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23/04/2021

Ondura, le nouveau groupe dédié aux solutions d’étanchéité des toitures et des bâtiments

Constitué autour d’Onduline, la nouvelle société française réalise un chiffre d’affaires consolidé de 350 M€, avec 2 000 employés et 13 usines dans le monde.

Connaissiez-vous Ondura ? Non, c’est normal aujourd’hui. C’est le nom du nouveau groupe de matériaux de construction constitué autour d’Onduline. L’entreprise française devient la tête de pont d’un groupe international dédié aux solutions d’étanchéité des toitures et des bâtiments. Cette création fait suite au rachat de l’entreprise polonaise CB et en 2019 de l’entreprise allemande Alwitra. Cette nouvelle entité est dirigée par Patrick Destang, le pdg d’Onduline.

Ondura en détail

Le socle historique du nouveau groupe est français, avec son siège mondial à Suresnes en région parisienne, un centre de R&D près de Rouen et une usine à Comines dans le Nord. Les trois entités Onduline, Alwitra et CB opéreront de manière indépendante tout en profitant des synergies commerciales et de l’accès aux gammes de leurs sociétés sœurs. En France, Flatline, la société française nouvellement créée par le groupe assurera la distribution des solutions Alwitra.

Ondura distribue ses produits dans plus de 100 pays, à travers 32 filiales dans le monde, vers 20 000 clients dont les plus grandes chaînes de distribution professionnelle et grandes surfaces de bricolage. Elle dispose de 13 usines dans 9 pays différents, et d’un effectif de 2 000 salariés. Elle réalise 350 M€ de chiffre d’affaires.

Grandes ambitions

Dans un communiqué, Patrick Destang, dirigeant d’Onduline et d’Ondura, se réjouit : « Onduline est fière d’avoir été à l’origine de la création d’Ondura, un groupe international qui affiche haut et fort ses ambitions : développer des solutions d’étanchéité pour protéger les bâtiments et leurs occupants par tout temps. Nous avons des positions uniques sur ce segment, qui nous ont permis de croître durant la crise sanitaire de 2020. Les particuliers veulent améliorer leur habitat et leur environnement extérieur, et les professionnels et collectivités rénover le bâti existant pour en augmenter la durée de vie... ».

Source Le Moniteur par Guillaume Fedele

22/04/2021

Autriche: la brique est une longue tradition chez Wienerberger

La plus grande usine de briques d'Autriche est située à Hennersdorf (district de Mödling). La société Wienerberger produit chaque jour 25 000 briques sur le site. Les briques ont été apportées à Vienne au XIXe siècle, lors de la construction des bâtiments de la Ringstrasse.

La briqueterie de Hennersdorf a une longue histoire. Des briques sont produites sur le site depuis 1870, soit plus de 150 ans. À cette époque, les briques étaient fournies à des architectes de la ville renommés de Vienne et des environs. En outre, les briques ont été amenées à la Ringstrasse de Vienne à cheval et en charrette, où le grand palais de la Ringstrasse a été construit au 19ème siècle.

L'usine, qui appartient à la société Wienerberger depuis 1890, est aujourd'hui la plus grande usine de briques d'Autriche. 25 000 briques sont produites chaque jour à Hennersdorf. Wienerberger exploite également une autre briqueterie en Basse-Autriche à Göllersdorf (district de Hollabrunn). Wienerberger produit environ 500 millions de briques murales chaque année dans toute l'Autriche. Pour imaginer les dimensions: Selon l'entreprise, avec ce montant, vous pourriez reconstruire une ville aussi grande que Tulln chaque année.

100 000 mètres cubes d'argile par an

L'argile utilisée pour la production des briques à Hennersdorf provient d'une fosse d'argile à un kilomètre au sud de l'usine. «Nous parlons de 100 000 mètres cubes d'argile qui sont traités chaque année», déclare Bernhard Müller, directeur des opérations à Hennersdorf. L'argile est transportée vers l'usine via un tapis roulant, où elle est traitée. «Le travail du traitement consiste à préparer le matériel pour la presse. Cela comprend le déchiquetage approprié des pièces étrangères et l'ajout de substances naturelles telles que les fibres de papier et la sciure de bois », explique Müller.

100 000 mètres cubes d'argile sont traités à Hennersdorf chaque année. L'argile provient d'une fosse d'argile à un kilomètre de l'usine

Pour que les briques prennent leur forme, la masse préparée est pressée à travers un soi-disant embout buccal. Ensuite, la brique individuelle est découpée dans la masse à l'aide de fil. Les briques d'une épaisseur de 25 centimètres sont les plus demandées, mais les briques d'isolation thermique spéciales sont également de plus en plus populaires.

«Une tendance que nous avons observée ces dernières années est certainement la construction en maçonnerie monolithique. La brique peut non seulement protéger contre le froid dans ses propriétés, mais peut également protéger contre la chaleur des étés chauds que nous avons actuellement en Autriche », déclare Johann Marchner, directeur général de Wienerberger Austria. Concrètement, monolithique signifie qu'aucune isolation supplémentaire du mur extérieur n'est nécessaire. La brique n'est enduite qu'à l'intérieur et à l'extérieur.

"Sinon, la brique exploserait"

Lorsque la brique murale est complètement pressée, elle a une teneur en humidité d'environ 20 pour cent. Par conséquent, la brique doit maintenant être séchée. «Si vous la brûliez immédiatement, la brique exploserait à haute température. C'est pourquoi il existe un séchoir à tunnel et que la brique a un temps de séjour de deux à trois jours afin de retenir deux pour cent de l'humidité résiduelle », explique le directeur des opérations Müller. 

Les briques sont ensuite brûlées dans un long four à plus de 900 degrés Celsius. Parce que la durabilité et le respect de l'environnement sont également de plus en plus importants dans la production de briques, Wienerberger utilise entre autres des pompes à chaleur. Les premiers projets pilotes avec des pompes à chaleur sont déjà en place. «Vous pouvez imaginer que l'énergie qui est habituellement chassée de la cheminée est à nouveau capturée et réutilisée pour le processus de production», déclare le directeur général Johann Marchner.

En ce qui concerne la crise du CoV, l'Autriche a jusqu'ici échappé à l'œil au beurre noir. Au début de la pandémie, il y avait beaucoup d'incertitude, dit Marchner. Les carnets de commandes sont actuellement pleins. «Les questions de construction et de vie sont devenues encore plus importantes à la suite de la crise», est certain Marchner. Il continue donc de s'attendre à une forte demande de briques.

Source NOE ORF.at  par Thomas Puchinger


21/04/2021

Le Musée de la Chaussure de Romans sur Isère retrouve son charme d’antan grâce aux tuiles Edilians

En juin 2019, un violent orage de grêle traverse le département de la Drôme provoquant d’importants dégâts dans de nombreuses communes parmi lesquelles Romans-sur-Isère. La ville voit un grand nombre de ses monuments historiques endommagés, les toits abîmés. 

Classée en état de catastrophe naturelle, elle entreprend alors d’importants travaux de réparation de ses bâtiments emblématiques dont la rénovation globale des toitures du Musée de la chaussure avec les tuiles Delta 10 Ste Foy et Canal 50 Restauration Poudenx d'Edilians

UN PATRIMOINE À PRÉSERVER

Située entre Grenoble et Valence, Romans est chargée d’histoire. Le cœur de la vieille ville abrite des ruelles étroites et nombre de patrimoines tels que la collégiale SaintBarnard, élevée à l’emplacement d’une abbaye fondée en 838 sur les bords de l’Isère, ou encore son Musée international de la chaussure, installé dans l’écrin prestigieux de l’ancien couvent de la Visitation.

Après la tempête de grêle de juin 2019, le Musée de la chaussure, qui expose une exceptionnelle collection de 16.500 souliers en tout genre, se retrouve contraint de fermer ses portes au public.

Deux mois plus tard, la mairie lance un appel d’offres pour réparer non seulement les dommages subis par le musée mais également par l’ensemble des édifices sinistrés, classés à l’inventaire des monuments historiques, en commençant par la collégiale.

Les Architectes des Bâtiments de France sollicitent alors Eric Sirvent, responsable commercial d’Edilians en charge de ce secteur, pour leur présenter différents modèles de tuiles Canal destinées à la couverture de l’église. Séduits par l’esthétique de la Canal 50 Restauration Poudenx, ils décident finalement de l’utiliser plutôt pour restaurer une partie des toitures du Musée de la chaussure. Rappelant les véritables tuiles d’autrefois, elle leur permet, en plus, de respecter l’une des clauses du cahier des charges de la ville : une reconstruction à l’identique afin de pouvoir bénéficier des indemnités prévues par les assurances dans le cadre d’une catastrophe naturelle.

RESTAURER TOUT EN RESPECTANT L’HISTOIRE

Spécialisée dans la rénovation et partenaire d’Edilians depuis plus de 30 ans, l’entreprise Chovin remporte l’appel d’offres de la ville de Romans-sur-Isère et se voit confier la rénovation de la totalité de la charpente du Musée de la chaussure avec pour mission de respecter l’esthétique d’origine de ce patrimoine ancien. Pour ce faire, les architectes des Bâtiments de France ainsi que ceux de la commune valident deux types de tuiles terre cuite d’Edilians.

Avec son grand moule faiblement galbé à relief, la tuile à emboîtement Delta 10 Ste Foy, en coloris rouge, remplace fidèlement les tuiles plates Saint-Vallier de la structure centrale du Musée.

Une fois enlevées les plaques de fibrociment revêtues d’amiante découvertes en soustoiture, la tuile Canal 50 Restauration Poudenx recouvre les deux autres ailes à 4 pans du site, dotées d’une pente de toiture de 36% environ. Issue de la Sélection Patrimoine, cette tuile canal à tenons a été posée dessus/dessous afin d’épouser parfaitement la forme des nouvelles plaques ondulées et ainsi renforcer l‘étanchéité. « Choisie en coloris Antique, elle se marie à la perfection avec les bâtiments environnants » souligne Nicolas Robin, gérant de l’entreprise Chovin.

Au total, 2.865 m2 de tuiles terre cuite Edilians dont 1.910 m2 de Canal 50 Restauration Poudenx et 955 m2 de Delta 10 Ste Foy ont été mises en œuvre par trois charpentiers couvreurs de l’entreprise Chovin, à raison de 50 m2 par jour. Frontons, rives, faîtières et closoirs d’étanchéité complètent cet ensemble composé de plus de 30.000 tuiles.

Après plus de 6 mois de travaux, le Musée de la chaussure qui a pu ouvrir ses portes en temps et en heure en juillet 2020, attend désormais la fin de la crise sanitaire pour accueillir à nouveau des visiteurs. Nul doute qu’ils seront charmés par la qualité de la restauration à l’identique des toitures, à l’image de la ville de Romans-sur-Isère qui envisage de rénover la chapelle du musée ainsi qu’un monastère situé à proximité avec les mêmes prescriptions.

A propos d’EDILIANS :

EDILIANS place la tuile terre cuite au cœur de l’éco-habitat.

  • • 14 sites industriels en France
  • • plus de 76 modèles de tuiles déclinés en 320 coloris www.edilians.com

Source Edilians


20/04/2021

Naoden accélère grâce aux appels d'offres régionaux

La jeune entreprise Naoden a remporté un appel d'offres de la Région Pays de la Loire pour produire de l'énergie à partir de résidus de bois. Elle en tire déjà des retombées positives.

Fondée en 2015 pour produire énergie et chaleur à partir de déchets de bois, Naoden vient de franchir un cap décisif : la start-up nantaise remporte l' appel d'offres d'économie circulaire Co Wood Green lancé par la région Pays de la Loire. Ce résultat conforte la faisabilité de procédés développés depuis six ans. « Il fait déjà écho auprès d'une cible d'industriels, positionnés dans la valorisation de déchets ou auprès de certaines collectivités locales. Cela va déclencher de l'activité, au minimum deux contrats en 2021 », prévoit Erik Mouillé, président de l'entreprise de 15 salariés. Au passage, la start-up va toucher une subvention de 400.000 euros versée par la région Pays de la Loire.

S'appuyer sur l'écosystème

Pour gagner l'appel d'offres Co Wood Green, Naoden partait avec un dossier ancré dans l'écosystème local. Son projet de petite installation de production d'électricité et de chaleur est mené en partenariat avec l'Ecole Centrale de Nantes et Solution Recyclage, une entreprise de Loire-Atlantique spécialisée dans la collecte et le recyclage des résidus de bois. Par ailleurs, Naoden est déjà un acteur reconnu localement : la société équipe plusieurs clients de la région nantaise avec notamment quatre unités de production de « gaz vert » chez Bouyer Leroux , un fabricant de briques et matériaux en terre cuite.

Son chiffre d'affaires 2020 atteint 800.000 euros. Depuis sa création, la jeune pousse a levé 3 millions d'euros dont 1,6 million l'an passé auprès de la Région Pays de la Loire, Engie et l' accélérateur de start-up InnoEnergy. Sur le même principe, elle s'est associée avec l'école d'ingénieur IMT Atlantique à Nantes pour répondre à l'appel d'offres « Verdir » de la Région Pays de la Loire sur la valorisation de déchets marins. Le dossier est en cours de validation.

Produire local

« Dans la mesure où vous répondez aux enjeux et problématiques du territoire, favoriser l'économie locale et créer des emplois, le dossier de candidature est déjà bien engagé », estime le dirigeant. Les « microcentrales » développées par Naoden seront produites à 90 % en Pays de la Loire et assemblées à Nantes. De l'économie circulaire et locale. Néanmoins, rien n'était gagné d'avance. Le processus prévoyait l'analyse de la faisabilité des projets par le Pôle de compétitivité de la filière forêt-bois-papier Xylofutur.

Ce dernier a d'abord opéré un premier écrémage sur dossier. Puis les candidats rescapés sont venus répondre aux questions d'un comité composé d'experts, de représentants de collectivités et d'industriels. Chaque projet devait être à un stade suffisamment avancé pour garantir un déploiement industriel dans des délais relativement courts. « Le nôtre est en effet proche de l'accès au marché, explique Erik Mouillé. Une première microcentrale devrait être opérationnelle fin 2021 et d'autres suivront. » La start-up vise ainsi les 3 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année.

Solidarité avec les entrepreneurs

Dans cette période difficile, les entrepreneurs et dirigeants de TPE-PME ont plus que jamais besoin d'être accompagnés. Le site Les Echos Entrepreneurs apporte sa contribution en proposant informations et témoignages gratuitement pour les prochaines semaines. Pour rester informés de l'actualité entrepreneurs et startups, pensez à vous abonner à notre newsletter quotidienne et/ou à la newsletter hebdomadaire Adieu la crise !

Source Business Les Echos par Bruno Askenazi 

19/04/2021

Matériaux de construction : légère baisse de l'activité en février

L'Unicem a publié sa conjoncture mensuelle le jeudi 8 avril. Après un rebond en janvier, le syndicat note un ralentissement en février, mais souligne que les chiffres du début de l'année 2021 restent dans la moyenne de long terme. Le syndicat s'inquiète en revanche davantage de la suite, avec la chute des permis de construire sur l'année écoulée, et les débats autour du projet de loi Climat & Résilience concernant la lutte contre l'artificialisation des sols.

Après une éclaircie en janvier, la production de matériaux de construction affiche une légère baisse en février.

Dans sa conjoncture publiée ce jeudi 8 avril, l'Unicem note en effet que l'activité des matériaux aurait « décroché » au mois de février par rapport à janvier, mais aussi au regard de la même période de l'an passé. La production de granulats auraient ainsi reculé de -6,5 % par rapport à janvier et de -7,5 % par rapport à février 2020. Même baisse du côté du béton prêt à l'emploi (BPE), avec respectivement -6,5 % et -6,2 %.

En cumul sur les des deux premiers mois de 2021, la production de granulats baisse de -4,3 % comparé à un an plus tôt, et la production de BPE de -4,2 %.

L'Unicem souligne toutefois que ces chiffres sont à relativiser car les niveaux observés étaient particulièrement élevés début 2020, avant l'arrivée de la crise sanitaire. Il note que les volumes produits en janvier et février 2021 se situent même «dans la moyenne de long terme, voire au-dessus d'agissant du BPE ».

D'après le syndicat, ce rebond de début d'année est en grande partie dû aux retards accumulés en 2020 à cause de la crise liée au Covid-19. Il rappelle que la poursuite de la reprise dépendra en grande partie des prochains permis de construire dans le bâtiment, et des nouveaux appels d'offres dans les travaux publics.

Dans les travaux publics, les carnets de commandes affichent une hausse de +5,9 % en janvier sur un an, mais cette reprise d'activité reste conditionnée à la mise en œuvre du plan de relance.

Des inquiétudes concernant les permis de construire

 Du côté du bâtiment, le syndicat note un nouveau regain d'optimisme parmi les professionnels. Interrogés en mars par l'INSEE, ces derniers ont estimé que leurs carnets de commandes étaient mieux remplis qu'en janvier et ont anticipé une amélioration de l'activité.

Pourtant, l'Unicem rappelle que les chiffres de la construction ne sont pas réjouissants, avec des permis de construire en chute -17,4 % sur un an. Dans le secteur non résidentiel, les chiffres sont encore plus inquiétants, avec -20,6 % sur un an.

Le syndicat s'inquiète également de « blocages politiques et réglementaires » concernant les permis, et de l'impact du projet de loi Climat & Résilience : « L'objectif de lutte contre l'artificialisation des sols semble désormais dicter la politique foncière des donneurs d'ordre en dépits des besoins économiques et sociaux des différents territoires, et ce, dans un contexte où les besoins en logements demeurent prégnants », souligne en effet le syndicat.

Il évoque également un risque d'inflation des prix du neuf avec une raréfaction de l'offre, l'impact de la RE2020, et les tensions actuelles autour des pénuries et hausses de prix de matériaux comme l'acier, le cuivre, les métaux non ferreux, les plastiques, et le bois.

Dans ce contexte, l'Unicem rappelle que les granulats et les bétons sont issus de matières premières locales et ne sont donc pas soumis aux tensions du marché international ni aux incertitudes liées aux importations : « Le béton, disponible immédiatement, produit localement et peu soumis aux tensions du marché international, répond ainsi aux exigences de maitrise des délais d’approvisionnement et des coûts de construction, facteurs clés de l’accès au logement ».

Source Batiweb par Claire Lemonnier



18/04/2021

Argentine: Cerámica Rosario augmente sa capacité de séchage

Cosmec installera deux nouvelles lignes de séchage aux côtés des six lignes existantes, pour atteindre une production quotidienne de 1030 tonnes de briques creuses.

Cerámica Rosario, basée dans la province de Santa Fe, en Argentine, a récemment commandé des solutions technologiques sophistiquées pour agrandir son département de séchage. Pour ce faire, il s'est à nouveau tourné vers son fournisseur historique Cosmec, qu'il considérait comme disposant des compétences et de l'expertise nécessaires pour améliorer l'efficacité et les performances des machines thermiques complexes. Pour atteindre une production quotidienne de 1 030 tonnes de briques creuses, Cosmec installera deux nouvelles lignes de séchage aux côtés des six lignes existantes. Les nouveaux tunnels de séchage seront équipés en interne de dispositifs de ventilation à cône mobile, avec un diffuseur à double cône en acier galvanisé et une grille de distribution d'air de la même hauteur que la charge à sécher.

Ce système assure un séchage rapide et uniforme et élimine par conséquent le risque de contraintes internes dues aux différentes vitesses de séchage entre les différentes parties du produit, réduisant ainsi la quantité de déchets et garantissant des normes de qualité élevées.

Le projet d'agrandissement développé par Cosmec consiste à retirer la maçonnerie de remplissage de la paroi sud du séchoir, à repositionner les diffuseurs coniques monodirectionnels appartenant à la dernière ligne et à ajouter de nouveaux dispositifs bidirectionnels entre les colonnes de support. Le flux d'air chaud est fourni par des ventilateurs centrifuges, tandis que le recyclage de l'air interne est effectué par des ventilateurs qui prélèvent l'air humide des fumées, le mélangent à l'air ambiant, le préchauffent au moyen de brûleurs auxiliaires et l'introduisent dans la section initiale. du tunnel.

L'air humide est extrait des tunnels au moyen de ventilateurs axiaux installés sur le plafond du tunnel en position arrière par rapport à la table de transfert d'entrée.

Afin d'accélérer les mouvements des voitures à l'intérieur du séchoir, il a été décidé de modifier les tables de transfert existantes et d'augmenter la capacité de chargement d'une voiture à deux voitures. Ceci a été réalisé en associant chaque table de transfert existante (maître) équipée d'un entraînement autonome et d'un dispositif de centrage à une table de transfert «esclave» non motorisée capable de se séparer de l'unité «maître» et de se déplacer vers la bonne position de chargement ou de déchargement de la voiture. Les deux lignes de séchage sont en cours d'assemblage et seront mises en service vers juin 2021.

Source CeramicWorldWeb

17/04/2021

USA: Pine Hall Brick nomme Walt Steele président et chef de la direction

Walt Steele a été nommé président et chef de la direction de Pine Hall Brick.

Pine Hall Brick, une société privée de 99 ans, a promu Walt Steele au poste de président et chef de la direction.

Au cours des trois dernières années, Steele a occupé le poste de vice-président et chef de l'exploitation avec la responsabilité des opérations quotidiennes de l'entreprise. Il remplacera son père, Fletcher Steele, qui restera président exécutif et continuera d'être impliqué à temps partiel.

«J'ai une grande confiance en Walt et en l'équipe de personnes talentueuses et dévouées qu'il dirige maintenant, et je suis sûr que la société est entre de bonnes mains pour les années à venir», a déclaré Fletcher Steele.

Employé par l'entreprise depuis 2011, Walt Steele a occupé divers postes chez Pine Hall Brick. Avant d'être promu à son poste précédent en 2018, il était directeur commercial des finisseurs, dirigeant cette partie de l'entreprise. Avant de rejoindre l'entreprise, il a travaillé chez Dow Chemical, Aqua Treat Chemicals et Cardinal Health.

Diplômé en 2005 de l’Université Clemson avec un diplôme en génie industriel, Walt Steele a été coprésident du Conseil du paysage et du pavage de la Brick Industry Association et siège également aux comités de recherche et de recherche de marché de l’organisation.

«Je suis ravi d’avancer maintenant et de diriger l’entreprise qui aura 100 ans l’année prochaine», a déclaré Walt Steele. «Je suis reconnaissant pour ceux avec qui j'ai le privilège de travailler à mesure que nous atteignons cette étape. Ensemble, nous construisons une entreprise aussi durable que les produits que nous fabriquons et vendons. »

Spécialisée dans les parements, le pavage et la brique d'argile de forme spéciale pour les industries de la construction résidentielle et commerciale, Pine Hall Brick exploite des usines en Caroline du Nord et en Géorgie. Son empreinte commerciale couvre plus de 35 États avec des marchés primaires en Caroline du Nord, en Géorgie, au Tennessee et en Virginie. L'entreprise emploie plus de 250 personnes. 

Source BizJounals par Andy Warfield 

16/04/2021

À Vitrac-Saint-Vincent, des habitants se rebiffent contre un projet de carrière : "À 50 mètres, c’est pas possible!"

 À Vitrac-Saint-Vincent, des habitants se rebiffent contre un projet de carrière : "À 50 mètres, c’est pas possible!"

Dans le petit village de Vitrac-Saint-Vincent (Charente), les habitants du hameau du Breuil sont vent debout contre un projet de carrière d'extraction d'argile qui doit voir le jour tout près de leurs maisons.

Les habitants du Breuil se sont constitués en collectif pour s'opposer au projet de carrière d'extraction d'argile porté par Terreal

C'est une version charentaise d'un remake de David contre Goliath ; et dans ce scénario, un collectif d'habitants refuse de voir un géant des matériaux de construction s'installer si près de chez eux.

L'histoire se passe en pleine campagne, à Vitrac-Saint-Vincent en Charente donc. Pas dans le bourg du village, mais dans un hameau : Le Breuil. Ses vieilles maisons typiques en pierres apparentes, ses charmants chemins et sa vue imprenable sur la nature alentour. Un havre de paix pour les occupants des lieux. "Maintenant on aura quoi ?" s'interroge Denis Michaud.

Le hameau du Breuil, sur la commune de Vitrac-Saint-Vincent (Charente) compte une quarantaine d'habitants. 

"Non à la Terréalité"

Comme nombre d'habitants du hameau à la recherche de calme, Denis Michaud s'est installé ici il y a quinze ans. Mais aujourd'hui, il est inquiet pour l'avenir. Une carrière d'argile exploitée par Terreal pourrait prochainement voir le jour pour les 30 prochaines années, à un jet de pierre de chez lui. 

C'est normal que Terréal ait besoin de terre pour fabriquer ses tuiles, le problème c'est qu'ils sont vraiment trop près des maisons !

Denis Michaud, membre du collectif "Non à la Terréalité"

Lorsqu'il s'est installé dans le village, la carrière la plus proche (qui a fermé depuis) se trouvait bien plus loin. "À 500 mètres, personne n'a rien dit mais là, à 50 mètres, c'est pas possible." 

Alors Denis Michaud a rejoint le collectif "Non à la Terréalité", créé par les habitants. Il compte une petite trentaine de membres, soit presque toute la population du hameau. 

Au Breuil, des pancartes affichent clairement la position des habitants opposés à la carrière. 

Si le projet déposé en préfecture par le fabricant de tuiles effraie tant la population locale, c'est en raison de son ampleur et notamment de la profondeur d'excavation : jusqu'à 22 mètres.

"C'est énorme, c'est l'équivalent d'un immeuble de dix étages" s'indigne Patrick Kindel, installé depuis un an au Breuil, "et nos maisons sont anciennes, elles sont bâties au torchis, sans fondation."

On pressent qu'il y aura des dégâts sur les structures, des fissures, et des mouvements de terrain à cause des vibrations.

Patrick Kindel, membre du collectif "Non à la Terréalité"

Nouveau gisement

Dans ce coin paisible de Charente Limousine, le sous-sol est une richesse. L'argile est extraite pour fabriquer des tuiles. Les carrières sont nombreuses mais elles s'épuisent. C'est d'ailleurs pour continuer à approvisionner son unité de fabrication de tuiles qui emploie 370 salariés à Roumazières-Loubert (Charente) que Terreal souhaite exploiter ce nouveau gisement de qualité et tout proche, d'une emprise de quinze hectares au sol (en rouge sur la carte).

Et ce ne sont pas les seuls atouts du projet. Dans le dossier déposé en préfecture, l'entreprise pointe également des impacts limités sur l'environnement. Limités mais pas inexistants. Pour tenter d'atténuer le niveau des nuisances sonores, qualifiées de "moyen à fort", Terreal se dit prêt à restreindre l'exploitation de la carrière à deux campagnes par an.

Des merlons paysagers de deux à cinq mètres de haut seront installés. Pas de quoi apaiser la colère des opposants. "Comment allons-nous vivre avec cette muraille qui va nous empêcher la vue alentour ?" s'interroge Patrick Kindel. 

Terreal exploite le sous-sol local pour approvisionner son usine de Roumazières-Loubert (Charente). 


La fronde du collectif charentais a débouché sur une pétition signée à ce jour par plus de 400 personnes. Cela suffira-t-il à faire reculer Terreal ? Une réunion publique est prévue le 8 mai avec la direction de l'entreprise qui n'a pas souhaité communiquer avec la presse tant que l'enquête publique est en cours. 

Ouverte à la fin mars, elle devait s'achever le 30 avril mais elle est finalement prolongée de quinze jours. Une première victoire pour les habitants qui espèrent désormais que le maire de Vitrac-Saint-Vincent, qui a émis un avis favorable au projet proposé par Terreal, revienne sur sa décision et rejoigne leur cause.

 Source France 3 par E. Gérard avec L. Macineiras

15/04/2021

BMI MONIER: La bible du couvreur est arrivée !

Pas moins de 450 pages dédiées à la couverture, voici ce que propose le nouveau catalogue général du spécialiste de la toiture BMI MONIER.

Tuiles Terre Cuite, Tuiles Béton, Tuiles Métalliques, Tuile en bardage, Isolation et Composants, toutes les solutions pour les toitures et façades sont organisées par onglet thématique dans cet outil riche facile à consulter.

Le catalogue commence par un chapitre « Règlementations et garanties » qui permet de faire le point sur les normes, marquage CE, les règles d’application, etc. Cet onglet comporte notamment un lexique des mots-clés de la toiture très utile. Le catalogue se conclut sur deux chapitres « Sécurité des hommes » et Mise en œuvre » qui rappellent les règles de l’art et de la sécurité.

Disponibilité

Édité à 9500 exemplaires papier le catalogue général 2021 est disponible sur simple demande auprès des forces de vente. Il est également téléchargeable en version .pdf sur le site internet BMI MONIER : https://monier.fr/catalogue-generale-2021/

Multi cibles

Offrant un panorama complet, ce guide affirme le positionnement de BMI MONIER : offrir des systèmes complets, simples et rapides à mettre en œuvre, modulables selon les particularités de chaque chantier. Ce catalogue a vocation à devenir le compagnon du couvreur au quotidien mais aussi celui du négoce et de la promotion immobilière.

À propos de BMI MONIER

Filiale du groupe BMI (Braas Monier – Icopal), le plus grand fabricant de solutions de couverture et d’étanchéité pour le toit-terrasse et le toit en pente en Europe. Monier France est solidement implanté depuis 100 ans sur les marchés régionaux du neuf et de la rénovation. Pionnier dans le développement de systèmes complets – tuiles, composants de toitures, isolants thermiques par l’extérieur – Monier est le seul fabricant en France à maîtriser la double expertise tuiles Terre Cuite et Béton. Avec 7 tuileries et 10 dépôts, une offre universelle et des solutions complètes, Monier est le partenaire de tous les projets. Site web monier.fr

Source Cattoire

Coup d'envoi: projet de recherche sur l'hydrogène comme combustible alternatif pour les fours tunnels

Au cours des prochaines années, un consortium d'entreprises et d'instituts de recherche travaillera au développement d'un nouveau concept de four tunnel fonctionnant avec l'hydrogène comme combustible. Le projet hydrogène a été lancé sous les auspices de la stratégie hydrogène du gouvernement fédéral allemand et sous la pression de la transition énergétique avec une initiative de Kärlicher Schamottewerke (KTS) en coopération avec le Glass-Ceramics Research Institute (FGK). La première phase de candidature est terminée et le croquis soumis est actuellement examiné par le Centre aérospatial allemand (DLR) dans le cadre du programme de recherche KlimPro Industrie lancé par le ministère fédéral allemand de l'éducation et de la recherche (BMBF).

Le consortium du projet vise à élaborer un concept intégré de four tunnel à hydrogène. Le travail sur le concept intégré est structuré en trois domaines clés, un institut de recherche étant affecté à chaque domaine pour traiter les questions scientifiques pertinentes. Le choix de la technologie et le coût de la production d'hydrogène, l'évaluation de l'efficacité et les analyses du cycle de vie relèvent de la responsabilité de Transferinitiative Bingen (TSB). La technologie du four tunnel elle-même est développée par l'industrie, des études sur les émissions ont été identifiées comme un aspect clé et ont été entreprises par le Brick and Tile Research Institute d'Essen (IZF). Le FGK étudie les changements de comportement au frittage en fonction du changement des conditions atmosphériques. Les sociétés engagées dans le développement de la technologie du four tunnel sont Keramischer Ofenbau pour la conception du four tunnel, Küppers Solutions pour le développement des brûleurs et des capteurs, ainsi que Keratek pour la planification de l'infrastructure. L’Energieversorgung Mittelrhein (EVM) et l’autorité locale de Weissenthurm sont des partenaires associés.

Une évaluation de l'esquisse est attendue par les promoteurs du projet de recherche au plus tôt au deuxième trimestre 2021. L'application ne suivra qu'ensuite. Le projet pourrait alors démarrer au quatrième trimestre 2021, bien que la situation soit actuellement imprévisible en raison de la pandémie. 

Source ZiegelIndustrie International

14/04/2021

UK: Ibstock accélère vers l'objectif de Net-Zero Carbon

Le groupe britannique a atteint un autre objectif dans sa feuille de route de développement durable avec l'utilisation de 100% d'énergie issue de sources renouvelables.

Depuis le 1er janvier 2021, Ibstock plc est devenu le premier fabricant de produits de construction au Royaume-Uni à se procurer 100% de son électricité à partir de sources renouvelables. Cette annonce marquante permet à Ibstock de franchir des étapes significatives vers son objectif de feuille de route de développement durable de 15% de réduction de CO2 par tonne de production d'ici 2025.

Le mix de production d'énergie verte est généralement composé de 75% d'énergie éolienne, 24,69% d'énergie solaire et 0,31% d'énergie hydraulique / houlomotrice. Ce passage à l'électricité renouvelable est le dernier d'une série de projets de décarbonation dans lesquels Ibstock a investi, y compris l'achèvement d'un parc solaire - le premier du genre dans l'industrie de la brique - au siège social du Groupe dans le Leicestershire pour fournir 20 à 30% de la puissance requise sur le site. L'entreprise continue également de jouer son rôle dans la réduction de la dépendance aux énergies fossiles grâce à l'installation d'infrastructures de recharge de véhicules électriques sur plusieurs sites.

Les objectifs d’Ibstock pour 2025 incluent également le zéro déchet, 40% moins de plastique dans les emballages et 5% d’économies d’eau par tonne de produit.

Ibstock Brick exploite 21 usines de production avec 1 500 employés et dispose d'un portefeuille de 450 types de produits différents. 

Source CeramicWorldWeb

13/04/2021

Le bilan 2020 du logement neuf ressort finalement pire qu’attendu.

De fait, les mises en chantier et permis abandonnent respectivement 9,3 % et 14,7 %. Le volume des logements commencés ressort à seulement 351 000, niveau inférieur de près de 10 000 unités à la moyenne observée depuis 1986. De plus, en glissement annuel sur trois mois à fin janvier 2021, la dégradation perdure, avec des ouvertures de chantier et autorisations qui se replient respectivement de 13,1 % et 9,1 %, l’individuel résistant toujours bien mieux que le collectif. À l’amont de la filière, les ventes des promoteurs chutent de 24,1 % en 2020, sans rebond sur le second semestre. Seules les ventes dans l’individuel diffus résistent, à +4,3 % en glissement annuel sur trois mois à fin janvier 2021. En conséquence, pour 2021, nous maintenons notre prévision d’un recul de 12,6 % des logements commencés, qui tomberaient, sur la base des chiffres officiels révisés, à seulement 307 000 unités, niveau rappelant dangereusement l’entrée en crise du début des années 90.

Le tableau relatif au non résidentiel neuf ressort plus mauvais encore, les surfaces commencées et autorisées s’effondrant respectivement de 16,3 % et 19,2 % en 2020. Seuls 23,8 millions de m² sont sortis de terre, plus de 8 millions en deçà de la moyenne de long terme. Plus récemment, en glissement annuel sur trois mois à fin janvier 2021, les surfaces mises en chantier et autorisées abandonnent encore respectivement 21,4 % et 15,6 %. Tous les segments participent de ces baisses, hors l’hôtellerie dont les surfaces commencées se stabilisent quasiment, mais à très bas niveau. L’année 2021 s’annonce donc également très compliquée ici, avec seulement 22,4 millions de m² de surfaces commencées, un plancher jamais atteint depuis 1986.

Le recul de l’amélioration-entretien s’avère plus contenu, à -8,2 % en volume sur 2020. Même si le quatrième trimestre déçoit un peu, l’activité chutant encore de 2,0 % en glissement annuel, on relève la bonne résistance de la rénovation énergétique qui s’est stabilisée. Du coup, elle ne se replie « que » de 5,2 % en 2020. Et si les perceptives d’activité pour le premier trimestre peinent à s’améliorer, les effets de « France relance » devraient commencer à se faire sentir.

Grâce aux puissantes mesures de soutien prises rapidement et au succès du déconfinement dans le bâtiment, la baisse de l’emploi se limite à 2 900 postes en 2020 (-0,2 %), les 22 300 salariés de plus compensant une bonne part des 25 200 postes intérimaires (ETP) perdus. Les perspectives restent globalement bien orientées sur le début 2021, mais se dégraderaient ensuite du fait du choc sur le neuf.

Enfin, les trésoreries des entreprises se sont clairement améliorées sur la fin 2020, mais il n’en a va pas de même pour les marges. Pour l’avenir, les perspectives de prix bâtiment restent déprimées, constat d’autant plus préoccupant que les prix des matériaux s’envolent depuis le début 2021. 

Source FFBâtiment


 

12/04/2021

Paul Van Oyen, CEO du groupe Etex: "Avec la construction légère, on est entré dans la disruption"

À l'avenir, les bâtiments professionnels comme les maisons résidentielles feront la part belle à la technologie légère, estime Paul Van Oyen, CEO d'Etex. 

Le groupe belge Etex est un grand industriel discret. Son CEO Paul Van Oyen nous a parlé de la mue que traverse le géant des matériaux dans un secteur riche en défis.

Le groupe familial belge Etex, actif dans les matériaux de construction, pèse un poids certain dans l'industrie: 13.000 emplois, près de 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, une centaine d'usines, 40 pays... C'est un discret mastodonte que dirige depuis 6 ans Paul Van Oyen. La discrétion n'exclut pas la mue, comme nous explique le CEO.

Pourquoi le groupe Etex est-il sorti du secteur des toitures?

Nous n’avons pas changé de raison d'être depuis 100 ans, nous sommes restés un producteur de matériaux de construction de qualité, esthétiques, durables, légers et polyvalents. C'est d'ailleurs notre polyvalence qui a fait qu'historiquement, on s’est réveillé d’un cauchemar dans l’amiante-ciment, qui a duré des dizaines d’années... Nous voulons contribuer à la société en fournissant des produits durables; c’est ce qui nous donne le droit d’exister.

"La zone est très fine entre diversification et dispersion..."

Notre vision, en revanche, a changé. Lorsqu’on a acquis Lafarge Plâtre auprès du groupe français homonyme en 2011, on a découvert la construction légère. Cette technologie se développe plus rapidement dans le monde que la construction traditionnelle en briques et béton. Parce qu’elle est économique, durable et parce qu’elle est industrialisable et donc plus facile à réaliser.

Quand on a pris conscience de la puissance de cette technologie, il nous est apparu qu’il n’était plus nécessaire de conserver certaines autres activités dans le groupe. Notre business dans les toitures résidentielles (tuiles en argile, dalles en béton…) n’avait pas entièrement abouti. On aurait dû investir énormément pour nous renforcer dans ce segment, si l'on souhaitait compter en Europe. On a dès lors décidé d’en sortir.

Avec la cession, en octobre 2020, de la filiale Creaton, cette vague de désinvestissements est terminée pour Etex. On était trop petit pour y devenir grand, et trop grand pour y rester petit. La zone est très fine entre diversification et dispersion...

"En découvrant l’intérêt de la construction légère, on est automatiquement entré dans la disruption de la chaine de valeur de la construction."

Et vous avez créé une nouvelle division, New Ways…

En découvrant l’intérêt de la construction légère, on est automatiquement entré dans la disruption de la chaîne de valeur de la construction. Cette industrie n’a pas réussi à augmenter sa productivité durant 40 ans. Autrement dit, on s'y trouve face à un très grand défi: se réinventer.

Cette disruption sera basée sur trois piliers. Un, la construction va s’industrialiser. Ce chantier est déjà entamé. En Allemagne, par exemple, 20% des maisons sont déjà préfabriquées de manière industrielle. Etex s’intéresse à ce volet d'activité. Deux, cette évolution sera digitale à travers toute la chaîne, depuis la production des matériaux (où s’active Etex) et la conception jusqu’au démontage des bâtiments. Trois, on fournira des solutions de construction 100% durables: réduction de l’empreinte CO2, circularité, partenariats, etc. Un grand défi, car la construction est le premier secteur émetteur de CO2, devant le transport.

13.000 EMPLOIS

Le groupe Etex emploie 13.000 collaborateurs dans le monde, dont 1.400 en Belgique (siège social, usine, centre de R&D et centre IT).

Dans cette aventure, Etex s’engage avec l’esprit ouvert dans les constructions acier et bois, auprès des clientèles des entreprises et des particuliers, en deux (panneaux) comme en trois dimensions (modules). On est en apprentissage dans ces domaines, mais on apprend très vite, y compris par acquisitions. Et notre division New Ways (nom choisi pour indiquer que tout change) abrite désormais notre activité de construction légère en modules.

D’ici 10 ou 20 ans, croyez-vous que la majorité des nouvelles constructions seront légères?

Je ne sais pas, ce n’est pas la vitesse qui importe pour un groupe comme Etex. On préfère une croissance de 5% par an que doubler de taille en deux ans.

Mais se dirige-t-on vers un monde d’immeubles et de maisons en "light"?

C’est clair! Toutes les grandes tendances dans le monde pointent en ce sens: la technologie des matériaux, le manque de main d’œuvre qualifiée, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la durabilité plus largement… En outre, la fabrication en usine permet d’augmenter le niveau de précision et la garantie de qualité.

Pour réduire sensiblement les émissions de CO2 dans le secteur, le chemin sera-t-il long?

Dans les matériaux, les ambitions commencent à se réaliser. On peut rêver d’un monde qui soit neutre en CO2 dans la production de matériaux. Cela reste un défi technologique, mais c’est pour nous un objectif. Dans le secteur du bâtiment tout entier, en incluant le résidentiel, les hôpitaux, etc., il reste, en revanche, beaucoup à faire: l’enjeu pour réduire l’empreinte CO2 y dépasse largement celui au niveau des matériaux.

"Plutôt que le savoir-faire, c’est la performance qui nous achète notre liberté, c’est-à-dire notre croissance."

Comment fait-on pour diriger 13.000 personnes sur plus de 40 marchés?

On le fait à la façon d’Etex! (rires) La transformation dont on vient de parler est secondaire par rapport à celle du leadership au sein d’Etex. On a renversé les trois termes de l’équation: croissance, performance, personnel. Ce sont nos gens d’abord, qui développent une culture de la performance.

Plutôt que le savoir-faire, c’est la performance qui nous achète notre liberté, c’est-à-dire notre croissance. Cela donne de bons résultats, ainsi qu’en témoignent nos indicateurs non seulement financiers, mais aussi de satisfaction client, de motivation du personnel, de sécurité et de responsabilité sociale (CSR). Nous avons trouvé une harmonie entre le leadership autoritaire et le modèle démocratique, qui nous a permis de transformer l’esprit d’entreprendre des cadres et dirigeants en un entrepreneuriat du XXIe siècle, partagé par tous.

Concrètement, qu’est-ce que cela implique?

Nos collaborateurs sont entièrement responsables de leurs marchés et de leurs clients, mais ils acceptent, en même temps, l’obligation de collaborer et de cocréer avec d’autres.

"Nous avons d’ores et déjà décidé de verser une prime de solidarité à nos 13.000 employés pour leur participation à une année exceptionnelle."

Cela débouche-t-il sur une participation aux bénéfices?

Oui, et comme nos résultats 2020, qui seront dévoilés dans quelques jours, s’avèreront bien meilleurs que prévu, nous avons d’ores et déjà décidé de verser une prime de solidarité à nos 13.000 employés pour leur participation à une année exceptionnelle.

Tout cela nécessite aussi une vision pointue de notre politique de ressources humaines. 2021 sera, par exemple, la première année sans budget chez Etex. Personne n'avait envie de faire des budgets en année Covid, puis le département des finances nous a proposé de remplacer la pratique des budgets par une procédure plus agile, basée sur les actions à entreprendre, que nous étrennons cette année.

L’actionnariat d’Etex, essentiellement familial, est-il destiné à évoluer?

La famille détient la majorité du capital. Il y a deux raisons pour lesquelles nous n’avons pas besoin de revoir la structure de l’actionnariat. Un, la famille a une vision à long terme et veut être présente dans la société via une activité industrielle qui fait sens. Deux, elle a traduit cela en un niveau modeste de versement de dividende; on arrive, dès lors, à la fois à faire croître le dividende, à être libre de toute dette et à disposer d’un volume confortable de capitaux à investir.

Je salue, au passage, le départ de Jean-Louis de Cartier de Marchienne, un homme au style "challenging" mais très respectueux, qui a  atteint la limite maximale de nombre de mandats et qui quitte la présidence du conseil d’Etex, où il sera remplacé par Jo Van Biesbroeck.

"On a eu une 'task force Covid' en place avant toute autre entreprise… et avant même que je n’en sois au courant!"

Comment Etex a-t-il traversé la crise pandémique l’an dernier?

On va présenter dans quelques jours de très bons résultats, atteints grâce à la transformation de notre culture au sein du groupe. Sachez qu’on a eu une "task force Covid" en place avant toute autre entreprise… et avant même que je n’en sois au courant! Etex a une usine de production de panneaux en fibre-ciment à Guangzhou (Canton), en Chine, ainsi qu’une série de fournisseurs chinois. Dès janvier 2020, ils se sont organisés et ont alerté nos unités dans les autres pays où nous sommes présents.

Notre comité de direction a bien entendu été impliqué, mais dans ce contexte, le centre de décision est resté très local. Et nos collaborateurs dans nos 40 marchés ont eu une réaction remarquable. Au début, ils ont établi leurs propres règles, puis ils ont échangé leurs meilleures pratiques avec les filiales des autres pays.

Le mouvement est donc parti de l’usine de Guangzhou?

Oui, de cette usine qui produit pour l’exportation, ainsi que de plusieurs fournisseurs clés. Nous avons, certes, des structures formelles dans le groupe, mais la puissance de l’informel et la volonté de collaborer dépassent de loin le pouvoir des structures matricielles.

CV Express de Paul Van Oyen

  • Diplôme en géologie et minéralogie, complété par un master en management, KU Leuven.
  • Après plusieurs années consacrées à la recherche, entrée au service d'Etex en 1990, d'abord comme chef de laboratoire de division chez Eternit Belgium.
  • Directeur général pour l'Europe de l'Est en 2007, puis directeur de la division Protection Incendie et Isolation en 2011 .
  • CEO d'Etex depuis janvier 2015.

Source L'Echo par Michel Lauwers 

11/04/2021

La briqueterie de Ciry-le-Noble n’ouvrira pas cet été pour des raisons de sécurité

Créée en 1893, la briqueterie de Ciry-le-Noble, ancienne usine de production de briques inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques nécessite de travaux de consolidation. 

La briqueterie, lieu de manifestations culturelles estivales à Ciry-le-Noble, n’ouvrira pas cet été pour des raisons de sécurité « Des problèmes de sécurité diagnostiqués par les services de la communauté urbaine ne permettant pas de bonnes conditions d’accueil du public » a affirmé ce vendredi la Communauté urbaine Creusot Montceau (CUCM).

Fragilités dans le bâtiment

Après études, les services de la CUCM ont constaté des fragilités dans la structure du bâtiment « qui requièrent une étude d’ingénierie approfondie et des interventions à prévoir » a poursuivi la collectivité.

Chantier d’insertion

Un projet de rénovation va avoir lieu par le biais d’un chantier d’insertion et ce dans un calendrier restant à définir.

Site de l’Ecomusée Creusot Montceau

Pour rappel, la briqueterie est une ancienne usine de production de briques de 1863 à 1967. Restaurée en 1995, elle compte parmi les sites de l’Ecomusée Creusot Montceau gérés par la CUCM.

Source Le Journal de Saône et Loire

09/04/2021

Quebec: Un nouveau contrat de travail pour les travailleurs de Forterra

Malgré un contexte de travail que l’on n’hésite pas à qualifier de «difficile», les employés syndiqués de l’entreprise Forterra, située sur le boulevard Industriel, à Saint-Eustache, et leur employeur ont réussi à s’entendre sur les termes d’une nouvelle entente de travail.

«L’entreprise n’est pas à son plus fort actuellement. Nous sommes très satisfaits des augmentations, compte tenu du contexte», se félicite, via un communiqué de presse, Patrick Rousseau, président de la section locale 6425 du Syndicat des Métallos, représentant les travailleurs de l’entreprise eustachoise.

Les gains obtenus

D’une durée de trois ans, le nouveau de contrat de travail liant les deux parties prévoit une hausse salariale de 3 % la première année, puis de 2,75 % et 2,5 % les deux années suivantes. Une quarantaine de travailleurs sont concernés par cette entente qui comprend également des gains au chapitre du régime enregistré d’épargne retraire (REER) collectif, ainsi que des primes de quart.

«Il y a aussi eu une modernisation de l’échelle salariale, des classifications ont été fusionnées et cela a entraîné une bonification salariale supplémentaire pour une portion des travailleurs», d’ajouter, dans ce même communiqué de presse, le coordonnateur des Syndicat des Métallos pour la région Nord/Nord-Ouest, Benoît Locas.

Les deux parties en cause

Anciennement connu sous le nom de Hyprescon, Forterra est une entreprise qui se spécialise dans la fabrication de conduites sous pression, de tuyaux, de produits en béton préfabriqué, de briques, de tuiles de toit et de structures préfabriqués. Basée à Irving, au Texas, elle compte diverses installations situées aux États-Unis, ainsi qu’au Mexique et dans l’est du Canada, dont celle de Saint-Eustache.

Quant au Syndicat des Métallos, affilié à la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), il est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il représente quelque 60 000 hommes et femmes de toutes les régions du Québec, dans les grandes comme les petites entreprises, comme des travailleurs du bois, des métaux, du ciment, de l’hôtellerie, de la restauration, du transport ferroviaire, des centres d’appels, du secteur manufacturier et autres.

Source L'Eveil


Espagne: Faveker inaugure une nouvelle usine complète de céramique extrudée

C'est l'une des plus grandes et des plus avancées au monde pour ce type de produit. La nouvelle usine a été fournie par Sacmi et produit des façades ventilées et des marches en porcelaine extrudée.

Faveker Architectural Ceramics, l'un des principaux fabricants espagnols de systèmes de façade ventilés et d'éléments en céramique extrudée pour l'extérieur, a inauguré une nouvelle usine complète de la marque SACMI EXTRUDƷD TILES dans son usine d'Alcorisa dans le quartier Aragona.

La ligne sera utilisée pour produire des produits en céramique de très haute qualité (façades ventilées extrudées et marches de grand format) alliant haute résistance mécanique, faible entretien et facilité d'installation.

Toutes les étapes de la ligne ont été équipées de solutions de contrôle qualité dédiées, tandis que la logistique et les flux de l'usine ont été repensés pour maximiser l'efficacité et minimiser la consommation (jusqu'à 15% de moins qu'avec une configuration traditionnelle).

L'étroite collaboration entre les deux sociétés s'est poursuivie sans interruption malgré les difficultés causées par la pandémie mondiale et les restrictions de voyage qui en résultent, permettant ainsi l'installation et la mise en service à temps à l'entière satisfaction du client qui peut désormais se vanter du plus grand et du plus moderne. usine existante pour la fabrication de ce type de produit.

Faveker est une marque du groupe Samca et une filiale de Gres de Aragon, un client de longue date de Sacmi qui avait déjà acheté une usine d'extrusion en 2017.

Source CeramicWorldWeb

08/04/2021

Aléonard présente ses nouveaux outils pour la valorisation du patrimoine et du savoir-faire

La tuilerie Aléonard, Entreprise du Patrimoine Vivant, réunit pour la première fois l’intégralité de ses collections dans un seul ouvrage.

Cette publication est relayée par un site web dédié et par la création d’une véritable « communauté Aléonard » sur les réseaux sociaux, lieux d’échanges et de partages Grâce à ce dispositif complet et aux multiples illustrations et informations techniques, les professionnels y trouveront de nombreuses aides et inspirations pour leurs ouvrages d’exception.

Source Wienerberger

07/04/2021

Bas-Rhin : Wienerberger nettoie ses fumées

L'usine de briques Wienerberger France à Achenheim (Bas-Rhin) investit 1 M€ cette année pour le traitement de ses fumées en sortie de process. 

Le même programme a bénéficié au site de Betschdorf, dans le cadre de l'objectif mondial de neutralité carbone en 2050 du fabricant autrichien.

Source Le Moniteur

06/04/2021

La tuile plate d’Edilians autorisée sur les toits à faible pente

La tuile plate Stretto Huguenot d’Edilians a obtenu un avis technique de type Atex permettant sa pose sur des toits à faible pente. Cette autorisation met en avant les performances de ce matériel, notamment ses qualités d’étanchéité.

Des niveaux d’étanchéité reconnus pour protéger les toitures

La tuile plate n’est désormais plus réservée aux seuls toits pentus. Edilians vient en effet d’obtenir un avis important pour son produit Stretto Huguenot. Le fabricant a ainsi démontré son efficacité en matière d’évacuation des eaux et d’étanchéité. Sa résistance mécanique est également mise en avant.

Cet avis permet sa mise en œuvre sur des pentes pouvant atteindre 40 % avec écran de sous-toiture, pour des longueurs de rampants allant jusqu’à 8 m de projection horizontale, voire 12 m lorsque le projet se situe en zone géographique protégée ou normale. Jusque-là, les tuiles plates nécessitaient une pente minimale de 60 %, compris l’écran de sous-toiture.

Des accessoires pour équiper la toiture

Cette tuile signée Edilians est compatible avec les solutions photovoltaïques de la société. Elle s’accompagne de plusieurs accessoires coordonnés tels que les tuiles à douille, les tuiles de ventilation ou de rive.

Plusieurs tons sont proposés, en coloris Flammé rustique, Ardoisé et Vallée de Chevreuse. Réalisée à partir de l’argile de Beauvais, la tuile Stretto Huguenot présente un format XXL.

Source ETI Constrution

05/04/2021

La reprise de la société allemande Lingl intéresse de nombreux investisseurs

La société Lingl, basée à Krumbach, est en procédure de redressement judiciaire  depuis décembre 2020. De nombreux employés ont ainsi perdu leur emploi. Une société de transfert, officiellement en activité depuis le 1er mars, devrait les aider dans leur recherche de nouveaux emplois.

La société Lingl, basée à Krumbach, a déposé son bilan au milieu de la crise de Corona. Maintenant, la société recherche un investisseur - et la liste des parties intéressées est apparemment longue. Pour certains employés aussi, les choses s'améliorent.

La demande de mise en faillite de la société de longue date Lingl, basée à Krumbach, à la fin de l'année dernière, a durement frappé les habitants de la région. Au milieu de la pandémie corona, 138 employés ont perdu leur emploi au cours de la procédure de redressement. La recherche d'un investisseur pour l'entreprise et ses 230 employés restants bat désormais son plein. Bien que le moment choisi pour les investisseurs potentiels semble extrêmement mauvais en raison des incertitudes économiques de la crise, la liste des parties intéressées à Lingl - au grand plaisir des responsables - est apparemment longue. Et pour les nombreuses personnes qui recherchent maintenant un nouveau travail, les choses reprennent lentement.

Il y a un grand intérêt à acheter Lingl, une société basée à Krumbach, révèle Günter Frey, qui est le premier représentant autorisé d'IG Metall pour la région à participer aux réunions des créanciers. «Nous sommes en pourparlers plus étroits avec plusieurs parties intéressées», rapporte-t-il à notre équipe éditoriale - et donne des chiffres précis: 13 parties intéressées figuraient plus récemment parmi les investisseurs potentiels. Qui va gagner la course à la fin, selon Frey, est encore complètement ouvert: «Tout est encore très audacieux et est en constante évolution.» Le syndicaliste voit la situation initiale comme extrêmement positive: «13 investisseurs en lisse dans une telle situation -Les parties intéressées sont surprenantes - et géniales. "


Dans un entretien avec notre équipe éditoriale, l'administrateur judiciaire Christian Plail confirme que rien n'a encore été décidé sur la question des investisseurs. Une décision doit être prise à Pâques au plus tôt. «Nous sommes toujours en pourparlers», déclare Plail.

Néanmoins, il y a déjà de bonnes nouvelles - de Martin Gosch, directeur général de Quali Plus. La société s'occupe de la société de transfert Lingl. Un bureau a été mis en place pour le projet dans l'ancien bâtiment Toom au nord de Krumbach. L'objectif de cette société de transfert: les employés licenciés de Lingl devraient recevoir une aide pour la recherche d'emploi et une qualification supplémentaire. La société de transfert est désormais officiellement en activité depuis le 1er mars et Gosch dresse un premier bilan très positif: «Un nombre étonnamment important d'entreprises ayant besoin de main-d'œuvre se rapprochent activement de nous et de la société Lingl. Les progrès après les premières semaines sont relativement respectables et témoignent des qualifications des employés de Lingl. "

Plus précisément, sur les quelque 120 employés qui ont été externalisés à la société de transfert au début, 15 auraient trouvé un nouvel emploi à la fin de la journée. Selon Gosch, neuf autres ont déjà accepté verbalement un nouvel emploi et attendent toujours un contrat. Douze employés de Lingl - en particulier les plus jeunes - auraient opté pour des qualifications plus poussées.

Ainsi, même dans la crise, il y a une perspective pour les demandeurs d'emploi - et cela, souligne Gosch, n'est pas seulement le cas à Krumbach. Outre la société Lingl, Quali Plus s'occupe également d'autres faillites et la situation y est similaire. Gosch: "Étant donné que nous sommes au milieu de la crise Corona, les choses vont bien. La situation sur le marché du travail n'est pas aussi mauvaise que la situation le suggère à première vue. "

Un message qui devrait également encourager les 85 collaborateurs Lingl restants qui sont toujours à la recherche d'un nouvel emploi avec l'aide de la société de transfert. «Les négociations sont en cours», dit Gosch. Parce que la plus grande pierre angulaire, qui est toujours au début dans une telle société de transfert, a longtemps été travaillée: tous les employés ont préparé leur dossier de candidature au cours des dernières semaines. Il devient désormais beaucoup plus individuel, rapporte le chef de projet: «Beaucoup de choses ne sont possibles que dans des discussions personnelles. Par exemple, nous aidons avec de nouvelles qualifications et offrons un soutien spécifique avec les candidatures. »Mais il y a aussi des cours de formation très basiques, si nécessaire - admettez 

Source Augsburger Allgemeine par Christoph Lotter

Thermoreal-Gebrik JM, une vêture d'aspect brique sans joint

Terreal lance une solution de vêture isolante aspect joint mince, qui se pose par chevillage et permet de réaliser des façades en briquettes sans rejointoiement au mortier.

À base d’éléments préfabriqués en usine, la vêture isolante Thermoreal-Gebrik Joint Mince de Terreal offre un aspect plus monolithique que les plaquettes de parement avec joint au mortier. Sa surface visible est constituée de plaquettes en terre cuite et de joints d’environ 3 mm. Les plaquettes sont serties dans un panneau rigide en mousse polyuréthane. Disponible en deux aspects (texturé en 8 coloris et moulé-main en 104 coloris), le panneau peut être posé à l’horizontale et à la verticale.

Qualité technique

Adapté au neuf comme à la rénovation, utilisable en ERP de 1ère à 4e catégorie, ce nouveau panneau conserve les qualités techniques du Thermoreal-Gebrik classique. Sous Atex, il offre une résistance aux chocs Q4 et convient à une pose en rez-de-chaussée. Étanche à l’eau, très résistant au feu (APL Feu Effectis), au vent et au risque sismique, il peut être utilisé comme solution d’isolation thermique par l’extérieur (R > 6 m².KW). Il est disponible en deux tailles de panneaux (130,8 x 68 x 6 cm et 128,4 x 66 x 6 cm).

Pose gain de temps

La mise en œuvre des plaquettes sur le mur support (béton, maçonnerie ou COB) se fait à sec avec un système de fixations traversantes disposées à des emplacements prévus dans le panneau. Les points de fixations sont ensuite cachés par le collage de plaquettes complémentaires sur le chantier. Les joints entre les plaquettes n’ont pas besoin d’un jointoiement mortier. La non-réalisation du jointoiement alliée à la diminution du temps d’échafaudage apportent un gain de temps aux entreprises.

Source Le Moniteur par Maya Pic

04/04/2021

Wienerberger enregistre un chiffre d'affaires 2020 proche des records et devient leader aux États-Unis

Le chiffre d'affaires s'élève à 3,4 milliards d'euros, avec un EBITDA de 566 millions d'euros. Avec l'acquisition de Meridian Brick, le plus grand fabricant américain de solutions de façade en terre cuite, Wienerberger devient le leader du marché en Amérique du Nord.

Le premier fournisseur international de solutions de construction, Wienerberger Group, a livré un ensemble de résultats très satisfaisants en 2020. Le chiffre d'affaires du Groupe s'est élevé à 3,4 milliards d'euros (-3%), soit presque le niveau record de 3,5 milliards d'euros de l'année précédente. La forte stabilité des ventes dans une année aussi difficile représente un succès majeur pour le groupe autrichien, qui a également atteint un EBITDA de 566 millions d'euros (contre 594 millions d'euros en 2019), bien au-dessus de l'objectif de 545 millions d'euros, grâce au d'excellentes performances enregistrées au second semestre, ainsi qu'une gestion rigoureuse des coûts et des mesures de renforcement de l'efficacité.

«2020 a été l'année la plus difficile de nos 200 ans d'histoire», a déclaré Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger (photo de gauche), commentant les résultats de fin d'année. «Nos solides résultats confirment la résilience de Wienerberger et montrent clairement que nous sommes sur la bonne voie. Dans le passé, nous avons créé les conditions préalables nécessaires qui nous permettent désormais de réagir rapidement à des événements imprévus. Ainsi, nous avons réussi à traverser la crise, poursuivi en permanence notre stratégie de croissance et nous sommes positionnés de manière optimale pour l'avenir. »

Malgré les restrictions, la division Wienerberger Building Solutions, qui représente 62% du chiffre d'affaires total du groupe, a réalisé un chiffre d'affaires de 2,1 milliards d'euros (2,2 milliards d'euros en 2019) tandis que l'EBITDA a atteint 414 millions d'euros (-9%). Les ventes, en particulier dans les segments de la rénovation de bâtiments et des infrastructures, ont repris durant les mois d'été et le groupe a pu répondre pleinement à une demande plus forte que prévu au second semestre.

En Belgique et aux Pays-Bas, l'activité s'est poursuivie à un niveau réduit, tandis que la croissance de la demande de solutions de toiture a entraîné une hausse des bénéfices.

Les activités commerciales en Allemagne et sur les marchés des solutions de façade du nord de l'Europe ont été les moins touchées par les restrictions, permettant à la production de se poursuivre sans interruption.

La plupart des usines d'Europe centrale et orientale sont restées en activité, ce qui a permis d'obtenir d'excellents résultats en Autriche, des niveaux de ventes stables en République tchèque et une performance satisfaisante en Roumanie, tandis que la Pologne et la Hongrie ont enregistré une légère baisse des volumes de ventes.

«Pour 2021, nous nous attendons à voir une tendance en ligne avec la seconde moitié de 2020», a expliqué Scheuch. «La demande sera la plus élevée dans le secteur de la rénovation, alors que nous prévoyons que le marché résidentiel neuf restera stable ou, tout au plus, connaîtra une légère contraction.»

Wienerberger devient leader aux États-Unis avec l'acquisition de Meridian Brick

En 2020, Wienerberger a également réalisé des résultats satisfaisants avec sa Business Unit Amérique du Nord, qui a enregistré une baisse de 3% de son chiffre d'affaires à 325 millions d'euros mais une croissance à deux chiffres (23%) de l'EBITDA à 48 millions d'euros. En juin, l'unité commerciale a connu une forte reprise aux États-Unis et au Canada, la demande revenant aux niveaux de l'année précédente.

La position du groupe autrichien en Amérique du Nord s’est encore renforcée le 18 décembre, lorsque Wienerberger a signé l’accord avec Boral America pour l’acquisition de Meridian Brick pour une valeur de 250 millions de dollars.

Basée en Géorgie, Meridian Brick est le plus grand fabricant de solutions de façade en terre cuite par capacité aux États-Unis et occupe une position solide au Canada.

Son portefeuille de produits comprend des systèmes innovants pour l'enveloppe du bâtiment pour des applications résidentielles et commerciales, y compris la rénovation. Avec plus de 1000 employés opérant dans 20 usines de fabrication aux États-Unis et au Canada, Meridian Brick a généré des revenus de plus de 400 millions de dollars au cours de l'exercice clos le 30 juin 2020.

Les synergies créées grâce à l'acquisition doubleront les revenus de l'unité commerciale américaine à plus de 800 millions de dollars, avec un EBITDA qui devrait dépasser 120 millions de dollars d'ici 2023. Les clients auront accès à une gamme encore plus étendue de solutions de construction avec un fort accent sur la durabilité.

Cette acquisition marque une étape importante dans la stratégie de croissance axée sur la valeur de Wienerberger. «Il s'agit de notre plus importante acquisition en quinze ans et augmente considérablement l'échelle et l'étendue de notre offre en Amérique du Nord, établissant notre leadership dans la région et établissant une base solide pour une croissance durable», a commenté Heimo Scheuch.

Investissements

En 2020, Wienerberger a investi un total de 211,6 millions d'euros (303,3 millions d'euros en 2019), mais a déjà annoncé un impressionnant plan d'investissement 2021, avec 120 millions d'euros consacrés à la maintenance des plates-formes industrielles et de 140 à 160 millions d'euros à des projets de croissance. L'objectif est d'augmenter l'EBITDA de 600 à 620 millions d'euros, revenant ainsi aux niveaux d'avant la crise quels que soient les défis actuels de Covid-19. 

Source CeramicWorldWeb