nous suivons précisément ce qui se fait en la matière et en particulier pour suivre/optimiser le paramétrage de nos fours et potentiellement en réduire la consommation énergétique.  En effet on connaît le coût de la modélisation 3D aujourd'hui. Le ticket d'entrée est astronomique. Or chez Terreal, comme ailleurs, l’innovation doit s’inscrire aussi dans une logique de ROI. Or le ROI du jumeau numérique par rapport à ce qu'on a aujourd'hui dans notre feuille de route, compte tenu de l'investissement, il n'est pas évident.

Est-ce que la transformation numérique s’applique aussi à votre logistique ?

La robotisation du banderolage pour le conditionnement des palettes a déjà commencé pour les briques en 2017 : on a changé nos housses thermorétractées par du banderolage et en faisant ça, on a économisé 70% de matières premières plastiques et réduit nos coûts de 50%. Avec une très bonne stabilité de la palette et, autre avantage pour le couvreur alors que la housse thermorétractée prenait beaucoup de place, le cellophane écrasé a la taille d’un ballon de football. C’est donc aussi bon pour les déchets. Ça a commencé à Colomiers et nous avons un plan pour le décliner sur toutes les usines de France avec une première qui a été déclinée à Castelnaudary pour les tuiles, à Roumazières également. Et puis les autres vont suivre.

Nous avons également 2 BU qui ont une utilisation assez avancée des systèmes ERP pour le pilotage du stock. En septembre, nous lançons une analyse  approfondie de leur fonctionnement pour éventuellement l'étendre à l'ensemble du territoire français.

Qu'est-ce que la pandémie et les différentes phases de confinement ont révélé des avantages de cette numérisation, robotisation, automatisation ?

Le premier, je vais enfoncer une porte ouverte, c'est clairement le travail collaboratif. On a clairement accéléré sur la mise en place d'outils type Microsoft365. Le 2e c'est l'accélération sur la cybersécurité. On sait d’après les chiffres de l’Anssi que les attaques ont été multipliées par 4 en 2020. Nous avons donc vraiment mis un énorme coup d'accélérateur avec la nomination d'un RSSI que l’on m’a rattaché et on a embauché une personne.

Est-ce que la transformation digitale concerne aussi les relations avec les pros et les particuliers ?

Evidemment. Nous venons de lancer une application « Mon Toit Terreal », disponible depuis le 6 septembre : un configurateur de toit. Qui va fonctionner en deux phases. L’étape une ça a été de modéliser des modèles de maisons standards (maison du sud, maison du nord, maison normande etc...) sur lesquelles on va pouvoir venir sélectionner les tuiles pour se donner une idée du rendu final. La phase deux consistera après une capture par drone et une modélisation de sa maison d’appliquer les tuiles sur sa propre maison pour observer le rendu.

Source Le Moniteur par Adrien Pouthier |

26/09/2021

UK- Le fabricant de tuiles Marley entre en bourse

Marley, le plus grand fabricant de tuiles de Grande Bretagne, a dévoilé son projet d'introduction à la Bourse de Londres.

Marley possède huit installations de production et de distribution

Les fonds levés seront utilisés pour financer les plans stratégiques de croissance organique et d'acquisitions dans l'activité de 150 millions de livres sterling.

Le spécialiste de la toiture basé dans le Staffordshire a été racheté il y a deux ans par la société de capital-investissement Inflexion au géant belge des matériaux Etex, qui détient la société depuis 1999.

Fondée en 1924, Marley est le plus grand fabricant de tuiles de toiture en Grande-Bretagne, avec une part de marché estimée à environ 21 %.

En plus de sa gamme principale de tuiles en terre cuite et en béton, elle fournit des lattes en bois, des accessoires de toiture et des panneaux solaires photovoltaïques intégrés à la toiture, suite à l'acquisition récente de Viridian Solar.

En outre, Marley exploite une division de sous-traitance en Écosse, offrant principalement des services de couverture et de sous-traitance principale.

David Speakman, directeur général de Marley, a déclaré : « Notre entreprise combine le système de toiture en pente le plus complet disponible et des sites de production en pleine propriété bien investis à travers le pays, qui peuvent fournir une capacité supplémentaire significative selon les besoins.

« Ceci, combiné à un certain nombre de dynamiques de marché positives, nous donne la confiance nécessaire pour poursuivre notre programme de croissance et nous voyons de multiples opportunités d'expansion à la fois organique et inorganique.

Il a ajouté : « Marley se différencie davantage par notre longue et fructueuse expérience en matière de développement durable et une feuille de route claire pour étendre nos références ESG.

«Ces références sont renforcées par des plans visant à étendre notre offre solaire pour fournir une gamme de solutions énergétiques intelligentes aux constructeurs de maisons, aux fournisseurs de logements sociaux et aux propriétaires.

"Cela signifie que Marley est bien placé pour jouer un rôle de plus en plus important dans la livraison de logements conformes au programme écologique du Royaume-Uni." 

Source ConstructionEnquirer par Aaron Morby 

Tuilerie de Bezanleu : la grande gagnante de la loterie du patrimoine en Seine-et-Marne

Parmi les participants au Loto du Patrimoine 2021, un seul est retenu par département. En Seine-et-Marne, la Tuilerie de Bezanleu, proche de Treuzy-Levelay, a été sélectionnée.

Ce site devrait devenir un lieu culturel où des événements seront organisés.

L’édition 2021 du Loto du Patrimoine a passé l’étape de sélection. Une seule candidature par département est retenue sur l’ensemble du territoire. Pour la Seine-et-Marne, le lieu qui a été retenu est celui de la Tuilerie de Bezanleu, près de Treuzy-Levelay.

« Nous sommes tombés rapidement sous le charme de ce lieu », se souvient le couple Sankara. Ce binôme composé de Solange, chargée de prévention pour une mutuelle et de Désiré, musicien ; souhaite depuis plusieurs années rénover la Tuilerie de Bezanleu pour en faire un lieu pour de l’événementiel et culturel.

« Nous n’avions pas conscience de la taille du projet, mais nous nous sommes rapidement rendu compte qu’il y aurait un grand travail de sauvegarde du patrimoine concernant les 15 différents bâtiments », se remémore Solange.

Un lieu en décrépitude

Les 20 années sans activités sur le site, du fait de la fin de la production de tuiles dans les années 1990-2000, ont mises à mal le bâtiment. « Quand nous sommes arrivés, il y avait quelques charpentes qui s’étaient déjà effondrées et plusieurs endroits étaient instables. » 

Le couple a donc immédiatement réagi en installant des poteaux de soutènement pour sauver quelques halles. « Malgré cela, certains grands bâtiments du site sont en situation critique depuis le confinement, notamment sur la halle de séchage de 80 mètres de long », alarme le couple.

« Nous sommes décidés à garder certains lieux dans leur état comme la salle des machines, même si ces dernières ne sont plus toutes présentes. » En revanche pour les endroits qui devront être rénovés voir même reconstruits, le seront à une unique condition : « Il faut conserver l’esprit magique et historique que nous avons trouvé lors de notre première visite. »

La participation au loto du patrimoine

En 2017, lorsque la mission a été lancée sous Emmanuel Macron, le site Internet permettait à n’importe qui de signaler un monument ou un lieu qui pourrait être susceptible de prétendre à des rénovations. Solange Sankara explique alors avoir « signalé la Tuilerie de Bezanleu, sans insister ». En 2019, une amie lui transmet à nouveau l’opération, mais le couple était quelque peu usé par la situation et n’a pas candidaté.

C’est en décembre 2020 que Solange prend les choses en main et réalise un dossier très complet : « Les halles commençaient vraiment à être en danger, un dossier plus pêchu était nécessaire. » Après avoir mobilisé un week-end et plusieurs soirées, la famille Sankara envoie le dossier.

« L'attente a été très longue. À la mi-août j'avais totalement lâché prise jusqu'à ce que je reçoive le coup de fil pour annoncer qu'on a été retenus »

Solange Sankara propriétaire de la Tuilerie de Bezanleu

Cette espérance, s’est immédiatement transformée en grand soulagement pour le couple : « C’était enfin la reconnaissance de notre intuition par des professionnels du patrimoine. On n’est plus tout seul dans notre coin ». Les détenteurs du lieu souhaitent désormais collaborer avec des artisans locaux pour continuer d’illustrer le savoir-faire local tout en faisant revivre la Tuilerie de Bezanleu.

Source Actu.fr La république de Seine et Marne par William LACAILLE


25/09/2021

Les économies d'énergie lors de l'utilisation du bâtiment restent déterminantes

Une étude de l'Institut de recherche pour l'isolation thermique (FIW) de Munich et de l'Institut des équipements techniques du bâtiment (ITG) de Dresde, commandée par Deutsche Poroton, a examiné l'influence de l'énergie grise sur le bilan énergétique des constructions de murs extérieurs monolithiques en briques hautement isolantes. . Selon cette étude, les économies d'énergie de production sur l'ensemble du cycle de vie l'emportent nettement sur la dépense énergétique de l'énergie grise, notamment du fait de la très longue phase d'utilisation. Le directeur de recherche de cette étude était le Prof. Dr. Andreas Holm de la FIW.

Analyse du cycle de vie sur l'ensemble du cycle de vie

Le cœur de l'étude est une évaluation du cycle de vie sur l'ensemble du cycle de vie d'une maison de type réaliste en construction solide par Arge Kiel. Les murs extérieurs sont constitués d'une construction monolithique de briques remplies de perlite, ce qui signifie qu'aucune couche d'isolation supplémentaire n'est requise.

Pour ce bâtiment, l'ACV a été établie avec trois niveaux d'énergie différents (GEG, EH 55 et EH 40) ainsi que six variantes de services du bâtiment différentes, sur la base desquelles l'influence de l'énergie grise - représentée comme cumulée, non renouvelable la dépense énergétique (PENRT) - pourrait être examinée.

La figure 2 montre la répartition de l'énergie grise pour la construction du bâtiment en fonction des composants et des matériaux dans les trois niveaux d'énergie différents. La part des briques Poroton des murs extérieurs est d'environ 20 pour cent dans les trois variantes. L'amélioration marquée de l'efficacité énergétique d'exploitation au fil des années lors du passage du niveau GEG aux bâtiments subventionnés KfW a relativement peu d'influence sur l'énergie grise.

Ce qui frappe, cependant, c'est la part importante d'énergie grise dans les composants intérieurs. Les plafonds au sol et les murs intérieurs, ainsi que le sous-sol, représentent environ deux fois plus d'énergie grise que les murs extérieurs, c'est pourquoi c'est là que réside le plus grand levier de réduction. Il en va de même pour les fenêtres, qui nécessitent la plus forte proportion d'énergie grise de tous les composants du bâtiment par rapport à leur surface.

 L'énergie d'exploitation reste déterminante

Pour une évaluation sur l'ensemble du cycle de vie, l'énergie grise doit être associée au renouvellement nécessaire des éléments du bâtiment et mise en relation avec la demande d'énergie primaire lors de l'utilisation. L'étude montre que la demande d'énergie pour l'exploitation est nettement plus élevée que l'énergie grise pour la construction. Selon la variante de construction calculée, le fonctionnement nécessite 56 à 75 pour cent de l'énergie totale au cours du cycle de vie. La réduction des pertes de chaleur par transmission aux niveaux actuels est donc la mesure la plus efficace pour réduire la demande totale d'énergie.

La principale différence réside dans la durée de vie, en raison de la longue durée de vie des constructions en briques Poroton, bien au-delà de 80 ans. Des économies annuelles d'énergie primaire allant jusqu'à 14 % sont possibles grâce à une utilisation plus longue et en évitant les seuls renouvellements.

L'étude arrive à la conclusion que les économies d'énergie réalisées en exploitation sont clairement payantes par rapport aux dépenses supplémentaires en énergie grise. Une bonne isolation thermique et une ingénierie des systèmes efficace sont durables et écologiquement sensibles. L'énergie grise doit être prise en compte, mais pas jouée contre une bonne isolation thermique, déclare l'équipe de recherche du professeur Holm. 

Source Ziegelindustrie International

24/09/2021

US- Pierres angulaires du bâtiment durable : Betr-Blok fabrique des matériaux de construction recyclables

L'équipe Betr-Blok a développé une forme plus durable de matériaux de construction en utilisant du papier recyclé

La durabilité n'est plus seulement une marchandise dans la construction, c'est une nécessité. Alors que les alternatives environnementales continuent de faire leur chemin dans les pratiques commerciales courantes, la demande d'alternatives respectueuses de l'environnement augmente.

Tempe Betr-Blok, une start-up qui fabrique des blocs de construction à partir de matériaux recyclés, cherche à répondre à cette demande dans le domaine de la construction. Fabriqué entièrement à partir de papier recyclé, chaque bloc est une alternative plus écologique au béton.

Pour fabriquer les blocs, les matériaux sont passés dans l'eau et environ 95 % de l'eau utilisée est continuellement recyclée pour en fabriquer plus, a déclaré Christopher Frettoloso, cofondateur de Betr-Blok et responsable de la durabilité de l'ASU.

Il a déclaré que l'entreprise était partie de l'idée que les matériaux de construction pouvaient être respectueux de l'environnement.

« Nous avons commencé en tant qu'organisation à but non lucratif, en tant que système de bricolage », a déclaré Frettoloso. «Nous montrons aux gens comment s'ils avaient une source de papier, vous pourriez construire votre propre équipement. Nous organisons toujours des ateliers si suffisamment de personnes s'y inscrivent pour montrer aux gens comment ils peuvent le faire. »

À part l'utilisation de matériaux récupérés pour fabriquer leurs blocs de construction, l'équipe Betr-Blok, qui a remporté à deux reprises le défi de l'ASU, ne fait rien de nouveau en ce qui concerne la technologie utilisée.

Le papier est un matériau de construction utilisé depuis la Rome antique. Frettoloso a déclaré que la principale différence entre Betr-Blok et les précédentes méthodes de matériaux à base de papier réside dans l'ingénierie et la conception.

"Betr-Blok durera aussi longtemps que les matériaux conventionnels", a déclaré Frettoloso. « En général, nous réduisons les coûts. Les blocs sont 100 % recyclables. »

Par rapport aux matériaux conventionnels, Frettoloso a déclaré que ses matériaux sont plus rentables.

« Nous sommes moins chers que la construction en bois », a-t-il déclaré. « Nos matériaux sont résistants à l'eau, au feu, aux termites et à la moisissure. Construire ne coûtera pas beaucoup plus cher. Vous pouvez économiser de 12 à 15 % par rapport aux matériaux de construction actuels. "

Avec leur conception finalisée et testée, le prochain objectif de l'équipe de Betr-Blok est d'augmenter le marketing et les affaires.

Harvey Bryan, professeur d'architecture spécialisé dans l'architecture durable, a déclaré que pour augmenter les affaires, les initiatives durables doivent informer les entreprises de la valeur d'un changement écologique, et que Betr-Blok est un excellent exemple d'un tel changement.

"Nous obtenons de très bons outils", a déclaré Bryan en référence aux nouvelles normes environnementales auxquelles les entreprises sont confrontées. « Nous avons des normes volontaires et des normes réglementaires, et il y a actuellement des normes nationales en cours d'élaboration. Mais vous devez faire ce que des entreprises comme Betr-Blok ont ​​fait. Montrez qu'il y a des aspects positifs des nouveaux matériaux - montrez que c'est faisable. »

L'architecte Phil Widdle, qui a participé à la création du nouveau pavillon des étudiants sur le campus de Tempe, a également déclaré que Betr-Blok était prometteur en ce qui concerne l'avenir de l'architecture durable.

"Nous les avions rencontrés pour utiliser leurs matériaux pour le pavillon", a déclaré Widdle. "À l'époque, ils n'avaient pas les tests et les capacités pour le projet. Mais j'espère qu'ils continueront à se développer. voient très souvent des produits fonctionner avec près de 100 pour cent de matériaux récupérés. »

Fretteloso s'est dit confiant que Betr-Blok continuera de croître et jouera un rôle clé dans l'architecture durable.

« Nous nous demandons : où va l'avenir ? » », a-t-il déclaré. « Les applications sont infinies. Ce n'est que le point de départ. C'est la partie émergée de l'iceberg." 

Source StatePress par Ethan Millman crédit photos de Celisse Jones 

23/09/2021

Webinar tuile béton

BMI Monier et Bookstorming – Archistorm vous donnent rendez-vous le vendredi 1er octobre de 9h45 à 10h30 pour une table ronde en ligne sur la tuile béton, accélératrice de la transition écologique.



Inscrivez-vous dès maintenant: https://hubs.li/H0Wz6FD0


Source BMI Monier

22/09/2021

Terreal et l’Ensal concluent un partenariat pour valoriser les terres de chantiers

Avec l’arrivée de la future Responsabilité Élargie du Producteur (REP) pour le bâtiment en janvier 2022, le sujet des terres de chantiers est l’une des préoccupations principales des acteurs de la construction. Partant de ce constat, Terreal, spécialiste des matériaux en terre cuite, a proposé à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (ENSAL) un partenariat d’étude dans le cadre du cursus de ses étudiants, baptisé « Terres de chantier ». Explications.

Terreal, acteur dans les matériaux de construction en terre cuite, propose régulièrement des sujets d’étude aux élèves architectes de l’ENSAL qui ont pour mission « d’expérimenter et de prototyper à l’aide de matériaux pour des projets d’architecture ». Cette année, le spécialiste a proposé un partenariat d’étude dans le cadre du cursus de ces étudiants, baptisé « Terres de chantier ».

« Je me réjouis de cette forte collaboration avec l’ENSAL qui nous permet d’avoir une réflexion approfondie sur l’innovation de produits en terre dans les domaines de l’architecture moderne. Cette démarche ouvre systématiquement la réflexion sur l’usage qui précède le besoin et qui est indispensable pour un industriel qui innove », témoigne Philippe Malé, responsable du pôle produits à la direction innovation et technologie chez Terreal.

Depuis 2015, près de cinq projets portés par une trentaine d’étudiants ont été présentés, dont deux ont donné lieu à des dépôts de brevets.

Réfléchir à l’utilisation de la terre 

Les terres de chantiers représentent un imposant gisement pour de multiples applications, comme la construction de murs. Ainsi, ce partenariat est porteur de deux objectifs. Dans un premier temps, il vise à réduire l’impact environnemental des chantiers par la réutilisation des terres d’excavation, ainsi que l’optimisation de la gestion des déblais en circuits courts. Dans un second temps, il met en lumière l’intérêt de la valorisation de ces terres en association avec des produits en terre cuite, tels que la Brique Hauteur d'Étage.

Choisie comme objet d’étude pour sa forme particulière et son monolithisme (système de construction en pierres de grandes dimensions), la Brique Hauteur d'Étage, fabriquée par Terreal, a déjà servi de contenant pour les terres excavées et les bénéfices se sont avérés nombreux : une pose optimale, une meilleure isolation phonique et thermique de l’enveloppe ou encore une enduction facile de l’enduit à base de terre. Développée il y a plus de 30 ans, cette dernière reste un vecteur d’innovations grâce à ses caractéristiques uniques sur le marché de la terre cuite (2,80 m de hauteur et 20 cm d’épaisseur). 

Par ailleurs, cette solution améliore considérablement le bilan environnemental, participant notamment à une construction positive, ainsi qu’à la réduction des nuisances liées aux évacuations des terres par camion.

Source Batiweb par Marie Gérald 


21/09/2021

Préfa'bric : le système de construction hors site en brique - La solution constructive pour le logement et le non résidentiel

Qu'est-ce-que le préfa'bric ?

Préfa'bric est le 1er système de construction hors site en brique conçu et fabriqué en France.

Le mur préfabriqué est constitué de briques assemblées en atelier suivant le procédé breveté fix’bric, colle prête à l'emploi sous avis technique.

Livré directement sur le chantier, le mur préfabriqué est mis en œuvre en toute sécurité à l'aide d’un système de levage intégré qui simplifie la pose et manutention.

Le domaine d'emploi est celui de la construction de logements et les bâtiments non résidentiels en R+1+Comble.

Posé, le mur prefa'bric est déjà porteur, la suite du chantier peut être organisée.

Source Préfa'bric


20/09/2021

Mon Toit Terreal, une application pour visualiser les projets de toiture

Terreal lance une application de simulation en réalité augmentée, qui permet de visualiser en quelques clics le rendu des tuiles sur une toiture.

Il n’est pas toujours évident de sélectionner la bonne tuile pour un projet de toiture. Fort de ce constat, le spécialiste français des produits de couverture a développé le configurateur « Mon toit Terreal » afin de faciliter la tâche des professionnels et des particuliers.

Ce nouveau service permet de modéliser le rendu d’un toit avec une représentation fine et réaliste des modèles, couleurs et textures de tuiles. Il s’appuie sur des modèles architecturaux typiques des régions de France, propose des prototypes de maison et contient toutes les références des gammes de tuiles Terreal. Au total, près de 100 combinaisons sont possibles. En quelques clics, l’utilisateur sélectionne sa zone géographique, son style de maison puis le modèle et le coloris de tuiles. Il peut visualiser immédiatement le rendu esthétique, tester différentes combinaisons et les télécharger.

De nouveaux développements sont prévus pour fin 2021, avec la simulation personnalisée des projets, la possibilité d’intégrer une maquette numérique réalisée par drone et de générer le projet exact du client. Mon toit Terreal intègrera aussi les accessoires de toiture (closoirs, gouttières, faîtage) et la gamme solaire. L’appli, gratuite, compatible Android et Appstore, est accessible sur tablette et sur le site internet de Terreal.

Source Le Moniteur par Maya Pic

19/09/2021

Le musée de la tuilerie de l’Auxois a connu un bonne fréquentation cet été

Grâce aux travaux de maçonnerie, de terrassement et de soutènement l’ancienne tuilerie devenue musée a fait « peau neuve » en retrouvant son aspect du début du XXe  siècle. Ce qui a attiré bon nombre nombre de visiteurs tout au long de la saison estivale.

Les visiteurs du musée viennent souvent en famille voir et apprendre comment ont réalisait les tuiles et les briques dont on se sert aujourd’hui encore.  Photo LBP /C. B. Les visiteurs viennent souvent en famille voir et apprendre comment ont réalisait les tuiles et les briques dont on se sert aujourd'hui encore.  Photo LBP /SDR

Lors de leur dernière assemblée générale, les bénévoles de l’association des Tuileries de l’Auxois se sont félicités de la fréquentation estivale du musée de la tuilerie à Grignon. Fin août, ce sont 500 visiteurs qui ont été enregistrés.

Source Le Bien Public par Chantal BLANCHET (CLP) 

18/09/2021

Projet prévu de plusieurs millions en Allemagne : la briqueterie Bergmann veut s'étendre sur le site de Bergheim

L'entreprise locale "Otto Bergmann Ziegelwerke GmbH" s'appuie sur une longue tradition d'entreprise et, avec son dernier projet, s'appuie sur des technologies pionnières. 

Nouveau four tunnel à briques

La briqueterie "Otto Bergmann" est implantée dans le parc industriel de Bergheim depuis la fin des années 1990. 

L'ancienne briqueterie Schröder à Kalletal (quartier de Lippe, arrondissement de Hohenhausen) appartient à la famille Bergmann depuis 1932. En plus de son siège traditionnel dans le quartier voisin, l'entreprise est également basée à Bergheim depuis 1997. 

Source WestfalenBlatt par Harald Iding

17/09/2021

Le premier bâtiment indien en bio-briques à IIT-Hyderabad est un excellent exemple de « richesse issue des déchets »

Développées pour lutter contre la pollution de l'air causée par le brûlage du chaume, les bio-briques ne coûtent qu'environ 2 à 3 roupies lorsqu'elles sont produites en masse et peuvent constituer une source de revenus supplémentaire pour les agriculteurs marginaux.

Les chercheurs de l'IIT ont démontré que les déchets agricoles peuvent être convertis en matériaux durables qui, à leur tour, peuvent être utilisés pour construire des structures écologiques et rentables.

L'Institut indien de technologie (IIT) d'Hyderabad a inauguré jeudi le premier bâtiment indien fait de bio-briques à partir d'agro-déchets. Qualifiant cela d'illustration parfaite de la richesse issue des déchets, le directeur de l'IIT-H, BS Murthy, a déclaré que l'institut soumettrait une proposition au ministère de l'Agriculture pour promouvoir son adoption plus large par la communauté rurale.

Les chercheurs de l'IIT ont démontré que les déchets agricoles peuvent être convertis en matériaux durables qui, à leur tour, peuvent être utilisés pour construire des structures écologiques et rentables. En avril de cette année, l'équipe a obtenu un brevet pour le matériau bio-brique et sa technologie de fabrication.

La technologie a été développée par la chercheuse Priyabrata Rautray sous la supervision du professeur Deepak John Mathew du département de design.

« Cette innovation va changer la donne pour les agriculteurs des villages ruraux, car leurs déchets agricoles deviendront une source de revenus pour eux. En outre, cela leur donnera un emploi pendant leur période de soudure », a déclaré le professeur Mathew. Ils ont publié conjointement deux articles de recherche sur les bio-briques lors de conférences internationales à l'ICED 2019, à l'Université de Delft et à l'ICoRD 2021, IIT Mumbai.


Le brûlage des agro-déchets après la récolte est une cause majeure de pollution de l'air. La technologie de la bio-brique a été développée pour contrer cette pollution causée par le brûlage du chaume. « Les bio-briques sont économiques et pèsent 1/8 et 1/10 de poids pour un volume similaire par rapport aux briques d'argile brûlée et aux blocs de béton, respectivement. Par rapport aux briques d'argile brûlée, les briques biologiques coûteront environ 2 à 3 roupies lorsqu'elles sont produites en série. Les agriculteurs peuvent fabriquer ce matériau sur le site et réduire davantage les coûts de main-d'œuvre. La fabrication de bio-briques peut augmenter les revenus des agriculteurs marginaux et créer une nouvelle opportunité d'emploi pendant les saisons mortes », a déclaré un communiqué de presse.

Selon les chercheurs, le matériau présente une excellente isolation thermique et des propriétés ignifuges. Lorsqu'il est utilisé dans les toitures et les panneaux muraux, il peut réduire efficacement le gain de chaleur de 5 à 6 degrés. Ils se sont rendu compte que la production de déchets anciens dans le pays était énorme alors que la demande de briques ordinaires augmentait de façon exponentielle, entraînant la perte de terre végétale fertile et plus de pollution de l'air. « J'espère sincèrement que les agriculteurs et les villageois adopteront cette technologie pour construire leurs maisons », a déclaré Rautray. 

Source IndianExpress Web Desk | Hyderabad |