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26/12/2016

La sécurité sur les chantiers briques au cœur d’un important dispositif numérique


Soucieux de la sécurité des artisans intervenant sur les chantiers de maçonnerie brique, la FFTB s’est associée à l’UNA Maçonnerie Carrelage de la CAPEB, l’UMGO-FFB, l’OPPBTP, le CCABTP, l’IRIS-ST et la Cnamts afin de proposer un guide d’un nouveau genre.
En effet, ce dernier présente les bonnes pratiques à adopter pour garantir la sécurité et le confort de chacun, le tout sous la forme d’un jeu accessible sur ordinateur, tablette et smartphone.
En 2015 déjà, la FFTB (Fédération française tuiles & briques) publiait le "Guide des bonnes pratiques – Amélioration des conditions de travail sur chantier" destiné aux professionnels du secteur. Devant le succès de ce document, l’organisme a choisi de récidiver en mettant en place un nouveau guide en faveur de la sécurité et du confort de travail sur les chantiers de maçonnerie brique.
Une initiative qui répond à « une préoccupation majeure » des maçons, les produits en brique pouvant être particulièrement lourds. Si le guide récemment publié s’inscrit dans une volonté de préserver le bien-être des professionnels concernés, il présente néanmoins une grande nouveauté par rapport à son prédécesseur.
Un contenu plus impactant et dynamique
Finis les guides papiers trop théoriques ! Désormais, c’est via le numérique que la FFTB a décidé de partager ses bons conseils en matière de sécurité. Une plateforme a ainsi été spécialement créée, accessible depuis PC, tablette ou smartphone.
Capture d'écran "Construire en brique - Les bonnes pratiques"
Particulièrement intuitif, l’outil propose une immersion au cœur d’un chantier briques présentant plusieurs situations nécessitant un dispositif de sécurité spécifique. En cliquant sur chacune d’elles, il est possible de (re)découvrir les gestes à adopter selon différents cas de figure : manutention, circulation et approvisionnement, remblai, etc.
Le guide revient également sur les protections individuelles et collectives, indispensables à la sécurité des maçons.

Source Batiweb

25/12/2016

FIMEC TECHNOLOGIES: Robotized units for stacking and palletizing

FIMEC Technologies commissioned a brand new robotized unit.
Turnkey robotized palletizing units developed by the company are flexible and versatile all-in-one solutions: wool stacked bundles centering, rotating, gluing and final palletizing operations are run in one line.
The company develops a unique expertise in the design of multifunctional and «clever» grippers:

  • palletizing of numerous formats is possible with one gripper only 
  • the gripper automatically compensates the panels flatness defects
  • it fits all types of insulating materials

In addition to all the above mentioned functions the robot of the new unit can manage the flow of pallets: it stacks the empty pallets and will get new pallet prior to start a new stack.
This unit fits large product dimensions from 600 to 1200 mm wide, 3000 mm height and 3000 mm length.

Source FIMEC Technologies

24/12/2016

Dans la grande halle de la Fabrique Normant: des briques et des projets

Dans la grande halle de la Fabrique Normant – 4.000 m2 – aussi on s'active. L'installation de l'exposition de céramiques, « Céra brique, de l'argile à l'architecture », se poursuit (lire la NR du 23 septembre).
Les vitrines continuent à être fabriquées et les briques commencent à être prépositionnées. C'est le gros chantier des semaines à venir, il est coordonné par Julie Brossier-Duclos, du Musée de Sologne. « L'installation de la muséographie se poursuivra jusqu'à fin mars. Ce sera superbe quand ce sera terminé.
D'ici là, on ne doit pas accueillir de nouveaux événements publics… Le Téléthon, c'était exceptionnel », annonce Fabienne Dollé, gestionnaire du site. Employée de la Ville depuis 26 ans, elle travaillait jusqu'alors à La Pyramide.
Elle a rejoint la Fabrique mi-novembre et a notamment pour mission de faire connaître les lieux aux organisateurs potentiels de Salons ou de séminaires. « La halle aura pour but d'accueillir de grands événements. Elle constitue une offre supplémentaire en terme de salles », précise-t-elle. Il est par exemple déjà acté que la Fabrique hébergera les prochaines éditions du Printemps de la photo (au printemps) et de l'Art en automne. « Il y a plein d'autres projets, mais rien d'arrêté », ajoute Fabienne Dollé.
De son côté, l'Auditorium – 180 places – accueillera ses premières manifestations publiques dès le début 2017.« Des conférences y seront proposées par la Sahas en janvier », annonce la gestionnaire du site.

Source La Nouvelle République

23/12/2016

L'allemand Braas Monier en forte hausse après son rachat

L'action Braas Monier est en forte hausse lundi à la Bourse de Francfort, le fabricant de matériaux de toiture ayant finalement cédé aux avances de l'américain Standard Industries qui va le racheter pour environ 1,1 milliard d'euros.
Le titre prend 6,8% à 28,15 euros dans les tous premiers échanges.
Le groupe allemand, présent en France sous les marques Monier et Schiedel, a précisé dimanche que Standard Industries avait relevé son offre de 25 euros à 25,27 euros en numéraire. Le titre Braas Monier a fini à 26,35 euros vendredi mais le groupe souligne que ses actionnaires recevront l'équivalent de 28,50 euros par titre dans le cadre de cette dernière offre car elle est accompagnée du versement de nouvelles actions et d'un acompte sur dividende de 0,64 euro par titre.
La nouvelle offre valorise le groupe à 1,1 milliard d'euros, hors dette, selon les données Thomson Reuters.
Le président du directoire de Braas Monier, Georg Harrasser, va rester à son poste.
Du côté de Standard Industries, cette acquisition permet au groupe américain, qui réalise environ trois quarts de ses ventes aux Etats-Unis, de renforcer son implantation en Europe.

Source Les Echos - Investir par Maria Sheahan et Victoria Bryan; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat

Braas Monier's board approves bonus share issue, special dividend

Roof tile maker Braas Monier (BMSA.DE) said on Tuesday its board had approved plans to issue 3.9 million new shares to its stockholders and pay a special dividend, part of its agreement to be taken over by U.S. rival Standard Industries [GAFCO.UL].
Braas on Sunday agreed to be taken over by Standard Industries, ending its resistance to the bid after the U.S. group raised its offer, valuing the company at around $1.2 billion.
Standard Industries is offering 25.27 euros a share, which Braas said works out to about 28.50 euros per share including the bonus share issue and an interim dividend of 0.64 euros a share.
The dividend will be paid on Jan. 5, Braas said on Tuesday.

Source Reuters by Maria Sheahan; Editing by Victoria Bryan

Braas Monier convinces Standard Industries to sweeten bid

German tile maker Braas Monierscored a victory late on Sunday by convincing US suitor Standard Industries to sweeten its takeover bid and withdraw any legal action against it.

The two companies were at loggerheads in a Luxembourg court last week over whether Braas could split its shares during the offer period — a move that cost Braas nothing but which effectively raised the economic value of Standard’s €25-a-share offer price by more than 10 per cent.
A court decision on the €2bn enterprise value deal was expected by December 21, but the uncertainty of how the court would rule forced the companies to speak to each other and settle the dispute out of court, two people briefed on the talks said.
A joint press release on Sunday said Standard had agreed to terms that value the company at €28.50 a share, a 31 per cent premium to Braas Monier’s unaffected price on September 13. Braas’s board, for the first time, now supports the deal.
The dispute goes back to September when Braas’s board rejected the €25-per-share offer as too low. Standard, which already had rights to own 40 per cent of the stock, took the offer straight to shareholders in a tender offer ending on January 12.
Braas responded on November 29 by saying it would issue one new share for every 10 outstanding — an unprecedented move for a German company — effectively creating money out of thin air. In most European countries such a manoeuvre would not be allowed, but Luxembourg — where Braas is headquartered — permits companies to issue new shares without a shareholder meeting.
In addition, Braas said it would pay investors an interim dividend, raising the price even further, to €28.13 per currently held share.
Braas argued that neither move violated the binding terms in the takeover agreement, but it meant that Standard was going to be forced to a pay a premium it had not agreed to.
Standard, however, argued that unilaterally increasing the cost of the deal was not permissible under the EU’s takeover directive — a framework adopted in 2004 to establish common principles and requirements for EU member states. It then convinced the court in Luxembourg to issue an injunction against Braas, prohibiting the German company from issuing new shares.
Braas objected and the two companies went to court last week.
Sunday’s resolution allows for Braas to issue 3.9m new shares, as proposed, as well as issue a dividend worth €0.64 per currently held share. Standard also agreed to increase its offer on the original shares from €25 to €25.27.
Two people briefed on the discussions called the settlement a win-win.
Braas is able to “enhance value” for shareholders and avoid a legal outcome that could have prohibited the share issuance, while Standard now has the full support of Braas’s board for the integration. Both companies have signed a business combination agreement.
The offer period for the tender offer has also been extended until January 25.

Source Financial Times

22/12/2016

Wienerberger Continues Its Product Innovation

Following a growing demand for the Rivius slate range, Wienerberger has continued its product innovation with the development of a new colour to replicate Heather Slate – a product that holds the aesthetic beauty of slate, whilst featuring key benefits of clay such as being fast and inexpensive to lay.
Wienerberger says that, as a cost-effective alternative, the new Rivius Heather Slate adds to the range developed by the supplier of wall, roof and landscaping innovations. It features a riven surface and dressed edges, which provides the roof tile with an authentic appearance of a natural slate, whilst being made from natural alluvial clay.
The Rivius roof tile was first introduced to the UK market in 2015 and the company says it has proven extremely popular amongst both new and existing customers. It says that, due to the absence of any tough rivets and grading slates, along with no need for drilling, the efficiency of the tile ultimately aids in reducing the time spent roofing a property, whilst developers, and also homeowners alike, reap the benefits of a prem-ium roof at a lower cost.
Richard Bishop, category marketing manager for roof at Wienerberger, commented: “Since launching last year, our Rivius roof tile has been very successful – something that was reinforced when it was nominated in the Best New Product category at the 2016 Housebuilder Product Awards. In adding our all-new Rivius Heather Slate to the range, we’re giving our customers even more choice by including an alternative to the popular Antique Slate.
“By developing the Rivius roof tile we have been able to extract that premium finish often associated with slate, and combine it with the range of benefits of using clay. We’re very excited by its proven and on-going potential and hope to further develop the range to meet the growing demand for this innovative product.”

Source Building Design and Construction

21/12/2016

Wienerberger triples net result with € 69 million

Wienerberger AG remained on track throughout the first nine months of 2016. In total, the Group generated nearly stable revenues of € 2,279.7 million. Operating EBITDA amounted to € 302.6 million, up by 3 % from the same period of the previous year. Since the beginning of the year, Wienerberger’s net profit increased significantly to € 68.7 million, as compared with € 23.3 million in the previous year.
Commenting on the results achieved, Heimo Scheuch, CEO of Wienerberger AG, notes: “Most of the trends seen during the first six months continued in the period from July to September. Thus, the third quarter performance of the Wienerberger Group was in line with our expectations. We were able to increase our sales moderately and obtain slight price increases. We are particularly happy to report that our net profit, as compared with 2015, has almost tripled since the beginning of the year. The development of revenues and earnings is highly satisfactory as well - especially against the backdrop of negative foreign exchange effects, primarily from the British pound. Adjusted for this effect, we generated 1 % organic revenue growth and achieved a 9% increase in operating EBITDA. This confirms that we are well on track, despite the challenging market environment for our Eastern European infrastructure business. The strong performance of our plastic pipe business in the Nordic markets as well as growth in our brick business in Europe, the USA and Canada were among the main factors accounting for the positive development.”
Clay building materials Europe: 2 % increase in revenues and 15 % EBITDA growth
Residential construction in Europe trended slightly upward during the first nine months of the year. Especially the development in Eastern Europe stayed strong. Wienerberger benefited from the pickup of the residential construction market in the region and was able to further increase the sales of clay blocks and roof tiles. Combined with slightly improved average prices, these developments led to a significantly higher operating result. Western Europe remained at a highly satisfactory level, although the strongly diverging regional trends observed earlier in the year continued. Positive developments were seen in the German, Dutch and French housing markets. Product deliveries in Belgium declined during the first six months of the year, but picked up again in the third quarter. After Great Britain’s vote to leave the European Union, the UK brick and roof tile market developed better than expected, as ongoing housing projects were completed and inventories along the supply chain returned to normal. As a result, facing brick sales exceeded the previous year’s volume, and also the roof tile business performed better than in 2015 in the UK. In contrast, our continental roof tile business fell short of the previous year’s results, which was primarily due to spending restraint in the renovation market, an important driver of the roofing business. Altogether, the Clay Building Materials Europe Division generated revenues of € 1,277.8 million from January to September 2016, up by 2 % from the same period of the year before. Operating EBITDA increased sharply by 15 % to € 216.9 million during the reporting period.
Continued positive development of North American and Canadian brick business
The US brick business and our activities in Canada were highly satisfactory in the third quarter of 2016. Owing to intensive competitive pressure, the result of the North American plastic pipe business however remained below the previous year’s level. In total, the North America Division reported a 5% increase in revenues to € 220.3 million in the first nine months of the year. Despite the strong organic growth, the Division’s EBITDA, amounting to € 17.5 million, stayed below the previous year’s level, mainly due to significantly lower contributions to earnings from real estate sales. Adjusted for these effects, the Division reported 25% organic earnings growth.
Outlook and strategy
Looking to the year as a whole, Wienerberger expects a slightly positive development of new residential construction in Europe. Above all, the positive trends seen in Eastern Europe are projected to continue, whereas Western Europe will still be marked by strongly diverging developments. Overall, a significant increase in earnings is forecast for the Division Clay Building Materials Europe for the full year. In the pipe segment, no major changes in the development of business are foreseen for the fourth quarter. Consequently, Wienerberger expects the Pipes & Pavers Division to close the year with a decrease in earnings. The positive development of the brick business in North America and Canada is likely to continue, whereas the earnings are expected to remain weak in the US plastic pipe segment. Overall, however, the North America Division is projected to achieve both revenue growth and a significant improvement in earnings.

Source Ziegelindustrie International

20/12/2016

Prost Architectures et Wienerberger Aléonard : 1er Prix de la Catégorie Tertiaire au Concours FFTB la tuileterrecuite Architendance 2016

La troisième édition du Concours FFTB la tuileterrecuite Architendance s’est révélée à travers la
lumière, l’espace et le volume, traits communs des 181 candidatures en lice, cette année. Placé sous le signe du lien, ce palmarès 2016 reflète l’enthousiasme et la créativité des architectes inspirés par la terre cuite.
L’Agence d’Architecture Philippe Prost décroche le 1er Prix de la Catégorie Tertiaire, pour la rénovation-reconversion de la Cité des Électriciens à Bruay-la-Buissière (62) (inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO) ; une référence désormais habillée de la tuile Aléonard Émaillée Rubis, utilisée ici en toiture et en bardage.
Les tuiles Aléonard Émaillées Rubis habillent toits et façades de la Cité des Électriciens
Parmi les premiers corons du pays minier des Hauts-de-France, le quartier de la Cité des Électriciens a été rénové et un nouveau bâtiment respectant l’architecture typique des barres de corons a été ajouté : un nouvel édifice qui se destine notamment à abriter le Centre d’Interprétation du Paysage Minier ainsi que 4 résidences d’artistes.
Habillée de tuiles Aléonard Émaillées Rubis sur la toiture comme la façade, d’un rouge à la fois intense et brillant, la réalisation semble tout droit sortie d’un atelier de céramiste. De plus, le fort recouvrement des tuiles restitue l’aspect originel, le format et le panache naturel des briques.
Lucas Monsaingeon, chef de projet de Prost Architectes, évoque la « vibration qu’apportent ces nuances de rouge, dues au travail réalisé à la main », et salue par la même occasion la pose remarquable, parfaitement maîtrisée, des artisans couvreurs au savoir-faire reconnu (Entreprise René Carré).
Précisons qu’Aléonard a pour ce projet, conçu, fabriqué et émaillé des pièces spéciales. Les tuiles Aléonard Émaillées Rubis couvrent ainsi en continu les rampants de la toiture et les murs extérieurs.
Un mariage parfait entre formes traditionnelles et notes plus contemporaines
Pour l’architecte : « la tuile permet de conjuguer formes traditionnelles et notes plus contemporaines. » L’idée a donc consistée à suivre les règles de construction des corons du XIXe siècle, avec des failles de lumière qui rappellent l’emplacement des murs porteurs, tout en réinventant l’aspect extérieur. Il fallait « un geste de création dans cette rénovation, tout en respectant sa vocation patrimoniale. Cette ambition explique le choix de la tuile émaillée, pour remplacer la brique d’origine. D’ailleurs, l’émail existe en pays minier, notamment en pièces décoratives, insérées dans les toitures en tuiles ou dans les briques de façades de maisons cossues. La tuile Aléonard Émaillée Rubis donne ainsi vie au nouveau bâtiment : il vibre avec les passages nuageux et offre d’infinies variations au visiteur quand il se déplace. »
Ou comment donner une nouvelle noblesse à notre histoire ouvrière
La tuileterrecuite Architendance : créé en 2012 dans la cadre d’un partenariat entre la FFTB et le rma (réseau des maisons de l’architecture), ce Concours met en lumière des réalisations originales de la tuile terre cuite conçues par des architectes avec la mise en avant de réalisations inattendues, en couverture ou en façade. Le Jury 2016 était composé de Dominique Tessier, Président du rma ; Julien Rousseau, Architecte, Fresh architecture - Grand Prix 2014 du Concours la tuileterrecuite Architendance ; Stéphane Miget, Journaliste construction, Rédacteur en chef de 5façades et de Planète Bâtiment ; Sabri Bendimérad, Architecte, Maître-assistant à l’ENSA de Normandie, membre du laboratoire ACS à l’ENSA Paris-Malaquais, Conseil scientifique de l’Atelier International du Grand Paris ; Pierre Jonnard, Président de la FFTB ; Jean-Baptiste Fayet, Président de la Commission Tuile de la FFTB ; Meriem Dussart, Directrice Marketing Tuiles et Communication Monier et Gilles Wuthrich, Directeur Marketing Tuiles Wienerberger.

Source N Schilling

19/12/2016

Court to rule on bid target Braas Monier's capital hike by Dec. 21

A Luxembourg court will decide by Dec. 21 whether to lift a temporary injunction preventing Braas Monier from raising capital, said the German roof tile maker, which is fighting a hostile takeover by Standard Industries.
U.S. family-owned Standard Industries has offered 25 euros ($26.61) per share in cash for Braas Monier, valuing the German group at about $2.1 billion including debt, but Braas Monier has called on shareholders to reject it.
Braas Monier last month announced plans to issue 3.9 million new shares to its shareholders before Dec. 23, when Standard Industries' offer runs out, which will make it more expensive for the U.S. group to take it over.
Standard Industries obtained the temporary injunction on Dec. 5 in an attempt to prevent Braas Monier from undertaking the capital raising.
"The board continues to recommend that shareholders do not accept the Standard Industries offer and do not tender their shares," Braas Monier said in a statement on Wednesday.
($1 = 0.9395 euros) (Reporting by Maria Sheahan; Editing by Alexander Smith)

Source Business Insider

18/12/2016

L'entreprise limougeaude 3DCeram lance une nouvelle machine

3DCeram élargit sa gamme d'imprimantes industrielles pour passer à la vitesse supérieure.

Après la Cerameker 900, lancée en 2015, 3DCeram élargit sa gamme d'imprimantes 3D industrielles avec Ceramekar 100. Cette nouvelle machine d'impression céramique annonce le plan de développement ambitieux de l'entreprise limougeaude : créer une large gamme d'imprimantes 3D pour répondre aux attentes et besoins de ses clients et prospects.
Cette machine marque une nouvelle avancée dans la stratégie de notre entreprises de devenir le premier acteur international à proposer une gamme complète d'imprimantes et de services de production de qualité industrielle à la demande, explique Richard Gaignon, co-dirigeant de 3DCeram. Un atout différenciant pour nos clients de tous secteurs qui souhaitent réaliser très rapidement des pièces de géométries les plus simples aux géométries les plus complexes.
Repères
3DCeram a été créée en 2001. La société installée à Limoges est dirigée depuis 2009 par Christophe Chaput et Richard Gaignon. Elle regroupe un ensemble d'expertises et un savoir-faire technologique unique dans le domaine de l'impression 3D céramique.

Source Le Populaire

17/12/2016

De la terre rouge, de l’eau et du feu…

Une activité peu mécanisée. Jean Perrin et son gendre, Michel Baylot, sortent les tuiles une par une.
Brives-Charensac. La visite de l’une des plus vieilles fabriques de France vaut le détour.
Faut-il toujours parler au passé quand on évoque le caractère industriel de Brives-Charensac ? Que nenni ! L’entreprise de fabrication artisanale de tuiles, de briques et carrelages de la famille Perrin rythme la vie de l’avenue des Sports depuis le XIXe siècle. Elle est la dernière en activité. La cité des bords de Loire compta jusqu’à sept tuileries. Au-delà des stocks de tuiles et de briques se dresse un bâtiment hors du temps. Ne nous y trompons pas : malgré sa toiture moussue, l’atelier que dirige de main de maître Jean Perrin est bien vivant.
La qualité des tuiles dépend du mélange des argiles
Il est 5 heures, quand la fabrique s’éveille.
À 85 ans, le cheveu dru et hirsute, l’artisan est toujours le premier arrivé. Il promène son œil d’esthète sur la fournée de tuiles de la veille. Jean Perrin n’avait pas plus d’une dizaine d’années qu’il secondait déjà son père, auprès du vieux four Hoffmann à charbon, mis à mal par la crue de la Loire en 1980. Quand la fabrique tournait à plein régime, le tuilier pouvait passer pas loin d’une semaine sans dormir. Marie, son épouse se souvient : « Je dormais sur le toit du four. Je faisais en sorte de tenir mon mari éveillé ».
Les temps ont changé.
L’activité s’est réduite. Le gigantesque four en brique tout en longueur ne sert plus guère que de cave à vins. Il a été remplacé par un four plus moderne, à gaz, qui permet néanmoins de cuire un nombre de pièces plus limité : autour de 1.200 tuiles contre 20.000 auparavant.
Les secrets de fabrication des tuiles creuses, écailles, gironnées, et tous les accessoires allant avec, les briques et autres carrelages, rouges ou vernissés réalisés tout à la main, sont bien gardés. Jean Perrin, et Marie son épouse, ont toujours veillé à limiter l’accès de l’atelier au public. Un atelier que baigne une lumière irréelle.
Michel Baylot, leur gendre qui travaille à la fabrique, est lui aussi un homme discret qui perpétue le savoir-faire des tuiliers brivois. Ils ne sont plus que trois aujourd’hui à faire « tourner la boutique », en comptant Jean-François Pigeon, le saisonnier.
La terre d’argile rouge est puisée directement dans la carrière voisine de Malescot qu’exploite depuis des décennies la famille Perrin. La qualité du produit fini dépend d’un savant mélange d’argiles sèches et plus grasses. De la trémie, la terre tombe directement dans un malaxeur. Ainsi se forme la pâte. Elle passe ensuite entre deux cylindres pour être broyée et laminée. Et la voilà déjà dans un second malaxeur.
« À ce stade, on doit rajouter l’eau nécessaire à la fabrication », explique Michel Baylot. Une tuile « c’est de l’eau, de la terre et du feu », résume Jean Perrin.
Un souvenir du péage sur le vieux pont de Brives.
600 tuiles à l’heure
L’argile subit encore une nouvelle étape en passant dans une imposante mouleuse, activée par une vis sans fin. Elle est poussée dans un moule (différent selon le type de tuile voulu). La terre passe sur un tapis. Un système de pignon déclenche un emporte-pièce. Les tuiles sont récupérées, subissent encore plusieurs coupes avant d’être mises à sécher.
« La durée du séchage dépend du temps. En général, il faut compter un mois, parfois plus. À cette période de l’année les tuiles sont rentrées afin d’éviter les risques de gel, car la terre contient 30 % d’eau », commente Michel Baylot. Les tuiliers ont une astuce : ils récupèrent la chaleur du four pour faire sécher plus vite les produits.
Les artisans peuvent fabriquer 600 tuiles à l’heure (la valeur d’une fournée). « Il ne faut pas le dire aux gros (N.D.L.R. : Les fabricants industriels), ça les ferait rire », admet Jean Perrin.
Pour les tuiles romaines de la basilique Saint-Julien de Brioude, qui ont été fabriquées à Brives-Charensac, l’artisan n’en passait guère plus de 20 à l’heure. Il avait pour l’occasion réactivé sa vieille presse de 1900. Le nez de chaque tuile était limé manuellement. « À la fin, il fallait le faire avec un morceau de bois, on n’avait plus de peau au bout des doigts. Mais qui pourrait s’en douter. Il n’y a bien que les pigeons pour voir le détail », renchérit Michel Baylot.
 Le vieux four Hoffmann, tout en longueur, jadis alimenté au charbon a été précieusement conservé par la famille Perrin. Il pouvait cuire jusqu’à 20.000 pièces.
Le four aux 40 brûleurs
La cuisson constitue l’ultime étape de la fabrication des tuiles et carrelages artisanaux, dans le grand four avec ses 40 brûleurs. La température y atteint les 1.045°C. Il faut 17 heures au total pour une seule fournée. Il n’est pas rare de surprendre encore à 20 heures passées Jean Perrin auprès de son four à surveiller le bon déroulement des cuissons. Chaque pièce d’une même fournée est unique. Selon la place qui est la sienne au sein du four, la couleur varie. N’est-ce pas là aussi ce qui fait le charme de la tuile artisanale ?
Source L'Eveil par Philippe Suc

16/12/2016

GUINNEE - Kankan: l’OPA sauvage du RPG sur la gestion des machines de fabrique des briques au détriment des artisans

briqueterieLes machines de fabrique de briques stabilisées (Géo béton) envoyées à Kankan il y a un peu plus d’un an par le président Alpha Condé pour les fabricants artisanaux de brique, ont trouvé d’autres gestionnaires autres que les ayants droit, apprends-t-on. Au lieu que les machines ne soient octroyées aux fabricants artisanaux de brique comme prévu initialement, c’est plutôt une équipe issue du parti au pouvoir (RPG Arc-en-ciel) qui aurait pris les commandes desdites machines.

Selon Oumar Doumbouya du bureau régional de l’Union des Fabricants Artisanaux de Brique de Kankan, sa corporation a été mise à l’écart sous prétexte que les machines sont la propriété du parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel.
« Alors qu’on s’attendait à ce que les machines nous soient octroyés comme prévu, des missionnaires venus de Conakry nous ont dit que c’est le parti qui les a achetées. Donc, c’est le RPG qui va se charger de la gestion », a-t-il dénoncé. Pourtant, poursuit-il, « il était question de donner les machines aux fabricants artisanaux de brique afin de les amener à abandonner les pratiques artisanales jugées néfastes pour l’environnement et le fleuve Milo ».
C’est dans cette perspective que les fabricants artisanaux de brique le long du fleuve Milo, se sont organisé en groupement sous la conduite du directeur préfectorale de l’environnement, Kerfala Camara. Selon Mr Camara, il avait réussi à organiser plus de 500 fabricants artisanaux en 12 groupements. Et à l’en croire, ceux-ci s’étaient engagés à quitter les berges du fleuve Milo fortement dégradé par leurs activités de fabrique et de cuisson des briques.
Avec ce revirement dans la gestion des machines de fabrique de briques stabilisées à Kankan, c’est le projet de déguerpissement des berges du fleuve Milo envahies par des milliers de fabricants artisanaux de briques, qui est du coup remis en cause. Car à défaut d’une solution de substitution, ceux-ci n’ont que cette activité comme source de revenu.

Source Guinée News

15/12/2016

De la terre en architecture, qui l'eût cru ?

Terre ! Terre ! Est-ce là l'acclamation d'un naufragé ? Il en va plutôt de l'aspiration d'architectes contemporains. L'exposition 'Terres de Paris' présentée au Pavillon de l'Arsenal jusqu'au 8 janvier 2017 se veut, en la matière, didactique et pédagogique. L'enjeu est de rendre la terre crue indispensable à la construction d'ici quelques années.
Paul-Emmanuel Loiret, co-commissaire de l'événement est clair : un alignement de planètes se montre favorable à la terre !
Déjà, l'agence Joly&Loiret avait proposé, à l'occasion de Réinventer Paris, la mise en oeuvre de briques de terre crue. En vain car le projet n'a finalement pas été retenu.
Il y avait toutefois, autour d'un dessein original, une grande curiosité. C'était donc l'opportunité de poursuivre une réflexion menée sur un matériau mésestimé. Voilà qui pouvait paraître d'autant plus pertinent, qu'enseignant à l'école d'architecture de Grenoble et proche de CRAterre – ce laboratoire dédié à la construction en terre –, Paul Emmanuel Loiret s'est montré toujours plus familier d'un sujet désormais d'actualité.
Les circonstances sont également favorables à un tel développement. Il y a, tout d'abord, pour asseoir cette recherche, le regain d'intérêt pour l'habitat vernaculaire et les techniques dites «low tech». Il y a, ensuite, un véritable effet d'aubaine : le Grand Paris Express, ce vaste réseau circulaire de transport sous-terrain, participera, d'ici peu, à l'incroyable brassage de terre d'ores déjà opéré par les nombreux chantiers de construction en région parisienne. A l'horizon 2030, ce sont donc 400 millions de tonnes de terre qui seront extraits dont 15 % pour la seule création des futures lignes de métro 15 et 16.
Si nombre de rapport ont fait état, jusqu'à présent, de l'impossibilité d'utiliser les différentes terres extraites lors de ces travaux, l'exposition tente de démontrer l'inverse.
En plus de sensibiliser un large public sur la question de la construction en terre crue, la présentation illustre – notamment par de superbes photographies de Schnepp Renou – la manière dont la terre est aujourd'hui traitée. «Nous ne devons plus la considérer comme un déchet mais comme une ressource», souligne l'architecte.
La brique de terre crue s'annonce alors comme une «chance». Si les économies d'énergie quant aux usages sont réelles, il y a, selon l'homme de l'art, encore bien des progrès à faire quant au processus de transformation de la matière. Les efforts sont ainsi à concentrer sur «l'énergie grise» à savoir sur la fabrication, le transport mais aussi la mise en œuvre. «La production de ciment représente, à elle seule, 7% de la consommation énergétique mondiale», dit-il.
La brique de terre crue semble alors être une réponse pertinente. Elle exige, en effet, pour sa production, peu d'énergie, en plus d'être – contrairement au ciment – recyclable à l'infini. «Ce sont ces propriétés qui font l'intérêt de ce matériau», explique-t-il.
L'exposition fait aussi un bref état des lieux quant aux recherches menées aujourd'hui en France. Déroulés sur une grand tablée, processus de fabrication et tests en tout genre montrent qu'il est possible de faire bon usage des terres extraites des chantiers grand-parisiens. Paul-Emmanuel Loiret aime même à s'arrêter sur un procédé encore original : «le béton d'argile».
«Nous nous inspirons des techniques du béton et cherchons à trouver un état liquide à même de se solidifier rapidement. C'est un procédé encore expérimental qui nécessite un adjudant capable de liquéfier les grains d'argile», explique-t-il.
L'exposition présente quelques rares réalisations ; si l'utilisation de la terre tend à se répandre, sa seule mise en œuvre reste rare. Trop souvent, les bureaux de contrôle obligent l'incorporation d'un peu de ciment. Paul-Emmanuel Loiret et Serge Joly s'inscrivent en faux contre cette technique et appellent de leurs vœux davantage de déontologie.
Si l'exposition manque d'une mise en perspective historique, les deux commissaires défendent parfaitement ce parti : «Nous ne voulions pas faire référence à la riche histoire de la construction en terre pour que chacun, en venant ici, puisse se projeter plus facilement», expliquent-ils.
En d'autres termes, il s'agit de faire de la terre un matériau contemporain. L'appel est donc lancé auprès des architectes mais aussi des industriels français en retard par rapport à leurs homologues allemands. Outre-Rhin, une véritable filière de production en terre crue est déjà opérationnelle.
Bref, une exposition passionnante, particulièrement utile et surtout bien venue!
Le Courrier de l'Architecte par Jean-Philippe Hugron

14/12/2016

Injunction blocks takeover target Braas Monier's capital-raising plan

German roof tile maker Braas Monier (BMSA.DE) has suffered a setback in its bid to fend off a hostile takeover by U.S. group Standard Industries [GAFCO.UL] after a court approved a temporary injunction against its plans to raise capital.
Family-owned Standard Industries has offered 25 euros ($26.87) per share in cash for Braas, valuing the group at about $2.1 billion including debt, but Braas opposes the offer and has called on shareholders to reject it.
Braas Monier last month announced plans to issue 3.9 million new shares to its shareholders before Dec. 23, when Standard Industries' offer runs out, which will make it more expensive for the U.S. group to take over Braas.
But on Tuesday, Braas said a court in Luxembourg had approved an application for a temporary injunction, brought by Standard Industries, against the capital increase.
"Braas Monier will take all available legal measures to have the preliminary injunction lifted," it said in a statement, adding it believed it was without foundation.
Standard Industries said in a statement it believed Braas Monier's defensive measures were impermissible because the aim was to change the offer consideration without the consent of the bidder.
The planned capital increase and special dividend would have effectively raised the bid price to 28.13 euros per share from 25 euros per share, Braas had said last month.
"After the recent hostility of the board toward its own stakeholders and blatant disregard of legal obligations, Standard Industries must take all measures necessary to protect its rights and the rights of all stakeholders," Standard Industries said.

Source Reuters

13/12/2016

Analyse sectorielle Matériaux de construction

D'après l'Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux), l'activité du secteur a poursuivi son redressement cet automne, avec une production de granulats en progression de 5,4% au cours des trois mois (août-septembre-octobre) par rapport au trimestre précédent. La production de béton prêt à l'emploi suit la même évolution, avec une augmentation de 3,4% en variation trimestrielle.
Pour l'ensemble des matériaux, la hausse sur un an s'élève à 3,3% au troisième trimestre 2016. Toutefois la production de granulats est toujours inférieure de 16% au niveau de production moyen enregistré sur la période 1997-2016.
L'année 2016 aura été marquée par les retombées du mouvement de concentration du secteur, amorcé en 2015. Le mariage entre le suisse Holcim et le français Lafarge et l'offre publique lancée par l'allemand HeidelbergCement sur l'italien Italcementi (notamment propriétaire de Ciments Français) ont entraîné de vastes plans de cessions pour répondre aux exigences des autorités anti-trust.
Perspectives & Enjeux
L'Unicem confirme le redressement de l'activité des matériaux de construction en 2016, après sept années de dégradation continue, et alors que le secteur avait atteint un point bas en 2015. Les progressions de volumes attendus pour l'année 2016 sont de 0,5% pour les granulats (324,6 millions de tonnes) et de 2,5% pour le béton prêt à l'emploi (35,6 millions de mètres cubes). L'année 2016 est également largement marquée par des cessions d'actifs. Le mexicain Cemex s'est fixé comme objectif d'enregistrer de 1,5 à 2 milliards de dollars de produits de cession avant la fin de 2017.
La recomposition du marché découlant directement du mariage entre Lafarge et Holcim va obliger d'autres acteurs à réagir pour ne pas se retrouver marginalisés.

Source Zone Bourse

12/12/2016

TERREAL/ ROUMAZIÈRES SE PENCHE SUR SA BIODIVERSITÉ

Bruno Hocdé, directeur de Terreal, Jean-Michel Dufaud, maire de Roumazières, et Pierre N’Gahane, préfet de la Charente, ont signé la convention le 07 Décembre après-midi.
Roumazières va constituer un atlas de sa biodiversité. Les experts de Charente Nature réaliseront l’inventaire à partir de janvier. L’outil devrait orienter les projets d’aménagement à venir.
A Roumazières, on connaît déjà le sonneur à ventre jaune. Ce petit crapaud de trois à quatre centimètres, dont la présence est en recul dans le territoire, est une espèce protégée en Europe. Il intégrera forcément l’atlas de la biodiversité qui va être constitué, à partir de janvier, dans la commune de Roumazières.Elle est la première à se lancer dans la démarche en Charente limousine. Mais la quatrième au niveau du département après Cherves-Richemont, La Couronne et Angoulême. Linars et Mouthiers devraient suivre.Cet atlas, ce sera comme une photo du patrimoine naturel du...
Source La Charente Libre par Julie PASQUIER

11/12/2016

BOUYER LEROUX: Dix-huit entreprises de Cholet s'échangent des salariés

Des chefs d'entreprise du Choletais mettent en commun compétences et employés. Une action saluée par la secrétaire d'État à la formation professionnelle.
Ce réseau, c'est quoi ?
Ce réseau transcompétence regroupe aujourd'hui dix-huit entreprises autour de Cholet (Maine-et-Loire), parmi lesquelles la briqueterie Bouyer-Leroux, les Brioches Pasquier, les transports Richou ou l'entreprise adaptée Qualea.
Que permet-il ?
Par exemple, de mettre à la disposition de Batistyl (fabricant de menuiserie) des salariés de Bouyer-Leroux temporairement inoccupés, ou à des responsables du groupe Pasquier d'observer le fonctionnement de Qualea, entreprise adaptée, afin de comprendre comment mieux intégrer des salariés en situation de handicap. Le réseau permet aussi à un salarié qui souhaite changer de métier d'aller le découvrir chez un autre membre.
Les salariés en pensent quoi ?
Fabienne, salariée chez Hendrix Genetics (groupe mondial de recherche), rêvait depuis deux ans d'entrevoir le travail de chauffeur de bus scolaire. Son entreprise a pris contact avec les Transports Richou.« J'ai été très bien accueillie pendant deux jours. Et j'ai eu la chance d'effectuer quatre tournées avec quatre chauffeurs différents, donc quatre façons d'appréhender les choses. » Fabienne espère débuter sa formation en avril prochain.
Et aux ressources humaines ?...
« C'est une expérience très enrichissante, dit une directrice. Ma salariée ne se voyait pas continuer chez nous. Elle a pris son destin professionnel en main. » Raphaël Moreau, RH chez le transporteur Antoine Distribution, y voit un autre avantage: « Dans la région, c'est compliqué de recruter des chauffeurs. Grâce au réseau, nous pouvons montrer comment nous travaillons. » Antoine Distribution devrait ainsi recruter un ancien ouvrier plasturgiste dont l'entreprise fait aussi partie du réseau.
Existe-t-il d'autres réseaux comme celui-ci ?
Non, pour le moment, c'est le seul créé en France. Ce qui a bien sûr motivé la visite de la secrétaire d'État à la formation professionnelle, Clotilde Valter. Le réseau a été créé par Opcalia, un organisme paritaire justement chargé d'initier ce type de projets. Celui-ci a reçu le soutien de la Direction régionale des entreprises . Et un avocat spécialiste du droit du travail a également mis la main à la pâte.
Qu'en a dit la secrétaire d'État à la formation professionnelle ?
La secrétaire d'État, Clotilde Valter, a salué cette initiative, rappelant que « la formation est un moyen de rester dans l'emploi. Les questions de la mobilité géographique et de la mobilité professionnelle sont de vrais sujets. Il y a toujours une peur légitime de changer. »
Source Ouest France par Vincent COTINAT.

10/12/2016

CEMEX launch concrete facing brick range

Company manufacturing new ReadyBrick range at West Calder concrete products factory
A NEW line of facing bricks – the ReadyBrick range – is now available hot off the presses at CEMEX’s state-of-the-art concrete products factory in West Calder, Scotland.
The new facing bricks offer builders and house developers an alternative solution to clay bricks, with shorter production lead times and quicker turnaround to keep up with the growing demand from new housing developments.
The range consists of six standard colours – Lanark Brindle, Lauder Marigold, Leith Iron, Lothian Gold, Perthshire Red and Tannochside Buff – all aptly named to reflect their manufacture in Scotland using locally sourced materials. All the bricks feature perforations to allow for better and easier placement by the builder.
‘We have been working with some of the UK’s biggest names in house building to understand the ergonomics of a facing brick. This new range is truly the new face of concrete bricks. Our high-capacity production facility ensures that we can be very responsive to the needs of our customers,’ said CEMEX’s business manager for housing, Matthew Tranter.
The ReadyBrick facing range is currently available across Scotland and the north of England but CEMEX plan to expand the distribution areas. The range is produced alongside concrete blocks and block paving, allowing customers to take deliveries of mixed loads of building products.

Source AGG

09/12/2016

Les terres de Paris et de sa région transformées en briques à Allonne dans l'Oise

Chez Dewulf on fait des briques depuis quatre générations. Et depuis juillet, Cette fabrique recycle les terres de Paris et de sa région, un matériau isolant, une brique qui nécéssite pas de cuisson. 8 000 briques sont fabriquées.

Video: La briqueterie d'Allonne dans l'Oise avec : Christophe Dewulf Co-gérant de la Briqueterie d'Allonne; Vincent Dewulf Co-gérant de la Briqueterie d'Allonne; Paul-Emmanuel Loiret Architecte; un reportage de Laurent Pénichou, Benoît Henrion et Nicolas Duchet
Que faire des terres extraites pour la construction, de bâtiments ou de métro ? Pourquoi pas les recycler ? C'est le défi proposé par un cabinet d'architectes parisiens à la briqueterie d'Allonne (près de Beauvais).
Fabriquer des briques en terre crue à partir d'argile provenant d'un chantier de Quincy-sous-Sénart, dans l'Essonne. Chaque année en Île-de-France, le BTP produit 32 millions de tonnes de déchets, dont une grande partie de terre.
Le métro "grand Paris Express" dont le chantier démarre va en rajouter 60...
La briqueterie d'Allonne est une entreprise familiale depuis 1838, "entreprise du patrimoine vivant" fabrique des briques en terre cuite; et en terre crue depuis 30 ans.
La brique recyclée d'Allonne est le clou de l'exposition Terres de Paris au pavillon de l'Arsenal, qui a lieu en ce moment et jusqu'au 8 janvier.
Pour l'instant il s'agit d'une expérimentation, pour montrer que c'est possible. La brique recyclée d'Allonne n'est pas produite en série ni commercialisée.
Source France 3 par Halima Najibi

08/12/2016

Quand la tuile terre cuite valorise la lumière et les volumes

A l'occasion de la troisième édition du concours La tuileterrecuite Architendance, sept prix ont été décernés à des réalisations réinventant les usages de la tuile.
L'affirmation d'un geste architectural fort, voici ce qui a séduit les membres du jury du 3e Grand Prix de la Tuile terre cuite Architendance. Cette nouvelle édition, placée sous le signe de la lumière, de l'espace et du lien, a récompensé sept lauréats, sur les 81 dossiers présentés. Deux prix ont été remis dans chacune des catégories : bâtiment tertiaire, bâtiment collectif et maison individuelle, ainsi qu'un Grand prix du Jury, présidé par Dominique Tessier (président du Réseau des maisons de l'architecture, RMA). Une nouveauté cette année, un prix des étudiants en architecture a également été attribué suite à un vote sur les réseaux sociaux, pour lequel 700 étudiants ont participé.
Les lauréats 2016 sont
Catégorie Maison individuelle

  • 1er prix : Laboratoire architectures et paysages
  • 2eme prix : SML (Marc Sirvin et Clémence Eliard) en collaboration avec Laurent Malraux

Catégorie bâtiment collectif

  • 1er prix : Augustin Faucheur
  • 2eme prix : Agence Taillandier architectes associés

Catégorie bâtiment tertiaire

  • 1er prix : Agence architecture Philippe Prost
  • 2eme prix : Architecture Patrick Mauger

Grand prix du Jury :

  • BQ+A (Bernard Quirot architecte & Asssociés

Prix des étudiants :

  • Laboratoire architectures et paysages

Le Grand prix du Jury a été décerné à BQ+A (Bernard Quirot architecte & Asssociés) pour une maison de santé située au pied de la colline éternelle de Vézelay. Les contraintes liées à ce périmètre classé ont fait un naître un ensemble qui réinterprète sur un mode très contemporain les lignes et les couleurs de l'un des plus beaux villages de France.
"Les qualités exceptionnelles du site de Vézelay ont inspiré notre projet", explique Fabien Drubigny avant de poursuivre: "Celui-ci tisse, dans un rapport étroit, les règles de la composition classique de la basilique et de ses travées avec celles, plus pittoresques, du village et de ses maisons". Ainsi, le traitement des façades et des toitures inscrit l'ensemble dans la continuité du paysage tant par la nature des matériaux que par leurs tonalités.

Alors que le pin Douglas des façades a pris les teintes grisées des pierres locales, les toitures de petites tuiles plates aux teintes panachées fond écho à celles du village. "Geste architectural fort, d'une modernité indéniable mais inscrit dans le respect du lieu, de l'histoire, d'un site naturel au service des hommes, le jury à immédiatement reconnu et partagé cette leçon d'architecture", conclut Pierre Jonnard, Président de la FFTB.

Source Batiactu

07/12/2016

Construction neuve : une progression qui se confirme !

Fin septembre, alors que le dernier bilan du ministère du Logement confirmait la reprise d’activité du secteur de la construction, Emmanuelle Cosse jouait la carte de la prudence, arguant que les résultats annoncés étaient « toujours nettement inférieurs à ceux de 2011-2012 ». Or, bien que l’année ne soit pas encore terminée, les derniers chiffres relatifs à la construction de logements à fin octobre témoignent d’une nouvelle progression.
Décidément, 2016 sera bel et bien l’année de la reprise pour le secteur de la construction ! Dans son dernier rapport, le ministère du Logement fait en effet état d’une nouvelle augmentation du nombre d’autorisations délivrées (+7,5% entre août et octobre par rapport au trimestre précédent).
Le nombre de logements autorisés à la construction connaît ainsi une belle envolée, à 442 500 unités sur un an (+14,8%). Dans le détail, les logements collectifs constituent la part la plus importante de ce bilan, représentant 236 900 autorisations, loin devant les individuels purs (123 800) et groupés (47 400). Les mises en chantier au beau fixe malgré un léger recul
Du côté des mises en chantier, en revanche, le ministère se veut moins optimiste, avançant une baisse « de 0,9% ces trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents ». En comparaison, « elles étaient en forte augmentation sur la période mai à juillet 2016 (+ 4,7%) ». Ce constat est toutefois à nuancer, les mises en chantier ayant progressé de 9,2% entre août et octobre 2016 par rapport à la même période un an plus tôt.
45 100 logements collectifs ont été commencés durant ces trois derniers moins, contre 27 700 pour les individuels purs et 8 600 du côté des groupés. Les logements en résidences, quant à eux, représentent 5 400 unités commencées entre août et octobre 2016. Sur les douze derniers mois, le ministère dénombre 376 800 mises en chantier, soit une progression de +10,4% par rapport à l’année précédente.
Nombre de logements cumulés sur douze mois (en milliers de logements). Capture d’écran ministère du Logement/Sources : SOeS, Sit@del2. Un délai moyen d’ouverture synonyme de dynamisme
Autre signe de ce dynamisme retrouvé, le délai moyen d’ouverture de chantier est particulièrement court. En effet, il « se situe à 4,8 mois, légèrement inférieur à sa moyenne de longue période (5,2 mois) », selon le ministère du Logement. Même constat du côté du collectif, où il faut compter 8,1 mois en moyenne pour ouvrir un chantier, soit « un niveau bien inférieur à sa moyenne de longue période (10,7 mois) » d’après le rapport.
Autant de chiffres qui devraient ravir Emmanuelle Cosse, même si l’objectif d’atteindre le niveau de 2011-2012 n’a pas encore été atteint.

Source Batiweb

06/12/2016

Un bardage émaillé vert signé TERREAL pour texturer et illuminer la façade d’une résidence étudiante à Newcastle

Le cabinet Simpson Haugh Architects de Manchester a fait appel à TERREAL pour habiller la résidence étudiante Hill Court de Newcatsle. Le spécialiste de la terre cuite a ainsi développé un bardage coloré sur mesure. Le bâtiment de 16 200 m² offre un véritable spectacle de reflets et de couleurs grâce à une subtile stratégie de forme, d’orientation et de positionnement des éléments de terre cuite.
Présentation du projet
La collaboration de Simpson Haugh Architects et de TERREAL a donné naissance à un bâtiment mouvant et créatif pour accueillir les étudiants d’Hill Court en Angleterre.
Le bardage en terre-cuite joue sur les reliefs afin de créer une dynamique et capter la lumière. Animée grâce à un jeu d’alternance de formes des bardages, la façade donne l’impression d’être en mouvement.
Afin de retranscrire le projet imaginé par le cabinet, les équipes du laboratoire de Recherche & Développement de TERREAL ont adapté le bardage Piterak® Slim dans une couleur originale : un vert émaillé teinté jaune.
Un matériau résistant et esthétique Les architectes ont sélectionné le bardage émaillé Piterak® Slim de TERREAL pour couvrir les 3 800 m² de façade de la résidence étudiante. Durable, esthétique et personnalisable, le Piterak® Slim répondait à toutes les exigences du cahier des charges.
Le Piterak® Slim est un bardage de grande dimension à joints horizontaux à recouvrement. Il se pose à l’aide d’agrafes fixées sur des profilés verticaux. Il s’adapte à tous les projets.
« Robuste, résistante, esthétique… Comme bon nombre de mes confrères, j’apprécie particulièrement la terre cuite pour ces qualités naturelles et intrinsèques. C’est un matériau sans mauvaise surprise qui permet d’obtenir un résultat esthétique facilement. » Jonathan Mallinson, architecte de la résidence étudiante Hill Court.

Source Wellcom 

05/12/2016

Vendée. Bouyer-Leroux a le feu vert pour sa carrière de bri

La briqueterie Boyer-Leroux (1) de Saint-Martin-des-Fontaines bataille depuis 10 ans pour exploiter une nouvelle carrière d’argile : du bri de marais, à Moreilles en zone humide.
Les recours de deux associations environnementales rejetés par le tribunal administratif, la briqueterie de Saint-Martin-des-Fontaines a commencé à prélever de l’argile sur le site de la Malinière à Moreilles.
Ce projet date d’ « il y a une dizaine d’années » en prévision de l’épuisement de la carrière de la Poste à Moreilles.L’exploitation avait été autorisée par la préfecture de Vendée en avril 2014, la Coordination pour la défense du Marais poitevin et la Ligue pour la protection des oiseaux ont demandé l’annulation de l’arrêté.
Ils veulent « défendre la conservation des prairies » explique Philippe Hernandez, directeur industriel de Bouyer-Leroux. Le site de 46 ha, en zone humide, est classé Natura 2000,Le site de la Malinière a été choisi par la Scop Bouyer-Leroux pour son bri de marais, « une vase hyper riche », qu’on ne trouve qu’en zone humide. Cette argile d’origine marine entre dans la composition des tuiles et des briques, en faible quantité, « entre 10 et 20 % ».
Que vont faire la LPO et la Coordination ? « Aucune décision n’a pour le moment été prise », indique un salarié de la LPO.
(1) La briqueterie de Saint-Martin-des-Fontaines avec son site de la Séguinière (49), est le leader régional de la brique d’argile. Il couvre commercialement la moitié du territoire français.
Source Ouest France par Michèle Besson

04/12/2016

Braas Monier to raise capital, pay special dividend in bid to fend off takeover

German roof tile maker Braas Monier (BMSA.DE) announced a capital increase and a special dividend on Tuesday as it seeks to fend off a hostile takeover offer by U.S. group Standard Industries [GAFCO.UL].
Family-owned Standard Industries has offered 25 euros per share in cash for Braas, valuing the group at $2.1 billion including debt.
Braas opposes the offer, saying it undervalues the company, and has called on shareholders to reject the bid.
Braas said on Tuesday it would issue 3.9 million new shares to its shareholders before Dec. 23, when Standard Industries' offer runs out, which will make it more expensive for the U.S. group to take over Braas.
In addition, Braas promised to pay shareholders who hold onto their stock, rather than selling it to Standard Industries, an additional dividend of 0.57 euros per share early next year.
Both measures together effectively raise the bid price to 28.13 euros per share from 25 euros per share, Braas said.
Shares in Braas Monier were 6.5 percent higher at 27.25 euros by 0929 GMT, their highest level in about 11 months.
Source Reuters

LIMOUX- Heurs et malheurs de l'entreprise Fiorio

En raison de sa présence dans le paysage architectural de notre ville, l'histoire de cette importante entreprise du bâtiment limouxine nous semble mériter d'être retracée. La première mention qui en est faite est celle d'un Louis Fiorio, entrepreneur à Grenoble en 1868, dont le fils Segondino (1879-1950) épouse, à Limoux, la fille du propriétaire d'une petite briqueterie. En 1919, S. Fiorio crée la briqueterie-tuilerie de la route de Pieusse et se lance dans des constructions importantes, comme à Carcassonne le théâtre Jean-Alary et «l'ancienne mairie», avec les techniques les plus récentes de l'époque. À sa mort, ses deux fils Georges et Henri, tous deux ingénieurs, qui ont mis au point des procédés de préfabrication reconnus, s'impliquent dans cette branche, construisant, outre l'aérodrome de Salvaza, 3 000 logements à Toulouse-Le Mirail, 1 500 appartements à Pau, de nombreuses écoles, des collèges comme celui de Limoux…

En 1965, l'entreprise comprend trois usines de fabrication dans le Sud-Ouest et emploie 850 personnes, dont 200 à la Tuilerie limouxine. Elle livre alors une villa en quatre mois et six logements par jour. Ce succès l'amène, afin d'élargir ses débouchés, à s'associer l'année suivante à des sociétés plus grandes qu'elle. Or, ces dernières ont leurs propres procédés, beaucoup plus utilisés que ceux de Fiorio, si bien que les accords conclus par les Limouxins vont bientôt constituer un marché de dupes.
Paradoxalement, c'est un succès qui va entraîner la chute de la société. Lauréat du concours Chalandon, Fiorio réalise 3 500 maisons de ce type, qui constituent une partie du quartier Saint-Jacques. Mais le prix très bas qui a été imposé à l'architecte explique des malfaçons ouvrant la voie à de coûteux procès dont est victime le constructeur. Selon Henri Fiorio, les difficultés commencèrent en 1974, l'obligeant à vendre la Tuilerie en 1979 puis, l'année suivante, à déposer le bilan, synonyme de la disparition, à terme, d'une entreprise qui avait constitué l'un des plus beaux fleurons de l'industrie audoise.
Marquié (C.), « Les industries de la vallée de l'Aude », mairie de Limoux, 2016.

Source La Dépêche du Midi

03/12/2016

Le symbole de l’industrie de Saint-Romain-des-Îles abattu

Créée par la famille Genairon, la tuilerie de Saint-Romain-des-Îles était la plus importante du secteur, qui en comptait trois au bord de Saône, le long des Chanillons. 50 personnes y travaillaient, sur les 100 habitants que Saint-Romain comptait. M. Genairon avait même fait construire une série d’habitations pour ses ouvriers. Après plusieurs incendies, la tuilerie a fermé ses portes en 1968.
La démolition se fait, dans un premier temps, brique par brique, tout à la main et au marteau.
La cheminée était fendue dans sa longueur, peut-être à cause de la foudre.
Les ouvriers attendent d’arriver à une hauteur suffisante pour faire tomber l’édifice à l’aide d’un engin sans endommager les maisons voisines.
Depuis lundi, une agitation inhabituelle est perceptible autour de la grande cheminée de la tuilerie Genairon, dernier symbole de la vie industrielle de Saint-Romain-des-Îles. Les affronts du temps (orage, tempête) ont rendu l’édifice fragile et dangereux ; la réparation s’avérant trop aléatoire et onéreuse, la décision de la démolition a été prise. Le propriétaire actuel, M. Plasse, a été averti de la décision de la municipalité et les établissements Remuet, de Corcelles, ont été chargés de la démolition. Après que les maisons voisines ont été protégées, depuis une nacelle, les démolisseurs démontent à la main les tours de briques et les jettent à terre.
Un grand vide dans le patrimoine de Saint-Romain, qui comptait trois sites où l’on fabriquait des tuiles.
Source Le Progrès 

02/12/2016

La brique à bancher se réinvente avec Wienerberger

Le fabricant modifie sa gamme en proposant une nouvelle brique à bancher. Celle-ci s’adapte à tous les types de construction dédiés aux habitats individuels, collectifs ou tertiaires. Elle offre aussi d’importantes performances thermiques.
La brique à bancher, pour la réalisation d’acrotères
Wienerberger Porotherm contribue à améliorer la qualité des constructions. Le fabricant vient de commercialiser son nouveau produit, la brique à bancher 20. Celle-ci est conçue en terre cuite. Elle permet la réalisation d’acrotères en béton armé, y compris dans les zones sismiques.
Ce matériau se caractérise aussi par ses qualités thermiques. Il offre à l’immeuble ainsi construit un confort élevé, limitant les ponts thermiques. Il autorise également la mise en place d’un isolant de 20 mm d’épaisseur entre les cloisons externes. Sa maçonnerie à joint continu vient, elle, améliorer l’étanchéité à l’air et offrir une qualité acoustique plus conséquente.
Une brique de grand format
Cette nouvelle brique à bancher signée Wienerberger Porotherm présente un format de 500 x 200 x 299 mm. Sur le chantier, elle peut être employée en élément de banche, d’un coût modéré par rapport aux autres techniques. Elle répond ainsi à tous les besoins de construction, en contribuant à en augmenter la qualité thermique.
Elle est utilisable pour de multiples réalisations, en garantissant leur solidité. C’est le cas avec la mise en œuvre des murs séparatifs et des acrotères, mais aussi des soubassements ou des clôtures. Wienerberger Porotherm est ainsi de toutes les constructions pour un immeuble présentant de qualités variées, qu’il s’agisse d’une maison individuelle, d’un bâtiment collectif ou tertiaire.

Source ETI construction

01/12/2016

De nouvelles utilisations pour la tuile terre cuite

Pour la troisième édition du concours La tuileterrecuite Architendance, les fabricants de tuile terre cuite de la FFTB (Fédération française des tuiles et briques) ont lancé un challenge de taille aux architectures : « mettre en avant la tuile de façon inattendue et originale en couverture ou façade ». Au final, sur les 81 dossiers envoyés, 7 ont été désignés lauréats par un jury de spécialistes. Tour d’horizon des projets les plus innovants et ambitieux.

« Les projets récompensés cette année ont un trait commun : ce qui a séduit l’ensemble du jury, c’est l’affirmation d’un geste architectural fort, engagé et qui soit en même temps un gage d’intégration dans un site et donc histoire », indiquait Dominique Tessier, président du jury, à l’occasion de la cérémonie de remise de prix du concours La tuileterrecuite Architendance.
« Cette édition 2016 illustre l’engagement des architectes français à réinventer les usages de la tuile et à tirer partie de toutes les possibilités offertes par la toiture en pente. Les lauréats ont su réinventer cette forme pour tirer partie de tous ses avantages », renchérissait Pierre Jonnard, Président de la FFTB.
Au total, 7 architectes ont été récompensés leurs visions respectives autour du lien : entre paysage et sensibilité d’un lieu, entre présent et passé, ou encore entre les individus. « La terre cuite n’a pas fini de créer des lieux porteurs du bien vivre chez soi et du mieux vivre ensemble », commente Pierre Jonnard.
Des maisons individuelles originales…
Dans la catégorie maison individuelle, c’est Jaouen Pitois, architecte au sein du Laboratoire architectures et paysage, qui a obtenu le premier prix ainsi que le prix des étudiants pour sa « maison dans la pente ». Saluée pour son intégration parfaite à la topographie montagnarde, elle dispose d’une toiture à double pente en tuile anthracite.
En seconde position, SML (Clémence Eliard et Marc Sirvin) et Laurent Malraux se sont également illustrés en proposant une extension pixellisée de tuiles émaillées pour une maison individuelle à Viroflay (78). « Pour cette nouvelle partie de la maison, nous avons imaginé cette peau, comme une réinterprétation de la toiture traditionnelle », indiquent les architectes. Sur ce projet, rien n’a été laissé au hasard : le dessin formé par les tuiles a même été longuement préparé afin que les ouvertures s’y intègrent harmonieusement.
…aux logements collectifs…

Pour les logements collectifs, c’est Augustin Faucheur qui est parvenu à se distinguer de ses concurrents en proposant la création de 20 logements intermédiaires H&E dans le Val d’Oise. « Notre volonté était de créer un ensemble contemporain facile à vivre qui s’intègre parfaitement dans cette zone pavillonnaire peu dense et assez végétale », explique le lauréat. Dans ce sens, l’architecte a utilisé des briques claires pour habiller les façades des bâtiments et des tuiles plates de teinte sombre pour souligner leur modernité.
L’Agence Taillandier architectes associés a, de son côté, remporté le deuxième prix grâce à ses Villas Florentine (Haute-Garonne), qui combinent maisons individuelles et appartements. « Le tissu urbain environnant est constitué de maisons individuelles ayant une toiture tuile traditionnelle à deux pentes. Le programme Villas Florentine réinterprète cette volumétrie pour l’inscrire dans un projet plus contemporain », raconte l’architecte Pierre-Louis Taillandier.
…en passant par le tertiaire
Pour la troisième catégorie, « tertiaire », l’Agence architecture Philippe Prost a su retenir l’attention du jury en proposant de créer un Centre d’interprétation de l’habitat et du paysage minier dans le Pas-de-Calais. « Conserver l’histoire d’un lieu, c’est aussi savoir le transformer : ainsi, afin de s’intégrer à la cité, ce bâtiment neuf s’inspire et réinterprète la typologie de ces bâtiments du quotidien. Les murs de refend se retrouvent sous la forme de failles vitrées continues du sol au plafond et la tuile vernissée a été choisir comme matériau pour rappeler la brique omniprésente localement, tout en se différenciant par la couleur et les reflets de l’émail », explique Philippe Prost, architecte.
Son confrère, Patrick Mauger, a quant à lui reçu le deuxième prix pour l’extension et la restructuration des locaux de recherche de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (44). Ainsi, le bâtiment se dote de façades constituées par des bandeaux horizontaux recouverts de quelques 25 000 tuiles entrecoupées de perforations. « Ce projet offre aux usagers un lieu de vie qui prolonge l’immersion dans la nature tout en apportant des solutions en terme de développement durable grâce au choix de matériaux bio-sourcés et éco-responsables », détaille l’architecte.
Enfin, BQ+A été récompensé du Grand prix spécial du jury pour sa maison de santé à Vézelay (Yonne). Un programme de grande qualité que Pierre Jonnard n’a pas hésité à qualifier de « leçon d’architecture ».
Source Cyberarchi par Clément Guillaume