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12/09/2019

Brique BTC

La brique de terre compressée est dérivée de l'adobe, l'un des tout premiers matériaux de construction utilisés par l'Homme. Elle se fabrique à partir d'argile tamisée, comprimée encore humide dans une presse mécanique. Une fois démoulée, on la met à sécher naturellement sous abri.

Matériau 100 % naturel disponible en quantité sur les cinq continents, la terre crue présente un excellent bilan énergétique. Elle est extraite localement, ses coûts d'exploitation et les trajets de livraison sont réduits au strict minimum. La matière première, l'argile de construction, se situe sous la terre arable ou végétale. Pour l'atteindre, il faut d'abord décaper le sol.

Brique de terre, un matériau écologique aux multiples possibilités 
Après broyage et passage au tamis, l'argile est additionnée de chaux, de ciment, de fibres végétales... afin de modifier certaines caractéristiques physiques des blocs manufacturés. On peut ainsi augmenter leur masse volumique, renforcer leur stabilité mécanique, leur résistance, leur capacité d'accumuler la chaleur, etc. Cette latitude ouvre à la brique BTC un vaste champ d'applications en gros œuvre (montage de soubassement, de murs porteurs) et en second œuvre (cloisonnement, remplissage d'ossature bois ...).

Les presses s’équipent de moules interchangeables, qui permettent de donner à la brique BTC différentes formes et dimensions. © Eurotech Concept


Le saviez-vous ?
La mise en œuvre de la terre crue fait l’objet de règles professionnelles accréditées, depuis juillet 2012, par la Commission C2P de l’Agence Qualité Construction (AQC). Plus de 80 professionnels venus de toute la France ont participé à leur élaboration. Ils ont reçu le soutien de plusieurs organismes, parmi lesquels la Fédération française du Bâtiment (FFB), la Fédération nationale des Scop BTP, l’École nationale des Travaux Publics de l’État (ENTPE) et le Réseau Écobâtir.

La brique de terre crue s'emploie couramment dans la rénovation de maisons anciennes et dans l'auto-construction. Les murs peuvent se monter en boutisse, en panneresse simple ou double, en soldat... comme des briques pleines en terre cuite. Le mortier de pose, souvent un mélange d'argile et de chaux, sert également à la réalisation des joints (au pochoir ou à la truelle langue de chat). L'enduisage des surfaces intérieures et extérieures est préconisé, pour les protéger.

La terre crue n’est pas à proprement parler isolante. Mais ses propriétés régulatrices d’humidité et de température contribuent de façon significative au confort thermique d’une construction. © espazium.ch

Source Futura Sciences par Michel Berkowicz

11/09/2019

A Cabourg, le pôle social et culturel Gonzague Saint Bris, c’est Lemoal Lemoal

Ce projet (532 m² SDP 1,6 M€ HT) résulte de la volonté de la mairie de Cabourg (Calvados) de regrouper sur un même site ses services culturel et social. L’agence Lemoal Lemoal (Christophe et Jesse Lemoal) apporte une réponse urbaine en revitalisant une parcelle autrefois enclavée et une solution durable en utilisant des savoir-faire et des matériaux locaux. Communiqué.

La parcelle affectée au pôle social et culturel de la ville est enclavée entre un centre de protection maternelle et infantile et un parking. Cette situation particulière, à l’écart des flux de la rue, soulève d’emblée la question de la visibilité et de l’accès au projet. L’agence Lemoal Lemoal propose de prendre parti de cette spécificité pour affirmer le caractère public de l’équipement. Les architectes choisissent de réorganiser le maillage des voies en ouvrant largement le terrain sur la ville pour rendre possible la liaison entre le centre-ville et le quartier résidentiel au nord. Ils incitent les piétons à traverser le site et à le pratiquer pour en faire une nouvelle place publique.

Alors que le programme suggérait de construire un bâtiment unique regroupant les entités sociales et culturelles du projet, les architectes choisissent de scinder leur proposition en deux édifices distincts. Construits en forme de L, ils délimitent une nouvelle place publique vers laquelle sont orientées toutes les ouvertures.

Quasiment identiques, les deux entités reprennent l’archétype de l’architecture normande et de ses imposantes toitures en terre cuite. La proposition architecturale s’inscrit dans la démarche que développe l’agence Lemoal Lemoal dans l’ensemble de ses projets : une conception fonctionnelle, ancrée dans un territoire, qui révèle sa richesse dans la précision de ses détails d’exécution.

Morphologie

Les deux bâtiments qui composent le projet se distinguent par leur morphologie en L. Les corps des édifices, s’étirant dans la longueur, s’ouvrent largement vers l’intérieur de la parcelle. Insérées dans la trame régulière des portiques en bois, des baies vitrées baignent d’une lumière naturelle les espaces des pôles composants chacun des bâtiments, le pôle social d’une part et le pôle culturel d’autre part. Les façades tournées vers la ville présentent, quant à elles, l’uniformité du revêtement en tuiles de terre cuite. Elément monolithique, le projet devient un marqueur dans l’espace urbain.

Pôle culturel
L’édifice du pôle culturel, situé au nord de la parcelle, participe à l’animation de la ville en accueillant une médiathèque et une ludothèque. L’organisation du programme permet de rendre visible les activités du pôle. Alors que les espaces servant – stockage, toilettes et réserve – sont placés à l’arrière du bâtiment, les salles de lecture et de jeu s’ouvrent sur la place publique.

Pôle social
Dessiné en symétrie par rapport au pôle culturel, le bâtiment du pôle social reprend le même principe d’organisation. Il se distingue, sur son aile la plus longue, par une circulation centrale. Celle-ci permet de séparer espaces d’accueil, ouverts sur la place, et bureaux du centre social à l’arrière du bâtiment, lesquels profitent ainsi d’une plus grande intimité.

Les deux bâtiments, répondant chacun aux spécificités de leur programme, sont unifiés par l’espace public que leur morphologie en L dessine.

Matérialité

Les deux bâtiments du projet, quasiment identiques, reprennent les codes de la longère normande. Ils illustrent une interprétation contemporaine de la matérialité de cet archétype. D’une part, la charpente en bois est optimisée. La structure, simplification des modèles traditionnels, est laissée apparente. Constituée de portiques en lamellé-collé d’une portée de 8 m, elle permet de dégager des volumes généreux.

D’autre part, le revêtement en tuiles est continu du sol au sommet du toit. Conférant aux bâtiments une forte unité, cette enveloppe est constituée de tuiles de terre cuite, texturées et légèrement patinées.

Source Chroniques Architecture Photos : Elodie Dupuis, Javier Callejas



10/09/2019

Matériaux biosourcés, saison 1 : de la terre crue à Nanterre, l’eusses-tu cru ?

Très largement utilisé dans le monde depuis des millénaires pour construire nos maisons, oublié depuis un demi-siècle, le pisé s’offre aujourd’hui un (timide) retour à Nanterre, à l’ombre des tours de la Défense. Pour la saison 2, à Montélimar, on palpera de la pierre. Massive !

Une galette ocre coiffée d’un nuage brillant. À Nanterre, le groupe scolaire Miriam-Makeba, qui vient d’accueillir ses premiers enfants, détonne dans le paysage : derrière, austère, la Préfecture des Hauts-de-Seine, gigantesque barre moderniste (1965, André Wogenscky) ; là-bas, les tours de la Défense marquent l’horizon. Et au milieu, ce petit bâtiment « ancré au sol par son fondement en terre crue, suspendu au ciel par l’immatérialité de sa vêture inox », décrit, lyrique, l’un de ses architectes, Olivier Méheux, de l’agence TOA.

Laissons-lui sa « vêture » des parties hautes, qui relève d’un choix esthétique plutôt bienvenu par son opposition formelle avec le socle lourd de matière brute. À la nuance près – si l’on va au bout de l’intention écolo qui prétend porter ce projet – du coût énergétique de l’inox. Passons.

« Une école ancrée au sol par son fondement en terre crue, suspendue au ciel par l’immatérialité de sa vêture inox », TOA Architectes.

La terre crue, en revanche, intrigue. À la fois lisse (au doigt) et rugueuse (à l’œil), elle se montre telle qu’on l’a montée : par strates successives, comme des lasagnes un peu irrégulières tassées entre deux banches (coffrages), puis démoulées dés la dernière couche. Une technique vieille comme l’humanité, ou presque, juste détrônée depuis soixante-dix ans par l’apparition de matériaux industriels – parpaings de ciment, béton armé, acier… – bien pratiques, mais terriblement gourmands en énergie et matières premières.

Un matériau millénaire

Appelée adobe, pisé, bauge, cette technique de terre dite « crue » – en opposition à la terre cuite, très largement utilisée pour les briques ou les tuiles – abrite encore quelque 30 % de l’humanité. On a tous en tête les merveilleuses villes en terre crue du Yémen, la citadelle de Bam en Iran, la mosquée de Tombouctou au Mali… Protégé de la pluie, le pisé, réparable à l’infini avec de faibles moyens, dure éternellement. Souple, il encaisse bien les secousses telluriques.

En France, le pisé, ou les briques d’adobe, constitue toujours une grande partie du bâti rural. Notamment dans les vallées de la Saône et du Rhône, dans le Dauphiné, l'Auvergne, la Bourgogne. En Bretagne aussi, en Normandie, dans le Midi toulousain. La ville de La Roche-sur-Yon, détruite après la Révolution lors des redoutables guerres vendéennes, a même été reconstruite avec ce matériau sous l’impulsion d’un certain François Cointereau (1740-1830), architecte, ingénieur, grand défenseur de ce système « solide et économique »… Ce qui n’eut pas l’heur de plaire à l’Empereur, qui taxa son œuvre de « ville de boue ».

Un matériau d’avenir
Construire « avec de la boue » a-t-il un sens dans la métropole de demain ? Définitivement : oui. Le projet de l’école Miriam-Makeba en donne un avant-goût prometteur, même si les architectes – et surtout les maîtres d’ouvrage – se sont hélas arrêtés en chemin. La terre crue de leur bâtiment n’est pas structurelle : elle n’en constitue pas les murs, elle ne sert qu’à remplir des vides laissés par le squelette « poteau-dalle » en béton du bâtiment. Il paraît que les élus avaient peur que la commission de sécurité – ou les parents électeurs ? – y trouve à redire. Et tant pis pour le bilan carbonne, l’audace, l’innovation…

D’un côté, un mur de terre, pour « faire joli » et réguler l’atmosphère, mais tout le reste est en béton.

Autre « timidité » de ce projet : les 300 tonnes de terre utilisées à l’école Miriam-Makeba viennent d’une carrière homologuée pour l’extraction d’argile à destination des briquetteries, près de Beauvais, et non pas, comme on pourrait le rêver dans le cadre d’une économie circulaire, du site même, qui a été bien bouleversé par les travaux, ou de chantiers alentours. Encore moins du percement, à quelques kilomètres de là, des tunnels du Grand Paris Express. Pourtant, on estime que la construction du super métro devrait « dégager », au sens propre, quelque 43 millions de mètres cubes de terre d’ici à 2030. Dans l’état actuel de la réglementation, ce « rebut » est considéré comme un déchet qu’on envoie par camions dans des décharges en Seine-et-Marne ou dans l’Oise…

En attendant que nos décideurs ne retombent les pieds sur terre, dans les classes de l’école Miriam-Makeba ces imposantes cloisons de 3 mètres de haut sur 6 de long et 30 centimètres d’épaisseur apportent… beaucoup de douceur. Matériau « perspirant », la terre crue, par sa porosité et son inertie, amortit les sons et tempère l’humidité et la fraîcheur. Cet été, lors de la canicule, le gardien n’a jamais souffert de la chaleur. Belle au regard avec ses fines strates irrégulières, la terre crue possède une ultime qualité : elle sent bon.

Source Telerama par Luc Le Chatelier 

Wienerberger débute une campagne de rachat d'actions

Wienerberger commencera la semaine prochaine avec le programme de rachat d’actions préalablement annoncé.

Pour la période allant du 10.9.2019 au 29.11.2019, il est prévu de racheter jusqu'à 1 163 514 actions, soit 1,00% du capital social, à un prix compris entre 1 € et 44,12 € par action.

Il est prévu de racheter les actions Wienerberger (Indication Akt: 21.48 / 21.60, 1,13%).
Raiffeisen Bank International AG a des obligations internationales (XS2049823763) assorties d'un coupon de 1,5% et d'une durée pouvant aller jusqu'à 2030. RBI (Indication réelle: 20,15 / 20,23, 0,75%) Friedrich Rödler, président du conseil de surveillance de Erste Group Bank AG, a annoncé le 5 septembre le rachat de 500 actions à 29.11484 euros chacune ...

Source Finanznachrichten

09/09/2019

Terreal annonce un chiffre d’affaire en hausse de 20 %

Terreal, leader français sur le marché de la couverture terre cuite et spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, annonce une augmentation de 20 % de son CA sur le premier semestre 2019.

Au 1er semestre 2019, le chiffre d’affaires du groupe a augmenté de 20%, atteignant 224 millions d’euros contre 186 millions d’euros au 1er semestre 2018. Cette forte augmentation est notamment due à la contribution de GSE Intégration, leader français des systèmes photovoltaïques intégrés, acquise fin septembre 2018, indique le fabricant.

Le chiffre d’affaires enregistre une croissance organique de 3,8%, ajustée du changement de périmètre. L'activité a bénéficié d'une performance particulièrement bonne sur le marché français, qui a connu une reprise des volumes de la couverture dans le segment de la rénovation, en plus des conditions météorologiques meilleures que celles du premier semestre 2018, précise le groupe.

« Les ventes de nos activités terre cuite en France ont augmenté de 5,1% et celles de notre activité composants de 6,1%. En revanche, les ventes aux États-Unis ont diminué d’une année sur l’autre en raison de la baisse du nombre de gros projets non résidentiels »

Une rentabilité en augmentation

Par rapport à 2018, l’Ebitda est en hausse de 23,3% et s’établit à 43,6 millions d’euros. A périmètre constant, l’Ebitda est en hausse de 9,6%. La marge d’Ebitda a atteint 19,5% ce qui représente 50 points de base d’augmentation par rapport au 1ersemestre 2018.

Le groupe précise que cette performance est due à des ventes en hausse et une solide performance industrielle, notamment en France grâce au programme World Class Manufacturing (WCM) axé sur la sécurité, la qualité, le service et les coûts. Terreal a également restructuré ses activités en façade et en Italie, avec la fermeture respective des usines de Revel (France) et Pesaro (Italie), mise en œuvre grâce à des accords responsables avec les organisations syndicales.

Une nouvelle année de croissance à venir

En août, Terreal a refinancé sa dette senior pour un montant de 285 millions d’euros, repoussant son échéance à 2026 avec une structure sans covenant et en élargissant la palette de ses prêteurs.

Des actions qui offrent, selon Laurent Musy, PDG de Terreal, une base financière plus solide et de nouvelles opportunités de croissance à la fois organique et externe de l’activité. « 2019 sera une nouvelle année de croissance des ventes et nous sommes en voie d'atteindre notre plus haut niveau d’Ebitda  sur les dix dernières années. »

Source : batirama.com

Journées Portes ouvertes SMET 71 de Chagny

Le SMET 71 est un syndicat de traitement des déchets ménagers de l'est de la Saône-et-Loire et du sud de la Côte d'Or. Il reçoit de ses adhérents plus de 100 000 t de déchets par an. Son périmètre représente 360 000 habitants.
L'usine ECOCEA traite jusqu'à 73 000 tonnes d'ordres ménagères par an.Elle valorise près de la moitié de ces déchets en compost et en biométhane. ECOCEA est en fonctionnement depuis 2015, et fournit du compost à l'agriculture locale, et de l'énergie à TERREAL qui se trouve à proximité. L'installation de stockage reçoit les déchets non recyclables des 37 déchetteries du territoire, et une partie des ordures ménagères non recyclables. Rendez-vous les 27 et 28 septembre pour découvrir le monde du déchets.

QUAND, OÙ ?

  • le 27/09/2019 de 09h00 à 10h30, de 10h30 à 12h00, de 14h00 à 15h30, de 15h30 à 17h00
  • le 28/09/2019 de 09h00 à 10h30, de 10h30 à 12h00


Route de Lessard le National Chagny

ORGANISATEUR: SMET 71  03.85.91.09.80

Attention, uniquement sur inscription, le nombre de place est limitée.

Date limite de réservation : 20 septembre 2019. Lieu/site internet pour la réservation/l'inscription : https://forms.gle/Mnxeh4ZfbN5pQL2x8.

TARIFS: Gratuit

Source Le Journal de Saône et Loire
    

08/09/2019

TECAUMA est fier d’accompagner ABCM, élu usine de l’année par l’usine nouvelle.

Après avoir été labellisé "usine du futur" en 2018, ABCM continu sa progression en recevant le prix de l’USINE DE L’ANNEE 2019 par le magazine "Usine Nouvelle".

ABCM fait confiance à TECAUMA et ROBOTFLEX pour l'accompagner dans son projet d'usine autonome 2020 :
C'est avec 3 ROBOTFLEX, robot de chargement et déchargement de machines-outils qu'ABCM répond à ses demandes clients tout en favorisant le bien-être de ses salariés.

Source Tecauma

07/09/2019

Deûlémont: et si la cheminée de l’ancienne briqueterie Vandermersch était classée monument historique…

Détruite à 95 % pendant la Première Guerre mondiale, Deûlémont ne compte pas de monuments classés historiques. Pourtant, les habitants, surtout les plus anciens, aimeraient sauvegarder « leur cheminée », située route de la Mine d’or, à la sortie du village vers Warneton. Celle de l’ancienne briqueterie Vandermersch, qui fait partie de l’histoire de leur commune.

La cheminée Vandermersch culmine à 56 mètres.La cheminée Vandermersch culmine à 56 mètres.
Deûlémont n’a comptabilisé pas moins de six briqueteries (Cousin, Delecourt, Laloy…), pour la plupart détruites pendant la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, seule une partie de la briqueterie Vandermersch, reconstruite en 1922, existe encore. Il s’agit de l’ancien four et de la cheminée de 56 mètres de haut située à une centaine de mètres de la Lys.

Source La Voix du Nord

06/09/2019

Solution robotisée intelligente pour le déchargement des piles de palettes

Situation actuelle

Après leur utilisation sur les chantiers, les palettes sont livrées en piles libres. Avant de les renvoyer au processus de production, les piles doivent être déchargées manuellement et regroupées en une pile triée. Dans le même temps, il faut vérifier visuellement la qualité des palettes. Selon le programme de production, les piles de palettes triées sont livrées à l'usine. Lors du changement de type de produit, les piles de palettes doivent être retirées et échangées. Cela se traduit par des temps d'arrêt sur la ligne de conditionnement.

La solution Keller

À l'avenir, cette tâche sera reprise par des robots industriels. À cette fin, une pince optimisée pour l'application spécifique. Un capteur identifie l'orientation de la palette des piles de palettes automatiquement positionnées et dépilées. La palette supérieure est retirée et alignée par le préhenseur puis livrée au convoyeur de l’emballage. L'innovation de cette solution est la mesure intégrée de la longueur de la palette. Si les dimensions diffèrent de la palette nominale, celle-ci est automatiquement retirée du système pour éviter toute interruption du processus de production.

Grâce à la flexibilité du robot et du logiciel de contrôle intelligent, les séquences de mouvements peuvent être rapidement et facilement adaptées à l'espace disponible. Cela permet donc l'intégration ultérieure de la solution de gestion compacte dans de nombreuses situations d'installation.

Source Keller

05/09/2019

ALGÉRIE - Crise du bâtiment : 175’000 travailleurs et 36’000 entreprises en péril

Les conséquences de la crise que traverse le secteur du bâtiment et des travaux publics en Algérie se ressent de plus en plus dans d’autres secteurs qui en dépendent. Ainsi, l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) a tiré la sonnette d’alarme, le 28 août, sur la situation économique de l’industrie de fabrication des matériaux de construction. L’AGEA affirme que la production a baissé de près de 80 %.

Cette baisse de production touche 36’500 entreprises dans le secteur du BTPH, qui risquent de fermer, selon l’AGEA. L’association a averti sur la situation dramatique que vivent les travailleurs du secteur qui sont 175’000 à être « menacés de se retrouver sans emploi à la veille de la rentrée sociale ».

L’association appelle à des solutions en urgences et surtout à l’ouverture d’un dialogue sur la situation économique qui n’est guère réjouissante. Elle estime que « ces appels au dialogue de l’AGEA, avec les pouvoirs publics et pourquoi pas la nouvelle instance qu’est le Panel de dialogue et de médiation est toujours valable et plus que jamais d’actualité ».


Source Observalgérie par Pica Ouazi  

04/09/2019

Matériaux de construction : un repli mais pas d'inquiétude (tuiles -4,8% et briques -10,7% au second trimestre)

Le marché des matériaux de construction continue son atterrissage en douceur. Après un premier trimestre 2019 de tous les records, la tendance s'est sans surprise inversée entre avril et juin, selon l'Unicem. Cependant, pas d'inquiétude, le secteur reste dynamique et les tendances annuelles sont bonnes.
Petit coup de mou pour le marché des matériaux de construction. Au deuxième trimestre 2019, il a enregistré un repli de -1 %, par rapport à la même période de 2018, selon l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem). Une baisse attendue après le coup de chaud du premier trimestre (+10,8%). Cependant, elle n'est pas inquiétante. En effet, depuis le début de l'année, la dynamique du marché est en hausse de +4,6 % par rapport au début de l'année dernière.

Dans le détail, c'est la production de briques qui a le plus souffert de cet atterrissage du marché avec une chute de -10,7 % au deuxième trimestre et de -1,4 % depuis le début de l'année. Concernant les granulats et le béton prêt à l'emploi, qui sont les matériaux les plus produits, ils suivent le cours du marché : avec respectivement un recul de -2,4 % et -1,9 % au deuxième trimestre et une hausse de +2,7 % et +5,2 % depuis le début de l'année.

Une nouvelle fois, ce début d'année prometteur est en partie dû à la forte activité des Travaux Publics, qui affichent +15,6 % de progression de janvier à mai 2019. Selon l'Unicem, cette dynamique des TP repose majoritairement sur les élections municipales à venir et sur la météo particulièrement clémente. Autre point favorable noté par l'Union, le retournement de cycle post-électoral devrait être atténué par les grands projets en cours, qui continueront d'alimenter la demande.*

Source Batiactu

03/09/2019

Allemagne: STO reprend complètement Ströher

À compter du 1er juillet 2019, les associés gérants Gerhard Albert et Patrick Schneider ont vendu leurs 49,9% restants de Ströher GmbH à STO SE & Co. KGaA, basée à Stühlingen.
Ce qui avait débuté dans le cadre d'un plan de succession anticipé avec une vente d'actions de 50,1% en novembre 2015 est maintenant finalisé.



En tant que spécialiste des revêtements de construction, le groupe STO porte ainsi à 100% sa participation dans la société mondiale de céramique, spécialisée dans la production et la vente de céramiques de façades, d'extérieur et résidentielles à Dillenburg. Avec le rachat de Ströher GmbH, le groupe STO acquiert également un spécialiste de la production de plaquettes de clinker.



Le directeur général, Gerhard Albert, a quitté la société le 30 juin 2019. Patrick Schneider restera le directeur général de la société, assurant la continuité de la gestion. Il est prévu de créer prochainement un deuxième directeur général. La stratégie de marché du groupe Ströher avec les marques Ströher, Gepadi et Ströher Living doit rester inchangée. Les mesures d’investissement seront également mises en œuvre sur le site de Dillenburg comme prévu.



Source Ziegelindustrie International

02/09/2019

Le toit, plus que jamais source d’énergie

Les toits photovoltaïques se développent. Après une mutation indispensable ces dernières années, ils trouvent aujourd’hui un intérêt renforcé auprès des particuliers, participant à l’effort énergétique et environnemental.nserver l’apparence de cette 5e façade, tout en la rendant productive.

Les installations solaires en progression
La filière photovoltaïque a retrouvé depuis plusieurs mois un dynamisme revu sous l’effet d’une transformation réfléchie et de nouvelles évolutions technologiques. Le secteur s’est ainsi adapté à l’autoconsommation qui est aujourd’hui devenue la règle. Elle est encouragée par le décret de 2017 encadrant cette utilisation.

Le marché est d’ailleurs voué à se développer sous l’impulsion de la future RE 2020. Conformément à la directive européenne sur l’efficacité des bâtis qui prévoit une énergie quasi nulle de ces dernières à partir du 1er janvier 2021, la réglementation environnementale va fixer les niveaux de performances attendus dans la construction neuve.

Des équipements toujours plus performants
Les surfaces posées en photovoltaïque sont en moyenne de 30 m² (20 m² pour la moitié d’entre elles). Le temps de retour sur investissement est, lui, estimé entre 8 et 12 ans, avec des installations plus performantes et plus fiables. D’autre part, la recherche se penche sur le stockage pour le rendre, là encore, plus élevé.

Les équipements photovoltaïques connaissent la même évolution. Les panneaux se veulent toujours mieux intégrés aux toitures. Les produits se multiplient, notamment avec l’arrivée des tuiles solaires. Semblables aux modèles en terre cuite, elles permettent de conserver l’apparence de cette 5e façade, tout en la rendant productive.

Source ETI construction

Saint-Gobain: l'activité en France est "bonne", selon le PDG

L'activité de Saint-Gobain en France est "bonne aujourd'hui", car le secteur de la rénovation compense le recul de la construction neuve, a affirmé jeudi le PDG du groupe français de matériaux de construction et de distribution.
"Les statistiques de mise en chantier ont baissé depuis un an", mais "l'activité n'a pas encore baissé", a observé Pierre-André de Chalendar sur Radio Classique. "Surtout, ce qui est très important pour nous, la rénovation a pris le dessus", a-t-il ajouté.
"La France est dynamique" et "l'activité en France est bonne aujourd'hui", a souligné le PDG. Il a rappelé que Saint-Gobain avait enregistré une hausse du chiffre d'affaires de plus de 4% au premier semestre en France, marché qui représente le quart des ventes du groupe.
"La rénovation est en train de compenser la baisse (...) du neuf", a-t-il résumé. "Notre problème le plus important aujourd'hui (...) c'est que les clients de Saint-Gobain, les entreprises du bâtiment, ont du mal à embaucher", a signalé M. de Chalendar.
Interrogé sur la conjoncture mondiale, sur fond de tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, le patron de Saint-Gobain observe "un certain ralentissement de la croissance".
"Je pense que le deuxième semestre va être un peu moins porteur, de ce point de vue là, mais je ne vois pas de récession aujourd'hui, du tout", a-t-il déclaré.
"Les marchés de Saint-Gobain dans ce contexte (...) aujourd'hui, se portent plutôt mieux que l'ensemble de l'économie", a-t-il affirmé.
M. de Chalendar a rappelé que les produits pour la construction que fabrique le groupe sont vendus à plus de 90% dans le pays de fabrication, et que les tarifs douaniers ne sont donc "pas un gros sujet pour Saint-Gobain".

Source Zonebourse

01/09/2019

Montchanin (71): Des maisons qui faisaient office de catalogue de la Grande tuilerie

Cette maison illustre bien ce qui se fabriquait à la grande tuilerie. 

Comme de nombreuses autres entreprises, La Grande tuilerie de Montchanin, créée dans les années 1860, a entrepris un programme de construction de logements pour son personnel.

Mais ces logements avaient également une tout autre fonction, elles étaient des maisons dites catalogues, destinées à promouvoir les produits fabriqués à la tuilerie : tuiles mécaniques, décors céramiques, décorations en gré, etc.

Les propriétaires n’y ont pas touché
Ces maisons catalogues étaient mises à disposition des cadres de l’usine, comme les contremaîtres ou les ingénieurs. Au fil des ans, elles ont été vendues à des particuliers, qui n’ont rien changé aux façades.

Une balade dans Montchanin vaut le détour. En cette période estivale, on peut se promener dans différents quartiers de la ville pour découvrir ces nombreuses maisons, qui illustrent bien le passé de la tuilerie. Son succès est notamment dû à l’invention par un ingénieur de la tuile mécanique, plus performante que les tuiles traditionnelles. Cela fit de La Grande tuilerie une des plus importantes en France.

Source le Journal de Saône et Loire par Thérèse VERDREAU (CLP)

RENTRÉE SOCIALE. LES PATRONS CRAIGNENT L’EFFET BOOMERANG DES INÉGALITÉS

Réunis à l’hippodrome de Paris-Longchamp, les adhérents du Medef ont longuement communiqué sur la lutte contre les inégalités, qui passe par une « régulation » du capitalisme… qu’ils n’entendent pas remettre en question.

Les patrons se sentent sous pression. Ils mesurent, bien qu’à contretemps du reste de la population, une « remise en cause violente contre le système », reconnaissait mercredi Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Mouvement des entrepreneurs de France (Medef), lors de son discours d’ouverture de l’université d’été, rebaptisée « Rencontre des entrepreneurs de France ». Car « l’idée libérale est remise en cause partout », déplore-t-il. D’où le mot d’ordre exceptionnel du rendez-vous annuel des patrons : la lutte contre les inégalités. Affichage autant que peur d’un retour de bâton, dans la foulée du mouvement des gilets jaunes, qui, après avoir ciblé le pouvoir politique, pourraient faire porter leur colère sur les inégalités, y compris dans l’entreprise.

Source L'Humanité par Grégory Marin

31/08/2019

Découvrez Toulouse vue de l'espace : c'est bel et bien la Ville rose

Toulouse vue de l'espace. Photo Copernicus Sentinel data (2017), processed by ESA


On s'en rend bien entendu compte quand on arpente les rues de Toulouse : la brique est partout. Cette brique foraine, ou brique toulousaine, donne une couleur aux maisons, aux immeubles et aux divers bâtiments sans équivalent en France. Ce mélange d'ocre, de rouge, d’orange, de brun, et même d'or sur les bords de Garonne quand le soleil se couche, a valu le surnom de "Ville rose" à Toulouse au début du 20e siècle.

Et ce qui est vrai au sol l'est aussi depuis l'espace. On s'en aperçoit bien sur une photo prise par le satellite Sentinelle 2A du programme Copernicus que l'Agence spatiale européenne (ESA) a tweeté ce samedi 16 août. Sur ce cliché qui date de juillet 2017, on aperçoit nettement que le surnom de Ville rose est largement mérité, même si ce rose tend plutôt faire l'oranger.

De l'espace, c'est plus la teinte rosée des tuiles en terre cuite - de type tuile canal - qui est visible, que celle des briques toulousaines. Si cette couleur est relativement uniforme sur toute l'agglomération de Toulouse, c'est au bord de la Garonne, au niveau de l'hypercentre de la Ville rose, que la couleur typique est la plus concentrée.

Source La Dépêche du Midi

30/08/2019

Wienerberger optimiste pour toute l'année 2019, forte demande en Grande-Bretagne

Le logo de Wienerberger, le plus grand fabricant de briques au monde, est situé à son siège principal à Hennersdorf, en Autriche, le 13 août 2019.

Wienerberger (WBSV.VI), le plus grand fabricant de briques au monde, relève ses prévisions pour l’année entière après que la forte demande pour ses matériaux de construction, les gains d’efficacité et les bénéfices tirés des récentes acquisitions aient renforcé les résultats du premier semestre.

Les revenus du groupe Wienerberger ont augmenté de 8% à 1,74 milliard d’euros au premier semestre de juin, tandis que le bénéfice ajusté avant intérêts, impôts, amortissements et dépréciation (EBITDA) a augmenté de 33% à 286,6 millions d’euros.

"Outre le démarrage précoce de la saison de construction en raison de conditions météorologiques favorables, notre concentration accrue sur des solutions de produits haut de gamme et notre politique de tarification proactive ont été les principaux facteurs ayant contribué à cette forte croissance", a déclaré le groupe.

La société prévoit désormais un EBITDA ajusté de 570 millions à 580 millions d’euros en 2019, après avoir précédemment atteint 560 millions à 580 millions d’euros.

Les perspectives généralement optimistes de Wienerberger faisaient écho à celles d'autres entreprises de construction, mais la plupart de ses activités sont florissantes en Grande-Bretagne, avec une contribution au chiffre d'affaires de 10%.

La demande de blocs, de tuiles et de briques du groupe reste forte en Grande-Bretagne, en dépit des incertitudes politiques et économiques grandissantes quant à la prochaine sortie du pays de l'Union européenne, a déclaré Wienerberger.

Le chiffre d'affaires du Royaume-Uni a augmenté de 15% au premier semestre pour atteindre 183,6 millions d'euros.

LafargeHolcim (LHN.S), le plus grand cimentier du monde, a déclaré le mois dernier que le secteur de la construction était en pleine résilience face au commerce et au ralentissement de l'économie mondiale, mais que la Grande-Bretagne était un point faible en raison des incertitudes liées au Brexit.

(1 $ = 0,8931 euros)

Source Reuter par  Kirsti Tuber et  Leonhard Foeger

CLIMAMUR ET TERCA S’ASSOCIENT POUR CONTRIBUER AU BIEN-ÊTRE D’ADOLESCENTS AUTISTES

L’architecte, familier de projets à vocation médico-social, a imaginé un lieu à l’allure extérieure accueillante tout en veillant à la qualité de vie intérieure des enfants quand il fallut repenser le bâtiment du Service d’Education Spéciale à Domicile (SESSAD) de Mitry Mory (77).

Son choix s’est naturellement porté sur une structure en briques auto isolantes Climamur pour assurer l’efficacité acoustique et thermique requise pour l’usage des lieux et sur une enveloppe distinctive en plaquettes TERCA Agora superblanc avec panachage rétro.
Cet ensemble privilégie le confort des enfants tout en offrant un cadre vivant et coloré à l’ensemble des usagers.
Lorsqu’il a repensé le bâtiment du Service d’Education Spéciale à Domicile (SESSAD) de Mitry Mory, l’architecte Stéphane Le Renard s’est donné pour priorité de veiller à la qualité de vie et au bien être des adolescents en difficulté accueillis sur place chaque jour tout en souhaitant assurer le confort des collaborateurs, médecins et du personnel administratif.
Il a donc optimisé la parcelle tout en longueur et ajouté un bâtiment formant un L avec l’existant. Il a également créé une galerie de liaison entre les deux bâtiments ainsi qu’un ascenseur.
L’ensemble des choix intérieur privilégient le confort des enfants et leur sécurité, avec des
couleurs apaisantes, l’absence de saillants dangereux et notamment un garde-corps d’escalier plein de 1,30 m de hauteur.
Le bien-être des adolescents pour priorité Concilier toutes les exigences de chaque usager « L’acoustique est un élément-clé pour des adolescents fragiles et très sensibles au bruit », souligne Stéphane Le Renard pour expliquer son choix de la brique Climamur. Pour assurer une bonne efficacité thermique et acoustique il a immédiatement songé à la Climamur 30. « Je travaille avec ce produit depuis des années. La laine de roche participe à la qualité acoustique tout en apportant
ses performances thermiques » ajoute-t-il en spécifiant également sa rapidité de mise en œuvre.

Par ailleurs, l’ajout de l’extension s’étant déroulé lorsque le lieu fonctionnait, le choix d’une brique telle que Climamur a permis de mener le chantier sans aucun désagrément pour les occupants. Aucune grue n’a été nécessaire, ni béton utilisé, juste les briques Climamur 30 acheminées sur place puis posée une à une dans les meilleures conditions.

Une vibration vivante et colorée pour l’habillage des façades

Pour l’extérieur, l’architecte a voulu une enveloppe vivante et colorée. Aussi, pour l’habillage des façades, il a modifié quelque peu ses habitudes, passant du monochrome à la couleur. « J’aime pouvoir jouer avec des variations infinies, j’ai donc choisi des plaquettes TERCA Agora superblanc à côté des ouvertures et un panachage rétro Blérot et Pastorale pour les façades ». C’est l’entreprise de pose Khephren qui a composé la combinaison de teintes sur place.
Les nuances des plaquettes TERCA avec les joints clairs donnent une vibration vivante aux façades, en particulier les jours ensoleillés.
La référence rétro Blérot, avec son aspect vieilli offrant plusieurs teintes du jaune ou du rouge, créée un véritable lien entre les époques visibles dans l’architecture du lieu ainsi que dans le quartier lui-même.
Les aplats blancs des plaquettes contiguës aux ouvertures rappellent des formes de volets ouverts, clin d’œil aux pavillons de cette zone résidentielle du bassin parisien.
Enfin, soucieux de chacun, Stéphane Le Renard a installé une clôture en tôle avec des silhouettes d’enfants découpées qui agrémente l’esthétique de la maison, ce qui évite, vu de l’extérieur l’effet « bande opaque » et offre ainsi une véritable ouverture vers l'extérieur.

L’essentiel du chantier…
✓ Climamur pour apporter bien-être et confort de vie
✓ Une brique facile à mettre en œuvre et aux performances acoustiques et thermiques
✓ Une panachage de plaquettes TERCA pour un effet façade tout en teintes et nuances
Architecte : Agence crea7 – Stéphane Le Renard http://crea7-archi.com/ ; Tél : 01 46 71 88 77
Entreprise de pose : Khephren, Sucy-en-Brie (94)
Projet : Extension du bâtiment du Service d’Education Spéciale à Domicile (SESSAD) de Mitry Mory (77)
Produits : Brique Climamur 30 (330 m2 ) et plaquettes TERCA Agora superblanc avec panachage rétro Blérot et Pastorale (220 m2)

Source Wienerberger

29/08/2019

Brickworks North America Corporation acquiert Sioux City Brick

Brickworks North America Corporation (Brickworks N.A.), société mère de Glen-Gery Corporation, a finalisé le 23 Août 2019 l'acquisition de Sioux City Brick, fabricant de briques basé à Iowa. Sioux City Brick veut devenir une marque haut de gamme de Glen-Gery.

Brickworks N.A., est la société de portefeuille nord-américaine de Brickworks Limited, le plus grand fabricant de briques en Australie et l'une des principales sociétés de produits de construction du pays. Brickworks Limited a acquis Glen-Gery, un important fabricant de briques et de pierres en Amérique du Nord, en 2018. Sioux City Brick, dont le siège social est situé à Sioux City, dans l'Iowa, est un fabricant respecté de briques en terre cuite et un distributeur de produits de maçonnerie associés. position de marché dans le Midwest. La société est détenue et exploitée depuis 1913. Son leadership s'étend sur quatre générations. La cinquième génération est impliquée et soutient l'entreprise.

En annonçant cette acquisition, Mark Ellenor, président de Brickworks NA, a déclaré: "Sioux City Brick est un innovateur." Sioux City Brick est un innovateur. "Ce sont les besoins de style haut de gamme des communautés d'architectes et de concepteurs qui composent Brickworks aux États-Unis et en Amérique du Nord." La gamme de produits Sioux City s’adapte parfaitement et constitue l’occasion idéale d’acquérir notre acquisition de Glen-Gery en 2018, société proposant le portefeuille le plus diversifié de couleurs, de tailles et de textures de briques. applications commerciales et résidentielles aux États-Unis " Ellenor a également souligné que la forte présence géographique de Sioux City dans le Midwest, ses usines de fabrication modernes et sa fière culture d'employés ont fait de la société un candidat attrayant pour son intégration dans la famille Brickworks.

Commentant cette acquisition, Mark Mahoney, président-directeur général de Sioux City Brick, a déclaré: "Nous sommes ravis que Sioux City Brick veuille partager notre patrimoine de briquetier." Nous sommes fiers que le nom de Sioux City Brick veut continuer en tant que marque premium et représenter le travail acharné de nos employés. "

Depuis son entrée sur le marché nord-américain, Brickworks N.A. a fait progresser la vision de la société consistant à offrir aux architectes, aux designers d'intérieur et aux professionnels de la conception des possibilités uniques et passionnantes de conception de briques. "La brique n'est pas un produit de base", note Ellenor. Les possibilités en matière de matériau, de couleur, de texture, de taille et de forme sont plus vastes que jamais ". Grâce à Glen-Gery et à la nouvelle acquisition de briques de Sioux City, Brickworks étend le potentiel créatif des briques et le met à la portée des professionnels de la construction axés sur la conception.

Pour consulter le communiqué financier de Brickworks Limited relatif à cette acquisition, visitez le site suivant: (lien).

À propos de Brickworks Limited

Brickworks Limited est une société australienne cotée en bourse (code ASX: BKW), le plus grand fabricant de briques en Australie et l'une des principales sociétés de produits de construction du pays. Blocs de maçonnerie Brickworks, systèmes de murs de soutènement, pavés, tuiles de toit, panneaux préfabriqués en béton, produits en bois, etc. La société distribue ses produits en Australie et en Nouvelle-Zélande. Par l'intermédiaire de Brickworks North America Corporation, Brickworks Limited est présente sur le marché nord-américain en tant que propriétaire de Glen-Gery et de Sioux City Brick. www.brickworks.com.au


A propos de Glen-Gery

Glen-Gery, qui fait partie de Brickworks Limited en Australie, est une marque de premier plan et un fabricant primé de produits en brique et en pierre, ainsi qu'un distributeur de produits de construction extérieurs / intérieurs fabriqués sur place et provenant du monde entier. Grâce à ses vastes installations de fabrication et de vente et à son réseau de revendeurs en Amérique du Nord, la société propose un large portefeuille de produits, en fonction des besoins, pour répondre aux demandes croissantes du secteur de la construction. Fondée en 1890, Glen-Gery a son siège à Wyomissing, en Pennsylvanie. www.glengery.com

A propos de Sioux City Brick

Sioux City Brick est un fabricant de briques en terre cuite et un distributeur de produits de maçonnerie similaires dans le Midwest américain. Détenue et exploitée par une famille depuis 1913, la direction de la société s’étend sur quatre générations. La cinquième génération est impliquée et soutient l’entreprise. En opération depuis plus d'un siècle, la société a acquis une réputation de produits haut de gamme, de produits uniques pour le marché de l'architecture et du design et du développement innovant de styles et de couleurs de produits pour les marchés commerciaux et résidentiels. Basée à Sioux City et à Des Moines, dans l'Iowa, la société exploite deux usines de fabrication et cinq salles d'exposition. www.siouxcitybrick.com 

Source PR Newswire

Walmart poursuit Tesla en justice pour avoir déclenché des incendies de panneaux solaires dans sept magasins

Walmart poursuit Tesla au sujet des panneaux solaires enflammés au sommet de sept de ses magasins.
Tesla et Walmart sont partenaires dans les initiatives d’énergie propre depuis des années; Des systèmes solaires Tesla ont été installés dans plus de 240 magasins Walmart.
Walmart a pré-commandé au moins 45 semi-camions électriques Tesla à ajouter à son parc de véhicules.

Walmart poursuit en justice le fabricant de véhicules électriques et d'énergie propre d'Elon Musk après que des panneaux solaires Tesla installés dans sept des magasins du détaillant auraient pris feu, selon un dossier du tribunal.

La poursuite de Walmart allègue la rupture de contrat, la négligence grave et le non-respect des normes de l'industrie. Walmart est à la recherche de Walmart et dit que Walmart a déclaré que Walmart avait déclaré que Walmart avait annoncé son intention.

La poursuite de Walmart, déposée dans l’état de New York, indique: "En novembre 2018, pas moins de sept magasins Walmart avaient été incendiés par les systèmes solaires de Tesla - y compris les quatre autres décrits précédemment. "Les détails du classement des évacuations, des biens endommagés et des stocks.

L'action de Tesla a chuté de plus de 1% après les heures de pointe.

Walmart a affirmé que "Tesla déployait régulièrement des personnes pour inspecter les systèmes solaires qui blanchissaient sa formation et ses connaissances de base sur le solaire". Dans la poursuite, ils ont également déclaré que Tesla n'avait pas réussi à mener à bien ses systèmes solaire et électrique. Les panneaux solaires installés sur place dans les magasins Walmart se sont avérés défectueux et ont été réparés.

Tesla a essayé de relancer son activité solaire récemment.

Dimanche, le PDG Elon Musk a annoncé que les systèmes de toits solaires résidentiels de Tesla seraient sans contrat. L'offre est disponible dans six États et coûtera au moins 50 USD par mois (ou 65 USD par mois en Californie).

Bien que Musk ait vanté la facilité d'annuler un toit loué à tout moment, les petits caractères sur le site Web de Tesla mentionnent des frais de 1 500 USD pour retirer les panneaux solaires et restaurer le toit du client.

Au deuxième trimestre de 2019, Tesla n’a installé que 29 mégawatts d’énergie solaire, un record historique pour la société en un seul trimestre. À son apogée, la division solaire de Tesla (anciennement SolarCity) comptait plus de 200 mégawatts en un seul trimestre.

Source CNBC

28/08/2019

Tunisie: Le cœur industriel du Groupe Mhenni mis en vente judiciaire

Le Groupe Ali Mhenni va devoir se séparer de 3 de ses sociétés qui composent le Complexe industriel de Zeramdine, sur décision du Tribunal de 1ère instance de Monastir.

Le Complexe industriel de Zeramdine, qui va être cédé, se compose de 3 sociétés: Pami (Préfabriqués Ali Mhenni), Prosami (Produits spéciaux Ali Mhenni) de briques et tuiles, et Bami (Briqueterie Ali Mheni).
Les sociétés semblent passer par de sérieux problèmes sociaux et économiques, depuis plusieurs années. Aussi, leur sauvetage avait été déclaré impossible par le tribunal en question.

A cet effet, un cahier des charges est en cours d’élaboration par le commissaire à l’exécution de la cession, désigné par le Tribunal de 1ère instance de Monastir.

Le partage des 3 sociétés du Complexe, décidé en 2008, avait fait l’objet d’un plan entre les 9 héritiers du défunt Ali Mhenni, magnat du BTP. Lequel plan avait été adopté, la même année, par le tribunal en question.

Notons que le Groupe Mhenni est composé de plus de 11 sociétés, dont des briqueteries, des complexes hôteliers, des sociétés de matériaux de construction, etc. Après la mort du fondateur, la répartition de l’héritage a fait l’objet d’un long feuilleton judiciaire opposant les héritiers.

Source Kapiltalis

Algérie, Les travailleurs de la briqueterie de Seddouk protestent

Les travailleurs de la briqueterie de Seddouk, filiale de l’Algérienne des produits de matériaux de construction (APMC/ex-SOMACOB), en grève ouverte depuis plus d’une semaine, se sont rassemblés, avant-hier, devant le siège de leur direction à Béjaïa pour réclamer le paiement de leurs arriérés de salaire.

«En tant qu’ouvriers de cette entreprise et pères de famille, on réclame le paiement de nos arriérés de salaire. Il faut savoir qu’on a passé les deux Aïd sans salaire et malgré le manque de moyens, on a fait de notre mieux pour maintenir la production, en vain. Aussi, on réclame la relance de l’unité. Faute de quoi, on va recourir à des actions radicales», menace l’un des travailleurs de cette entreprise publique.

Selon lui, les responsables de la briqueterie prépareraient un plan de «mise à mort de la SOMACOB», menaçant ainsi le gagne-pain de centaines de pères de famille. «Le directeur régional ne se soucie guère de notre sort. A cet effet, on demande l’intervention des responsables locaux pour constater de visu notre situation et celle de notre unité», exige un autre ouvrier.

Les ouvriers de la SOMACOB, unité de Seddouk, faut-il le signaler, n’ont pas été payés depuis presque quatre mois. Spécialisée dans la fabrication de briques, cette unité fait face à des difficultés financières faute de marchés. «On n’a fabriqué aucune brique depuis trois mois», a déploré un syndicaliste. Pourtant, cette unité publique industrielle a été rénovée et remise en exploitation en juillet 2017, après l’importante aide financière octroyée par l’État.

Source La Dépêche de Kabylie

27/08/2019

Wienerberger usine de Betchdorf

L’essentiel du site:

  • Création : 1585, usine de la famille Sturm à Betschdorf
  • Situation : commune de Betschdorf (67) environ 4 000 habitants
  • Carrière : 53 ha situés derrière l’usine
  • Superficie totale des bâtiments : 26 851 m2
  • Aires de stockage : 29 000 m2 (hors voies de circulation)
  • Mise en service : 1996 (Unité Betschdorf 2)


Effectif:

  • Global sur Betschdorf: 70 personnes dont 37 dédiées à la production
  • 2018:
    • Recrutement d'1 chef d'équipe et 4 opérateurs pour soutenir l'accroissement général de l'activité grâce à la création de la nouvelle ligne CLIMAmur®
    • Création d'emploi pour 2 personnes dévolues sur la ligne de remplissage CLIMAmur®
Investissements:

  • Nouvelle ligne CLIMAmur®: 3,5 millions d'euros. Effective depuis fin 2018, la nouvelle ligne fait de la production Wienerberger une production 100% française.
  • Traitement des fumées et récupération d'énergie: 1,3 million d'euros


Gamme de produits:

  • Principaux produits: GF R20, GF R20 Poteau, GF R20Th +, HOMEbric, CITIbric, CITEbric
  • Accessoires: Arases, Poteaux, Linteaux, Blocbric Monomères: R30, R37, R42
  • Nouvelles gammes CLIMAmur® 30,36 et 42 (base, poteau, linteau, tableau feuillure, arase)
  • 46 formats / Produits pour l'export


Process de fabrication:

  • Mélange : Marne, loess, papier, sciure, poussière de rectification.
  • Préparation terre : Broyeur à meules + 2 trains de laminoirs dégrossisseur et finisseur. Tonnage 120t/h. Stockage dans 4 box de 2000 tonnes.
  • Fabrication : Excavateur, rapeur, malaxeur, mouleuse mono-sortie, coupeur 1 ou 2 fils, coupe horizontale ou verticale.
  • Séchage : 27 h en séchoir tunnel à 5 voies avec 36° à l’entrée et 80° au fond du séchoir.72 wagonnets, ventilation par rotalcers.
  • Cuisson : 24 h en four tunnel à joint de sable, avec un palier de cuisson de 1h en moyenne à 980°C.
  • Four de 177 m x 7,00 m x 1,62 m de hauteur d’empilage (38 wagons). Traitement des fumées par oxydateur thermique.
  • Dépilage : Par pinces. Rectification de 100% des produits. 2 lignes de rectification Novoceric avec 2 trains de meules. Capacité de 700 palettes par jour.
  • Nouvelle ligne de remplissage de briques en automatique avec la laine de roche.


La diversité et la complexité des formats des briques avec isolation intégrée nécessite une technologie intelligente

La demande croissante de briques légères à noyau vertical écoénergétiques, en France et dans le Benelux, a amené Wienerberger AG à élargir son portefeuille de produits avec de nouvelles briques thermiques. Avec la famille de produits "CLIMAmur", la gamme de briques légères à noyau vertical isolant thermiquement a été complétée par des briques avec isolation en laine minérale intégrée.

Projet
L’objectif est une solution orientée client intégrée de manière optimale à l’infrastructure existante du site de Betschdorf en Alsace, en France. Keller est devenu un partenaire de haute technologie pour la fourniture d'équipements de production et d'installations industrielles.

Les deux sociétés ont déjà coopéré avec succès dans le passé. La poursuite de la coopération dans le cadre de ce projet souligne les nombreuses années d'expérience dans le domaine de la technologie de remplissage.

Briques avec isolation intégrée
Les briques de remplissage sont considérées comme des matériaux de construction de haute technologie et sont utilisées dans les nouveaux bâtiments résidentiels modernes. Ils ne sont pas uniquement conformes aux normes écologiques, sanitaires et statiques, ils sont également ignifuges et isolants acoustiques.

La technologie de remplissage combine un matériau isolant et la brique en un seul produit. Différents matériaux peuvent être utilisés comme matériau isolant pour le remplissage des briques. La laine minérale s'est révélée être le matériau le plus approprié à cet effet en raison de sa faible conductivité thermique. En Allemagne, les briques sont devenues un standard et ont trouvé leur place sur le marché des pays voisins.

Exigences technologiques complexes

Les défis de la famille de produits "CLIMAmur" nécessitent des solutions innovantes. La production requise et prévue de 800 briques / heure pour les principaux produits et de 500 briques / heure pour les accessoires de tout type a été réalisée avec succès.

Conclusion
Keller a reconnu le potentiel des briques avec isolation intégrée en tant que matériau de construction de haute technologie et développe depuis lors une technologie d'installation spécifique. La technologie de remplissage Keller utilisée sur le site de Betschdorf établit des normes en termes de flexibilité et de sécurité des processus.

Source Ziegelindustrie International

26/08/2019

Etex cède son producteur britannique de tuiles

Le fonds de private-equity Inflexion acquiert la société Marley, spécialiste britannique de la tuile. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.

La société belge des matériaux de construction Etex annonce la cession de son activité britannique de tuiles, Marley. Le repreneur est un acteur de capital-investissement Inflexion, il gère un portefeuille de quelque 54 milliards de livres de participations dans le secteur de la construction.

Inflexion gère un portefeuille de quelque 54 milliards de livres de participations dans le secteur de la construction.
Marley Ltd était tombé dans le giron d'Etex en 1999 à la suite d'une offre amicale de 500 millions d'euros. Premier fabricant britannique de tuiles et compositeur de toiture Marley emploie 600 collaborateurs. La société compte cinq sites de fabrication et deux centres de distribution.

Avec cette cession, Etex entend se concentrer sur ses coéquipiers qui sont les plaques de plâtre, la fibre-ciment et les solutions de protection contre l'incendie, disponibles dans un communiqué.

Source L'Echo

UK: Inflexion achète Marley

Inflexion a fait une offre de rachat de Marley, spécialiste britannique de la toiture appartenant à Etex depuis 1999, une entreprise de matériaux de construction basée en Belgique . Le rachat par Inflexion se fera par le fonds d'acquisition V, le fonds dédié au marché intermédiaire d'Inflexion pour le marché intermédiaire.

Fondée en 1924, Marley est le premier fabricant et fournisseur au Royaume-Uni de produits de systèmes de couverture, y compris de tuiles en béton et en terre cuite, ainsi que des accessoires de toiture associés. L’entreprise basée à Staffordshire emploie 600 personnes sur cinq sites de fabrication et deux centres de distribution. Marley bénéficie d'une clientèle fidèle divisée entre nouvelle construction, réparation, maintenance et amélioration.

Simon Turner, associé directeur d’Inflexion, a déclaré: «L’équipe de Marley a réalisé un travail phénoménal en créant un produit véritablement leader du marché, mais également un modèle commercial résilient et différencié. La marque jouit d'une excellente réputation et nous sommes impatients de tirer parti de notre expérience du secteur en tant que partenaire de la position forte et de la gamme de produits de Marley. "

David Speakman, directeur général de Marley, a déclaré: "Nous sommes extrêmement fiers de notre engagement à long terme envers la croissance de notre entreprise. Huws Gray signifie qu'ils comprennent vraiment notre secteur et leurs expériences en vue de l'expansion de leurs activités et de la réalisation d'acquisitions parfaitement adaptées à notre prochaine étape de croissance. "

L'acquisition sera finalisée fin août.

Cet investissement a été réalisé par des fonds affiliés conseillés par Inflexion Private Equity Partners LLP.

Source Private Equity Wire

25/08/2019

Big Data au service de l'Industrie 4.0

Lors de la 5ème édition de la XebiCon, et dans le cadre des Tech4Exec, Jakob Harttung - Head of digital de Sanofi  - est venu échanger autour du sujet "Le Big Data au service de l'Industrie 4.0.

Source Youtube

La haute couture de la tuile, du carreau et de la brique

La Tuilerie de Condat fabrique depuis plus de 60 ans des tuiles, des carreaux et des briques. Olivier Deguilhen représente la troisième génération de sa famille qui travaille à la Tuilerie de Condat à Fumel. Cette fabrique est l'une des dernières spécialistes de la tuile bien sûr mais aussi des carreaux, des briques et des briquettes.

L'aventure a commencé quand son grand-père s'est installé dans ce même lieu sur la route de Bonaguil au début des années 50. Ce dernier était locataire de la famille Dufour. Le succès aidant, le père d'Olivier réussit à racheter l'endroit lorsqu'il en devient le gestionnaire. À l'époque, il y une centaine de tuileries dans le Lot-et-Garonne dont deux à Condat. «C'était avant l'apparition des grandes surfaces» explique Olivier. «On allait encore chercher l'argile dans le Lot tout proche. Aujourd'hui, ces gisements sont épuisés et l'on doit se servir un peu plus loin à Cahors et à Bordeaux».

Tuilier sur le tas


Olivier grandit dans ce terreau. Comme son grand-père et son père, il devient tuilier sur le tas. Et ce métier, Olivier le connaît sur le bout des doigts et prend toujours beaucoup de plaisir à l'expliquer à ses visiteurs : «Tout commence avec la réception de la terre, elle est ensuite stockée dans des compartiments puis acheminée mécaniquement dans le broyeur où elle est mouillée, malaxée avant de remonter jusqu'à un laminoir et à un moule nommé filiaire qui lui donne une forme puis passe à la découpe».

Il existe de nombreux gabarits différents et il est même possible d'en créer de nouveau à la demande du client. «C'est notre force, nous pouvons fabriquer n'importe quel modèle même ceux qui ne sont plus commercialisés depuis des dizaines d'années. Parfois nous travaillons sur des séries d'à peine une centaine de pièces, c'est de la haute couture» explique-t-il.


Des pièces uniques

Les éléments fabriqués sont ensuite déplacés manuellement vers un séchoir où ils vont rester pendant cinq à huit jours pour connaître un premier durcissement. «Vient ensuite le temps de la cuisson. Les éléments séchés sont disposés sur un wagon où certaines règles d'espacement doivent être respectées pour que le feu passe-partout» indique Olivier. Le wagon est enfourné pendant 24 à 30 heures. La température de cuisson monte jusqu'à 1020° puis le four refroidit pendant 2 à 3 jours jusqu'au moment où l'on peut enfin l'ouvrir.

Certains produits sont ensuite émaillés pour être vendus comme objet de décoration. Ces carreaux de salle de bains, de cuisine et ces dessous-de-plat sont réalisés en collaboration avec le potier de Villeréal Jean Yves Levau. : «Vu nos procédés 100 % artisanaux, il s'agit à chaque fois de pièces uniques.». Olivier Deguilhen qui aime transmettre son savoir-faire, souhaite développer des visites guidées : «Pour les touristes mais aussi pour les locaux qui s'intéressent aussi beaucoup au patrimoine artisanal et industriel du territoire».

Un show-room des produits fabriqués par la Tuilerie a récemment vu le jour à l'entrée du bâtiment pour permettre aux visiteurs d'apprécier encore mieux l'histoire de cette tradition. «Il faut encore que nous améliorions notre accueil mais c'est déjà en bonne voie. Ensuite, il faudra démarcher des clients potentiels» conclut Olivier.

Site : http ://tuilerie-condat.com


Source Petit Bleu

24/08/2019

La briqueterie Chimot, à Marly, entretient la tradition dans un four centenaire

La petite affaire de la famille Chimot, montée au tout début du XXe, a dépassé le siècle d’existence. Aujourd’hui dirigée par Joëlle et Pierre Gœthals, la briqueterie marlysienne, restée dans son jus, cultive le charme de l’ancien. C’est même le secret de sa longévité.

La briqueterie Chimot emploie une vingtaine de salariés. Hicham, l’un des cuiseurs, est chargé d’ajuster en permanence l’intensité du feu.

La haute cheminée aperçue depuis la rue de Romainville se dévoile, anachronique et charmante, au bout d’une voie pavée.

Elle fume toujours et surplombe un four aussi vieux qu’elle, bâti en 1904 par la famille Chimot pour répondre aux besoins colossaux du chantier de l’église Saint-Michel, à Valenciennes. Un an durant, la production de l’usine marlysienne n’a servi qu’à la construction de l’édifice religieux, soit quatre millions de briques.


Source La Voix du Nord par Marie Delattre (Texte) Et Sami Belloumi (Photos)