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03/04/2019

Alfi Technologies fait évoluer la culture industrielle

La société, basée dans le Maine et Loire, aide non seulement de grands groupes à concevoir des sites de production ultra-performants, mais en plus, elle oeuvre à un changement de perception de l'industrie. 
 
Yann Jaubert, Président d'Alfi Technologies, au Pin-en-Mauges (Maine et Loire). 
 
« Nous avons fait du teasing », raconte Yann Jaubert, le président d'Alfi Technologies, une entreprise offrant des solutions innovantes et numériques pour aider les grands groupes à concevoir des sites de production ultra-performants qu'il a fondée en 2010, au Pin-en-Mauges (Maine et Loire). Pour changer le regard des jeunes sur l'industrie, le bus de la French Fab s'est arrêté au Carrefour de l'orientation, un événement qui réunissaient 50 000 jeunes, à Cholet, le 17 janvier dernier. « D'ailleurs, c'est le regard de tous qu'il faut changer, poursuit-il. Celui des gens en général et des journalistes. Mon objectif est de changer la culture ». Pour en finir avec une histoire faite, ces dernières décennies, de fermetures d'usines et de plans sociaux... Car l'industrie française a repris des couleurs ces derniers temps, et nombreuses sont les usines 4.0 qui sortent de terre.


Et c'est pour porter ce message d'optimisme que Yann Jaubert a rejoint le mouvement de la French Fab à ses débuts, en 2017, qu'il en est devenu l'un de ses ambassadeurs dans les territoires, et qu'il a épaulé le French Fab Tour à l'étape de Cholet, le 22 janvier dernier. « La fréquentation a dépassé nos attentes », se réjouit-il. Elèves des lycées et des centres d'apprentissage ont pu appréhender la diversité des métiers de l'industrie et « la noblesse des gestes », de même qu'ils ont pu jouer à des serious games, bourrés de digital, pour mieux se rendre compte que l'industrie peut parler leur langage, celui de la modernité, de l'emploi, du sens, de l'ambition. En outre, des rencontres ont été organisées entre des petits industriels locaux et des étudiants d'écoles de commerce et d'ingénieurs, dans le même but : tordre le cou aux stéréotypes, et montrer qu'une belle évolution professionnelle, y compris à l'international, est possible dans des PME et des ETI de la région. « Il ne s'agit pas d'opposer petites structures et grands groupes, mais de donner davantage de visibilité aux premières, pour susciter des vocations et convaincre les jeunes que c'est souvent dans les petites entreprises qu'ils pourront s'épanouir, parce que leur appétit de prise d'initiatives et de responsabilités trouvera plus facilement sa place dans des organisations à taille humaine », résume l'industriel.

La French Fab est aussi l'occasion de rencontres entre industriels, petits et grands, qui partagent souvent les mêmes problématiques. Mais pourquoi se focaliser sur les coûts, en allant fabriquer en Asie ou au pourtour de l'Europe ? « Le patriotisme économique a de la valeur », affirme Yann Jaubert. Et mieux vaut, au lieu de s'obséder sur les coûts, se concentrer sur l'innovation, gage de performance et de compétitivité accrues. « C'est important de créer de l'emploi et de la valeur dans ce pays, insiste ce polytechnicien, qui fait également partie des conseillers du commerce extérieur de la France, et de montrer que les intérêts des grands groupes et des PME sont compatibles ». Pour cela, rien de mieux que de collaborer, façon cluster ou Mittelstand, et d'investir, toujours et encore, dans la recherche et le développement. Car les start-up de la French Tech ont besoin de clients - et ces derniers se trouvent dans la French Fab...

Embarquer tout le monde

« Il s'agit d'embarquer tout le monde, à l'heure où les Gilets Jaunes sont venus rappeler que la France doit se forger un avenir dans les territoires », insiste Yann Jaubert. Dans sa propre entreprise, l'industriel fait la même chose. Il stimule la prise d'initiatives, à n'importe quel niveau, offre de l'intéressement à ses salariés, adapte les postes de travail si nécessaire pour accueillir davantage de femmes, organise la transmission du savoir-faire entre la génération qui va bientôt partir à la retraite et les jeunes. Une façon, là encore, de changer la culture. Car, conclut-il, « l'entreprise est lieu pour oser ».

02/04/2019

La tuile terre cuite Beauvoise Graphite plébiscitée pour tous les styles de bâtiments

Si la couverture des toitures est, en premier lieu, soumise aux traditions architecturales régionales, le choix des tuiles est un élément clé pour conserver le cachet d’un édifice ou donner du caractère à une maison.
Noble et élégante, l’esthétique de l’ardoise séduit. Reprenant à la perfection le format et l’aspect texturé de l’ardoise naturelle, la nouvelle tuile terre cuite BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT d’EDILIANS en est la preuve. Du Massif de la Chartreuse à la Bretagne en passant par la Normandie, elle est plébiscitée pour coiffer et rénover tous les styles de bâtiments : construction du 19ème siècle, maison bourgeoise ou maison individuelle.
BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT Ardoisé, cachet et légèreté préservés pour l’ouvrage
Bâtiment imposant de la fin du 19ème siècle, avec une toiture de 240m2 à 4 pans typique du Massif de La Chartreuse, l’ancienne mairie de St Pierre d’Entremont (73) a été réhabilitée pour accueillir 6 logements et un commerce.
« L’extension en bois, qui a été créée pour l’accès aux appartements, reprend la forme de la toiture, avec en périphérie, un coyau relevant le pied du toit pour apporter lumière et légèreté à l’ensemble »; explique M. Laurent Chardon, couvreur.
« Pour garder le cachet du bâtiment sans l’alourdir, nous avons préconisé la tuile terre cuite petit moule BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT Ardoisé d’EDILIANS. Cette tuile se posant par recouvrement, l’épaisseur est réduite au minimum au niveau du nez de la tuile. Sa finesse imite ainsi parfaitement l’aspect de l’ardoise naturelle sur la couverture et s’harmonise avec les toitures des maisons environnantes ». (Entreprise : SARL Chardon Frères)
BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT Ardoisé, l’esthétique de l’ardoise naturelle à un coût plus avantageux
Située en centre-ville de Villeurbanne (69), cette maison bourgeoise dotée d’une toiture et de deux tourelles en ardoise naturelle nécessitait une lourde réhabilitation pour retrouver ses fastes d’antan. Le propriétaire souhaitait conserver le matériau d’origine qui recouvrait la toiture mais le budget que cela impliquait l’en a très vite dissuadé.
« Les tourelles ne nécessitant pas d’être rénovées, mon client voulait cependant conserver l’aspect de l’ardoise naturelle pour préserver l’harmonie de l’ensemble de la toiture. Lorsque je lui ai présenté la tuile terre cuite BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT, il l’a tout de suite adoptée. Outre le gain en temps de pose et en budget qu’elle représentait, il a été immédiatement été séduit par ses bords épaufrés, ses stries et sa teinte parfaitement identiques à ceux de l’ardoise », explique M. Jean-Marc Collonge, couvreur. (Entreprise : SAS Collonge)
BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT Ardoisé, temps de pose réduit, économies garanties
Cette maison individuelle est située dans le département de l’Orne dans lequel l’ardoise naturelle est très utilisée pour la rénovation des toitures. Ayant un budget limité, les propriétaires ont choisi l’alternative à ce matériau : la tuile terre cuite petit moule BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT d’EDILIANS. «Avec 20,2 tuiles au m2, le temps de pose de la tuile BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT est réduit tout en conservant l’aspect esthétique de l’ardoise naturelle pour laquelle il faut 39 tuiles au m2 à fixer avec des crochets. Cette tuile nous permet d’aller plus vite et de proposer des toitures moins chères », explique M. Sébastien Chatelais, couvreur. (Entreprise : Sébastien Chatelais Couverture)
BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT, l’intemporalité de l’ardoise, les atouts de la terre cuite
Produite sur le site de Saint Germer de Fly (60), la tuile terre cuite petit moule BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT reprend le format et l’aspect de l’ardoise naturelle tout en conservant les lignes épurées et le nez droit de la tuile Beauvoise Huguenot dont le moule a servi à sa conception. Fabriquée à base d’argiles de Beauvais, c’est une tuile à double emboîtement qui possède une très bonne résistance mécanique et au gel, autorisant également son application en bardage.

Source Andre Sudrie

Bongioanni Stampi développe une nouvelle tuile pour La Escandella

La tuile Selectum récemment développée pour La Escandella 

Le fabricant espagnol de tuiles La Escandella a confié à Bongioanni Stampi une tâche ardue et difficile à réaliser: la mise au point d'une nouvelle tuile caractérisée par des caractéristiques innovantes et adaptées aux besoins du marché.

La tuile Selectum répond à cette exigence avec une conception traditionnelle qui intègre un certain nombre de caractéristiques exclusives: garantie de 100 ans, définition sans faille et absorption d'eau minimale grâce à la cuisson dans des réfractaires en  H. Les nervures et un système de drainage spécial sont optimisés pour être placés sur des toits à faible pente. La tuile est dotée d'un système Flexilock qui permet d'ajuster la couverture dans une plage allant de 11 à 14 tuiles par m².

Cette nouvelle tuile convient à tout type de toiture et, grâce à sa grande résistance et à sa grande adaptabilité, elle peut également être utilisée dans des zones exposées à des conditions météorologiques difficiles. Il convient également parfaitement aux projets de rénovation et de rénovation.

Le système de conception et la méthode de prototypage de Bongioanni Stampi ont permis le développement rapide de tuiles de toiture Selectum et d’une gamme complète d’accessoires, sans toutefois s’assurer, dès les premières étapes de l’étude et des processus de conception, que les produits finis à la hauteur des attentes de La Escandella, en veillant toujours au respect des exigences obligatoires pour leur fabrication.



La tuile a été réalisée dans un processus en plusieurs étapes. 
Premièrement, une équipe de projet composée d’employés de Bongioanni Stampi et de Bongioanni Macchine a été constituée. Cela a rapidement réussi à faire correspondre les demandes du marché commercial avec les critères de processus nécessaires.

Le calcul FEM a permis une optimisation parfaite de l'épaisseur et du poids final de la tuile, sans affaiblir ni altérer sa structure.

Un prototype en résine a ensuite été utilisé pour optimiser l’esthétique de la tuile et ses spécifications d’installation. Il a été adapté à toutes les étapes du processus de fabrication.

La nouvelle tuile Selectum sera incluse dans la nouvelle gamme de produits de haute qualité H-Selection de La Escandella.

01/04/2019

BMI, le nouveau grand groupe de la toiture et de l’étanchéité

Créé en 2017 et issu du rachat de Braas Monier et d’Icopal par Standard Industries – leader industriel mondial de la couverture et de l’étanchéité – le groupe BMI est aujourd’hui le plus important fabricant en Europe de solutions de couverture et d’étanchéité pour les toitures-terrasses et les toits en pente.
Doté de 128 sites de production, dont 10 en France, BMI Group offre une expertise globale en termes d’innovations et de services.
BMI France s’appuie sur un riche héritage puisqu’il rassemble aujourd’hui 6 marques historiques et référentes sur leur secteur : Siplast, Monier, Monarflex, Polytuil, le Comptoir de l’Étanchéité et Cobert.
Au-delà de la qualité reconnue de ses produits, BMI France propose à ses clients des solutions système. Il en va de même pour le service apporté. BMI France a construit son offre de services autour de plusieurs éléments : des formations spécialisées, une relation privilégiée avec ses partenaires, une expertise technique et des innovations marquantes.
Et si chaque toit devenait bien plus qu’un toit ?
C’est fort de cette question que BMI affiche aujourd’hui ses nouvelles ambitions et sa stratégie pour les années à venir. Quelles sont-elles ? Devenir l’emblème d’un toit valorisé, d’un toit potentialisé, d’un toit révélé ! Toujours plus près de ses clients pour mieux comprendre leurs besoins et les accompagner dans une démarche de développement durable.
« Nos toitures couvrent tous types d’espaces de vie : notre lieu de vie, de travail, d’étude ou encore les endroits où nous nous reposons, jouons, nous ressourçons… En partageant l’engagement de Standard Industries dans l’anticipation des besoins futurs et des nouvelles possibilités, nous faisons le choix d’une perspective vraiment unique. Nous ne voyons plus une toiture par ce qu’elle est mais par ce qu’elle peut devenir et par sa capacité à inspirer les collectivités, à assurer la tranquillité d’esprit et à améliorer la vie de chacun » déclare Laurent Fischer, directeur général de BMI France. « Que nous concevions une toiture résistante aux conditions météorologiques les plus rudes ou un toit qui contribue à un avenir plus durable, nous nous engageons à assurer un progrès et une qualité de vie encore meilleurs. » poursuit Laurent Fischer.
Pour illustrer cette démarche, BMI met en place une plateforme de marques s’appuyant sur l’expertise de Siplast, de Monier et de 4 autres marques complémentaires. Une charte graphique commune a été créée qui conserve l’essence de ces marques reconnues. Le carré BMI, qui accompagne déjà 3 des 6 logos, devient symbole d’une synergie et d’une ambitieuse vision commune.
Cette nouvelle identité visuelle est dévoilée les 19, 20 et 21 mars 2019 à l’occasion des salons Gedimat, Orcab et Synermat. Bien plus qu’un toit, le manifeste BMI
Sources d’énergie, extensions de pièces de vie, jardins partagés, gages d’esthétique et de protection du patrimoine… Qu’ils soient plats ou en pente, loin d’être des surfaces inertes, les toits peuvent en faire toujours plus. Voilà la conviction de BMI qui, en s’appuyant sur l’expérience irremplaçable de ses marques, s’engage à révéler pleinement le potentiel de chaque toit. Et à répondre ainsi concrètement aux enjeux sociétaux et environnementaux de demain.
BMI ouvre les perspectives pour devenir un partenaire créatif et audacieux, une marque pionnière des enjeux à venir sur ses solutions de toitures et d’étanchéité.
BMI Group en quelques chiffres
  • 9,600 Salariés dont 1000 en France
  • 14 Marques dont 6 en France
  • Présent dans 40 Pays
  • 128 usines de production dont 10 en France (7 Monier, 2 Siplast, 1 Comptoir de l'Etanchéité) 
Source BMI Monier

Nouvelle identité visuelle pour BMI, spécialiste de la toiture et de l’étanchéité

Né en 2017, suite au rachat de Braas Monier et d’Icopal par Standard Industries, BMI affiche de nouvelles ambitions. Le groupe souhaite en effet « devenir l’emblème d’un toit valorisé, d’un toit potentialisé, d’un toit révélé ». Pour ce faire, la société a dévoilé sa nouvelle identité visuelle, symbole d’une synergie et d’une vision commune entre ses différentes marques. Une stratégie à découvrir les 19, 20 et 21 mars à l’occasion des salons Gedimat, Orcab et Synermat.
Le groupe BMI, issu du rachat de Braas Monier et d’Icopal par Standard Industries, rassemble 14 marques dont 6 en France. Présent dans 40 pays, il compte 128 usines de production parmi lesquelles 10 se trouvent sur notre territoire national.
Fort de « son expertise globale » en termes d’innovations et de services, la société s’est très vite imposée comme « le plus important fabricant » en Europe de solutions de couverture et d’étanchéité pour les toitures-terrasses et les toits en pente.
En France, outre ses solutions système, BMI propose à ses clients des formations spécialisées et maintient une relation privilégiée avec ses partenaires. Et c’est d’ailleurs pour leur fournir des solutions toujours plus innovantes et faire de chaque toit « bien plus qu’un toit », que BMI France affiche ses nouvelles ambitions et sa stratégie pour les années à venir.
Un toit valorisé pour un avenir « plus durable »
« Nos toitures couvrent tous types d’espaces de vie : notre lieu de vie, de travail, d’étude ou encore les endroits où nous nous reposons, jouons, nous ressourçons… En partageant l’engagement de Standard Industries dans l’anticipation des besoins futurs et des nouvelles possibilités, nous faisons le choix d’une perspective vraiment unique. Nous ne voyons plus une toiture par ce qu’elle est mais par ce qu’elle peut devenir et par sa capacité à inspirer les collectivités, à assurer la tranquillité d’esprit et à améliorer la vie de chacun », déclare Laurent Fischer, directeur général de BMI France.
BMI France souhaite en effet « devenir l’emblème d’un toit valorisé, d’un toit potentialisé, d’un toit révélé » et accompagner ses clients dans une démarche de développement durable.
Pour ce faire, BMI annonce la mise en place d’une plateforme de marques s’appuyant sur l’expertise de Siplast, Monier, Monarflex, Le Comptoir de l’étanchéité, Polytuil et Cobert. Une charte graphique commune a été créée « qui conserve l’essence de ces marques reconnues ». Le carré BMI, qui accompagne déjà 3 des 6 logos, « devient un symbole d’une synergie et d’une ambitieuse vision commune ».
BMI en est convaincu : « Qu’ils soient plats ou en pente, loin d’être des surfaces inertes, les toits peuvent en faire toujours plus ». La société s’engage ainsi à « révéler pleinement le potentiel de chaque toit », « à répondre concrètement aux enjeux sociétaux et environnementaux de demain » et à devenir « un partenaire créatif et audacieux, une marque pionnière des enjeux à venir sur ses solutions de toitures et d’étanchéité ».
« Que nous concevions une toiture résistante aux conditions météorologiques les plus rudes ou un toit qui contribue à un avenir plus durable, nous nous engageons à assurer un progrès et une qualité de vie encore meilleurs », souligne M. Fischer.

Source Batiweb

31/03/2019

L'installation 'atlantes' de bosco sodi comprend plus de 100 000 briques de terre cuite

L'artiste bosco sodi a installé une installation monumentale spécifique au site le long de la côte oaxacan au Mexique. «Atlantes», qui demande plus de deux mille ans de construction, comprend plus de 100 000 briques en terre cuite pesant plus de 700 tonnes.
L’œuvre est située à proximité immédiate de la fondation de l’artiste, la casa wabi, dans une zone pratiquement inhabitée près de la ville portuaire mexicaine de puerto escondido. au fil du temps, la sculpture résistera et évoluera en raison de son environnement côtier - montrant des signes d’érosion et de croissance des plantes.

‘Atlantes’ a été dévoilé par le trio de galeries qui représentent bosco sodi-kasmin, blain | méridional et galería hilario galguera. le projet consiste en 64 cubes d'argile de 7 pieds x 7 pieds x 7 pieds; chaque cube est composé de 1 600 briques d'argile fabriquées à la main par l'artiste et d'une équipe d'artisans locaux dans un four à oaxaca traditionnel situé à proximité du site. Au total, l'installation représente la somme de plus de 102 000 briques d'argile.
l’échelle monumentale et la structure maillée de l’installation forment un observatoire permettant de connaître la variance du site en lumière et en paysages à différentes heures de la journée et au cours de l’année. Au milieu des cubes, les lignes de vue dramatiques du paysage sont reconfigurées selon l’orientation du spectateur. Cela vise à souligner le pouvoir de la perspective et à induire un sentiment de respect et de crainte face au paysage environnant.
Pour produire les briques, Sodi a extrait la terre brute avant de la mélanger avec du sable d’eau pour former de l’argile. l'argile est ensuite façonnée et lissée à la main en cubes solides que l'on laisse sécher à l'air. une fois séchés, les cubes sont cuits dans un four à briques traditionnel avec du bois, des graines de jacaranda et des coquilles de noix de coco - un processus qui imprègne les cubes de diverses nuances de terre cuite, de traînées de vert et de noir et d'une multitude de fissures à la surface cube une identité unique.

Source DesignBoom

30/03/2019

Les sapeurs-pompiers simulent un gros incendie à la tuilerie Monier

À la demande de l’entreprise Monier, spécialisée dans la fabrication de tuiles et éléments de toiture, les sapeurs-pompiers de Remiremont ont organisé une intervention comprenant une simulation incendie et un exercice de sauvetage d’une personne bloquée par les flammes.
Les sapeurs-pompiers simulent un gros incendie à la tuilerie Monier À la demande de l’entreprise Monier, spécialisée dans la fabrication de tuiles et éléments de toiture, ...

Source Vosges Matin

Un équipement en terre crue pour des aveugles au Mali

A Bamako (Mali), le quartier général de l’équipe de Cécifoot sera livré début avril. Il mêle construction traditionnelle en terre crue et techniques contemporaines.
Pour comprendre ce projet, il faut d’abord cerner l’histoire des lieux et de ses occupants.
A Bamako, capitale du Mali, s’étend une plaine rougeoyante.
Sur près de cinq hectares, 200 enfants atteints de déficiences visuelles y sont logés et éduqués par l’UMAV (Union Malienne des Aveugles) dans une quinzaine de bâtiments.

Née sur place, une équipe de Cécifoot - un handisport inspiré du football et pratiqué par des athlètes mal voyants – a pris de l’ampleur jusqu’à participer à la coupe du Monde en 2018.
Les joueurs avaient besoin d’un nouveau quartier général sur place.
Déclinaison du matériau terre
Menée par l'agence d'architecture parisienne Atelier Martel, la construction des bureaux et vestiaires des sportifs a débuté mi-décembre 2018.
Source Le Moniteur par Amélie Luquain

29/03/2019

Allemagne: Réunion annuelle des fabricants de briques en terre cuite et de tuiles de toiture 2019 à Berlin

Après une bonne année pour notre industrie en 2018, nous prévoyons une demande positive de briques en terre cuite et de tuiles de toiture en 2019 également, même si la dynamique de croissance faiblira probablement. C'est donc à juste titre que le gouvernement fédéral allemand envisage des investissements spécifiques dans la construction de logements. Outre la construction de nouveaux bâtiments, la rénovation du parc immobilier existant est un marché essentiel pour notre industrie. Des incitations significatives, par exemple pour la rénovation de bâtiments afin d'améliorer l'efficacité énergétique, doivent maintenant enfin être mises en place.
Un cadre concurrentiel dans le domaine des matières premières, de l’énergie et de l’environnement est tout aussi important pour sécuriser durablement notre production industrielle en Allemagne. Avec la renonciation à l'énergie nucléaire et le retrait prévu de la production d'électricité au charbon d'ici 2038, environ 50% de notre énergie devra provenir d'autres sources. Même avec toutes les approches constructives: comment cela est-il censé fonctionner et qui va payer pour cela?
La planification du gouvernement de l’État allemand de Bade-Wurtemberg montre qu’un autre exemple de mesure réglementaire malavisée est la poursuite d’une campagne en faveur de la construction en bois. Dans la mesure du possible, les projets de construction publics doivent désormais être construits en bois ou en bois hybride. En tant qu'industrie de la brique et des carreaux en terre cuite, nous devons nous opposer à une intervention déséquilibrée dans la concurrence en faveur de matériaux de construction ou de méthodes de construction individuels. À notre avis, c'est le marché qui doit décider comment et avec quels matériaux un bâtiment doit être construit. À cette fin, nous resterons actifs et travaillerons par tous les canaux politiques.
Lors de la réunion annuelle de cette année sur l’industrie de la brique en terre cuite et des tuiles, nous devons en discuter et bien plus encore. Du 22 au 24 mai 2019, le salon Who is Who du secteur se réunit à Berlin. Dix organisations du secteur ont lancé des invitations à leurs assemblées générales. Outre le débat sur le contenu, le programme promet de nombreuses autres manifestations intéressantes, des visites architecturales fascinantes et une soirée de gala dans le quartier des médias du quartier branché de Friedrichshain.
Au nom de toutes les organisations de briques et de tuiles, j'ai hâte de tous vous revoir à Berlin!
Dr. Matthias Frederichs Secrétaire général de l'Association fédérale allemande de l'industrie de la brique et du carrelage, Regd

Source Ziegelindustrieinternational

28/03/2019

Crise en Espagne : le réalisateur Q. Ravelli invité du Cinématographe de Nantes

Son film sur la crise de la brique en Espagne est sorti en 2017.
Le Cinématographe lance un cycle « Brèves histoires de crises financières ». Le premier temps fort est prévu ce jeudi 14 mars à 20h30 avec la venue de Quentin Ravelli, réalisateur.
Le réalisateur du documentaire "Bricks", viendra à la rencontre des spectateurs après la projection de son film sur la crise de la brique en Espagne (sorti en 2017).
Sinopsis : des carrières d’argile abandonnées aux crédits immobiliers impayés, les briques espagnoles incarnent le triomphe puis la faillite économique d’un pays. Usines qui ferment la moitié de l’année, ville-fantôme curieusement habitée, guerre populaire contre les expropriations orchestrées par les banques : suivre le parcours d’une marchandise – les briques – donne un visage à la crise et dessine les stratégies individuelles ou collectives qui permettent de la surmonter.

Source Presse Océan

27/03/2019

UK: Ibstock génère des bénéfices alors que le secteur des briques en terre cuite connaît une croissance en volume et en prix

Les bénéfices et les revenus du fabricant de briques Ibstock ont ​​augmenté en 2018 grâce au volume et à la croissance des prix du secteur des briques en terre cuite.

Au 31 décembre 2018, le bénéfice avant impôts était en hausse de 19,1% à 92,5 millions de livres sterling, pour un chiffre d'affaires de 391,4 millions de livres sterling, en hausse de 7,9%. Dans le même temps, le bénéfice ajusté avant intérêts, impôts et amortissements a augmenté de 4,1% à 112,4 millions de £ et le dividende final est resté inchangé à 6,5 pence par action.

Ibstock a déclaré que la croissance du chiffre d'affaires et l'EBITDA ajusté étaient conformes aux attentes, avec une génération de trésorerie sous-jacente toujours "robuste", étayée par le produit de la vente de l'activité aux États-Unis et d'un excédent immobilier.

Au cours de l'année, le groupe a mis en service sa nouvelle usine de briques d'une capacité de 100 millions de dollars dans le Leicestershire, ajoutant ainsi une nouvelle capacité de production importante à ses activités de fabrication de briques au Royaume-Uni. Il a également pris la décision de céder son activité de fabrication de briques aux États-Unis, Glen Gery, pour se concentrer sur le marché britannique.

"Ces changements nous fournissent une plateforme solide pour assurer la croissance future et la création de valeur à moyen terme", a déclaré la société.

M. Ibstock a déclaré que la demande de briques au Royaume-Uni avait continué de dépasser la capacité d'offre nationale l'année dernière, entraînant l'entrée de plus de 0,4 milliard de briques importées sur le marché britannique et un déstockage supplémentaire des fabricants britanniques. Elle a été en mesure de tirer parti de cet environnement de marché "robuste", grâce aux volumes accrus générés par sa nouvelle installation Eclipse, et d’autres avantages à venir cette année, qui constitueront la première année complète de production.

Joe Hudson, président-directeur général, a déclaré: "Nous restons attentifs aux incertitudes politiques et économiques actuelles au Royaume-Uni, mais Ibstock est bien positionné, les fondamentaux du marché restant encourageants à moyen terme. Nous attendons avec intérêt une nouvelle année de groupe."


Source Sharecast

26/03/2019

Terreal veut convertir les couvreurs au drone

Le fabricant de matériaux de construction en terre cuite s’associe à Web2vi pour rentabiliser les métrés en toiture.
Le logiciel de gestion en ligne Web2vi n’est pas inconnu des couvreurs, notamment dans le secteur de la rénovation. Outre ses fonctions classiques, il est lié depuis deux ans à l’utilisation du drone dernière génération Anafi de Parrot, via tablette ou Smartphone.
Doté d’une interface développée spécifiquement pour cet usage, Web2vi permet de générer une maquette 3D sur laquelle le couvreur peut effectuer sa prise de cotes. Début 2019, une nouvelle brique a été ajoutée à l'application avec l’intégration de l’ensemble des produits Terreal (tuiles et accessoires, composants solaires…), soit 5 000 à 6 000 références, dans la bibliothèque des ouvrages de couverture qui en compte 15 000.
« Notre collaboration avec Web2vi ne relève pas seulement d’une volonté de se développer dans l’univers du digital, explique Eric Risser, directeur marketing de Terreal. Il s’agit de sensibiliser - en les formant - nos clients artisans à une solution qui leur ouvre un potentiel de développement tout en travaillant de façon sécurisée ». L’industriel va ainsi assurer un rôle de prescripteur entre ses clients couvreurs et Web2vi via une série d’animations de chantiers.
Sécurité, gain de temps et attractivité
Le toit est un domaine complexe, désormais facilité par le drone. En France, la taille moyenne des 20 000 entreprises de couverture est de 3,6 employés, avec, la plupart du temps, des dirigeants complètement impliqués dans l’évaluation et l’exécution des chantiers. Dans ce contexte, la solution associant erp, drone et bibliothèque d’ouvrages est présenté comme un « processus sans couture ».
« Associé au logiciel, le drone permet de couvrir en 20 minutes une toiture de 250 m², de gagner une semaine d’inspections avant travaux et de mieux connaître ses coûts et donc la maîtrise de sa marge », ajoute Christian Nopper, dirigeant de la startup Web2vi. Concrètement, une évaluation peut donner lieu à l’impression d’un devis le lendemain, ce qui représente un avantage commercial indéniable. Pour autant, si le couvreur ne peut pas effectuer directement ses achats via le logiciel, sa préparation de commande est grandement facilitée.
Outre des gains de sécurité, de temps et une meilleure évaluation de son chantier, cet attelage affiche un autre objectif, celui de rendre la profession de couvreur plus attractive. « Au-delà de l’aspect productif, les entreprises de couverture qui optent pour cette direction seront plus attractives en matière de recrutement, estime Eric Risser. À l’image traditionnelle du secteur, ce mode de métré offrira une représentation plus dynamique des couvreurs auprès des jeunes ».
Outre une formation d’une journée à prévoir pour la prise en main du drone, le coût de l’erp (évaluation et exécution) est compris entre 25 et 75 €/mois, auquel il convient d’ajouter 1 000 € pour le drone ainsi que 50 €/mois pour le logiciel de gestion transformation des photos en maquette 3D.
Terreal dresse déjà un premier bilan prometteur : « La moitié de nos clients couvreurs a exprimé une forte intention d’achat en soulignant que cette solution digitale drone-logiciel correspondait au cœur de ses préoccupations ».

Source Le Moniteur

25/03/2019

Wienerberger innove en France pour le confort de vie

La production 100% française de la brique à isolation intégrée CLIMAmur est lancée ! Avancée majeure en matière d'innovation, alliant les qualités constructives de la terre cuite à un pouvoir isolant unique, CLIMAmur apporte une réponse architecturale pour un habitat confortable, sain, économe et durable.

CLIMAmur, pour un habitat confortable, sain et durable
CLIMAmur, est un matériau facile et agréable à vivre. Au-delà de ses performances techniques pour assurer la durabilité du bâtiment, la solution offre un confort et une qualité de vie au naturel pour ses occupants.
La régulation et la climatisation au naturel
La capacité d'inertie du matériau en terre cuite est source de grand confort en toutes saisons. Capable d'emmagasiner la chaleur ou la fraîcheur puis de la restituer de manière diffuse, il amortit les variations de tempéture extérieure tel un véritable régulateur thermique naturel.
Un air sain dans des murs sains
100% naturelle et 100% minérale, CLIMAmur garantit un sain avec un mur respirant qui auto-régule naturellement l'hygrométrie de l'air intérieur.

Source Wienerberger

Wienerberger a investi 3,5 millions d'euros en 2018 sur son site de Betschdorf et lance Climamur

Wienerberger lance la production 100 % française de sa brique à isolation intégrée CLIMAmur® et lui consacre un univers de marque totalement dédié.

Avancée majeure en matière d’innovation, alliant les qualités constructives de la terre cuite à un pouvoir isolant unique, CLIMAmur® apporte une réponse architecturale pour un habitat confortable, sain, économe et durable.
Convaincu de ses qualités et de ses performances, la filiale française du 1er briquetier mondial concentre ses efforts sur son déploiement pour dynamiser le marché de l’isolation répartie en France.

Source CLCCOM

Wienerberger réinvente la brique pour poursuivre sa croissance

Le briquetier autrichien confirme son leadership en France, qu’il compte conforter avec un nouveau produit haut de gamme, à isolation intégrée.
Wienerberger poursuit sa dynamique positive. Le spécialiste des tuiles et des briques en terre cuite a connu l’an dernier, à l’échelle mondiale, une croissance de 6 % pour atteindre un chiffre d’affaires de 3,3 milliards d’euros.

En France, le chiffre d’affaires s’est situé à 181 millions d’euros, dont 45 % dans la brique, 35 % dans les tuiles, 11 % dans les parements et 9 % d’export vers les voisins belge et allemand, a annoncé mercredi la filiale hexagonale, depuis son site de Betschdorf (Bas-Rhin).

« Nous consolidons ainsi notre position de leader, détenteur d’un tiers du marché national de la brique », commente Francis Lagier, président de Wienerberger France.
Ce marché français totalise 2 millions de tonnes (ou 15 millions de mètres carrés), répartis entre la maison individuelle à [...]
Source Le Moniteur par Christian Robischon (Bureau de Strasbourg du Moniteur)

24/03/2019

Belgique/Tisselt : "L'état de santé des employés d'ETEX n'a jamais été menacé malgré l'amiante"

La société Etex Building Performance à Tisselt.

Malgré la présence de poussière d'amiante dans une dépendance de la société Etex Building Performance à Tisselt (Willebroek), l'état de santé des employés n'a jamais été en danger. C’est ce que Michiel Adriaensens, porte-parole du groupe Etex, a déclaré précédemment, Eternit). De Morgen a rapporté hier à propos de la découverte d'amiante dans un ancien entrepôt.
"Il s’agit d’une dépendance où, entre autres choses, des moteurs de remplacement sont empilés. D'après l'analyse, à la demande des syndicats, de la poussière recueillie au plus haut niveau juste sous le toit au moyen d'échantillons adhésifs, il est apparu que de l'amiante était effectivement présente. Toutefois, cette constatation n’est pas représentative de la situation sanitaire du bâtiment, car les mesures dans l’air n’avaient jamais été retrouvées et que l’amiante n’est dangereux que lorsqu’il est inhalé ", explique Adriaenssens.
Auparavant, l'entreprise avait nettoyé l'usine et les autres unités de cette filiale du groupe Etex et avait également des projets pour cet entrepôt. "Nous avons maintenant décidé de mettre en œuvre ces plans efficacement. La dépendance sera démolie et un nouveau bâtiment sera érigé à sa place ", a déclaré Adriaenssens. Le bâtiment était maintenant scellé hermétiquement par mesure de précaution.

Source HLN

23/03/2019

Céramiques industrielles de la Loire à la Saône (XIXe-XXe siècle)

L’Ecomusée Creusot Montceau propose une conférence gratuite sur le thème de la céramique industrielle, mardi 26 mars 2019 à 18h30 à la bibliothèque de Montchanin.
Cette conférence intitulée « Céramiques industrielles de la Loire à la Saône (XIXe-XXe siècle) » sera présentée par Thierry Bonnot, histoire de formation et chargé de recherche au CNRS.
La Saône-et-Loire a compté de nombreux sites industriels de production céramique établis, à partir du milieu du XIXe siècle, sur les rives du canal du Centre.
En effet, une quarantaine de tuileries et briqueteries ont prospéré pendant près d’un siècle dans cette véritable vallée de la céramique, produisant carreaux, récipients en grès, décors en faïence, poteries, tuiles, briques.

Certaines entreprises sont bien connues (Grande tuilerie de Bourgogne à Montchanin, Perrusson et Desfontaines à Écuisse, Grandes tuileries bourguignonnes à Chagny).
D’autres ont fait l’objet de valorisation patrimoniale et laissé des traces visibles dans le paysage (Vairet-Baudot à Ciry-le-Noble, villa Perrusson à Écuisses).

Faute d’étude approfondie, une grande partie d’entre elles, particulièrement dans le sud du département, sont oubliées.
Cette conférence proposera une vision d’ensemble de ce secteur d’activité et insistera sur quelques manufactures des grès du Charolais (Pouilloux, Ciry-le-Noble, Palinges), témoignant non seulement d’une époque de l’histoire de l’industrie locale et nationale, mais également des évolutions de la consommation et de la vie quotidienne.

Historien de formation, Thierry Bonnot est chargé de recherche CNRS dans le domaine de l’anthropologie. Il a travaillé de 1994 à 2002 à l’Écomusée Creusot Montceau.
Ses recherches portent essentiellement sur la culture matérielle et sur la construction des patrimoines. Il s’est intéressé à plusieurs industries céramiques locales, telles que la briqueterie à Ciry-le-Noble et les établissements Langeron au Pont-des-Vernes, et travaille aujourd’hui sur le secteur de Palinges.
Informations pratiques
  • Mardi 26 mars 2019 à 18h30
  • Bibliothèque de Montchanin – 108 avenue de la République
  • Entrée gratuite, sur réservation au 03 85 73 92 00
  • www.chateau-verrerie-creusot.fr 
Source Creusot Infos

22/03/2019

Le façonnage à chaud des tuiles et briques

L'ajout de vapeur à l'argile dans la mouleuse à vide permet principalement de réduire le temps de séchage et d'améliorer le processus de séchage.  

La plupart des nouvelles installations construites à partir de 1980 fonctionnent donc avec le façonnage à chaud par ajout de vapeur, que les fabricants de séchoirs intègrent dans leurs compétences lors de la conception des installations de séchage.  

Le pionnier du façonnage à chaud était M. Grimal, qui a introduit en 1957 en France, une nouvelle méthode de façonnage à chaud à la vapeur à la briqueterie Grimal à Realmont, dans le Tarn.  

Dans le procédé Grimal, la masse d'argile dans la partie fermée du malaxeur était chauffée avant la chambre à vide par introduction de vapeur surchauffée. 

L'apport de vapeur se place à présent généralement dans le malaxerur à double arbres sur la plaque inférieure dans la cuve de mélange.  
L'apport de vapeur permet d'atteindre une température de la masse d'argile de 50-60 ° C.

Source Willi Bender

Allemagne: La briquetterie Janihoff sèche plus vite grâce à la vapeur

La fabrication à la vapeur donne à la fois un rebord d'égouttage défini le long du bord supérieur de la brique moulée à l'eau et une finition légèrement plus lisse

Janinhoff Klinkermanufaktur à Münster, qui en est maintenant à sa troisième génération, produit une vaste gamme de 2000 types de briques de maçonnerie, clinkers, pavés, briques de parement et céramiques de façade de différentes couleurs, formes, finitions et tailles.
La direction de la société et le chef de l’exploitation, Marco Zanni, ont décidé d’adapter leur gamme de briques moulées à l’eau aux normes de qualité les plus récentes du marché. Grace à cela, la société réagit à une tendance du marché vers des finitions plus lisses, même pour de bonnes vieilles briques de type rustique.
Sur le plan de la technologie de production, l’entreprise se considère bien préparée: à l’aide de la vapeur, le processus de moulage mécanique en patte molle donne maintenant des textures moins rugueuses et les finitions sont plus lisses.
Après avoir accumulé une grande expérience au Danemark sur la manière d’améliorer la qualité des briques à l’aide de générateurs de vapeur à grande vitesse, Marco Zanni explique: «Nous voulions délibérément nous distinguer des produits de nos concurrents.
Aspect rustique pour un rendu élégant
Avec une certaine orientation sur les modèles danois, les faces plus lisses des briques moulées à l’eau de Janinhoff répondent à un critère optique qui les distingue des produits de leurs concurrents. «Nous voulions un rebord d'égouttement bien défini le long du bord supérieur de la brique», ajoute Zanni. “Cela rend l'apparence générale de la maçonnerie un peu plus harmonieuse et élégante, en particulier pour les briques longues.“
Pour les produits extrudés, Zanni pense également que l’application de vapeur est une bonne idée, car l’expérience montre que le préchauffage du matériau améliore la précision dimensionnelle du processus de fabrication.
En Allemagne, l’utilisation de générateurs de vapeur dans la fabrication de briques n’est pas aussi populaire que dans les pays nordiques, par exemple. En Allemagne, la production de briques moulées à l'eau est souvent basée sur l'hypothèse que l'application de vapeur sur une structure de surface particulièrement rugueuse endommagerait la bordure visible. Zanni a un point de vue différent, c’est-à-dire qu’il croit que la vapeur est indispensable pour plastifier et préchauffer le matériau.
Un générateur de vapeur rapide réduit le temps de séchage

La direction de la société a opté pour un générateur Clayton Steam Master de type vertical.
Marco Zanni, ayant travaillé avec divers fournisseurs de tels systèmes au Danemark, possédait déjà une expérience pertinente.
Janinhoff broie maintenant le matériau à la taille de grain requise (jusqu'à 0,8 mm) et le stocke pour une utilisation ultérieure. Pendant les mois d'hiver, le matériau imbibé d'eau peut geler et décongeler à plusieurs reprises. Plus tard, lorsque le matériau entre en production au niveau du distributeur rond, de la vapeur est appliquée juste avant le pressage afin d’augmenter sa plasticité et de l’empêcher de coller et de se déchirer.
Un autre avantage du traitement à la vapeur est que la teneur en eau du matériau peut être réduite de 3 à 4%, avec un impact immédiat sur le processus de séchage ultérieur.
«L'utilisation de la vapeur est une condition préalable pour sécher les briques plus rapidement», explique Marco Zanni. «En outre, l’effet de préchauffage de l’ajout de vapeur a un effet positif sur notre bilan énergétique. À présent, le matériau a déjà une température de 35 ° C lorsqu'il entre dans le séchoir. Nous gagnons en moyenne un jour de séchage par semaine. »
Alors que Janinhoff sèche toujours à une vitesse de 1 m / s, une conversion prévue des séchoirs en un séchage turbulent au lieu d'un séchage linéaire devrait accélérer la vitesse de séchage jusqu'à 8 à 10 m / s. En accélérant l’ensemble du processus de préparation et de séchage, Janinhoff souhaite produire suffisamment de matériau dans un délai de cinq jours pour permettre au four de fonctionner à plein régime pendant une semaine entière de sept jours.
Le nouveau générateur de vapeur à grande vitesse Clayton Steam Master CSM45 à essence a déjà réduit le temps de séchage de Janinhoff de 20%. Zanni s'attend à ce que la période d'essai imminente de cet hiver permette de gagner 25% de temps de séchage. Il se souvient d'un certain nombre d'hivers suffisamment durs au Danemark, où il fallait utiliser de la vapeur pour éliminer les cristaux de glace. Janinhoff est bien préparée à de tels cas et serait en mesure de poursuivre la production sans interruption dans des conditions similaires.
Le Steam Master CSM45 de Janinhoff fournit entre 175 et 703 kg de vapeur par heure. Zanni a commenté ce nouvel apport: «Pour nos employés d'atelier, la simplicité de son fonctionnement est une véritable bénédiction. Les informations affichées sont faciles à comprendre et la vapeur devient disponible dans les cinq minutes. De plus, le système est étonnamment compact par rapport à notre espace disponible et peut rester sans surveillance pendant 3 jours consécutifs."

Source Ziegelindustrie International

21/03/2019

Nadia Houta, 29 ans, est la première femme à diriger la production de tuiles !

Du haut de ses 29 ans, Nadia Houta a été promue en octobre 2018 responsable de production du site industriel Terreal 1 à Chagny. Un poste qui, auparavant, a toujours été occupé par des hommes.
Nadia Houta, Responsable de production du site Terreal 1 à Chagny, elle gère 46 personnes depuis octobre 2018.
L’usine de production Terreal, installée à Chagny sur deux sites – l’une à proximité du centre-ville et l’autre en lisière de forêt, à proximité des gisements d’argile – est bien loin de l’image des tuileries poussiéreuses d’antan. En tout, sur les deux sites Terreal emploie 200 personnes. Cette entreprise est en avance sur son temps que ce soit sur l’environnement ou l’égalité homme-femme.
Du côté de la parité, Terreal se démarque avec un taux supérieur de femmes par rapport aux chiffres du secteur de l’industrie, peu importe les postes, soit 13 % de son effectif. Au comité de direction, les femmes pèsent 30 %. Contrairement à beaucoup de “CoDir”, elles n’occupent pas que les postes de responsables de la communication ou des ressources humaines, mais aussi de responsable de production.
Pour preuve, depuis octobre 2018, le site historique Terreal 1, au cœur de ville, est dirigé par Nadia Houta.

Source Le Journal de Saône et Loire

20/03/2019

Lepir, pour le meilleur

Essai Lepir II pratiqué sur une façade avec bardage de tuiles en terre cuite.
Les résultats de trois nouveaux essais de comportement au feu Lepir II réalisés sur des façades bois et terre cuite ont été présentés lors des Rencontres techniques de la construction bois, le 24 janvier à Paris.
Les règles de l'IT 249 valent pour les ERP et les bâtiments d'habitation de 3e et 4e catégorie. Pas moins de neuf essais Lepir II ont été réalisés depuis 2012 pour en vérifier la pertinence. Un guide d'application en a découlé, mais basé uniquement sur les six premiers. Depuis 2015, trois autres essais ont été réalisés, notamment en 2018 : deux avec des bardages en bois, un avec un bardage en tuiles de terre cuite.
Les résultats de ces nouveaux essais incitent à certaines adaptations. Dans le cas des bardages bois, si les déflecteurs en 15/10 acier sont maintenus, ainsi que le débord disgracieux de 200 mm, cela peut varier en fonction de la combustibilité du débord et de la protection qu'offre l'écran thermique. Sous réserve de l'avis du ministère de tutelle, la version révisée dudit guide d'application devrait prendre en compte une option qualifiée « d'effet pschitt ». Précédemment, le guide prescrivait des bardages bois de 26 mm d’épaisseur avec obturation de la lame d'air par des produits intumescents. Cette fois, les essais ont été pratiqués avec des lames de faible épaisseur, limitant la masse combustible embarquée. Exposé au feu, le bardage se dégrade plus vite mais contribue moins à l'action thermique. Par conséquent, il n'est plus nécessaire d'obturer la lame d'air. Le bardage pourrait ainsi revenir à une épaisseur de 20 à 22mm, sans exigence quant à la géométrie de la lame. Il est également proposé d'associer des déflecteurs renforcés en bois ou à base de bois, d'une épaisseur de 45 mm. En-dessous, l'écran thermique recouvre la sous-face du déflecteur bois pour le protéger d'une agression directe. Toutefois, les règles actuelles précisent que toutes les solutions validées ne sont acceptées que si le local intérieur est sans bois apparent, ce qui pose un problème en présence de CLT apparent au plafond. Les résultats d’un essai Lepir II privé réalisé en avril 2018 sont cependant encourageants, estime Stéphane Hameury, spécialiste bois et feu au CSTB.
Test sur bardage ventilé en tuiles
L’essai Lepir II réalisé avec un bardage ventilé en tuiles a été probant, même si la combustion des tasseaux en fin d'essai a fait chuter des tuiles, ce qui n’a pas de conséquence réglementaire en France. La configuration validée est la suivante : tasseaux horizontaux de 27 x 38 mm, tuiles plates de formats standard (entre 140 x2 40mm et 270 x 380 mm), déflecteur 20 mm acier débord 20 mm seulement, pas de dispositif d'obturation de lame d'air ; schémas spécifiques pour les appuis de fenêtre avec un profilé 15/10 renforcé au dos par du Fermacell, et écran thermique derrière le bardage (complément isolation laine de roche 60-100 mm ou bien Fermacell par ex.). Il existe aussi le cas de la pose sur ITE.
Source Cahiers Techniques du Bâtiment par Jonas Tophoven

19/03/2019

Wienerberger 2018: l'ensemble des divisions sont en croissance

Le chiffre d'affaires du groupe a augmenté de 6% en 2018 pour atteindre 3 305,1 millions d'euros, contre 3 119,7 millions d'euros l'année précédente.

L’EBITDA à données comparables augmente de 15% à env. 469,3 M €. (contre 406,5 millions d’euros l’année précédente). Fast Forward 2020, le programme d'optimisation lancé en 2018, a généré un impact positif d'environ 20 millions d'euros. EBITDA en première année. Le bénéfice net s’est amélioré de 8% à 133,5 millions d’euros. (à partir de 123,2 M €, en 2017).

Au cours de l'exercice 2018, Wienerberger a considérablement investi dans des acquisitions et des agrandissements d'installations. Le montant total des investissements a augmenté pour atteindre 325,2 M €. (2017: 206,3 M €).

Division Europe des matériaux de construction en terre cuite


L'activité européenne de briques a enregistré une performance très satisfaisante en 2018. Une croissance notable a été enregistrée en Europe de l'Est. Les activités en Europe occidentale ont également enregistré une croissance importante dans un environnement stable, mais ont été pénalisées par le coût des ajustements structurels. Les revenus de la Division ont augmenté de 7%, passant de 1 787,0 millions d’euros. à 1 918,8 M €. L’EBITDA LFL a augmenté de 18% à 367,1 M €.
 

Division Amérique du Nord

La forte croissance de la Division en 2018 a été soutenue par les contributions positives de l’acquisition de l’année précédente du Groupe sur le marché nord-américain de la brique. Le chiffre d’affaires de la Division s’élève à 306,8 M €. quasiment stable par rapport à l’année précédente (308,7 M €), tandis que l’EBITDA de LFL s’est nettement amélioré de 23% à 38,6 M €.
 

Mesures stratégiques et perspectives pour 2019

Parallèlement à ses initiatives Fast Forward 2020, Wienerberger a rationalisé son organisation existante pour la rendre encore plus efficace.

À compter de début 2019, les activités européennes du groupe relatives aux matériaux de construction ont été regroupées au sein de la Business Unit Wienerberger Building Solutions. L'objectif est d'élargir encore son offre dans les segments des murs, des façades, des toits et des pavés et de renforcer sa présence sur les marchés européens concernés. Les innovations, les nouveaux produits et les acquisitions sélectives joueront un rôle important dans ce contexte.

La Division Amérique du Nord poursuivra sa stratégie de croissance organique et d’expansion régionale par le biais d’acquisitions ciblées.

Wienerberger s'attend à voir un nouveau marché européen de logements résidentiels stable à légèrement en croissance en 2019. Le marché des infrastructures en Europe de l'Est continuera de bénéficier de la hausse des financements de l'UE. En Amérique du Nord, Wienerberger anticipe une évolution légèrement positive de la construction de logements neufs et une demande croissante dans le segment des infrastructures.

Pour 2019, Wienerberger a pour objectif de réaliser un EBITDA à périmètre constant compris entre 560 et 580 M €.


Source Ziegelindustrie International

18/03/2019

BMI, la marque relationnelle qui unit Monier et Siplast

Holding détenant Siplast-Icopal depuis 2016 et Braas-Monier depuis 2017, BMI devient une marque au niveau européen, précédant chacune des marques présentes sur le marché européen.
"Bien plus qu’un toit" : c’est la promesse de BMI, qui devient une marque globale accompagnant chacune des marques produits présentes sur les marchés européens – les plus connues en France étant Siplast pour l’univers de la toiture plate et Monier pour la toiture en pente. « Un toit, ce n’est pas seulement un élément de construction, mais c’est aussi un espace de vie, un point pour retenir les eaux de pluie, un espace de végétalisation… », résume Laurent Fischer, directeur général de BMI France. Inscrite dans un carré bleu, la marque BMI s’affiche désormais avant les marques commerciales. Une « marque relationnelle », selon la volonté du groupe BMI, pour marquer l’appartenance commune, tournée davantage vers l’apport de solutions que vers la vente de produits.
Convergence
Cet affichage sera dévoilé la semaine prochaine, sur les trois salons de distributeurs – Synermat (Mat+, Matnor et Starmat) à Lille, Orcab (coopératives d’artisans) à Nantes et Gedimat à Lyon. Il constitue la suite logique du rachat par le groupe privé américain Standard Industries des deux acteurs européens Icopal (en 2016) et Braas Monier (en 2017), avec pour ambition de devenir leader mondial des solutions de roofing, terme américain englobant la couverture et l’isolation de toiture.
La création de la structure européenne BMI, désormais domiciliée à Londres, s’est accompagnée durant deux ans d’une recherche de synergies entre ces deux univers – toit plat pour Siplast, toit en pente pour Monier. « Au niveau français, les équipes de distribution sont désormais placées sous un management commun, avec un directeur négoce national », explique Laurent Fischer. « Pour autant, les délégués commerciaux restent spécialisés. » Cette approche est d’autant plus nécessaire que les deux structures ont des cultures commerciales différentes, Monier ne passant que par le négoce tandis que Siplast, de par la structure même du marché de l’étanchéité, s’adresse davantage aux entreprises en direct. Une diversité utile, désormais unifiée sous un étendard commun.
Source Le Moniteur par Pierre Pichère

17/03/2019

Le feu et l’argile

L’association des Carrières de La Lie et le Groupement Archéologique du Mâconnais, propose d’assister à une étape majeure de son projet de reconstitution d’une tuilerie gallo-romaine : la cuisson du four.

La reconstitution de cette tuilerie est un projet d’archéologie expérimentale commencé en 2011
Après six années d’efforts le four et son abri ont pris forme.

Il s’agit le 6 avril de tester la structure du four construit en briques d’argile crue afin de confronter la théorie à la pratique : le four inspiré de modèles antiques sera-t-il à la hauteur de ses ancêtres ?
C’est l’enjeu de l’archéologie expérimentale !
Cette expérience permettra aussi aux visiteurs de découvrir le site exceptionnel des Carrières de La Lie
Quand, Où ?
  • le 06/04/2019 de 10h30 à 16h30
  • Les Carrières de la Lie
  • Routes des Perelles
  • La Roche-Vineuse
Organisateur
  • Les carrières de la Lie
  • 03.85.34.19.27
Tarifs Gratuit

Source Le Journal de Saône et Loire

16/03/2019

L'histoire d'amour de l'Australie pour les briques en terre cuite

Le cliché selon lequel les Australiens sont décontractés, des Larrikins amoureux de la plage et prédisposés au barbecue, est répandu depuis des années.
Mais peut-être l’un des concepts culturels les plus fascinants qui a perduré au fil des circonstances est celui du grand rêve australien.
Le désir de posséder sa propre maison a été remarquablement stable au fil des ans, de même que notre histoire d'amour avec des briques d'argile honnêtes, durables et authentiques.
Les Australiens continuent de désigner les briques comme matériau de construction le plus recherché pour leur propre maison.
Dans une étude de suivi nationale commandée en août 2018 par l'association industrielle Think Brick, 72% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles choisiraient une maison construite avec de la brique de terre cuite plutôt que tout autre matériau, tandis que 83% des personnes qui envisagent de construire une maison sont: considérer la brique comme matériau de construction de choix.
Nous voulons que chaque Australien soit en mesure de trouver le choix de brique idéal pour construire sa grande maison de rêve australienne.
Alors, pourquoi les Australiens sont-ils si fidèles et traditionnels dans leur désir de construire la maison de leurs rêves avec la modeste brique, en particulier quand on leur présente tant de nouvelles solutions de rechange?
«Les choix de design et d'architecture dans les options de façade en brique n'ont jamais été aussi grands qu'aujourd'hui, avec une pléthore de couleurs, de textures et de styles disponibles», déclare Jai Sanderson de PGH Bricks & Pavers.
«Les possibilités sont énormes et couvrent un éventail multiculturel de modes de vie australiens», a-t-il déclaré.
«Nous voulons que chaque Australien puisse trouver le choix de briques idéal pour construire sa grande maison de rêve australienne.»
L'étude a révélé que 86% des personnes interrogées avaient grandi avec l'impression que la brique était le meilleur matériau pour construire une maison et que les briques offraient davantage de possibilités de créer un look unique.
À des fins d'investissement, 73% ont déclaré qu'une maison construite avec de la brique d'argile rapportait davantage que tout autre matériau, tandis que 58% avaient estimé qu'une maison de brique réduisait la facture énergétique.
Il existe également tous les avantages que la brique apporte aux conditions de vie: les personnes interrogées ont déclaré que la brique demande peu d'entretien (73%), aide à garder leur maison plus fraîche en été et plus chaude en hiver (66%) et réduit le bruit (67%) .

Source Blue Mountains Gazette

15/03/2019

Béton à base d'argile et sans ciment

Oxara, la spin-off de l'ETH, développe un béton sans ciment fabriqué à partir de matériaux d'excavation à base d'argile afin de construire des maisons abordables et durables.
«J'ai eu énormément de chance dans la vie et je souhaite redonner une partie de cette chance», explique Gnanli Landrou, 29 ans, originaire du Togo. Sa ferme détermination ne laisse aucune place au doute: ce jeune homme suivra ses plans. «Ma vision est de permettre l'accès à des logements dignes, sains et abordables en Afrique et dans d'autres régions.»
Au cours de ses études, Landrou a étudié les défis auxquels doit faire face l'industrie mondiale de la construction: la production de ciment à forte intensité énergétique et de CO2, la raréfaction de l'offre de sable et de gravier de construction et le coût élevé du béton, qui est tout simplement inabordable dans de nombreux pays. Son expérience lui avait déjà appris que la construction en briques de terre cuite traditionnelle est un processus laborieux et fastidieux, et il savait que le logement adéquat faisait encore défaut dans son pays d'origine.
Landrou souligne un oubli important: «Lorsque des personnes construisent une maison dans ce pays, elles creusent d'abord un trou et éliminent le sol excavé. Ensuite, ils apportent des tonnes de sable, de gravier et de ciment dans les fondations et les murs. »Toutefois, l'argile est un matériau de construction idéal en soi et a tendance à être facilement disponible là où il est nécessaire. Pourquoi ne pas combiner les technologies des deux cultures? Cette idée a amené Landrou à l'ETH Zurich début 2014, où il a terminé son doctorat à la chaire de construction durable.
«Encore une fois, j'ai eu beaucoup de chance», commente Landrou à la suite d'un doctorat à l'ETH, où il a trouvé un environnement favorable et un mentor inspirant chez le professeur Guillaume Habert. Ensemble, ils ont mis au point un processus permettant de transformer les matériaux d'excavation à base d'argile en un béton alternatif sans addition de ciment.
Le béton du sol de Landrou peut être coulé à l’état frais; il durcit rapidement et convient aux sols de bâtiments et aux murs non porteurs. Son traitement ressemble à celui du béton conventionnel et il utilise une infrastructure similaire. «Notre technologie confère à la construction en terre cuite presque tous les avantages du ciment en termes de traitement, tout en étant environ 2,5 fois moins chère et 20 fois plus respectueuse de l'environnement», explique M. Landrou. Le potentiel de marché des éléments de construction non structurels est considérable.
Pour entrer sur ce marché, Landrou a breveté sa technologie après avoir terminé son doctorat. Depuis l'automne 2018, il travaille sur sa spin-off Oxara. «Nous n’avons toujours pas décidé si nous allions accorder une licence sur le processus à des entreprises de recyclage de matériaux de construction qui souhaitent transformer leurs matériaux d’excavation en une ressource précieuse, ou si nous vendrions simplement les additifs minéraux nécessaires au béton à base de sol», déclare le jeune entrepreneur.
Source Advanced Science News par Martin Grolms

Un béton très bas carbone sur les chantiers des Ateliers Gaité à Montparnasse

Eiffage Construction veut diminuer l’empreinte carbone sur ses chantiers des Ateliers Gaîté à Montparnasse, en favorisant notamment l’utilisation d’un béton très bas carbone.
Eiffage Construction indique s’est engagé auprès de son client Unibail-Rodamco-Westfield pour diminuer l’empreinte carbone sur le chantier des Ateliers Gaité à Montparnasse. Ses équipes Construction ont accompagné Hoffmann Green Cement Technologies, qui a inauguré fin novembre 2018 la première usine de béton très bas carbone français, dont les produits seront mis en place sur le chantier parisien courant 2019.
Les équipes d’Eiffage Construction réfléchissent à la manière de diminuer l’empreinte carbone de leurs activités de construction. Lorsque leur client Unibail-Rodamco-Westfield leur a présenté sa stratégie « Better Places 2030 » - plan qui vise une transition vers une économie et des mobilités modernisées, intelligentes et moins carbonées -, elles se sont engagées à ses côtés pour trouver des solutions concrètes.
L’entreprise de construction s’est focalisée sur un objectif : la réduction des émissions de carbone lors de la construction des bâtiments. Elle s’est alors concentrée sur le chantier des Ateliers Gaité à Montparnasse qui consiste en la réhabilitation d’un programme mixte à usage principal de commerces, d’hôtel, de bureaux et de logements, dans le 14e arrondissement de Paris. La zone bureaux a été définie comme chantier-pilote pour la réduction d’émission de carbone.
Dalles alvéolaires sans dalles de compression

Désignées pour y réaliser le gros-oeuvre et le clos-couvert, les équipes d’Eiffage Construction ont tout d’abord cherché à diminuer la quantité de béton utilisé. Pour y parvenir, des dalles alvéolaires sans dalles de compression ont par exemple été privilégiées, permettant une économie d’environ 2 % des émissions de carbone.
Le calendrier du chantier a aussi été étudié de façon à favoriser l’utilisation de bétons à la maturité plus lente, mais moins riches en émissions de carbone. Enfin, le major du BTP poursuivant ses recherches de béton moins énergivore, s’est intéressée au travail de David Hoffmann.
Ce chimiste a en effet développé une technologie particulière permettant la production de ciment à partir de coproduits issus de l’industrie, pour produire un liant émettant cinq fois moins de CO2 qu’un ciment classique.
Collaboration avec l’équipe d’Hoffmann Green Cement Technologies
Convaincue de l’avenir de ce nouveau béton, Eiffage Construction a apporté ses conseils et pratiques de mise en oeuvre au projet. Sa collaboration, pendant plus d’un an, avec l’équipe d’Hoffmann Green Cement Technologies a permis de finaliser la mise au point de ce produit en proposant une application sur le projet des Ateliers Gaité à Montparnasse.
L’usine Hoffmann Green Cement Technologies a été inaugurée à Bournezeau (Vendée) le 22 novembre dernier. Les partenaires et élus présents lors de l’événement se sont félicités de l’avancée concrète de cette belle aventure collective, dont les premiers produits ont été livrés sur le chantier parisien fin décembre 2018.
Source : batirama.com