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24/08/2021

Retour aux bénéfices pour le briquetier britanique Ibstock

Le groupe briquetier Ibstock, qui prévoit d'investir 60 millions de livres sterling dans son usine d'Aldridge, a renoué avec les bénéfices au cours des six premiers mois de cette année.

Le fabricant de briques en terre cuite et de produits en béton a réalisé un bénéfice avant impôts de 39 millions de livres sterling, contre une perte de 52 millions de livres sterling un an auparavant sur des revenus en hausse de 54%, passant de 131 millions de livres sterling à 202 millions de livres sterling.

Ibstock a déclaré qu'il s'agissait d'une solide performance opérationnelle avec des revenus approchant les niveaux d'avant la pandémie de 2019

Le groupe a déclaré que la demande au cours des premières semaines du second semestre de son exercice est restée robuste, bien que les défis de la chaîne d'approvisionnement, principalement liés à la disponibilité du fret et à l'impact des contraintes de Covid sur la main-d'œuvre en usine, soient devenus plus évidents.

Le directeur général Joe Hudson a déclaré que la solide performance était soutenue par la reprise continue du secteur de la construction au Royaume-Uni après la période de pic de l'impact pandémique.

« Les fondamentaux du marché sous-jacents sont restés solides, soutenus par la demande de logements neufs, et nous avons profité des avantages de la restructuration de l'année dernière et nous sommes recentrés sur les opportunités de croissance.

« L'investissement de 60 millions de livres sterling dans le réaménagement de nos installations de briques en terre cuite dans les West Midlands augmentera considérablement notre capacité à partir du début de 2024, consolidant ainsi notre position de leader sur le marché des briques en terre cuite. Il démontrera également notre engagement à diriger notre industrie sur les questions de développement durable. . , produisant les premières briques à zéro carbone net du Royaume-Uni, une innovation qui suscite déjà un intérêt important des clients », a-t-il ajouté.

Ibstock s'attend désormais à ce que le bénéfice ajusté avant impôts pour l'année soit légèrement supérieur aux attentes précédentes, bien qu'il soit conscient des risques persistants pour la reprise économique du Royaume-Uni et de l'impact potentiel à court terme de la perturbation de la chaîne d'approvisionnement et de l'inflation sur le secteur.

Ibstock Clay est le premier fabricant de volume de briques d'argile vendues au Royaume-Uni avec 16 sites de fabrication - dont un à Lodge Lane, Cannock - et un réseau de 18 carrières actives situées à proximité de ses usines de fabrication.

Il prévoit de créer 30 nouveaux emplois à l'usine Atlas sur Stubbers Green Road, à Aldridge, pour aider à répondre à un besoin croissant de l'industrie du bâtiment à travers le Royaume-Uni.

Si les planificateurs du conseil municipal de Walsall approuvent la proposition, l'entreprise augmentera sa production de briques de 40 millions de briques par an à 105 millions.

Les travaux comprendront l'extension de la briqueterie et sa rénovation avec de nouvelles machines de l'usine, ainsi que la modification des parkings et l'extension du parc à bestiaux. 

Source ExpressAndStar par John Corser

23/08/2021

Wienerberger: bénéfices et chiffre d'affaires dépassent attentes au Q2

Wienerberger a annoncé deuxième des résultats trimestriels qui ont a dépassé les attentes des analystes ce Mercredi et un chiffre d'affaires qui a surpassé aux prévisions.

La société a affiché un bénéfice par action de €0,76 pour un chiffre d'affaires de €1,07B. Les analystes sondés par Investing.com attendaient un BPA de €0,6365 pour un CA de €987,75M.

Les actions Wienerberger no-change 0,31% pour s'établir à €34,820 in au cours de la séance après la publication.

Depuis le début de l'année, les actions Wienerberger sont en hausse de 33%, au-dessus de la performance du STOXX 600 qui est en hausse de 18% depuis le début de l'année.

Wienerberger suit d'autres sociétés du secteur Matériaux qui ont publié leurs résultats ce mois-ci.

Le 4 août, Voestalpine a annoncé pour le premier trimestre un BPA de €1,42 pour un chiffre d'affaires de €3,49B, à comparer à une prévision de BPA de €1,26 pour un CA de €3,52B.

Les résultats de Lenzing AG ont égalé les attentes du consensus le 4 août, avec pour le deuxième trimestre un BPA de €1,41 pour un chiffre d'affaires de €544M. Les analystes sondés par Investing.com s'attendaient à un BPA de €1,41 pour un chiffre d'affaires de €567M.

Source Investing.com 

22/08/2021

Cette brique révolutionnaire pourrait-elle être la réponse à la construction durable ?

Les chercheurs Dr Dyllon Randall, Suzanne Lambert et Vukheta Mukhari se tiennent debout avec une bio-brique à base d'urine à l'Université du Cap, au Cap, en Afrique du Sud, le 2 novembre 2018. La brique prototype grise et inodore a été cultivée dans un moule en laboratoire pendant huit jours et est le produit final d'un processus qui produit également des engrais. 

Bien que des améliorations soient nécessaires, les chercheurs affirment que la nouvelle technique est une avancée dans la recherche de matériaux de construction à faible consommation d'énergie et de carbone.

Qu'obtenez-vous si vous mélangez du sable, des bactéries et du soleil ? Un matériau de construction auto-répliquant qui extrait le CO2 directement de l'atmosphère, selon les ingénieurs de recherche d'une université aux États-Unis.

Au cœur de ce nouveau matériau de construction se trouve le Synechococcus, un type de bactérie que l'on trouve dans le plancton et qui utilise la photosynthèse pour générer de l'énergie.

La bactérie est combinée avec du sable et de la gélatine, puis trempée dans de l'eau salée chaude riche en nutriments. La photosynthèse fait le reste, produisant du carbonate de calcium ainsi que de l'oxygène et du glucose.

Les formes courantes de carbonate de calcium comprennent le marbre, le calcaire et la craie. Ce composé représente environ 4% de la croûte terrestre et est un composant majeur des matériaux de construction, en particulier du ciment.

Une nouvelle approche

La production de ciment et de briques sont des procédés très énergivores qui nécessitent également beaucoup de matières premières extraites. Des carrières sont creusées pour l'argile et d'autres agrégats, tels que le calcaire, et des températures de plus de 1 000 °C sont nécessaires pour former des briques pour la construction. Ce processus consomme de grandes quantités d'énergie, directement et indirectement. Certaines estimations suggèrent que la production de ciment et de briques pourrait être responsable de 7 à 8 % des émissions mondiales de CO2.

La recherche de matériaux de construction à faible consommation d'énergie et de carbone prend de l'ampleur. En 2010, des chercheurs allemands ont créé un nouveau liant qui réduit la consommation d'énergie et les émissions de CO2 de la production de ciment. Aux États-Unis, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont proposé une méthode de production de ciment utilisant l'électrolyse plutôt que des fours pour provoquer les réactions chimiques nécessaires. Mais les chercheurs travaillant avec le Synechococcus à l'Université du Colorado, Boulder, affirment qu'ils innovent.

"Je dirais que notre approche est fondamentalement différente car nous utilisons des bactéries photosynthétiques, du CO2 et de la lumière du soleil pour fabriquer le matériau", explique Wil Srubar, scientifique des matériaux et ingénieur en architecture sur le projet.

"Nous avons permis aux bactéries ... d'aider dans le processus de fabrication du matériau réel."

Le travail s'inscrit dans une focalisation accrue sur les matériaux de construction vivants, qui sont produits à l'aide de la biochimie, et qui peuvent être entièrement recyclés après usage. 

Source Weforum par Sean Fleming

21/08/2021

La méthode révolutionnaire de capture du carbone élimine les émissions de matériaux de construction

La société australienne Mineral Carbonation International (MCi) a récemment démontré le potentiel d'une technologie unique de capture et de stockage du carbone (CSC) qui convertit le carbone stocké en matériaux de construction. MCi a dévoilé la technologie et son programme de recherche concomitant lors d'un événement public organisé dans une installation gérée par le Newcastle Institute for Energy and Resources (NIER) de l'Université de Newcastle (UON).

De plus en plus, le CSC devient une option de premier plan pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La technologie offre un moyen de verrouiller les déchets de dioxyde de carbone et de les empêcher de s'échapper dans l'atmosphère. La technologie MCi rend le carbone capturé utile.

La carbonatation minérale est un processus d'une heure qui consiste à lier le CO2 avec de la serpentinite broyée, la transformant en carbonates solides. "Cela imite mais accélère considérablement l'altération naturelle par les précipitations qui produit des types communs de roches sur des millions d'années", a déclaré MCi lors de la démonstration de vendredi, selon The Guardian. "Ces carbonates et sous-produits de silice ont le potentiel d'être utilisés dans des produits de construction tels que le béton et les plaques de plâtre pour créer des matériaux de construction écologiques." 

Le projet MCi est en cours de développement depuis quatre ans maintenant, avec l'aide de l'Université de Sydney et de l'Université de Columbia. D'ici 2020, MCi s'attend à ce qu'une usine de production à grande échelle soit opérationnelle, qui pourrait produire 20 à 50 millions de kilogrammes (20 000 à 50 000 tonnes) de ces sous-produits de carbonate et de silice.


Alors que l'intérêt pour l'architecture et l'ingénierie vertes augmente, MCi s'attend à une énorme demande pour ce matériau. « Il existe une forte demande parmi les consommateurs pour les produits de construction écologiques », a déclaré Marcus Dawe, directeur général de MCi, au Guardian. "L'intérêt autour de la brique de carbone a été extraordinaire, mais nous allons au-delà."

L'un des premiers investisseurs dans ce procédé CSC révolutionnaire est Orica Limited, dont l'exploitation sur l'île de Kooragang est située près de l'usine pilote de recherche sur la carbonatation minérale de MCi. Le scientifique en chef d'Orica, Jez Smith, a expliqué comment cette technologie pourrait être bénéfique pour la construction. "En investissant dans cette technologie, Orica cherche à aider notre propre entreprise et celles de nos clients à gérer positivement les émissions de CO2 en offrant une option de stockage et d'utilisation à long terme, sûre, qui peut également créer des produits de valeur", ont-ils déclaré dans un communiqué. communiqué de presse. "La technologie MCi pourrait éventuellement aider des chaînes d'approvisionnement entières à réduire leur intensité carbone."

Source Futurism

20/08/2021

Allemagne: la briqueterie Schmid change de mains

Hörl + Hartmann Ziegelwerke de Dachau rachète l'entreprise familiale de Bönnigheim.

La briqueterie Schmid de Bönnigheim entre de nouvelles mains. Les Hörl + Hartmann Ziegelwerke de Dachau ont repris l'usine avec effet au 1er juillet 2021, disent-ils. Avec cette reprise, le plus grand fabricant de briques familial d'Allemagne étend sa surface de vente dans le Bade-Wurtemberg et dans la région métropolitaine de Stuttgart. Tous les employés de l'usine de Bönnigheim ont été embauchés avec une garantie d'emploi. D'importants investissements ont également été annoncés.

La briqueterie Schmid, propriété familiale depuis 1602, est la plus ancienne briqueterie gérée par son propriétaire en activité en Allemagne. Les changements actuels du marché, tels que le processus de concentration et la numérisation, nécessitent des structures d'entreprise suprarégionales et plus grandes. C'est pourquoi les familles Schmid ont décidé de vendre et de relever ces défis avec Hörl + Hartmann, selon l'annonce.

À l'avenir, Hörl + Hartmann produira environ 385 millions de briques de maçonnerie par an sur les sites de Dachau, Gersthofen, Klosterbeuren, Deisendorf, Hainburg et Bönnigheim. Le portefeuille comprend des briques perforées verticalement innovantes et de haute qualité. De plus, de nombreux produits de système céramique sont offerts pour la construction de maisons unifamiliales et multifamiliales ainsi que d'immeubles à appartements et de bâtiments commerciaux.

« La briqueterie s'intègre parfaitement chez nous », déclare Michael Hörl, associé gérant. " Nous avons une philosophie de produit similaire, avons des marques fortes et sommes idéalement positionnés dans la région. " La reprise ouvre un énorme potentiel d'avenir. En plus des produits haut de gamme existants et nouveaux, des synergies dans le marketing et les ventes devraient assurer un succès économique à long terme sur tous les sites. 

Source BietigHeimerZeitung par Michael Soltys

19/08/2021

Indre : le stockage de déchets amiantés fait débat à Gournay

À Gournay, la Seg souhaite créer un casier de stockage de l’amiante lié, sur le site de la carrière d’extraction d’argile.

Pour ce riverain, c’est le projet de trop. « Le site de Gournay héberge déjà trois zones d’enfouissement d’ordures ménagères, une carrière exploitée pour l’extraction d’argile, une installation en cours de panneaux photovoltaïques et, bientôt, une usine de biogaz. »

« Avec le casier de stockage d’amiante lié, les dangers montent en niveau et les pollutions de tout genre sont inévitables : pollution de l’eau par infiltration dans les nappes, pollution de l’air lors des déchargements », énumère Philippe Lorilloux, dont l’habitation est située à moins de cent mètres du site d’extraction de l’argile.

Il ne cache pas son inquiétude de voir se concrétiser un tel projet. « On ne peut pas être la poubelle de la région, non plus ! », peste le riverain.

"La région Centre manque de stockages d'amiante"

Ce dossier est porté par la société Seg, qui exploite le centre d’enfouissement de déchets dans la commune et, depuis 2017, la carrière d’argile. Son directeur, Gilles Bernardeau, a déposé deux demandes qui ont fait l’objet d’une enquête d’utilité publique du 25 mai au 25 juin.

L’une concerne la prolongation de la durée d’activité de la carrière avec une extraction maximale de 10.500 tonnes par an d’argile. La seconde porte sur la possibilité de combler le vide de fouille de la carrière par des déchets d’amiante lié à des matériaux de construction, en plus de la terre inerte.

« On a le savoir-faire nécessaire puisque notre société avait déjà en charge l’enfouissement de déchets d’amiante lié à Thevet-Saint-Julien jusqu’à l’arrêt du site, en décembre 2020, souligne Gilles Bernardeau. La région Centre manque d’installation de stockage de déchets inertes (Isdi) pouvant recevoir de l’amiante. Or, il est bien moins dangereux que cette matière termine dans une filière autorisée plutôt qu’abandonnée un peu partout ! »

Si on ne propose rien, on va continuer à trouver des déchets d’amiante sauvages. Il faut régler le problème. 

Philippe Bazin, maire Gournay

Un argument que défend également le maire de la commune, Philippe Bazin. « Si on ne propose rien, on va continuer à trouver des déchets d’amiante sauvages. Il faut régler le problème. Nous avons la chance d’avoir, dans la commune, un professionnel qui maîtrise ce type d’enfouissement et des sous-sols en argile qui s’y prêtent bien par leur imperméabilité », avance l’élu, dont le conseil a validé le projet à l’unanimité, à l’automne dernier.

S’il dit comprendre les inquiétudes soulevées, il ne les partage pas. « C’est vrai que le mot “ amiante ” fait peur. Nous nous sommes bien renseignés sur la question et avons même été visiter le site de Thevet-Saint-Julien avec des habitants. On est revenu rassurés. Par ailleurs, cette activité sera forcément limitée à moyen terme puisqu’on ne produit plus ce type de plaque en fibro : dans quinze ou vingt ans, il n’y en aura quasiment plus à recycler. »

Jusqu'à 10.000 tonnes enfouies à l'année

Dans son dossier déposé en préfecture, la société Seg sollicite l’autorisation d’enfouir jusqu’à 10.000 tonnes à l’année. « Dans les faits, ce devrait être moins : à Thevet-St-Julien, on était autour de 5 à 6.000 tonnes. Cette activité sera limitée sur un jour par semaine, le vendredi, et devrait représenter le passage de cinq camions, pas plus », précise Gilles Bernardeau, occupé actuellement à répondre aux huit courriers d’observation reçus à la suite de l’enquête publique.

« Il n’y a jamais de lieu parfait pour ce genre d’activité, convient-il. Mais là, contrairement aux ordures ménagères, nous sommes sur des déchets qui nous arrivent emballés par un film étanche ou en big-bag fermés. Ils ne dégagent pas d’odeur et ils ne sont pas en contact direct avec l’air. »

L’enquête publique achevée, le commissaire enquêteur aura trente jours pour rendre son avis une fois les réponses aux observations transmises par le porteur du projet. Il restera ensuite à attendre la décision du préfet, probablement à l’automne. Si elle est favorable, la société Seg pense pouvoir débuter l’enfouissement d’ici la fin de l’année.

Source La Nouvelle République

18/08/2021

FBR progresse dans les essais d'Hadrien X

FBR a rendu compte de son troisième trimestre chargé pour sa machine de maçonnerie robotisée, Hadrian X

Plus tôt cette année, la société de robotique a lancé un programme pilote avec la société allemande Xella pour tester les produits de construction d'Hadrian X et Xella.

Les parties en sont maintenant aux dernières étapes de l'envoi du premier envoi de blocs Xella de Rotterdam vers l'Australie-Occidentale

De plus, au cours du trimestre, la société a reçu une importante livraison de blocs Wienerberger pour la phase deux de l'accord de partenariat mondial

Environ 12 000 gros blocs ont été livrés à la FBR, ainsi qu'un certain nombre d'accessoires tels que des linteaux

Juste avant l'ouverture du marché ce matin, FBR se négocie à 4,9 cents par action

FBR a rendu compte de son troisième trimestre chargé pour l'exercice 2021.

Programme pilote Xella

Plus tôt cette année, la société de robotique a lancé un programme pilote avec la société allemande Xella pour tester les produits de construction d'Hadrian X et Xella.

Hadrian X est la première machine de maçonnerie robotisée mobile au monde.

Le but de cet essai est de permettre à FBR et Xella de développer une compréhension pratique des produits de l'autre.

Les parties en sont aux dernières étapes des préparatifs pour envoyer la première cargaison de blocs Xella de Rotterdam vers l'Australie-Occidentale.

Réception des matériaux de Wienerberger

Au cours du trimestre, FBR a reçu une importante livraison de blocs Wienerberger pour la phase deux de l'accord de partenariat mondial entre les deux sociétés.

Environ 12 000 gros blocs ont été livrés à la FBR, ainsi qu'un certain nombre d'accessoires tels que des linteaux.

Dans la deuxième phase est un programme de construction pilote, Wienerberger fournira des blocs d'argile à FBR, qui utilisera ensuite ces blocs pour construire des bâtiments avec Hadrian X.

Finances

Au cours de la période, FBR a utilisé 1,1 million de dollars en activités d'exploitation, la majorité de la trésorerie étant utilisée pour les frais de personnel.

A la fin du trimestre, la société dispose de 7,2 millions de dollars de trésorerie et équivalents de trésorerie.

Notamment, FBR attend une déclaration d'impôt recherche et développement pour les exercices 2020 et 2021.

"Ces remboursements d'impôts représentent un financement important pour l'entreprise", a déclaré FBR au marché.

Juste avant l'ouverture du marché ce matin, FBR se négocie à 4,9 cents par action.

Source TheMarketHerald par Lisa Simcock

17/08/2021

Un robot de pose de briques construit une maison de trois chambres au Royaume-Uni

Le robot de pose de briques automatique (ABLR), fabriqué par la société d'automatisation de la construction basée à Pocklington, a commencé à construire une maison de trois chambres à Everingham, dans l'East Yorkshire. Les développeurs l'ont décrite comme la première maison du Royaume-Uni construite par un robot maçon plutôt que des ouvriers humains.

Le robot de pose de briques est mis en service sur un chantier de construction pour remplacer les personnes, assurer la sécurité et la santé.

La machine est montée sur un rail et monte au sommet d'un châssis de 9 mètres (30 pieds) de haut, ce qui élimine le besoin d'échafaudages et de personnes à travailler en hauteur. Il a besoin de deux ouvriers pour le contrôler, charger les briques et le mortier dans ses alimentations, et aussi pour terminer l'imperméabilisation et le jointoiement qui termine les joints de mortier.

La machine est montée sur une piste avec des manèges au sommet d'un châssis de 30 pieds (9 mètres) de haut. 

Le Brick Laying Robot est contrôlé par une interface utilisateur basée sur une tablette et utilise un « système de contrôle logiciel sophistiqué » qui lui permet de lire des copies numériques de plans architecturaux.

La qualité de la construction par le robot ABLR est assurée par les capteurs sur la carte qui mesureront chaque brique individuelle pour l'aligner et l'assortir avec le bord de la brique suivante créant une structure solide. Une fois terminé, ce sera la première maison au Royaume-Uni construite avec un robot et peut-être la première au monde.

"Notre objectif est d'automatiser la construction de maisons autant que possible", a déclaré l'autre fondateur de Construction Automation, Stuart Parkes. "Ce faisant, nous pouvons augmenter la productivité de l'industrie, améliorer la santé et la sécurité et garantir la qualité."

Cependant, l'automatisation dans la construction pourrait être une recette pour un chômage de masse et une augmentation des inégalités. 

Source InceptiveMind par ASHWINI SAKHARKAR

16/08/2021

Comment la captation du carbone peut transformer les émissions industrielles en matériaux de construction?

Lorsque Sophia Hamblin Wang s'est envolée pour Davos, en Suisse, en janvier, des pans entiers de son pays d'origine, l'Australie, étaient en feu.

"Tant de mes communautés ont été profondément affectées. Nous avons pu ressentir l'impact au quotidien pendant une période de trois mois", a-t-elle déclaré. "Je ne peux pas commencer à vous dire à quel point vivre un événement climatique m'a vraiment assuré de mon chemin."

Sophia était présente à la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos en tant que formatrice mondiale et directrice des opérations de MCi, une plate-forme technologique qui transforme le CO2 en matériaux de construction et autres produits industriels de valeur.

L'entreprise a conçu et construit des systèmes de réacteurs à trois carbones, y compris son produit phare, une première usine pilote de référence mondiale à Newcastle, en Australie - qui transforme les déchets et les émissions créés par les processus industriels - et espère verrouiller 1 milliard de tonnes métriques de CO2 par an d'ici 2040.

Lors de notre appel vidéo, elle a brandi un morceau de plaque de plâtre fabriqué en combinant du CO2 avec une abondante roche à faible teneur appelée serpentinite.

Il y a suffisamment de gisements de serpentinite dans le monde pour bloquer toutes les émissions des combustibles fossiles qui ont jamais existé et qui existeront jamais. 

"Il s'agit en fait d'un matériau de construction à émissions négatives - il emprisonne beaucoup plus de CO2 que ce qui a été utilisé pour le fabriquer", a-t-elle déclaré. "Nous intégrons donc nos émissions dans nos murs. Et il y a suffisamment de gisements de serpentinite dans le monde pour bloquer toutes les émissions des combustibles fossiles qui ont jamais existé et qui existeront jamais."

De retour à Davos, alors que le panel discutait de la décarbonisation, Sophia a eu un moment de prise de conscience qu'en tant que plus jeune là-bas, elle aurait un rôle clé à jouer pour voir le monde atteindre les objectifs de l'Accord de Paris - réduire les émissions à zéro d'ici 2050 pour limiter réchauffement climatique à 1,5°C.

"J'étais la seule personne dans la pièce qui allait encore travailler en 2050. C'était le contraire du syndrome de l'imposteur. J'ai réalisé qu'il n'y avait absolument aucune autre voix comme moi dans cette pièce - et c'est super important d'avoir de la diversité . dans ces espaces. "

Dix mois plus tard, Sophia a de nouveau pris la parole lors du sommet des pionniers du changement du Forum économique mondial, et malgré la pandémie de COVID-19, le monde a fait un pas de plus dans sa course à zéro émission, avec les engagements des économies clés ces dernières semaines. .

Lors de l'appel, elle a discuté du processus de capture et d'utilisation du carbone de MCi et des raisons pour lesquelles elle est une ardente défenseure de l'idée que le carbone est une ressource précieuse.

Qu'est-ce que la carbonatation minérale ?

Sophia Hamblin Wang : Depuis la révolution industrielle, nous rejetons trop de CO2 dans l'atmosphère. Et donc nous savons, sur la base du rapport du GIEC, et de nombreuses organisations intergouvernementales, que nous devons réduire nos émissions et atteindre le zéro net d'ici 2050. Mais nous savons aussi que nous devrons probablement éliminer le CO2 de l'atmosphère. . et faire quelque chose avec. MCi développe donc une technologie qui transforme le CO2 en matériaux utilisables.

Nous utilisons le processus naturel de la Terre pour stocker le CO2, appelé carbonatation minérale ou altération. Le dioxyde de carbone dissous réagit avec les minéraux de la roche pour produire du carbonate, qui est stable sur une longue période de temps et peut être utilisé dans la construction. Les falaises blanches de Douvres en Angleterre sont un exemple du processus naturel d'altération de la Terre - pendant des millions d'années, le CO2 a été absorbé par ces falaises et c'est pourquoi elles sont blanches. Nous venons de faire passer ce processus de millions d'années à quelques heures dans un environnement industriel.

Transformer les déchets et le dioxyde de carbone en matériaux de construction.

Quels produits fabrique MCi Mineral Carbonatation International (MCi)?

Wang : Notre technologie est comme une boîte noire, où vous pouvez introduire des déchets industriels comme des scories d'acier ou des mâchefers d'incinérateurs, ou des minéraux locaux extraits, de nombreux minéraux différents, puis un gaz de combustion.

En fait, nous n'avons pas besoin de CO2 pur, mais de tout type de gaz qui peut sortir directement d'un tuyau de cheminée, puis nous réagissons dans notre installation et nous créons une sortie qui peut être transformée en diverses choses. Dans l'usine pilote de Newcastle, en Australie, nous construisons et créons chaque jour des produits en carbonate, comme cette brique de ciment et cette plaque de plâtre.

C'est toute une économie circulaire où vous traitez vos déchets et les transformez en nouveaux produits. Traiter le CO2 comme une ressource et adopter le captage et l'utilisation du carbone entraînera, selon nous, des changements plus rapides dans les industries les plus difficiles à réduire en particulier. Créer des modèles commerciaux à partir du changement climatique est assez excitant et cela peut entraîner un changement des émissions plus rapidement que d'attendre que certains gouvernements légifèrent et d'attendre un changement de comportement sur les marchés, ce qui est également très important.

D'où viennent les émissions du procédé ?

Wang : Au cours de la dernière décennie, l'environnement mondial a vraiment décollé en ce qui concerne les énergies renouvelables. L'Australie est une nation de ressources, mais nous avons une si forte capacité pour les énergies renouvelables, et nous voyons simplement que la trajectoire des énergies renouvelables est si saine, mais il y a d'autres secteurs qui ont vraiment besoin d'options de décarbonation qui ne sont pas claires. Par exemple, l'industrie sidérurgique, l'industrie du ciment, les produits chimiques, les technologies de transition pour l'hydrogène ont également besoin d'options pour le CO2.

Nous envisageons vraiment cette transition à moyen terme, où nous devons décarboner rapidement, toutes les industries.

Nous envisageons donc vraiment cette transition à moyen terme, où nous devons décarboner rapidement, toutes les industries, pas seulement l'énergie. Et nous pouvons le faire sans prix du carbone en fait. Lors de notre prochaine mise à l'échelle, nous cherchons déjà à réaliser un profit et c'est une chose assez importante lorsque vous le comparez à d'autres moyens de traiter le dioxyde de carbone, comme le stockage souterrain et des technologies similaires.

Quels progrès avez-vous constatés en 2020 autour de la décarbonation et cela vous donne-t-il de l'espoir ?

Wang : Nous travaillons avec MCi depuis 2013 et nous avons développé cette technologie dans le secret commercial. Voir beaucoup de changement au sein des gouvernements mondiaux et des attitudes envers les objectifs, les systèmes d'échange de droits d'émission et d'autres incitations basées sur le marché pour le carbone a certainement été volatile.

Source GreenBeez 


15/08/2021

Genève : la tuilerie de Bardonnex ne sera pas classée

Après le retrait par l’association Patrimoine suisse Genève de sa demande de classement de la tuilerie de Bardonnex, l’État de Genève a écarté toutes autres propositions pour conserver les ateliers de la tuilerie emblématique du Léman.

C’était le dernier espoir pour garder en vie un des sites du patrimoine du Genevois. Le Conseil d’État du canton de Genève a tranché. Il écarte la demande de classement de la tuilerie de Bardonnex.

Cette décision fait suite au retrait de cette même demande de classement de la part de l’association Patrimoine suisse Genève qui avait requis le classement de la tuilerie et de ses outils de production.

Une décision qui annonce le clap de fin de la production de l’authentique tuile de Bardonnex qui couvre nombre de toits d’édifices historiques du pourtour lémanique. Fin aussi d’un feuilleton qui durait déjà depuis près d’un an.

Source Le Daupiné par Michaël NAULIN

14/08/2021

Sainte-Hermine. Un brickostampaphile au salon des vieux papiers

Serge Selin, s’intéresse aux briques estampillées. Au fil des années, c’est même devenu une passion pour l’Herbretais, originaire de Bournezeau. Au point de devenir brickostampaphile.

Serge Selin, collectionneur de briques, qui a exposé quelques pièces des cantons de Sainte-Hermine et Mareuil, dans le cadre du salon des vieux papiers organisé par Histoire et patrimoine au Pays herminois.

Comment êtes-vous arrivé à collectionner des briques ?

Tout à fait par hasard, nous faisions de la marche avec plusieurs copains et voyant des briques un peu partout au cours de nos périples, nous avons fait le pari à qui en ramasserait le plus de briques

Source Ouest France

13/08/2021

bio’bric : naturellement engagé dans le développement durable

La future réglementation environnementale (RE2020) considère la construction dans sa globalité ; assurer le bien-être de l'occupant, tout en préservant la planète. Pour répondre à ce double objectif, bio’bric propose des solutions constructives dont la performance et l’impact environnemental ont été pensés sur tout le cycle de vie du matériau.

Un matériau local pour limiter les émissions de CO2

L’argile, dont sont constituées les briques bio’bric, est extraite dans un rayon d’environ 5 km autour de nos 7 sites de production en France. En disposant de gisements, dont le stock représente plus de 20 ans de production, l’approvisionnement en matière première est maîtrisé pour garantir les livraisons au plus proche des chantiers, pour limiter les émissions de CO2 liées au transport.

Parier sur l’avenir avec le choix d’énergies décarbonées

La stratégie énergétique ambitieuse de Bouyer Leroux (marque bio’bric) permettra, à horizon 2027, de réduire encore de 20 % les émissions de CO2 par l’utilisation de 90 % d’énergie décarbonée (biomasse, biogaz, syngaz) dans le mix-énergétique & par la compensation de 100 % des besoins électriques des sites par de l’électricité verte (panneaux photovoltaïques sur les toitures ou sur d’anciens gisements d’argile).

Une performance thermique pérenne

La brique est un matériau géosourcé d’origine 100 % minérale, fabriquée à partir d’argile. En plus d’être un matériau naturellement isolant, ses propriétés sont inaltérables dans le temps pour une efficacité tout au long du cycle de vie du bâtiment.

Sa forte inertie et performance thermique permettent même de limiter le recours au chauffage et à la climatisation, pour ainsi économiser les émissions de CO2 liées à cette énergie non consommée. La régulation de la température en été comme en hiver assure un confort optimal pour les occupants.

Une politique de réduction des déchets

• Le moins de palettes possibles, en transportant 50 % de surface de mur en plus par palette, par rapport à une maçonnerie traditionnelle non isolante.

• Diviser par 3 l’utilisation de plastique : équipement des sites de production en houssage par banderolage.

• Conditionner la colle prête à l’emploi fix’bric en poche souple de 600 ml permet de diviser par 4 les quantités d’emballage, environ, par rapport à un mortier joint mince.

Une gestion exemplaire d’une ressource renouvelable

Une étude indépendante menée par l’école des Mines Paris Tech et le CTMNC démontre qu’il se dépose 2 fois plus de sédiments argileux en France que ce que la filière terre cuite n’en utilise. L’argile est donc une ressource renouvelable.

La réhabilitation des carrières, après exploitation, se fait conformément aux engagements pris avec les acteurs locaux : restitution aux agriculteurs, réalisation de plans d’eau ou de zones humides, considérés comme des oasis à biodiversité.

« Exemple pour une maison de 140 m² »

Source : batirama.com

12/08/2021

Suisse-: Meyer Burger veut mettre sur le marché des tuiles photovoltaïques en 2022

Le groupe suisse a fait l'acquisition d'une solution auprès d'un prestataire de services d'ingénierie allemand à cet effet. L'objectif est de sortir les systèmes photovoltaïques intégrés de toiture de leur niche.

En plus des modules solaires classiques à hétérojonction, Meyer Burger prévoit également de produire à l'avenir des briques photovoltaïques.

Les premiers modules solaires Smartwire à hétérojonction sortent actuellement de la chaîne de montage de Meyer Burger à Freiberg, en Saxe, et la société suisse planifie déjà la prochaine étape. Il a annoncé jeudi qu'il prévoyait d'élargir son portefeuille pour inclure des tuiles photovoltaïques innovantes. Il s'agit d'un système photovoltaïque haute performance intégré au toit qui peut être installé comme des tuiles traditionnelles.

Pour accélérer le lancement sur le marché, Meyer Burger a acquis une solution bien développée auprès d'un fournisseur de services d'ingénierie allemand qui est déjà certifié conformément aux normes IEC 61215 et IEC 61730 et approuvé par les autorités du bâtiment. Le contrat d'achat comprend toute la propriété intellectuelle, les droits sur une solution de tuiles photovoltaïques, y compris tous les brevets, certifications et approbations de l'autorité de construction associés, ainsi que le savoir-faire technique, a-t-il déclaré. Meyer Burger n'a pas mentionné le nom du prestataire de services. Il a également été convenu que le prix d'achat ne serait pas divulgué.

Le système photovoltaïque intégré au toit est destiné à étendre le portefeuille de Meyer Burger dans le segment des toits haut de gamme. Le constructeur entend présenter son toit solaire à Intersolar Europe à Munich début octobre. Les premières livraisons des briques photovoltaïques aux clients sont prévues pour le second semestre 2022. Il est conçu de manière à pouvoir être facilement installé et entretenu par un couvreur.

« Les systèmes de toiture solaire intégrés représentent encore aujourd'hui une niche de marché », a expliqué Gunter Erfurt, PDG de Meyer Burger. "Avec notre solution innovante de tuiles solaires, nous prévoyons de déplacer les solutions intégrées au toit de la niche vers un marché plus large." De plus, l'expansion du portefeuille dans cette direction est une "étape cohérente dans notre stratégie de croissance", poursuit Erfurt. Avec le système de toiture intégré, des zones de toiture qui ne conviennent pas à l'installation de modules standard pourraient également être développées à l'avenir. Meyer Burger souhaite également utiliser sa technologie smartwire à hétérojonction pour les briques photovoltaïques.

Jusqu'à présent, le concurrent le plus important sur le marché des briques photovoltaïques de Meyer Burger est probablement Tesla. Le PDG du constructeur californien de voitures électriques, Elon Musk, a présenté à l'automne 2016 sa vision d'une tuile solaire pour le « toit solaire ». Après cela, cependant, la solution photovoltaïque est devenue plutôt silencieuse et à ce jour, il est relativement difficile de savoir combien de toits sont équipés de tuiles photovoltaïques Tesla. Il existe également quelques autres fournisseurs sur le marché comme Autarq, Sunroof ou Midsummer. Cependant, les projets mis en œuvre jusqu'à présent sur ce marché sont plutôt gérables. 

Source PV-Magazine

11/08/2021

Edilians- L’alternance : une première expérience professionnelle au service de l’épanouissement personnel

Tribune croisée : Jérôme LEGEAY x Gabriel VIAL…


Gabriel, quel a été ton plus gros challenge?

La prise d’autonomie et la mise en place de « bonnes pratiques ». Je ne devais compter que sur moi-même concernant la planification de mes tâches quotidiennes (backoffice, rendez-vous…). Cela a été un peu plus difficile à mettre en place en début d’alternance, mais dès que l’on prend le coup de main, ça ne devient qu’une question d’habitude!

Comment as-tu su te dépasser au quotidien ?

La rigueur, l’adaptation et l’organisation m’ont permis de me dépasser quotidiennement.

De plus, EDILIANS met un point d’honneur concernant le bien-être et la formation de ses alternants. J’ai tout de suite eu des missions plaisantes et j’ai directement été intégré comme un membre à part entière de ma région commerciale.

Tous ces éléments combinés favorisent la confiance et permettent de «passer un cap» professionnellement.

Quelle est la mission qui t'a le plus marqué ?

La mise en place de rendez-vous auprès d’architectes. J’ai pu découvrir une typologie de clients que je ne connaissais pas. Cela m’a très vite permis de gagner en expérience et en aisance technique.

Ce que tu as le plus apprécié chez ton manager…

Mon tuteur m’a très vite fait confiance et m’a laissé organiser mes semaines comme je le souhaitais. Cela m’a valorisé et m’a permis de «monter en puissance».

Quelles sont ses qualités ? 

Ses conseils, son accompagnement. À aucun moment je n’ai été délaissé et je me suis toujours senti accompagné dans chacune de mes tâches.

Si tu devais donner un conseil, quel serait-il ?

L’alternance permet de profiter de la vie étudiante tout en se constituant une nouvelle expérience professionnelle! Il faut donc sortir de sa zone de confort : cela m’a permis de découvrir un métier passionnant et a favorisé mon épanouissement personnel au sein de l’entreprise.

Parole de directeur …

« Les métiers liés au commerce ne connaissent pas de pénurie. Gabriel présente des qualités différentes et complémentaires à celles de nos collaborateurs : il apporte de la valeur ajoutée à l’équipe.

En temps que manager, il est important d’être présent pour encadrer Gabriel dans sa formation et notamment à travers son choix de sujet de mémoire. 

La mission de manager est aussi de guider Gabriel dans son parcours professionnel, en lui confiant des travaux qui correspondent à son niveau d’études, de faire en sorte que les tâches ne soient pas répétitives tout en lui permettant d’acquérir des compétences en cohérence avec sa formation»

Source Linkedin

10/08/2021

Canada: « Nous éliminons le CO2 du système », déclare Carbicrete, fabricant de béton à capture de carbone.

L'entreprise montréalaise Carbicrete a mis au point une méthode de séquestration du carbone dans le béton, affirmant que son produit capte plus de carbone qu'il n'en émet.

La technologie élimine le besoin de ciment à base de calcium, un ingrédient clé du béton traditionnel qui est responsable d'environ huit pour cent de toutes les émissions mondiales de CO2.

"Ce sont des émissions négatives", a déclaré à Dezeen le PDG de Carbicrete, Chris Stern. "Nous supprimons le CO2 du système chaque fois que nous faisons un bloc."

Le béton emprisonne le carbone « pour toujours »

L'entreprise est l'une des nombreuses à s'efforcer de trouver des alternatives à faible émission de carbone ou sans carbone au béton traditionnel, mais elle est l'une des seules à prétendre avoir atteint un carbone négatif.

Au lieu de ciment, le système de Carbicrete combine des déchets de scories de l'industrie sidérurgique et du carbone capturé dans des installations industrielles qui, autrement, auraient été rejetés dans l'atmosphère.

"Nous le prenons à partir de là, puis nous l'injectons dans le béton et nous nous en débarrassons pour toujours", a déclaré Stern.

Plus de carbone est capturé au cours du processus de production qu'il n'en est émis lors de la fabrication du béton, ce qui rend le béton résultant négatif en carbone selon Stern. 

En haut et au-dessus : la technologie Carbicrete peut être utilisée pour créer des éléments de maçonnerie en béton à carbone négatif

Cependant, le processus repose sur les émissions produites par d'autres industries, il contribue donc à réduire la quantité de CO2 supplémentaire dans l'atmosphère plutôt que de l'éliminer activement de l'atmosphère.

Mais à mesure que le CO2 capturé du ciel via des entreprises de capture directe de l'air (DAC) telles que Climeworks devient plus abordable, le béton pourrait commencer à jouer un rôle dans la réduction des concentrations de carbone atmosphérique.

"Nous aimerions l'obtenir à partir d'une unité de capture d'air directe", a déclaré Stern. "Nous n'en sommes pas encore là simplement parce que l'industrie n'y est pas encore, mais elle est certainement bien positionnée pour nous."

La technologie pourrait éliminer des centaines de mégatonnes d'émissions

Carbicrete, qui a été fondée en 2016, licencie sa technologie aux fabricants de béton qui peuvent l'intégrer dans leurs processus de production existants pour les éléments de maçonnerie en béton (CMU) et les panneaux préfabriqués.

En collaboration avec le manufacturier québécois Patio Drummond, l'entreprise porte ses capacités de production à 25 000 UMC par jour alors que le premier bâtiment utilisant des matériaux devrait être construit au Canada au début de l'année prochaine. 

Source DeZeen par Jennifer Hahn

09/08/2021

Brevet Bouyer Leroux: Bloc à bancher perfectionné

La présente invention concerne un bloc à bancher (1) pour la réalisation d’une paroi verticale d’un bâtiment formée de rangées de blocs de construction, en acrotère ou en pied de mur d’attique sur un plancher, afin de limiter le pont thermique avec ledit plancher, ledit bloc (1) comprenant au moins deux parois latérales (2) et/ou au moins une cloison verticale transversale (7) d’entretoisement, et deux parois frontales avant (3) et arrière (4), parallèles ou approximativement parallèles entre elles, lesdites parois (2,3,4,7) délimitant au moins un évidement traversant (5) débouchant sur les faces de dessus et de dessous, lesdites faces de dessus et dessous étant délimitées par les bords supérieurs et respectivement inférieurs des parois latérales (2) ou la paroi d’entretoisement (7) et des parois frontales (3,4) ; ledit bloc à bancher est remarquable en ce qu’il comporte au moins un isolant (6) apte à être introduit dans ledit évidement (5) de telle sorte qu’il remplisse partiellement le volume dudit évidement (6) en prenant appui sur toutes les faces internes dudit évidement (5), ledit isolant (6) présentant une hauteur inférieure ou égale à la moitié de la hauteur de l’évidement (5) et/ou présentant un volume inférieur ou égal à la moitié du volume de l’évidement (5), afin de permettre une limitation du flux de chaleur vertical et une réduction des déperditions thermiques. 

Demandeurs BOUYER LEROUX [FR]

Inventeurs REGRETTIER JEAN FRANÇOIS [FR]; TITIKPINA FALLY [FR]; YVARS STÉPHANE [FR]

Publié en tant que FR3104182A1;FR3104183A1

Source Espacenet

08/08/2021

La subvention CAER utilise la technologie acoustique pour réduire les coûts de capture du CO2

Bradley Irvin du CAER est le chercheur principal du projet qui vise à rendre la capture du dioxyde de carbone des centrales électriques au charbon et des installations industrielles beaucoup moins coûteuse. Photo de Dave Melanson | CAER britannique.

Une équipe du Centre de recherche énergétique appliquée (CAER) de l'Université du Kentucky a reçu une subvention pour développer un nouveau procédé à assistance acoustique qui permettrait de capturer le dioxyde de carbone (CO2) à partir du charbon centrales électriques et installations industrielles nettement moins chères. La subvention a été financée par l'University Coalition for Fossil Energy Research (UCFER), un programme soutenu par le département américain de l'Énergie (DOE).

Ce projet s'appuiera sur les recherches de renommée mondiale du CAER sur le captage du dioxyde de carbone. Le système de CO2 de CAER utilise une colonne d'absorption et utilise des solvants pour capturer le dioxyde de carbone. Essentiellement, le solvant absorbe le CO2, permettant au système d'extraire et d'éliminer le dioxyde de carbone des gaz de combustion de combustion dans une usine de production d'énergie à base de combustibles fossiles.

Bradley Irvin du CAER, chercheur principal (PI) de ce projet de recherche, propose qu'un nouveau dispositif d'intensification - un matériau de garnissage acoustique - augmentera le coefficient de transfert de masse dans la colonne d'absorption. Ce dispositif transmet de l'énergie acoustique à haute fréquence, à la résonance, dans le matériau de garnissage d'une colonne absorbante qui va faire vibrer ce matériau et devenir un émetteur de l'énergie acoustique incidente. Le solvant en contact avec le matériau de remplissage vibrant oscillera à des paramètres d'onde similaires à ceux de la source d'énergie acoustique. Ces ondes progressives à haute fréquence provoquent un flux acoustique et des micro-turbulences qui améliorent le taux d'absorption.

Kunlei Liu, directeur associé de la recherche au CAER et co-PI sur ce projet, affirme que l'intégration réussie de cette technologie dans un processus de capture de CO2 à grande échelle dans une centrale électrique a le potentiel de réaliser d'importantes économies d'investissement. Les projections actuelles estiment qu'une colonne absorbante garnie de 60 pieds coûterait 85 millions de dollars. Ce projet espère améliorer le transfert de masse dans la colonne d'absorbeur de 30 %, ce qui pourrait se traduire par une économie de 26 % sur la construction du capital.

« Nous avons vu des résultats prometteurs dans nos phases de validation de principe et de tests en laboratoire », a déclaré Irvin, chercheur associé au CAER. « Non seulement pour le captage du CO2, mais pour le domaine de l'ingénierie des procédés. Étant nouveau, le matériau d'emballage à commande acoustique a plusieurs obstacles dans son cheminement de développement avant de pouvoir être établi comme une technologie éprouvée. Il doit démontrer son efficacité à augmenter le transfert de masse dans un environnement pertinent. Il doit être démontré qu'il est évolutif et ses améliorations globales de processus doivent l'emporter sur ses coûts. Nous espérons que ce projet fera avancer cette technologie.

Le CAER travaillera avec le Laboratoire national de technologie énergétique du DOE sur l'efficacité de la technologie, son évolutivité et des applications supplémentaires. De plus, MPI Ultrasonics aidera à surmonter les problèmes techniques associés aux configurations acoustiques rencontrées lors des phases de développement précédentes. 

Source University of Kentucky par Dave Melanson 

07/08/2021

Vietnam: Les tuiles des Nùng promises à un bel avenir

Dans la province montagneuse de Cao Bang (Nord), les Nùng à Quang Uyên sont non seulement célèbres pour divers métiers d’artisanat comme menuiserie, tissage et forge, mais aussi pour la tuilerie qui fait le plus leur renommée.

La production des tuiles Nùng suit un processus très précis : depuis l’extraction de l’argile et son traitement... 

Du chef-lieu du district de Quang Yên, province de Cao Bang, le chemin conduisant à la commune de Tu Do traverse collines et champs verdoyants. À l’approche des villages de Kéo Ron, Lung Rì et Lung Cát peuplés d’autochtones de l’ethnie Nùng, apparaissent le long du chemin des baraques débordant de tuiles  brutes attendant d’être cuites. Un peu plus loin, à l’intérieur des maisons sur pilotis adossées au pied des montagnes se trouvent des fours à tuiles traditionnels conçus de manière très étrange.

Un artisanat vieux de plusieurs siècles

Les tuiliers travaillent dur pour pétrir de l’argile, la découper soigneusement en petits carrés puis la mettre dans le moule. Chaque étape de la fabrication contient des secrets cachés que seuls les Nùng de la commune de Tu Do peuvent comprendre et maîtriser. La tuilerie s’y perpétue depuis plusieurs centaines d’années. Un métier artisanal ancestral que pratiquent encore presque tous les villageois de cette contrée montagneuse.

 À la différence d’autres villages à Quang Uyên qui restent quasiment tranquilles, ceux de la commune de Tu Do connaissent une atmosphère animée. On voit le va-et-vient de véhicules venant de loin pour charger des tuiles. Dans les cabanes situées au pied des montagnes, des centaines d’artisans s’activent. Dans la baraque de Truong Van Ngoc, du hameau de Lung Cát, s’entassent des tuiles fraîchement sorties du four, qui dégagent une odeur âcre de terre cuite. "Ce métier remonte au déluge. Les tuiles des Nùng ont deux sortes : tuile canal (en forme de gouttière) et tuile faîtière", explique-t-il. 

...jusqu’à la cuisson. 

Selon lui, la production suit un processus très précis, depuis l’extraction de l’argile et son traitement jusqu’à la cuisson. "On utilise de l’argile extraite au pied des collines dans la commune de Dôc Lâp, qui est plus liante que celle d’ailleurs. En plus, la couche d’argile peut se régénérer automatiquement un certain temps après l’extraction, c’est miraculeux !", révèle Truong Van Ngoc, avec un sourire mystérieux.

Le pétrissage à l'aide de buffles

Les Nùng sont fiers de leurs produits à la fois beaux et de qualité. Pour eux, outre une argile grasse au toucher, la recette de la réussite réside principalement dans le savoir-faire et la méticulosité, à tous les maillons de la production. Tout d’abord, le savoir-faire s’applique dans la recherche d’un endroit à la terre argileuse convenable.

"L’argile doit être épurée, puis trempée dans de l’eau pendant dix jours. Vient ensuite l’étape de pétrissage à l’aide de trois ou quatre buffles, durant au moins cinq jours consécutifs. Puis, l’argile est mise en fermentation, c’est-à-dire recouverte quelques jours d’une grande bâche, pour qu’elle soit plus liante et plus coriace", précise  Truong Van Ngoc. Ensuite, on donne à l’argile une forme de cylindre de 1,4 m de haut et d’un mètre de diamètre. Puis, grâce à une tige de bambou très tranchante, on découpe des morceaux de la taille des tuiles, avant de les mettre dans les moules.

"L’étape de cuisson dure normalement cinq jours et nuits. La tradition veut que le four ne soit pas alimenté par du charbon, mais du bois ; et que le feu soit maintenu à température fixe. Ce mode de cuisson permet d’obtenir des tuiles solides et rougeâtres", affirme le tuilier expérimenté. D’après lui, du fait que les ateliers doivent acheter non seulement de l’argile mais encore du bois de chauffage, les tuiles Nùng coûtent souvent plus cher que celles d’autres localités.   

La commune de Tu Do compte plus de 130 familles pratiquant la tuilerie, contre une dizaine auparavant. En moyenne, chaque foyer producteur peut sortir au maximum quatre fournées par an, chacune de 16.000 tuiles vendues 2.000 dôngs la pièce. Le revenu annuel est de 50 millions de dôngs.

Ces derniers temps, les tuiles Nùng se sont taillées un certain prestige dans toute la région Nord-Ouest. Les conditions de vie des habitants d’ethnies minoritaires se sont de plus en plus améliorées. "Cet artisanat a aidé les Nùng à sortir de la pauvreté", se félicite Lâm Van Bào, chef du hameau de Lung Rì. Et de rêver d’un débouché bien plus large pour ce produit artisanal. "Les tuiliers ici désirent trouver un débouché stable pour leurs produits. Ainsi, ces villages traditionnels pourront-ils survivre et se développer de manière durable", espère Luong Van Câu, vice-président du Conseil populaire de la commune de Tu Do.

Source CVN  par Nghia Ðàn

06/08/2021

Tuiles terre cuite : un outil de production de pointe et un marché dynamique pour Edilians

Le leader de la tuile en terre cuite en France a investi 7 millions d’euros ces 5 dernières années pour faire de son usine de Léguevin un outil de pointe. Il présente une nouvelle tuile pour la rénovation.

L’usine de Léguevin, près de Toulouse (Haute-Garonne), s’étend sur 6,5 hectares. Les  23 000 m2 de bâtiments abritent l’un des outils de production les plus performants du groupe Edilians.

Le numéro un de la tuile en terre cuite en France, qui alimente le marché français via ses 15 sites industriels, a concentré ses moyens dans son usine de Léguevin : depuis 2017, l’industriel mène un ambitieux programme de modernisation de l’outil de production, afin de monter encore en qualité et en performance, tout en augmentant la sécurité de ses équipes.

L’outil de production a été rénové à toutes les étapes du process : l’empilage des tuiles avant cuisson a d’abord été robotisé (2, 7 millions en 2017) ; depuis 2019, de nouveaux robots assurent le dépilage des tuiles en sortie du four et leur palettisation (2 millions). En 2020, 1,5 million a été injecté dans la zone de préparation de la terre, pour acquérir un « super finisseur », qui broie l’argile à 0,4 mm de diamètre, et un doseur rond, qui récupère les bavures de tuiles et autres débris de terre pour les réintroduire dans le process.

Les améliorations se poursuivent en 2021, avec la sécurisation des voies wagons et des investissements d’entretien comme la mise à niveau des automates et le changement de la voûte du four (totalisant environ 1 million d’euros).

Cette année, ont été aussi fabriqués les moules servant à produire la dernière-née des tuiles d’Edilians, la Médiane Réno Gélis, qui est destinée à la rénovation (65 à 70 % du marché de la tuile dans cette zone).

Une tuile « phénix »

Depuis le lancement de la Médiane Réno Gélis, en juin dernier, Léguevin produit désormais 4 modèles de tuiles pour les marchés d'Occitanie, de Nouvelle Aquitaine et de Paca.

La Médiane Réno Gélis (qui arbore un phénix en sous-face, un clin d’œil à un ancien modèle dont elle s’inspire) répond à un besoin exprimé par les couvreurs de la région Midi-Pyrénées. Elle possède le plus grand jeu de pose du marché sur le côté latéral, pour faciliter la pose, et s’adapte aux tendances esthétiques actuelles, déclinée dans les 5 coloris historiques de la région mais avec un aspect plus « canal » que le modèle d’origine.

Elle complète la gamme produite à Léguevin, composée de la Plein Sud Gélis (pour le PACA en neuf surtout), la Médiane Plus (pour l’Occitanie, en neuf surtout), la Romane Sans (pour la rénovation sur la façade atlantique et en région Midi-Pyrénées).

35 000 m2 de terres mélangées sont stockés dans chaque bassin d’homogénéisation, pour être utilisées l’année suivante. 

Site de taille moyenne à l’échelle du groupe, Léguevin produit 65 000 tonnes de tuiles par an à partir de 90 000 tonnes d’argile (soit 6 000 m2 de tuiles chaque jour, ce qui équivaut à la toiture de 50 maisons).

Une usine qui se veut exemplaire

« Notre démarche sécurité est très ambitieuse », insiste Pierre Dugay, qui détaille la démarche d’amélioration continue de la sécurité et de la qualité de vie au travail, basée sur la conformité des machines, les règles d’organisation, une formation importante des 68 collaborateurs et une forte implication des collaborateurs (via le programme Safestart et l’usage d’une appli dédiée à la sécurité).

Côté environnement, le tri des déchets est opérationnel depuis 2018 ; les palettes bois sont consignées et les consommations d’énergie et d’eau sont maîtrisées (le recyclage des eaux d’engobe et la récupération des eaux de ruissellement devraient abaisser la consommation de cette année de 40 % par rapport à 2020). L’usine est certifiée Iso 14001 et sera Energie Iso 50001 d’ici 2023.

Pierre-Jean Raynaud - directeur des ventes région Mipy, Pierre Dugay - directeur d’exploitation régional zone sud, Pascal Casanova – président d’Edilians et Olivier Lafore - directeur marketing, communication et SAV.

Pascal Casanova, président d’Edilians depuis début 2020 : « Nous voulons participer au développement des territoires et produire de façon durable, dans le respect de la société et de l’environnement, en innovant pour l’éco-habitat. »

Une période florissante pour la tuile terre cuite

En 2021, le dynamisme du marché de la construction a augmenté la demande en tuiles de +20 à +30 % selon les régions. Le rattrapage des chantiers arrêtés en 2020, dans le neuf, et la rénovation, favorisée par une crise sanitaire qui a suscité des achats, et par ailleurs par le dispositif MaPrimeRénov' (isoler des toitures va souvent de pair avec la rénovation de la couverture).

Utilisant un matériau local (les carrières d’argile sont proches des uisines), Edilians, comme ses concurrents, a pu répondre aux besoins. Le marché restera tendu cette année. « Sans réelle visibilité sur le deuxième semestre, nous estimons cependant que notre chiffre d’affaires devrait augmenter de 10 à 15% (il avoisinait 320 millions d’euros en 2020). Le premier semestre 2022 devrait aussi être favorable, mais l’entrée en vigueur de la RE 2020 pourrait ralentir quelque peu le marché du neuf », note Pascal Casanova.

Couvrant 80 % des toits en pente, la tuile représente 40 % des 100 millions de m2 de toitures posées chaque année en France, tous bâtiments confondus.

Source : batirama.com par Emmanuelle Jeanson

05/08/2021

UK- La crise des matériaux de construction de 2021 expliquée


L'été 2021 connaît d'énormes perturbations dans l'industrie de la construction en raison de pénuries d'approvisionnement et de l'escalade des prix, Phillip Lidgerton, directeur général de Building Materials Nationwide Ltd, explique pourquoi la pénurie de matériaux de construction pose un problème aigu pour la construction.

J'ai vu de mes propres yeux comment ces problèmes sont devenus de plus en plus critiques au fil de l'année. Cela provoque d'énormes perturbations dans l'industrie. Il existe une combinaison malheureuse de facteurs qui créent actuellement des conditions difficiles dans la chaîne d'approvisionnement…

Pénuries à l'étranger

De nombreux articles d'outre-mer sont confrontés à une énorme pénurie d'approvisionnement, les matériaux d'Europe et d'Extrême-Orient connaissant des hausses de prix considérables. Nous avons vu les prix bondir de 120 % pour le bois. Il y a aussi un impact sur les délais de livraison, une palette de contreplaqué prenait auparavant 2 jours pour les échanges, maintenant cela peut prendre jusqu'à 2 semaines.

Nous avons vu des fournisseurs mettre des plaques de plâtre sur l'allocation, car il n'y en a pas assez pour répondre à la demande mondiale. Les producteurs de matériaux de construction ne peuvent pas produire les volumes requis, et il s'agit d'une nouvelle demande en raison de nombreux facteurs auxquels ils s'habitueront, espérons-le.

Demande restant constante

Nos clients étaient impatients d'obtenir leurs matériaux de construction, mais presque tout est un peu plus difficile à obtenir. Nous avons vu la confirmation de notre conviction que les matériaux de construction et l'industrie de la construction sont fondamentalement une affaire de personnes. L'intensité de la demande a accéléré la ténacité nécessaire pour s'approvisionner en matériaux pour nos clients auprès de notre réseau de fournisseurs.

Les prix des maisons en Amérique sont à un niveau record, de sorte que la demande de bois d'œuvre est à un niveau record. C'est un problème mondial avec une combinaison de facteurs. Le Brexit et le Covid-19 se sont mélangés pour former un environnement où l'offre est faible et les coûts élevés à la fois pour les matériaux et les frais d'expédition depuis l'étranger, dont beaucoup sont affectés par l'introduction de nouveaux frais.

Tendances changeantes

Il y a un changement en cours grâce aux changements provoqués par les blocages continus à travers le monde. Les nouveaux projets de construction pendant les fermetures ont présenté à de nombreux acteurs de l'industrie une augmentation bienvenue de la demande, mais les chaînes d'approvisionnement ne sont pas configurées pour gérer une telle activité.

Le Brexit a vu des retards pour les conducteurs de poids lourds, et les nouveaux frais peuvent être prohibitifs. Cependant, même l'expédition depuis l'Extrême-Orient est plus chère. Nous avons vu les coûts d'expédition depuis la Chine et d'autres grands producteurs asiatiques monter en flèche, passant de 1 500 $ à plus de 10 000 $. Bien que choquant, cela met en évidence la nature mondiale de cet ensemble de problèmes.

Dans certains cas, nous avons même vu des pénuries de chauffeurs de poids lourds – qui se mélangent à nouveau avec toutes sortes de retards de fournisseurs invisibles. Les entreprises de toutes sortes sont soumises à un stress énorme en ce moment, et la perte de personnel, les difficultés organisationnelles et les problèmes de fournisseurs individuels entraîneront des retards et d'autres perturbations dans toute entreprise.

Impacts gouvernementaux

Les problèmes de chaîne d'approvisionnement reflètent un changement de comportement, de nombreuses personnes poursuivant des travaux de construction pendant les périodes de verrouillage. Le gouvernement britannique a attisé cette envie persistante pour les gens de prendre le temps de procéder à des rénovations domiciliaires avec leur programme « Help to Build » en avril.

De nouvelles maisons seront construites avec un soutien gouvernemental de 150 millions de livres sterling pour permettre aux gens de construire leur propre maison, ce qui est une bonne nouvelle pour ceux qui souhaitent construire leur propre maison et pour les entreprises de matériaux de construction. L'avantage pour les petites entreprises, en particulier, fait partie de l'engagement du gouvernement dans le cadre du « Plan pour l'emploi ». Encore une fois, vous pouvez voir la nature enchevêtrée de l'état actuel de la pénurie de matériaux dans l'industrie de la construction.

Problèmes complexes et évolutions du marché

C'est un problème sur un problème, et cela a créé une situation où nous ne savons pas ce qui se passera pour les industries durement touchées - comme le secteur de la construction commerciale et de vente au détail. Ainsi, la question de ce que l'avenir nous réserve demeure.

Premièrement, une hausse des prix est susceptible de persister. J'ai lu récemment qu'une augmentation de 15 % au cours des 5 prochaines années est une estimation raisonnable de ce à quoi nous pouvons nous attendre. Il est essentiel de se préparer à une demande continue car cela se poursuivra pendant un certain temps, tant que la tendance de la plupart des gens à vouloir construire le plus tôt possible reste cohérente.

Changer les plans d'affaires

Se développer et investir en cette période de prudence est une autre décision de stimulation de la croissance que nous considérons comme viable, car tout investissement en vaudra immédiatement la peine s'il peut répondre même à une partie légèrement plus élevée de toute la demande refoulée. Les entreprises qui réussissent devraient être prêtes à offrir un meilleur service client à un plus large éventail de personnes si elles le font.

Alors que nous allons de l'avant avec la fin des restrictions légales pour le Royaume-Uni au cours de l'été, nous pensons que les premiers mois de ce changement seront une période où d'autres observations pourront être faites. Nos prévisions incluent une nouvelle hausse des prix et une plus grande difficulté à s'approvisionner jusqu'en 2022 - et potentiellement plus longtemps.

Large focalisation

Les problèmes persistants qui découlent de la pénurie actuelle de matériaux incluent la faisabilité de notre dépendance à l'égard d'un système de production mondial. Les dépenses de fonctionnement dans un système régional rendent cela difficile. La production de certains matériaux est également impossible dans les régions où ils ne sont pas présents.

L'état actuel de la pénurie de matériaux dans l'industrie de la construction peut être un hasard mondial désordonné, mais dans un avenir proche, il sera difficile de faire face aux défis de la baisse des matériaux alors que la demande augmente.

L'avenir de l'approvisionnement pour les entreprises de construction

Il est difficile de dire si cette crise actuelle est unique en raison de la situation que nous avons connue avec Covid-19, ou si elle est le signe d'un nouveau problème en cours. Avec les futures pandémies et les nouvelles protections/conditions qui ont été mises en place, nous pourrions voir des problèmes d'approvisionnement et de coûts persister.

Nous voyons de plus en plus d'entreprises de construction se tourner vers des services tels que Build Materials Nationwide Ltd, car nous traitons avec plusieurs fournisseurs et pouvons généralement nous approvisionner plus rapidement que les entreprises traditionnelles.

Notre conseil aux entreprises du secteur de la construction serait de passer vos commandes tôt et de prévoir des délais plus longs pour éviter toute perturbation due à d'éventuelles pénuries d'approvisionnement en cours.

Source PBC today

04/08/2021

Accélérer le développement des produits avec l'impression 3D

De nos jours, l'impression 3D permet des choses dont les ingénieurs et mécaniciens n'osaient rêver que depuis longtemps. Dans divers domaines d'application et disciplines, la technologie est de plus en plus capable d'optimiser les processus traditionnels, voire de les remplacer complètement. Un processus d'impression 3D spécial est appliqué depuis quelques mois pour le développement ultérieur de briques modernes de haute précision au centre de recherche Mein Ziegelhaus des petites et moyennes entreprises à Höhr-Grenzhausen. Dans ce processus, cependant, ce ne sont pas les briques elles-mêmes qui sortent de l'imprimante, mais les matrices extrêmement stables pour les outils dits d'extrusion qui sont à leur tour essentiels pour la production de briques de maçonnerie de haute précision. A la sortie de la presse d'extrusion, ils assurent un comportement d'écoulement parfait de l'argile encore non cuite et créent les motifs de trous demandés lors de l'extrusion.

« Grâce à nos travaux de recherche, nous savons que même des modifications mineures de la configuration des trous de la brique permettent d'optimiser plusieurs propriétés en termes de physique du bâtiment », explique Dipl.-Ing. Tristan Klein, directeur général de Mein Ziegelhaus. Jusqu'à présent, apporter des modifications était cependant coûteux et, surtout, chronophage. Par conséquent, chaque modèle de trou nécessitait la fabrication individuelle et complète d'un outil d'extrusion d'acier. Un processus qui peut prendre jusqu'à six mois. L'impression 3D raccourcit cette période à seulement deux à trois semaines. Un autre aspect nouveau de la procédure est que seuls de petits éléments en céramique sont imprimés individuellement, qui sont ensuite insérés dans les outils d'extrusion existants. Klein déclare : « Maintenant, l'impression 3D nous permet de répondre rapidement aux résultats de la recherche actuelle et de pouvoir ajuster les outils d'extrusion à court terme. »

Plus dur que l'acier

La procédure du processus de fabrication de briques elle-même reste inchangée. Etant donné que la matière première, un mélange de terreau argileux, est pressée à travers les outils d'extrusion à la sortie de la presse d'extrusion au moyen d'une pression énorme, les matrices imprimées doivent répondre à des exigences très strictes. De plus, le mélange de briques céramiques s'écoule en permanence au-delà des filières d'extrusion et a un effet fortement abrasif sur tous les composants. Après différents tests menés avec le partenaire du projet commun, Hilgenberg-Ceramics GmbH & Co. KG spécialisé dans les technologies d'impression 3D industrielles, Mein Ziegelhaus opte pour des matrices en oxyde d'aluminium de haute pureté. Leur résistance est comparable à la dureté d'un saphir. Par conséquent, ils résistent plus longtemps à l'abrasion et ont donc une durée de vie beaucoup plus longue que l'acier.

L'homogénéité du flux à l'intérieur de l'outil d'extrusion est déterminante pour la fiabilité du processus et la qualité de la production de briques. Grâce à l'impression 3D, chaque matrice d'outil d'extrusion peut être ajustée individuellement, évitant ainsi les défauts typiques tels que les fissures, les bulles, les surfaces inégales et les soi-disant dents de dragon. 

Source Ziegelindustrie International

03/08/2021

Wienerberger fait passer la durabilité à un niveau supérieur

Les objectifs ambitieux du programme de développement durable 2023 incluent une réduction de 15 % des émissions de CO2

Ayant conclu avec succès son programme de développement durable 2020, Wienerberger poursuit désormais d'autres objectifs ambitieux pour 2023, notamment une réduction de 15 % des émissions de CO2, de nouveaux produits conçus pour être entièrement réutilisables et recyclables, des programmes de biodiversité pour tous les sites et plus de 15 % de femmes dans rôles de haute direction.

Poursuivant les objectifs ambitieux de son programme de développement durable 2023, Wienerberger Group affirme son intention de poursuivre sa trajectoire de croissance créatrice de valeur dans les années à venir. À cette fin, toutes les activités de l'entreprise sont alignées sur les objectifs de développement durable du Groupe et soumises à des critères ESG (environnementaux, sociaux, de gouvernance) stricts.

En soutien au Green Deal européen, l'entreprise a affirmé sa détermination à devenir climatiquement neutre d'ici 2050 en décarbonant ses processus de production, en proposant un portefeuille de produits innovants et en adoptant de nouvelles technologies. Dans un premier temps, les émissions de CO2 seront réduites de 15 % d'ici 2023. Pour promouvoir et faire avancer durablement ces développements, Wienerberger investit 60 millions d'euros par an dans la recherche et le développement, les procédés innovants et les nouveaux produits.

Heimo Scheuch, président du directoire de Wienerberger AG, a déclaré : « Face à la crise climatique, nous savons que la poursuite d'objectifs de développement durable ambitieux est le seul moyen de construire un avenir pour notre planète. Le nouveau Sustainability Program 2023 constitue la base essentielle de notre stratégie ESG.

« Bénéficiant de l'expérience acquise avec notre programme de développement durable 2020, nous réagissons ainsi à l'évolution des exigences écologiques, économiques et sociétales. Avec des produits et des systèmes innovants, et fort de notre engagement à l'échelle du groupe, nous entendons élaborer des solutions d'avenir pour la décarbonation, promouvoir une économie circulaire et favoriser la biodiversité. Ce faisant, nous soutenons le Green Deal européen pour 2050 et préparons le terrain pour un avenir meilleur. 

Source AGG.net