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02/08/2021

Bienvenue à la BMI ACADEMY

La BMI Academy a pour objectifs la montée en compétences et en performances de nos clients ainsi que de nos équipes sur nos produits et métiers liés à la couverture afin de leur permettre de mettre en œuvre le ou les système(s) approprié(s) à leur projet. Nos équipes vous accompagneront dans vos besoins en formation sur nos systèmes toits en pentes (tuiles, écran de sous-toiture, composants de toiture, isolation par l’extérieur). Nos formateurs, experts en couverture, dispensent des formations théoriques et pratiques avec pour rappel les règles normatives. Nos centres de formations sont équipés d’une ou plusieurs salles de cours, d’ateliers équipés de maquettes et de postes de travail individuels ou en groupe. Nos formations peuvent se dérouler en intra-entreprise lorsque les conditions d’accueil de nos clients le permettent (matériels et sécurité).

Que vous envisagiez un changement de carrière ou que vous cherchiez simplement à améliorer vos compétences, nos formations techniques et théoriques sont là pour répondre à vos attentes.

En collaboration avec des experts expérimentés dans tous les domaines de la toiture et des domaines spécialisés, nous sommes impatients de vous approprier nos connaissances.

Nous vous proposons également de suivre l’ensemble de nos formations théoriques à distance.

LES SITES DE FORMATION

Dans tous nos programmes professionnels, vous recevrez un enseignement et un apprentissage des techniques auprès des meilleurs experts de notre métier. Grâce à notre partenariat avec Les Compagnons du Devoir et du Tour de France, vous pouvez accéder à nos formations partout en France.

Découvrez l’ensemble de nos sites de formations dont nos 10 sites BMI Monier et 16 sites en partenariat avec Les Compagnons du Devoir et du Tour de France.

Source BMI

01/08/2021

Brésil: Telite développe une tuile solaire en graphène pour produire de l'énergie

Telite S.A., une entreprise de la commune de Rio de Janeiro du Comendador Levy Gasparian qui fabrique des tôles ondulées avec du plastique recyclé depuis 2013, parie sur un nouveau produit pour booster ses ventes : des tuiles couplées au graphène pour retenir l'énergie solaire. Le matériau est composé d'atomes de carbone et conduit l'énergie photovoltaïque, et a été un pari majeur pour l'industrie technologique ces dernières années.

La nouvelle tuile de Telite peut convertir l'énergie solaire en électricité, rendant les bâtiments autosuffisants en énergie. Selon un communiqué de l'entreprise, seulement quatre unités de ces éléments de toiture suffisent pour générer jusqu'à 30 kWh par mois, assez pour maintenir une maison moyenne en fonctionnement pendant la période.

Le graphène étant un matériau très fin et la composition des tôles étant faite de déchets plastiques, les planches sont légères, ne pesant que 7 kg et mesurant 1,90 mx 1,10 m. Selon le fondateur et PDG de Telite, Leonardo Retto, chaque tuile devrait coûter entre 140 et 150 R$, une valeur 40 % inférieure à celle des panneaux solaires conventionnels.

Le projet Télite

Après une facturation positive de 38 millions de BRL l'année dernière, Telite s'attend à générer environ 50 millions de BRL avec le nouveau produit. L'autosuffisance peut représenter un différentiel important au Brésil, car elle permet non seulement d'économiser, mais aussi de garantir l'approvisionnement, dans une période où la crise de l'eau apparaît à nouveau comme une menace majeure de pannes d'électricité.

Le projet de Telite prévoit que ses tuiles photovoltaïques pourraient être proposées à la vente cette année. Ce qu'il reste encore à faire pour rendre la proposition viable, c'est l'approbation d'Inmetro, qui devrait avoir lieu entre ce mois et le prochain. Une fois cette étape terminée, la tuile sera testée auprès d'une demi-douzaine de clients, pour des améliorations et l'identification d'éventuels défauts, avant d'être mise sur le marché.

Pour la vente de tôles Telite a déjà des partenariats avec les détaillants Magazine Luiza, Casas Bahia, Lojas Americanas, Shoptime, Leroy Merlin, Telhanorte et C&C. 

Source TecMundo par Jorge Marin

31/07/2021

CiTerre : des maisons en terre à la protection des marais

L’association CiTerre-Terra Villa continue à promouvoir les maisons en terre crue répandues à Ouzilly-Vignolles et dans ses alentours. Le site vient de rouvrir aux visiteurs.

Les membres de l’association CiTerre se sont réunis pour terminer la préparation du site Terra Villa d’Ouzilly-Vignolles, situé dans la commune de Moncontour. La longue maison en terre crue dont chaque pièce sert de musée, de salle d’exposition ou encore de salle de conférence, vient de rouvrir aux visiteurs, avec quelques nouveautés.

Le président, Franck-Joseph Théodore tient à préciser l’idée des visites que font les membres.

Le marais, une zone humide à protéger

« Il faut avoir en tête qu’ici nous sommes un centre d’interprétation (CiTerre). Nous aimons composer avec le ressenti des personnes et échanger avec eux. C’est la raison pour laquelle nous avons prévu des moments de discussion à la fin des visites pour ceux qui le désirent. »

Auguste Pineau et François Peyrat seront les premiers à accueillir les personnes intéressées par les techniques de fabrication des maisons mais également par le marais.

« S’il n’y avait pas eu les marais, il n’y aurait pas eu ces maisons », affirme encore Franck-Joseph Théodore, une pensée tournée sur le passé et l’autre vers l’avenir. L’évolution de l’association vers la protection et le respect du marais est l’un des points importants développés cette année.

« Nous avons une belle rivière, la Dive, et la ripisylve à protéger. » La ripisylve constitue l’habitat de la faune, notamment des chauves-souris. Conserver leur habitat évite aux animaux de migrer vers des maisons habitées, où elles seraient susceptibles d’apporter des maladies. L’objectif des adhérents de l’association est donc de sensibiliser les visiteurs et les habitants en proposant des conférences et des débats sur les zones humides et autres thèmes similaires.

De la terre au feu

Autrefois, dans le Loudunais, la plupart des fermes possédaient de grands fours pour la cuisson des tuiles et des briques. Dans les environs de Moncontour, il en existe encore aux Chauleries, par exemple, ou à Renoué. On parle ici de fours pour la cuisson des tuiles et des briques, pas de four à pain.

« On en comptait encore une bonne vingtaine au tout début du XIXe siècle », affirme Jacques Albert. Il connaît celui des Chauleries, que l’on mettait en chauffe avec des fagots ramassés dans la forêt de Scévolles. Pour vous donner une petite idée de ces fours, vous admirerez, à votre arrivée sur le site, le four réalisé par François Peyrat.

Pratique

  • Logis Terra Villa, 2, rue des Tiveaux, Ouzilly-Vignolles.
  • Visites guidées tous les jeudis et vendredis à partir de 17 h.
  • Tarifs : 5 €, 2 € pour les étudiants et demandeurs d’emploi, gratuit pour les moins de 14 ans.
  • Visites sur rendez-vous pour les autres jours.
  • Contact : 06.27.43.21.39 ou sur www.maison-en-terre-du-marais.fr


30/07/2021

Allemagne - Keller: Amélioration de la qualité des produits céramiques par des tests de matières premières

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles un mélange de matières premières dans une briqueterie doit être ajusté. À un moment donné, même le plus grand gisement d'argile est épuisé ou les propriétés de l'argile dans la fosse ont tellement changé que les propriétés des briques ne répondent plus aux spécifications requises pour le processus de fabrication ou la qualité du produit. Les conditions du marché et les exigences modifiées pour l'approvisionnement en matières premières par les fournisseurs peuvent également rendre intéressant l'ajustement ou le remplacement de la proportion des matières premières respectives.

Développement de mélanges matières premières céramiques

Depuis plus de 60 ans, le Laboratoire d'application Keller effectue des recherches dans le domaine des matières premières et utilise ses analyses pour soutenir des processus de production efficaces. Ces longues années d'expérience dans le développement de mélanges matières premières céramiques se conjuguent aux exigences des clients et aux prescriptions légales en matière de protection climatique. De cette manière, les fabricants sont soutenus dans leurs efforts pour continuer à produire le « plus beau matériau de construction du monde » également à l'avenir, déclare Keller HCW.

Grâce à l'étroite coopération et à l'échange continu avec les directeurs d'usine, les laboratoires d'usine, les transformateurs de matières premières, les investisseurs et l'ingénierie KELLER, les défis des matières premières disponibles et les conséquences sur les processus et la technologie sont bien connus.

Différentes procédures

Il existe différentes procédures pour le développement des mélanges. Si une seule argile doit être remplacée par une nouvelle argile, celle-ci est ajoutée aux autres composants du mélange dans des proportions spécifiées, après consultation du client. Ce nouveau mélange est adapté sur le plan de la plasticité et est extrudé selon les spécifications du client dans des conditions pratiques pour former diverses éprouvettes. Les propriétés du nouveau mélange d'exploitation sont testées sur ces corps d'essai et, si nécessaire, les proportions des composants argileux sont ajustées dans un nouveau mélange.

Si plusieurs argiles sont disponibles pour la sélection d'une argile à remplacer, ces argiles sont d'abord examinées individuellement. Les corps d'essai manuels sont d'abord produits pour étudier l'aptitude de base d'un matériau argileux. De cette façon, une présélection peut déjà être faite en fonction des besoins. Par exemple, la formation de noyaux résiduels peut être un critère d'exclusion. Après avoir sélectionné une ou deux argiles, les argiles sont extrudées individuellement sous vide pour former divers corps d'essai afin d'examiner des propriétés telles que la résistance à la flexion, la résistance à la compression et la résistance au feu. Une fois que ces tests ont déterminé l'argile à utiliser, la composition du nouveau mélange est déterminée dans d'autres tests.

Dans le cas où une nouvelle usine de production est établie ou qu'un nouveau produit est ajouté à la gamme de produits, il est souvent nécessaire de développer un tout nouveau mélange d'argile. Pour cela, toutes les matières premières possibles sont d'abord examinées séparément afin de créer un nouveau mélange selon les propriétés souhaitées.

Si un mélange devient plus plastique en raison d'un changement d'argile, il doit souvent être ajusté en ajoutant des agents dégraissants. Dans ce cas, les ressources en matières premières peuvent également être économisées par l'ajout de déchets de cuisson. Le laboratoire d'application de Keller apporte également son soutien pour cette tâche, promet l'entreprise.

Optimiser les mélanges d'exploitation

En plus des examens des corps d'essai, la détermination de la distribution granulométrique est également importante pour le développement de la masse. Des mesures pratiques éprouvées sont effectuées pour évaluer le comportement de séchage afin d'optimiser les mélanges d'exploitation. L'analyse chimique jouen un rôle important dans la sélection des matières premières. Ici, la quantité de sels solubles dans l'eau est déterminée, ce qui peut provoquer des efflorescences sur les produits cuits et de la corrosion dans les plantes. Les analyses thermiques (analyse thermique simultanée, mesure au dilatomètre) permettent d'obtenir des informations complémentaires sur les matières premières et les mélanges, qui sont utilisées, entre autres, pour optimiser la courbe de cuisson de la nouvelle masse en fonctionnement.

Quels que soient les produits céramiques à produire, le laboratoire d'applications Keller fournit une assistance dans le développement et l'ajustement des masses de fonctionnement, ainsi que dans le prélèvement professionnel d'échantillons à partir de nouveaux gisements, de fosses existantes ou de stocks, explique Keller. 

Source Ziegelindustrie International

29/07/2021

UK: Feu vert pour un investissement de 1,7 million de livres sterling à la tuilerie Russell Roof Tile de Lochmaben

Le fabricant de tuiles Russell Roof Tiles a reçu le feu vert pour des travaux d'usine et de construction de 1,7 million de livres sterling sur son site de Lochmaben après un court retard.

Les préparatifs initiaux du site ont commencé au printemps, mais le fabricant a maintenant reçu une autorisation complète pour commencer les principaux travaux de mise à niveau de son usine de 11 acres.

Cela implique un investissement dans un bâtiment qui abritera un nouveau système de palettisation, y compris le premier palettiseur robotisé de l'entreprise. Russell Roof Tiles procède également à une mise à niveau électrique complète et introduit des améliorations mécaniques sur les machines clés. L'avantage que cela apportera est d'augmenter la capacité de cette ligne de production pour permettre à RRT de répondre aux demandes croissantes de ses produits de toiture, et également d'aider à sécuriser l'efficacité de cette ligne pour les années à venir.

Andrew Hayward, directeur général de Russell Roof Tiles, a déclaré: «En raison de Covid-19, notre demande d'autorisation de construction a été retardée, mais nous avons poursuivi tous les premiers travaux sur le site que nous pouvions préparer. C'est une période passionnante pour l'équipe, maintenant que la construction et l'investissement majeurs peuvent commencer, ce qui nous aidera à la fois à augmenter l'efficacité de la fabrication à Lochmaben. »

La nouvelle ligne de production sera pleinement opérationnelle au début de 2022 pour permettre à l'entreprise d'augmenter son efficacité et fait partie du plan d'amélioration du capital à long terme de Russell Roof Tiles pour améliorer encore la qualité dans l'ensemble de l'entreprise, en utilisant les dernières innovations en matière de fabrication. 

Source ScottishConstructionNow

28/07/2021

Le briquetier britannique Ibstock nommé CO2nstructZero Business Champion

Renforçant son statut de l'un des fabricants de produits de construction les plus durables au Royaume-Uni, Ibstock plc a été nommé CO2nstructZero Business Champion.

Sélectionnée par le Construction Leadership Council (CLC) dans le cadre de sa campagne CO2nstructZero, l'initiative permet aux entreprises d'être des modèles dans le programme de changement de l'industrie.

Être nommé champion commercial CO2nstructZero reconnaît l'engagement qu'Ibstock a pris pour réduire les émissions de carbone dans la livraison et l'exploitation de l'environnement bâti.

L'investissement dans les mesures de décarbonation et l'efficacité de la production dans les installations de l'entreprise, accélérant ainsi son parcours vers des émissions nettes de carbone, a été un facteur clé dans l'inclusion d'Ibstock dans le programme.

Parmi les exemples récents, citons la construction d'une ferme solaire de 4,9 MW au siège d'Ibstock dans le Leicestershire, l'achat de 100 % de l'électricité de l'entreprise à partir de sources renouvelables et la confirmation de l'investissement dans un projet précurseur pour réaliser la première usine de briques à zéro net au monde dans les West Midlands.

La nouvelle survient peu de temps après qu'Ibstock a lancé son dernier rapport de développement durable pour 2020 - son édition la plus approfondie à ce jour - qui décrit les initiatives de décarbonation que le Groupe met en œuvre dans ses activités d'argile et de béton.

Le PDG d'Ibstock plc, Joe Hudson (photo), a déclaré: «Nous sommes honorés d'être nommés CO2nstructZero Business Champion. Il ne fait aucun doute que le changement climatique est l'un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés dans le monde.

« Gérer nos ressources et garantir que nous ayons un impact durable et positif sur le monde qui nous entoure fait partie de notre ADN. En tant que fabricant leader de produits de construction, nous reconnaissons que nous devons nous adapter et réagir - et cela se reflète dans les objectifs que nous nous sommes fixés dans notre feuille de route pour le développement durable jusqu'en 2025.

« Nous avons assisté à un changement radical d'attitude de la part de toutes nos principales parties prenantes, et il y a un « grand changement » dans la façon dont nos clients et, à leur tour, leurs clients perçoivent les problèmes environnementaux.

« La collaboration est essentielle pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de carbone dans le secteur de la construction et nous sommes impatients de travailler aux côtés du CLC pour partager les meilleures pratiques, en soutenant le passage de l'industrie à Net Zero. » 

Source AGG par Joe Hudson

27/07/2021

Wienerberger AG : Vente potentielle jusqu'à 2.500.000 actions propres

Publication conformément à l'article 65 (1a) de la loi autrichienne sur les sociétés par actions, article 119 (9) de la loi autrichienne sur les bourses de 2018 en relation avec l'article 5 du règlement autrichien sur les publications 2018.

Comme annoncé par la publication d'informations privilégiées conformément à l'article 17 MAR le 21 juillet 2021, le Directoire de Wienerberger AG a décidé d'évaluer la vente d'un maximum de 2 500 000 actions propres (ISIN AT0000831706), soit jusqu'à env. 2,2% du capital social de la Société, à des investisseurs institutionnels par le biais d'un placement privé accéléré (accelerated bookbuilding) et en excluant les droits d'acquisition (souscription) des actionnaires existants.

L'autorisation d'utiliser des actions propres adoptée par la 151e Assemblée générale ordinaire de Wienerberger AG (autorisation de revente) le 5 mai 2020 au point 9 de l'ordre du jour constitue la base de toute vente potentielle d'actions propres. Conformément aux dispositions légales impératives, la Société publie le 23 juillet 2021 un rapport sur l'exclusion des droits d'acquisition (droits de souscription) des actionnaires existants dans le cadre d'une éventuelle cession d'actions propres, qui est publié sur le site Internet de la Société inscrit au registre commercial S'inscrire. Le calendrier et les conditions exacts d'une éventuelle opération dépendent notamment de l'environnement des marchés de capitaux, de l'intérêt des investisseurs potentiels et de l'approbation du Conseil de Surveillance de la Société, qui peut être obtenue au plus tôt à l'expiration d'un délai de 2 semaines à compter de la publication dudit rapport.

En ce qui concerne la vente potentielle d'actions propres, les informations suivantes sont fournies conformément à l'article 5 (2) du règlement autrichien de publication 2018.

Source MarketScreener

26/07/2021

Pénurie de matériaux et construction de maisons : Interview de Damien Hereng (FFCMI)

Alors que le marché de la maison individuelle rebondit, les constructeurs doivent gérer des hausses de prix de matériaux inédites et des retards de livraison inquiétants. Damien Hereng, président de la FFCMI* témoigne.

Quelle est la situation des matériaux aujourd’hui sur le front de la construction des maisons individuelles ?

Damien Hereng : Selon les régions, on a pu constater que l’acier manquait, tout comme les poutrelles béton pour réaliser les planchers ou encore les briques, sans oublier le bois de charpente ou les panneaux OSB destinés à fabriquer les planchers bois. La pénurie est large puisqu’elle peut concerner les isolants dans certaines régions tout comme les ballons thermodynamiques dont les cartes électroniques sont parfois « manquantes ».

Dans le cas des panneaux OSB par exemple, certaines livraisons sont annoncées pour novembre selon les régions ! Ce manque de disponibilité engendrera des retards de chantier qui se comptent en plusieurs mois, ce qui est regrettable car l’activité des constructeurs est repartie fortement sur le segment des maisons individuelles

Avez-vous enregistré de fortes hausses de prix de matériaux ?

D. H. : La pénurie engendre des hausses de tarifs sur l’ensemble des familles de matériaux, sans exception. Et nous enregistrons des hausses toutes les semaines ! Les produits acier ont ainsi augmenté jusqu’à 40 % tandis que les autres produits du second oeuvre subissent des hausses allant jusqu’à 4 et 5 %.

Ce qui fait qu’au final, les prix de revient du constructeur vont augmenter de 3 à 4 000 euros. Si l’on prend un prix moyen de maison à 130 000 euros, on voit qu’on parle bien de hausses significatives.

Quelles sont les conséquences de ces hausses de prix pour vos clients ?

D. H. : Comme les règles de financements ont été durcies par les banques, ces hausses de prix contribuent à désolvabiliser une partie de la clientèle, constituée majoritairement de primo-accédants sans revenus extensibles. A cela, s’ajouteront les surcoûts liés à la nouvelle réglementation environnementale 2020, applicable en principe le 1er janvier 2022. Nous estimons ces surcoûts liés à la RE 2020 entre 5 et 7 % .

Comment votre syndicat réagit-il en ce moment par rapport à ces difficultés inédites ?

D. H. : Les pouvoirs publics ont été interpellés à ce sujet. Nous devons respecter des délais contractuels, or, la pénurie de matière première n’est pas clairement considérée aujourd’hui dans les marchés privés, comme un cas de force majeure. Des pénalités de retard pourraient donc être appliquées sauf si un régime d’exception était mis en place par rapport à cette règle.

L’autre difficulté concerne l’inadéquation entre nos prix de vente, établis environ 8 mois avant la livraison de la construction, et les prix de revient, revus à la baisse avec les hausses de prix. Par conséquent, soit nous tentons de prendre plus de temps pour essayer de tenir nos marges, soit nous acceptons d’avancer les chantiers en acceptant des baisses de marges. Dans cette situation, nous essayons d’avancer dans les conditions les plus raisonnables possibles dans l’intérêt de tous.

La maison individuelle peut-elle devenir un produit de luxe ?

D. H. : Je ne le crois pas. Le concept des barres d’immeubles a été rejeté depuis longtemps par les habitants qui veulent désormais vivre dans des logements et des maisons individuelles. Et le nombre de candidats à l’accession a beaucoup augmenté aujourd’hui, notamment en raison des périodes de confinement liées à la crise sanitaire. Certes, les dispositifs d’aides à l’accession ont disparu mais est-ce bien juste socialement parlant ?

La politique de densification à l’extrême des villes ne sera pas durable dans le temps à mon avis. De plus la maison individuelle n’est pas forcément incompatible avec la sobriété foncière. Encore faut il que soit réglée la dichotomie entre les pouvoirs publics qui veulent freiner l’expansion des villes et les règles d’urbanisme locales des collectivités qui craignent la densification. On le voit dans de nombreux PLU qui ont été modifiés avec par exemple des règles de recul qui ont tendance à augmenter.

La FFCMI, un syndicat dédié à la maison individuelle

Organisation syndicale dédiée à 100 % à la construction de maisons individuelles, la FFCMI (Fédération des Constructeurs de Maisons Individuelles) est une organisation professionnelle au service du métier de constructeur de maison depuis 25 ans. Elle regroupe 340 adhérents et représente 17 % du marché de la production de maisons, selon son président Damien Hereng, élu en 2019. Notons, à côté de cette organisation professionnelle, un autre syndicat, LCA-FFB, devenu depuis peu le Pôle habitat-FFB qui regroupe, outre les constructeurs de maisons  individuelles, les promoteurs immobiliers et aménageurs fonciers

Source : batirama.com/ Fabienne Leroy

25/07/2021

Cette brique est titulaire d'un record du monde Guinness

Cette merveille d'argile a été mentionnée dans le livre pour être 3 000 fois la taille d'une brique standard.

Le Guinness World Records est tombé dans le passé lorsque la société américaine de fabrication de briques - ACME Bricks a atteint ses livres. L'entreprise a fabriqué la plus grande brique qui mesurait 2,94 m de long et 0,99 m de haut et de large.

La brique d'argile fabriquée à Denton, au Texas, aux États-Unis, a été mesurée le 4 juillet 2007. On dit également qu'elle mesure près de 3 000 fois la taille d'une brique standard.

24/07/2021

Les Tchadiens misent sur la brique de terre cuite pour la construction des logements

Au Tchad, la brique en terre cuite a le vent en poupe. Les Ndjamenois adoptent ce matériau pour construire leurs maisons et concessions. La raison ? Son coût attractif. La brique en terre cuite est nettement moins chère que celle en ciment. Même si le Tchad produit son propre ciment, son prix reste l'un des plus élevé de la sous-région.

Perché sur un tas de sable mêlé de gravats, Anaïné fait un point sur l’avancée de son chantier. « C’est une concession de 9 sur 6 mètres. Le salon, c’est 6 sur 5, la chambre 4 sur 4, avec comme véranda 2 sur 4. C’est une maison pour une petite famille. »

À 26 ans, il construit sa première maison. Le choix de la brique en terre cuite a été une évidence. « J’avais souhaité faire en briques parpaing, mais quand j’ai vu le coût, c’est presque le double des briques en terre cuite. Si j’avais fait avec les briques parpaing, ce serait 900 000 francs CFA, alors qu’avec les briques en terre cuite, 500 000 francs CFA suffiront. » 

Un matériau prisé par les revenus modestes

Autour du chantier d’Anaïné, les constructions en briques en terre cuite fleurissent. Un matériau prisé par les revenus les plus modestes qui délaissent les briques en ciment, jugées trop chères. Comptez pas moins de 8 000 francs CFA pour un sac de ciment de 50 kilos.

Pour ce cadre d’une cimenterie qui a préféré garder l’anonymat, le prix s’explique par une lourde fiscalité, une TVA fixée à 9 %, mais aussi un coût de production élevé. « Du fait de l’enclavement du pays et aussi du mauvais état du réseau routier, si la ville est éloignée de la zone de production, ça augmente le prix du ciment. L’usine se trouve dans la zone de Pala, à côté des gisements de calcaire. De Pala à Moundou il y a 200 km et de Pala à Ndjamena 440 km. »  

Pour une professionnalisation de la filière

Le transport des briques en terre cuite se fait souvent à cheval. Toute la filière de production reste artisanale et se situe en périphérie de la capitale. 

Sur des terrains au bord du fleuve, des centaines de jeunes pétrissent la terre argileuse à la main, y mélangent du fumier avant de mouler les briques et les cuire à ciel ouvert. Un travail éprouvant pour Marcelin Allaoum. « Je fabrique les briques, sinon je suis au chômage. Chaque jour, on augmente la production pour répondre à la demande. J’essaie de faire 1 000 briques par jour pour rentrer avec 4 000 francs CFA à la maison le soir. J’ai des douleurs aux bras et au dos, mais je n’ai pas le choix, je dois nourrir ma famille. J’aimerais franchement qu’on améliore nos conditions de travail. » 

Ces travailleurs informels réclament notamment une professionnalisation de la filière, ce qui permettrait selon eux d’augmenter leurs revenus et de valoriser un matériau 100 % tchadien.

Source RFI

23/07/2021

Un robot personnalisé pour Gramazio Kohler construit une rotonde ondulante avec 30 000 briques d'argile molle

Explorant une nouvelle méthode robotique de création de l'espace, l'architecte zurichois Gramazio Kohler dévoile une rotonde sculpturale en argile. la structure cylindrique autoportante en terre est réalisée au sein du SE musiclab, un auditorium de musique haute fidélité construit à l'intérieur de la brasserie gurten récemment rénovée à berne, en suisse. le projet se présente comme une combinaison de zéro déchet, d'argile durable et de méthodes de conception informatique. avec un diamètre de près de 36 pieds (11 mètres), la rotonde atteint une hauteur de plus de 16 pieds (5 mètres) avec seulement 6 pouces (15 centimètres) d'argile non armée. le projet a été construit sur place par un système robotique mobile qui a agrégé plus de 30 000 briques d'argile molle sur une période de 50 jours.

Gramazio Kohler research construit sa rotonde en argile comme une surface extrêmement mince rendue possible par sa conception ondulée. le plan de courbure permet une empreinte accrue et une structure stabilisée, empêchant le flambage. la géométrie de cette coque est contrôlée par un modèle informatique qui prend en compte les modèles structurels des ingénieurs, les propriétés matérielles de l'argile et le séquençage du processus de construction. l'équipe note que la portée limitée du bras robotique et le rétrécissement du matériau lors du séchage ont nécessité des stratégies complexes pour la segmentation de la coque en trapèzes correspondants.

Clé de la performance de l'ouvrage, gramazio kohler research conçoit sa rotonde en terre cuite avec un système de matériaux hautement optimisé. différentes compositions d'argile, de sable, de petites pierres et d'eau ont été testées pour trouver le meilleur équilibre entre malléabilité et résistance à la compression, tout en minimisant le retrait du matériau. le mélange d'argile développé est extrudé en « briques molles », ou cylindres d'un diamètre de 3,5 pouces (9 centimètres) et d'une hauteur de 6 pouces (15 centimètres), qui sont saisis par le bras robotique d'une station de cueillette, orienté avec précision, et séquentiellement pressés dans leur position finale - compressés à environ 60% de leur hauteur d'origine.

La compression des briques d'argile conduit à une liaison souple qui exprime à la fois la plasticité du matériau et les forces dynamiques du processus de fabrication. Le robot personnalisé de Gramazio Kohler Research - le fabricant in-situ - a été repositionné pour chaque segment afin d'aborder la pleine échelle de la structure. ce déplacement du robot ainsi que la déformation de la matière fraîche provoquée par son retrait ont nécessité une acquisition régulière de la géométrie as-built par scan 3D. le processus de séchage a entraîné des fissures inévitables qui ont été activement surveillées et régulièrement remplies du même mélange d'argile.

Avec sa rotonde en terre cuite, la recherche de Gramazio Kohler répond au besoin urgent de réduire la consommation de matière. en outre, l'équipe note un besoin de revenir à des matériaux sans émissions dans la construction. le processus robotique d'agrégation d'argile combine les connaissances traditionnelles des constructions en argile avec des processus de conception et de fabrication numériques contemporains. le degré accru de contrôle sur les matériaux et le processus permet de construire des structures complexes qui vont au-delà de ce qui était traditionnellement possible. L'argile a également d'excellentes propriétés pour réguler le climat intérieur des bâtiments, réduisant ainsi le besoin de ventilation mécanique et créant un confort pour tous les habitants. enfin, les constructions en terre sont entièrement sans déchets, puisque le mélange d'argile utilisé peut être broyé et entièrement réutilisé. ce qui est pris à la nature peut être rendu entièrement à la nature. 

Source DesignBoom

22/07/2021

La RE 2020 tout simplement, avec bio’bric !

Les contours de la réglementation environnementale 2020 sont posés pour penser la construction dans sa globalité et attirer l’attention sur le bien-être de l’occupant, tout en préservant la planète. Des optimisations ou des changements de solutions constructives sont requis pour atteindre des niveaux de performance toujours plus exigeants.

100 % français, bio’bric propose des briques en terre cuite, à très haute performance thermique pour des murs isolants. 

Une performance thermique pour un confort optimal

La brique est un matériau géosourcé d’origine 100 % minérale, fabriquée à partir d’argile. En plus d’être un matériau naturellement isolant, ses propriétés sont inaltérables dans le temps pour une efficacité tout au long du cycle de vie du bâtiment.

Sa forte inertie et performance thermique permettent même de limiter le recours au chauffage et à la climatisation, pour ainsi économiser les émissions de CO2 liées à cette énergie non consommée. La régulation de la température en été comme en hiver assure un confort optimal pour les occupants.

Une solution constructive économique

En sélectionnant les briques en terre cuite bio’bric comme éléments de petite maçonnerie pour votre construction (individuelle ou collective), vous optez pour l’intégration de la performance thermique dans les 20 cm de mur. Vous limitez alors l’augmentation de l’épaisseur d’isolant de doublage pour construire des logements plus compacts. Pour une même surface habitable vendue, la solution brique permet de limiter les surcoûts de construction, les murs étant moins épais qu’avec une solution en maçonnerie traditionnelle non isolante.

En parallèle, la correction du pont thermique en about de plancher, réalisée avec la gamme de planelles isolées, évite de recourir à des rupteurs thermiques d’about de plancher onéreux. Par exemple, pour les logements collectifs, la bgv’costo th+ est la brique la plus thermique du marché (R = 1.50 m².K/W). Associée à la planelle d’about de plancher supeRmax (R = 1.70 m².K/W), ce système constructif est jusqu’à 40 % moins cher sur la partie élévation des murs par rapport à une solution en béton banché.

Un matériau local pour limiter les émissions de CO2

L’argile est issue de la terre, à proximité de nos 9 sites de production partout en France. En disposant de gisements, dont le stock représente plus de 20 ans de production, l’approvisionnement en matière première est maîtrisé pour garantir les livraisons au plus proche des chantiers, pour limiter les émissions de CO2 liées au transport.

La stratégie énergétique ambitieuse de Bouyer Leroux (marque bio’bric) permettra, à horizon 2027, de réduire encore de 20 % les émissions de CO2 par l’utilisation de 90 % d’énergie décarbonée (biomasse, biogaz, syngaz) dans le mix-énergétique & par la compensation de 100 % des besoins électriques avec de l’électricité verte.

Source Batijournal

21/07/2021

LE CLUB by TERREAL

Fédérer la communauté des couvreurs

Face au contexte particulier de sortie de crise, à la multiplication des réglementations et aux mutations du secteur, TERREAL a souhaité créer un espace de rassemblement, d’accompagnement et de fédération pour les couvreurs :  LE CLUB by TERREAL. 

Il souhaite rassembler et fédérer une communauté de professionnels de la couverture et de la rénovation. 

Bien plus qu’un simple programme de fidélisation, il revêt trois enjeux majeurs. 

Un enjeu métier : faire progresser les clients et le métier de la couverture, au travers de formations, d’informations réglementaires, de nouveaux outils (notamment digitaux) et ancrer la marque TERREAL dans une démarche d’intérêt général pour la profession. 

Un enjeu business : développer les activités innovantes comme le solaire photovoltaïque ou le Sarking, et accompagner les nouveaux couvreurs « à potentiel ». 

Un enjeu relationnel : fidéliser et rassurer les entreprises par des actions et services dédiés qui portent les valeurs de professionnalisme et de convivialité de Terreal.

Source Batijournal

20/07/2021

Usine EDILIANS de Léguevin (31): Un plan de modernisation ambitieux

Un site de production ancré localement

Fondée en 1980, l’usine de production EDILIANS de Léguevin est située sur un terrain de 6,5 Ha, à une dizaine de kilomètres de Toulouse, dans le département de la Haute-Garonne (31), au coeur de la région Occitanie. D’une capacité de production représentant 6.000 m2 de toiture par jour (environ 50 maisons/jour) elle emploie 68 personnes et crée une centaine d’emplois indirects, participant ainsi au dynamisme du territoire.

Elle est implantée à proximité de la carrière d’argile de Lengel qui s’étend sur 36 hectares et fournit la matière première à la production des tuiles terre cuite fortement galbées : extraite de la carrière, l’argile est directement acheminée en circuit court jusqu’à l’usine.

L’appellation “Gélis” trouve son origine dans le Sud de la France et plus particulièrement dans la briqueterie de Colomiers, réputée dans les années 1920 pour le savoir-faire artisanal de la famille GELIS. Aujourd’hui cette appellation terroir perdure au travers des produits qui font la renommée d’EDILIANS.

Le site intègre l’ensemble du processus de fabrication des tuiles : depuis l’extraction et le stockage à la préparation des argiles à la cuisson, en passant par le moulage, le pressage, le séchage et l’engobage, puis le dépilage, le contrôle qualité et enfin le stockage sur parcs.

Par ailleurs, dans une véritable démarche d’amélioration continue, le site de production de Léguevin est certifié ISO 9001 (management de la qualité) et ISO 14001 (management environnemental).

Un plan de modernisation ambitieux

Afin de doter son site de production d’un système à la pointe de la technologie et ce, dans une volonté d’augmenter l’engagement qualité et de garantir la mise en sécurité des équipes sur le site, EDILIANS a investi 7 M€ à raison de :

• 2,7 M€ destinés à moderniser la chaîne de fabrication jusqu’à l’empilage,

• 2 M€ pour la modernisation du dépilage en sortie de four et de la palettisation,

• 1,5 M€ dans la mise en place d’un superfinisseur, nouvel outil de broyage de la terre, et d’un doseur rond qui récupère les bavures des tuiles moulées pour les réinjecter dans le process sous forme de boules d’argile,

• 0,8 M€ pour procéder notamment au rétrofit de l’automate de fabrication, à la sécurisation de toutes les voies wagons, ou encore à la création de moules pour la production de nouveaux modèles de tuiles telles que la Médiane Réno Gélis.

L’ensemble a permis non seulement d’optimiser la flexibilité de la ligne de production afin de répondre, entre autres, aux besoins en termes de couleurs de la zone de chalandise (14 coloris différents sur 3 modèles de tuiles) mais aussi d’améliorer les conditions de travail des différents postes en termes d’ergonomie, de réduction du bruit...

Grâce à ces investissements réguliers, le site de Léguevin a réussi, par ailleurs, à maîtriser ses consommations d’énergie. Illustrant la démarche environnementale d’EDILIANS, le recyclage des eaux d’engobage ainsi que la récupération et la ré-introduction de l’eau de ruissellement des carrières dans le process de fabrication ont réduit de 40% la consommation d’eau de l’usine par rapport à 2020. Le site de Léguevin se distingue enfin par la plus faible consommation de gaz/tonne produite d’EDILIANS, ce qui devrait lui permettre d’obtenir la certification Energie ISO 50001 à l’horizon 2022-2023.

Un peu d'histoire

  • 1980 Fondation de l’usine de Léguevin, 1er établissement de la famille Gélis (31)
  • 1989 Acquisition par IMETAL des établissements Gélis, dont l’usine de Léguevin
  • 1999 Le groupe IMETAL devient IMERYS. Les établissements de tuiles terre cuite du Sud Ouest intègrent IMERYS Toiture
  • 2002 Transformation de l’usine de Léguevin pour augmenter la capacité de production
  • 2017 Lancement d’un plan de modernisation ambitieux de l’usine pour adapter son outil de production et son organisation
  • 2018 IMERYS Toiture, cédée à Lone Star Funds, devient EDILIANS
  • 2020 Dernière phase d’investissements

Les produits phares 100% fabriqués à Léguevin

Parmi les tuiles emblématiques produites sur le site de Léguevin, citons : • PLEIN SUD Gélis, grande tuile canal à emboîtement fortement galbée. Destinée au marché du neuf et de la rénovation, cette tuile mécanique méridionale par excellence s’inscrit naturellement dans le patrimoine architectural de la région PACA, • MÉDIANE PLUS, tuile grand moule à double emboîtement d’aspect canal adaptée aux constructions neuves et existantes. Grâce à la générosité de son galbe, elle reproduit à la perfection l’esthétique des tuiles canal traditionnelles typiques de la région Occitanie, • ROMANE Sans, tuile canal à emboîtement grand moule. Ce modèle historique, typique des régions Nouvelle Aquitaine et Occitanie, habille élégamment les toitures traditionnelles.

Source André Sudrie

19/07/2021

Bâtiment et TP : des tensions face à la demande (à fin Mai tuiles +29.2 - briques +23.1)

Fin mai, l’activité a quasiment retrouvé, voire dépassé, les niveaux de 2019

Le rebond d’activité constaté en mars-avril, et qui n’était pas seulement lié à l’effet “de base” favorable de la période du confinement, semble se poursuivre en mai dans les matériaux de construction. Sur les trois derniers mois connus, les productions ont retrouvé, voire dépassé, les niveaux de 2019.

Il est vrai que la demande ne faiblit pas : dans le bâtiment, les carnets de commandes restent accrochés à un point haut en juin et les mises en chantier de logements ont retrouvé des couleurs, notamment dans l’individuel. Côté TP, les travaux réalisés ont repris de la vigueur et la commande privée se raffermit.

Cependant, si beaucoup d’indicateurs sont au vert, il reste quelques points de vigilance : la commande publique peine encore à se réveiller, la construction non résidentielle reste atone et certaines tensions dans l’approvisionnement des matériaux (essentiellement importés) brident les entreprises dans leur capacité à répondre à la demande. Une situation à surveiller ces prochains mois…

Bâtiment et TP : des tensions face à la demande

La confiance ne faiblit pas dans l’industrie du bâtiment. En effet, lors de l’enquête menée en juin par l’INSEE, les entrepreneurs se montraient toujours très optimistes sur leur activité future. Le jugement porté sur leurs carnets de commandes continue de s’améliorer à l’instar du solde d’opinion sur les effectifs prévus qui demeure très au-dessus de sa moyenne de long terme. 

Dans le gros œuvre, les entrepreneurs estiment que, compte tenu de leurs effectifs actuels, 10 mois d’activité sont assurés par les carnets actuels. Cette forte demande se traduit par des tensions sur l’outil productif puisque, dans le gros œuvre, 53 % des chefs d’entreprise déclarent y être confrontés. 

Ces contraintes s’expliquent en partie par l’insuffisance de personnel (68 % des entreprises de gros œuvre éprouvent des difficultés de recrutement) mais aussi par l’accroissement des difficultés d’approvisionnement des chantiers.

En effet, les pénuries de matériaux, notamment importés (aciers, plastiques, bois,métaux), affectent le secteur depuis quelques mois et l’enquête INSEE indique qu’à fin juin 12,3 % des entreprises du bâtiment étaient confrontées à des ruptures de chaine d’approvisionnement, un chiffre en hausse depuis février et très nettement au-dessus de la moyenne de long terme (1,7 %). 

Une situation qui déteint sur les prix, puisque les chefs d’entreprise sont plus nombreux encore que les mois précédents à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix. Côté bâtiment, le réveil des mises en chantier se confirme bien que, pour le non résidentiel, l’activité constructive reste morose. 

Certes, sur les cinq premiers mois de l’année, les surfaces commencées de locaux rebondissent de + 16 % par rapport à 2020 mais elles demeurent - 12,2 % en dessous du niveau de 2019. 

Quant aux permis, ils ont grimpé de + 20,8 % sur un an, mais affichent un niveau - 19,2 % inférieur à celui de 2019 sur la période. 

En revanche, s’agissant des logements, le redémarrage est réel : à fin mai, on recensait 390 600 logements mis en chantier sur douze mois et, de janvier à mai, la hausse atteint + 29,7 % par rapport à 2020 et de + 3,6 % au regard de 2019. 

L’individuel,comme le collectif, participent à cette reprise mais, pour le premier segment, la dynamique est aussi enclenchée sur les permis. 

Ces derniers ont en effet rebondi de + 14,3 % par rapport à 2019 (+ 36,7 % sur 2020) tandis que, pour le collectif, la tendance se replie encore de - 11,4 % (+ 15,6 % par rapport à 2020). 

Perspectives 2021

A la lumière de ces récentes évolutions, l’estimation de l’activité des matériaux pour 2021 a dû être révisée. 

Les meilleurs résultats de ce début d’année réhaussent mécaniquement les tendances annuelles alors même que les hypothèses initialement retenues dans le scénario du second semestre apparaissent désormais trop pessimistes. 

En effet, côté bâtiment, la demande apparaît bien plus solide que prévue et les conditions de financement bancaire, qui devaient se durcir dès le 1er juillet, via les réglementations du HCSF,resteront finalement plus accommodantes pour les ménages (annonce du 15 juin) avec, de plus, des taux d’intérêt habitat historiquement bas. 

C’est un contexte favorable pour l’activité du BPE, même si, les pénuries de certains matériaux freineront temporairement le bon déroulement des chantiers.

La demande de BPE pourrait ainsi progresser de + 5 % entre 2020 et 2021 (données brutes) mais elle resterait en dessous de son niveau de 2019 (- 3,8%).

Quant aux granulats, la vigueur du début d’année constitue un bon “acquis” sur la tendance annuelle. En partie portée par la dynamique du BPE, la demande pourrait par ailleurs être soutenue par une activité TP un peu meilleure au second semestre. Elle pourrait alors progresser de + 8 % par rapport à 2020 mais serait, elle aussi, en deçà des volumes de 2019 (- 1,4 %).

Source Unicem

18/07/2021

UK: Wienerberger reprend deux spécialistes des gouttières

Le groupe de briques et de matériaux de construction coté en bourse Wienerberger veut devenir un fournisseur de systèmes complets et a donc racheté deux sociétés en Grande-Bretagne et en Irlande spécialisées dans les tuyaux de drainage et les gouttières.

La société britannique FloPlast et la société irlandaise Cork Plastics, qui emploient au total 370 personnes sur trois sites et réalisent un chiffre d'affaires annuel de 100 millions d'euros, seront reprises à 100 %. Le prix d'achat n'a pas été mentionné.

"FloPlast et Cork Plastics sont d'excellentes entreprises avec une forte présence et une grande expérience sur le marché de la rénovation", a déclaré vendredi le patron de Wienerberger Heimo Scheuch, selon l'annonce. « Nous voyons de grandes opportunités dans le segment de la rénovation, mais en même temps, nous sommes convaincus que nos relations clients solides et de longue date avec les promoteurs immobiliers résidentiels britanniques nous permettront de tirer parti d'un potentiel de croissance supplémentaire dans le segment des nouvelles constructions. »

Source IndustrieMagazin

17/07/2021

INDEX EGALITÉ FEMMES / HOMMES, MONIER OBTIENT 93 POINTS SUR 100

La publication, pour toutes les entreprises de plus de 250 salariés, d’un index relatif aux écarts de rémunération entre les femmes et les hommes est obligatoire depuis le 1er septembre 2019.

L’index de la société Monier pour 2020 est de 93 points sur un maximum de 100, soit un résultat en très nette progression par rapport aux résultats de l’index 2019.

Cet index est composé de 5 indicateurs dont voici les résultats pour la société Monier :

– Écarts de rémunération entre les femmes et les hommes : 38 points sur 40

– Proportions de femmes et d’hommes augmentés : 20 points sur 20

– Proportions de femmes et d’hommes promus: 15 points sur 15

– Pourcentage de femmes augmentées après leur retour de congé maternité : 15 points sur 15

– Nombre de femmes et d’hommes parmi les 10 plus hautes rémunérations de la société : 5 points sur 10

Une volonté de progression pour la société

La société poursuit le déploiement de sa politique volontariste en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. C’est dans cette perspective, que la Direction a signé en 2021 avec ses partenaires sociaux, un accord sur l’Égalité Femmes / Hommes.

Source Monier


16/07/2021

Allemagne: transfert des actions des actionnaires minoritaires d'ERLUS AG à Girnghuber GmbH

Noerr a conseillé l'actionnaire principal d'ERLUS AG dans le cadre d'un retrait obligatoire en vertu du droit des sociétés par actions. L'assemblée générale du 25 juin a approuvé le transfert des actions des actionnaires minoritaires d'ERLUS AG à Girnghuber GmbH.

ERLUS AG est l'un des principaux fabricants de céramiques de toiture et de systèmes de cheminée en Allemagne. L'entreprise de taille moyenne produit sur trois sites en Bavière et en Thuringe et est une société anonyme depuis 1904.

Source Noer

15/07/2021

Terreal lance un club pour accompagner les couvreurs

Le spécialiste de la terre cuite, Terreal, annonce la création du club by Terreal. Objectif : accompagner les couvreurs dans leur pratique dans un contexte en mutation.

Afin de soutenir les couvreurs dans un environnement en mouvement, et un secteur du Bâtiment en évolution, notamment en matière de réglementations, le spécialiste de la terre cuite, Terreal, a décidé de lancer le club by Terreal.

Source Batiactu

 


14/07/2021

Hellmich: Des solutions pour un air pur

Depuis 1963, Hellmich GmbH & Co. KG produit des systèmes pour la technologie de purification et de dépoussiérage des gaz de combustion ainsi que des composants pour la construction de tuyauteries et d'appareils associés. La poussière et la saleté dans les zones d'exploitation, sur les machines et aux points de transfert des courroies entraînent non seulement des coûts de maintenance élevés, mais dans le pire des cas, même des arrêts de production. La prévention et l'élimination nécessitent des systèmes sophistiqués. L'équipe Hellmich fournit à ses clients du monde entier un service complet à partir d'une source unique : de l'analyse des problèmes à l'ingénierie et la fabrication à l'installation et à la maintenance régulière.

Réduire les coûts énergétiques avec l'échangeur de chaleur WT

L'augmentation constante des coûts de l'énergie est un problème sérieux pour chaque entreprise de fabrication, quel que soit son secteur d'activité. C'est pourquoi des alternatives sont nécessaires qui allègent le budget sans aucune perte d'efficacité dans la production. Hellmich GmbH & Co. KG a développé l'échangeur de chaleur WT à cet effet. Il s'agit d'un système de récupération de chaleur à partir de procédés thermiques, spécialement développé pour l'industrie. Le système est en conséquence conçu pour être robuste et nécessite peu d'entretien.

Principe du flux croisé et du contre-courant

L'échangeur de chaleur fumées-air fonctionne selon le principe à flux croisés et à contre-courant. Dans le bloc échangeur, il y a des parois encastrées en tubes rectangulaires. Les fumées s'écoulent devant ces parois en émettant leur énergie thermique via les parois des tubes. Ensuite, cette chaleur est transférée à l'air de refroidissement circulant en sens inverse dans les tubes et est ainsi renvoyée à l'opération.

Le processus d'échange est surveillé et contrôlé par un thermomètre à résistance. Cela garantit que le fonctionnement de l'échangeur de chaleur a toujours lieu au-dessus du point de rosée acide. Pour ce faire, une certaine quantité de l'air chaud obtenu est mélangée à l'air de refroidissement. Cette méthode empêche également efficacement la formation indésirable de condensat.

La contamination, qui se produit généralement du côté des gaz de procédé, est éliminée dans l'échangeur de chaleur WT par un système mécanique simple mais éprouvé avec de l'argile de nettoyage. Par conséquent, toute agglomération sur les parois des tubes, qui se produit souvent en raison de gaz de combustion problématiques, ne présente pas de problème pour le système d'échangeur, selon Hellmich.

Design compact

Les blocs individuels de l'échangeur de chaleur sont disposés les uns sur les autres. Cela signifie que même de grandes surfaces d'échangeur permettent un système dans une conception compacte et rationnelle. Les entreprises dont la superficie est limitée l'apprécieront. Hellmich GmbH & Co. KG fabrique et installe non seulement les échangeurs à plaques décrits ci-dessus, mais également des échangeurs de chaleur à tubes et calandre de conception classique. Quel que soit le type de système d'échangeur de chaleur, l'énergie thermique récupérée peut être utilisée pour une grande variété de processus de production ou pour le chauffage de bâtiments d'entreprise. 

Source ZiegelIndustrie International

13/07/2021

Edilians a investi 7 millions d’euros dans la modernisation de son usine de tuiles à Léguevin (Haute-Garonne).

Le groupe Edilians, qui vient de boucler un plan pluriannuel de 7 millions d'euros dans la modernisation de son usine de Léguevin (Haute-Garonne), lance sur ce site la production d'un nouveau modèle de tuile spécifiquement dédié aux marchés régionaux de la rénovation.

Une nouvelle tuile made in Léguevin, baptisée Médiane Réno Gélis, pour un marché régional de la rénovation en pleine accélération autour de Toulouse (Haute-Garonne). C'est le nouveau pari lancé par le groupe Edilians, N°1 de la tuile terre cuite en France, à partir de son usine de Léguevin (Haute-Garonne), qui vient de faire l'objet d'un plan pluriannuel de modernisation de 7 millions d'euros. Le site, qui emploie 68 salariés, a produit 65 000 tonnes de tuiles en 2020. L'effectif devrait être conforté de 5 à 6 postes supplémentaires dans les prochains mois. "Les investissements conduits entre 2017 et 2021 font de Léguevin l'un des sites les plus modernes du groupe et celui qui se distingue par la plus faible consommation de gaz par tonne au sein d'Edilians", a souligné Pascal Casanova, président du groupe, le 6 juillet à Léguevin, à l'occasion d'une présentation du nouveau produit.

Une robotisation des postes en amont et en sortie du four

Dès 2017, Edilians a engagé 2,7 millions d'euros dans la modernisation de la ligne de production de tuiles de l'usine haut-garonnaise, avec une robotisation du poste d’empilage pour permettre une meilleure manipulation des produits en amont du four. Une nouvelle enveloppe de 2 millions d'euros a été décidée en 2019 pour robotiser le dépilage des tuiles en sortie du four et la palettisation. Dans la foulée, 1,5 million d'euros ont permis en 2020 la mise en place d'un nouvel outil de broyage de la terre et d'un système adapté à la remise dans le circuit de production de débris de moulage ou de découpe et de produits écartés par les postes de contrôle qualité. En 2021, le groupe a réinvesti 800 000 euros dans un rétrofit de l'automate de fabrication, la sécurisation des voies wagons et la création des moules pour la production du nouveau modèle de tuile.

Optimisation de la flexibilité de la ligne

"Tous ces investissements ont contribué à améliorer les conditions de travail de différents postes et à optimiser la flexibilité de la ligne de production pour répondre aux besoins diversifiés de la zone de chalandise", précise Pascal Casanova. L'usine de Léguevin, implantée à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Toulouse, à proximité immédiate de la carrière d'argile de Lengel (36 hectares), approvisionne les marchés d'Occitanie, de Nouvelle Aquitaine et de Paca. 70 % de sa production sont écoulés sur le territoire de l'ancienne région Midi-Pyrénées. L’usine produit trois modèles historiques de tuiles, déclinés dans 14 coloris différents, auxquels s’ajoute dorénavant la nouvelle tuile Médiane Réno Gélis, proposée en 5 coloris adaptés aux teintes traditionnelles des toitures régionales.

Nouveaux investissements prévus

D'autres investissements devraient bientôt être engagés à Léguevin. Le groupe travaille sur la définition d'un nouveau programme pour améliorer encore les performances énergétiques du site. "L'objectif est de diminuer de 30% la consommation d'énergie à l'horizon 2030. Cela passe nécessairement par une rénovation lourde du four et la mise en œuvre de nouveaux process au niveau des circuits de circulation d'air et des brûleurs. Plusieurs millions d'euros d'investissement devraient être engagés dans un délai de trois à cinq ans", confie Pascal Casanova.

Le groupe Edilians (14 sites de production en France et 1 au Portugal), dont le siège est à Dardilly (Rhône), emploie globalement 1 100 personnes. Porté par le réveil du marché de la rénovation et un effet conjugué de rattrapage de certains chantiers freinés par la crise sanitaire, Edilians, après avoir réussi à maintenir en 2020 un chiffre d'affaires équivalent à celui de 2019 (320 millions d'euros), table sur une croissance de 10 à 15% en 2021.

Source L'Usine Nouvelle

12/07/2021

Dans la tuilerie de Léguevin (31), le groupe Edilians mise sur la rénovation

Le mardi 6 juillet, le groupe Edilians présentait à la presse les derniers investissements dans son usine de Léguevin, près de Toulouse (31), mais également le lancement de sa nouvelle tuile « Médiane Réno Gélis », destinée à la rénovation des maisons traditionnelles du Midi-Pyrénées.

Parmi les 15 usines du groupe Edilians, celle de Léguevin (31) fait partie des plus anciennes. Elle s'étend aujourd'hui sur 23 000 m2, et comprend 68 salariés.

Depuis 2017, Edilians a investi 7 millions d'euros pour moderniser la chaîne de production de l'usine. Et les travaux ne sont pas finis, puisqu'une partie de la voûte du four sera également changée cet été.

Le site de Léguevin produit trois tuiles qui répondent à des spécificités locales : la « Plein Sud Gélis », particulièrement destinée à la construction neuve pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, la « Médiane Plus », plutôt dédiée à la région Occitanie, et la « Romane Sans », à 90 % pour la rénovation des maisons traditionnelles du Midi-Pyrénées et de la façade atlantique.

Le « boom » du marché de la rénovation

A la demande des couvreurs de la région, le site fabrique également depuis un mois la « Médiane Réno », dans un contexte où le marché de la rénovation est en plein essor. « En Occitanie, la rénovation c'est à peu près 65 à 70 % du marché », précise Pierre-Jean Raynaud, directeur régional des ventes Midi-Pyrénées. Or, cette tuile posséderait « le plus grand jeu de poses du marché », facilitant ainsi le travail des couvreurs faisant de la rénovation.

Pascal Casanova, nouveau président d'Edilians ayant pris ses fonctions peu de temps avant le début de la crise sanitaire, souligne plus largement une forte augmentation de la demande, de l'ordre de +20 à +30 % en 2021, ce qui devrait donner lieu à une hausse de 10 à 15 % du chiffre d'affaires du groupe.

« Il y a eu un réveil de la rénovation, notamment énergétique. Avec MaPrimeRénov', une partie des travaux concerne l'isolation de toiture, car environ 30 % de l'énergie d'une maison part par le toit. Or, si on isole un toit un peu ancien, on en profite pour changer les tuiles », explique-t-il. Et d'ajouter : «  Le marché va rester rester tendu certainement encore pour un an ».

Concernant les pénuries de matières premières, le président d'Edilians rappelle que le groupe reste peu impacté, l'argile étant extrait à proximité des usines, et non pas importé. La question se pose en revanche pour les palettes en bois. Mais grâce à un système de consigne et de réutilisation des palettes, l'impact est pour le moment limité.

« Nous avons de la chance, nos matériaux sont locaux. Là où c'est le plus tendu, c'est sur les palettes en bois, donc on est très contents de les recycler, mais malgré tout nos clients tardent parfois à nous les ramener », précise Pascal Casanova.

Zoom sur le proccess de fabrication

Concernant le process de fabrication des tuiles, l'argile est extraite de carrières situées à proximité de l'usine, puis concassée dans un broyeur afin d'obtenir une poudre d'argile d'un diamètre entre 0,4 et 0,8 millimètres, de façon à ce qu'elle puisse rentrer dans la mouleuse.

Lors de l'étape du moulage, l'argile est mélangée à de l'eau pour former une pâte sans air. Cette dernière est ensuite pressée pour obtenir la forme du moule, avant d'être séchée. Viennent ensuite l'engobe (peinture à base d'éléments naturels), la cuisson au four à plus de 1 000 C°, le contrôle qualité, le dépilage, et enfin la palettisation.

Grâce aux derniers investissements visant à moderniser la ligne de production, la tuilerie de Léguevin produit désormais 6 000 m2 tuiles chaque jour, soit l'équivalent de la toiture de 50 maisons.

Source Batiweb par Claire Lemonnier

Médiane Réno Gélis: Edilians dévoile une nouvelle tuile en terre cuite pour la rénovation

Depuis le début de l’année, le marché des toitures bénéficie d’une hausse significative de ses commandes de près de 20 % due principalement aux évolutions de comportement des Français. En effet, ces derniers investissent davantage dans la rénovation de leurs maisons, depuis le confinement lié à la crise sanitaire. Toujours attentif et réactif aux besoins de ses clients professionnels, EDILIANS lance sa nouvelle tuile en terre cuite, MÉDIANE RÉNO Gélis adaptée à la rénovation. 


L'esthétique Médiane

Créée et produite sur le site de l’entreprise de Léguevin en région toulousaine, MÉDIANE PLUS est une tuile de référence pour les couvreurs depuis 1998, dotée de l’appellation Terroir Gélis. Après la MÉDIANE PLUS Gélis, à destination de la construction neuve, EDILIANS enrichit aujourd’hui sa gamme avec MÉDIANE RÉNO Gélis.

Fidèle à l’esprit des tuiles canal du Sud, MÉDIANE RÉNO Gélis est une tuile à emboîtement grand moule fortement galbée destinée aux toitures à faible pente. Les toitures pourront se coiffer de 5 coloris au choix minutieusement pensés pour se fondre dans le décor naturel de la région toulousaine : Paysage, Rouergue, Rouge, Terroir et Tradition sauront ravir même les profils les plus exigeants.

Une tuile plus résistante à la flexibilité de pose inégalée

A l’image de l’ensemble des tuiles Gélis produites sur le site de Léguevin, MÉDIANE RÉNO Gélis bénéficie d’une qualité irréprochable grâce aux récents investissements réalisés sur l’outil de production.

A double emboîtement, la tuile offre une grande flexibilité et facilité de mise en œuvre, particulièrement adaptée aux contraintes de la rénovation grâce à :

• son double jeu de pose dont un latéral de 3,5 cm considéré comme le plus grand du marché, et un longitudinal de 1,6 cm,

• un pureau latéral variable de 205 à 240 mm,

• 11,1 à 13,6 tuiles/m2 selon recouvrement,

• des repères facilement identifiables.

Elle est compatible avec toutes les versions de la gamme MÉDIANE Gélis et ses accessoires (plain pan, faîtage, rive…).

Avec la nouvelle MÉDIANE RÉNO Gélis, EDILIANS entend rester incontournable sur le marché de la rénovation et confirmer ainsi sa position de leader français de la tuile en terre cuite.

Source André Sudrie

11/07/2021

La RE 2020 tout simplement, avec bio’bric !

Les contours de la réglementation environnementale 2020 sont posés pour penser la construction dans sa globalité et attirer l’attention sur le bien-être de l’occupant, tout en préservant la planète. Des optimisations ou des changements de solutions constructives sont requis pour atteindre des niveaux de performance toujours plus exigeants.

100 % français, bio’bric propose des briques en terre cuite, à très haute performance thermique pour des murs isolants. 

Une performance thermique pour un confort optimal

La brique est un matériau géosourcé d’origine 100 % minérale, fabriquée à partir d’argile. En plus d’être un matériau naturellement isolant, ses propriétés sont inaltérables dans le temps pour une efficacité tout au long du cycle de vie du bâtiment.

Sa forte inertie et performance thermique permettent même de limiter le recours au chauffage et à la climatisation, pour ainsi économiser les émissions de CO2 liées à cette énergie non consommée. La régulation de la température en été comme en hiver assure un confort optimal pour les occupants.

Une solution constructive économique

En sélectionnant les briques en terre cuite bio’bric comme éléments de petite maçonnerie pour votre construction (individuelle ou collective), vous optez pour l’intégration de la performance thermique dans les 20 cm de mur. Vous limitez alors l’augmentation de l’épaisseur d’isolant de doublage pour construire des logements plus compacts. Pour une même surface habitable vendue, la solution brique permet de limiter les surcoûts de construction, les murs étant moins épais qu’avec une solution en maçonnerie traditionnelle non isolante.

En parallèle, la correction du pont thermique en about de plancher, réalisée avec la gamme de planelles isolées, évite de recourir à des rupteurs thermiques d’about de plancher onéreux. Par exemple, pour les logements collectifs, la bgv’costo th+ est la brique la plus thermique du marché (R = 1.50 m².K/W). Associée à la planelle d’about de plancher supeRmax (R = 1.70 m².K/W), ce système constructif est jusqu’à 40 % moins cher sur la partie élévation des murs par rapport à une solution en béton banché.

Un matériau local pour limiter les émissions de CO2

L’argile est issue de la terre, à proximité de nos 9 sites de production partout en France. En disposant de gisements, dont le stock représente plus de 20 ans de production, l’approvisionnement en matière première est maîtrisé pour garantir les livraisons au plus proche des chantiers, pour limiter les émissions de CO2 liées au transport.

La stratégie énergétique ambitieuse de Bouyer Leroux (marque bio’bric) permettra, à horizon 2027, de réduire encore de 20 % les émissions de CO2 par l’utilisation de 90 % d’énergie décarbonée (biomasse, biogaz, syngaz) dans le mix-énergétique & par la compensation de 100 % des besoins électriques avec de l’électricité verte.

Source Bati-journal


10/07/2021

Déchets du bâtiment : 26 entreprises lancent Valobat, un éco-organisme multi-filières

Vingt-six fabricants de produits et matériaux de construction créent Valobat. Ils veulent couvrir l'ensemble de la REP. Ils devront toutefois composer avec certains gros metteurs en marché qui, pour l'instant, se tiennent à l'écart.

Ce vendredi 2 juillet, les représentants de 26 entreprises ont annoncé leur volonté de créer un éco-organisme pour postuler à l'agrément de la filière de responsabilité élargie du producteur (REP) pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment (PMCB). Valobat, le futur éco-organisme dont les statuts devraient être déposés ce mois-ci, a vocation à couvrir l'ensemble des produits et matériaux couverts par cette nouvelle filière. Mais pour l'instant, il regroupe surtout des fabricants de produits et de matériaux destinés au second œuvre, le secteur qui génère les déchets les plus problématiques. Les fournisseurs de produits de construction minéraux et de bois, dont les déchets sont globalement bien valorisés, pourraient adhérer à des éco-organismes dédiés.

Une filière REP hors norme

L'enjeu est énorme : les déchets du bâtiment sont estimés à 46 millions de tonnes par l'Agence de la transition écologique (Ademe). Le gros œuvre en génère 31 millions de tonnes, essentiellement des inertes, le second œuvre 15 millions de tonnes. « Le périmètre est au moins équivalent à la somme de toutes les filières REP existantes, aussi bien au niveau des volumes que sur le plan financier », résume Hervé de Maistre qui pilote le comité de préfiguration de Valobat. L'ancien directeur général d'Isover et de Placo (deux filiales du groupe Saint-Gobain, l'initiateur de la démarche) et ancien président de l'Association des industries de produits de construction (AIMCC) rappelle que le coût estimé de traitement des déchets du bâtiment est proche des 3 milliards d'euros.

Concrètement, les professionnels entendent s'organiser en neuf branches, chacune disposant d'un comité de secteur et de deux administrateurs au conseil d'administration du futur éco-organisme. Cette organisation permet de répondre efficacement aux enjeux posés par chaque type de déchets, explique Valobat. Les neuf secteurs sont : les métaux de construction, les métaux des équipements, le bois, les menuiseries et parois vitrées, les plâtres et mortiers, les revêtements de sol, les matériaux inertes, les plastiques rigides, et les produits à base de laines minérales.

Les produits de construction minéraux et le bois à l'écart

Cette organisation recoupe aussi une autre réalité : 80 % des volumes sont des déchets inertes produits, pour l'essentiel, par de gros acteurs. Cette fraction est valorisée à 69 %. Les 20 % restant, qui recouvrent des déchets très divers en provenance du second œuvre, sont générés par quelque 600 000 entreprises de tailles très variées et ne sont valorisés qu'à hauteur de 26 %.

Cette distinction entre les inertes bien valorisés et les autres déchets mal valorisés impacte directement le projet Valobat. En effet, seuls trois metteurs en marché associés aux inertes l'ont rejoint : BMI Monier (qui fabrique des tuiles en terre cuite et en béton), Etex (spécialiste des panneaux en fibre ciment) et le distributeur Saint-Gobain Distribution Bâtiment France. Les poids lourds, réunis au sein de l'Union nationale des industries de carrières et des matériaux de construction (Unicem), ont annoncé leur volonté de créer leur propre éco-organisme dédié aux déchets inertes issus de leurs matériaux. Ce projet, qui réunit aussi des utilisateurs de déchets inertes, devrait bénéficier à plein des filières existantes (sous-couche routière et remblaiement de carrière, en particulier).

Les metteurs en marché de bois font aussi, pour l'instant, bande à part. La raison ? On ne sait pas précisément qui sera considéré comme metteur en marché, explique Hervé de Maistre. Il est donc difficile pour eux de s'engager. Et cela d'autant plus que Valobat pourrait là aussi être concurrencé. Les éco-organismes Éco-mobilier et Valdelia devraient se porter candidats à l'agrément pour ces produits de construction. La synergie avec les produits d'ameublement, pour lesquels ils sont tout deux agréés, est évidente.

L'essentiel du second œuvre représenté

Pour le reste, les fondateurs de Valobat sont des metteurs en marché de produits et matériaux de second œuvre pour lesquels l'essentiel reste à faire en matière de valorisation… On retrouve des fabricants de plâtre (Knauf, Placo et Siniat), de laines minérales (Knauf Insulation, Isover et Rockwool), d'équipements électriques (Legrand, Nexans, Prysmian, Rexel et Schneider Electric) et de revêtements de sol (Forbo, Gerflor et Tarkett). À cette liste s'ajoutent des fabricants de tuyaux, d'isolants, de produits variés ou encore de charpente : Aliaxis, Elydan, Fayat, Groupe Biand, Hansgrohe et Soprema. Enfin, les fabricants de produits métalliques et d'huisseries sont représentés par des fédérations : l'Enveloppe métallique du bâtiment, Syndicat national de la construction des fenêtres, façades et activités associées (SNFA) et l'Union des fabricants de menuiseries (UFME).

Reste maintenant à connaître le cadre exact de la future REP. Le décret est attendu pour septembre et le cahier des charges dans la foulée, en octobre ou novembre. L'objectif étant d'agréer un, ou des, éco-organisme(s) fin 2021, afin de lancer officiellement la filière en janvier.

Source Actu Environnement par Philippe Collet