Grâce aux spécificités de son cœur de métier, le BTP, le groupe de 26 sites et 1 500 salariés dont la maison mère, la Scop Bouyer Leroux Terre cuite, est spécialisée dans la brique creuse, a traversé le confinement et les mois suivants sans en véritablement ressentir les effets néfastes.
Roland Besnard, président-directeur général du groupe Bouyer Leroux (en arrière-plan), et Jérôme Gautron, directeur du développement, voient l’avenir avec sérénité et ambition, même si, particulièrement pour la Scop, les conséquences de la crise sanitaire pourraient se ressentir l’année prochaine et jusqu’aux deux suivantes.
En février, Roland Besnard, PDG du groupe Bouyer Leroux, avait pointé le virus venu de Chine comme un risque pour la bonne marche du numéro 1 français de la brique de terre cuite, implanté à La Séguinière. Il ne s’était pas trompé. « Toutes les activités ont été stoppées le 17 mars. Rapidement, on a travaillé sur un plan de reprise d’activité dans de bonnes conditions sanitaires. » Le travail à domicile est mis en place ainsi que le dégradé. « Sur une ligne de montage où il y avait cinq personnes, il n’y en avait plus que deux. Le travail est moins rapide, mais plus sûr », justifie le PDG.