Au centre-ville de Toulouse, le nouveau bâtiment de la Toulouse School of Economics va être livré en 2019. Ce sont des milliers de briques qui couvrent désormais sa paroi en béton.
Le futur bâtiment de l'école d'économie de Toulouse avance bien désormais : des milliers de briques ont déjà été maçonnées et cette partie du chantier va se terminer en juin 2019
C’est l’un des plus gros chantiers en cours au centre-ville de Toulouse. Après plusieurs années de travaux et quelques contretemps, le nouveaux bâtiment de l’école d’économie de Toulouse, la Toulouse School of Economics, va enfin être livré dans les prochains mois.
Sur site, le chantier avance bien et s’est désormais quasiment l’ensemble de la paroi en béton qui est recouverte de briques traditionnelles. Un travail de couverture qui va se terminer d’ici la fin du mois de juin 2019 et qui aura nécessité 18 mois de travail.
En 18 mois, ce sont pas moins de…300 000 briques qui auront été maçonnées sur la paroi de la TSE recouvrant 8000 m2 de surface. Un chantier de ce type et d’une telle ampleur est rarissime à Toulouse. Pour rappel, la Médiathèque Cabanis n’est couverte de briques « que » sur 4000 m2.
Cette brique, c’est une brique pleine bâtie en double mur devant la paroi de béton. Une brique 100% made in Occitanie puisque c’est la société Terre Cuite du Savès située à Empeaux (Haute-Garonne) qui a fabriqué toutes les briques puis les a acheminées sur le site de la TSE.
5000 à 10 000 briques par semaine
Denis Bazin, le gérant de la société raconte le parcours de cette brique occitane, de la terre aux murs de la TSE :
Notre procédé de fabrication est traditionnel pour un respect des standards historiques et le rendu est authentique. La terre crue est extraite de notre carrière située à Empeaux puis les briques crues passent dans un four qui nous permet de produire 20 000 briques par semaine. Des briques d’une grande variété puisque la particularité de ce bâtiment est qu’il n’a pas d’angle à 90°, l’angle standard en matière de construction.
De fait, l’entreprise haut-garonnaise a dû produire une vingtaine de produits spéciaux différents pour coller au cahier des charges de ce chantier.
Source Actu Toulouse par David Saint-Sernin
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