Les derniers résultats de la construction traduisent un nouveau repli des permis et des ouvertures de chantier dans le segment résidentiel.
En effet, entre février et avril, les autorisations ont reculé de - 2 % par rapport aux trois mois précédents (données cvs-cjo), après la baisse de - 3,1 % enregistrée sur les trois mois allant de novembre à janvier.
Le segment du collectif ralentit sa chute (- 2,2 % après - 5,9 %) tandis que celui de l’individuel renoue avec la baisse (- 1,7 % après + 1,3 %). Sur les douze derniers mois, les permis ont perdu - 8,7 % pour atteindre un cumul de 444 200 sur un an. Du côté des mises en chantier,leur nombre se contracte de - 6,6 % de février à avril au regard des trois mois précédents, ce qui traduit une accélération du rythme de recul, à la fois dans le segment du collectif (- 8,7 %après - 0,1 % les trois mois antérieurs) comme dans celui de l’individuel (- 3,4 % après - 0,5 %).
Au total sur les douze derniers mois, les ouvertures de chantier ont cédé - 4,4 % pour atteindre412 300 unités. Si le repli est généralisé, l’ampleur reste toutefois contrastée entre, d’un côté, les logements en résidence dont le total en construction chute de - 9,2 % sur un an et,de l’autre, les logements collectifs dont le recul se limite encore à - 1,3 %, même si le nombre de résidences est huit fois moins important.
La conjoncture de la construction non résidentielle, quant à elle, apparaît mieux orientée. Si les tendances sur un an sont encore baissières pour les surfaces autorisées (- 3,1 %),l’évolution sur les trois derniers mois est repassée au vert.
En effet, de février à avril 2019,10 millions de m² de locaux d’activité ont été autorisés à la construction, soit une hausse de + 7,2 %, portée par le dynamisme du segment industriel et des entrepôts.
Quant aux mises en chantier, leur rythme de croissance se confirme avec une hausse de + 2 %au cours des trois derniers mois (à 6,6 millions de m² commencés) tandis que le cumul sur douze mois progresse de + 1,8 %,soutenu par les ouvrages de bureaux et de l’artisanat.
Face à ce tableau contrasté des chiffres de la construction, les indicateurs continuent de montrer une belle résilience. En mai,selon la dernière enquête de l’INSEE menée dans l’industrie du bâtiment, l’indicateur synthétique du climat des affaires s’est stabilisé à haut niveau, très au-dessus de sa moyenne de longue période. Toutefois, si les industriels n’ont jamais jugél eurs carnets de commandes aussi bien garnis depuis onze ans.
Source UNICEM
En effet, entre février et avril, les autorisations ont reculé de - 2 % par rapport aux trois mois précédents (données cvs-cjo), après la baisse de - 3,1 % enregistrée sur les trois mois allant de novembre à janvier.
Le segment du collectif ralentit sa chute (- 2,2 % après - 5,9 %) tandis que celui de l’individuel renoue avec la baisse (- 1,7 % après + 1,3 %). Sur les douze derniers mois, les permis ont perdu - 8,7 % pour atteindre un cumul de 444 200 sur un an. Du côté des mises en chantier,leur nombre se contracte de - 6,6 % de février à avril au regard des trois mois précédents, ce qui traduit une accélération du rythme de recul, à la fois dans le segment du collectif (- 8,7 %après - 0,1 % les trois mois antérieurs) comme dans celui de l’individuel (- 3,4 % après - 0,5 %).
Au total sur les douze derniers mois, les ouvertures de chantier ont cédé - 4,4 % pour atteindre412 300 unités. Si le repli est généralisé, l’ampleur reste toutefois contrastée entre, d’un côté, les logements en résidence dont le total en construction chute de - 9,2 % sur un an et,de l’autre, les logements collectifs dont le recul se limite encore à - 1,3 %, même si le nombre de résidences est huit fois moins important.
La conjoncture de la construction non résidentielle, quant à elle, apparaît mieux orientée. Si les tendances sur un an sont encore baissières pour les surfaces autorisées (- 3,1 %),l’évolution sur les trois derniers mois est repassée au vert.
En effet, de février à avril 2019,10 millions de m² de locaux d’activité ont été autorisés à la construction, soit une hausse de + 7,2 %, portée par le dynamisme du segment industriel et des entrepôts.
Quant aux mises en chantier, leur rythme de croissance se confirme avec une hausse de + 2 %au cours des trois derniers mois (à 6,6 millions de m² commencés) tandis que le cumul sur douze mois progresse de + 1,8 %,soutenu par les ouvrages de bureaux et de l’artisanat.
Face à ce tableau contrasté des chiffres de la construction, les indicateurs continuent de montrer une belle résilience. En mai,selon la dernière enquête de l’INSEE menée dans l’industrie du bâtiment, l’indicateur synthétique du climat des affaires s’est stabilisé à haut niveau, très au-dessus de sa moyenne de longue période. Toutefois, si les industriels n’ont jamais jugél eurs carnets de commandes aussi bien garnis depuis onze ans.
Source UNICEM
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