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30/09/2020

La Brique Terre Cuite: un allié de la transition écologique par l’industrie et les territoires

En France, la terre cuite est synonyme de circuit-court, proximité et économie circulaire. Et pour cause ! 95% des produits utilisés dans l’Hexagone sont issus d’une production française et 94% des produits terre cuite en fin de vie sont revalorisés.

La brique terre cuite, un matériau qui rime avec circuit court et proximité

L’argile est la matière première de la brique. 100% naturelle, elle est abondante à la surface de toute la planète. Géosourcée, chaque argile a ainsi des propriétés qui lui appartiennent : c’est pourquoi on commence par comprendre les propriétés de l’argile avant de concevoir et dimensionner le process de production. Le site de production est donc construit à proximité de son gisement d’argile : le parcours de l’argile est donc court entre le site d’extraction et le site de transformation : moins de transport et donc moins de camions et d’émissions de CO2  : un vrai gain pour l’environnement !

Quand on sait que 95% des produits utilisés sur le marché national sont issus d’une production française, on comprend la place de l’industrie de la terre cuite sur l’économie et les acteurs locaux. Un site de fabrication français garantit en effet la pérennité de l’activité industrielle sur son territoire et, ce pour plusieurs décennies.

Grâce à un réseau de négoces dense, les produits terre cuite bénéficient d’un accès facile et de peu d’intermédiaires, du site de fabrication au chantier.

La terre cuite s’inscrit donc naturellement dans les circuits courts !

S’engager pour un emploi local, non délocalisable

Acteurs de l’économie et de l’emploi local, les fabricants de terre cuite française participent à près de 105 000 emplois directs ou induits et non-délocalisables en fabrication et mise en œuvre (charpentiers, couvreurs, plâtriers, maçons…). Nous sommes fiers de contribuer à l’attractivité et au développement socio-économique de nos territoires d’implantation.

Revaloriser, recycler, réutiliser

L’économie circulaire est au cœur des préoccupations des briquetiers : transformer, revaloriser, recycler et réutiliser les produits… autant de préoccupations pour réduire les déchets issus de notre activité ; depuis la fabrication j’jusqu’à la fin de vie des ouvrages.

Déchet dit « inerte », la terre cuite ne se décompose pas, ne brûle pas, ne produit aucune réaction physique ou chimique et ne détériore pas les autres matières avec lesquelles elle entre en contact.

Revaloriser les déchets de terre cuite

94 % des déchets de terre cuite sont revalorisés : 55% sont utilisés en comblement, remblaiement, stabilisation de routes, chemins ou encore terrain de tennis, et 39% (briques et tuiles) sont recyclés ou réemployés pour restaurer les monuments historiques ou bâtiments patrimoniaux.

Notre credo : le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas !

Changer la donne : près de 100% des briques livrées sur palettes consignées

La destruction de 60 millions de palettes “perdues” par an, correspond à 6 000 m3 de bois détruit par jour !

Face à ces chiffres, la nécessité de  recycler devient une évidence et nos briques circulent aujourd’hui sur des palettes consignées. Plus solides et plus sûres, elles peuvent assurer 5 à 6 rotations (contre une seule sur des palettes classiques) ! Une fois retournées, les palettes sont vérifiées (et réparées si besoin), réutilisées ou broyées et utilisées en chaufferie.

Construction durable, réhabilitation et pérennité

La réhabilitation de bâtiments existants est une démarche rendue possible grâce à la pérennité de la brique terre cuite. De nombreux projets de reconversion de sites industriels en logements, en locaux d’activités pour start-ups ou même en lieux de culture témoignent de cette démarche alliant durabilité et redynamisation du bâti.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur briques.org !

Brique terre cuite, c’est simple de faire durable !

Source La Gazette des Communes

28/09/2020

TERREAL s'engage dans la 2ème phase de son mécénat pour la sauvegarde du Château de La Salvetat Saint-Gilles

A l'occasion des Journées européennes du Patrimoine, TERREAL a officialisé la signature de la deuxième phase de son mécénat pour la sauvegarde du château de La Salvetat Saint-Gilles aux côtés de la Fondation du Patrimoine et de la Mairie de La Salvetat Saint-Gilles. 

Dans la continuité des travaux d'urgence entrepris depuis février 2018, cette deuxième phase correspond à la rénovation complète de la toiture du pavillon Est du château Raymond IV, soit 370 m² de couverture de cet édifice emblématique de la région de Toulouse.

C'est la tuile Pompadour coloris brun-noir de la gamme Monuments Historiques qui a été choisie pour les travaux. Principalement destinée à la restauration des toitures des bâtiments anciens de caractère ou des demeures d’exception, la gamme de tuiles Monuments Historiques est fabriquée à l’usine de Montpon en Dordogne qui existe depuis la fin du XIXe siècle. Les coloris et textures de ces tuiles plates sont obtenus par sablage et poudrage vitrifiés lors de la cuisson à près de 1000°C. L’emploi de ces matériaux inertes assure une longévité exceptionnelle contre l’érosion et la décoloration.

TERREAL a livré 28 palettes de tuiles et 2 palettes d’accessoires de toiture (arêtiers, rives) pour la restauration du pavillon Est, dont la toiture était complètement effondrée. La rénovation complète de la couverture devrait être achevée à l’automne 2020. Cette livraison vient compléter le don en 2018 de 40 palettes de tuiles pour la réfection des 260 m² de toiture du pavillon Ouest du château.

Source Terreal


Frédéric Didier, nommé directeur général chez Wienerberger France

Frédéric Didier est nommé directeur général chez Wienerberger France, filiale du groupe mondial de terre cuite.

Frédéric Didier, 43 ans, est diplômé d’un Master commerce & marketing de l’Esidec–ICN de Nancy-Metz. Armé d’une solide expertise du secteur des matériaux de construction et du bâtiment, il débute sa carrière dans les années 2000 comme responsable commercial régional chez Ciments d’Origny.

Il évoluera dans diverses fonctions au sein de cette société, (support technique, export, responsable commercial), avant d’être nommé, en 2009, directeur national des ventes liants hydrauliques routiers et produits spéciaux d’Holcim France.

En 2013, il intègre Eqiom France groupe CRH et y occupe la fonction de Directeur régional Granulats Est de la France. En 2016, il rejoint le groupe Wienerberger comme Directeur général adjoint de la filiale française. Il a, entre autres, développé l’activité Tuiles, grâce à une approche collaborative, basée sur une stratégie à l’écoute du marché.

Une nouvelle direction après la disparition de Francis Lagier

Nommé à la Direction générale de Wienerberger France, Frédéric Didier a la volonté de développer la stratégie d’innovation et de performance du groupe en France.

Le groupe est selon lui doté d’importants moyens permettant d’appréhender les attentes du marché autour des définis environnementaux ou de la transformation digitale par exemple. Et d’affirmer : « Je compte capitaliser sur cette richesse et notre expertise industrielle, pour renforcer davantage notre offre et le développement de nos compétences et services ».

Rappelons que la nomination de Frédéric Didier, intervient peu après la disparition du président du groupe, Francis Lagier, survenue le 30 août 2020. Francis Lagier, 52 ans, avait rejoint, le 1er janvier 2008, Wienerberger SAS, filiale du groupe, premier producteur mondial de terre cuite, et la dirigeait depuis 12 ans. Depuis, de nombreux hommages lui ont été rendus, dans la profession et le milieu industriel français de la Construction.

Source : batirama.com

27/09/2020

Du 28 Septembre au 04 Octobre 2020: Salon virtuel de la technologie céramique ECTS en coopération avec CERAMITEC

La pandémie de Covid modifie les fonctionnements des entreprises partout dans le monde. Entrer en contact avec les partenaires et clients de l'industrie céramique est plus difficile que jamais.

Inscrivez-vous maintenant au salon virtuel de la technologie céramique ECTS.

C'est pourquoi les fournisseurs européens de technologie céramique recherchent de nouvelles façons de faire fonctionner l'industrie de la terre cuite. Avec le soutien de son partenaire CERAMITEC, L'association européenne des fournisseurs de technologie pour l'industrie céramique (ECTS) organise du 28 septembre au 4 octobre 2020 un salon virtuel pour l'industrie mondiale de la céramique avec un fort accent sur l'industie de la terre cuite. Entrez en contact avec les principaux fournisseurs européens de l'industrie de la terre cuite et découvrez de première main leurs dernières technologies et solutions en visitant des stands virtuels et en participant au programme de conférences virtuelles. Les 16 entreprises membres de l'ECTS suivantes vous accueilleront sur leurs stands virtuels:

  • Beralmar Tecnologic S. A., Espagne
  • Bongioanni Macchine SpA, Italie
  • CERATEC S.A., Belgique
  • CLEIA, France
  • De Boer Machines Nederland B.V., Pays-Bas
  • FORGESTAL S.L., Espagne
  • Händle GmbH Maschinen- und Anlagenbau, Allemagne
  • Kreisel GmbH & Co. KG
  • NETZSCH-Gerätebau GmbH, Allemagne
  • Refratechnik Ceramics GmbH, Allemagne
  • Rieter Morando S.r.l., Italie
  • Sabo S. A., Grèce
  • Stafier Holland B.V., Pays-Bas
  • Talleres Felipe Verdes S. A., Espagne
  • Tecnofiliere s.r.l., Italie
  • Teide Refractory Solutions S.L., Espagne

Gilardoni- Des réalisations exceptionnelles

- À Altkirch, on connaît au moins le nom de Gilardoni puisqu’une rue porte ce nom. Qui était Xavier Gilardoni et quel rapport avec les deux autres personnages, Émile Muller et Alphonse Brault ?


-Jacques Vigneron  : aux côtés de Thiébaud et François-Xavier Gilardoni, père de Xavier, qui ont développé l’entreprise Gilardoni frères, fondée en 1835 par leur beau-père à Altkirch, ces personnages sont trois Altkirchois qui deviendront des tuiliers et qui auront un cursus fort intéressant à Altkirch puis à Paris, après 1871.

Création du premier four industriel au monde

Les deux frères Gilardoni, Thiébaud et François-Xavier, ont œuvré pour l’obtention d’un brevet industriel, une tuile imperméable à emboîtement, un modèle révolutionnaire à l’époque. Pour produire ces tuiles en grande quantité, cette invention a été suivie d’une seconde complètement méconnue : la création et la construction du premier four industriel (ou continu) au monde pour la cuisson de la terre cuite à haute température (1 000 °C).

Cette invention qui date de 1846 est l’œuvre des frères Gilardoni et de leur associé Émile Muller, qui n’a aucun lien avec son homonyme, ancien maire de Mulhouse qui a donné son nom à l’hôpital de cette ville. Émile Muller, né en 1823, est un jeune ingénieur altkirchois issu de l’École centrale des arts et manufactures qui forme les cadres de l’industrie et de l’administration. Titulaire d’un titre d’architecte-constructeur, il s’est aussi investi dans d’autres réalisations, notamment sociales, en Alsace et à Mulhouse en particulier. Il est le concepteur et le réalisateur de la cité ouvrière autour des usines Dollfus-Mieg.


À Altkirch, il s’est illustré très jeune, à l’âge de 22 ans, en menant à bien les travaux prévus par la ville et la paroisse : la destruction de l’ancienne église, celle de la ruine médiévale du château et la construction de la nouvelle église Notre-Dame. Son travail est salué par tous et il est dit que c’est la première fois qu’un chantier complexe de cette envergure est conduit sans accident mortel.

Pour en revenir au four continu, il a été fonctionnel en 1854 mais le brevet officiel sera déposé par l’Allemand Hoffmann en 1859. C’est dommage ! Et pour l’anecdote, durant la première guerre mondiale, alors que la production de tuiles était à l’arrêt dans les deux usines des frères Gilardoni, à Altkirch et à Pargny, en Champagne, le four a été remis en service dans l’usine champenoise pour la torréfaction de la chicorée.

La « Maison Gilardoni » à Thiais (94), classée monument historique, une réalisation d’Alphonse Brault et Xavier Gilardoni.


- Vous vous dites frappé par le climat de confiance qui régnait entre les frères Gilardoni et Émile Muller…

- J. V.  : En effet, Émile Muller est largement remercié par les frères Gilardoni qui lui devaient leur développement et qui ont créé avec lui une filiale à 50/50 dont ils lui laissent la totale responsabilité. Ayant opté pour la France en 1871, Émile Muller fonde une tuilerie à Ivry-sur-Seine et développe une activité complémentaire d’ornementation en céramique. Il est le créateur du grès cérame, breveté en 1886.

L’hommage du Gustave Eiffel

Il réalise au côté de son ami Gustave Eiffel, le pavillon français de l’exposition universelle de 1889, le musée éphémère des Beaux-arts et des arts modernes, une œuvre exceptionnelle avec ses dômes de couleur turquoise. Il s’activera d’ailleurs tellement pour le terminer à temps qu’il mourra peu après. Gustave Eiffel lui rendra un bel hommage, louant non seulement sa « recherche passionnée du beau » mais aussi sa fibre sociale.

- Alphonse Brault, lui, n’est pas né à Altkirch mais est quand même une figure de la ville selon vous…

- J.V.  : Dans la foulée de François-Xavier Gilardoni et d’Émile Muller, Alphonse puis son fils Alfred Brault puis Xavier Gilardoni ont eu une action importante dans le cadre d’une société qui en dernier ressort porte le nom de Gilardoni fils, à ne pas confondre avec Gilardoni frères. À côté de leur activité principale, la tuilerie, ils s’impliquent fortement dans l’ornementation et la production d’œuvres en céramique.

Alphonse Brault, né à Angers la même année qu’Émile Muller, rencontre ce dernier à Altkirch où il est nommé professeur, sans doute de dessin, au collège d’Altkirch en 1845. Les deux hommes deviennent amis, Alphonse Brault seconde Émile Muller dans son usine d’Ivry-sur-Seine puis dirige une autre tuilerie à Choisy-le-Roi. Il crée la société Gilardoni fils, A. Brault & Cie en 1880.

Une « Maison Gilardoni » classée monument historique à Thiais

L’œuvre remarquable d’Alphonse Brault sera la construction de la « Maison Gilardoni » à Thiais, destinée à montrer tout ce que les deux hommes pouvaient proposer en céramique : terres cuites imitant la pierre et le marbre, tuiles mécaniques, tuiles écailles, bas-reliefs en terre cuite ou en grès cérame, terres cuites émaillées, mosaïques intérieures. Aujourd’hui, ce bâtiment classé monument historique appartient à la Cour des comptes qui le protège et le met à disposition d’organismes de soutien à la jeunesse en difficulté.

Source Les dernières nouvelles d'Alsace  par Noëlle BLIND-GANDER 

26/09/2020

Zimbabwe: le briquetier Beta s'aventure dans la région et fusionne avec une entreprise zambienne

Le plus grand fabricant de briques en terre cuite et de tuiles de toit du Zimbabwe, BETA Holdings, a fusionné avec une société zambienne Kalulushi Clay Bricks (KCB) (Pvt) Ltd alors qu'elle tente de déployer ses ailes dans la région, a établi businessdigest.

La fusion intervient à un moment où BETA Concrete, une filiale de BETA, investit environ 10 millions de dollars américains dans la construction d'une usine à Goromonzi, à environ 40 kilomètres à l'est de Harare. L'usine - d'une capacité annuelle de 180 millions de briques - devrait être achevée à la fin de cette année et créer environ 400 emplois.

Le directeur général de BETA, Godfrey Manhambara, a déclaré cette semaine à businessdigest que la fusion permettrait à l'entreprise d'être plus efficace et compétitive.

"La fusion vise à améliorer l'efficacité opérationnelle et à aboutir à une organisation qui est la mieux placée pour être compétitive dans une économie mondiale", a déclaré Manhambara.

«À cette fin, l'entreprise continue d'analyser l'environnement à la recherche de nouvelles opportunités et de moyens d'améliorer l'efficacité. En tant que telle, la fusion offre une opportunité de croissance et devrait conduire à plus d'emplois et à une meilleure sécurité pour les employés existants et les nouveaux qui le seront. recruté en temps utile par les sociétés d'exploitation au Zimbabwe et dans les territoires ciblés. "

KCB est une entreprise privée et son activité principale est la fabrication de briques d'argile. KCB a été fondée en 1973 sous le nom de Zamclay. L'entreprise exploite une usine de fabrication de briques dans la ville de Kalulushi dans la province de Copperbelt en Zambie et est le plus grand producteur et fournisseur de briques d'argile en Zambie.

"La fusion donnera une impulsion à l'élargissement supplémentaire de la gamme de produits de KCB afin qu'elle devienne un fournisseur d'intrants d'infrastructure clés sur le marché zambien", a déclaré Manhambara.

Il a ajouté que la fusion créera et renforcera la position de leader du marché du groupe BETA sur le marché des intrants d'infrastructure en Afrique australe et centrale, qui est la région cible, grâce à une combinaison de l'expertise de fabrication écoénergétique de KCB et des systèmes de production et de production axés sur la qualité de BETA. économies d'échelle.

" En fin de compte, cette création de BETA International basée à Maurice, devrait être le fer de lance de l'introduction et de la diffusion de sociétés d'exploitation dans les territoires respectifs qui offriront une plus grande efficacité, des produits de qualité, des prix compétitifs et contribueront de manière significative au développement des infrastructures du Zimbabwe et de la région. ", A déclaré Manhambara.

Il a déclaré que l'objectif de BETA International, la société holding nouvellement créée à Maurice, est de donner effet à sa vision d'être le principal fournisseur d'intrants d'infrastructure au Zimbabwe et dans la région.

Il a déclaré que la fusion zambienne était ce qu'il espérait être la première d'une série d'autres fusions et acquisitions dans la région au cours des prochaines années.

Il a déclaré que la société avait également été touchée par la pandémie de Covid-19, qui a fait des centaines de milliers de morts dans le monde et a gravement affaibli les économies du monde entier.

«Comme pour la plupart des entreprises manufacturières du pays, le groupe BETA a été affecté négativement par les mesures compréhensibles prises par le gouvernement pour contrôler la propagation de la pandémie d'avril à mai, la production, les ventes et les livraisons aux clients étant suspendues», a révélé Manhambara. «Cependant, BETA a toujours utilisé une approche basée sur les risques dans la conduite de ses opérations commerciales, ce qui nous permet d'être agiles et réactifs face aux facteurs de risque internes et externes à mesure qu'ils émergent. La pandémie de Covid-19 a nécessité un examen complet de la façon dont nous faire des affaires, y compris l'accélération des moyens électroniques et numériques de faire des affaires ainsi que l'automatisation des usines et des services pour que nous puissions assurer la continuité des activités même pendant le verrouillage. "

Il a déclaré qu'ils avaient également investi dans des programmes éducatifs étendus et durables pour son personnel et la communauté environnante afin de minimiser la propagation du virus, ainsi que dans le strict respect des protocoles Covid-19 recommandés, qui comprenaient la mise en œuvre du dépistage de tout le personnel et des visiteurs de leur locaux et tests réguliers des employés.

Source AllAfrica par Kudzai Kuwaza

25/09/2020

Allemagne/Erlus: La tuile en terre cuite depuis des générations

Naturelles, durables, pour toujours: les tuiles en terre cuite ERLUS, fabriquées à partir de grès rouge Teistunger vieux de 250 millions d'années, sont un produit de construction naturel depuis des générations.

Le produit de construction naturel depuis des générations: le Karat® XXL est fabriqué à partir de grès rouge Teistunger. Photo: ERLUS

En 2001, ERLUS a acheté l'ancienne briqueterie Bernhard avec les gisements de matières premières à Teistungen, en Thuringe, et a converti l'usine de production pour la production de tuiles en 2009. Une quarantaine d'employés y travaillent et poursuivent la production traditionnelle de briques de la région.

ERLUS perpétue la tradition céramique sur le site de Teistungen

Sous le slogan «Forever yours!» (Www.fuer-ewig-dein.de), ERLUS présente son site Teistungen en Thuringe et les tuiles qui y sont fabriquées à partir du Middle Buntsandstein vieux de 250 millions d'années. Le processus de traitement et de fabrication élaboré transforme la matière première locale en tuiles de qualité spéciale et en une fine surface en céramique. Ces tuiles en terre cuite durent des générations. Ceux qui en couvrent leur toit en pente prennent consciemment une décision durable: pour un toit naturel, durable, économe en ressources et, surtout, sans entretien.

ERLUS aborde ainsi la question mondiale de la durabilité. L'analyse actuelle du cycle de vie du toit en pente par l'Université de technologie de Vienne montre que les toits en pente avec des tuiles fonctionnent très bien sur les plans écologique et économique. Si vous considérez un cycle de vie d'environ 50 ans, le toit en pente est 70% moins cher que le toit plat et économise environ 13% de CO2 (voir graphique des coûts du cycle de vie et bilan CO2 en comparaison). De plus, le toit en pente avec des tuiles est pratiquement sans entretien et facile à traiter. Une fois utilisée, la tuile de toit peut être recyclée à 100% et réutilisée dans la construction de sentiers et de terrains de sport ou comme substrat végétal.

Cycle de production écologique

Dans quelle mesure mon bâtiment est-il durable? Cette question devient de plus en plus importante pour de nombreux propriétaires d'immeubles. ERLUS a été certifié par l'Institute for Building and Environment e.V. (IBU) et a reçu la déclaration environnementale de produit (EPD). Il constitue la base de données pour l'évaluation écologique des tuiles en terre cuite ERLUS et décrit l'ensemble du processus de production, du démontage à l'utilisation ultérieure. Les systèmes de gestion ERLUS pour l'énergie et l'environnement garantissent que les besoins énergétiques sont maintenus aussi bas que possible et que les besoins énergétiques spécifiques sont continuellement améliorés. Tous les processus sont contrôlés en permanence quant à leur compatibilité environnementale: de l'utilisation des matières premières à l'emballage. Les tuiles ERLUS sont placées sur des palettes en bois et soudées de manière très compacte dans une feuille. De cette manière, les produits en céramique sont protégés de manière optimale et peuvent difficilement frotter ou glisser. Cela facilite la manutention sur le chantier, évite des dommages de transport coûteux et les processus de livraison ultérieurs qui prennent du temps. Les films pour palettes sont sans chlore et sans soufre et fabriqués à partir de composés de carbone pur et sont recyclables à 100%.

Respect de la nature

Le grès rouge de Teistunger est extrait directement sur le site de production, l'écosystème est préservé. Car après le démantèlement, les zones seront reboisées avec des feuillus indigènes conformément aux exigences de la conservation de la nature et converties en biotopes. Les espèces animales menacées y trouvent protection et conditions de vie idéales. La matière première est retirée en couches du monticule avec un grattoir et stockée temporairement. Il est ensuite broyé en poudre d'argile en poudre dans un moulin à pendule et mélangé avec de l'eau. Pour une masse céramique homogène, le matériau est trempé dans le puisard et stocké pendant environ 70 jours. Ensuite, il a la meilleure plasticité pour le processus de moulage, de séchage et de cuisson ultérieur.

Quatre modèles - de multiples possibilités

Quatre des 25 modèles ERLUS au total sont en grès rouge Teistunger: le E 58 SL-D, le E 58 PLUS®, le Hohlfalz SL et le Karat® XXL Le E 58 SL-D est le modèle universel avec un matériau de couleur unie. Engobé en gris graphite, la brique n'a pas seulement l'air chic, le corps coloré est également très pratique. Lors de la coupe, les arêtes coupées sont sombres et à peine visibles.Le E 58 PLUS® est le plus grand modèle parmi les 25 tuiles ERLUS et idéal pour les grandes surfaces de toit. Le mètre carré de toit est posé en un éclair et est extrêmement robuste. En tant que première tuile plate en Europe, elle a obtenu la classe de résistance à la grêle (HW) 5 et résiste aux grêlons de 50 mm de large.

Le Hohlfalz SL a la forme d'onde douce typique de la région avec la caractéristique de surface du grès rouge de Teistunger. Le classique est idéal pour les toitures traditionnelles et est disponible dans les quatre couleurs rouge naturel, rouge, noir mat et noir saphir.

La Karat® XXL est la tuile au design moderne et parfaite pour un toit d'une beauté intemporelle. Les bords clairs et les lignes droites sont particulièrement bien façonnés avec le grès rouge Teistunger. Le modèle a reçu le «red dot award» et sa forme est unique sur le marché.

La garantie de disponibilité ERLUS

La toiture sera agrandie d'une annexe après quelques années? Pas de problème - ERLUS peut fournir les mêmes tuiles. ERLUS garantit l'achat ultérieur des modèles Karat® XXL, E 58 SL-D et Hohlfalz SL auprès de l'usine ERLUS de Teistungen - pour une période de 20 ans, valable à compter de la date de livraison.

Source Holzmagazin

24/09/2020

Changement à la tête de Wienerberger Italie: Robert Lang est le nouveau PDG

Le Dr Robert Lang a assumé le rôle d'administrateur délégué depuis septembre, succédant à Eng. Gülnaz Atila qui quitte la direction italienne pour occuper un poste international au sein de la Business Unit Wienerberger Building Solutions à son siège à Vienne.


Qui est Robert Lang, le nouveau PDG de Wienerberger Italia?

Les nombreuses années d'expérience du Dr Lang au sein du groupe Wienerberger commencent par la société mère en Autriche (Vienne), où il a commencé sa carrière dans le département Corporate Controlling. Après plusieurs postes professionnels occupés pour certaines succursales du groupe Wienerberger en Belgique, en Croatie et en Chine, il rejoint depuis 2015 l'équipe italienne pour occuper aujourd'hui le poste de PDG en Italie.

Tout le personnel de Wienerberger Italia s'est ensuite réuni pour remercier et souhaiter à Eng. Gülnaz Atila et d'accueillir le nouveau PDG. Eng. Atila s'est démarqué comme un acteur de premier plan dans le secteur de la construction ces dernières années, se distinguant par sa vision stratégique et son ouverture à l'innovation.

Le nouveau PDG a des idées claires sur la manière de poursuivre la voie vers le succès de l'entreprise leader dans le secteur de la brique, confirmant l'attention profonde portée aux besoins des clients.

«Notre objectif est de continuer à être un partenaire fiable, garantissant des niveaux élevés de qualité, d'innovation et de service. Nous voulons donc construire des partenariats solides et constructifs à long terme pour fournir des solutions complètes visant la durabilité environnementale. Nous serons donc aux côtés des clients avec nos solutions, les accompagnant pour toute exigence de construction. " - dit le Dr Robert Lang. "Nous mettons en œuvre des projets orientés vers la numérisation depuis un certain temps et maintenant plus que jamais, ils représentent une opportunité dans notre travail quotidien."


"Nous allons donc continuer à intensifier nos efforts d'interaction et de communication avec les clients, de numérisation de la production et de nos procédures internes", poursuit le Dr Lang.

Dr. Robert Lang conclut: "L'amélioration continue des processus de production, le service complet offert aux clients et la haute qualité de nos solutions orientées vers la durabilité environnementale, seront les piliers d'une croissance future solide".

Source Ingenio

23/09/2020

Bouyer-Leroux: So!night Volet roulant autonome breveté à occultation maximale

En première étape parisienne de son Roadshow programmé cette rentrée dans toute la France, Soprofen, a présenté SO!night, une innovation exclusive d’occultation déclinée sur sa gamme de volets roulants extérieurs en aluminium. C’est le « fruit d’un travail collectif abouti » se réjouit Emmanuel Lesage, directeur général de la marque alsacienne rachetée en 2018 par la SCOP Bouyer-Leroux au groupe Atrya (Tryba). Un profilé d'insertion breveté en PVC noir mat intégré dans les coulisses du volet, complété par 4 joints noirs coextrudés ou brosse de part et d'autre ainsi que sur la première lame et la lame finale du tablier, stoppent toute réverbération de lumière sur les parois intérieures des profilés. Ce dispositif testé sur place dans une cabine reproduisant des conditions réelles rend vraiment perceptible une occultation maximale à la fermeture. Il améliore aussi l’isolation thermique avec un passage en classe C5.


Le clair de jour est également optimisé en raison de l’encombrement réduit du coffre et d’un enroulement total du tablier : de nouvelles butées et des tulipes de guidage dans les coulisses permettent à la lame finale de ne pas dépasser du coffre. Ce dernier est proposé en 3 tailles et 4 formats (pan coupé, demi-rond, quart de rond ou Déco). Adapté aux baies jusqu'à 3 m de large grâce à une accroche pare-tempête des lames résistant à l'arrachement, le volet est équipé de verrous automatiques retardateurs d'effraction. Assurant une liaison robuste entre l’axe enrouleur (Axis 50) et le tablier, des verrous tasseurs revêtus de feutrine évitent les rayures sur les lames en aluminium plié rempli de mousse polyuréthane, disponibles en 37 ou 50 mm de large. Le thermolaquage blanc ou anthracite du tablier, toutes teintes pour l’encadrement, garantit une protection à la corrosion de 5 ans dans les zones exposées à moins de 10 km du bord de mer et de 7 ans au-delà. La motorisation solaire silencieuse et très discrète avec une batterie facile d’accès intégrée dans le coffre offre jusqu’à 45 jours d’autonomie. Filaire ou radio, elle est compatible avec les solutions domotiques du marché.

Source Cahiers techniques du bâtiment


22/09/2020

Sevran : la fabrique de briques en terre crue sur les rails

Le projet de réutilisation des terres excavées du Grand Paris « Cycle Terre » prend forme avec le lancement de la construction de l'usine à Sevran. Elle vise la réalisation de 300 à 400 logements en terre crue.

Cette première fabrique utilisera 10.000 tonnes de déblais de chantier par an pour réaliser des briques en terre crue.

Transformer les terres excavées du Grand Paris en briques pour ériger des logements, des écoles, des bureaux. 

Voilà ce que la future « fabrique » de matériaux en terre crue vise d'ici un an alors que les travaux des bâtiments viennent de démarrer près de la future gare (ligne 16) Sevran Beaudottes.

Né en 2018, le projet « Cycle Terre », lancé par trois porteurs, la ville de Sevran, Grand Paris Aménagement et le bureau d'études Antea Group, prend forme. 

Certes avec un retard d'un an « essentiellement dû au Covid-19 qui a désorganisé les appels d'offres en cours et à des impondérables liés au site d'implantation comme la nécessité de faire des injections de sol » explique Paul-Emmanuel Loiret, fondateur de l'agence Joly & Loiret, qui pilote le projet de fabrique.


Source Les Echos par Marion Kindermans

21/09/2020

La terre cuite de Rairies Montrieux à l'assaut de nouveaux marchés

Cinq ans après avoir déposé le bilan, Rairies Montreux a redressé la barre de façon spectaculaire. 

Le spécialiste de la terre cuite installé aux Rairies, dans le Maine-et-Loire, depuis 110 ans, a totalement réorienté sa production et doublé son chiffre d’affaires. 

L'entreprise nourrit aujourd’hui de nouvelles ambitions, avec entre autres l’export comme levier de croissance.

Source Le journal des entreprises par Olivier Hamard

20/09/2020

Journées du patrimoine 2020 : en Normandie, visitez la Poterie du Mesnil de Bavent.

Crées en 1984 par Jack Lang, alors ministre de la Culture, les Journées du patrimoine, ont lieu les 19 et 20 septembre. Pour cette 37e édition, la Normandie propose des rendez-vous dans des endroits parfois méconnus ou rarement ouverts au public.

«Ici, tout est fait à la main, cela demande du temps, beaucoup de temps. C’est ce que les gens ont le plus de mal à comprendre quand ils me disent que c’est cher. Non ce n’est pas cher, c’est une question de choix, comme celui d’acheter un téléviseur ultra moderne... »

Avec son mari, Jérémy et leurs deux employés, Marie et Gaëtan, Dominique Kay-Mouat dirige dans le Calvados, la Poterie du Mesnil de Bavent.

Un peu après Cabourg sur la route départementale 513 allant à Caen, dans des bâtiments à la fois fascinant et hors du temps, sont façonnés à la main, depuis 1842, les célèbres épis de faîtages. 1842, c’est aussi la date de la création de la tuilerie du Mesnil de Bavent. Une institution qui fabrique la fameuse tuile plate en argile vendue dans le monde entier. À l’époque les deux entreprises ne font qu’une. « Ma mère qui était cantatrice avait appris la sculpture ici. Alors, explique, Dominique, lorsqu’en 1987, la tuilerie veut se séparer de la poterie qui n’est pas assez rentable, ma mère, qui avait gardé des liens avec les propriétaires, l’a rachetée. » Mais les débuts sont compliqués. « Elle avait acheté un stock d’émaux au plomb juste avant que la législation interdise le plomb... Les premières années ont été très dures, se souvient Dominique. J’étais en Angleterre, je terminais mes études en histoire de l’art, et je cherchais un emploi. Je suis rentrée à Paris, mais la vie parisienne ce n’était pas pour moi. Ma mère m’a proposé de venir informatiser l’entreprise. » On est en 1992, Dominique n’est jamais repartie de Bavent. « Je me suis rendu compte du trésor qu’il y avait ici ». Elle apprend « sur le tas ».

Faire perdurer l’épi de faîtage, une tradition qui remonte aux créations chinoises au IIIe millénaire avant Jésus-Christ, est la mission qu’elle se fixe alors.

La signature d’une toiture

Utilisé naguère pour protéger les bois qui ressortent du toit, au milieu du XIXe siècle, avec le développement des stations balnéaires, l’épi de faîtage se transforme en un élément d’ornement des manoirs et autres maisons de maître, nombreux le long de la Côte fleurie. Il devient, couronné de la représentation d’un animal, d’un oiseau, de fruits, de fleurs ou encore de personnages en costumes d’époque, un signe d’opulence, la signature d’une toiture.

Aujourd’hui encore l’épi est tourné et façonné dans l’argile par le potier, décoré de motifs et modelés en relief ou en creux avec le pouce.

« Chaque pièce demande trente heures de cuisson dans le four et une semaine de séchage, pour être certain que ça ne fissure pas, sinon c’est perdu. Ensuite, elle est émaillée au pinceau. » Un long process qui demande « trois mois de délais entre la fabrication et la livraison. »

Après des années de travail, en 2007, la poterie est la première entreprise du Calvados à se voir décerner le label « Entreprise du patrimoine vivant », reconnaissance de l’ensemble de ses performances économiques et culturelles.

Les moules en plâtre utilisés pour les modelages ont été achetés aux potiers de la région au fur et à mesure de leurs cessations d’activités. Faisant de la poterie du Mesnil de Bavent qui souffle en en 2020 ses 178 bougies, parmi les derniers dépositaires d’une tradition.

« L’artisanat, c’est un choix de vie »

Un savoir-faire qui se vend aujourd’hui en France, auprès d’entreprises, de collectivités, des monuments historiques, mais aussi à travers le monde. Japon, États-Unis, Mexique...

« La variété de notre production est énorme. » D’autant que la poterie fabrique également des éléments de décoration de toiture, de façade, de jardin, pour des clients en recherche de pièces sur mesure. « En ce moment, nous réalisons, à partir de photos que nous a envoyé un client américain, deux chiens, un Setter, un Labrador et un chat. » Un toucan géant, deux ours pour un fleuriste belge, « nous pouvons tout réaliser », comme le voilier et le chalutier, qui ornent depuis peu l’entrée du port de la Presqu’île de Deauville. « Deux pièces uniques qui ont demandé six mois de travail », ajoute encore Dominique.

Depuis quelques années la poterie s’est ouverte au public et reçoit 20 000 visiteurs par an, dans son village ouvert à d’autres artisans d’art, maroquiniers, tapissiers... et reçoit également des artistes et des écoles de la région qui explorent une vision plus contemporaine de l’épi de faîtage. Dominique est également très investie dans la transmission de son savoir, aux scolaires, 900 enfants se sont initiés à la terre l’an passé.

Source Paris Normandie par Marie-Christine URSET

19/09/2020

Les Rairies. La briqueterie Rairies Montrieux ouvre grand ses portes samedi

Samedi, les visiteurs pourront découvrir l’usine et les ateliers de fabrication en fonctionnement.Samedi, les visiteurs pourront découvrir l’usine et les ateliers de fabrication en fonctionnement.

C’est un week-end festif qui s’annonce à la société Rairies Montrieux, qui fête ses 110 ans.

Après l’inauguration officielle de son tout nouveau showroom demain soir en présence de nombreux élus, la PME familiale ouvrira ses portes au public samedi, de 9 heures à 17 h 30, au 1, rue des Fourneaux.

À cette occasion, les visiteurs pourront découvrir l’usine et les ateliers de fabrication en fonctionnement et échanger avec les employés fiers de faire perdurer un savoir-faire ancestral. Dans la briqueterie traditionnelle (ancienne grange), une exposition retrace l’histoire du village des Rairies – qui comptait en 1867 plus de 60 briquetiers et potiers -, celle de l’entreprise ainsi que ses méthodes de fabrication.

La société ouvrira aussi ses portes dimanche à l’occasion des Journées européennes du patrimoine.

Source Ouest France

UK: Baisse des bénéfices et des ventes semestriels pour le groupe Michelmersh Brick

Le groupe de fabrication de briques Michelmersh Brick a vu ses bénéfices baisser alors que les ventes chutaient au premier semestre 2020.

L'usine de briques Blockleys à Trench

Pendant les six mois précédant la fin du mois de juin, le groupe, qui comprend Blockleys Bricks à Trench, Telford, a connu une baisse de 17,3% de son chiffre d'affaires à 22,5 millions de livres sterling.

Le bénéfice avant impôts sous-jacent a presque diminué de moitié de 48,6% à 2,6 millions de livres sterling

Michelmersh a déclaré qu'il y avait eu un retour rapide et efficace au travail après que Covid-19 eut incité à la suspension des opérations et qu'il disposait d'un solide carnet de commandes à terme pour le second semestre de l'année.

Le Président Martin Warner a déclaré: "La performance du groupe au premier semestre 2020 démontre la résilience et les actions de gestion pour protéger nos parties prenantes. Le trading est revenu à un état stable, sans impact sur la capacité dans nos nouvelles conditions d'exploitation. Alors que les perspectives économiques générales demeurent incertains au cours des prochains mois, compte tenu de la solidité des fondamentaux du marché des briques et de notre performance depuis la reprise des opérations, les administrateurs sont positifs sur les perspectives de la société. "

Blockleys est l'une des sept marques phares de Michelmersh. L'entreprise, créée en 1997, s'est développée par acquisition et croissance organique pour devenir une entreprise rentable et riche en actifs, produisant plus de 120 millions de briques et de pavés d'argile par an.

Source ShropShireStar Par John Corser


18/09/2020

Les déblais du Grand Paris participent à la construction d'une école

Des financements spécifiques ont permis d'expérimenter la mise en oeuvre de briques de terre crue dans les cloisons d'un équipement scolaire. La terre est issue des déblais du Grand Paris.

Projets hors norme, les chantiers du Grand Paris vont générer près de 500 millions de tonnes de déblais en une dizaine d’années. La société du Grand Paris (SGP) s’est donc engagée dans une démarche de valorisation de la majorité d'entre eux.

Pour y arriver, elle lançait en octobre 2016 l’appel à projets « le Grand Paris des déblais », en partenariat avec l’Ademe et en lien avec la Région Île-de-France afin de financer les expérimentations de six lauréats ayant proposés des solutions de recyclage.

Parmi eux, l’agence d’architecture Joly et Loiret - qui avait en parallèle conduit l’exposition Terre de Paris au Pavillon de l’Arsenal en 2016 - a mené des recherches avec le centre Amaco pour concevoir des briques de terre crue. « Nous avons ensuite proposé à la mairie de Villepreux (Yvelines) de mettre en œuvre ce matériau dans le futur établissement des Hauts-du-Moulin, pour lequel nous venions de remporter le concours en 2015 », raconte Paul-Emmanuel Loiret, architecte. La proposition a été acceptée avec une condition : respecter l'enveloppe budgétaire initiale !

Source Le Moniteur par Amélie Luquain 

17/09/2020

Découvrez le catalogue général BMI Monier : des solutions complètes pour les toits en pente !

Un guide simple à utiliser pour les tuiles, composants et l’isolation.

Une édition 2020 riche en nouveautés

  • La tuile historique Marseille disponible en coloris Rouge Vieilli et prochainement en Brun Masse
  • Le kit de raccordement Aguila pour les tuiles à douille terre cuite

Une offre globale

BMI Monier est pionnier dans le développement de systèmes complets de toiture - tuiles, closoirs, abergements, écrans de sous-toiture, sarking.

BMI Monier est le seul fabricant en France à maîtriser la double expertise tuiles Terre Cuite et Béton.

Source Batiweb

16/09/2020

Allemagne: stratégies de tarification intelligentes durant la pandémie

Pour les optimistes, La Covid19 fait déjà partie du passé. Si vous en croyez les pessimistes, le pire de la pandémie reste à venir. Une chose est claire, cependant: les effets sur l'économie industrielle, ainsi que sur l'industrie de la construction, se font déjà sentir.


Tout d'abord, il est important de reconnaître que la crise corona a traversé ou passera par différentes phases au cours des derniers mois et des prochains mois de manière assez dynamique. Qu'est-ce que cela signifie pour les volumes de ventes et les coûts des matières premières? Quels scénarios de prix possibles en découlent? Les commandes et les marges peuvent être sécurisées grâce à une stratégie de tarification efficace (»1).

La crise corona est une crise de volume et non une crise de prix

La phase 1, avec des arrêts mondiaux principalement au premier semestre 2020, a été caractérisée par une forte baisse de la demande pour de nombreux produits, notamment l'automobile (-78% d'immatriculations de voitures neuves en Europe), l'aérospatiale, les voyages, les billets ou les machines (jusqu'à -80%) . La valeur ajoutée de l'industrie allemande de la construction a augmenté de + 4% au premier trimestre 2020. Depuis avril, des règles d'hygiène strictes, de sévères restrictions de construction dues à un manque de livraisons de matériaux, une augmentation des arrêts maladie de la main-d'œuvre et une augmentation du nombre de commandes annulées ont mis à rude épreuve l'industrie de la construction.

Si l'industrie allemande de la construction a pu encore enregistrer une croissance de 8,2% en 2019, une réelle baisse des ventes de -3% est attendue cette année. Cependant, le secteur de la construction se porte beaucoup mieux que les autres industries. Les mesures de subvention gouvernementales qui ont été décidées stimuleront également davantage le secteur de la construction - également en 2021 et au-delà.

Que signifie la baisse modérée du volume pour les prix? 

Les représentants de la Deutsche Bauindustrie e.V. s'attendent à ce que le secteur de la construction soit légèrement affecté. L'indice des prix de la construction de nouveaux bâtiments résidentiels et non résidentiels en Allemagne a jusqu'à présent augmenté de 3,4% cette année par rapport à l'année précédente. En comparaison, l'indice des coûts de construction (CCI) a augmenté de 11% aux États-Unis et de 5% en Europe (l'Allemagne de 4%). La tendance est toujours à la hausse. De plus, les produits domestiques en béton coûtent 4% de plus qu'en 2019. Il n'y a aucun signe de baisse des prix redoutée dans de nombreuses industries, comme l'automobile ou la construction d'installations, de la construction.

La crise corona est donc, voire pas du tout, une crise de volume ou de commande, mais pas une crise de prix. Il n'y a absolument aucune raison de réduire les prix. Au contraire, si vous, en tant que fournisseur du BTP, n'augmentez pas actuellement vos prix de vente d'au moins 4%, vos clients seront en dessous du prix de référence du marché!

Prendre des décisions de prix prudentes et équitables pendant la période de solidarité

Depuis des semaines, nous sommes au milieu de la phase 2 de la pandémie avec la réouverture de la vie publique, tout en renforçant le système de santé. Dans les mois à venir, les entreprises du secteur de la construction devront continuer à protéger leurs employés et en même temps rétablir une activité et une vie professionnelle normales sur le long terme. La fiabilité de livraison et la stabilité financière sont donc des critères d'achat importants pour les clients. Des augmentations de prix bien communiquées sont possibles.

Cependant, assurer la disponibilité des marchandises coûte beaucoup plus cher aux fabricants de matériaux de construction. Les investissements et les dépenses courantes pour assurer la santé dans l'entreprise ainsi que pour les chaînes d'approvisionnement (mesures d'hygiène, modifications des processus opérationnels) entraînent des surcoûts considérables dans les entreprises. Les coûts de transport augmentent également et les matières premières individuelles sont rares et chères. Seul, par exemple L'isopropanol (alcool à friction pour la désinfection) est passé normalement de 70 cents le litre au pic de la fermeture à plus de 7 € / l.

Assurer la disponibilité a une valeur ajoutée pour les clients

Selon l'industrie, les fabricants et les détaillants ont souvent des restrictions importantes et des coûts supplémentaires en raison de Corona. Les commandes reportées et la sous-utilisation partielle entraînent une augmentation des coûts spéciaux par unité de vente.

En outre, la mondialisation a lieu dans le monde entier. Les clients veulent-ils vraiment travailler avec des fournisseurs avec de longues chaînes d'approvisionnement dès maintenant? La proximité locale, le service et la confiance gagnent en importance dans de telles crises.

Il n'y a actuellement aucune raison de réduire les prix

Une baisse de prix de 1% entraîne une baisse de 15% des bénéfices en moyenne pour les entreprises allemandes. Une baisse de prix de 5% réduirait les bénéfices de 75%. Dans un marché faible, des prix plus bas peuvent difficilement générer autant de volume pour compenser cette perte.

Par conséquent, il est préférable d'augmenter les prix - de préférence avec un sens des proportions et bien justifié, par ex. avec des augmentations des coûts des matières premières. Mais qu'en est-il lorsque les coûts des matières premières ont baissé et que les clients demandent des remises?

Recommandation A: approchez de manière proactive vos meilleurs clients. Attachez-les par d'autres incitatifs que des prix. Soyez avec vos meilleurs clients avant vos concurrents. Au lieu de remises, il est préférable d'offrir des services supplémentaires, des services supplémentaires gratuitement et des innovations dans les processus communs. Mettez l'accent sur votre qualité - ceci est particulièrement important dans le secteur de la construction

Recommandation B: au lieu de remises, offrez un passage à d'autres produits, par exemple Variantes à faible coût. Ici, vous pouvez toujours très bien voir la volonté technique du client de changer de production. Si les clients ne veulent pas changer le produit d'un fournisseur bien connu, la question se pose de savoir s'ils passeraient du tout à la concurrence.

Dans le «rebond», les prix montent - il est maintenant temps de se préparer

En tant que troisième phase de la pandémie, nous prévoyons une forte reprise économique dans le «rebond» en raison de plusieurs aspects. Avec de nombreux chantiers fermés en raison de la remise en marche de la pandémie, les investisseurs reprennent confiance et la demande augmente considérablement. D'autre part, les gouvernements fédéral et des États prévoient d'importants plans de relance. Même au niveau européen, des projets tels que le programme de reconstruction «Next Generation EU» ou le programme de développement durable «Greendeal» sont en cours de réalisation, qui soutiennent le secteur de la construction en termes d'innovation, de progrès (par exemple, les rénovations énergétiques) et bien sûr la situation des commandes. Ici, vous pouvez clairement voir qu'il est important de faire preuve de solidarité les uns avec les autres et d'être là les uns pour les autres, notamment en Europe. La Deutsche Bauindustrie e.V. s'attend à ce que les prix du marché continuent de rebondir.

Les entreprises du secteur de la construction devraient donc se préparer dès maintenant aux hausses de prix à venir. Qui par exemple Si vous souhaitez augmenter les prix au début de l'année prochaine, vous devez vous y préparer dès le début. Le plan en cinq étapes est ici idéal (segmentation intelligente, communication, formation commerciale, planification de la négociation, mesure du succès).

Il est particulièrement important dans ces moments difficiles de maintenir un état d'esprit sain. De nombreuses entreprises font actuellement de grandes choses dans des domaines tels que la sécurité au détail et la protection de la santé. Ceux qui apportent cette valeur ajoutée ont également obtenu des prix de vente appropriés. Mesurez dès maintenant la discipline de prix réelle dans les ventes sur une base mensuelle. Dans le même temps, dynamisez-les avec des cours de formation en ligne bien préparés pour une application des prix réussie dans les prochains mois.

Les restrictions de contact se traduisent par de nombreuses opportunités stratégiques, notamment dans la gestion des ventes et des prix:

Repensez votre stratégie de tarification à long terme. La volonté de payer pour les services numériques a changé pendant la pandémie. Dans le passé, ceux-ci étaient offerts gratuitement, aujourd'hui les clients sont prêts à payer pour eux. Les achats d'épicerie en ligne valent actuellement plus pour le client que de faire la queue avec un masque au détail. Alors recalibrez vos niveaux de prix en ligne par rapport à Directement

Utilisez l'élan numérique pour monétiser davantage vos services. Le moment est venu de mettre en pratique les services de maintenance numérique, les nouveaux processus commerciaux ou la formation en ligne et de fournir à l'avenir aux clients des approvisionnements à distance sécurisés. Comment rendre ces services attractifs et qu'est-ce que cela signifie pour les prix des produits? Dans un sprint stratégique avec des experts en tarification, vous pouvez adapter vos prix à l'avenir

L'expérience d'autres récessions économiques a montré que si vous prenez les bonnes décisions en matière de prix maintenant et que vous fixez bien le cap, vous pouvez obtenir 3 points de pourcentage de marge de plus.

Source Ziegelindustrie International par Schuppar Consulting

15/09/2020

Innovation. Depuis Toulouse, Asystom surveille les équipements industriels

Implantée à Toulouse et Castelnaudary, Asystom lève 1,5 million d’euros pour déployer sa solution de maintenance industrielle à distance auprès d’une clientèle internationale.


Terreal, Upsa, Suez ou encore Airbus. Ces entreprises régionales ont opté pour Asystom Predict. Quelle sera la prochaine ? Jeune entreprise cofondée en 2016 par Pierre Naccache, Asystom vient de lever 1,5 million d’euros pour accélérer le développement de sa solution de maintenance prédictive à l’export. Commercialisée en 2018 après deux ans de recherche et développement (R&D), elle avait déjà bénéficié d’une première levée de 330.000 euros en décembre 2018. Ce second tour de table a été effectué auprès de Holnest ainsi que de trois autres family offices, BPI et la Région Occitanie.

« On est dans l’air du temps, déclare le fondateur et président. On voit qu’il existe un besoin important. Notre technologie a du sens. » Effectivement, l’une des conséquences du Covid-19 a été la mise en place du télétravail dans les entreprises. Et c’est dans cette tendance que l’innovation d’Asytom s’inscrit. « Nous installons un boitier, composé d’une dizaine de capteurs embarqués, sur des machines industrielles. Ce boitier collecte des informations à partir des vibrations, des sons et de la température des équipements. Ces données sont ensuite transférées par le système LoRa (réseau bas débit de longue portée, NDLR) puis transformées en alerte sur un écran », explique Pierre Naccache. Objectif ? Surveiller les équipements et détecter les pannes, parfois dans des conditions difficiles.


Industrialisation en 2021

Asystom Predict est déjà installé dans une cinquantaine de sites industriels, en France comme à l’international, dans des secteurs d’activité variés (industries manufacturières, énergie, eau, assainissement…). « 24 % de nos clients sont à l’étranger, nous voulons passer à 80 % », précise Pierre Naccache, qui vise les Émirats Arabes Unis et l’Asie.

Si la R&D se développe au parc technologique du canal, à Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne), le siège de cette entreprise se situe à Castelnaudary (Aude). « Je prévois une industrialisation à grande échelle début de 2021 », affirme Pierre Naccache, qui emploie douze personnes en CDI.

Source Touleco par Audrey Sommazi

14/09/2020

Edilians enrichit sa gamme de tuiles de ventilation

 L’aération de la toiture est essentielle pour éviter tout risque de condensation, d’humidité et de moisissures au sein de l’habitat.


Pour réaliser une toiture dans les règles de l’art, en neuf ou en rénovation, EDILIANS enrichit sa gamme de tuiles de ventilation avec deux nouveaux modèles. Alliant design discret, format universel et rapidité de mise en œuvre, la TUILE PLATE DE VENTILATION MÉTALLIQUE s’intègre parfaitement sur la quasi-totalité des toitures en tuiles terre cuite plates. Première châtière en terre cuite avec grille métallique, la TUILE DE VENTILATION 17x27 est, quant à elle, compatible avec l’ensemble des gammes de tuiles plates Doyet et Grossouvre.

Tuile plate de ventilation métallique,  esthétique et performante

Conforme au DTU 40.23, la nouvelle tuile plate métallique Edilians assure une excellente ventilation de 25 cm2/u grâce aux ouvertures situées en partie basse. La grille intégrée offre une protection contre les nuisibles (volatiles, rongeurs, feuilles, …).

Ses dimensions (18x27 cm) et sa conception permettent une parfaite adaptation et intégration avec la plupart des modèles de tuiles plates. Disponible en cuivre et en 3 déclinaisons de zinc (Natzinc, Squalzinc et Najazinc), cet élément fonctionnel participe ainsi à la qualité et à l’esthétique de toutes les toitures réalisées en tuiles terre cuite plates.

La mise en œuvre est simple et rapide grâce aux deux pattes de fixation situées en partie haute de la tuile plate de ventilation métallique.

Conditionnement :

  • carton : 40 tuiles plates de ventilation métallique
  • palette : 400 tuiles plates de ventilation métallique

Tuile ventilation 17x27 à grille métallique, esthétique et durable

Esthétique et discrète, la nouvelle tuile de ventilation 17x27 est la première châtière en terre cuite avec grille métallique. Disponible en 9 coloris (Abbaye, Brumaire, Floréal, Rustique, Rustique Foncé, Rustique Nuagé, Sépia, Allier et Vézère), elle est compatible avec l’ensemble des gammes de tuiles plates Doyet et Grossouvre d’EDILIANS.
Epousant la forme de la châtière, la grille métallique, installée en usine, protège contre l’intrusion des nuisibles et des feuilles.
Réalisée en acier galvanisé, elle offre une très bonne résistance aux cycles gel/dégel et assure sa durabilité (garantie 30 ans).
Prête à poser avec sa grille métallique intégrée, la tuile de ventilation 17x27 est simple et rapide à installer.
Poids : 1,7 kg
Section de ventilation : 35 cm2

Conditionnement :
• palette : 144 tuiles de ventilation grille métallique

En enrichissant sa gamme de tuiles de ventilation, EDILIANS réaffirme son engagement pour des toitures esthétiques et durables.

13/09/2020

Manche. La dernière briqueterie est à Saint-Martin-d’Aubigny et se visite le dimanche

 Fleuron du patrimoine industriel du XIXe siècle, la dernière briqueterie de Normandie est devenue musée à Saint-Martin-d’Aubigny, près de Périers, dans le centre-Manche. Des visites guidées sont proposées chaque dimanche.

La guide Fleurane Bisson propose des visites tous les dimanches après-midi.

Même si la brique n’est pas le matériau de construction emblématique du département de la Manche, contrairement à la Seine-Maritime, on la retrouve dans différents bâtiments témoins de l’architecture du balnéaire du XIXe siècle comme à Agon-Coutainville, Saint-Pair ou encore Jullouville.

À deux kilomètres de Périers, l’ancienne briqueterie de Saint-Martin-d’Aubigny a été sauvée de la destruction par la municipalité qui l’a transformée en musée en 1994. « C’est un témoignage du passé et du savoir-faire d’autrefois, explique Fleurane Bisson, en charge de l’animation du lieu. Cette usine, qui fut utilisée jusqu’en 1940, est aujourd’hui un musée, unique en son genre. Il retrace l’histoire du métier de briquetier, du matériau et de son utilisation en Basse-Normandie. » La muséographie, simple, est passionnante. Elle raconte toutes les étapes de la transformation de l’argile pour devenir un élément de construction ou de décoration.

À l’extérieur, le site d’extraction de l’argile est visible tout comme les fosses de pourrissage pour sécher ou humidifier la terre selon la saison. Les machines à fabriquer des briques mais aussi des tuiles de couverture ou encore des canalisations en brique sont en parfait état. Fleurane Bisson explique leur utilisation lors de ses visites guidées.

Le four, pièce maîtresse


L'immense four accueillait plusieurs milliers de briques à chaque cuisson.

On visite aussi les différents séchoirs semi-couverts. L’incroyable four qui pouvait accueillir des milliers de briques en même temps pour cuisson lente, est époustouflant. On prend place à l’intérieur de ce four, le temps d’un conte et on contemple les jeux de lumière sur les parois.

Toutes une série d’objets en brique est exposée à l’étage, agrémentée de photographies explicatives. L’exposition de vestiges de l’époque gallo-romaine et du Moyen Âge explique l’utilisation ancienne de ce matériau dans notre région. On peut admirer aussi des briques qui proviennent de toute la France.

Un film témoignage du dernier briquetier est aussi présenté aux visiteurs, il raconte les souvenirs de Georges Texier dernier propriétaire des lieux.

Unzeexposition temporaire intitulée De briques et de broc présente 80 briques issues de la collection de Bernard Biard. Ce brickostampaphile a débuté sa collection il y a une vingtaine d’années. Aujourd’hui, il en possède près de 500, récupérées dans différentes régions de France, mais aussi à l’étranger.

L'ensemble des bâtiments ont été sauvés de la destruction comme le séchoir.


Saint-Martin-d’Aubigny, Maison de la brique, 3, la Briqueterie. Ouverte les dimanches en septembre avec visite guidée à 15 h. Tarifs : 3 € et 75 centimes pour les enfants de 8 à 12 ans. Un parcours audio guidé est également disponible sur l’application Kit’M. Tél. 02 33 07 61 95. Visite pour les groupes toute l’année sur réservation. Musée ouvert lors des Journées du patrimoine les 19 et 20 septembre 2020. https://mairie-saintmartindaubigny.fr/musee-de-la-maison-de-la-brique/

Source Ouest France

12/09/2020

Orne. Mission Bern : pourquoi le choix de la briqueterie ?

Dans l'Orne cette saison, le loto du patrimoine financera des travaux de restauration de la briqueterie des Chauffetières à l'Hôme-Chamondot, près de Tourouvre. Claude Trianon, délégué de la Fondation du patrimoine dans l'Orne, explique ce choix.


La Mission patrimoine de Stéphane Bern vient au secours des monuments qui nécessitent des restaurations. Elle vient de dévoiler les 101 projets retenus (un par département) pour l'édition 2020 du loto du patrimoine, par la Française des Jeux.

Dans l'Orne, le site retenu est celui de la briqueterie des Chauffetières, à L'Hôme-Chamondot. C'est la dernière briqueterie de l'Orne encore en activité, située le long de la route nationale 12, près de Tourouvre. Fondée en 1760, propriété du marquis de Gontaud-Biron, elle est passée en 1890 dans les mains de la famille Fontaine qui, après quatre générations, l'exploite encore. "C'est du patrimoine industriel vivant", souligne Claude Trianon, le délégué de la Fondation du patrimoine dans l'Orne, qui estime ce chantier à quelque 100 000 euros, "essentiellement un renforcement de la charpente, qui est très aérée pour permettre le séchage des briques", explique-t-il. "Après sa restauration, cette briqueterie artisanale qui est toujours en activité pourrait être ouverte à la visite du public, c'est un autre aspect qui a séduit la mission patrimoine", justifie le délégué départemental. La Fondation du patrimoine existe dans l'Orne depuis vingt ans. Dans 230 communes, elle a soutenu 340 opérations de sauvegarde du patrimoine. Une soixantaine, actuellement.

Source Tendance Ouest par  Eric Mas

11/09/2020

Des infrastructures 3D réalisées à partir de matières premières

L’industrie de la construction est actuellement confrontée à deux défis majeurs : la demande d’infrastructures durables et le besoin de reconstruction des bâtiments, des ponts et des routes en détérioration. Bien que le béton demeure encore aujourd’hui le matériau prédominant pour de nombreux projets de construction, il possède une empreinte de carbone importante ce qui entraine de la pollution et des dépenses énergétiques élevées. Des chercheurs de l’American Chemical Society (ACS) rapportent le progrès d’un matériau de construction durable fabriqué à partir de ressources locales. Ils ont créé une infrastructure 3D porteuse a l’aide de matières premières locales et d’une imprimante 3D.

Au fil des années, nous avons partagé avec vous de nombreux développements dans l’industrie de la construction. Il est indéniable que les techniques de fabrication additive offrent de nombreux avantages par rapport aux méthodes conventionnelles comme la liberté géométrique et la possibilité de produire localement à partir de matières premières. Cependant, la plupart du temps, les acteurs de l’impression 3D utilisent encore du béton, qui est loin d’être le matériau le plus durable. Aujourd’hui, la fabrication du béton est responsable d’environ 7% des émissions de dioxyde de carbone selon l’Agence internationale de l’énergie et ne peut pas être recyclé.

Une structure en argile réalisée par impression 3D


 l’American Chemical Society, le responsable principal du projet, Sarbajit Banerjee, explique : « L’impact environnemental de l’industrie de la construction est une question de plus en plus préoccupante. La fabrication additive a commencé à transformer ce secteur en matière de réduction des déchets et de vitesse de construction, mais les matériaux utilisés dans le processus doivent également être durables »

Avoir recours aux ressources locales

Le projet proposé par l’American Chemical Society n’est pas le premier à utiliser le sol local pour construire une structure. Par exemple, la maison TECLA produite par WASP en Italie représente un modèle de logement circulaire, entièrement créé à partir de matériaux réutilisables et recyclables prélevés sur le terrain local. il serait ainsi possible d’utiliser un bout de son jardin pour construire une maison 3D solide et écologique. Cette technologie est ainsi censée éliminer les coûts mais aussi le transport des matériaux sur le lieu de construction. Banerjee affirme également que la fabrication additive à partir de ressources locales pourrait un jour être utilisée au-delà de la Terre, pour créer des colonies sur la lune ou même sur Mars – on pense ici au projet MARSHA initié par AI SpaceFactory en 2018.

Tecla est une maison imprimée en 3D réalisée par le fabricant italien WASP


Le sol est généralement classé en fonction des couches de minéraux qu’il comprend, en commençant par la couche organique supérieure où les plantes poussent et en se terminant au substrat rocheux de la croûte terrestre. Sous la couche organique initiale se trouve de l’argile, qui donne au sol son caractère plastique et moulable sur lequel les chercheurs ont capitalisé dans leur projet. Ils expliquent que les sols varient considérablement selon l’emplacement ; leur objectif était de disposer d’une boîte à outils de chimie capable de transformer n’importe quel type de sol en matériau de construction imprimable.

Les experts ont construit des structures d’essais qui ont été réalisées à petite échelle – des cubes de 5,08cm de chaque coté – pour évaluer la matière lors de l’extrusion couche par couche. L’étape suivante consistait à s’assurer que le mélange était solide, c’est-à-dire qu’il résisterait au poids des couches mais aussi à d’autres matériaux utilisés dans la construction tels que les barres d’armature et l’isolation. Dans un avenir proche, les experts prévoient d’améliorer les capacités de charge du sol afin de mettre à l’échelle ces structures d’essai et de se rapprocher le plus possible d’un revêtement en béton. De plus, ils collectent des données pour analyser si ces structures imprimées en 3D sont aussi respectueuses de l’environnement qu’elles le prévoient, notamment en termes d’empreinte de carbone et de potentiel de recyclage. Ce qui est sûr c’est que l’impression 3D est bel et bien présente sur nos chantiers.


Source 3Dinitiatives

10/09/2020

CPA a réalisé la nouvelle régulation du séchoir de Wienerberger Quirynen

 CPA a réalisé une nouvelle installation de commande du séchoir pour Wienerberger Belgium Quirynen afin de remplacer les anciennes commandes.


Cela comprend de nouvelles armoires, 21 variateurs Siemens G120 et une ingénierie PLC / SCADA complète.

Le but? Économie d'énergie, flexibilité de contrôle accrue et intégration de sécurité supplémentaire pour les chambres de séchage.

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