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30/08/2019

Wienerberger optimiste pour toute l'année 2019, forte demande en Grande-Bretagne

Le logo de Wienerberger, le plus grand fabricant de briques au monde, est situé à son siège principal à Hennersdorf, en Autriche, le 13 août 2019.

Wienerberger (WBSV.VI), le plus grand fabricant de briques au monde, relève ses prévisions pour l’année entière après que la forte demande pour ses matériaux de construction, les gains d’efficacité et les bénéfices tirés des récentes acquisitions aient renforcé les résultats du premier semestre.

Les revenus du groupe Wienerberger ont augmenté de 8% à 1,74 milliard d’euros au premier semestre de juin, tandis que le bénéfice ajusté avant intérêts, impôts, amortissements et dépréciation (EBITDA) a augmenté de 33% à 286,6 millions d’euros.

"Outre le démarrage précoce de la saison de construction en raison de conditions météorologiques favorables, notre concentration accrue sur des solutions de produits haut de gamme et notre politique de tarification proactive ont été les principaux facteurs ayant contribué à cette forte croissance", a déclaré le groupe.

La société prévoit désormais un EBITDA ajusté de 570 millions à 580 millions d’euros en 2019, après avoir précédemment atteint 560 millions à 580 millions d’euros.

Les perspectives généralement optimistes de Wienerberger faisaient écho à celles d'autres entreprises de construction, mais la plupart de ses activités sont florissantes en Grande-Bretagne, avec une contribution au chiffre d'affaires de 10%.

La demande de blocs, de tuiles et de briques du groupe reste forte en Grande-Bretagne, en dépit des incertitudes politiques et économiques grandissantes quant à la prochaine sortie du pays de l'Union européenne, a déclaré Wienerberger.

Le chiffre d'affaires du Royaume-Uni a augmenté de 15% au premier semestre pour atteindre 183,6 millions d'euros.

LafargeHolcim (LHN.S), le plus grand cimentier du monde, a déclaré le mois dernier que le secteur de la construction était en pleine résilience face au commerce et au ralentissement de l'économie mondiale, mais que la Grande-Bretagne était un point faible en raison des incertitudes liées au Brexit.

(1 $ = 0,8931 euros)

Source Reuter par  Kirsti Tuber et  Leonhard Foeger

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