Pages

23/06/2019

Expo. Un passé de briques et de tuiles

Cette année, pour sa dixième édition, l’exposition de plein air replonge dans le passé industriel de la ville en s’intéressant à l’histoire de la grande briqueterie.

Le grand site industriel de Landerneau dont il est question ici a d’abord accueilli la Société linière, de 1845 à 1891, avant la grande briqueterie, de 1895 à 1968. C’est plutôt à la deuxième vie de cette usine que s’intéresse l’exposition d’été. Celle-ci se décompose en deux temps.

Place Scouarnec d’abord, les photos de Mathieu Le Gall abordent cette thématique par le versant historique. Puis, place de la Mairie, c’est un travail davantage artistique, toujours en relation avec ce passé industriel, qu’il nous est donné de voir. Ce deuxième volet est l’œuvre du photographe Benjamin Deroche. Si ce dernier a produit 17 tirages à caractère documentaire, il a aussi réalisé une œuvre en cinq pièces, intitulée « Moger », que l’on peut contempler devant la mairie.

Une ville redessinée

« Pour la conception de cette exposition, nous avons fait appel à Catherine Abéguilé-Petit qui a poursuivi un inventaire commencé il y a déjà plusieurs années », explique Magali Prigent du service du patrimoine. Car, certes, la brique et la tuile sont présentes dans l’usine qui les fabrique. C’est une évidence. Mais après, que deviennent ces matériaux ?



La plupart d’entre eux sont voués à l’exportation. Mais il fut une période où, fait quelque peu inédit à Landerneau, ils ont partiellement redessiné la ville. « À la fin du XIXe siècle est ainsi apparue une nouvelle architecture qui, depuis, a été peu mise en valeur, peu conservée et préservée », assure Catherine Abéguilé-Petit.
 
20 maisons en tuile

La brique et la tuile ont ainsi longtemps souffert d’un déficit d’estime par rapport à d’autres matériaux comme la pierre. Il n’empêche, Il fut un temps où elles s’invitaient encore en ville. « On les retrouvait dans les maisons bourgeoises puis, un peu plus tard, dans l’habitat ouvrier », assure encore Catherine Abéguilé-Petit. On peut évoquer ici, à titre d’exemple, la construction de l’ancienne gare, en 1865, où ces 20 maisons landernéennes aux toitures en tuiles.

Pratique

 
La brique à Landerneau, exposition photographique à voir jusqu’au 3 novembre place de l’Hôtel de ville et Place Scouarnec.


Source Le Télégramme par Yann Le Gall

22/06/2019

Écomusée Creusot Montceau Conférence : « Couleur céramique, l’Exposition universelle de 1889 »

L’Écomusée Creusot Montceau propose une conférence gratuite sur l’Exposition universelle de 1889, mercredi 26 juin à 18h30 à la salle des fêtes d’Ecuisses.

L’Exposition universelle de 1889 célèbre l’étonnant mariage de l’architecture métallique avec la terre cuite émaillée. On note les prodigieux progrès de l’industrie céramique permettant des toitures et des murs particulièrement colorés, notamment grâce aux tuiles et aux briques émaillées d’Émile Muller ou de la Grande tuilerie de Montchanin, ainsi qu’aux sculptures et panneaux de faïence de Loebnitz, Perrusson, Parvillée et tant d’autres. Ces productions céramiques suscitent l’admiration, en habillant parfois entièrement palais et pavillons d’exposition. Les auteurs et leurs œuvres, pour certaines replacées en partie ailleurs, seront présentés au travers de multiples documents d’époque.

Françoise Mary, ex-enseignante, œuvre à mieux faire connaître la céramique architecturale décorative et ses protagonistes par l’intermédiaire de brochures, conférences, expositions et site internet. La protection de ce patrimoine, témoin des mouvements artistiques et architecturaux de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, est l’une de ses priorités.

Informations pratiques : Conférence gratuite, mercredi 26 juin à 18h30, salle des fêtes d’Ecuisses (64 route du Canal). Renseignements : 03.85.68.21.14. ; www.villaperrusson.fr


Source Le Journal de Saône et Loire

21/06/2019

Les nouvelles tuiles solaires de Tesla seront plus durables et moins chères

Musk a expliqué aux actionnaires que le produit allait bientôt arriver.

Elon Musk affirme que la troisième version du toit solaire Tesla sera moins chère et meilleure que les conceptions précédentes. Lors de la réunion annuelle des actionnaires de Tesla, Musk a expliqué les difficultés qui ont retardé la production du produit.

«Nous sommes sur le point d'achever la version 3 du toit solaire. Il s’agit en réalité d’un problème technique complexe, à savoir avoir une cellule solaire intégrée avec une tuile de toit, une bonne apparence et une durée de vie de 30 ans », a déclaré M. Musk.

Retard causé par le développement du produit

La tuile Solar Roof de Tesla a été lancée en 2017 et la production devait débuter en 2018. Ce délai a été prolongé après des retards de production. Jusqu'à présent, seules les maisons de certains cadres de Tesla ont été équipées de tuiles solaires.


Musk dit que la troisième itération de la tuile va être meilleure.

«Je suis très enthousiasmé par la version 3 du toit solaire. Nous avons une chance d’être équivalents à un toit en bardeaux et inférieurs au coût standard. C’est l’un des toits les moins chers disponibles. Ainsi, vous pouvez avoir un toit performant avec de meilleures économies qu'un toit normal sur votre facture d'électricité », a-t-il déclaré lors de la réunion.


Les coûts réels sont difficiles à estimer


Tesla n’a pas fourni de chiffres sur le coût total du toit, mais les toits en bardeaux peuvent coûter environ 4 $ / pied carré. Un toit en tuiles non solaires coûte environ 10 à 20 USD / pied carré.

Les estimations de prix Tesla comprennent les économies de factures d'électricité qu'un toit solaire peut générer, mais les prix de l'énergie domestique varient énormément dans le monde et même d'un État à l'autre. Sans calculer la consommation d'énergie de chaque maison individuelle, il est difficile d'estimer si un toit solaire Tesla vous fera réellement économiser de l'argent.


Solaire bon marché difficile à concurrencer



Tesla doit également faire face à la baisse rapide des prix des panneaux solaires. Pour de nombreuses personnes, un toit bon marché associé à un système solaire de haute qualité sera toujours meilleur marché que le coût total du système Tesla.

De toute évidence, votre emplacement, le climat et le marché local ont une incidence sur la manière dont vous pouvez évaluer ce type d'investissement. Mais si Tesla peut garantir leur produit pendant 30 ans, ils pourront le livrer dans un délai raisonnable, après la commande.

Ils auront sans aucun doute un impact sur l’industrie de la construction résidentielle.

L'année dernière, la Californie a imposé à toutes les nouvelles maisons de disposer de l'énergie solaire à compter de 2020. Le nouveau code est conçu pour réduire de plus de 50% la consommation d'énergie dans les nouvelles maisons.

Tesla disposera probablement d’un marché décent en Californie, mais elle continuera à faire concurrence aux panneaux solaires fabriqués à bas prix en Chine, ainsi qu’aux promoteurs désireux de construire des maisons au plus bas prix possible.

Source Interesting Engineering  par Jessica Miley

20/06/2019

Construire en terre, qui l'eût cru?


La terre crue pourrait devenir une manne pour le secteur de la construction. À condition de dépasser les freins technico-réglementaires et économiques qui contraignent aujourd'hui sa mise en œuvre.

Principale composante de nos sous-sols, la terre est une ressource disponible sur l'ensemble du territoire. Particulièrement médiatisée en métropole depuis qu'un projet d'envergure, Cycle Terre (1), vise à démontrer le potentiel de réemploi des déblais du Grand Paris, la terre crue, qui dans les siècles passés a été utilisée comme matériau de construction avant de se marginaliser au cours des dernières décennies, suscite à nouveau l'intérêt du secteur de la construction.


Mise en œuvre du pisé sur le chantier du groupe scolaire Myriam-Makeba, à Nanterre (92) (voir visuels A et B p. 51).

 Dans la perspective d'une future réglementation environnementale, son bilan carbone y est évidemment pour beaucoup, puisque, entre autres atouts, elle ne nécessite pas de combustion pour sa production. Si la communauté scientifique (2) consacre à la terre crue des travaux depuis plusieurs années, ce n'est qu'en 2013 que le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie s'est mobilisé en faveur du développement de la filière, à travers une étude (3) de ses freins et la proposition d'un plan d'action pour les lever.
Le pisé est utilisé en RDC, sur un soubassement en béton qui le protège de la stagnation d'eau.
Sur l'opération, le principe de pisé va être employé non seulement pour les façades et les murs de refends, mais également en mur d'enceinte.


Pas encore de référentiel



Devraient particulièrement en découler des guides de bonnes pratiques, qui étaient attendus pour fin 2018 et sont désormais annoncés pour ce printemps. Leur objectif ? Donner un premier cadre permettant de qualifier et de crédibiliser les différentes techniques de la terre crue (bauge, pisé, briques de terre crue, torchis, enduit), notamment dans une optique de garantie assurantielle, avant la mise en place de règles professionnelles, comme cela a été le cas pour les filières paille ou chanvre.


Modules de pisé préfabriqués en cours de séchage sur le chantier de l'école Paul-Langevin (ci-contre), à Fontenay-sous-Bois (94), de l'agence Epicuria.

 « Parallèlement, la profession planche sur la révision de la norme XP P13-901 relative aux blocs de terre comprimée pour murs et cloisons, pour une parution envisagée à horizon 2020 », ajoute Pascal Maillard, référent construction en terre crue au CTMNC, et pilote du projet. Enfin, impulsé par les pouvoirs publics, un « Projet national terre » est en cours de structuration. En attendant, « l'absence de référentiel réglementaire pèse sur les projets menés, constate Olivier Gonzales, directeur d'affaires au sein du bureau d'études TPFI, impliqué sur l'un des premiers projets en terre crue de cette société d'ingénierie. Alors que, paradoxalement, la terre crue est un matériau on ne peut plus traditionnel ». 
Qui plus est, il n'existe pas encore, pour ce matériau, de FDES collectives basées sur des données consolidées… Mais, « avec 40 à 50 marchés publics par an mettant en œuvre ledit matériau, contre un à deux il y a vingt ans, la filière connaît actuellement un tournant significatif », observe Martin Pointet, du bureau d'études Terre, spécialiste dans le domaine. Parmi les procédés constructifs mis en œuvre, se distinguent notamment le pisé (terre compactée dans des coffrages), la brique de terre comprimée (BTC) et les enduits, qui représentent aujourd'hui la part de marché la plus importante.



Source Les Cahiers Techniques du Bâtiment par Félicie Geslin

19/06/2019

Tunisie/ Kasserine : les ouvriers redoutent la fermeture de leur briqueterie

Les ouvriers de la briqueterie de Kasserine ont lancé ce mardi, un appel aux autorités régionales et centrales pour intervenir en vue de sauver leur usine qui risque de fermer à cause de l’accumulation des dettes.

Selon les ouvriers, le directeur commercial de l’usine, qui détient une part de 50%, a exprimé son intension de fermer l’unité à cause de l’accumulation des dettes auprès des entreprises publiques notamment la STEG et la CNSS.

Confisquée par l’Etat depuis 2011, l’unité de fabrication de briques de Kasserine est gérée à hauteur de 50% par l’Etat et 50% par un partenaire privé.

Le secrétaire général du syndicat de base des ouvriers de la briqueterie Mohamed Aliou a souligné l’importance de l’intervention de l’Etat, en tant que partenaire dans l’usine, pour chercher des solutions urgentes afin de préserver les emplois au sein de cette unité qui assure 120 emplois permanents et 300 emplois indirects.

Créée en 1976, la briqueterie de Kasserine est devenue depuis 1996 l’un des sites de production relevant de la société Ceramic du Groupe Al-Karama Holding.

Elle assure une production journalière de 200 tonnes de briques et approvisionne les gouvernorats de Kasserine, Kef, Sidi Bouzid et Siliana.


Source MosaiqueFM

Belgique: Les camions d’argile ne pourront finalement pas passer par Mouscron

Juste à la sortie du territoire hurlu, la Schreiboomstraat montait au créneau, l’an dernier, de toutes les manières. ÉdA

Pour relier Aalbeke à Rollegem, Courtrai envisageait de faire transiter des camions par Mouscron! Le dossier vient d’être tranché.


Source L'Avenir

18/06/2019

La FFC réitère son appel à prolonger les aides à l'accession

Le président de la Fédération française des constructeurs de maison individuelles (FFC) Damien Hereng, a relancé l'appel de son syndicat à prolonger le PTZ neuf dans les zones B2 et C. Et de craindre que l'État ne délaisse ce mode d'habitat pour se focaliser sur la rénovation.
"On sent que dans les décisions prises depuis deux ans, le gouvernement a un problème avec la forme d'habitat que demandent près de 80% des Français", pose d'emblée Damien Hereng, président de la FFC qui a pris ses fonctions deux mois plus tôt.



Pour le président de l'entreprise Mikit, le modèle de la maison individuelle serait de plus en plus délaissée par l'État. En témoigne la disparition de l'APL Accession ou celle à venir du prêt à taux zéro dans les zones B2 et C considérées comme non tendues.


Un PTZ qui rapporte à l'État plus qu'il ne lui coûte

Tout comme LCA-FFB, les constructeurs de maison individuelle appellent tout d'abord le gouvernement à prolonger le PTZ en zones B2 et C jusqu'en 2021 tout en proposant l'instauration d'un "PTZ vert", qui serait "soucieux de l'environnement, associé à un minimum d'emprise au sol et associé à une charte de la biodiversité proposée par les collectivités locales".

Chiffres à l'appui, il confronte le coût de l'octroi d'un prêt à taux zéro par l'État à "8.000 euros" contre les rentrées fiscales de plusieurs dizaines de milliers d'euros sur la construction.

Si le modèle de la maison individuelle en zone périurbaine est privilégié par les ménages modestes, il est de plus en plus questionné au regard de l'étalement urbain que le gouvernement souhaite freiner. En février dernier, le président Emmanuel Macron avait esquissé un objectif de "zéro artificialisation nette", sans calendrier précis.

Damien Hereng assure que la FFC "n'a rien contre la densification", mais qu'elle doit s'opérer dans les zones où elle a "du sens", en faisant primer le "cadre de vie" attendu par les accédants à une maison individuelle. Pour le président du syndicat, la rénovation de maisons est un modèle trop incertain pour les ménages modestes, et dont le coût variable susciterait la frilosité des banques.


Source Batiactu par Lina Trabelsi

17/06/2019

Bouyer Leroux lance sa première gamme de bardage : Bio'bric Façades

Bouyer Leroux, N°1 français des matériaux de construction en terre cuite (briques de murs, briques de cloisons, conduits de fumée), confirme sa stratégie de développement durable et équilibré. L’entreprise se lance ainsi dans la fabrication et la commercialisation de bardeaux en terre cuite, traditionnels, émaillés ou pigmentés sous la marque bio’bric façades.


« Notre offre autorise une grande liberté architecturale tout en garantissant d’excellentes performances techniques, explique Antoine Cellier, le directeur Marketing. Nous ambitionnons de devenir un acteur de référence sur le marché du bardage. »

600 000 euros d’investissements pour ce nouveau marché

En 2014, Bouyer Leroux a racheté les filières et le stock de bardage de Woestelandt dans le Nord. En 2015, une unité de production dédiée aux bardeaux a été créée sur le site de la Séguinière : mouleuse et séchoir des produits grandes longueurs ont été réquisitionnés et un nouveau four cellule a été installé.

En parallèle, la R&D a travaillé pendant 5 ans pour mettre au point un produit fiable et de qualité. « Les équipes commerciales sont maintenant formées, le réseau de prescripteurs (architectes, promoteurs, etc.) se construit petit à petit et notre Avis Technique a été validé par le CSTB » indique Antoine Cellier. « Nous venons de terminer la livraison d’un très beau chantier de 1000 m2 de bardeaux émaillés blanc à La Courneuve avec le promoteur Nexity. »

« Actuellement, nous livrons l’extension de notre filiale SPPF, à Cholet, qui sera recouverte de bardage pigmenté uni gris anthracite associé à des bardeaux rouge naturel. »

Finition pigmentée

Offre différenciante sur le marché, les bardeaux Bouyer Leroux peuvent être pigmentés pour sortir des finitions plus traditionnelles, naturelles et émaillées. Teintés grâce à l’application d’une résine bicomposante, les bardeaux revêtent alors des teintes blanches, des nuances de gris, du bleu, du doré, du phosphorescent ou encore des couleurs dichromatiques à effets.

D’un coût équivalent à l’offre émaillée, le procédé pigmenté permet soit d’obtenir des couleurs très précises (nuancier RAL ou réalisation de couleurs spécifiques pour le chantier) soit de réaliser des effets (doré, métallisé) et de les combiner aux couleurs (par exemple bleu + quartz). En outre, le procédé de pigmentation conserve le grain de la terre cuite apportant aux bardeaux un rendu unique.

Le système de façade ventilée garantit une protection efficace contre l’humidité et les risques de condensation. Sa mise en œuvre est facile, selon l'industriel. La structure porteuse comprend une ossature primaire en bois ou en métal complétée par une ossature en liteaux bois ou en profilés métalliques. Le système d’accrochage intégré au parement permet un montage par emboîtement et offre une souplesse de calepinage.

Un parement naturel, durable et recyclable

Un parement naturel : réalisés à partir d’argile extraite dans les carrières à proximité des usines de Bouyer Leroux, les parements en terre cuite ne requièrent pas d’additifs dans leur procédé de fabrication.

Un parement durable : la terre cuite présente une exceptionnelle durabilité. Le support ne subit ainsi pas de variations dimensionnelles liées aux conditions climatiques. Le parement permet de réaliser des projets à la fois esthétiques et pérennes. Il est résistant aux UV, aux chocs (Q3/Q4) et au gel.

Un parement recyclable : la terre cuite est un matériau inerte, son recyclage est aisé.

Pour plus d’information sur bio’bric, cliquez ici.

Source Batiweb par P.F

16/06/2019

La tuile se teinte dans la masse

Erlus améliore sa collection. La tuile en terre cuite E58SL évolue en offrant une version teintée dans la masse. Cette nouveauté assure une coupe invisible à l’œil nu, sans rien perdre de la qualité du matériau.
Un effet esthétique performant
La tuile se renouvelle constamment pour s’adapter aux dernières tendances. Ainsi, le ton gris graphique a trouvé sa place sur les constructions, participant aux nouvelles architectures. Reste un inconvénient avec ce choix, celui de la visibilité de la terre cuite lors des découpes ou de légères dégradations. Afin de remédier à cet inconvénient, Erlus teinte sa gamme dans la masse.

La tuile E58SL-D bénéficie de ce traitement. La première qualité est d’éviter de retravailler les bords de coupe en accédant à une teinte uniforme sans aucune différence visible à l’œil nu. Cela garantit une plus grande rapidité de pose, sans avoir à résoudre la disparité de ton.


Une tuile économique et résistante


Cette évolution de la tuile E58SL ne change en rien ses performances déjà connues. D’un format plus grand que les équipements traditionnels, elle présente une apparence stylée renforcée par sa forme galbée. Cette forme a également pour atout de la rendre résistante à la casse.

Elle dispose aussi de crantages au niveau de l’emboîtement pour une bonne tenue. Sa mise en œuvre est aisée. D’autre part, elle est donnée pour être solide lors de tempêtes et en cas d’aspiration du vent. Son ton graphite est très actuel, adapté à tous les styles architecturaux.

Source ETI Construction

15/06/2019

Le Zimbabwe met en service une usine de tuiles et de briques d'une valeur de 10 millions de dollars américains

Le gouvernement du Zimbabwe a officiellement mis en service une usine de fabrication de briques et de carreaux d'une valeur de 10 millions de dollars américains dans l'entreprise Sino Zimbabwe Cement Company (SZCC), dans la banlieue de Gweru.

La mise en service de l’usine de fabrication de briques et de tuiles intervient à peine deux semaines après la mise en service de la fonderie de 62 millions de dollars US à Unki Mines. Les observateurs de marché ont déclaré que la mise en service des deux projets dans un court laps de temps indiquait que les investisseurs, existants et potentiels, avaient confiance dans la nouvelle administration dirigée par le président Mnangagwa.

Le président Emmerson Mnangagwa, qui a inauguré l'usine, a déclaré que la mise en service d'une nouvelle usine de moulage de briques est fondamentalement une initiative bienvenue dans la mesure où nous avons maintenant un autre acteur dans le pays.

"Cela signifie que cela fournira des briques supplémentaires et de la concurrence, ce qui aura un effet sur les prix", a déclaré Son Excellence.

L'usine a une capacité de production de 60 millions de briques par an et une fois complétée, sa capacité passera à 100 millions de briques. SZCC fonctionne à 90% de sa capacité et prévoit d'augmenter sa production. Elle emploie environ 400 personnes et produit 300 000 tonnes de ciment par an pour une demande nationale d’environ 1,1 million de tonnes.

En outre, SZCC fabriquera des briques à partir du sous-produit de l'usine de fabrication de ciment, processus qui contribuera de manière significative à la campagne visant à passer au vert et à créer des opportunités d'emploi.

M. Wang Yong, directeur général de SZCC, a salué le fait que l'entreprise ait acheté des machines de classe mondiale pour le moulage de briques. Il s'agit donc d'une usine moderne qui produira également des briques de parement importées.


Source Construction Review  Online par Fidelis John

14/06/2019

Afrique du Sud: le briquetier Corobrik récompensé pour ses performances exceptionnelles

Le fabricant de briques sud-africain Corobrik, qui construit actuellement une usine de briques de parement respectueuse de l'environnement, a remporté un neuvième PMR.africa Diamond Arrow Award.

Société de conseil et de recherche, les récompenses annuelles de PMR.africa sont décernées aux plus performants des secteurs clés. Une enquête menée auprès de 130 détaillants de matériaux de construction et de représentants d'entreprises de construction sélectionnés au hasard entre novembre 2018 et janvier 2019 a révélé que Corobrik était la première entreprise de briques en Afrique du Sud.

Cela reposait sur la capacité de Corobrik à respecter les commandes, des prix et une qualité compétitifs et une large gamme de produits. Les autres facteurs étaient la flexibilité, le respect des promesses et la réponse aux demandes, Black Economic Empowerment (BEE), la mise en œuvre de solutions environnementales et les pratiques de développement durable.

"Notre approche des affaires est holistique et repose sur les trois piliers de la durabilité: économique, environnemental et social. Nous sommes extrêmement honorés non seulement de recevoir ce prix cette année, mais de l'avoir reçu neuf fois", a déclaré Musa Shangase, Le directeur commercial de Corobrik, dans un communiqué.



La méga usine (47M€) en construction aux côtés de l'usine Driefontein existante de Corobrik à Gauteng doit être mise en service l'année prochaine.

Corobrik exploite actuellement 13 usines de briques en terre cuite et 14 fours dans le pays, qui produisent un mélange de briques de construction et de briques de parement pour les marchés résidentiels et commerciaux. Deux opérations de béton à Durban fournissent des revêtements en béton et des murs de soutènement.

La nouvelle installation de Driefontein aura la capacité de produire 100 millions de briques par an, soit le double de l'installation existante, tout en ne nécessitant qu'un tiers de l'énergie utilisée actuellement. De plus, la nouvelle opération ne produira aucun déchet.

Shangase a déclaré qu'outre ses investissements dans de nouvelles installations et technologies, Corobrik analysait en permanence les tendances du marché et perfectionnait ses offres de produits. Cela a conduit au lancement d'une gamme de nouvelles tailles, motifs et conceptions de pavés, ainsi que de nouvelles briques de parement blanches et noires.

Source FIN24

13/06/2019

Wienerberger Autriche: nouveau directeur des ventes

Avec Johann Marchner, Wienerberger a récemment recruté un professionnel expérimenté pour diriger et développer ses équipes de vente. Marchner succède à Kolnerberger, promu à l'international.

"Avec Johann Marchner, nous accueillons un directeur commercial distingué possédant une vaste expérience et une connaissance approfondie du secteur au sein de l'équipe autrichienne de Wienerberger. Il promouvra le positionnement de Wienerberger sur le marché autrichien avec sa gamme complète de produits et services d’une manière orientée vers l’avenir, notamment en ce qui concerne la numérisation ", a déclaré Mike Bucher, Directeur général de Wienerberger Austria, à propos des nouveaux venus.



Expérience de vente pertinente

À son dernier poste, Johann Marchner, âgé de 52 ans, a été pendant six ans directeur général des ventes, du marketing, de l'innovation et de la technologie chez Fundermax GmbH. Sa carrière professionnelle a conduit le chimiste diplômé dans des sociétés telles que Lafarge, Rehau ou Lasselsberger Ceramics, où il était responsable des programmes de vente dans divers postes de direction. Marchner succède à Franz Kolnerberger, qui a rejoint Wienerberger AG en avril 2019 pour un poste international.


Source Wohnnet

12/06/2019

Terre cuite pour réinterpréter une trame urbaine

Destinés à accueillir 29 logements à Saint-André-Lez-Lille (59), ce projet de deux immeubles collectifs s’inscrit dans les exigences d’efficacité thermiques imposées par le PLU.

Conçu par l’agence Relief Architecture (59), l’ensemble est composé de deux bâtiments, d’une hauteur maximale R+2 et combles.
Un peu en retrait de la voirie, ils comportent des rez-de-jardin privatifs en rez-de-chaussée, des espaces verts dans des lieux de passage et des terrasses.

Pour la structure, les architectes ont choisi la brique en terre cuite CITIbric, pour la façade, ils ont choisi Pagus Illuzo brun rouge de TERCA.
Cette brique moulée main aux arêtes irrégulières, de couleur rouge avec des nuances noires, offre, sur certains pans de murs un effet moucheté et, associée, côté rue, à des percements aléatoires, nuance l’aspect monolithique des constructions en leur donnant un rythme plus vigoureux.

Les architectes ont soigneusement réfléchi à la teinte de la couverture pour trouver la correspondance idéale entre la façade et la toiture.
Souhaitant donner un aspect véritablement contemporain à l’ensemble, ils ont opté pour une tuile de forme plate, au nivelage subtil et aux lignes épurées. En raison de l’absence de gouttière, la tuile Datura de KORAMIC remplit parfaitement ce rôle.

Source Batijournal Photo : Laurent Dequick

11/06/2019

Bâtiment : la construction de logements poursuit sa chute

Les derniers résultats de la construction traduisent un nouveau repli des permis et des ouvertures de chantier dans le segment résidentiel.
En effet, entre février et avril, les autorisations ont reculé de - 2 % par rapport aux trois mois précédents (données cvs-cjo), après la baisse de - 3,1 % enregistrée sur les trois mois allant de novembre à janvier.

Le segment du collectif ralentit sa chute (- 2,2 % après - 5,9 %) tandis que celui de l’individuel renoue avec la baisse (- 1,7 % après + 1,3 %). Sur les douze derniers mois, les permis ont perdu - 8,7 % pour atteindre un cumul de 444 200 sur un an. Du côté des mises en chantier,leur nombre se contracte de - 6,6 % de février à avril au regard des trois mois précédents, ce qui traduit une accélération du rythme de recul, à la fois dans le segment du collectif (- 8,7 %après - 0,1 % les trois mois antérieurs) comme dans celui de l’individuel (- 3,4 % après - 0,5 %).

Au total sur les douze derniers mois, les ouvertures de chantier ont cédé - 4,4 % pour atteindre412 300 unités. Si le repli est généralisé, l’ampleur reste toutefois contrastée entre, d’un côté, les logements en résidence dont le total en construction chute de - 9,2 % sur un an et,de l’autre, les logements collectifs dont le recul se limite encore à - 1,3 %, même si le nombre de résidences est huit fois moins important.

La conjoncture de la construction non résidentielle, quant à elle, apparaît mieux orientée. Si les tendances sur un an sont encore baissières pour les surfaces autorisées (- 3,1 %),l’évolution sur les trois derniers mois est repassée au vert.

En effet, de février à avril 2019,10 millions de m² de locaux d’activité ont été autorisés à la construction, soit une hausse de   +   7,2   %,   portée   par   le   dynamisme   du   segment industriel et des entrepôts.
Quant aux mises en chantier, leur rythme de croissance se confirme avec une hausse de + 2 %au cours des trois derniers mois (à 6,6 millions de m² commencés) tandis que le cumul sur douze mois progresse de + 1,8 %,soutenu par les ouvrages de bureaux et de l’artisanat.
Face à ce tableau contrasté des chiffres de la construction, les indicateurs continuent de montrer une belle résilience. En mai,selon la dernière enquête de l’INSEE menée dans l’industrie du bâtiment, l’indicateur synthétique du climat des affaires s’est stabilisé à haut niveau, très au-dessus de sa moyenne de longue période. Toutefois, si les industriels n’ont jamais jugél eurs carnets de commandes aussi bien garnis depuis onze ans.

Source UNICEM

10/06/2019

Brique isolante pour logements collectifs

Avec une résistance thermique de 1,50 m2. K/W, cette brique isolante améliore les performances thermiques et acoustiques des bâtiments jusqu'à 5 étages, isolés par l'intérieur.
Offre un gain de 9 points de Bbio et 6 points de CEP (versus bloc béton traditionnel)

Source Le Moniteur

Cette coopérative veut convertir le secteur de la construction à l’économie circulaire

Ils sont 4 jeunes architectes avec une conviction : l'avenir de la construction passera par l'économie circulaire. Ils ont donc créé BC Materials, une coopérative de production de matériaux fabriqués à partir de la terre extraite sur les chantiers bruxellois. Rencontre avec un des cofondateurs.
Des briques, des murs, de l’enduis... jusque-là, rien de très original dans le secteur de la construction. Sauf qu’ici, les matériaux ne sont pas de la terre cuite, du béton, ou du placo, mais de la terre crue. De la terre récupérée sur les nombreux chantiers bruxellois, du métro par exemple.
Créée par 4 jeunes architectes, BC Materials s’inscrit en effet directement dans la logique de l’économie circulaire. « Dans le passé, notre cabinet d’architecture utilisait le terre crue ponctuellement, au gré des projets, explique Ken de Cooman, un des cofondateurs. Chaque fois, on devait louer les machines donc on a décidé de monter une coopérative de production des matériaux. »
Du recyclage au zéro déchet
Chaque année, 2 millions de tonnes de terres sont extraits dans la capitale pour creuser des parkings ou bâtir des fondations par exemple. Des « déchets » non pollués dans près de trois-quarts des cas. De nombreux tests l’ont prouvé. C'est de là, d’après le trentenaire, qu’est née l’idée de les réutiliser : « Avec la révolution industrielle, notre société a perdu la connaissance traditionnelle autour de la construction en terre crue. C’est compréhensible parce que les matériaux industriels étaient jusqu’ici plus performants, mais la terre crue fait très bien l’affaire dans de nombreux cas et, aujourd’hui, il faut aussi considérer le coût écologique d’un matériau. »
Et le caractère « circulaire » ne s’arrête pas là. L’activité de BC Materials se veut aussi zéro déchet. Les matériaux qu’elle produit n’étant soumis à aucun traitement chimique, ils sont réutilisables à l’infini. Quant à l’usine de production en elle-même, elle est entièrement modulable et... déplaçable : « c’était la seule manière pour nous de faire de la production à Bruxelles. Un contrat de location, c’était trop cher. Pour une unité de production de la taille de la nôtre, une solution était d’utiliser un terrain vague en attente de construction, ce qui signifie qu’il faudra bouger dans quelques années. »
Un autre modèle économique
La jeune entreprise évolue aujourd’hui dans un marché de niche, celui du bio et du socialement responsable. « Le consommateur paie un peu plus cher, reconnaît Ken. Mais il sait que c’est pour soutenir un modèle économique différent. » Un modèle presque artisanal, peu automatisé, qui ne tire pas sa valeur d’une production à grande échelle mais plutôt du caractère local de ses ressources et de sa main d’œuvre. Avec un objectif affiché : convertir un maximum d’acteurs du secteur de la construction à l’économie circulaire.
Ce n’est pas rien. À l’heure actuelle, une infime minorité des matériaux utilisés respectent les critères de circularité mais les 4 associés croient en leur projet : « à long terme, il y aura des changements politiques et économiques favorables. Il y a beaucoup de pression par exemple pour que les subsides européens aux producteurs de ciments soient reconsidérés. Et puis, à un moment, on va vraiment prendre en compte le coût écologique. Tout cela rendra les produits industriels plus chers. »
En attendant, BC Materials multiplie les actions de sensibilisation auprès des institutions et les workshops avec les professionnels. Entre 500 et 1.000 personnes formées par an, parmi lesquelles des architectes, des entrepreneurs, etc.
Des difficultés à surmonter

Tout n’est pas si simple cependant. La coopérative, membre du cluster circlemade.brussels, a déjà dû faire face à plusieurs obstacles. Pas financiers pour une fois puisqu’elle a pu compter sur 180.000 euros de « subsides économie circulaire » de la part des Région bruxelloise et flamande. Plutôt des obstacles d’ordre réglementaire et administratif.
La loi interdit par exemple d’exploiter des déchets. Or, une fois sortie des chantiers, c’est exactement ce que devient la terre extraite des sols. Il a donc fallu négocier avec les autorités pour trouver une solution. « On a un contrat avec Bruxelles-Environnement qui a permis de requalifier exceptionnellement, après de nombreux tests, ces déchets en matières premières. Ça a pris du temps », précise l’architecte.
Et ce n’est pas la seule chose qui a pris du temps. Car il a aussi fallu demander un permis pour installer l’unité de production amovible sur le grand terrain vague jouxtant Tour & Taxis. Un permis classique et donc bien long à obtenir pour une construction qui se veut temporaire. Mais finalement, n’est-ce pas sous la contrainte que naît l’innovation ? Si les loyers bruxellois n’avaient pas été trop exorbitants pour BC Materials, son site de production aurait juste ressemblé à tous les autres. Il aurait donc été « moins circulaire » !

Source Generation Le Soir

09/06/2019

La dernière briqueterie du Cher déménage de Saint-Palais

La briqueterie du Pic à Saint-Palais, la dernière du Cher, va déménager dans la Brenne en juillet. Les briquetiers vont multiplier par quatre leur production.
En juillet, la briqueterie du Pic va quitter Saint-Palais pour l’Indre. Les dernières briques sortiront du four fin juin. Céline et Cyril Desmoulières sont devenus propriétaires de l'unique briqueterie de l'Indre, datant du même siècle, qui avait fermé ses portes il y a deux ans. Il continueront à faire extraire la terre du Cher dans leur carrière, qu'ils peuvent exploiter au moins encore vingt ans. « Elle est idéale pour faire des pièces de qualité ! », assure Céline. Le tout sera convoyé à 143 kilomètres de là, à Ruffec-le-Château.
En quoi c'est un évènement ?
C'est la dernière briqueterie du Cher et ce fut l’une des plus grandes d’Europe, qui a fait travailler jusqu’à soixante salariés au plus fort de son activité. Cyril Desmoulières détient un savoir-faire familial vieux de 191 ans, puisque ses ascendants ont acheté la briqueterie en 1828. Lui, a ouvert la briqueterie en 2006, après avoir fabriqué de la porcelaine pendant deux ans. L'histoire de cette briqueterie dans le Cher a débuté en 1737, elle s’achève donc en 2019.
La 150e cuisson de la briqueterie du Pic à Saint-Palais
« Aujourd’hui, la briqueterie du Pic va se développer, on sent qu’on est attendu par tous les acteurs de l’Indre, nous avons hâte. » Que feront-ils dans la Brenne ?
Céline et Cyril vont pouvoir produire quatre fois plus de briques qu’aujourd’hui, et espèrent même embaucher. « C’est une grande et très belle briqueterie placée en bordure d’une route touristique !, décrit Céline. Elle fait le double de celle-ci (1.200 m2), le plus petit des deux fours est deux fois plus grand que celui qu’on a. Il y a aussi des séchoirs qui peuvent être alimentés par l’air des fours. On avait envisagé d’en acheter, mais c’est coûteux. Et il y a même un showroom qui me motive à relancer mon activité céramique (sa spécialité d’origine, NDLR), et à réaliser de la gravure sur verre. »
« Aujourd’hui, la briqueterie du Pic va se développer, on sent qu’on est attendu par tous les acteurs de l’Indre, nous avons hâte », décrit Céline.
Quels liens garderont-ils avec le Cher ?
Des carreaux, des plaquettes de parement vieilli, des tomette continueront à être vendus aux particuliers et professionnels de toute la France (*), dont de nombreux clients du Cher. Le couple reste propriétaire de celle du Cher et compte louer le hangar principal, sans le matériel, qu'il emporte. Cyril, qui travaillait encore il y a quelques semaines avec le coupeur de briques de son grand-père avant que la machine ne rendre l’âme, a conscience de laisser l’usine familiale. Mais il a envie d’aller « respirer l’air de la Brenne ».
Quelle est la réaction du maire ?
Ce départ intervient bien après une bataille entre Véolia et de nombreux habitants de la commune, qui, notamment entre 2014 et 2016, étaient incommodés par des émanations de sulfure d’hydrogène dans l’atmosphère, issues d’un site de stockage de centre d’enfouissement de déchets, à Saint-Palais. Les briquetiers, eux, ne souhaitent plus s’exprimer à ce sujet.
Le maire, Bernard Ozon, se dit « ennuyé qu’ils s’en aillent » parce que « c’est tout une histoire de Saint-Palais qui s’en va ». Il assure ne plus recevoir de plainte des habitants et rappelle : « les analyses qu’on a demandées (Lig’Air, 2018) ont révélé que la qualité de l’air était aussi bonne qu’ailleurs. Il y a de rares odeurs d’ordures, mais le problème est résolu. »
Chloé Delattre, directrice de secteur chez Véolia, assurait en mai 2018 qu’« il n’y a aucun danger pour la santé publique ». Recontactée, elle ne souhaite pas s’exprimer à nouveau.
Source Le Berry Républicain par Christelle Marilleau

08/06/2019

LE MARCHÉ DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION ACCÉLÈRE SA CROISSANCE

Le secteur des granulats et béton prêt à l’emploi échappe pour l’instant au retournement du marché résidentiel et profite de carnets de commande dans le gros œuvre bien garnis.
Après une année 2018 en demi-teinte (+1,4 %), la production de granulats et de béton prêt à l’emploi (BPE) retrouve de la vigueur depuis le début de l’année. C’est ce que confirme la dernière lettre de conjoncture de l’UNICEM, l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction.
Sur les trois premiers mois de 2019, les livraisons de granulats ont augmenté de 7,6 % par rapport au premier trimestre 2018 et de 3,4 % sur 12 mois glissants. Du côté du béton prêt à l’emploi, l’accélération est encore plus nette. La production a bondi de 12,8 % au premier trimestre par rapport à la même période l’année précédente, et de 6,8 % en cumul sur douze mois.
Cette embellie semble, par ailleurs, être partagée par les autres matériaux (tuiles, ciment, briques…). Selon les chiffres encore provisoires de la fédération, le marché total des matériaux de construction a progressé de 9,8 % au premier trimestre 2019 par rapport à la même période l’année précédente.
Certes, les nombreuses intempéries du début de l’année 2018 avaient perturbé l’activité et provoqué un trou d’air. Mais ces bons chiffres reflètent surtout, selon l’UNICEM, un contexte porteur pour le marché des matériaux de construction. Car malgré le retournement du secteur du bâtiment depuis un an, les carnets de commandes dans le gros œuvre restent bien remplis. Ils affichent un stock de près de 9 mois d’activité qui correspond, en fait, à la montée en charge des permis et mises en chantier de 2017 et début 2018. Ce décalage est dû aux délais de démarrage des travaux (environ 12 mois en moyenne entre la date d’autorisation et celle de la mise en chantier dans le collectif), et aux difficultés de recrutement rencontrées dans le secteur du BTP.
Source Les Echos par Sabrina TIPHANEAUX

07/06/2019

Italie/ Système photovoltaïque: les avantages des tuiles solaires

Ces dernières années, nous parlons souvent de photovoltaïque et c’est pour cette raison que le sujet a suscité un vif intérêt. Cependant, il est toujours nécessaire de clarifier certains points, car il est important de donner des conseils à tous ceux qui souhaitent équiper leurs maisons d’un système photovoltaïque.

Pourquoi passer au photovoltaïque?

L'investissement dans le photovoltaïque, en cette période historique, apporte une série d'avantages qui ne peuvent certainement pas être sous-estimés. Cependant, avant de prendre une décision, il est important de mieux comprendre en quoi ces arguments peuvent être en faveur du photovoltaïque, mais également quels sont les coûts à supporter dans ce cas.

Ce sont des aspects qui doivent être analysés dans leur intégralité, afin que la situation soit bien comprise et sous contrôle.

Par conséquent, il est nécessaire de préciser qu'un système photovoltaïque est défini en tant que tel, car il est composé d'une série de panneaux photovoltaïques qui, par conséquent, sont utilisés pour la production d'électricité. Si on se demande comment fonctionne ce dernier, il faut souligner que chaque panneau est composé de petites cellules qui ont pour tâche de capter l’énergie solaire et de la transformer ensuite en énergie. Cela se produit grâce à la présence de matériau semi-conducteur à l'intérieur des cellules susmentionnées.

Il n'est donc pas rare de trouver sur les toits des maisons des dalles dites photovoltaïques, qui ne sont qu'un excellent outil conçu pour harmoniser l'apparence de la maison et la nécessité de disposer d'un système de ce type pour la production de énergie à consommer. Du point de vue de l'installation, les tuiles solaires ne sont évidemment jamais en contact direct avec la gaine bitumineuse, ce qui garantit un passage d'air empêchant la surchauffe de la surface isolante en dessous.

Les tuiles solaires sont de plus en plus appréciées par rapport à d’autres solutions, en particulier là où il existe des contraintes paysagères et architecturales, précisément parce qu’elles sont plus discrètes et conçues spécifiquement pour rendre la présence de panneaux sur les toits moins intrusive.

De plus, il faut également souligner que ces tuiles permettent également d'isoler les toits comme tous les autres, mais ont également la double fonction de créer de l'énergie solaire.

À ce stade, vous vous demanderez sûrement quels sont les prix des tuiles solaires. À cet égard, il faut donc toujours se rappeler que les caractéristiques et les prix des tuiles solaires doivent être évalués avec soin, car il existe différents types de choix en fonction de ses propres besoins.

Le même argument doit également être avancé pour les panneaux solaires plus traditionnels, qui doivent toujours être choisis sur la base d'une analyse approfondie et certainement pas par hasard. Le rendement énergétique d'une solution par rapport à une autre peut également varier considérablement.

Les avantages de la tuile photovoltaïque

 
Quels sont les avantages de la tuile photovoltaïque? Répondre à cette question est extrêmement important, car cela vous permet de savoir si c'est une solution qui vous convient ou non. Pour cette raison, il est nécessaire de souligner qu’il existe des incitations fiscales pour ceux qui décident de passer au photovoltaïque et qu’il est donc possible d’obtenir des avantages économiques de tout cela.

En outre, il convient également de souligner qu'il existe des économies d'énergie en termes d'autoconsommation. Cet aspect aussi ne doit certainement pas être sous-estimé.

Par conséquent, si l’on se demande s’il est commode de passer au photovoltaïque, la réponse est définitivement positive, même si, comme pour chaque aspect, les avantages et les inconvénients de chaque situation individuelle doivent toujours être évalués.


Source Alternativasostenibile par Andrea Pietrarota

06/06/2019

Allemagne: Keller fournit des usines clefs en main et des machines dans le monde entier depuis 125 ans.

En 2019, Keller se remémore une histoire de succès de 125 ans. Keller, le fabricant allemand de machines et d'usines clefs en main de Laggenbeck, est l'une des entreprises les plus importantes d'Ibbenbueren. Les débuts de la société étaient petits, mais révolutionnaires et typiques de l'époque des grands inventeurs du début du siècle.

Tout a commencé avec l'idée convaincante du fondateur de la société, Carl Keller, en 1894: un chariot à doigts pour les briqueteries, un transbordeur à bras mobiles, avec lequel les briques pouvaient être facilement chargées et déchargées. À cette époque, Carl Keller ne pouvait même pas deviner que son invention constituerait un jalon technique dans la mécanisation de la manutention des briques. Son invention facilite les conditions de travail des travailleurs et augmente considérablement la productivité.

En 1910, la première machine entièrement automatique, du type Hörstel, a été mise au point. Elle permet de découper et de déposer les produits sur des claies de transport. Des inventions pionnières de Carl Keller ont suivi et jeté les bases de la société actuelle au niveau mondial. L’automatisation était la clé du succès et a permis à la jeune entreprise Keller de se faire rapidement connaître au-delà des frontières nationales.

Carl Keller, l'inventeur passionné et le fondateur de l'entreprise, expérimenté sur le plan commercial, décède en 1932 et laisse derrière lui une entreprise de renommée internationale aux bases solides. Malgré son succès personnel, Carl Keller a gardé toute sa vie son caractère naturel et modeste, façonnant ainsi la culture de l'entreprise. Dès le début, le personnel a participé au succès de l'entreprise et a été motivé par la reconnaissance. Pendant plus de 90 ans, l’entreprise était gérée par la famille Keller.

La société soeur Keller Spezialtechnik, fondée en 1954, qui développait et fabriquait des systèmes de contrôle et de mesure pour séchoirs, a repris la majeure partie du Pyro-Werk Hanover en 1967, qui fabriquait des pyromètres pour la mesure de température sans contact depuis 1925. En 1971 , l’administration et la production ont été transférées de Hanovre à Laggenbeck. En 1977, Keller Spezialtechnik et Pyro-Werk ont ​​fusionné pour former Keller Spezialtechnik-Pyrowerk GmbH. En 1990, il est devenu la division MSR (aujourd'hui ITS et IAS).

En 2000, l'entreprise familiale a été intégrée au groupe français Ceric. Depuis 2007, Keller est une division de Legris Industries, une autre société française.



Aujourd'hui, Keller a été réorganisé dans les secteurs d'activité suivants: solutions céramiques intelligentes ICS, solutions de machines intelligentes IMS, solutions d'automatisation intelligentes IAS et solutions de température infrarouge ITS. Tous sont pris en charge par le secteur d'activité Service.

Keller est restée fidèle à son principe directeur en tant que société innovante et à la pointe de la technologie à ce jour. Les employés qui ont connu tous les hauts et les bas de l’entreprise au cours des dernières années ont toujours joué un rôle crucial dans cette réussite.

Source Ziegelindustrie International

05/06/2019

Au centre-ville de Toulouse, l’un des plus gros chantiers de l’Occitanie pèse 300 000 briques

Au centre-ville de Toulouse, le nouveau bâtiment de la Toulouse School of Economics va être livré en 2019. Ce sont des milliers de briques qui couvrent désormais sa paroi en béton.
Le futur bâtiment de l'école d'économie de Toulouse avance bien désormais : des milliers de briques ont déjà été maçonnées et cette partie du chantier va se terminer en juin 2019
C’est l’un des plus gros chantiers en cours au centre-ville de Toulouse. Après plusieurs années de travaux et quelques contretemps, le nouveaux bâtiment de l’école d’économie de Toulouse, la Toulouse School of Economics, va enfin être livré dans les prochains mois.
Sur site, le chantier avance bien et s’est désormais quasiment l’ensemble de la paroi en béton qui est recouverte de briques traditionnelles. Un travail de couverture qui va se terminer d’ici la fin du mois de juin 2019 et qui aura nécessité 18 mois de travail.
En 18 mois, ce sont pas moins de…300 000 briques qui auront été maçonnées sur la paroi de la TSE recouvrant 8000 m2 de surface. Un chantier de ce type et d’une telle ampleur est rarissime à Toulouse. Pour rappel, la Médiathèque Cabanis n’est couverte de briques « que » sur 4000 m2.
Cette brique, c’est une brique pleine bâtie en double mur devant la paroi de béton. Une brique 100% made in Occitanie puisque c’est la société Terre Cuite du Savès située à Empeaux (Haute-Garonne) qui a fabriqué toutes les briques puis les a acheminées sur le site de la TSE.
5000 à 10 000 briques par semaine
Denis Bazin, le gérant de la société raconte le parcours de cette brique occitane, de la terre aux murs de la TSE :
Notre procédé de fabrication est traditionnel pour un respect des standards historiques et le rendu est authentique. La terre crue est extraite de notre carrière située à Empeaux puis les briques crues passent dans un four qui nous permet de produire 20 000 briques par semaine. Des briques d’une grande variété puisque la particularité de ce bâtiment est qu’il n’a pas d’angle à 90°, l’angle standard en matière de construction.
De fait, l’entreprise haut-garonnaise a dû produire une vingtaine de produits spéciaux différents pour coller au cahier des charges de ce chantier.
Source Actu Toulouse par David Saint-Sernin

04/06/2019

BMI Belgique/ La tuile en béton: matériau de toiture durable et respectueux de l'environnement

Ceux qui souhaitent construire de manière durable choisissent un procédé de construction émettant le moins de substances nocives possible, utilisant le moins d'énergie possible et utilisant uniquement des matériaux de construction durables et naturels. Si vous souhaitez aborder votre toit de manière durable et écologique, les tuiles en béton sont le meilleur choix. Elles émettent moins de CO2 que les autres matériaux de couverture, elles sont constitués de ressources naturelles et vous pouvez facilement les recycler. Le groupe BMI, le plus grand fabricant de systèmes de toiture pour toits plats et en pente en Europe, lance également la tuile en béton Aerlox ultra légère: elle est 30% plus légère qu'une tuile en béton moyenne, mais conserve la même résistance et durabilité.
Impact minimal sur l'environnement
La production d'une tuile en béton génère moins d'émissions de CO2 que les autres matériaux de toiture: elle génère jusqu'à 80% moins d'émissions de CO2. La tuile en béton est également constituée de matériaux purs et naturels tels que le sable, le ciment et l'eau. Une coloration avec des oxydes de fer naturels assure une couleur durable. De plus, le processus de production est également très écologique. Par exemple, les tuiles sèchent dans des chambres de traitement chauffées efficacement, ce qui signifie que moins d’énergie est nécessaire et que l’on utilise de l’huile biodégradable. Pratiquement aucune substance ne se retrouve dans l'environnement lors de la production. De plus, si vos tuiles sont en fin de vie, vous pouvez facilement les réutiliser dans d'autres produits en béton.
Nouvelle tuile Aerlox: la puissance, pas les kilos
Une tuile en béton pèse en moyenne 42 kg par m². En revanche, la nouvelle tuile Aerlox de BMI Monier pèse moins de 30 kg par m². La structure de ce nouvel Aerlox est ouverte, ce qui non seulement procure une résistance supplémentaire, mais rend également la tuile beaucoup plus légère qu'une structure sans cavités. Cette tuile légère facilite énormément le travail de votre couvreur et permet d'économiser beaucoup sur la construction du toit, ce qui est bien sûr également très pratique pour votre budget! De plus, la tuile en béton est naturellement très écologique, mais la tuile Aerlox offre un avantage supplémentaire. Grâce au faible poids par tuile, vous pouvez transporter plus de tuiles sur le site en une seule fois, réduisant ainsi le nombre de camions sur la route. Avec cette nouvelle tuile, vous garantissez un impact environnemental encore moindre!
Gamme de couleur étendue
Chez BMI Monier, vous avez un choix infini de modèles et de couleurs. La vaste gamme de couleurs a été créée en étroite collaboration avec un expert en couleurs, qui conseille BMI Monier pour la réalisation de tons chauds et naturels. Les tuiles en béton sont idéales pour créer des couleurs atténuées, afin que la surface du toit s'harmonise parfaitement avec l'environnement de votre maison, que vous viviez en ville ou en pleine nature.
Testé dans son propre tunnel de vent et de pluie
Il va sans dire que c'est une très bonne chose si vous optez pour des produits écologiques. Mais bien sûr, vous voulez aussi être sûr de la durée de vie des matériaux. Pour garantir cela, tous les produits sont minutieusement testés dans leur propre tunnel de vent et de pluie dans le centre technique en Allemagne.
Ici, différentes conditions météorologiques sont simulées pour montrer l’effet sur les produits. Le produit ne sera commercialisé que si le produit passe ces tests dans toutes ses facettes. La qualité est garantie de telle sorte que vous bénéficiez d'une période de garantie de 30 ans sur toutes les tuiles.

Source Livios

03/06/2019

Wienerberger fête ses 200 ans

Le leader mondial du secteur des briques viennoises fête cette année ses 200 ans - avec un immense spectacle multimédia et des invités tels que Wolfgang Ambros, Norbert Schneider, Monika Ballwein et Ina Regen.
Wienerberger, premier producteur mondial de briques et l’un des leaders mondiaux du secteur des matériaux de construction, célèbre cette année son 200e anniversaire. À la fin du mois de mai, la société a invité des invités à une grande fête avec un grand nombre d'invités de marque.

De producteur de briques de l'empire allemand, Wienerberger est devenu, depuis sa création, un fournisseur international de matériaux de construction de premier plan. Wienerberger emploie aujourd'hui près de 17 000 personnes et 200 sites de production dans 30 pays.
Grande fête fin mai à Vienne
À l'occasion de cet anniversaire, une grande fête a eu lieu fin mai au Marx-Halle à Vienne. Environ 2 000 invités sont venus, dont des employés et des partenaires commerciaux de Wienerberger, Pipelife, Steinzeug-Keramo et Semmelrock.
Lors de l'événement, une exposition de photographies grand format de l'histoire de la société ainsi qu'un bâtiment "Almhüttendorf" spécialement construit avec des bars à thèmes ont été construits. L’événement était centré sur une scène avec une visualisation complète et une scène de 40 mètres de large.
À voir: Un concert de musiciens comme Wolfgang Ambros, Norbert Schneider, Monika Ballwein et Ina Regen, ainsi qu'un spectacle multimédia sur l'histoire de la compagnie Wienerberger.
Organisation élaborée
L’organisation de la manifestation était sous la responsabilité de l’agence de publicité viennoise Stargate Group, qui a obtenu le pitch et le budget correspondant à l’avance.
Barbara Grohs, responsable de la communication d'entreprise chez Wienerberger, a qualifié de "très réussie" la célébration qui a suivi l'événement. L'agence de publicité Stargate Group avait "convaincu sur le terrain et dans la réalisation avec beaucoup de créativité, de savoir-faire et de force de mise en œuvre". Philipp Jahoda du groupe Stargate les a remerciés de leur confiance et leur a dit qu'ils étaient fiers d'avoir remporté le contrat
Ici, sur la photo, le PDG Heimo Scheuch et le CPO Solveig Menard-Galli, qui coupe une "tarte aux briques", et leurs employés.

Source Industriemagazin

Wienerberger acquiert le fabricant britannique spécialisé dans les accessoires de toiture

Wienerberger a annoncé l’acquisition de Building Product Design Group (BPD) pour élargir son offre d’accessoires de toiture et compléter son portefeuille de produits de toiture existant au Royaume-Uni et en Europe.

En tant que producteur de premier plan de sous-couches de toiture, de membranes murales, de systèmes de ventilation d'immeubles et de produits de toiture spécialisés, BPD deviendra un centre d'excellence pour les solutions de toiture innovantes au sein de Wienerberger. BPD sera chargée de développer des solutions innovantes conçues pour être mises en œuvre et vendues sur l'ensemble du réseau Wienerberger, en tirant parti des atouts régionaux combinés et de l'expertise du produit. 


Avec une large gamme de produits comprenant les marques Protect, Passivent et Glidevale, ainsi qu'un service de solutions sur mesure, BPD exploite deux sites de production hautement avancés et efficaces au Royaume-Uni, dans le Nottinghamshire et le sud du Pays de Galles. 

Entreprise en pleine croissance, BPD a récemment généré un chiffre d'affaires annuel d'environ 30 millions de livres sterling et emploie plus de 200 personnes.

Source Ziegelindustrie International

02/06/2019

Bolivie: Incerpaz mise sur les tuiles solaires pour 2020

Elle produira d’abord pour exporter, puis dans le pays une norme permettant de vendre de l’énergie à ENDE est en cours de mise en place.

Industrias Cerámicas Paz (Incerpaz) célèbre ses 40 ans de travail avec une large présence dans le pays et des revenus atteignant 40 millions de dollars par an. Le président de la société, David Paz Rojas, a déclaré que d'ici 2020, il est prévu de fabriquer des tuiles solaires afin que les propriétaires des maisons puissent produire de l'électricité pour leur consommation. Inversión de Página Siete s'est entretenu avec l'homme d'affaires.

Comment Incerpaz a-t-il commencé?

La société est née en 1978 à Viacha; A 27 km d'El Alto, il s'agissait d'une industrie très artisanale, disposant de peu de ressources et ma famille avait parié de construire une usine. Nous avons grandi petit à petit. Au cours de la première décennie, c'était très difficile et l'usine venait juste de démarrer. Le projet de mon père n'était pas de retirer les investissements; si elles généraient des profits, elles devraient servir à faire croître l’entreprise. À partir de 1995, nous avons connu une croissance explosive dans tout le pays. Nous sommes arrivés à Cochabamba, Santa Cruz et le dernier à Tarija. Dans chacune de ces villes, nous avons une usine et dans la capitale orientale, nous avons deux usines. Là, nous nous développons davantage parce que le marché le demande.



Notre croissance a été telle que nous gérons désormais une bonne partie du marché, qui atteint 25%; nous sommes sur 80% du territoire, nous avons plus de 1 000 employés dans tout le pays; Nous travaillons avec 2 000 employés indirects. En réalité, ce sont des gens qui travaillent dans le transport de l'argile, les produits finis, et cela augmente beaucoup plus si on regarde le problème de la construction. Par conséquent, Incerpaz génère un système de travail entrepreneurial. Beaucoup de ceux qui étaient avec nous maintenant sont des entrepreneurs; Par exemple, une vendeuse qui a commencé chez nous et a bientôt ouvert son point de vente nous achète et est maintenant un entrepreneur avec plusieurs points de vente, distribue du béton, du ciment et a beaucoup plus de portefeuille. La même chose s'est produite avec d'autres clients qui ont appris et se sont spécialisés pour améliorer leur économie.

Combien de produits l'entreprise a-t-elle sur le marché?


Nous avons commencé en 1978 avec les six trous (la brique conventionnelle) qui est un produit qui cherche à remplacer l'adobe. Il s’agit du produit phare et nous commençons ensuite à travailler avec des produits alternatifs tels que les briques améliorant les façades, afin qu’elles ne soient pas sous le mur.

Plus tard, nous avons développé le "pavic" qui est un pavé en céramique. Ceci est un produit qui a changé la façon de construire à Santa Cruz. Cela nous permet de paver les rues non pas avec de la pierre ou du ciment, mais avec de la brique et nous la développons avec la technologie nord-américaine et espagnole que nous nous approprions ici et nous obtenons notre propre technologie. Cela a donné de très bons résultats et nous avons donc installé une usine à Santa Cruz, uniquement pour la production de revêtements de sol en céramique, et l’une des plus grandes de la région.

L'innovation n'était pas dans cela. Maintenant, nous fabriquons des briques décoratives et c'est quelque chose qui a changé notre façon de construire. Nous considérons que les briques ne doivent pas être à l'extérieur de la maison (sur les façades) mais à l'intérieur. Nous générons des façades très colorées qui permettent déjà à l'imagination de l'architecte de se développer.

Source Pagina Siete