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19/10/2020

Bouyer Leroux diversifie ses activités et efface son empreinte carbone

Leader dans les briques terre cuite, la 2e coopérative industrielle de France poursuit sa stratégie de diversification durable de ses activités avec 5 métiers dans l’habitat.

« Le statut coopératif du groupe fait toute la différence en nous assurant une totale indépendance *», précise d’emblée Roland Besnard, président directeur général de Bouyer Leroux qui réalise un chiffre d’affaires de 350 millions d’euros (exercice clos fin septembre).

Ce statut dont bénéficie 550 sociétaires salariés au sein du groupe (Bouyer Leroux compte 1500 collaborateurs dont 650 en Pays de Loire) favorise une croissance équilibrée et durable, par voie externe et organique avant tout, selon le président. « Par exemple, SPPF que nous avons acquis en 1996 avec un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros dégage aujourd’hui un volume d’activité de 44 M€ » souligne Roland Besnard.

Depuis, les acquisitions se sont multipliées, permettant la fusion-absorption de Bouyer Leroux Structure (ex : Imerys Structure) dans la Scop Bouyer Leroux, et votée à la quasi-unanimité par l’Assemblée générale en février 2018. En 2018, le groupe a acquis Soprofen, lui permettant d’acquérir un poids déterminant dans le secteur de la menuiserie-fermeture (avec SPPF et Flo racheté en 2016) puisqu’il occupe la 2e place en France, derrière le groupe Atrya, (Tryba).

Dernière acquisition : celle de Panaget, spécialiste du parquet contrecollé en chêne et hêtre français avec ses 3 sites industriels. Elle permet au groupe d’accroître la part du CA réalisée dans le secteur de la rénovation et de la décoration des logements en France.

Entre temps, le groupe avait racheté le spécialiste en béton Robert Thébault qui dispose de 3 sites de préfabrication.

Porter la part du chiffre d’affaires dans la rénovation à 60 %

« Il y a 7 ans, nous étions présents à hauteur de 80 % dans la construction de logements neufs. Nous avons donc rééquilibré nos activités puisque la part de la rénovation est égale à celle de la construction neuve dans le chiffre d’affaires total du groupe à fin septembre 2020 » souligne Roland Besnard.

Ambition du groupe dont le siège social est resté à la Seguinière (49) et qui dispose en tout de 26 sites industriels(2) (dont 2 en Belgique) : développer un chiffre d’affaires de 450 M€ en 2025 en portant la part de rénovation à 60 %. Un développement qui doit assurer la pérennité du groupe et de ses activités, en préservant son indépendance « avec des choix raisonnés ».

Pour ce faire, le groupe compte sur « une nouvelle acquisition de taille » lui permettant de créer un 3e pilier d’activité, outre la terre cuite et la menuiserie, afin d’éviter des phénomènes de cycle. Le président ne cache pas son intérêt pour des solutions utilisant des matériaux recyclés soit autour du bois voire autour du béton avec de l’éco-développement.

 « Le marché du neuf sera en baisse, selon les prévisions de la Fédération française des Tuiles et briques qui a tablé sur un recul de 3 % des produits en terre cuite en 2020, avec une baisse plus importante pour les cloisons et conduits de fumée » indique Roland Besnard, Pdg de Bouyer Leroux

60 millions d’euros pour effacer l’empreinte carbone du groupe

Le groupe souhaite également nouer des partenariats au sein de start-ups ou incubateurs, pour intégrer de nouveaux procédés d’éco-construction éco-performants au sein de ses usines consommatrices d’énergie, comme celles de la terre cuite. Une stratégie qui vise à effacer l’empreinte carbone du groupe.

Car la croissance doit s’accompagner d’une gestion des ressources exemplaire, tant en termes matériels qu’humains, selon la philosophie du Bouyer Leroux. Transition énergétique et éco-performance sont donc au programme puisque le groupe avait prévu d’investir, d’ici à 2025, 60 millions d’euros pour effacer son empreinte carbone.

Cette enveloppe de 60 millions d’euros comprend un montant de 35 M€ pour l’installation de panneaux photovoltaïques et 20 à 25 M€ pour la mise en place de foyers biomasse et la généralisation de biocombustibles. Au total, ce sont 41 millions d’euros qui devraient permettre de décarbonner la partie thermique.

55 % d’ENR dans le process de fabrication d’ici à 2022

Un investissement de 14,3 millions d’euros doit d’ores et déjà permettre de porter la part des énergies renouvelables à 55 % dans le process de fabrication d’ici à 2022. Il prévoit un foyer biomasse à la Séguinière (8 M€), du solaire thermique en été en complément de la co-génération en hiver à Mably (3,7 M€). S’y ajoutent la gazéification de biomasse à Saint Martin des Fontaines (2,1 M€) et enfin, l’ajout de porosant dans l’argile du site de Mably (introduction de la biomasse dans l’argile).

Il restera donc plus de 26 millions d’euros dans le plan pour passer de 55 % à 90 % d’energies renouvelables dans le process de fabrication. Il s’agira notamment de basculer 100 % des technologies gaz des fours de Mably et Colomiers vers des techniques de biomasse.

Pour conduire ces changements, Bouyer Leroux a fait évoluer le poste de directeur énergies vers un poste de directeur environnement-énergie et a créé un poste de responsable ressources, chargé notamment des réapprovisionnements en biomasse. « Nous consommons près de 200 000 m3 de sciure/ an et prévoyons d’en consommer 450 000 dans 5 ans » explique Roland Besnard.


Notons enfin, que le groupe a participé à l’augmentation du capital de Naoden, start-up nantaise, concepteur, fabricant et installateur de centrales bioénergétiques à hauteur de 300 000 €. Sa technologie repose sur la pyrogazéification des déchets solides, une alternative hors réseau aux énergies fossiles comme le gaz naturel, le propane ou le fioul.

Le groupe a d’ailleurs effectué un investissement de 2,1 millions d’euros dans 4 microcentrales Naoden, permettant au groupe Bouyer Leroux de réduire sa consommation d’énergie fossile. Le groupe confirme et prouve ainsi qu'il veut devenir un acteur référent de l'habitat éco-performant.

Un investissement de 14,3 millions d’euros doit d’ores et déjà permettre de porter la part des énergies renouvelables à 55 % dans le process de fabrication d’ici à 2022

(1)La Scop détient 100 % des filiales du groupe via une holding interposé, ce qui lui assure une indépendance totale (pas d’actionnaire au capital)

(2) 9 sites pour les solutions terre cuite, 11 sites pour le métier Fermetures pour l’habitat, 3 sites pour les Spécialités béton, 3 sites pour le métier Eco-solutions (Panaget)

Quelles tendances pour les nouveaux produits ?

Le groupe vise le marché de la préfabrication avec des murs calepinés et préfabriqués en briques pour concurrencer les solutions en béton banché avec isolation. Les systèmes sont ainsi livrés à l’avancement sur le chantier et conviennent à la réalisation de maisons individuelles. Le marché du collectif sera visé dans un second temps.

Dans le secteur de la fermeture de l’habitat, SPPF améliore la performance phonique de ses coffres de volets roulants grâce à une conception étudiée de l’entrée d’air tandis que Soprofen innove avec So!night, une solution qui permet d’offrir plus de lumière en journée et une meilleure occultation la nuit.

Chez Robert Thébault, un projet d’investissement de 5 millions d’euros dans l’une des usines permettra de lancer un appui de fenêtre allégé de nouvelle génération caractérisé par un pont thermique réduit.

Source : batirama.com/ Fabienne Leroy

18/10/2020

TRADITION ET MODERNITÉ POUR UNE ANCIENNE CASERNE TRANSFORMÉE EN SIÈGE DU GROUPEMENT DE GENDARMERIE DU PAS-DE-CALAIS

Tous les services du Groupement de Gendarmerie du Pas-de-Calais sont aujourd’hui réunis au sein d’un seul et même site suite à un vaste programme de rénovation et d’extension de l’ancienne caserne basée à Arras (62).

Implantés sur une ancienne place d’arme datant des années 30, les nouveaux bâtiments s’inscrivent en harmonie grâce à des façades mariant avec réussite l’inox et la terre cuite des solutions Argeton de Wienerberger.

Imaginé par l’agence INSITU-architecture à Roubaix, le projet d’extension et de rénovation de la caserne Baudimont à Arras se devait de répondre aux besoins d’espace, de circulation, de stationnement et de sécurité sur le site accueillant le nouveau Groupement de Gendarmerie du Pas-de-Calais.

Démarré en 2018 et d’une durée de 20 mois, le chantier d’envergure se divisait en deux zones. Une partie de 1 900 m² consacrée à la réhabilitation et à la rénovation de quatre pavillons datant des années 1930 et représentant l’ancienne place d’arme.

Une autre partie de 2 500 m² représentant trois nouveaux pavillons reliés entre eux et à deux des quatre pavillons.

Lors de la conception des trois nouveaux bâtiments, le parti-pris architectural choisissait de conserver l’esthétisme « années 30 » de l’ancienne place d’arme tout en y ajoutant une touche de modernité. Objectifs atteints grâce à la réalisation de façades associant deux matériaux emblématiques : l’inox et la terre cuite.

Pour cette dernière, l’agence INSITU a privilégié les qualités du bardage en terre cuite Argeton de Wienerberger.

Pour Vincent Sauvage, architecte du projet, « La gamme de teinte Argeton proposée est intéressante notamment car la teinte rouge toscane se rapproche visuellement des briques des pavillons existants et les modules sont également adaptables et recoupables. Ce système nous a permis d’ajouter plus facilement les plaques en inox ».

Les bardages Argeton correspondent en tout point aux critères d’esthétiques requis pour cette opération. En effet, la variété de finitions de cette gamme a permis au cabinet IN SITU Architecture de mélanger les produits Tampa, Linéa et Terzo afin que le résultat donne un côté nuancé et rende le tout vivant.

Pour accentuer cet effet, le mariage inox-terre cuite a permis de jouer avec les contrastes et d’éviter un aplat lisse.

Les équipes ont également dû faire face aux contraintes environnementales. En effet, l’activité du site expose les façades aux chocs et ces dernières doivent rester pérennes pour un minimum d’entretien. L’introduction de l’inox et de la terre cuite permettent de répondre parfaitement à ces impératifs.

Source Wienerberger


17/10/2020

KELLER- Mesure de l'humidité en ligne - simple et efficace

En pratique, cependant, ce n’est pas si simple. Par exemple, l'usure, les changements dans le matériau livré, sa teneur en humidité variable et les interruptions de production imprévues peuvent entraîner des variations du processus de production, qui ont un effet direct sur la qualité du produit.

Grâce à l'analyse d'échantillons de matériaux, aux travaux de maintenance préventive et à l'expérience des opérateurs, des contre-mesures peuvent être prises à temps et la qualité souhaitée peut encore être assurée. Cependant, l'expérience acquise au cours de nombreuses années ne peut pas toujours être simplement transférée à un nouvel employé, ce qui peut entraîner des évaluations incorrectes.

Avec le nouveau K-Matic Moisture Control, KELLER offre à l'opérateur une possibilité simple de surveiller en permanence les changements de la teneur en eau de la préparation par une mesure continue ou une indication de la valeur mesurée et d'y réagir directement - sans attendre une analyse d'humidité, qui, de plus, ne reflète que l'état du matériau au moment de l'échantillonnage. De plus, des valeurs mesurées claires permettent même au personnel d'exploitation inexpérimenté de réagir de manière adéquate aux variations de la teneur en eau de la préparation.

La valeur mesurée peut être transmise et évaluée à la fois analogique et numérique via différentes interfaces. Cela permet également d'automatiser l'ajout d'eau requis.

À l'usine de tuiles en clinker KDW de ABC-Klinkergruppe sur le site de Natrup-Hagen, par exemple, la mise en œuvre du K-Matic Moisture Control dans la production de tuiles et d'accessoires a encore amélioré les processus de production et donc la qualité du produit . Grâce à la mesure continue de l'humidité d'entrée de la masse de fonctionnement délivrée par l'installation centrale de préparation, l'ajout requis d'eau de préparation peut maintenant être contrôlé plus précisément, de sorte qu'un fonctionnement encore plus constant des lignes de façonnage est obtenu. «C'est un investissement dont on ne voudrait plus se passer», déclare Klaus Kuhlmann, directeur de l'usine. "L'amélioration de l'efficacité du processus de production se reflète également dans la réduction du taux de déchets."

Source KELLER

16/10/2020

Serbie: Mladost rénove son usine de tuiles à Leskovac

Bongioanni Macchine a entièrement rénové la ligne existante livrée en 2010 dans un délai très court

Bongioanni Macchine a achevé les opérations de mise à niveau de l'usine de production de tuiles de Mladost située à Leskovac (Serbie), livrée en 2010.

Dans le but d'augmenter la productivité, de moderniser les processus de production et d'améliorer la qualité des produits, Bongioanni Macchine a achevé les opérations de mise à niveau dans un délai très court, concluant le projet dans les premiers mois de 2020.

Des solutions de dernière génération pour l'extrudeuse (tête de pression et filière d'extrusion) ont été installées et mises en œuvre. Le nouveau modèle de tête de pression installé est idéal pour l'extrusion verticale symétrique de nattes d'argile régulières et préformées. La surface interne de la tête de pression a un revêtement polyamide autolubrifiant qui améliore l'écoulement de l'argile, réduisant ainsi le frottement et par conséquent également la consommation d'énergie. Les matrices d'extrusion ont des dimensions extra-longues pour obtenir une plus grande section conique et sont spécialement conçues pour éliminer les contraintes à l'intérieur des nattes d'argile et le risque qui en résulte de déformation des tuiles.

Dans la zone de coupe a été installé un nouveau cutter électronique Bongioanni effectue une coupe de haute précision et les unités de chargement installées en 2010 ont été équipées de nouveaux dispositifs d'arrêt qui garantissent une position de départ précise et certaine. Cela garantit une plus grande précision de chargement des nattes d'argile indépendantes sur les moules inférieurs des presses à tambour.

Après avoir produit environ 159 millions de tuiles avec un rendement de 88%, les deux presses de type 13PV / G installées en 2010 ont subi une révision complète et ont retrouvé leur état d'origine.

Bongioanni Stampi s'est vu confier la tâche de repenser l'ensemble de la gamme de tuiles afin d'en améliorer la qualité, l'apparence et les dimensions. Le souci du détail et de l’esthétique des produits a encore amélioré les normes de qualité déjà élevées de la société serbe, ce qui lui a permis d’accroître sa compétitivité sur les marchés internationaux.

À ce jour, Bongioanni Stampi a conçu, développé et construit plus de 3 330 nouveaux modèles de tuiles.

Source CeramicWorldWeb


15/10/2020

L’alliance Allice ouvre son capital au Ctif et au CTMNC

Après une première année d’activité positive, la structure Allice – Alliance Industrielle pour la compétitivité et l’efficacité énergétique – ouvre son capital à deux nouveaux actionnaires : le Centre technique des industries de la fonderie (Ctif) et le Centre technique de matériaux naturels de construction (CTMNC).

L’ouverture sur ces deux nouveaux secteurs industriels s’inscrit dans la stratégie de développement d’Allice.

L’efficacité énergétique dans l’industrie doit permettre de réduire les consommations et émissions de gaz à effet de serre, mais aussi être une composante essentielle de l’amélioration de la productivité, de la qualité et de la flexibilité des unités industrielles. Le Cetiat (Centre Technique des Industries Aérauliques et Thermiques), avec le Cetim (Centre technique des industries mécaniques), le CTCPA (Centre technique de la conservation des produits agricoles), Enea Consulting et en collaboration avec le CEA Liten, a ainsi créé en 2018 l’entité Allice avec pour objectif de structurer la filière de l’efficacité énergétique dans l’industrie et d’accompagner l’innovation dans ce domaine.

« En comptant parmi ses actionnaires déjà trois centres techniques que sont le Cetiat, le Cetim et le CTCPA, Allice jouit d’une culture technique sur les filières de l’aéraulique et de la thermique, de la mécanique et de l’agroalimentaire. Afin d’accélérer son développement, Allice doit rassembler plus d’acteurs de l’offre et de la demande autour des objectifs nationaux de décarbonation de l’industrie. C’est pourquoi Allice élargit le spectre de ses actions à destination des industriels en ouvrant son capital à deux autres CTI : le CTIF et le CTMNC. Cette intégration, en plus d’accroître la transversalité, va permettre une mutualisation des réflexions et l’émergence de projets collaboratifs innovants dans le secteur de l’efficacité énergétique industrielle », indique-t-on au sein de l’alliance.

Visitez le site : www.alliance-allice.com

Source Contrôles Essais Mesures 

14/10/2020

Monier: Objets BIM pour toiture en pente

BIM Ready !

C’est sous ce mot d’ordre dynamique que BMI Group orchestre sa transition numérique pour accompagner les architectes, constructeurs/promoteurs, bureaux d’étude, couvreurs, économistes, bim managers, maîtres d’ouvrage et étudiants.

Aujourd’hui, la démarche du groupe s’étend aux toits en pente.

C’est près d’une centaine de produits qui deviennent objets BIM. Créés en collaboration avec le Centre Technique, les objets BIM dédiés aux toits en pente (Tuiles béton et tuiles terre cuite) contiennent l’ensemble des informations, caractéristiques géométriques et techniques nécessaires tout au long du cycle de vie du bâtiment. Les objets BIM tuiles et accessoires Monier peuvent dès à présent être intégrés dans les maquettes numériques où les données qu’ils contiennent serviront en phase de conception et de construction, mais également pour la maintenance, la rénovation ou lors de la déconstruction ou démolition.

Les tuiles et les accessoires sont disponibles gratuitement au format IFC et sous plusieurs logiciels CAO et BIM : Revit, ArchiCAD, 3DS max, AutoCAD, Sketchup…

Ils sont téléchargeables sur la plateforme spécialisée Bimobject via le site Monier.

Analyse du cycle de vie

Après l’obtention de la nouvelle analyse du cycle de vie pour ses tuiles béton, les solutions BIM de l'industriel intègrent désormais les FDES. C’est un atout de plus pour l’ensemble de la filière.

Le processus BIM fait de l’offre Monier, en tuiles béton comme en tuiles terre cuite, une réponse pertinente à l’optimisation de la construction.

Source Zepros par Marie Laurence Cattoire

13/10/2020

Le groupe Bouyer-Leroux investit dans un développement durable

Le groupe de la Séguinière Bouyer-Leroux, initialement fabricant de produits en terre cuite, s’est diversifié par croissance externe en développant des activités nouvelles. 

Pour poursuivre son développement, le groupe des Mauges continue d’investir dans son outil industriel et dans l’innovation tout en envisageant d’autres acquisitions.

Le groupe Bouyer Leroux, qui a clos son exercice fin septembre à 350 millions d'euros, pourrait atteindre 450 millions d'euros en 2025.

Source Le Journal des Enetreprises par Olivier Hamard

La Séguinière. Bouyer Leroux traverse la crise sereinement et investit pour l’avenir

Grâce aux spécificités de son cœur de métier, le BTP, le groupe de 26 sites et 1 500 salariés dont la maison mère, la Scop Bouyer Leroux Terre cuite, est spécialisée dans la brique creuse, a traversé le confinement et les mois suivants sans en véritablement ressentir les effets néfastes.

Roland Besnard, président-directeur général du groupe Bouyer Leroux (en arrière-plan), et Jérôme Gautron, directeur du développement, voient l’avenir avec sérénité et ambition, même si, particulièrement pour la Scop, les conséquences de la crise sanitaire pourraient se ressentir l’année prochaine et jusqu’aux deux suivantes.

En février, Roland Besnard, PDG du groupe Bouyer Leroux, avait pointé le virus venu de Chine comme un risque pour la bonne marche du numéro 1 français de la brique de terre cuite, implanté à La Séguinière. Il ne s’était pas trompé. « Toutes les activités ont été stoppées le 17 mars. Rapidement, on a travaillé sur un plan de reprise d’activité dans de bonnes conditions sanitaires. » Le travail à domicile est mis en place ainsi que le dégradé. « Sur une ligne de montage où il y avait cinq personnes, il n’y en avait plus que deux. Le travail est moins rapide, mais plus sûr », justifie le PDG.

12/10/2020

LA BRIQUE D’ALSACE, LE 100% LOCAL DE WIENERBERGER

Ancré depuis plus de 400 ans au cœur du territoire Alsacien, Wienerberger, leader mondial de la brique en terre cuite, devient aujourd’hui partenaire de la marque partagée ALSACE.

A cette occasion, Wienerberger créé l’identité spécifique LA BRIQUE D’ALSACE pour porter haut les forces de l’entreprise : locale, durable, innovante et engagée.

Une entreprise historique au cœur du territoire

La filiale française du 1er briquetier mondial a installé sonsiège social à Achenheim (67), il y a presque 20 ans. Résolument ancré sur le territoire, le spécialiste de la terre cuite dispose de trois sites de production et plusieurs carrières d’argile situés en Alsace.

Au total, les effectifs présents sur le territoire réunissent 350 collaborateurs.

Spécialisée dans la fabrication de briques en terre cuite 100% minérales et 100% naturelles, Wienerberger est reconnue pour sa capacité d’innovation au service de bâtiments de qualité à haute performance énergétique.

Le site de Betschdorf (67) est caractéristique de la pérennité de Wienerberger en Alsace : créée en 1585, il y a plus de 400 ans. Cette usine a inauguré en 2018, une nouvelle ligne de production pour augmenter la fabrication de la brique auto-isolante, CLIMAmur®, une exclusivité 100% Alsace permettant de contribuer à une construction saine et durable.

Grâce à ses trois sites de production implantés en Alsace et des équipes commerciales à proximité des chantiers, Wienerberger garantit un approvisionnement en circuit court pour une empreinte carbone limitée, en écho aux engagements de l’entreprise en faveur de la protection de l’environnement.

Une nouvelle identité affirmée : la brique d’Alsace

Le projet marque partagée ALSACE a été créé par la Région Alsace en 2011, en étroite collaboration avec les collectivités, les universités, les acteurs économiques et touristiques alsaciens.

La marque ALSACE est un "porte drapeau" symbolisant la région, son identité, ses valeurs, mais également ses objectifs et son futur.

Elle a pour objectif le développement de l’attractivité ainsi que la visibilité de l’Alsace tout en pointant sur sa modernité, sa créativité et son dynamisme.

Elle vise également à mettre en exergue une nouvelle image de l’Alsace, plus complète, plus spécifique et encore plus attractive.

Reconnaissable grâce au codifiant "A cœur" customisé avec les produits de l’entreprise, la valorisation de la BRIQUE D’ALSACE se déploiera au travers de différents canaux, dont un affichage en gare et des supports dédiés aux professionnels de la construction, aux acteurs du territoire et au grand public.

Des équipes fières de leur métier et de leur région

Pour affirmer son savoir-faire local, Wienerberger a souhaité aller plus loin en s’appuyant sur les codes identitaires de la marque ALSACE ainsi qu’un reportage photos avec la participation des salariés de l’entreprise, fiers de représenter leur métier et leur région.

Car LA BRIQUE D’ALSACE est avant tout le résultat d’un engagement collectif à travers « ceux qui la conçoivent, ceux qui la façonnent,c eux qui la recommandent… et ceux qui la vivent. »

Source CLC communication

11/10/2020

Tesla réduit les prix de ses tuiles solaires

Tesla a mis à jour sa page Web Solar Roof et a baissé les prix du produit le dernier jour du troisième trimestre de la société.

La refonte de la page Web met en évidence une nouvelle vidéo de comparaison de la durabilité d'une tuile de toit solaire par rapport aux tuiles de toit traditionnelles. Bien que n'étant pas le plus scientifique des tests, la tuile Solar Roof survit au coup de marteau tandis que les deux autres tuiles se fissurent et se brisent. La tuile Solar Roof semble avoir un peu plus de flexibilité lorsqu'elle est frappée, ce qui pourrait être bénéfique pour des situations telles que les tempêtes de grêle.

Tesla décrit également le processus d'installation pour les clients potentiels, de la conception à la mise sous tension du système. «Notre équipe interne de professionnels de l'énergie a installé plus de 3,6 GW d'énergie solaire propre sur 400 000 toits, soit l'équivalent de 10 millions de panneaux solaires traditionnels. De l'enlèvement du toit à l'installation, nous nous occupons de tout», écrit Tesla.

En ce qui concerne la réduction de prix, Teslarati et Electrek ont ​​comparé les prix mis à jour aux prix précédents qui avaient été capturés à l'écran. Dans le cas de Teslarati, le prix du système post-incitatif avait été réduit de 33 950 $ à 31 133 $. Electrek a vu un prix chuter d'un prix pré-incitatif de 57 272 $ à 54 966 $. En convertissant le cas de Teslarati pour qu'il soit également pré-incitatif, les réductions de prix sont respectivement de 7% et 4%.

Le prix du toit solaire est variable en fonction du pourcentage de tuiles contenant des matériaux solaires actifs par rapport aux tuiles inactives moins chères. Actuellement, le fédéral américain inventif à l'installation de système solaire est de 26% et tombe à 22% à la fin de l'année.

Source The Street par Rob Maurer

10/10/2020

Suisse: Le Grand Conseil veut sauver la Tuilerie de Bardonnex

Les députés genevois ont adopté vendredi une motion demandant au Conseil d’Etat de garantir la pérennité du site qui fabrique des tuiles traditionnelles servant à recouvrir des bâtiments patrimoniaux.

Le site de  la Tuilerie de Bardonnex produit des tuiles jaunes traditionnelles qui recouvrent des bâtiments patrimoniaux, comme le collège Calvin restauré en 2015 (archives).

Le site de la Tuilerie de Bardonnex produit des tuiles jaunes traditionnelles qui recouvrent des bâtiments patrimoniaux, comme le collège Calvin restauré en 2015 (archives).

Le canton de Genève doit sauver la Tuilerie de Bardonnex. Le Grand Conseil a adopté vendredi une motion demandant au Conseil d’Etat de tout mettre en oeuvre pour garantir la pérennité de l’exploitation du site, dont la fermeture a été annoncée pour la fin de l’année.

Gasser Ceramic, propriétaire de la Tuilerie de Bardonnex, veut concentrer son activité sur quatre autres usines en Suisse. Les députés ont déploré la disparition d’un savoir-faire traditionnel et de la production de tuiles jaunes plates qui recouvrent le collège Calvin, l’Hôtel-de-Ville de Genève ou encore le château de Chillon (VD). Les réserves d’argile sont pourtant suffisantes pour des décennies.

Réserves d’argile

Le Grand Conseil a aussi critiqué la manière de faire de l’entreprise propriétaire, qui a annoncé la fermeture en juillet alors que ses employés bénéficiaient d’indemnités de réduction de l’horaire de travail (RHT). Une quinzaine d’emplois seront supprimés.

La motion invite encore le Conseil d’Etat à contacter Gasser Ceramic. Le conseiller d’Etat Mauro Poggia, en charge de l’Emploi, a assuré que le canton l’a déjà fait, afin de connaître les raisons exactes de cette fermeture.

Source Le Matin


09/10/2020

Brick Award 2020 : Hommage à l’architecture en brique de qualité

 « L'architecture joue un rôle important de médiation entre les personnes et l'environnement du bâti. Dans les zones urbaines, en particulier, nous constatons la nécessité d'adopter des approches novatrices et de créer des environnements résidentiels et professionnels attrayants », note Heimo Scheuch, président de Wienerberger. 

L'architecture doit constamment se réinventer à travers de nouvelles formes, de nouveaux matériaux et de nouvelles utilisations. 

Outre les aspirations esthétiques, les réglementations techniques et les exigences de qualité sont de plus en plus strictes. 

Durabilité, efficacité énergétique et recyclabilité s’imposent d’elles même et constituent aujourd’hui des critères essentiels. 

L'accès au logement est également un aspect central à prendre en compte.

  • Des architectes du monde entier présentent leurs concepts architecturaux innovants avec des matériaux en terre cuite : Cette année, 644 projets de55 pays différents étaient inscrits.
  • Les lauréats des Brick Award 2020 ont impressionné le jury avec des concepts architecturaux audacieux et créatifs, pour des espaces de vie durables et prospectifs.
  • Pour la première fois, la cérémonie de remise des prix se tiendra en ligne. 

« Les Brick Award donnent aux architectes du monde entier l'occasion de présenter leurs derniers projets innovants d'architecture en terre cuite. Il a pour vocation d’inspirer les architectes, ainsi que ceux qui ne le sont pas, pour partager des concepts de design et explorer de nouvelles façons de mise en œuvre. En 2020 Wienerberger organise ce prix de renommée internationale pour la neuvième année. Un nombre record de 644 projets de 55 pays différents ont été soumis par 520 architectes cette année », déclare Heimo Scheuchl, CEO.

Les prix ont été décernés dans les catégories suivantes : Feeling at home (11 nominations), Living together (10nominations), Working together (9 nominations), Sharing public spaces (11 nominations) and Building outside the box (9 nominations). 

La dernière catégorie recouvre les concepts innovants, les nouvelles façons d’utiliser la brique, les nouvelles technologies de construction ou les briques sur mesure permettant des décorations inédites.

Le prix est doté d'un montant total de 29 500 euros pour cinq catégories, un Grand Prix et un Prix Spécial du Jury. 

À la fin de la phase de soumission, un pré-jury indépendant a présélectionné 50 projets. Un jury international a par la suite désigné les lauréats.

Les lauréats

Cette année, un projet a reçu le Grand Prix. Il a été décerné à BAAS arquitectura Espagne, Grupa 5 architekci Pologne et Mateccy biuro projektowe Pologne pour le bâtiment de l'Université de Silésie, Faculté de radio et de télévision. 

Ce projet est également lauréat de la catégorie « Sharing public spaces ». Une approche radicale, mais subtile, rend hommage à l’histoire minière de Katowice, ancrée dans celle du charbon de Silésie. Une modeste maison de mineurs qui abritait également une manufacture d'ampoules électriques, a été conservée et rénovée, puis entièrement enveloppée d’une structure ajourée en briques sombres qui forment une structure abstraite.

Cette impressionnante réalisation, hautement conceptuelle, a remporté un appel d’offres public qui mettait l’accent sur la réutilisation et la sensibilité des projets en relation à leur contexte. Elle est le fruit de l’effort collectif de trois cabinets d'architecture européens qui ont su mettre en valeur l'atmosphère unique de l'environnement du bâtiment.

Le projet gagnant dans la catégorie « Living Together » est le prototype de maison rurale de Rafi Segal, de l'équipe du MIT Rwanda Workshop (États-Unis) avec l'Office rwandais du logement (Rwanda). Cette maison durable constitue un prototype de logement abordable, dont l'architecture moderne et efficace est adaptée aux besoins locaux. Le Prototype de Maison Rurale représente une nouvelle typologie de logement. Les bâtiments peuvent être combinés par deux et disposés de différentes manières pour former différents modèles d’habitations.

Le Studio Iturbide, de Taller Mauricio Rocha et de Gabriela Carillo (Mexique), est le lauréat de la catégorie « Feeling at home ». C’est un petit bâtiment gracieux flanqué de deux patios, situé au milieu des constructions du quartier. La circulation y est fluide, de l’entrée jusqu’au toit. Les maisons du Barrio Niho Jesûs à Mexico n'ont généralement qu'un ou deux étages. Les différents espaces qui composent le Studio Iturbide sont très distincts. Haut de trois étages, il relie la rue et le rez-dechaussée à la ligne d'horizon de la ville que forment les toits et le faîte des arbres.

Dans la même catégorie, le projet Can Jaime I n'Isabelle de TEd'A arquitectes, Espagne, a reçu le Prix Spécial du Jury. Une maison isolée où la relation entre les différents espaces est déterminée par le climat méditerranéen et où l’architecture traditionnelle s’articule intelligemment autour des quatre patios. L'utilisation de la brique est particulièrement adaptée à ce lieu qui, avec le temps, évoluera en une sorte d’oasis et développera un microclimat agréable, à toutes les périodes de l'année.

Dans la catégorie « Working together », le jury a récompensé les Archives municipales de Delft, aux Pays-Bas, par Office Winhov (Pays-Bas) et Gottlieb Paludan Architects (Danemark). Le jury a jugé le projet conceptuellement clair et précis. Le rez-de-chaussée ouvert illustre parfaitement la fonction de bâtiment public des archives, qui donne accès à l'histoire de la ville. Par contraste, les façades des étages supérieurs sont fermées, évoquant le rôle de protection des documents précieux qui y sont abrités.

Le jury

Le jury des Brick Award 2020, était composé de cinq architectes de renommée internationale : Helena Glantz, Urban Design (Suède), Toni Gironès Saderra, Estudi d'Arquitectura Toni Gironès (Espagne), Tina Gregoric, Dekleva Gregoric Architects (Slovénie), Mette Kynne Frandsen, Henning Larsen Architects A/S (Danemark) et Jonathan Sergison, Sergison Bates Architects (Royaume-Uni).

Source Wienerberger



08/10/2020

Lettre conjoncture UNICEM Septembre 2020: L’été permet, un peu, de remonter la pente… (tuiles -6.3 briques -14.4 à fin Mars)

 Après la mise à l’arrêt d’une grande partie de l’outil productif et l’effondrement des volumes de production au cours du printemps, la fin du confinement a sonné la reprise de l’activité. Depuis le plongeon d’avril, la production de BPE a été multipliée par plus de 2,5 à fin août tandis que l’activité des granulats a rebondi de 160 % en 4 mois.

Pour autant, le niveau des cumuls annuels demeure encore très inférieur à ceux observés un an plus tôt. La perte d’activité enregistrée au cours des trois mois de mars-avril-mai a ramené les volumes annuels de granulats à leurs niveaux de mi-2016 (point bas historique), effaçant ainsi tout le chemin parcouru en trois ans !

Quant au BPE, les huit semaines de confinement ont gommé les 4/5 du redressement opéré depuis fin 2015. Le retour à une activité proche de la “normale” ne permettra pas de combler le gap à court terme, ce d’autant que la crise sanitaire, qui se double en crise économique, a chamboulé les déterminants de la demande de matériaux.

Trois mois qui ont effacé plus de trois ans

Depuis le mois de juin,le processus de“rattrapage” s’est amorcé avec des productions supérieures à celles de 2019. Ainsi, selon les résultats provisoires de l’enquête mensuelle d’août, l’activité granulats aurait progressé de + 6,3 % au regard de l’an passé et de+2,4%par rapport au mois de juillet (données CVS-CJO). Sur les trois derniers mois connus (juin-juillet-août), les volumes auraient rebondi de + 63,7 % par rapport au trimestre précédent, se positionnant à + 4,3 % au-dessus du niveau enregistré sur la même période de 2019. En dépit de ce rebond, les niveaux d’activité des granulats se situent, sur les huit premiers mois de l’année,à près de - 11% en deçà de ceux de l’an passé.Quant aux volumes produits sur l’année, ils atteignaient à peine 300 millions de tonnes à fin août (hors recyclage), soit un recul de - 7,8 % en glissement sur un an. Du côté du BPE, le redressement est plus marqué encore,en écho à un plongeon plus appuyé. En août, les livraisons ont grimpé de + 2,5 % par rapport à juillet et de + 10,1 % au regard de 2019 (données CVSCJO). Sur les trois mois d’été, l’activité a rebondi de + 88,9 % par rapport aux trois mois précédents et de + 5,5 % sur un an. Mais à fin août,en cumul sur 12 mois, la chute demeure importante et atteint - 12,2 % en glissement (à 36,1 Mm3) tandis qu’elle approche - 16 % en cumul sur les huit premiers mois de 2020.

Notre indicateur matériaux, encore provisoire pour le mois d’août, décrit les mêmes évolutions avec des ampleurs comparables.Ainsi, après un deuxième trimestre qui s’est affaissé de près de - 20 % (données CJO), l’activité est revenue sur un recul de - 12 % sur un an pour les huit premiers mois de 2020, aucun des matériaux n’échappant à cette incurie conjoncturelle.

Rebond des enquêtes mais jusque quand ?

De leur côté,les enquêtes menées auprès des professionnels du bâtiment et des TP au cours de l’été traduisent aussi un net regain d’optimisme après le “trou noir” du printemps. En septembre 2020, l’opinion des chefs d’entreprise du bâtiment sur leur activité récente continue de s’améliorer et leurs carnets de commandes, après avoir retrouvé leur point haut en août, ont quelque peu diminué bien que restant très au-dessous de leur moyenne de longue période (8,5 mois dans le gros œuvre contre une moyenne de 6,2 mois). Ce constat suggère que la période de confinement n’a pas donné lieu à des annulations de commandes mais confirme hélas le net freinage des nouvelles prises de commandes. Cet assèchement graduel des carnets, déjà enclenché avant l’épisode COVID (mais masqué par les retards de chantiers), devrait se poursuivre, voire s’accélérer dans le segment du bâtiment neuf. Les mises en chantier de logements ont certes rebondi elles aussi ces derniers mois (le cumul depuis janvier ayant été ramené à - 14,7 % en juillet sur un an, contre - 20 % en mai) mais les permis, eux, peinent à se redresser (restant à - 20 % depuis mai).A fin juillet, et sur douze mois, on dénombrait ainsi 374 700 logements commencés pour 394 100 permis.

Le “gel” de l’instruction des dossiers d’autorisation pendant plus de 2 mois, conjugué à la frilosité des promoteurs pour lancer de nouveaux programmes (elle-même liée à la dégradation de la solvabilité et de la confiance des ménages confrontés au problème du chômage), pourraient peser sur la dynamique du redémarrage des permis dans le secteur résidentiel. Même si l’investissement en logement figure toujours comme une priorité pour les ménages, le durcissement des critères d’octroi de prêts immobiliers recommandé aux banques fin 2019 par le HCSF (Haut Conseil pour la Stabilité Financière) pourrait freiner l’accès au crédit habitat des publics les plus modestes. En ce sens, le prolongement et le ciblage des mesures comme le PTZ et le Pinel, annoncés par le gouvernement, constitueraient un facteur de soutien au retour des projets, dans un contexte où l’épargne des ménages, en forte hausse depuis mars, représente un potentiel d’investissement non négligeable. En effet, avec plus de 85 milliards d’euros mis de côté en cinq mois, les ménages affichent un taux d’épargne de 27 % du revenu disponible brut au deuxième trimestre 2020 contre moins de 15 % un an plus tôt.

Plus inquiétantes sont les perspectives dans le segment non résidentiel qui représente 47 % des surfaces neuves construites.

En effet, plutôt bien orienté avant le début de la crise sanitaire, le marché constructif des locaux d’activité s’est lui aussi sensiblement contracté mais les permis demeurent toujours sur une tendance très baissière à fin juillet (- 29,4%sur un an).

Tous les segments sont touchés et les effets du choc économico-sanitaire sur les entreprises (report des projets d’investissements, développement du télétravail…) et les collectivités locales (baisse des recettes fiscales…) obèrent l’espoir d’une reprise prochaine du segment non résidentiel.

Du côté des travaux publics, les entreprises ont également retrouvé un peu d’optimisme, avec la reprise estivale de l’activité qui,à fin juillet,est encore 15% plus faible que celle des sept mêmes mois de 2019.Mais l’inquiétude reste de mise compte tenu de la mauvaise orientation des flux des nouveaux appels d’offre (- 16%sur un an à fin juillet).

La fin du cycle électoral, les incertitudes liées au “verdissement” des municipalités, la frilosité des collectivités locales, les nouveaux objectifs en urbanisme (Zéro Artificialisation Nette)… sont autant de facteurs pesant sur les projets futurs d’investissement en BTP. Néanmoins, le Plan de Relance, et ses crédits fléchés vers les projets d’infrastructures, couplé au volontarisme des municipalités dont les finances demeurent très saines, pourrait laisser espérer une éclaircie en 2021.

Perspectives Matériaux 2020

Compte tenu des précédents éléments et face à ces changements contextuels qui écartent l’hypothèse d’une “normalisation” rapide de la situation, la demande de matériaux pourrait accuser une baisse de - 8 % pour les granulats et de - 11 % pour le BPE en 2020 (données brutes). S’il est encore très délicat de se prononcer sur les tendances de 2021, les premiers scénarios envisagés à ce jour tablent sur une hausse des volumes autour de + 4 / + 5 % l’an prochain, laissant les niveaux de 2021 environ5 à 6 % en dessous de ceux de 2019.

Source Unicem


Allemagne - dépot de bilan de Lingl: tout le monde doit se rassembler

La demande de mise en faillite de Lingl Anlagenbau à Krumbach en a surpris beaucoup. Il est maintenant temps de trouver ensemble un moyen de sortir de cette situation.

La demande d'insolvabilité préliminaire de la société Lingl Anlagenbau, basée à Krumbach, a profondément ébranlé les employés, le comité d'entreprise et le syndicat. Bien sûr, Lingl est aux prises avec des difficultés financières depuis des années.Il y a sept ans, l'entreprise semblait au bord de l'effondrement. Mais le redressement judiciaire prévu a été mené à bien et de nouveaux domaines d'activité ont été ajoutés. Lingl semblait être sur la bonne voie ces derniers temps et semblait avoir fait un grand pas vers la stabilité. Presque personne ne s'était attendu à cette décision drastique de la direction.

Beaucoup ont travaillé pour Lingl à Krumbach toute leur vie

La situation actuelle est particulièrement amère pour les salariés. Beaucoup d'entre eux ont travaillé pour Lingl toute leur vie, certains ont même suivi leurs parents chez l'un des plus grands employeurs de la région de Krumbach. Comment ça se passe maintenant pour les employés? Y a-t-il même une autre vague de licenciements chez Lingl comme il y a près de sept ans? Le temps nous le dira. Avec Christian Plail, au moins un administrateur provisoire d'insolvabilité est chargé du sauvetage, qui doit être proche du cœur de l'entreprise. Après tout, il a passé son enfance à Krumbach et connaît très bien les conditions locales.

Cependant, il ne pourra pas repousser Lingl hors de la voie tout seul. Cela nécessite l'aide de tous ceux qui sont impliqués. Les propriétaires, la direction, les employés, les comités d'entreprise et le syndicat doivent de toute urgence se rassembler pour sortir Lingl du désordre.

Source Augsburger Allgemeine par Christoph Lotter

07/10/2020

Allemagne: le fabricant d'équipements pour l'industrie de la terre cuite LINGL dépose le bilan

Lingl a déposé son bilan pour la deuxième fois. Quelles sont les raisons et comment cela affecte les opérations commerciales.

Surendettement et insolvabilité

Le fabricant de machines et d'usines complètes pour l'industrie de la terre cuite basé à Krumbach, Hans Lingl Anlagenbau und Verfahrenstechnik GmbH & Co KG (Lingl), a déposé son bilan. 

Le tribunal de district de Neu-Ulm a alors ordonné l'administration préliminaire de l'insolvabilité (redressement judiciaire) le 5 octobre. La société a publié cette inormation Mercredi 07 Octobre 2020. L'administrateur provisoire de l'insolvabilité était Dipl.-Kfm. Arndt Geiwitz du cabinet d'avocats de Neu-Ulm SGP Schneider Geiwitz.

Lingl est l'un des principaux fabricants internationaux de machines et de systèmes dans les domaines de la terre cuite, de la céramique sanitaire et technique, de la transformation du bois ainsi que de l'automatisation et de la robotique. L'entreprise compte actuellement environ 400 employés. Lingl est représenté dans le monde entier par plus de 30 succursales, partenaires commerciaux et licenciés. En 2019, le chiffre d'affaires de l'entreprise souabe était d'env. 72 millions d'euros.

Voici les raisons pour lesquelles Lingl a déposé le bilan

La filiale de Lingl SMB Maschinenbau GmbH & Co.KG a également déposé une demande d'insolvabilité. Dans les deux cas, "le surendettement et l'insolvabilité" sont les raisons du dépôt de bilan, indique le communiqué. Les employés ont été informés du dépôt de bilan et des prochaines étapes importantes lors d'une réunion de travail mardi 06 Octobre. 

Voici les prochaines étapes

Sur place à Lingl, l'avocat Christian Plail du cabinet d'avocats d'Augsbourg SGP Schneider Geiwitz se chargera de la procédure. Immédiatement après avoir déposé une demande d'insolvabilité, lui et son équipe ont pris connaissance de la situation actuelle des affaires chez Lingl et ont pris les premières mesures. «Nous aurons rapidement une vue d'ensemble de l'entreprise et prendrons les mesures nécessaires pour la poursuite des opérations dans le cadre du processus de demande d'insolvabilité. Les premières informations sur les salariés, les entretiens avec les dirigeants et le comité d'entreprise ainsi qu'IG Metall ont déjà eu lieu », explique Christian Plail.

Alexander Kögel: "Nous continuerons nos opérations sans restriction"

L'expert expérimenté en restructuration Alexander Kögel est le nouveau directeur général de Lingl depuis le 21 septembre. «Dans l'état actuel des choses, nous voyons les conditions préalables à une solution de continuité réussie. Nous avons des commandes dans les livres et nous sommes occupés. Notre production se poursuivra sans restriction même après la demande d'insolvabilité », explique le directeur général Kögel.

Lingl avait déjà déposé son bilan en auto-administration en 2013. À l'époque, il s'agissait de l'une des premières procédures en vertu de la nouvelle loi sur l'insolvabilité (ESUG). Les conditions du plan d'insolvabilité ont été remplies par l'entreprise et la procédure d'auto-administration s'est donc terminée en octobre 2019.

Source B4B

La brique dévoile ses multiples atouts pour la transition écologique dans une campagne

La Fédération française des briques et des tuiles (FFTB) lance une campagne à destination des professionnels. Objectif: leur permettre de s'approprier les différents atouts de la terre cuite dans le cadre de la transition écologique. Pour cela, le dispositif s'appuie sur le concept de mindmapping. 

La brique est un matériau apprécié pour de nombreux avantages : son caractère local, son inertie, et ses performances techniques.

La Fédération française des briques et des tuiles veut aller au-delà de ses atouts et montrer comment la brique prend part à la transition écologique : "(…) Au-delà des performances techniques qui leur sont familières, les utilisateurs de nos produits sont demandeurs d'informations leur permettant de comprendre comment la terre cuite s'inscrit dans la transition écologique du bâtiment. Notre objectif est donc de donner des informations précises et concrètes aux professionnels qu'ils soient bureaux d'études, maîtres d'ouvrage, négoces, maçons ou constructeurs de maison individuelles", déclare Céline Ducroquetz, Déléguée Générale du Groupement des briquetiers de la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB).

La campagne s'inscrit autour de 4 facteurs : préservation des ressources naturelles, performance et confort du bâtiment, économie circulaire, énergie/ carbone. Chacun de ces axes forts fait l'objet d'un visuel sous le format mindmapping : " Nous avons combiné les codes du mindmapping (carte mentale) et du sketchnoting (note visuelle) pour être le plus didactique et ludique possible", explique Nelly Monteil, responsable de la communication de la FFTB. Outre les visuels, une vidéo complète le dispositif ainsi qu'un article sur brique.org. A noter que la campagne est déployée sur le web, les réseaux sociaux, et dans la presse professionnelle.

 Source Batiactu

06/10/2020

Index Egalité Femmes / Hommes, Monier obtient 74 point sur 100

La publication, pour toutes les entreprises de plus de 250 salariés, d’un index relatif aux écarts de rémunération entre les femmes et les hommes est obligatoire depuis le 1er septembre 2019.

L’index de la société Monier pour 2019 est de 74 point sur un maximum de 100, soit en-dessous des 75 points requis par le décret du 8 Janvier 2019 instituant cette mesure.

Cet index est composé de 5 indicateurs traitant :

– Des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes,

– Des proportions de femmes et d’hommes augmentés,

– Des proportions de femmes et d’hommes promus,

– Du pourcentage de femmes augmentées après leur retour de congé maternité,

– Du nombre de femmes et d’hommes parmi les 10 plus hautes rémunérations de la société.

Une volonté de progression pour la société

La volonté de la société est aujourd’hui de mener une politique volontariste en faveur de l’élimination des disparités entre les femmes et les hommes afin de progresser sur l’ensemble des indicateurs où elle n’atteint pas le maximum de points. Pour cela, et en raison des résultats inférieurs à la limite de 75 points, la Direction et les partenaires sociaux ont engagé des négociations afin de conclure un accord sur l’Egalité Femmes / Hommes.

05/10/2020

Frédéric FABIEN est nommé au poste de Directeur Commercial Groupe de la société EDILIANS

Frédéric FABIEN, 49 ans, bénéficie d’une solide expérience de plus de 20 ans dans l’industrie des matériaux de construction, au sein de l’entreprise Holcim (devenue LafargeHolcim) qu’il a rejointe après une première expérience dans le conseil en organisation et management.

Précédemment, il a occupé des fonctions commerciales et des postes de direction de centres de profit en France et à l’international dans de nombreux pays (Canada, Maroc, Indonésie, Philippines). Il a ainsi eu l’opportunité de travailler en partenariat avec ses clients dans des contextes de marchés et de cultures variés. Il a en particulier accompagné des projets de transformation des approches commerciales.

Au sein d’EDILIANS, il aura pour mission de soutenir les orientations stratégiques dont l’un des axes majeurs repose sur la poursuite du développement d’offres globales au service de l’écohabitat.

« Je suis très heureux de rejoindre les équipes d’EDILIANS, reconnues pour leur engagement et leur capacité à innover et accompagner les clients dans leurs projets. En ligne avec notre stratégie de croissance, nous allons continuer à enrichir notre portefeuille de solutions globales, particulièrement pour l’écohabitat qui est au cœur de la transition énergétique » souligne Frédéric FABIEN.

Pascal CASANOVA, Président d’EDILIANS déclare « c’est avec grand plaisir que nous accueillons Frédéric FABIEN dont l’expérience dans le management de sujets complexes et le regard international enrichira la culture du Groupe au service de nos clients ».

Source Andre Sudrie

04/10/2020

Une brique durable faite de sable et de plastique réutilisé

Rhino Machines, une société basée en Inde, a lancée une brique 100% durable, issue du recyclage de sable ou poussière de fonderie (80%) et de déchets plastiques mixtes (20%). Le projet a été préparé par une équipe de recherche du cabinet d'architecture R D Studio.

L'idée est d'utiliser dorénavant la brique (Silica Plastic Block) dans les bâtiments durables. La brique durable a été pensée comme un moyen de faire face au gaspillage de poussière et de pollution en Inde qui entraînent un risque environnemental élevé pour le pays.

Les premiers tests pour le bloc en plastique ont été réalisés dans l'une des fonderies de Rhino Machines. Selon la société, auparavant l' idée était l´utilisation de toute la poussière de fonderie générée par l'industrie dans la production de briques de cendres volantes reliées par des briques de ciment et d'argile. Cependant, les ressources naturelles libérées par l'usine n'étaient pas suffisantes pour mener à bien le projet. À partir de là, d'autres recherches ont commencée à être effectuées. C'est alors qu'une autre équipe a eu l'idée d'associer le sable avec du plastique.

Les briques (Silica Plastic Block) sont suffisamment solides pour supporter le poids des grandes constructions. Selon Rhino, il est capable de contenir 2,5 fois la résistance des briques d'argile rouge normales.

Le plastique utilisé dans la brique provient de diverses industries, telles que les hôpitaux, les organisations sociales et les entreprises municipales, qui ont garanti six tonnes de déchets pour la production de la brique. 

La prochaine étape de Rhino Machines est de présenter Silica Plastic Block (SPB) comme une solution écosystémique pour plusieurs entreprises dans le monde. De cette manière, la brique peut être produite à grande échelle et utilisée dans divers bâtiments à travers le monde.

Source Mediaterre

03/10/2020

Rairies Montrieux : à 110 ans, l'entreprise affiche toujours une belle santé

Après avoir accueilli près d'un millier de personnes à l'occasion des Journées du Patrimoine, Rairies Montrieux ouvrait de nouveau son site historique de production à la presse ce jeudi 24 septembre. Il faut dire que depuis 2006, la marque détient le label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV), et vient tout juste d'obtenir le label « Produit en Anjou » en cette année 2020. Outre cette actualité, l'entreprise présentait également son nouveau showroom, qui vient compléter celui déjà installé au Viaduc des Arts, à Paris.

En 1910, les frères Ernest et Victor Montrieux décident de créer leur propre briqueterie sur le site des Rairies, situé à cheval entre le Maine-et-Loire (49) et la Sarthe (72). C'est le début d'une aventure familiale qui se poursuit encore aujourd'hui, grâce à l'impulsion de Rémy Montrieux, issu de la septième génération de cette famille de briquetiers, et qui a repris les rênes de l'entreprise dès 1972. A son arrivée, il modernise les outils de production et oriente la stratégie de la marque vers les architectes, notamment pour les produits de façade. Il acquiert également la briqueterie Thielleux, du côté maternel, et fusionne les deux entreprises en 1985.

Une entreprise historique en pleine croissance

L'entreprise familiale Rairies Montrieux, qui vient tout juste de fêter ses 110 ans, est en pleine croissance ces dernières années. De 5,9 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2017, elle est passée à 8,8 millions en 2019, et prévoit désormais de passer le cap des 10 millions d'euros de CA pour l'année 2021.

Si l'entreprise produit des briques, des carreaux, et des plaquettes de parement en terre cuite naturelle ou émaillée, que ce soit pour les murs, les façades extérieures, les sols, ou l'aménagement extérieur, la façade représente aujourd'hui 90 % de l'activité, avec une croissance de 15 % par an, notamment portée par l'isolation par l'extérieur (ITE).

Mais l'entreprise ambitionne désormais de revenir vers le marché de l'intérieur, pour répondre à la demande croissante, avec le retour de la brique et des tommettes dans les tendances de décoration intérieure. Parmi les autres tendances, l'entreprise mise également sur la briquette longue, « à la fois authentique et contemporaine » selon Rémy Montrieux.

Autre signe de pleine santé : l'export est en plein essor, puisqu'il a été multiplié par 4 en seulement 5 ans. L'Angleterre, la Suisse, la Russie ou le Liban, figurent parmi les pays importateurs de la marque.

Dans ce contexte de croissance, l'équipe s'est nettement renforcée, passant de 45 à 75 salariés en 3 ans.

De l'extraction de l'argile à la cuisson de la terre

Une fois extraite des carrières situées à proximité, l'argile est broyée grâce à un broyeur, après avoir pendant longtemps était écrasée au pied. Une fois broyée, elle arrive dans un mouilleur/mélangeur qui ajoute de l'eau, et peut être teinte dans la masse. Les filières et emporte-pièces moulent ensuite l'argile pour la transformer en briques, plaquettes ou carreaux. Vient enfin l'étape de déshydratation grâce au séchoir qui fonctionne comme une chaudière biomasse alimentée grâce à de la sciure de bois. Cette étape est indispensable avant la cuisson, qui peut se faire au four à gaz ou au four à bois (à des températures allant jusqu'à 1 100 C°), et une recuisson au four électrique dans le cas de l'émaillage.

Depuis les années 1980, le site de production de Rairies compte quatre fours à bois de 12 mètres de long, qui comprennent chacun deux foyers, qui vont aujourd'hui être cassés et refaits à neuf. La cuisson au four à bois est assez longue puisqu'elle nécessite 48 heures de pré-chauffage, avant une nouvelle étape de cuisson de 48 heures.

Le site de production dispose en outre d'un laboratoire qualité, créé en avril 2019. Il permet de surveiller les produits finis, et notamment de contrôler leur aspect, leur dimensions, leur taux de calcaire, leur taux d'absorption d'eau ou leur résistance au gel. 

La façade en briquettes émaillées, terrain de jeu pour les architectes

En façade, l'émaillé se révèle être particulièrement approprié car résistant aux aléas climatiques : en été, il permet de conserver la fraîcheur des bâtiments lorsque les produits reflètent la la lumière sans absorber l'énergie solaire. Face aux intempéries, il protège la terre cuite de l'eau, en agissant comme un revêtement déperlant.

Pour l'émaillage, le laboratoire R&D travaille à satisfaire les demandes des architectes. Ces derniers peuvent notamment laisser libre cours à leur créativité, et demander le développement d'une couleur sur-mesure pour leurs projets, « C'est une véritable aire de jeu », s'amuse Olivier Laval, le directeur technique du site. Il faut dire que l'émaillé séduit particulièrement les architectes grâce à ses couleurs, son esthétisme, et ses multiples finitions qui font briller les projets. D'un point de vue écologique, la terre cuite a de beaux jours devant elle. D'une durée de vie de 100 ans en moyenne, elle présente un bilan carbone bas et de très bonnes FDES.

Pour faire leur choix, architectes et particuliers peuvent se rendre dans l'un des deux showroom. Le premier est situé au Viaduc des Arts à Paris, mais un second vient tout juste d'être créé sur le site historique des Rairies. 

Pour illustrer la mise en œuvre de ces produits, rien de mieux que la visite du chantier du nouveau siège du bailleur social Podeliha, situé à proximité de la gare d'Angers. Ce programme mixte de 11 000 m2, réalisé par le cabinet Rolland & Associés, accueillera les 235 salariés dans 5 000 m2 de bureaux, et 68 logements. Le bâtiment, qui vise une certification E2C1 BBCA Excellence, sera recouvert de 1 500 m2 de plaquettes de parement Email Nature de couleurs Montblanc 17 et Montgris 5, qui permettront d'accrocher et refléter la lumière.

Source Baitiweb par Claire Lemonnier

02/10/2020

Allemagne - Florian Scherr est le nouveau directeur commercial de Creaton

Florian Scherr est le nouveau directeur des ventes de Creaton depuis le 1er octobre 2020. 

Il prend en charge la direction de l'organisation commerciale et rapporte directement au directeur général Dr. Sebastian Dresse, qui a dirigé pour la dernière fois l'organisation des ventes à titre temporaire, comme la société l'a annoncé. En tant que directeur des ventes, Scherr sera à l'avenir responsable des régions de vente en Allemagne, de la gestion des grands comptes et des affaires internationales.

Avec Scherr, un expert de longue date de l'industrie prendra le relais du directeur des ventes. Après une formation de technicien en électronique industrielle, l'homme de 37 ans a étudié le management international à l'Université technique de Deggendorf. Avant de rejoindre Creaton, Scherr était le signataire autorisé et le directeur des ventes de la division de construction de bâtiments en Allemagne chez le fabricant d'isolation Knauf Insulation.


Source BM

BMI “L’EFFET ARCHITECTE”, ETUDE 2020

Le rôle de l’architecte évolue, et le vôtre ?

En s’entretenant avec 1 850 Architectes basés en Europe, en Chine et en Malaisie, BMI a recueilli des données permettant de comprendre le rôle en pleine évolution de l’architecte dans le secteur de la construction. Cette étude est l’occasion pour nous tous d’identifier les lacunes importantes, d’entamer les discussions nécessaires et d’envisager comment le toit peut être source d’opportunités pour aider à résoudre les défis majeurs en matière de durabilité, d’adaptabilité et d’innovation.

« 76 % des architectes estiment qu’ils n’ont pas une liberté totale dans le choix des matériaux, systèmes et technologies utilisés »

Comment les architectes peuvent-ils rester pertinents dans un monde de la construction en perpétuelle évolution ?

L’ÉTUDE L’EFFET ARCHITECTE

Cette étude nous a permis d’identifier trois lacunes en matière de connaissances que les architectes du monde entier doivent s’efforcer de combler pour avancer et conserver leur influence dans le processus de construction, c’est-à-dire conserver l’Effet Architecte.

  • Accéder rapidement et facilement aux informations appropriées.
  • Collaborer plus activement avec les autres acteurs du projet
  • Choisir des produits et des matériaux innovants et adaptés au projet

01/10/2020

Brick Award 2020 – L’architecture en brique contemporaine

Les Brick Award 2020 – 9ème édition – ont été décernés à Vienne le 23 septembre 2020. Des architectes du monde entier – 644 projets de 55 pays différents – ont présenté leurs concepts architecturaux avec des matériaux en terre cuite. Six lauréats ! Innovant ?

« L’architecture joue un rôle important de médiation entre les personnes et l’environnement du bâti Dans les zones urbaines, en particulier, nous constatons la nécessité d’adopter des approches novatrices et de créer des environnements résidentiels et professionnels attrayants », note Heimo Scheuch président de Wienerberger, organisateur de ce prix doté d’un montant total de 29 500 euros pour cinq catégories, un Grand Prix et un Prix Spécial du Jury.

Les Brick Award ont été décernés dans les catégories suivantes : Feeling at home (11 nominations), Living together (10 nominations), Working together (9 nominations), Sharing public spaces (11 nominations) and Building outside the box (9 nominations). La dernière catégorie recouvre les concepts innovants, les nouvelles façons d’utiliser la brique, les nouvelles technologies de construction ou les briques sur mesure permettant des décorations inédites.

« L’architecture doit constamment se réinventer à travers de nouvelles formes, de nouveaux matériaux et de nouvelles utilisations. Outre les aspirations esthétiques, les réglementations techniques et les exigences de qualité sont de plus en plus strictes. Durabilité, efficacité énergétique et recyclabilité s’imposent d’elles même et constituent aujourd’hui des critères essentiels. L’accès au logement est également un aspect central à prendre en compte », dit-il.

Les lauréats des Brick Award 2020 ont impressionné le jury avec des concepts architecturaux audacieux et créatifs, pour des espaces de vie durables et prospectifs.

« Les Brick Award donnent aux architectes du monde entier l’occasion de présenter leurs projets innovants d’architecture en terre cuite, le prix ayant pour vocation de partager des concepts architecturaux et d’explorer de nouvelles façons de mise en œuvre », déclare Heimo Scheuchl, CEO.

À la fin de la phase de soumission, un pré jury indépendant a présélectionné 50 projets. Un jury international a par la suite désigné les lauréats.

Les lauréats

Le Grand Prix Brick award a été décerné à BAAS arquitectura Espagne, Grupa 5 architekci Pologne et Mateccy biuro projektowe Pologne pour le bâtiment de l’Université de Silésie, Faculté de radio et de Télévision. Ce projet est également lauréat de la catégorie « Sharing public spaces ».

Une approche radicale, mais subtile, rend hommage à l’histoire minière de Katowice, ancrée dans celle du charbon de Silésie. Une modeste maison de mineurs qui abritait également une manufacture d’ampoules électriques, a été conservée et rénovée, puis entièrement enveloppée d’une structure ajourée en briques sombres qui forment une structure abstraite.

Cette impressionnante réalisation, hautement conceptuelle, a remporté un appel d’offres public qui mettait l’accent sur la réutilisation et la sensibilité des projets en relation à leur contexte. Elle est le fruit de l’effort collectif de trois cabinets d’architecture européens qui ont su mettre en valeur l’atmosphère unique de l’environnement du bâtiment.

Le projet lauréat dans la catégorie « Living Together » est le prototype de maison rurale de Rafi Segal, de l’équipe du MIT Rwanda Workshop (États Unis) avec l’Office rwandais du logement.

Cette maison durable constitue un prototype de logement abordable, dont l’architecture moderne et efficace est adaptée aux besoins locaux.

Le Prototype de Maison Rurale représente une nouvelle typologie de logement, les bâtiments pouvant être combinés par deux et disposés de différentes manières pour former différents modèles d’habitations.

Le lauréat de la catégorie « Feeling at home » est Studio Iturbide, de Taller Mauricio Rocha et de Gabriela Carillo.

Il s’agit d’un petit bâtiment gracieux flanqué de deux patios, situé au milieu des constructions du quartier. La circulation y est fluide, de l’entrée jusqu’au toit.

Les maisons du Barrio Niho Jesûs à Mexico n’ont généralement qu’un ou deux étages. Les différents espaces qui composent le Studio Iturbide sont très distincts. Haut de trois étages, il relie la rue et le rez-de-chaussée à la ligne d’horizon de la ville que forment les toits et le faîte des arbres.

Source Chroniques Architecture