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11/01/2021

SIGNY-L'ABBAYE : DES SALARIÉS DE L'ENTREPRISE MONIER EN GRÈVE DEPUIS LE DÉBUT DE LA SEMAINE

L'un des salariés a même entamé une grève de la faim...

Ils ne décolèrent pas. Depuis lundi 4 janvier, plusieurs salariés de l’entreprise de tuilerie Monier de Signy-l’Abbaye tiennent un piquet de grève devant leur usine pour dénoncer la réorganisation de l’entreprise qui impacte les salariés.

Mais la direction reste fermée au dialogue selon les salariés. Ecoutez Fabien Tombois, membre du CSE à l’entreprise de tuilerie Monier à Signy-l’Abbaye, interrogé par Manon Lo-voï :

Le mouvement a désormais pris une autre tournure puisque l’un des salariés, en arrêt depuis six mois pour souffrances au travail, a entamé depuis minuit ce mercredi 6 janvier une grève de la faim.

Les salariés se disent déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu’à obtenir gain de cause. Un courrier a été envoyé au Préfet des Ardennes pour solliciter son pouvoir de médiation.

Source RVM par Manon Lo-Voï

Signy-l’Abbaye: un salarié de la tuilerie Monier en grève de la faim

Depuis lundi, un mouvement social touche l’entreprise signacienne. Raison de la grogne : le refus d’une formation pour un salarié qui souhaitait changer de poste. 

Celui-ci a entamé une grève de la faim mardi à minuit.

Lundi, les salariés ont monté, toute la journée, un piquet de grève devant l’entrée de l’entreprise de tuilerie.

En poste depuis une dizaine d’années, Ahmet Retiel avait souhaité, en juillet dernier, obtenir une formation pour changer de poste. Une demande refusée. «  Il a craqué quand il a vu que certains CDD avaient obtenu une formation », nous indiquait lundi Fabien Tombois, membre du CSE de l'entreprise, délégué CGT.

Source L'Ardennais

Grève à la tuilerie Monier dans les Ardennes : la CGT demande une médiation avec la direction

Pour le deuxième jour consécutif, la CGT appelle à la grève à l'entreprise Monier à Signy-l'Abbaye, la société ardennaise spécialisée dans la production de tuiles en terre cuite. La CGT dénonce le manque de dialogue dans l'entreprise et en appelle à une médiation.

Un préavis de grève court depuis lundi 4 janvier minuit

Des banderoles de la CGT et ce message "non assistance aux salariés en danger" sont visibles depuis lundi 4 janvier devant la tuilerie Monier à Signy-l'Abbaye dans les Ardennes. La CGT a déposé un préavis de grève qui court depuis lundi minuit pour dénoncer le climat dans l'entreprise ardennaise spécialisée dans la production de tuiles en terre cuite et qui emploie 98 salariés. En cause selon le syndicat, un changement de direction début juillet qui a surtout des conséquences pour les employés en production -ils sont près de 60-. 

La CGT en appelle au préfet des Ardennes

Cas de souffrance au travail selon la CGT, mais aussi une réorganisation qui touche les employés en production dès janvier. "Cela crée du stress, le personnel qui va se retrouver dans les nouvelles équipes est appelé à faire de la polyvalence et donc occuper plusieurs postes dans la journée et ça va être compliqué", explique Fabien Tombois, élu CGT au CSE central de l'entreprise Monier, qui appartient au groupe américain BMI. 

Une réorganisation qui n'a été présentée selon le syndicat qu'à la fin du mois de décembre 2020 lors d'un CSE extraordinaire avec pour conséquence que des équipes qui étaient jusqu'à maintenant de nuit, vont travailler en journée. "On a alors découvert le poteau rose, des gens qui allaient perdre entre 400 et 500 euros par mois de salaire suivant les mois, alors qu'ils ont des enfants à nourrir et qu'il y avait d'autres solutions et des solutions simples qui ont été proposées au directeur...", souligne Fabien Tombois. 

Il y a eu 100 % de grévistes dans l'équipe du matin lundi selon la CGT. 

7 changements de direction en 12 ans 

Et pour la CGT, le problème c'est l'absence de dialogue avec la direction. Une direction qui a changé ... 7 fois depuis la création de l'entreprise il y a 12 ans, en 2008. En septembre 2020 déjà, la CGT avait organisé une mobilisation de soutien pour un employé syndiqué en souffrance, qui après des mois d'arrêt de travail n'avait pas obtenu le changement d'équipe préconisé par la médecine du travail selon le syndicat. 

"Il y a des salariés qui sont vraiment mal dans leur peau, ils viennent avec la boule au ventre et c'est des techniques managériales qui sont d'une autre époque, il n'y a pas de dialogue, et on a déjà essayé des médiations...", regrette Fabien Tombois. Depuis le début de cette grève lundi 4 janvier, la CGT affirme ne pas avoir été reçue par la direction et en appelle même au préfet des Ardennes pour une médiation avec la direction. Direction de l'entreprise qui ne souhaite "pas faire de commentaire sur ce mouvement". 

Source France Bleu Champagne-Ardenne par Sophie Constanzer

10/01/2021

Carrières et matériaux de construction / Après la crise Covid, la crise RE2020 ?

Nicolas Vuillier, président sortant de l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (UNICEM*), a dressé dernièrement le bilan de l'année 2020 de l'activité des matériaux de construction. Des résultats impactés par la crise covid, et une reprise potentielle plombée par la nouvelle réglementation environnementale.

Avant de passer le flambeau à son successeur, Alain Boisselon (ex.prés.Auvergne-Rhône-Alpes), Nicolas Vuillier a fait le point sur une année compliquée et des perspectives pas plus rassurantes en cette fin d'année 2020. Les résultats des professionnels de l'Unicem montrent, sans surprise, un fort impact de la crise sanitaire sur l'activité avec des prévisions attendues pour l'année 2020 à - 8 % pour les granulats et à - 10 % pour le béton prêt à l'emploi (BPE). En 2021, l'environnement économique et institutionnel resterait trop pesant pour envisager un rebond significatif des productions.

Selon l'étude économique de l'Unicem, le potentiel de rebond de l'activité resterait très contraint en 2021, se limitant au maximum à + 4 % pour les granulats et étant quasi-nul pour le BPE. Les niveaux de production de 2021 s'établiraient ainsi bien en deçà de ceux de 2019 autour de - 5 % pour les granulats et de - 10 % pour le BPE.

La reprise des chantiers actuels de logements est alimentée par les commandes d'avant crise, les carnets eux ne se remplissent plus. Par ailleurs, l'Unicem alerte les pouvoirs publics sur la nécessité d'actionner la commande publique.

La RE2020, un frein à la reprise

Au-delà de ces perspectives moroses, le bureau national de l'Unicem voit d'autres freins qui pourraient brider la relance potentielle. À la suite des récentes annonces des ministres Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon autour de la Réglementation Environnementale des Bâtiments (RE2020), Nicolas Vuillier estime que : « Les risques de perturbations de notre activité sont réels alors que celle-ci s'inscrit depuis plusieurs années dans un cercle vertueux d'économie circulaire, sous le prisme de l'analyse du cycle de vie global des matériaux utilisés. » Les chefs d'entreprise s'inquiètent notamment d'une priorité donnée au bois.

La REP, une ponction financière lourde

L'Unicem pointe aussi le manque de visibilité et de concertation sur la future filière de responsabilité élargie du producteur (REP) prévue au 1er janvier 2022. La loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) fixe pour principe que les déchets de construction ou de démolition soient repris sans frais lorsqu'ils font l'objet d'une collecte séparée. Un éco-organisme devrait être créé pour financer cette collecte par le prélèvement d'une éco-redevance « qui s'élèverait à 380 M€ par an, sans équivalent au niveau des REP déjà existantes sur les acteurs économiques. » dénonce l'Unicem.

*L'UNICEM rassemble 1375 entreprises en France qui représentent près de 4000 sites à travers le territoire. La fédération représente 73% des entreprises du secteur en termes de chiffres d'affaires.

Source LeToutLyon

09/01/2021

Gard : quatre cent dix ans de poterie pour les enfants des Enfants de Boisset à Anduze

Installée dès 1610, la poterie des Enfants de Boisset à Anduze a calibré ce qu’on appelle aujourd’hui un vase d’Anduze. L’entreprise n’a jamais quitté la famille d’origine.

Au début du XVIIe siècle, la poterie n’est que très peu ornementale. "On ne faisait pas alors de vase traditionnelle", explique Richard Jurquet, qui gère l’entreprise les Enfants de Boisset, dans la plaine de Labahou à Anduze.

Et pour cause, la tradition n’avait pas encore été perpétuée, ni même entamée. "C’était donc une poterie de village, qui fabriquait des briques, des tuiles, ou des carreaux en terre cuite. Bref, des objets pour la vie quotidienne."

"La terre se prêtait aux fabrications de grosses pièces"

L’ancêtre des Enfants de Boisset s’était aussi essayé aux modèles plus grands, en fabriquant des jarres à huile, la particularité locale étant d’y adjoindre, déjà, un pied. "La terre se prêtait aux fabrications de grosses pièces", raisonne Richard Jurquet. La poterie sort aussi de ses ateliers de grandes bassines utilisées pour sécher les cocons dans les filatures.

Surgit alors la "légende" au milieu du récit, selon Richard Jurquet. Une légende peut-être, mais l’inspiration qui a fait naître la tradition des vases est bien issue de quelque chose. "L’histoire dit que c’est de la foire de Beaucaire, où l’on trouvait des vases Médicis et florentins, qu’est venue l’inspiration."

Une histoire contée, sans doute, mais surtout un produit qui se développe dans un environnement favorable : "Le début de la fabrication des vases a correspondu avec l’arrivée de plantes exotiques en France, qu’on souhaitait mettre dans de grands pots."

"On a une terre qui ne craint pas le gel"

L’orangerie de Versailles voit le jour en 1663 et l’idée essaime dans la noblesse française, favorisant la production de grands vases.

"Enfin à Versailles, les orangers étaient dans des caisses en bois, ce qui a créé la polémique : il y en avait qui préféraient la terre cuite, s’amuse Richard Jurquet. Mais les vases étaient moins solides, même s’ils sont plus adaptés aux végétaux." Vers 1750, le vase d’Anduze tel qu’on le connaît aujourd’hui possède ses canons, avec sa guirlande et son écusson.

"Un gros vase comme ceux d’un mètre de haut, ce sont environ 60 kg de terre. Une fois cuit, il fait près de 40 kg. Mais les plus gros peuvent peser jusqu’à 120 kg !"

Pour des durées de vie, variables, mais toujours allongées : "On parle avec des gens qui nous disent qu’ils ont des vases qui datent de 15 ans. En même temps, on trouve régulièrement des amphores qui ont 2 000 ans. La terre cuite est quasi inaltérable, d’autant qu’ici, on a une terre qui ne craint pas le gel. On a des vases qui ont 200 ans. Notre plus vieux, ici, est de 1805, et il est toujours debout."

Des vases expédiés jusqu'aux États-Unis

Si le vase d’Anduze a connu ses lettres de noblesse à Versailles, la clientèle de cette harmonie italo-cévenole provient principalement "de tout le Sud. Les touristes préfèrent des pièces plus petites." Pourtant, toutes les semaines, l’entreprise familiale expédie des vases, jusqu’aux États-Unis.

Parfois, un client critique fait remarquer que la forme du vase n’a pas changé depuis plus de deux cents ans. "Mais on ne va pas changer la tradition !

On fabrique de nouvelles choses à côté, mais on veut garder notre technique de fabrication de la terre vernissée." Histoire qu’elle continue à franchir les générations.

Terre et famille, une histoire liée

Transmission. "Le dernier Boisset, c’est l’arrière-grand-père de ma femme. Pendant des générations, la poterie est passée de père en fils. Depuis quatre générations, c’est de mère en fille." Si Cécile, l’héritière familiale, laisse son mari conter, lui est venu à la poterie par hasard, ou presque : "oi, c’est la fille du potier qui m’intéressait avant la poterie. Ma femme m’a proposé d’y travailler, j’ai juste dit ça me va. J’ai fait une rencontre avec un métier et une famille." Leur fille, Céline, revenue dans l’entreprise, devrait prendre la succession.

Labahou. La boutique cache le premier trésor de la famille, la terre : "Ici, on a de la terre à briques qui contient beaucoup d’impuretés, donc difficile à préparer. Mais c’est une terre très armée, défend Richard Jurquet. Elle sèche très bien et, une fois cuite, elle est très solide." L’atelier s’est rapproché de la carrière, alors que l’artisanat familial possédait un four à Boisset. Désormais, tout est dans la plaine de Labahou. Car "une poterie, c’est un four avec une maison autour."

Source  MidiLibre par François Desmeures

08/01/2021

Vibro-extrusion: un nouveau procédé de formage des matériaux à base de ciment

L'extrusion est un processus de formage courant pour une large gamme de matériaux (alimentaire, polymère, argile, métal), bien que ce ne soit pas encore un moyen courant de former des matériaux à base de ciment à l'échelle industrielle. 

Ceci s'explique à la fois par l'hétérogénéité (large plage de granulométrie) et le comportement rhéologique spécifique (comportement de frottement dû à une fraction volumique élevée) de tels matériaux. 

Des études récentes ont mis en évidence la prédominance du phénomène de filtration lors du flux d'extrusion de matériaux cimentaires fermes. 

Une telle filtration conduit à un blocage du procédé et interdit son utilisation en milieu industriel. Dans la présente étude, l'introduction d'un système de vibration dans l'extrudeuse afin d'améliorer le flux d'extrusion a été étudiée. 

Les effets d'une telle excitation externe sur le comportement rhéologique d'une pâte ferme à base de ciment extrudible (réduction de la limite d'élasticité sans perdre les propriétés de rétention de forme) ont été examinés et certains tests d'extrusion (extrudeuses à piston et à vis) ont été réalisés pour montrer le potentiel d'une vibration couplage par extrusion.

Source ResarchGate

07/01/2021

Suisse - Tuilerie de Bardonne: L’Etat met six millions sur la table

La Tuilerie de Bardonnex fermera ses portes dans quelques jours, comme voulu par son propriétaire. Mais une solution se dessine pour offrir un sursis à l’usine et à ses employés.

Une tuile encore évitable

La tuilerie de Bardonnex fermera ses portes à la fin de l’année, comme prévu par son propriétaire, la société suisse Gasser Ceramic. Les treize ouvriers travaillant sur le site ont reçu leur lettre de licenciement cet été déjà. Définitivement? Peut-être pas, ou pas tout de suite. Il reste un espoir de voir se poursuivre la production des fameuses tuiles jaunes. L’Etat de Genève vient de mettre six millions de francs sur la table, à raison de 2 millions d’argent public et 4 millions venant d’un mécène privé. D’autres collectivités publiques devraient suivre.

«Il s’agit d’un plan de sauvetage limité dans le temps», annonce au Courrier Antonio Hodgers, conseiller d’Etat en charge du département du territoire (DT). «Le four est en fin de vie et l’entreprise connaît une baisse tendancielle du nombre de commandes. Notre objectif est de garantir les frais d’exploitation et les salaires des ouvriers pendant au moins deux ans, ce qui leur laisse le temps de voir venir et de se retourner. Mais aussi de constituer des réserves suffisantes de cette tuile unique. Une porte de sortie honorable pour tout le monde.»

Une commande à 4 millions de tuiles

Le Canton a estimé son besoin en tuiles de Bardonnex pour ses rénovations patrimoniales des dix ans à venir, voire davantage, à hauteur de 4 millions de pièces. Il a demandé à la Ville de Genève, au canton de Vaud et aux collectivités de France voisine de faire de même, et attend leurs réponses, avec à la clé de potentielles commandes supplémentaires. «Il s’agit d’une avance sur des commandes qui auraient de toute façon été passées ces prochaines années. Les sommes sont déjà budgétées et ne nécessitent pas l’aval du Grand Conseil», précise Antonio Hodgers.

Sans oublier les besoins des privés. En effet, la tuile de Bardonnex est utilisée dans la couverture de nombreux monuments de la région, comme le château de Chillon, celui de Ripaille, le collège Calvin ou encore l’Hôtel-de-Ville. Mais pas seulement. La plupart des écoles, bâtiments et maisons, à Carouge, en Vieille-Ville ou dans les villages protégés de la campagne genevoise, utilisent le modèle de tuile plate cannelée en forme d’écaille, dans ses déclinaisons jaune, orange, rouge et brun (notre édition du 12 octobre).

Patrimoine Suisse Genève a d’ailleurs déposé auprès du Conseil d’Etat une demande de classement des Tuileries et Briqueteries de Bardonnex et de leurs machines: «La fermeture de ce site signifierait non seulement la perte d’une production locale de grande qualité, mais également d’un savoir-faire remarquable que portent les ouvriers qui y travaillent, la plupart depuis de nombreuses années.» Le DT a indiqué qu’il était favorable à cette demande, dont l’instruction est toujours en cours. Dans l’intervalle, le propriétaire n’est pas autorisé à détruire le four de l’usine.

Une coopérative voit le jour

Les députés s’étaient également emparés du sujet. A la quasi-unanimité, à l’exception du PLR, ils avaient accepté une motion de Pierre Vanek (Ensemble à Gauche-Solidarités) demandant au gouvernement de tout mettre en œuvre afin de garantir la pérennité de l’exploitation de la tuilerie et sauver les emplois.

«Il y a de l’espoir. Notre objectif a toujours été de maintenir les emplois», réagit José Sebastiao, secrétaire syndical d’Unia, présent dès le début auprès des ouvriers avec le syndicat Syna.

Les discussions avec le propriétaire de l’usine, Gasser Ceramic, mais aussi avec Argramat, à qui appartient le terrain et le gisement d’argile, ont cependant révélé des intérêts divergents. Gasser Ceramic, qui a investi massivement dans son site de Rapperswil, veut quitter Genève. Argramat entend récupérer son terrain pour d’autres activités. Sans parler des frais de démantèlement et de dépollution du site, à la fermeture de l’usine, estimés à deux millions de francs et qui entrent également dans l’équation.

Résultat, aucun accord n’a encore été conclu. Dans l’intervalle, une coopérative a été créée. Architecte et retraité de l’Office du patrimoine et des sites, Yves Peçon avait d’abord lancé un comité de soutien en faveur du maintien du site genevois. Avec Rémi Pagani, ancien maire de la Ville de Genève, et le sociologue Alain Clémence, ils ont créé une coopérative qui devrait, à terme, être reprise par les ouvriers. «Pour l’heure, nous sommes dans l’expectative», reconnait-il. «Les discussions n’ont pas abouti, de nombreuses questions restent en suspens. Il y a blocage de la part d’Argramat qui poursuit une autre stratégie de déclassement de ses terrains.» «Quant à Gasser, elle est d’accord de céder le matériel et la production pour un franc symbolique, à condition de se décharger du démantèlement», complète Alain Clémence.

Des ouvriers fatigués

«Maintenant qu’ils connaissent les sommes mises à disposition par l’Etat, ils font monter les prix et veulent qu’on prenne en charge des dettes et la dépollution, pour deux ans d’activités supplémentaires, alors même qu’ils exploitent le site depuis soixante ans», maugrée Philippe Calame Rosset, délégué du personnel de la tuilerie. Au sein de la future coopérative ouvrière, les employés imaginent remplacer le fioul, alimentant aujourd’hui le four, par de la biomasse, afin de réduire drastiquement l’empreinte carbone de la production.

Quel modèle a la préférence des autorités? «L’offre est valable pour n’importe quelle organisation qui arrive à faire tourner l’entreprise», répond Antonio Hodgers. «Nous mettons de l’argent, qui est le nerf de la guerre. Je trouverais superbe que les ouvriers, réunis en coopérative, reprennent l’activité. Si on poursuit la formule actuelle, ça nous va aussi. Il s’agit d’acteurs privés, on ne peut pas les forcer, juste les inciter. Il faut que tout le monde soit d’accord: les ouvriers, dépositaires de ce savoir-faire spécifique, le propriétaire du terrain et celui de l’usine. La balle est dans leur camp.»

«Nous sommes tous un peu démoralisés. On en a marre», témoigne Philippe Calame Rosset. Comme la plupart de ses collègues, il pointera au chômage dès le 1er janvier. «Seuls, nous aurions déjà abandonné depuis longtemps, mais vu tous les gens qui nous aident et nous soutiennent de façon désintéressée, nous continuons à nous battre.»

Source LeCourrier

06/01/2021

Les Céramiques de Haute-Loire (ex-Carofrance), à Couteuges, vont fermer : 82 emplois supprimés

L'usine de carrelage de Couteuges avait été reprise en 2017 par le groupe belge Koramic. 

Le tribunal de commerce de Lyon a prononcé, ce mardi 15 décembre, la liquidation judiciaire de l'entreprise de Couteuges les Céramiques de Haute-Loire (ex Carofrance), après une année de recherche de repreneur infructueuse.

La décision prise, ce mardi 15 décembre, par le tribunal de commerce de Lyon n’a, semble-t-il, surpris personne. Après une année de recherche de repreneur infructueuse, les Céramiques de Haute-Loire (Desvres, groupe Koramic), ont été placées en liquidation judiciaire, signant la disparition de 82 emplois : 77 à l’ancienne usine Carofrance de Couteuges et 5 à Lyon.

On s’est battu jusqu’au bout, mais il n’y a pas eu de repreneur. Toutes les touches que nous avons eues n’ont finalement pas abouti.

SERGE BARD (Directeur de l'usine de Couteuges)

Directeur du site depuis 2007, dans le groupe depuis l’ouverture de l’usine de céramique, en 1984, Serge Bard, amer, a dû se faire une raison. « On a fait tout ce qu’on pouvait faire, mais on n’est plus compétitif. Il aurait fallu investir dans du matériel et une équipe commerciale dédiée… » De cette dernière année, difficile, il retiendra « le fonctionnement exemplaire, entre les élus et le personnel ». Quant à Desvres, « ils ont continué à nous acheter des produits. Et ils sont eux aussi dans une situation difficile. »

L'entreprise avait été placée en redressement judiciaire en décembre 2019

« On est passé à un cheveu »

Le député de Haute-Loire, Peter Vigier, ne peut, lui, s'empêcher d'afficher sa déception : « Depuis un an, on porte l’entreprise à bout de bras. Les salariés, le directeur, ils ont tout fait. On est passé à un cheveu. On avait un espoir avec un gros groupe tchèque très intéressé. Mais la crise du Covid n’a pas arrangé les choses. Il n’a pas pu venir. Et la commission européenne a supprimé, pour la filière carrelage, une exonération de taxe dont bénéficiaient les entreprises à forte consommation d’énergie. La somme de ces deux événements a découragé le groupe tchèque. Sans ça, on aurait eu un repreneur… »

C’était annoncé. Et s’il n’y avait pas eu le Covid, cela aurait peut-être même été fait plus tôt.

LAURENT BATISSON (Délégué syndical CGT)

Le délégué syndical déroule le calendrier des jours à venir. « Il y a 21 jours pour mettre en place un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Il doit ensuite y avoir une discussion sur cette mise en place et, au bout de ces 21 jours maximum, le CSE de l’entreprise doit acter ou non le PSE proposé. À partir de là, il y aura de nouveau 21 jours pour choisir ou non le contrat de sécurisation professionnelle. »

Priorité à l'accompagnement des salariés

La sous-préfète de Brioude, Véronique Ortet, qui a accompagné l’entreprise depuis l’annonce du redressement judiciaire, en décembre 2019, se refuse à de longs commentaires. Mais elle ne cache pas que « même si on s’y attendait ces derniers temps, cela reste une annonce difficile à encaisser. On pense surtout aux salariés, qui vont vivre une période compliquée. » Et elle ajoute que toutes les procédures dédiées vont se mettre en place dans les jours à venir. 

On continue bien entendu de suivre les salariés. Un mandataire va être nommé pour cette liquidation. Tout ce qui peut être mis en place le sera. Il y a un travail à faire avec tout le monde ; services de l’État, Région et élus locaux. 

Notre responsabilité, désormais, c’est d’accompagner les salariés dans la recherche d’un emploi.

VÉRONIQUE ORTET (Sous-préfète de Brioude)

Penser à l’après...

Une volonté de mobilisation et d’accompagnement partagée par le député de Haute-Loire et conseiller régional Peter Vigier, qui évoque également celle d’agir pour permettre la venue de nouvelles entreprises sur le site. Et ce, même si terrain et bâtiments n’appartiennent pas aux Céramiques de Haute-Loire.

Tout est en place avec la Région. Une cellule était en perpétuelle recherche d’entrepreneurs et elle va continuer, précise-t-il. L’objectif, c’est désormais de retrouver une activité pour le site

PETER VIGIER (Député de Haute-Loire)

Un projet un peu tempéré par Laurent Batisson. « L’intérêt serait évidemment une réindustrialisation. Mais concernant le site, rien ne dit que le propriétaire souhaitera le vendre. Et par ailleurs, c’est un site qu’il faudra aussi dépolluer au préalable. »

L'entreprise avait été reprise en 2017 par le groupe belge Koramic

Le président de la Communauté de communes des Rives du Haut-Allier, Gérard Beaud, s'interroge : « C’est dommageable et déplorable pour le pays de Paulhaguet. Du carrelage, il en faudra toujours. On ne comprend pas pourquoi on est condamné. » Et il salue les salariés : « Ils ont fait preuve de courage, de ténacité. Ce sont des gens formidables qui se sont battus jusqu’au bout. »

En 2015, appartenant alors au groupe Cérabati, l'usine avait été équipée d'une nouvelle presse.

L’intercommunalité prévoit de les accompagner. Et elle a soufflé aux services de l’État qu’elle aimerait retrouver la cotisation foncière des entreprises (CFE) dont Koramic a été exempté pendant 3 ans « au titre de la ZRR. C’était sous condition de reprise. Il faut que l’État récupère l’argent qui lui est dû. Cela nous permettrait d’aider les salariés pour une partie ou d’investir pour que les entreprises viennent chez nous. » Car, plus largement, se pose la question du territoire. 

Avec Copirel, on arrive à une perte de 160 emplois… C’est très dur. On compte sur la bienveillance de l’État pour l’avenir. Qu’il y ait des aides pour le territoire.

GÉRARD BEAUD (Président de la Communauté de communes de Rives du Haut Allier)

Contactée en fin d’après-midi, la direction de Desvres n’avait pas donné suite, ce mardi soir, à notre demande d’interview.

Source La Montagne par Pierre Hébrard

05/01/2021

Le Groupe BOUYER LEROUX a remis une offre à Financière MAINE et engagé des négociations exclusives pour l’acquisition du Groupe MAINE

Dans le cadre de sa stratégie de développement équilibré et durable, le Groupe BOUYER LEROUX a remis une offre pour l’acquisition du Groupe MAINE, dont la concrétisation fera de son Métier Fermetures pour l’habitat un leader sur le marché français.

Acteur majeur dans le domaine de l’extrusion thermoplastique et doté d’un outil industriel performant, le Groupe MAINE est spécialisé dans la conception et la fabrication de profilés thermoplastiques pour de multiples applications dont celles des marchés de la clôture, de la fermeture et de la rupture de pont thermique destinée aux industriels de la menuiserie.

Il s'est diversifié et dispose d’une large gamme de portails, clôtures, volets (battants, coulissants), persiennes, portes de garage… en aluminium et PVC pour les professionnels du bâtiment et le grand public.

Cette acquisition permettra aussi aux Sociétés SOPROFEN, SPPF, FLO, spécialisées dans la fabrication de coffres de volets roulants, de screens et de portes de garage, d’enrichir leurs offres en termes de produits et services.

Les synergies entre ces dernières et le Groupe MAINE sont nombreuses : gammes complémentaires, innovantes et différenciées, destinées à la construction de logements neufs et à la rénovation, clientèles diversifiées, dispositifs industriels et logistiques performants et complémentaires, potentiel renforcé en matière de recherche et de développement et d’extrusion.

Le Groupe MAINE dont le siège est à Ambrières les Vallées dispose de 3 sites industriels (Ambrières les Vallées - 53, Le Mans - 72, Perrignier - 74), emploie plus de 220 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 32 millions d’euros en 2019.

L’intégration du Groupe MAINE, doté d’une forte culture de satisfaction du client et de qualité des produits, renforcera le potentiel de croissance, d’innovation et la compétitivité du Métier des Fermetures pour l’Habitat du Groupe BOUYER LEROUX.

Financière MAINE examine actuellement l’offre qui lui a été remise. Le projet devrait aboutir dans le courant du 1er quadrimestre de l’année 2021.

Aujourd’hui, le Groupe BOUYER LEROUX est organisé en 5 métiers : 

• Solutions constructives en terre cuite : SCOP BOUYER LEROUX - leader français pour les briques de mur, les briques de cloison et les boisseaux en terre cuite, avec 9 sites de production : La Séguinière (49), St Martin des Fontaines (85), Gironde sur Dropt (33), Colomiers (31), Mably (42), La Boissière du Doré (44), Vihiers (49), Saint-Marcellin en Forest (42), Vergongheon (43) ; 

• Fermetures pour l’Habitat : leader français pour la fabrication des volets roulants et portes de garage, avec 9 sites de production : SPPF - Cholet (49), FLO - Vezins (49), TBS - La Séguinière (49), Groupe SOPROFEN - Lassay (53), Marssac sur Tarn (81), Froideconche (70), Champagney (70), Charleroi - Belgique, Lokeren (Belgique), plus un site logistique : SOPROFEN Distribution à Mertzwiller (67) ;

• Eco-solutions : PANAGET, leader sur le marché français pour la fabrication de parquets contrecollés, avec 3 sites de production : Bourgbarré (35), Redon (35) et CHENE de L’ORNE à Saint-Martin du Vieux-Bellême (61) ; 

• Spécialités en béton : R. THEBAULT produisant sur 3 sites : Landerneau (29), Mauron (56), Verneuil sur Avre (27) ; 

• Valorisation énergétique : CET BOUYER LEROUX à La Séguinière (49). 

Chiffres clés du Groupe BOUYER LEROUX : 

  • Chiffre d’affaires (proforma) : 350 millions d’euros 
  • Effectif total : environ 1 500 salariés 
  • Niveau d’investissement normatif de 15 millions €

04/01/2021

TERREAL, lauréat des Trophées du Négoce 2020

TERREAL a gagné le Trophée du Négoce 2020 dans la catégorie "Opération de lancement de produit/Animation commerciale" en présentant son programme Demain Tous Solaire.

Porté par un vaste dispositif marketing et commercial, le programme Demain Tous Solaire déploie une approche innovante d’outils parfaitement adaptés à chaque cible. L’innovation réside dans le caractère multi-cibles des outils et la nécessité d’accompagner fortement le marché, tant sur un angle commercial que technique.

Acteur de l’habitat de demain, Terreal s’efforce de développer de façon responsable ce marché, par des solutions éprouvées et un accompagnement de qualité. Cette approche est aussi vertueuse car elle ne néglige aucun des acteurs clés de la chaîne : particuliers/poseurs/maîtres d’œuvre et bien sûr distributeurs.

Source Terreal

03/01/2021

Australie: Le projet d’acquisition de Midland Brick par BGC est autorisé par les autorités de la concurrence

L’ACCC ne s’opposera pas au projet d’acquisition de Midland Brick par BGC.

BGC et Midland Brick fabriquent et fournissent des briques d'argile en Australie-Occidentale, ainsi que d'autres produits de construction en argile et en maçonnerie. BGC est également un constructeur résidentiel et commercial.

«Nous avons examiné attentivement l'acquisition proposée, car elle regrouperait deux des trois principaux fournisseurs de briques d'argile sur le marché de l'Australie occidentale», a déclaré le commissaire de l'ACCC, Stephen Ridgeway.

«Un facteur clé dans la décision de l'ACCC a été la probabilité que Midland Brick et sa capacité de production quittent complètement le marché si l'acquisition proposée ne se concrétisait pas.»

L'ACCC a enquêté sur la probabilité que Midland Brick continue d'exploiter ou d'être vendue à un autre acheteur si l'acquisition proposée ne se concrétisait pas, et a examiné les registres commerciaux internes et procédé à des examens obligatoires des principaux participants de l'industrie.

«Il y avait des preuves suffisantes qui montraient que sans l'acquisition proposée, les propriétaires de Midland Brick démoliraient les briqueteries et que la sortie de Midland Brick du marché serait probablement avancée», a déclaré M. Ridgeway.

«Nous avons conclu que la sortie de Midland Brick serait un pire résultat pour la concurrence par rapport à la procédure d'acquisition proposée.»

Certains acteurs du marché ont averti que la sortie de la capacité de production de Midland Brick pourrait contribuer à une pénurie importante de briques si la demande devait soudainement augmenter rapidement.

«Les commentaires des participants de l'industrie ont indiqué qu'il était important que la capacité de production de Midland Brick reste sur le marché à moyen terme pour répondre à la demande future», a déclaré M. Ridgeway.

«Nous avons déterminé que, indépendamment du fait que BGC acquière ou non Midland Brick, il n'y aura probablement que deux fabricants de briques qui approvisionneront l'Australie occidentale, et il est donc peu probable que l'acquisition proposée réduise sensiblement la concurrence.

En ce qui concerne la fourniture de produits de maçonnerie, l'ACCC a conclu que l'acquisition proposée n'entraînerait probablement pas une diminution substantielle de la concurrence par rapport à ces produits.

Contexte

BGC est un fabricant verticalement intégré de produits de construction et un constructeur résidentiel et commercial en Australie occidentale. BGC fournit une gamme de produits d'argile et de maçonnerie, y compris des briques d'argile à travers sa marque Brikmakers.

Midland Brick est un fabricant de produits de construction, y compris des briques d'argile, et est basé en Australie occidentale. Midland Brick produit également des pavés d'argile, des pavés de maçonnerie et des blocs de maçonnerie.

En août 2019, Boral a accepté de vendre Midland Brick aux promoteurs immobiliers, Linc Property Pty Ltd et Fini Group Pty Ltd (maintenant agissant sous le nom de Hesperia Property Pty Ltd et Birchmead Pty Ltd, ensemble le consortium). La transaction s'est achevée en septembre 2020.

BGC propose d’acquérir l’activité de Midland Brick, y compris un bail sur lequel sont situés deux des trois fours à briques en fonctionnement de Midland Brick, ainsi que l’inventaire de briques. Le consortium a l'intention de conserver et de développer les terres restantes. L’acquisition proposée comprend également l’activité de maçonnerie de Midland Brick et une parcelle de terrain sur laquelle l’entreprise de maçonnerie est située.

Source MirageNews

02/01/2021

Loire: A Champdieu, ce collectionneur fait parler les briques

Ce sont près de 1 000 spécimens que ce Chalainois de naissance a accumulés et réunis dans les cuisines du prieuré bénédictin de Champdieu.

En l’espace de 50 ans, Paul Robert a rassemblé des briques de quasiment tous les départements de France.  Photo Progrès /Christiane Chambon

« C’est une collection entièrement gratuite, ramassée dans les décharges ou sur les chantiers. Avec ma femme, nous guettions les démolitions de bâtiments pour y récupérer des briques ».

Si pour beaucoup, ces blocs d’argile n’ont que peu de valeur, Paul Robert voit en eux des témoins formidables de notre histoire : « Nous avons tous été abrités sous un toit de tuiles. Il ne faut pas laisser partir ce patrimoine. C’est le nôtre. On comptait près de 200 briqueteries dans notre département à la fin du XIXe  siècle. Aujourd’hui, il n’en reste plus que deux, et le travail de l’argile n’est plus du tout le même… ».

Au gré de ses promenades ou voyages, Paul a réuni des briques de presque tous les départements de France. Mais aussi de l’étranger : Angleterre, Espagne, États-Unis ou encore d’Irlande, avec une brique que le passionné a chipée dans une distillerie de whisky.

« Nous ne sommes qu’une poignée de farfelus à récupérer des briques »

Tous les spécimens rassemblés sont marqués pressés : « Certains agriculteurs possédaient des briqueteries en complément de leurs revenus. Ils identifiaient leurs fabrications grâce à des tampons gravés sur des plaques de métal, qui étaient ensuite pressées sur les briques. C’était inutile, mais ça leur permettait de se faire de la pub », sourit l’intéressé.

Cette collection, même s’il n’aime pas le terme, Paul l’expose depuis trente ans dans l’ancienne cuisine du prieuré de Champdieu. À travers ce musée, c’est tout un patrimoine et un savoir-faire qu’il souhaite sauvegarder et transmettre aux jeunes générations  : « J’apprends aux enfants à fabriquer des billes d’argile, mais aussi les vertus de cette matière, ses propriétés médicales. L’argile est très efficace contre les crevasses dans les mains par exemple, ou les douleurs articulaires ».

Intarissable sur le sujet, Paul ne manque jamais une occasion de partager sa passion : « Vous savez, nous ne sommes qu’une poignée de farfelus à récupérer des briques. J’ai le plaisir de collectionner des choses qui ne valent rien et je suis prêt à aider qui voudra s’intéresser à cette question ou débuter une collection ».

Pour visiter le musée, s’adresser en mairie au 04.77.97.17.29. Site internet : http://forezhistoire.free.fr. Pour écrire par mail à Paul Robert : paul.robert0862@orange.fr

Source Le Progrès par Romain GAVIDIA

31/12/2020

Algérie- Béjaia : Les travailleurs de la briqueterie de Seddouk sans salaire depuis 17 mois

Les travailleurs de l’unité de production de briques rouges de Seddouk, dans la wilaya de Béjaia, ont observé ce samedi, un sit-in devant le siège de l’APC pour réclamer le versement de leurs arriérés de salaires.

Cela fait 17 mois que les 114 ouvriers de cette unité sont livrés à eux-mêmes et restés sans salaires malgré les différentes actions de protestations qu’ils ont menées et les multiples démarches qu’ils ont entreprises auprès de la direction régionale de l’Algérienne de Production des matériaux de Construction (APMC) et de la direction nationale du Groupe Divendus dont dépend la filiale.

 « Nous sommes des pères de famille vivant dans la détresse. On nous a totalement délaissés. On ne va pas quand même se nourrir de pierres. On a besoin de nos salaires » a déclaré ,lors de ce rassemblement, l’un des représentants des travailleurs.Plusieurs mois de lutte pour faire entendre leur voix, mais en vain. Relatant leurs actions et leurs multiples démarches pour faire aboutir leurs doléances, un représentant des protestataires a souligné que la direction du groupe Divindus les a reçus, il  y a de cela un mois et des promesses leur ont été avancées pour la prise en charge leur cas dans les meilleures délais. « Un mois après on ne voit rien venir » indique-t-il avec un air dépité.

Déterminés à arracher leur droit et à préserver leur emploi, les travailleurs promettent de rester mobilisés et appellent les citoyens et les travailleurs d’autres secteurs à les soutenir et se mobiliser à leurs côtés.

Source Express.DZ Par Boualem B

30/12/2020

Des tuiles en terre cuite à partir des fines de la carrière du Mont Saint Vincent

Groupe Rougeot a investi 1,8 M€ dans une unité de lavage de ses sables et de recyclage des boueux et des eaux.

Créée en 1973, la Carrière du Mont Saint Vincent, exploite un gisement de granit beige sur les monts charollais, à près de 600 mètres d’altitude. La carrière propose différents types de granulats, destinés à la construction des infrastructures et à la décoration des espaces.

En complément des granulats, la carrière extrait également des sables de très bonne qualité utilisés pour la maçonnerie, le remblai, les terrains sportifs dont notamment les centres équestres.

En réponse aux enjeux environnementaux, le Groupe Rougeot (propriétaire de la carrière) a investi 1.8 millions d’Euros dans une unité de lavage de ses sables et de recyclage des boueux et des eaux. Grâce à ce nouvel équipement, les fines (boues), une fois lavées, sont déshydratées, pressées pour ainsi être revalorisées en galettes d’argile destinées à la fabrication de tuiles en terre cuite. Quant à l’eau, celle-ci est recyclée et renvoyée à l’unité de traitement de lavage.

Avec cet investissement, le Groupe Rougeot concrétise son objectif de passer à un modèle vertueux de rationalisation et de revalorisation des ressources. Cette démarche d’économie circulaire permet ainsi de réutiliser et de transformer les déchets en nouvelles ressources.

Source Construction Cayola

29/12/2020

Wienerberger relève ses prévisions pour 2020 sur la basse d'un quatrième trimestre solide

Wienerberger AG a déclaré avoir relevé ses prévisions pour 2020 en raison d'une solide performance au quatrième trimestre jusqu'à présent.

Le briquetier autrichien a déclaré qu'il s'attend à un bénéfice comparable avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement à 545 millions d'euros (661,7 millions de dollars) en 2020, contre un objectif précédemment fixé de 480 millions d'euros à 500 millions d'euros.

Le directeur général et directeur général de Wienerberger, Heimo Scheuch, a déclaré que l'année à venir serait marquée par la pandémie de coronavirus au premier semestre, et que la société s'efforcerait de générer des bénéfices proches des niveaux d'avant la crise en 2021.

La société a également déclaré qu'elle prévoyait de nouvelles acquisitions à valeur ajoutée et qu'elle avait "identifié des potentiels pour les prochaines étapes de croissance".

Source MarketWatch par Cecilia Butini

28/12/2020

SCOP Bouyer Lerroux: Une ambitieuse stratégie industrielle basée sur les synergies entre les filiales et sur le développement durable & énergétique

 UNE CROISSANCE ORGANIQUE ET PAR ACQUISITIONS



Le groupe Bouyer Leroux compte, aujourd’hui, 1500 collaborateurs dont 650 en Pays de la Loire. Il dispose de 26 sites industriels et réalise un chiffre d’affaires de 350 millions d’euros (clos fin septembre 2020). Le siège social est à la Séguinière (49) et le restera.

Attaché à ses valeurs et ses origines coopératives (profil d’industriel long termiste, transparence, client placé au cœur de la stratégie, qualité et innovation, droits et devoirs, respect, partage), il poursuit son développement par croissance organique et croissance externe.

La fusion-absorption de Bouyer Leroux Structure (ex. Imérys Structure) dans la SCOP Bouyer Leroux a été votée à une quasi-unanimité par l’Assemblée Générale en février 2018, et elle a donné naissance à la 2ème plus importante SCOP industrielle de France. Comme prévu au moment du rachat, les 300 salariés de Bouyer Leroux Structure ont été intégrés à la SCOP Bouyer Leroux, par groupe de 100 sur 3 années.

Le parcours sociétaire a été repensé à cette occasion.

La dernière acquisition en 2019 a été Panaget (3 sites industriels), leader sur le marché français du parquet contrecollé en chêne, qui a permis au Groupe Bouyer Leroux de développer ses activités sur le marché de la rénovation et de la décoration des logements en France, et à l’export (principalement aux USA, en Angleterre et en Suisse).

UN DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉQUILIBRÉ PAR LA DIVERSIFICATION DE SES ACTIVITÉS

Ces dernières années, le rythme soutenu d’acquisitions et le développement d’activités nouvelles a notamment répondu à l’objectif stratégique de développement durable et équilibré du Groupe (solutions permettant de construire et rénover un habitat éco-performant, diversification neuf/rénovation, collectif/maison individuelle, structure et équipement intérieur ou extérieur des logements). Il y a 7 ans, Bouyer Leroux réalisait 80 % de son chiffre d’affaires dans la construction de logements neufs. Au terme de l’exercice clos le 30 septembre 2020, la part de la rénovation dans le chiffre d’affaires total du Groupe est égale à celle de la construction neuve.

En complément des opportunités de croissance externe, Bouyer Leroux souhaite aussi développer des partenariats (investissement dans des start-up ou incubateurs, coopération industrielle, achat de licences de production) pour intégrer des nouveaux procédés de fabrication de produits éco-performants au sein de ses usines terre cuite, poursuivre le développement de la société Bouyer Leroux à l’origine du Groupe éponyme, et assurer ainsi la pérennité des sites et leurs emplois. Une cellule de Business Development et une fonction de business developer ont été créées pour réussir cet ambitieuc projet

LES 5 MÉTIERS DU GROUPE 

Leader français de la brique en terre cuite, Bouyer Leroux s’est diversifié, au fil des années, dans plusieurs métiers de l’habitat. 


STRATÉGIE DU GROUPE BOUYER LEROUX

La stratégie du Groupe vise à atteindre une taille critique par une croissance équilibrée et durable, plus rapide et rentable que ses concurrents, par un management efficace des hommes et des projets, par une gestion exemplaire des ressources et un développement planifié de solutions innovantes, pour créer plus de valeur ajoutée pour les clients, les filiales du Groupe, les collaboratrices et collaborateurs, les sociétaires et ainsi garantir sa pérennité, son attractivité et son indépendance.

Les objectifs stratégiques du Groupe sont d’intégrer pleinement la transition énergétique dans ses procédés de fabrication et de développer son offre de solutions éco-performantes pour la construction et la rénovation des logements en France et en Europe.

Dans le cadre de cette stratégie, le Groupe Bouyer Leroux prévoit de réaliser à minima un grand projet structurant, de continuer à investir dans l’effacement de son empreinte carbone, et de porter la part de la rénovation à 60% de son chiffre d’affaires qui devrait atteindre 450 millions d’euros d'ici à 2025.

SYNERGIES INTRA-GROUPE

Synergies logistiques

Le Groupe a mis en place la possibilité pour les filiales de gérer des stocks distants, hébergés par des sociétés sœurs, renforçant ainsi les maillages et la proximité avec les clients.

> Bouyer Leroux Terre cuite (BLTC) stocke sur le site Soprofen de Mertzwiller pour améliorer son service livraison sur l’Est.

Synergies R&D

Partage des savoir-faire/expertises, développement de solutions en commun.

• Partage de ressources

> L’ingénieure thermicienne BLTC fait aussi des calculs thermiques pour SPPF et Thébault.

• Développements communs

> Les jonctions menuiseries/gros œuvre sont un sujet d’importance. La collaboration SPPF/ BLTC a permis l’intégration d’une nouvelle joue aux coffres commercialisés par BLTC.

D’autres projets sont en cours.

Synergies industrielles

Au sein des métiers/entre les métiers :

>Retour d’expériences de Panaget pour la mise en place de foyers biomasse chez BLTC.

>Partage d’une ressource autour de l’industrialisation/travaux neufs entre Thébault et BLTC.

Synergies achats

Optimisation et sécurisation des approvisionnements.

> Meilleures conditions d’achats auprès des fournisseurs grâce aux effets de volumes : moteurs de volets roulants pour les sociétés SPPF, FLO et Soprofen.

Synergies commerciales

Prescriptions et ventes croisées entre les sociétés du Groupe.

> Mise en relation à l’occasion de la traditionnelle soirée des vœux qui se fait au niveau du Groupe depuis 2 ans.

> L’équipe de 15 chargés de prescription bio’bric va porter à partir de cet exercice les produits Panaget auprès des promoteurs et constructeurs de maisons individuelles

STRATÉGIE DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET ÉNERGÉTIQUE

1) INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS À COURT ET MOYEN TERMES

Conformément à la feuille de route annoncée au dernier point presse de février 2018, Bouyer Leroux Terre cuite confirme sa volonté de réduire ses consommations d’énergie et augmenter la part des énergies renouvelables dans son process de fabrication. Une enveloppe d’investissements de 60 M€ d’ici 2025 avait été planifiée de la façon suivante :

• 35 M€ pour la mise en place des unités de production d’électricité (panneaux photovoltaïques).

• 20 à 25 M€ pour la mise en place des foyers biomasse et la généralisation de l’utilisation de biocombustibles. Aujourd’hui, le plan global pour décarbonner la partie thermique est passé à 41 M€ (y compris les subventions).

Objectif : porter la part des énergies renouvelables à 55% dans le process de fabrication d’ici mi-2022 pour un investissement de 14,3 M€ (dont 5,5 M€ éligibles aux dispositifs mis en place par l’ADEME dans le cadre de la transition énergétique).

Projets engagés :

• 8 M€ Foyer biomasse à la Séguinière.

• 3,7 M€ Solaire thermique newHeat à Mably en été, en complément de la cogénération qui génère de l’électricité en hiver.

• 2,1 M€ Gazéification de biomasse à St Martin des Fontaines (cf. Naoden).

• 0,5 M€ Ajout de porosant dans l’argile du site de Mably. Il s’agit de mettre directement de la biomasse dans l’argile.

D’ici 2025, il restera donc plus de 26 M€ dans le plan pour passer de 55 à 90% ; les principaux projets seront de basculer les fours de Mably et Colomiers du gaz à la biomasse.

Ces investissements vont permettre au Groupe d’accélérer la transition vers un monde plus durable : des produits éco-conçus, une éthique et une responsabilité sociale et environnementale accrue : un programme ambitieux qui va de l’écoconception en passant par l’économie circulaire mais aussi et c’est très récent à la restauration des écosystèmes en Pays de la Loire.

Pour conduire ce changement et relever les défis de la transition énergétique, le poste de directeur énergies évolue vers un poste de directeur énergies-environnement. En complément, un poste de responsable ressources a été créé pour assurer notamment les approvisionnements en biomasse.

2) RETOUR D’ACTIONS DES SOCIÉTÉS DU GROUPE

Économie circulaire
Bouyer Leroux a participé à l’augmentation du capital de NAODEN, start-up nantaise, concepteur, fabricant et installateur de centrales bioénergétiques, à hauteur de 300 000€.
Sa technologie, la pyrogazéification des déchets solides, constitue une innovation phare pour l’économie circulaire en proposant une alternative simple et hors réseau aux énergies fossiles comme le gaz naturel, le propane ou le fioul. Pour Bouyer Leroux, c’est une véritable stratégie à l’égard des enjeux de la transition énergétique pour les activités de fabrication de briques bio’bric en terre cuite et de fabrication de parquet contrecollé Panaget.
Cet investissement est cohérent avec la culture d’innovation du Groupe et est réalisé parallèlement à un premier investissement de 2,1 millions € dans 4 microcentrales Naoden, ce qui permettra au Groupe de franchir une nouvelle étape de réduction de sa consommation d’énergie fossile et de collaborer avec les équipes de Naoden à la mise au point et au développement des solutions qu'elle propose.

L’approvisionnement durable 
Gestion des matières premières de façon éco-responsable.
Bouyer Leroux Terre cuite
• Utilisation d’une matière première géosourcée et renouvelable : l’argile. Selon une étude MinesParisTech et CTMNC, il se dépose chaque année 2 fois plus de sédiments argileux que la filière terre cuite n’en consomme.
• Gestion responsable des carrières d’argile durant tout leur cycle de vie.

Panaget
• Valorisation énergétique de ses déchets biomasse sur tous ses sites.
Panaget se chauffe au chêne français puisque cette essence représente la très grande majorité
de ses approvisionnements de bois.
• Chênes PEFC et hêtres issus des forêts françaises.
• Partenariat de long terme avec ses fournisseurs implantés à proximité des massifs forestiers français (Orne, Nièvre, Bourgogne, Corrèze, Charente).

L’éco-conception
Prise en compte des impacts environnementaux sur l’ensemble du cycle de vie d’un produit et en les intégrant dès la conception.

Bouyer Leroux Terre cuite
• Réduction de 60% de la consommation de plastique liée à l’emballage en remplaçant progressivement le houssage des palettes par le banderolage.
Thébault
• Mise sur le marché de la gamme Filtroclair 0+, système ingénieux de valorisation des eaux de pluie.
Soprofen
• Réduction du volume de film d’emballage en partenariat avec Cetih Fenêtres pour une partie des volumes expédiés. Pour une gamme de produits, le film d’emballage a été supprimé afin de réduire le volume de déchets chez le client.
• Développement des ventes de volets roulants avec moteurs autonomes (50 % des ventes). 

Le recyclage des déchets
Tous les métiers ont engagé une démarche forte dans ce domaine.
Bouyer Leroux Terre cuite : tous les déchets sont valorisés.
Panaget : toutes les chutes de bois sont valorisées (notamment en alimentant les séchoirs).
Thébault : 100 % des déchets sont valorisés et les taux suivis précisément par des indicateurs.
SPPF : recyclage sur site de l’intégralité des chutes de PVC et intégration d’une part significative de produits issus de la filière du recyclage des menuiseries dans sa production (>40%).
Soprofen :
• Partenariat avec son fournisseur Knauf pour la reprise des chutes de polystyrène qu’ils fournissent. Ces chutes sont ensuite recyclées pour fabriquer de nouvelles pièces.
• Réduction très significative du nombre de bennes DIB et ainsi le volume de déchets destinés à l’enfouissement de même que le coût lié à celui-ci.
• Retour des cornières carton par le client pour être réutilisées.
En 2019, les déchets ont représenté 0,27% du CA.

Transition énergétique & climat 
Réduire les consommations spécifiques des usines en relation avec les équipes de production et de process.
Diminuer la consommation d’énergie fossile et améliorer ainsi le bilan carbone du groupe Bouyer Leroux.
Bouyer Leroux Terre cuite a 4 projets en cours pour atteindre les 55 % d’énergies renouvelables :
• Solaire thermique newHeat à Mably en été, en complément de la co-génération qui fournit de l’électricité en hiver,
• Porosage à Mably,
• Gazéification de biomasse à St Martin des Fontaines (cf. Naoden),
• Foyer biomasse à La Séguinière.
A Bourgbarré (35), siège et usine de Panaget,
le site utilise une chaudière biomasse d’une puissance de 4 MegaWatts. Cette chaudière produit de la vapeur pour alimenter :
• Les séchoirs,
• Le chauffage de l’atelier ainsi que celui du siège social.
Cette chaudière est gérée en autosuffisance. Des points d’aspiration ont été mis en place aux différentes étapes du process et aspirent copeaux et poussières de bois pour les stocker dans un silo qui alimente la chaudière (le système peut même être excédentaire auquel cas Panaget revend ses surplus).
Projet en cours : amélioration du système soit par l’intégration d’une chaudière biomasse à proximité des locaux, soit par l’évolution du système, permettant une génération de vapeur et un circuit d’eau chaude.
SPPF : système de refroidissement de l’atelier d’extrusion.
Les nouveaux groupes froids sont équipés de récupérateurs de chaleur ce qui permet de chauffer l’atelier d’extrusion et de réaliser des économies de gaz.
Toutes les pompes ainsi que les 4 compresseurs fonctionnent désormais avec des variateurs, contrairement aux anciens groupes qui fonctionnaient en tout ou rien.
Ce projet à été éligible au C2E (Certificat Économie d’Énergie).

Nature & biodiversité
Alors que Bouyer Leroux affiche déjà un fort engagement dans le développement durable notamment en gérant ses gisements d’argile de façon éco-responsable, un cap de plus est franchi en devenant l’un des 1ers mécènes du 1er Club régional des Pays de La Loire en faveur de la biodiversité.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie régionale pour la biodiversité, la Région mène une politique volontariste de soutien à des actions concrètes et conjointes des associations, des entreprises et des collectivités ligériennes en faveur de la biodiversité. Pour répondre à une très forte demande, le Conseil Régional et la Fondation du patrimoine se sont associés pour créer un partenariat unique : le club Mécènes du patrimoine naturel des Pays de la Loire.
En intégrant ce club, Bouyer Leroux confirme son action au plus près des territoires en soutenant des projets innovants préservant les zones humides et qui apportent des solutions à l’échelle locale.

PROSPECTIVES

Le Groupe Bouyer Leroux a fait face à la crise sanitaire et déployé des dispositifs permettant d’offrir à ses salariés les meilleures conditions sanitaires tout en continuant de bien servir ses clients dans ce redémarrage de l’activité des chantiers, qui du mois de mai au mois de septembre, peut être qualifié de « violent ».
Alors que le gouvernement vient de mettre en place un plan d’appel à projets autour de 200 M€ pour 2020, le Groupe va candidater pour ses projets futurs afin de renforcer voire d’accélérer encore son plan de transition énergétique.
Toutes les démarches engagées aujourd’hui au niveau du Groupe sont transcrites dans la DPEF publiée annuellement.
Fidèle à ses valeurs coopératives d’origine, à ses valeurs humaines et sa culture entrepreneuriale, à sa culture de qualité et d’innovation, le Groupe Bouyer Leroux envisage son avenir avec confiance et l’ambition réaffirmée d’être un acteur référent de l’habitat éco-performant, un industriel reconnu pour sa contribution au développement de l’emploi et de l’économie circulaire dans les territoires de France.

27/12/2020

La société d'ingénierie pour la terre cuite Lingl en dépôt de bilan: des discussions délicates sont désormais à l'ordre du jour

La procédure de redressement judiciaire de la société allemande est officiellement ouverte. Ce qui a déjà été décidé pour les employés et ce qui est encore incertain.

Qu'est-ce que cela signifie concrètement? Combien d'emplois seront supprimés? La société pourra-t-elle trouver de nouveaux investisseurs? Tout cela fait désormais l'objet de discussions à venir, sans doute difficiles, entre l'administration judiciaire (Schneider, Geiwitz & Partner), la direction, le comité d'entreprise et le syndicat.

Christian Plail (responsable de la succursale d'Augsbourg du cabinet d'avocats Schneider, Geiwitz & Partner) s'occupe de la procédure de redressement judiciaire Lingl à Krumbach. Après des discussions initiales, Plail a exprimé sa confiance qu'un nouvel investisseur pourrait être trouvé pour Lingl d'ici le début de la nouvelle année. Comme le rapporte Günter Frey, 1er représentant autorisé d'IG Metall pour la région, il existe une assurance qu'il n'y aura pas de licenciements ou d'exemptions chez Lingl avant la fin de l'année. C'est une base importante pour de futures discussions.

Mais quelle sera la profondeur des coupes chez Lingl après la conclusion de la procédure de redressement? Le nombre d'emplois et d'apprentissage sera-t-il divisé par deux?

Günter Frey dit catégoriquement qu'aucun chiffre ni aucun concept ne peut actuellement être confirmé, les discussions ne font que commencer. Plail le voit de la même manière. Il est encore trop tôt pour donner des chiffres concrets. Mais il dit aussi que les suppressions d'emplois seront inévitablement évitées. Après que Lingl a déposé son bilan début octobre, la société était en procédure d'insolvabilité préliminaire jusqu'au début décembre. Arndt Geiwitz (associé gérant du cabinet d'avocats Schneider, Geiwitz & Partner dont la société mère est à Neu-Ulm et un autre bureau à Augsbourg, entre autres) a été nommé administrateur provisoire de l'insolvabilité.

À Krumbach, Christian Plail (le chef de la succursale d'Augsbourg est de Krumbach) s'est occupé de la première étape du processus. Avant l'ouverture de la procédure de redressement, Lingl devait faire le point. Désormais, Geiwitz et Plail supervisent également la procédure d'insolvabilité. Cela a maintenant été officiellement lancé par le tribunal du commerce de Neu-Ulm.

La société Lingl (fondée en 1938) est entre autres un fournisseur de briqueteries, environ 400 salariés sont employés à Krumbach. Il existe également une trentaine d'autres succursales en Allemagne, dans divers sites européens, aux États-Unis, en Australie, en Asie et en Afrique du Nord.

Comme l'ont expliqué Frey et Christian Plail, 1er représentant IG Metall, il y aura probablement de nombreuses discussions jusqu'à fin janvier / début février. Le comité des créanciers jouera également un rôle important à cet égard (cinq membres, dont les principaux donateurs de l'entreprise et un représentant du côté des employés). Comme le soulignent également Plail et Frey, les premières discussions entre employeurs, créanciers et employés se sont déroulées dans une atmosphère constructive. C'est une base importante pour les tâches à venir.

Source Augsburger Allgemeine par Peter Bauer

26/12/2020

Belgique: La carrière d'argile du Danube à Hautrage divise

Le sous-sol argileux du petit village d'Hautrage à Saint-Ghislain fait à nouveau parler de lui.

Le sous-sol argileux du petit village d'Hautrage à Saint-Ghislain fait à nouveau parler de lui. Cette fois, c'est le projet de remblayage de la carrière du Danube qui pose question. 1.800.000 m3 seront nécessaires pour la reboucher. Ce qui inquiète beaucoup les riverains car durant de nombreuses années, c'est la société Lebailly qui a exploité l'argile présent jusqu'à 60m de profondeur mais l'entreprise est aujourd'hui en faillite. Les nouveaux propriétaires souhaitent à présent introduire un permis pour le remblayage de cet immense espace. Les riverains gardent en effet de très mauvais souvenirs d'une opération similaire menée au début des années 2000 à la carrière des Vaches situées à quelques kilomètres à peine.

« Nous avons déjà vécu un remblayage à la carrières de Vaches. Cela s'est très mal passé », se souvient Yvon Dramaix de l'ASBL S.O.S. Hautrage. « Les propriétaires de l'époque sont venus y décharger n'importe quoi. Au début de la terre, ensuite des cailloux et même des déchets organiques. Pour nous, le projet présenté pour la carrière du Danube est trop beau, trop propre... »

La principale crainte émise par l'ASBL SOS Hautrage concerne bien la nature des terres qui seront acheminées sur le site pour reboucher la carrière. Sur ce point les porteurs du projet sont très clairs : pas question de transformer l'endroit en une décharge à ciel ouvert. Les opérations seront d'ailleurs contrôlées par un organisme indépendant.

« J'insiste sur le fait que les matériaux qui seront entrés dans la carrière seront naturels. Ce seront des terres saines. La région manque de filières pour l'évacuations des terres de travaux de terrassement notamment, c'est ce qui nous a séduit dans la projet », explique quant à lui Frédéric Heuse, chef de projet pour la carrière du Danube.

Concernant les nuisances engendrées par les 40 camions qui devront se rendre quotidiennement sur le site, un nouvel itinéraire direct vers l'autoroute devrait voir le jour. On estime également qu'environ 50 à 75% des remblais seront évacués par voies navigables.

« Nous passerons par la rue de Villerot afin d'accéder le plus rapidement possible à l'autoroute et éviter ainsi un maximum de nuisances », ajoute le nouveau propriétaire Christian Verhaeren. « De plus, les camions seront bâchés et les roues nettoyées régulièrement. »

Les citoyens ont encore jusqu'au 28 décembre pour formuler leurs remarques auprès du collège communal.

« Je comprends les gens d'Hautrage mais les mesures environnementales ont bien changé depuis 1998. On ne peut pas faire aujourd'hui un procès d'intention à ceux qui entrent une demande de permis unique. Je ne dis pas que c'est parfait, que cela ne doit pas être amélioré mais nous serons attentifs et il n'est pas question de faire n'importe quoi », conclut le bourgmestre de Saint-Ghislain, Daniel Olivier.

Le dernier mot reviendra ensuite à la région wallonne. Début potentiel de l'activité prévu pour septembre 2021.

Source VivreIci

25/12/2020

La collection bardage de BMI Monier Une source d’inspiration pour la prescription.

Le fabricant de tuiles Terre Cuite et Béton made in France se positionne sur le marché du bardage avec une offre inspirante pour les architectes, promoteurs et maîtres d’œuvre.

La tuile en façade, une solution créative

Prolongation esthétique de la toiture, la tuile réussit l’exploit d’être à la fois un matériau très familier, ancré dans notre patrimoine historique, et très créatif dès qu’il intervient en façade. Le rythme de petits éléments permet en effet des jeux graphiques et des calepinages originaux. Avec sa collection bardage de tuiles made in France, BMI Monier accompagne cette tendance architecturale. Par la diversité de leur forme et de leur teinte, les tuiles BMI Monier permettent de créer des effets design sur les façades des constructions neuves, en résidentiel ou tertiaire, comme d’offrir une seconde vie aux façades à rénover.

Le bardage selon BMI Monier

Les tuiles BMI Monier constituent un habillage de façade économique et de qualité qui bénéficie de la forte expertise de la marque dans le domaine de la Terre Cuite et du Béton. La collection bardage s’accompagne de services dédiés aux architectes, avec un suivi technique de chaque projet.

Le bardage selon BMI Monier c’est aussi :

  • Le choix de la tranquillité

Résistantes, les tuiles BMI Monier sont reconnues pour leur durabilité et leur revêtement inaltérable. Elles résistent aux chocs et aux conditions climatiques les plus extrêmes. Posées en bardage, leur résistance aux chocs sera particulièrement appréciée dans les établissements scolaires, par exemple.

  • La place à la créativité

La collection bardage BMI Monier se compose de 6 modèles de tuiles, déclinées en différents coloris modernes, tels que le noir, le moka, l’anthracite mat… ou plus traditionnels avec les déclinaisons de teintes naturelles telles que terracotta, rouge vieilli, rouge sienne…

  • Une solution éco-responsable

Soucieux de répondre aux enjeux environnementaux, BMI Monier possède pour ses tuiles Terre Cuite et Béton, la fiche de données environnementales et sanitaires (FDES).

  • Le made in France

Toutes les tuiles BMI Monier sont fabriquées au cœur des régions françaises. BMI Monier compte 7 usines dans l’hexagone : Saint-Nabord, Verberie, Aiguillon, Limoux, Signy-l’Abbaye, Roumazières-Loubert et Marseille.

  • L’esthétique qui rejoint l’économique

Comparée aux autres matériaux employés dans le domaine des bardages lourds, la tuile BMI Monier est une solution très économique. À résistance et longévité égales, la tuile est le meilleur compromis technico-économique.

Les premiers objets BIM Monier sont disponibles en accès libre sur le site Monier et BMIObject. Créés en collaboration avec le Centre Technique, les objets BIM dédiés aux toits en pente (Tuiles Béton et Tuiles Terre Cuite) contiennent l’ensemble des informations, caractéristiques géométriques et techniques nécessaires tout au long du cycle de vie du bâtiment. Les objets BIM Monier peuvent dès à présent être intégrés dans les maquettes numériques où les données qu’ils contiennent serviront en phase de conception et de construction, mais également pour la maintenance, la rénovation ou lors de la déconstruction ou démolition. Les tuiles et les accessoires sont disponibles gratuitement au format IFC et sous plusieurs logiciels CAO et BIM : Revit, ArchiCAD, 3DS max, AutoCAD, Sketchup…

La collection bardage tuiles Monier en détail

Cette collection bardage se compose d’une belle sélection de Tuiles Béton, de Tuiles Terre cuite, d’accessoires et de fixations :

• Innotech, une Tuile Béton grand moule aspect plat, au design contemporain affirmé : coloris Amboise, Graphite, Lauze, Sarment, Terracotta.

Perspective, une Tuile Béton grand moule faible relief, dont la forme crée un rythme nouveau en façade : coloris Ardoise, Brun, Noir, Rouge Sienne.

• Vieille France, la Tuile Béton plate, une ode à la tradition, revisitée dans un matériau moderne : coloris Rouge vieilli et Vieux chêne.

• Signy, une Tuile Terre Cuite grand moule aspect plat, dont les lignes généreuses signeront les façades les plus contem-poraines. Un grand format économique (taux de couverture très important). Coloris Anthracite Mat, Moka, Rouge naturel, Rouge vieilli (Classement Q3).

• Belmont, une Tuile Terre Cuite grand moule faible galbe à l’esthétique renouvelée : coloris Anthracite Mat, Moka, Rouge naturel, Rouge vieilli (Classement aux chocs Q3).

• Postel 20, une Tuile Terre Cuite petit moule faible relief au caractère nordique : coloris Anthracite, Gris ardoisé, Rouge naturel, Rouge vieilli.

Pour le lancement de cette offre bardage, BMI Monier a conçu une brochure dédiée à la prescription, dressant notamment le paysage réglementaire et normatif et donnant les recommandations de mise en œuvre selon la structure des bâtiments. Un document complet et inspirant, disponible sur simple demande auprès du Service de Presse.

Inventeur de la tuile béton industrialisée et toujours précurseur dans ce domaine, BMI Monier propose aujourd’hui sur le marché les seules tuiles béton à bénéficier d’une fiche FDES : Double Romane, Innotech, Perspective, Tradipanne, Plein Ciel et Nobilée.

À noter que l’information FDES est désormais incluse dans les modules de formation proposés par la BMI Academy (18 centres de formation en France, un programme de 12 modules dédiés à la toiture, à destination des professionnels de la couverture et des apprentis).

Source Cattoire