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17/12/2016

De la terre rouge, de l’eau et du feu…

Une activité peu mécanisée. Jean Perrin et son gendre, Michel Baylot, sortent les tuiles une par une.
Brives-Charensac. La visite de l’une des plus vieilles fabriques de France vaut le détour.
Faut-il toujours parler au passé quand on évoque le caractère industriel de Brives-Charensac ? Que nenni ! L’entreprise de fabrication artisanale de tuiles, de briques et carrelages de la famille Perrin rythme la vie de l’avenue des Sports depuis le XIXe siècle. Elle est la dernière en activité. La cité des bords de Loire compta jusqu’à sept tuileries. Au-delà des stocks de tuiles et de briques se dresse un bâtiment hors du temps. Ne nous y trompons pas : malgré sa toiture moussue, l’atelier que dirige de main de maître Jean Perrin est bien vivant.
La qualité des tuiles dépend du mélange des argiles
Il est 5 heures, quand la fabrique s’éveille.
À 85 ans, le cheveu dru et hirsute, l’artisan est toujours le premier arrivé. Il promène son œil d’esthète sur la fournée de tuiles de la veille. Jean Perrin n’avait pas plus d’une dizaine d’années qu’il secondait déjà son père, auprès du vieux four Hoffmann à charbon, mis à mal par la crue de la Loire en 1980. Quand la fabrique tournait à plein régime, le tuilier pouvait passer pas loin d’une semaine sans dormir. Marie, son épouse se souvient : « Je dormais sur le toit du four. Je faisais en sorte de tenir mon mari éveillé ».
Les temps ont changé.
L’activité s’est réduite. Le gigantesque four en brique tout en longueur ne sert plus guère que de cave à vins. Il a été remplacé par un four plus moderne, à gaz, qui permet néanmoins de cuire un nombre de pièces plus limité : autour de 1.200 tuiles contre 20.000 auparavant.
Les secrets de fabrication des tuiles creuses, écailles, gironnées, et tous les accessoires allant avec, les briques et autres carrelages, rouges ou vernissés réalisés tout à la main, sont bien gardés. Jean Perrin, et Marie son épouse, ont toujours veillé à limiter l’accès de l’atelier au public. Un atelier que baigne une lumière irréelle.
Michel Baylot, leur gendre qui travaille à la fabrique, est lui aussi un homme discret qui perpétue le savoir-faire des tuiliers brivois. Ils ne sont plus que trois aujourd’hui à faire « tourner la boutique », en comptant Jean-François Pigeon, le saisonnier.
La terre d’argile rouge est puisée directement dans la carrière voisine de Malescot qu’exploite depuis des décennies la famille Perrin. La qualité du produit fini dépend d’un savant mélange d’argiles sèches et plus grasses. De la trémie, la terre tombe directement dans un malaxeur. Ainsi se forme la pâte. Elle passe ensuite entre deux cylindres pour être broyée et laminée. Et la voilà déjà dans un second malaxeur.
« À ce stade, on doit rajouter l’eau nécessaire à la fabrication », explique Michel Baylot. Une tuile « c’est de l’eau, de la terre et du feu », résume Jean Perrin.
Un souvenir du péage sur le vieux pont de Brives.
600 tuiles à l’heure
L’argile subit encore une nouvelle étape en passant dans une imposante mouleuse, activée par une vis sans fin. Elle est poussée dans un moule (différent selon le type de tuile voulu). La terre passe sur un tapis. Un système de pignon déclenche un emporte-pièce. Les tuiles sont récupérées, subissent encore plusieurs coupes avant d’être mises à sécher.
« La durée du séchage dépend du temps. En général, il faut compter un mois, parfois plus. À cette période de l’année les tuiles sont rentrées afin d’éviter les risques de gel, car la terre contient 30 % d’eau », commente Michel Baylot. Les tuiliers ont une astuce : ils récupèrent la chaleur du four pour faire sécher plus vite les produits.
Les artisans peuvent fabriquer 600 tuiles à l’heure (la valeur d’une fournée). « Il ne faut pas le dire aux gros (N.D.L.R. : Les fabricants industriels), ça les ferait rire », admet Jean Perrin.
Pour les tuiles romaines de la basilique Saint-Julien de Brioude, qui ont été fabriquées à Brives-Charensac, l’artisan n’en passait guère plus de 20 à l’heure. Il avait pour l’occasion réactivé sa vieille presse de 1900. Le nez de chaque tuile était limé manuellement. « À la fin, il fallait le faire avec un morceau de bois, on n’avait plus de peau au bout des doigts. Mais qui pourrait s’en douter. Il n’y a bien que les pigeons pour voir le détail », renchérit Michel Baylot.
 Le vieux four Hoffmann, tout en longueur, jadis alimenté au charbon a été précieusement conservé par la famille Perrin. Il pouvait cuire jusqu’à 20.000 pièces.
Le four aux 40 brûleurs
La cuisson constitue l’ultime étape de la fabrication des tuiles et carrelages artisanaux, dans le grand four avec ses 40 brûleurs. La température y atteint les 1.045°C. Il faut 17 heures au total pour une seule fournée. Il n’est pas rare de surprendre encore à 20 heures passées Jean Perrin auprès de son four à surveiller le bon déroulement des cuissons. Chaque pièce d’une même fournée est unique. Selon la place qui est la sienne au sein du four, la couleur varie. N’est-ce pas là aussi ce qui fait le charme de la tuile artisanale ?
Source L'Eveil par Philippe Suc

16/12/2016

GUINNEE - Kankan: l’OPA sauvage du RPG sur la gestion des machines de fabrique des briques au détriment des artisans

briqueterieLes machines de fabrique de briques stabilisées (Géo béton) envoyées à Kankan il y a un peu plus d’un an par le président Alpha Condé pour les fabricants artisanaux de brique, ont trouvé d’autres gestionnaires autres que les ayants droit, apprends-t-on. Au lieu que les machines ne soient octroyées aux fabricants artisanaux de brique comme prévu initialement, c’est plutôt une équipe issue du parti au pouvoir (RPG Arc-en-ciel) qui aurait pris les commandes desdites machines.

Selon Oumar Doumbouya du bureau régional de l’Union des Fabricants Artisanaux de Brique de Kankan, sa corporation a été mise à l’écart sous prétexte que les machines sont la propriété du parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel.
« Alors qu’on s’attendait à ce que les machines nous soient octroyés comme prévu, des missionnaires venus de Conakry nous ont dit que c’est le parti qui les a achetées. Donc, c’est le RPG qui va se charger de la gestion », a-t-il dénoncé. Pourtant, poursuit-il, « il était question de donner les machines aux fabricants artisanaux de brique afin de les amener à abandonner les pratiques artisanales jugées néfastes pour l’environnement et le fleuve Milo ».
C’est dans cette perspective que les fabricants artisanaux de brique le long du fleuve Milo, se sont organisé en groupement sous la conduite du directeur préfectorale de l’environnement, Kerfala Camara. Selon Mr Camara, il avait réussi à organiser plus de 500 fabricants artisanaux en 12 groupements. Et à l’en croire, ceux-ci s’étaient engagés à quitter les berges du fleuve Milo fortement dégradé par leurs activités de fabrique et de cuisson des briques.
Avec ce revirement dans la gestion des machines de fabrique de briques stabilisées à Kankan, c’est le projet de déguerpissement des berges du fleuve Milo envahies par des milliers de fabricants artisanaux de briques, qui est du coup remis en cause. Car à défaut d’une solution de substitution, ceux-ci n’ont que cette activité comme source de revenu.

Source Guinée News

15/12/2016

De la terre en architecture, qui l'eût cru ?

Terre ! Terre ! Est-ce là l'acclamation d'un naufragé ? Il en va plutôt de l'aspiration d'architectes contemporains. L'exposition 'Terres de Paris' présentée au Pavillon de l'Arsenal jusqu'au 8 janvier 2017 se veut, en la matière, didactique et pédagogique. L'enjeu est de rendre la terre crue indispensable à la construction d'ici quelques années.
Paul-Emmanuel Loiret, co-commissaire de l'événement est clair : un alignement de planètes se montre favorable à la terre !
Déjà, l'agence Joly&Loiret avait proposé, à l'occasion de Réinventer Paris, la mise en oeuvre de briques de terre crue. En vain car le projet n'a finalement pas été retenu.
Il y avait toutefois, autour d'un dessein original, une grande curiosité. C'était donc l'opportunité de poursuivre une réflexion menée sur un matériau mésestimé. Voilà qui pouvait paraître d'autant plus pertinent, qu'enseignant à l'école d'architecture de Grenoble et proche de CRAterre – ce laboratoire dédié à la construction en terre –, Paul Emmanuel Loiret s'est montré toujours plus familier d'un sujet désormais d'actualité.
Les circonstances sont également favorables à un tel développement. Il y a, tout d'abord, pour asseoir cette recherche, le regain d'intérêt pour l'habitat vernaculaire et les techniques dites «low tech». Il y a, ensuite, un véritable effet d'aubaine : le Grand Paris Express, ce vaste réseau circulaire de transport sous-terrain, participera, d'ici peu, à l'incroyable brassage de terre d'ores déjà opéré par les nombreux chantiers de construction en région parisienne. A l'horizon 2030, ce sont donc 400 millions de tonnes de terre qui seront extraits dont 15 % pour la seule création des futures lignes de métro 15 et 16.
Si nombre de rapport ont fait état, jusqu'à présent, de l'impossibilité d'utiliser les différentes terres extraites lors de ces travaux, l'exposition tente de démontrer l'inverse.
En plus de sensibiliser un large public sur la question de la construction en terre crue, la présentation illustre – notamment par de superbes photographies de Schnepp Renou – la manière dont la terre est aujourd'hui traitée. «Nous ne devons plus la considérer comme un déchet mais comme une ressource», souligne l'architecte.
La brique de terre crue s'annonce alors comme une «chance». Si les économies d'énergie quant aux usages sont réelles, il y a, selon l'homme de l'art, encore bien des progrès à faire quant au processus de transformation de la matière. Les efforts sont ainsi à concentrer sur «l'énergie grise» à savoir sur la fabrication, le transport mais aussi la mise en œuvre. «La production de ciment représente, à elle seule, 7% de la consommation énergétique mondiale», dit-il.
La brique de terre crue semble alors être une réponse pertinente. Elle exige, en effet, pour sa production, peu d'énergie, en plus d'être – contrairement au ciment – recyclable à l'infini. «Ce sont ces propriétés qui font l'intérêt de ce matériau», explique-t-il.
L'exposition fait aussi un bref état des lieux quant aux recherches menées aujourd'hui en France. Déroulés sur une grand tablée, processus de fabrication et tests en tout genre montrent qu'il est possible de faire bon usage des terres extraites des chantiers grand-parisiens. Paul-Emmanuel Loiret aime même à s'arrêter sur un procédé encore original : «le béton d'argile».
«Nous nous inspirons des techniques du béton et cherchons à trouver un état liquide à même de se solidifier rapidement. C'est un procédé encore expérimental qui nécessite un adjudant capable de liquéfier les grains d'argile», explique-t-il.
L'exposition présente quelques rares réalisations ; si l'utilisation de la terre tend à se répandre, sa seule mise en œuvre reste rare. Trop souvent, les bureaux de contrôle obligent l'incorporation d'un peu de ciment. Paul-Emmanuel Loiret et Serge Joly s'inscrivent en faux contre cette technique et appellent de leurs vœux davantage de déontologie.
Si l'exposition manque d'une mise en perspective historique, les deux commissaires défendent parfaitement ce parti : «Nous ne voulions pas faire référence à la riche histoire de la construction en terre pour que chacun, en venant ici, puisse se projeter plus facilement», expliquent-ils.
En d'autres termes, il s'agit de faire de la terre un matériau contemporain. L'appel est donc lancé auprès des architectes mais aussi des industriels français en retard par rapport à leurs homologues allemands. Outre-Rhin, une véritable filière de production en terre crue est déjà opérationnelle.
Bref, une exposition passionnante, particulièrement utile et surtout bien venue!
Le Courrier de l'Architecte par Jean-Philippe Hugron

14/12/2016

Injunction blocks takeover target Braas Monier's capital-raising plan

German roof tile maker Braas Monier (BMSA.DE) has suffered a setback in its bid to fend off a hostile takeover by U.S. group Standard Industries [GAFCO.UL] after a court approved a temporary injunction against its plans to raise capital.
Family-owned Standard Industries has offered 25 euros ($26.87) per share in cash for Braas, valuing the group at about $2.1 billion including debt, but Braas opposes the offer and has called on shareholders to reject it.
Braas Monier last month announced plans to issue 3.9 million new shares to its shareholders before Dec. 23, when Standard Industries' offer runs out, which will make it more expensive for the U.S. group to take over Braas.
But on Tuesday, Braas said a court in Luxembourg had approved an application for a temporary injunction, brought by Standard Industries, against the capital increase.
"Braas Monier will take all available legal measures to have the preliminary injunction lifted," it said in a statement, adding it believed it was without foundation.
Standard Industries said in a statement it believed Braas Monier's defensive measures were impermissible because the aim was to change the offer consideration without the consent of the bidder.
The planned capital increase and special dividend would have effectively raised the bid price to 28.13 euros per share from 25 euros per share, Braas had said last month.
"After the recent hostility of the board toward its own stakeholders and blatant disregard of legal obligations, Standard Industries must take all measures necessary to protect its rights and the rights of all stakeholders," Standard Industries said.

Source Reuters

13/12/2016

Analyse sectorielle Matériaux de construction

D'après l'Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux), l'activité du secteur a poursuivi son redressement cet automne, avec une production de granulats en progression de 5,4% au cours des trois mois (août-septembre-octobre) par rapport au trimestre précédent. La production de béton prêt à l'emploi suit la même évolution, avec une augmentation de 3,4% en variation trimestrielle.
Pour l'ensemble des matériaux, la hausse sur un an s'élève à 3,3% au troisième trimestre 2016. Toutefois la production de granulats est toujours inférieure de 16% au niveau de production moyen enregistré sur la période 1997-2016.
L'année 2016 aura été marquée par les retombées du mouvement de concentration du secteur, amorcé en 2015. Le mariage entre le suisse Holcim et le français Lafarge et l'offre publique lancée par l'allemand HeidelbergCement sur l'italien Italcementi (notamment propriétaire de Ciments Français) ont entraîné de vastes plans de cessions pour répondre aux exigences des autorités anti-trust.
Perspectives & Enjeux
L'Unicem confirme le redressement de l'activité des matériaux de construction en 2016, après sept années de dégradation continue, et alors que le secteur avait atteint un point bas en 2015. Les progressions de volumes attendus pour l'année 2016 sont de 0,5% pour les granulats (324,6 millions de tonnes) et de 2,5% pour le béton prêt à l'emploi (35,6 millions de mètres cubes). L'année 2016 est également largement marquée par des cessions d'actifs. Le mexicain Cemex s'est fixé comme objectif d'enregistrer de 1,5 à 2 milliards de dollars de produits de cession avant la fin de 2017.
La recomposition du marché découlant directement du mariage entre Lafarge et Holcim va obliger d'autres acteurs à réagir pour ne pas se retrouver marginalisés.

Source Zone Bourse

12/12/2016

TERREAL/ ROUMAZIÈRES SE PENCHE SUR SA BIODIVERSITÉ

Bruno Hocdé, directeur de Terreal, Jean-Michel Dufaud, maire de Roumazières, et Pierre N’Gahane, préfet de la Charente, ont signé la convention le 07 Décembre après-midi.
Roumazières va constituer un atlas de sa biodiversité. Les experts de Charente Nature réaliseront l’inventaire à partir de janvier. L’outil devrait orienter les projets d’aménagement à venir.
A Roumazières, on connaît déjà le sonneur à ventre jaune. Ce petit crapaud de trois à quatre centimètres, dont la présence est en recul dans le territoire, est une espèce protégée en Europe. Il intégrera forcément l’atlas de la biodiversité qui va être constitué, à partir de janvier, dans la commune de Roumazières.Elle est la première à se lancer dans la démarche en Charente limousine. Mais la quatrième au niveau du département après Cherves-Richemont, La Couronne et Angoulême. Linars et Mouthiers devraient suivre.Cet atlas, ce sera comme une photo du patrimoine naturel du...
Source La Charente Libre par Julie PASQUIER

11/12/2016

BOUYER LEROUX: Dix-huit entreprises de Cholet s'échangent des salariés

Des chefs d'entreprise du Choletais mettent en commun compétences et employés. Une action saluée par la secrétaire d'État à la formation professionnelle.
Ce réseau, c'est quoi ?
Ce réseau transcompétence regroupe aujourd'hui dix-huit entreprises autour de Cholet (Maine-et-Loire), parmi lesquelles la briqueterie Bouyer-Leroux, les Brioches Pasquier, les transports Richou ou l'entreprise adaptée Qualea.
Que permet-il ?
Par exemple, de mettre à la disposition de Batistyl (fabricant de menuiserie) des salariés de Bouyer-Leroux temporairement inoccupés, ou à des responsables du groupe Pasquier d'observer le fonctionnement de Qualea, entreprise adaptée, afin de comprendre comment mieux intégrer des salariés en situation de handicap. Le réseau permet aussi à un salarié qui souhaite changer de métier d'aller le découvrir chez un autre membre.
Les salariés en pensent quoi ?
Fabienne, salariée chez Hendrix Genetics (groupe mondial de recherche), rêvait depuis deux ans d'entrevoir le travail de chauffeur de bus scolaire. Son entreprise a pris contact avec les Transports Richou.« J'ai été très bien accueillie pendant deux jours. Et j'ai eu la chance d'effectuer quatre tournées avec quatre chauffeurs différents, donc quatre façons d'appréhender les choses. » Fabienne espère débuter sa formation en avril prochain.
Et aux ressources humaines ?...
« C'est une expérience très enrichissante, dit une directrice. Ma salariée ne se voyait pas continuer chez nous. Elle a pris son destin professionnel en main. » Raphaël Moreau, RH chez le transporteur Antoine Distribution, y voit un autre avantage: « Dans la région, c'est compliqué de recruter des chauffeurs. Grâce au réseau, nous pouvons montrer comment nous travaillons. » Antoine Distribution devrait ainsi recruter un ancien ouvrier plasturgiste dont l'entreprise fait aussi partie du réseau.
Existe-t-il d'autres réseaux comme celui-ci ?
Non, pour le moment, c'est le seul créé en France. Ce qui a bien sûr motivé la visite de la secrétaire d'État à la formation professionnelle, Clotilde Valter. Le réseau a été créé par Opcalia, un organisme paritaire justement chargé d'initier ce type de projets. Celui-ci a reçu le soutien de la Direction régionale des entreprises . Et un avocat spécialiste du droit du travail a également mis la main à la pâte.
Qu'en a dit la secrétaire d'État à la formation professionnelle ?
La secrétaire d'État, Clotilde Valter, a salué cette initiative, rappelant que « la formation est un moyen de rester dans l'emploi. Les questions de la mobilité géographique et de la mobilité professionnelle sont de vrais sujets. Il y a toujours une peur légitime de changer. »
Source Ouest France par Vincent COTINAT.

10/12/2016

CEMEX launch concrete facing brick range

Company manufacturing new ReadyBrick range at West Calder concrete products factory
A NEW line of facing bricks – the ReadyBrick range – is now available hot off the presses at CEMEX’s state-of-the-art concrete products factory in West Calder, Scotland.
The new facing bricks offer builders and house developers an alternative solution to clay bricks, with shorter production lead times and quicker turnaround to keep up with the growing demand from new housing developments.
The range consists of six standard colours – Lanark Brindle, Lauder Marigold, Leith Iron, Lothian Gold, Perthshire Red and Tannochside Buff – all aptly named to reflect their manufacture in Scotland using locally sourced materials. All the bricks feature perforations to allow for better and easier placement by the builder.
‘We have been working with some of the UK’s biggest names in house building to understand the ergonomics of a facing brick. This new range is truly the new face of concrete bricks. Our high-capacity production facility ensures that we can be very responsive to the needs of our customers,’ said CEMEX’s business manager for housing, Matthew Tranter.
The ReadyBrick facing range is currently available across Scotland and the north of England but CEMEX plan to expand the distribution areas. The range is produced alongside concrete blocks and block paving, allowing customers to take deliveries of mixed loads of building products.

Source AGG

09/12/2016

Les terres de Paris et de sa région transformées en briques à Allonne dans l'Oise

Chez Dewulf on fait des briques depuis quatre générations. Et depuis juillet, Cette fabrique recycle les terres de Paris et de sa région, un matériau isolant, une brique qui nécéssite pas de cuisson. 8 000 briques sont fabriquées.

Video: La briqueterie d'Allonne dans l'Oise avec : Christophe Dewulf Co-gérant de la Briqueterie d'Allonne; Vincent Dewulf Co-gérant de la Briqueterie d'Allonne; Paul-Emmanuel Loiret Architecte; un reportage de Laurent Pénichou, Benoît Henrion et Nicolas Duchet
Que faire des terres extraites pour la construction, de bâtiments ou de métro ? Pourquoi pas les recycler ? C'est le défi proposé par un cabinet d'architectes parisiens à la briqueterie d'Allonne (près de Beauvais).
Fabriquer des briques en terre crue à partir d'argile provenant d'un chantier de Quincy-sous-Sénart, dans l'Essonne. Chaque année en Île-de-France, le BTP produit 32 millions de tonnes de déchets, dont une grande partie de terre.
Le métro "grand Paris Express" dont le chantier démarre va en rajouter 60...
La briqueterie d'Allonne est une entreprise familiale depuis 1838, "entreprise du patrimoine vivant" fabrique des briques en terre cuite; et en terre crue depuis 30 ans.
La brique recyclée d'Allonne est le clou de l'exposition Terres de Paris au pavillon de l'Arsenal, qui a lieu en ce moment et jusqu'au 8 janvier.
Pour l'instant il s'agit d'une expérimentation, pour montrer que c'est possible. La brique recyclée d'Allonne n'est pas produite en série ni commercialisée.
Source France 3 par Halima Najibi

08/12/2016

Quand la tuile terre cuite valorise la lumière et les volumes

A l'occasion de la troisième édition du concours La tuileterrecuite Architendance, sept prix ont été décernés à des réalisations réinventant les usages de la tuile.
L'affirmation d'un geste architectural fort, voici ce qui a séduit les membres du jury du 3e Grand Prix de la Tuile terre cuite Architendance. Cette nouvelle édition, placée sous le signe de la lumière, de l'espace et du lien, a récompensé sept lauréats, sur les 81 dossiers présentés. Deux prix ont été remis dans chacune des catégories : bâtiment tertiaire, bâtiment collectif et maison individuelle, ainsi qu'un Grand prix du Jury, présidé par Dominique Tessier (président du Réseau des maisons de l'architecture, RMA). Une nouveauté cette année, un prix des étudiants en architecture a également été attribué suite à un vote sur les réseaux sociaux, pour lequel 700 étudiants ont participé.
Les lauréats 2016 sont
Catégorie Maison individuelle

  • 1er prix : Laboratoire architectures et paysages
  • 2eme prix : SML (Marc Sirvin et Clémence Eliard) en collaboration avec Laurent Malraux

Catégorie bâtiment collectif

  • 1er prix : Augustin Faucheur
  • 2eme prix : Agence Taillandier architectes associés

Catégorie bâtiment tertiaire

  • 1er prix : Agence architecture Philippe Prost
  • 2eme prix : Architecture Patrick Mauger

Grand prix du Jury :

  • BQ+A (Bernard Quirot architecte & Asssociés

Prix des étudiants :

  • Laboratoire architectures et paysages

Le Grand prix du Jury a été décerné à BQ+A (Bernard Quirot architecte & Asssociés) pour une maison de santé située au pied de la colline éternelle de Vézelay. Les contraintes liées à ce périmètre classé ont fait un naître un ensemble qui réinterprète sur un mode très contemporain les lignes et les couleurs de l'un des plus beaux villages de France.
"Les qualités exceptionnelles du site de Vézelay ont inspiré notre projet", explique Fabien Drubigny avant de poursuivre: "Celui-ci tisse, dans un rapport étroit, les règles de la composition classique de la basilique et de ses travées avec celles, plus pittoresques, du village et de ses maisons". Ainsi, le traitement des façades et des toitures inscrit l'ensemble dans la continuité du paysage tant par la nature des matériaux que par leurs tonalités.

Alors que le pin Douglas des façades a pris les teintes grisées des pierres locales, les toitures de petites tuiles plates aux teintes panachées fond écho à celles du village. "Geste architectural fort, d'une modernité indéniable mais inscrit dans le respect du lieu, de l'histoire, d'un site naturel au service des hommes, le jury à immédiatement reconnu et partagé cette leçon d'architecture", conclut Pierre Jonnard, Président de la FFTB.

Source Batiactu

07/12/2016

Construction neuve : une progression qui se confirme !

Fin septembre, alors que le dernier bilan du ministère du Logement confirmait la reprise d’activité du secteur de la construction, Emmanuelle Cosse jouait la carte de la prudence, arguant que les résultats annoncés étaient « toujours nettement inférieurs à ceux de 2011-2012 ». Or, bien que l’année ne soit pas encore terminée, les derniers chiffres relatifs à la construction de logements à fin octobre témoignent d’une nouvelle progression.
Décidément, 2016 sera bel et bien l’année de la reprise pour le secteur de la construction ! Dans son dernier rapport, le ministère du Logement fait en effet état d’une nouvelle augmentation du nombre d’autorisations délivrées (+7,5% entre août et octobre par rapport au trimestre précédent).
Le nombre de logements autorisés à la construction connaît ainsi une belle envolée, à 442 500 unités sur un an (+14,8%). Dans le détail, les logements collectifs constituent la part la plus importante de ce bilan, représentant 236 900 autorisations, loin devant les individuels purs (123 800) et groupés (47 400). Les mises en chantier au beau fixe malgré un léger recul
Du côté des mises en chantier, en revanche, le ministère se veut moins optimiste, avançant une baisse « de 0,9% ces trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents ». En comparaison, « elles étaient en forte augmentation sur la période mai à juillet 2016 (+ 4,7%) ». Ce constat est toutefois à nuancer, les mises en chantier ayant progressé de 9,2% entre août et octobre 2016 par rapport à la même période un an plus tôt.
45 100 logements collectifs ont été commencés durant ces trois derniers moins, contre 27 700 pour les individuels purs et 8 600 du côté des groupés. Les logements en résidences, quant à eux, représentent 5 400 unités commencées entre août et octobre 2016. Sur les douze derniers mois, le ministère dénombre 376 800 mises en chantier, soit une progression de +10,4% par rapport à l’année précédente.
Nombre de logements cumulés sur douze mois (en milliers de logements). Capture d’écran ministère du Logement/Sources : SOeS, Sit@del2. Un délai moyen d’ouverture synonyme de dynamisme
Autre signe de ce dynamisme retrouvé, le délai moyen d’ouverture de chantier est particulièrement court. En effet, il « se situe à 4,8 mois, légèrement inférieur à sa moyenne de longue période (5,2 mois) », selon le ministère du Logement. Même constat du côté du collectif, où il faut compter 8,1 mois en moyenne pour ouvrir un chantier, soit « un niveau bien inférieur à sa moyenne de longue période (10,7 mois) » d’après le rapport.
Autant de chiffres qui devraient ravir Emmanuelle Cosse, même si l’objectif d’atteindre le niveau de 2011-2012 n’a pas encore été atteint.

Source Batiweb

06/12/2016

Un bardage émaillé vert signé TERREAL pour texturer et illuminer la façade d’une résidence étudiante à Newcastle

Le cabinet Simpson Haugh Architects de Manchester a fait appel à TERREAL pour habiller la résidence étudiante Hill Court de Newcatsle. Le spécialiste de la terre cuite a ainsi développé un bardage coloré sur mesure. Le bâtiment de 16 200 m² offre un véritable spectacle de reflets et de couleurs grâce à une subtile stratégie de forme, d’orientation et de positionnement des éléments de terre cuite.
Présentation du projet
La collaboration de Simpson Haugh Architects et de TERREAL a donné naissance à un bâtiment mouvant et créatif pour accueillir les étudiants d’Hill Court en Angleterre.
Le bardage en terre-cuite joue sur les reliefs afin de créer une dynamique et capter la lumière. Animée grâce à un jeu d’alternance de formes des bardages, la façade donne l’impression d’être en mouvement.
Afin de retranscrire le projet imaginé par le cabinet, les équipes du laboratoire de Recherche & Développement de TERREAL ont adapté le bardage Piterak® Slim dans une couleur originale : un vert émaillé teinté jaune.
Un matériau résistant et esthétique Les architectes ont sélectionné le bardage émaillé Piterak® Slim de TERREAL pour couvrir les 3 800 m² de façade de la résidence étudiante. Durable, esthétique et personnalisable, le Piterak® Slim répondait à toutes les exigences du cahier des charges.
Le Piterak® Slim est un bardage de grande dimension à joints horizontaux à recouvrement. Il se pose à l’aide d’agrafes fixées sur des profilés verticaux. Il s’adapte à tous les projets.
« Robuste, résistante, esthétique… Comme bon nombre de mes confrères, j’apprécie particulièrement la terre cuite pour ces qualités naturelles et intrinsèques. C’est un matériau sans mauvaise surprise qui permet d’obtenir un résultat esthétique facilement. » Jonathan Mallinson, architecte de la résidence étudiante Hill Court.

Source Wellcom 

05/12/2016

Vendée. Bouyer-Leroux a le feu vert pour sa carrière de bri

La briqueterie Boyer-Leroux (1) de Saint-Martin-des-Fontaines bataille depuis 10 ans pour exploiter une nouvelle carrière d’argile : du bri de marais, à Moreilles en zone humide.
Les recours de deux associations environnementales rejetés par le tribunal administratif, la briqueterie de Saint-Martin-des-Fontaines a commencé à prélever de l’argile sur le site de la Malinière à Moreilles.
Ce projet date d’ « il y a une dizaine d’années » en prévision de l’épuisement de la carrière de la Poste à Moreilles.L’exploitation avait été autorisée par la préfecture de Vendée en avril 2014, la Coordination pour la défense du Marais poitevin et la Ligue pour la protection des oiseaux ont demandé l’annulation de l’arrêté.
Ils veulent « défendre la conservation des prairies » explique Philippe Hernandez, directeur industriel de Bouyer-Leroux. Le site de 46 ha, en zone humide, est classé Natura 2000,Le site de la Malinière a été choisi par la Scop Bouyer-Leroux pour son bri de marais, « une vase hyper riche », qu’on ne trouve qu’en zone humide. Cette argile d’origine marine entre dans la composition des tuiles et des briques, en faible quantité, « entre 10 et 20 % ».
Que vont faire la LPO et la Coordination ? « Aucune décision n’a pour le moment été prise », indique un salarié de la LPO.
(1) La briqueterie de Saint-Martin-des-Fontaines avec son site de la Séguinière (49), est le leader régional de la brique d’argile. Il couvre commercialement la moitié du territoire français.
Source Ouest France par Michèle Besson

04/12/2016

Braas Monier to raise capital, pay special dividend in bid to fend off takeover

German roof tile maker Braas Monier (BMSA.DE) announced a capital increase and a special dividend on Tuesday as it seeks to fend off a hostile takeover offer by U.S. group Standard Industries [GAFCO.UL].
Family-owned Standard Industries has offered 25 euros per share in cash for Braas, valuing the group at $2.1 billion including debt.
Braas opposes the offer, saying it undervalues the company, and has called on shareholders to reject the bid.
Braas said on Tuesday it would issue 3.9 million new shares to its shareholders before Dec. 23, when Standard Industries' offer runs out, which will make it more expensive for the U.S. group to take over Braas.
In addition, Braas promised to pay shareholders who hold onto their stock, rather than selling it to Standard Industries, an additional dividend of 0.57 euros per share early next year.
Both measures together effectively raise the bid price to 28.13 euros per share from 25 euros per share, Braas said.
Shares in Braas Monier were 6.5 percent higher at 27.25 euros by 0929 GMT, their highest level in about 11 months.
Source Reuters

LIMOUX- Heurs et malheurs de l'entreprise Fiorio

En raison de sa présence dans le paysage architectural de notre ville, l'histoire de cette importante entreprise du bâtiment limouxine nous semble mériter d'être retracée. La première mention qui en est faite est celle d'un Louis Fiorio, entrepreneur à Grenoble en 1868, dont le fils Segondino (1879-1950) épouse, à Limoux, la fille du propriétaire d'une petite briqueterie. En 1919, S. Fiorio crée la briqueterie-tuilerie de la route de Pieusse et se lance dans des constructions importantes, comme à Carcassonne le théâtre Jean-Alary et «l'ancienne mairie», avec les techniques les plus récentes de l'époque. À sa mort, ses deux fils Georges et Henri, tous deux ingénieurs, qui ont mis au point des procédés de préfabrication reconnus, s'impliquent dans cette branche, construisant, outre l'aérodrome de Salvaza, 3 000 logements à Toulouse-Le Mirail, 1 500 appartements à Pau, de nombreuses écoles, des collèges comme celui de Limoux…

En 1965, l'entreprise comprend trois usines de fabrication dans le Sud-Ouest et emploie 850 personnes, dont 200 à la Tuilerie limouxine. Elle livre alors une villa en quatre mois et six logements par jour. Ce succès l'amène, afin d'élargir ses débouchés, à s'associer l'année suivante à des sociétés plus grandes qu'elle. Or, ces dernières ont leurs propres procédés, beaucoup plus utilisés que ceux de Fiorio, si bien que les accords conclus par les Limouxins vont bientôt constituer un marché de dupes.
Paradoxalement, c'est un succès qui va entraîner la chute de la société. Lauréat du concours Chalandon, Fiorio réalise 3 500 maisons de ce type, qui constituent une partie du quartier Saint-Jacques. Mais le prix très bas qui a été imposé à l'architecte explique des malfaçons ouvrant la voie à de coûteux procès dont est victime le constructeur. Selon Henri Fiorio, les difficultés commencèrent en 1974, l'obligeant à vendre la Tuilerie en 1979 puis, l'année suivante, à déposer le bilan, synonyme de la disparition, à terme, d'une entreprise qui avait constitué l'un des plus beaux fleurons de l'industrie audoise.
Marquié (C.), « Les industries de la vallée de l'Aude », mairie de Limoux, 2016.

Source La Dépêche du Midi

03/12/2016

Le symbole de l’industrie de Saint-Romain-des-Îles abattu

Créée par la famille Genairon, la tuilerie de Saint-Romain-des-Îles était la plus importante du secteur, qui en comptait trois au bord de Saône, le long des Chanillons. 50 personnes y travaillaient, sur les 100 habitants que Saint-Romain comptait. M. Genairon avait même fait construire une série d’habitations pour ses ouvriers. Après plusieurs incendies, la tuilerie a fermé ses portes en 1968.
La démolition se fait, dans un premier temps, brique par brique, tout à la main et au marteau.
La cheminée était fendue dans sa longueur, peut-être à cause de la foudre.
Les ouvriers attendent d’arriver à une hauteur suffisante pour faire tomber l’édifice à l’aide d’un engin sans endommager les maisons voisines.
Depuis lundi, une agitation inhabituelle est perceptible autour de la grande cheminée de la tuilerie Genairon, dernier symbole de la vie industrielle de Saint-Romain-des-Îles. Les affronts du temps (orage, tempête) ont rendu l’édifice fragile et dangereux ; la réparation s’avérant trop aléatoire et onéreuse, la décision de la démolition a été prise. Le propriétaire actuel, M. Plasse, a été averti de la décision de la municipalité et les établissements Remuet, de Corcelles, ont été chargés de la démolition. Après que les maisons voisines ont été protégées, depuis une nacelle, les démolisseurs démontent à la main les tours de briques et les jettent à terre.
Un grand vide dans le patrimoine de Saint-Romain, qui comptait trois sites où l’on fabriquait des tuiles.
Source Le Progrès 

02/12/2016

La brique à bancher se réinvente avec Wienerberger

Le fabricant modifie sa gamme en proposant une nouvelle brique à bancher. Celle-ci s’adapte à tous les types de construction dédiés aux habitats individuels, collectifs ou tertiaires. Elle offre aussi d’importantes performances thermiques.
La brique à bancher, pour la réalisation d’acrotères
Wienerberger Porotherm contribue à améliorer la qualité des constructions. Le fabricant vient de commercialiser son nouveau produit, la brique à bancher 20. Celle-ci est conçue en terre cuite. Elle permet la réalisation d’acrotères en béton armé, y compris dans les zones sismiques.
Ce matériau se caractérise aussi par ses qualités thermiques. Il offre à l’immeuble ainsi construit un confort élevé, limitant les ponts thermiques. Il autorise également la mise en place d’un isolant de 20 mm d’épaisseur entre les cloisons externes. Sa maçonnerie à joint continu vient, elle, améliorer l’étanchéité à l’air et offrir une qualité acoustique plus conséquente.
Une brique de grand format
Cette nouvelle brique à bancher signée Wienerberger Porotherm présente un format de 500 x 200 x 299 mm. Sur le chantier, elle peut être employée en élément de banche, d’un coût modéré par rapport aux autres techniques. Elle répond ainsi à tous les besoins de construction, en contribuant à en augmenter la qualité thermique.
Elle est utilisable pour de multiples réalisations, en garantissant leur solidité. C’est le cas avec la mise en œuvre des murs séparatifs et des acrotères, mais aussi des soubassements ou des clôtures. Wienerberger Porotherm est ainsi de toutes les constructions pour un immeuble présentant de qualités variées, qu’il s’agisse d’une maison individuelle, d’un bâtiment collectif ou tertiaire.

Source ETI construction

01/12/2016

De nouvelles utilisations pour la tuile terre cuite

Pour la troisième édition du concours La tuileterrecuite Architendance, les fabricants de tuile terre cuite de la FFTB (Fédération française des tuiles et briques) ont lancé un challenge de taille aux architectures : « mettre en avant la tuile de façon inattendue et originale en couverture ou façade ». Au final, sur les 81 dossiers envoyés, 7 ont été désignés lauréats par un jury de spécialistes. Tour d’horizon des projets les plus innovants et ambitieux.

« Les projets récompensés cette année ont un trait commun : ce qui a séduit l’ensemble du jury, c’est l’affirmation d’un geste architectural fort, engagé et qui soit en même temps un gage d’intégration dans un site et donc histoire », indiquait Dominique Tessier, président du jury, à l’occasion de la cérémonie de remise de prix du concours La tuileterrecuite Architendance.
« Cette édition 2016 illustre l’engagement des architectes français à réinventer les usages de la tuile et à tirer partie de toutes les possibilités offertes par la toiture en pente. Les lauréats ont su réinventer cette forme pour tirer partie de tous ses avantages », renchérissait Pierre Jonnard, Président de la FFTB.
Au total, 7 architectes ont été récompensés leurs visions respectives autour du lien : entre paysage et sensibilité d’un lieu, entre présent et passé, ou encore entre les individus. « La terre cuite n’a pas fini de créer des lieux porteurs du bien vivre chez soi et du mieux vivre ensemble », commente Pierre Jonnard.
Des maisons individuelles originales…
Dans la catégorie maison individuelle, c’est Jaouen Pitois, architecte au sein du Laboratoire architectures et paysage, qui a obtenu le premier prix ainsi que le prix des étudiants pour sa « maison dans la pente ». Saluée pour son intégration parfaite à la topographie montagnarde, elle dispose d’une toiture à double pente en tuile anthracite.
En seconde position, SML (Clémence Eliard et Marc Sirvin) et Laurent Malraux se sont également illustrés en proposant une extension pixellisée de tuiles émaillées pour une maison individuelle à Viroflay (78). « Pour cette nouvelle partie de la maison, nous avons imaginé cette peau, comme une réinterprétation de la toiture traditionnelle », indiquent les architectes. Sur ce projet, rien n’a été laissé au hasard : le dessin formé par les tuiles a même été longuement préparé afin que les ouvertures s’y intègrent harmonieusement.
…aux logements collectifs…

Pour les logements collectifs, c’est Augustin Faucheur qui est parvenu à se distinguer de ses concurrents en proposant la création de 20 logements intermédiaires H&E dans le Val d’Oise. « Notre volonté était de créer un ensemble contemporain facile à vivre qui s’intègre parfaitement dans cette zone pavillonnaire peu dense et assez végétale », explique le lauréat. Dans ce sens, l’architecte a utilisé des briques claires pour habiller les façades des bâtiments et des tuiles plates de teinte sombre pour souligner leur modernité.
L’Agence Taillandier architectes associés a, de son côté, remporté le deuxième prix grâce à ses Villas Florentine (Haute-Garonne), qui combinent maisons individuelles et appartements. « Le tissu urbain environnant est constitué de maisons individuelles ayant une toiture tuile traditionnelle à deux pentes. Le programme Villas Florentine réinterprète cette volumétrie pour l’inscrire dans un projet plus contemporain », raconte l’architecte Pierre-Louis Taillandier.
…en passant par le tertiaire
Pour la troisième catégorie, « tertiaire », l’Agence architecture Philippe Prost a su retenir l’attention du jury en proposant de créer un Centre d’interprétation de l’habitat et du paysage minier dans le Pas-de-Calais. « Conserver l’histoire d’un lieu, c’est aussi savoir le transformer : ainsi, afin de s’intégrer à la cité, ce bâtiment neuf s’inspire et réinterprète la typologie de ces bâtiments du quotidien. Les murs de refend se retrouvent sous la forme de failles vitrées continues du sol au plafond et la tuile vernissée a été choisir comme matériau pour rappeler la brique omniprésente localement, tout en se différenciant par la couleur et les reflets de l’émail », explique Philippe Prost, architecte.
Son confrère, Patrick Mauger, a quant à lui reçu le deuxième prix pour l’extension et la restructuration des locaux de recherche de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (44). Ainsi, le bâtiment se dote de façades constituées par des bandeaux horizontaux recouverts de quelques 25 000 tuiles entrecoupées de perforations. « Ce projet offre aux usagers un lieu de vie qui prolonge l’immersion dans la nature tout en apportant des solutions en terme de développement durable grâce au choix de matériaux bio-sourcés et éco-responsables », détaille l’architecte.
Enfin, BQ+A été récompensé du Grand prix spécial du jury pour sa maison de santé à Vézelay (Yonne). Un programme de grande qualité que Pierre Jonnard n’a pas hésité à qualifier de « leçon d’architecture ».
Source Cyberarchi par Clément Guillaume

30/11/2016

Chantiers de l’innovation LCA-FFB : Storelio de TERREAL remporte la médaille d’argent

Le 24 novembre 2016, les Constructeurs et Aménageurs de la Fédération Française du Bâtiment (LCA-FFB) ont récompensé TERREAL de la médaille d’argent des Chantiers de l’innovation 2017 - catégorie « équipements » - pour sa dernière innovation : Storelio.
Connectée au système photovoltaïque Solterre de TERREAL, cette solution intégrée comprend l’ensemble des systèmes nécessaires à la gestion du stockage d’énergie solaire. Lancé en novembre 2016, Storelio anticipe les réglementations environnementales à venir en favorisant l’autoconsommation.
TERREAL s’est associé avec le constructeur Maisons Cercle Entreprise pour réaliser un chantier pilote sur une maison neuve de 120 m² à Paray-le-Monial (71) en août 2016.
Le taux d’autoproduction attendu a été confirmé durant les premiers quatre mois de fonctionnement de l’installation photovoltaïque Solterre et du système de stockage Storelio. Le système de monitoring à distance permet de connaître le bilan électrique de la maison pendant toutes les saisons.

Source Terreal

INNOVATION : Storelio de TERREAL, le premier système de stockage d’énergie solaire « tout-en-un » pour la maison en France

Cette solution permet de stocker l'excédant de production de la journée pour le restituer plus tard...

Les Constructeurs et Aménageurs de la Fédération Française du Bâtiment (LCA-FFB) ont récompensé TERREAL de la médaille d’argent des Chantiers de l’innovation 2017 - catégorie « équipements » - pour sa dernière innovation : Storelio. Connectée au système photovoltaïque Solterre de TERREAL, cette solution intégrée comprend l’ensemble des systèmes nécessaires à la gestion du stockage d’énergie solaire. Lancé en novembre 2016, Storelio anticipe les réglementations environnementales à venir en favorisant l’autoconsommation.
Une solution imaginée pour les constructeurs…
Storelio est une solution de stockage d’énergie solaire « tout-en- un » idéale pour des maisons à haute performance environnementale et énergétique. En complément d’une installation photovoltaïque, elle comprend tous les systèmes nécessaires à la gestion du stockage et de l’autoconsommation (batterie et composants).
Storelio stocke dans sa batterie l’excédent de production solaire produite dans la journée. Quand la production d’électricité du système n’est pas suffisante ou inexistante du fait de la météo (par exemple le soir et la nuit), cet excédent peut être utilisé pour alimenter le foyer.
L’installation de Storelio est particulièrement facilitée pour l’électricien. C’est un coffret mural compact dont tous les composants sont pré-raccordés et pré-programmés en usine. Il ne suffit plus que de le connecter aux panneaux photovoltaïques Solterre comme un simple onduleur.
…au bénéfice des utilisateurs
Storelio est à usage quotidien et permet de consommer le soir l'énergie solaire stockée dans la journée. L’objectif est de permettre aux habitants producteurs d’énergies renouvelables de consommer 100% de ce qu’ils produisent pour déduire leurs charges. Storelio couvre en moyenne 50% des besoins en électricité d’un foyer de quatre personnes.
La solution Storelio dispose d’un outil de monitoring intelligent très simple à utilise. Un système connecté accessible à distance (smartphone, tablette ou ordinateur) permet aux particuliers de suivre la consommation et la production électrique. Cela peut les encourager à faire des économies d'énergie quand ils constatent par exemple la consommation de leurs équipements ménagers.
Totalement silencieux, c’est aussi le système le plus compact du marché (53*28*60 cm). Il s’intègre ainsi de façon optimale dans la maison.
Un chantier pilote exemplaire
TERREAL s’est associé avec le constructeur Maisons Cercle Entreprise pour réaliser un chantier pilote sur une maison neuve de 120 m² à Paray-le-Monial (71) en août 2016.
Le taux d’autoproduction attendu a été confirmé durant les premiers quatre mois de fonctionnement de l’installation photovoltaïque Solterre et du système de stockage Storelio. Le système de monitoring à distance permet de connaître le bilan électrique de la maison pendant toutes les saisons.

Source Creusot Infos

29/11/2016

MONIER- NOUVELLE TUILE MAIZIÈRES : 150€ DE CHÈQUES CADEAUX À GAGNER !

La nouvelle tuile Maizières® est désormais disponible ! Découvrez-la vite et remportez 150€ de chèques cadeaux en étant les premiers à la tester sur vos prochains chantiers.

GAGNEZ 150 € DE CHÈQUES CADEAUX
A l'occasion de la sortie de sa nouvelle tuile Maizières®, Monier fait gagner des chèques cadeaux d'une valeur de 150€ aux 40 premiers chantiers réalisés en tuile Maizières, coloris Rouge Vieilli ou Anthracite Mat.
Pour participer, renvoyez votre bulletin de participation accompagné de la facture justificative :
Par e-mail : monier.marketing.fr@monier.com
Par courrier : MONIER - Service marketing - Opération MAIZIERES - 23-25 avenue du Dr Lannelongue - 75014 PARIS
MAIZIÈRES® : LA QUALITÉ MONIER AU MEILLEUR PRIX
Pour cette nouvelle tuile Terre Cuite, Monier a misé sur l'optimisation et la performance. Une optimisation avant tout technologique puisque la tuile bénéficie d'un pureau variable de 7 cm pour garantir un bon confort de pose et sa forme géométrique assure une bonne ventilation en bas de pente. Maizières® dispose également de la meilleure étanchéité de sa catégorie et est adaptée aux faibles pentes.
Résultat : une tuile polyvalente pour tous vos projets, au meilleur prix !
DÉTAILS DE L’OFFRE

Offre valable du 1er novembre 2016 au 31 mars 2017 inclus, réservée aux Constructeurs de Maisons individuelles, entreprises de poses et promoteurs. Pour bénéficier de cette offre, vous devez impérativement commander et être facturé avant le 31 mars 2017. Le coupon-réponse dûment complété, accompagné de la facture justificative (facture distributeur ou ordre de commande) devra impérativement être envoyé avant le 30 avril 2017 au service marketing par email monier.marketing.fr@monier.com, ou courrier à l’adresse suivante : Service marketing, opération MAIZIERES, 23-25 avenue du Dr Lannelongue 75014 PARIS (cachet de la poste faisant foi). Cette offre est valable uniquement sur les tuiles Maizières® Rouge vieilli et Maizières® Anthracite mat et dans la limite des stocks disponibles. Une seule participation par société et un seul lot par maison. Montant du gain remis en chèques cadeaux Tir Groupé uniquement. 150 € pour les 15 premières maisons de la Direction régionale Nord, 150 € pour les 25 premières maisons de la Direction régionale Est et 150 € pour les 3 premières maisons de la Direction régionale Ouest. (cachet de la poste faisant foi). Si plusieurs dossiers sont reçus en même temps pour le dernier lot disponible, le choix se fera selon la date de facture la plus récente. Monier France se réserve le droit de proroger, modifier ou annuler le déroulement de l’offre et ce sans préavis.

Source MONIER

28/11/2016

IMERYS BLAJAN - La direction de la tuilerie condamnée

Le conseil des prud'hommes de Saint Gaudens avait été saisi par onze salariés de l'usine Imerys TC qui contestaient le motif économique de leur licenciement. Il a rendu son jugement le 18 novembre.
Le conseil des prud'hommes a donné raison aux salariés, estimant que les difficultés économiques invoquées n'étaient pas réelles au niveau du groupe et qu'elles doivent être étrangères à la volonté de réaliser des économies.
Le tribunal a relevé le désengagement d'Imerys sur le site de Blajan en termes d'investissements rendant l'activité déficitaire, tout en notant qu'une activité de production de matière première destinée au site de Léguevin, est toujours maintenue.
«Un licenciement sans cause réelle et sérieuse»
Au regard de la taille du groupe, le tribunal estime que «l'offre de reclassement proposée aux salariés revêt un caractère limité. Pour lui, le licenciement est «sans cause réelle et sérieuse».
Quant aux quatre autres salariés auxquels, Imérys a signifié le licenciement, l'inspection du travail a refusé l'autorisation de licenciement pour motif économique.
Ces décisions peuvent faire l'objet de recours de la part de la direction du groupe Imerys.
Source La Dépêche du Midi par H.G.

IMERYS TOITURE, LEADER FRANÇAIS DE LA TUILE TERRE CUITE ET SPÉCIALISTE DE SOLUTIONS POUR TOITS ET FAÇADE DÉVELOPPE LE NOUVEAU COLORIS GRIS QUARTZ POUR SA GAMME DE TUILE GRAND MOULE À PUREAU PLAT HP 10 HUGUENOT.

Un coloris raffiné et sobre, empreint de modernité
Avec cette teinte noble qui allie modernité et quintessence, IMERYS Toiture présente un nouveau regard sur la tuile terre cuite HP10 HUGUENOT à pureau plat, fabriquée en France sur le site de St-Germer-de-Fly, dans le département de l’Oise. Grande tuile à pureau plat, la tuile HP 10 HUGUENOT bénéficie d’un nez très fin et d’un aspect “ peau lisse “ grâce à la qualité et à la finesse des argiles du Beauvaisis. Discrète et pure, elle enjolivera les toitures des maisons à la recherche de modernité.
Une gamme adaptée et adoptée
Aujourd’hui, son coloris cendré unique et sa technologie révolutionnaire ont déjà été adoptés par beaucoup de propriétaires d’Ile-de-France et du Grand Est. Elle s’accorde parfaitement aux architectures actuelles, voire futuristes. La HP10 HUGUENOT est parfaitement compatible avec des tuiles solaires. Elle peut être également posées en bardage, opération facilitée par ses deux trous de pré-perçage. Pour pousser l’esthétisme à son paroxysme, IMERYS Toiture propose l’ajout de leds dans la tuile afin de sublimer les toitures des maisons les plus stylisées, pour des façades toujours plus personnalisées et créatives.

Source Imerys toiture

27/11/2016

Charente : production réduite à l'usine Terreal de Roumazières-Loubert

L'usine Terreal à Roumazières en Charente, leader européen de la tuile en terre cuite réduit son activité pour six semaines. Les salariés touchent 70 % de leur salaire brut. Ce n'est pas la première fois que l'entreprise recourt au chômage partiel ce qui inquiète les salariés.
L'usine de Roumazières-Loubert en Charente emploie 400 salariés mais en 10 ans,elle a vu sa production diminuer de moitié. Elle reste cependant la plus importante du groupe en France dans le secteur de la fabrication de la tuile. Après cette période de réduction d'activité, la production va reprendre le 2 janvier 2017 au rythme normal.
Source France 3 par Christine Hinckel reportage de Bruno Pillet, Cécile Landais et Carine Grivet

26/11/2016

SENEGAL/ LOUGA : UNE PRESSE À BRIQUES OFFERTE PAR NAMUR POUR LE PAVAGE DES RUES

Une unité de presse à briques, blocs et pavés a été remise à la ville de Louga en marge des Rencontres internationales francophones Abdou Diouf (RIFAD), par la province de Namur (Belgique) avec laquelle elle est jumelée, annonce un communiqué reçu à l’APS.
Cette unité a été réceptionnée par le gouverneur de Louga, Alioune Badara Mbengue, des mains de Philippe Cantraine, délégué de Wallonie Bruxelles à Dakar, en présence du président de l’Association "Solidarité Internationale ATS-Belgique", Gérald Geroges.
Elle favorisera, selon ce communiqué, "la mise en œuvre localement d’une nouvelle filière d’activités de construction associant la formation de main d’œuvre, la gestion, l’amélioration et la construction d’infrastructures locales’’.
Elle présente également l’opportunité pour ‘’la formation non seulement de personnes jusque-là vulnérables et sans activités rémunératrices mais aussi le renforcement des capacités professionnelles d’artisans du secteur en termes de compétitivité, de qualité des produits, etc’’.
"Elle élargit aussi ‘’les compétences du Centre de formation aux métiers de Louga (CEFAM) qui voit ainsi se renforcer sa gamme" de formations, ses spécificités, son attractivité régionale et sa notoriété’’, et étend les activités de la Chambre de métiers’’.
Selon le communiqué, le matériel de production permet l’emploi d’une main-d’œuvre peu qualifiée et l’entretien aisé par des artisans locaux peu outillés.
"Chaque presse créera six emplois directs dans le secteur de la briqueterie et plus encore de manière indirecte dans le secteur de la construction, lit-on dans cette note qui ajoute que ‘’l’utilisation des matériaux locaux (latérite) permet par la même occasion de protéger l’environnement.’’.
Source APS Senegal

25/11/2016

Ressources minérales en France : 379 millions de tonnes utilisées chaque année

Une nouvelle carte de France des ressources minérales a été présentée lors du congrès de la SIM (Société de l'industrie minérale) qui s’est tenu à Grenoble les 12, 13 et 14 octobre.
Les deux précédentes éditions du congrès de la SIM (Société de l'industrie minérale) ont présenté en 2014 la carte des carrières de France (4000 carrières actives), puis en 2015 la carte par finalité des minéraux industriels ( 500 carrières en production).
La dernière carte montre la répartition de plus de 500 carrières de roches ornementales et de construction. Le document à l'échelle 1/1 500 000 téléchargeable sur le portail Minéralinfo (www.mineralinfo.fr) est commercialisé par les Editions du BRGM dans un format poster. La carte est le fruit d'un travail de collecte de données piloté par le BRGM (www.brgm.fr) en partenariat avec le Syndicat national des roches ornementales et de construction (SNROC - www.snroc.fr) et le Centre technique des matériaux naturels de construction (CTMNC - www.ctmnc.fr). Elle a bénéficié du soutien du Ministère de l'environnement (www.developpement-durable.gouv.fr) et de la Société de l'industrie minérale (www.lasim.org).
Les carrières de granulats représentent plus de 3000 exploitations actives. Les besoins en matériaux de construction pour le logement et les infrastructures représentent une consommation de 6 tonnes de granulats/an par habitant. En 2011, ces besoins ont été couverts par la production de 379 millions de tonnes provenant essentiellement de roches massives concassées, basaltes ou calcaires notamment. La part des matériaux recyclés augmente puisque 6,6 % des granulats sont issus du recyclage dont la part a doublé en 20 ans.
150 tonnes dans une maison, 150 kg dans une voiture
Les minéraux industriels sont des roches telles que les argiles, la silice, le kaolin, le quartz, le talc, le mica, le feldspath, l'andalousite et le sel. Ces minéraux jouent un rôle indispensable dans de nombreux secteurs : plastiques, papiers, peintures, céramiques, l'automobile, la cosmétique et la pharmacie, la métallurgie, l'agroalimentaire ou l'environnement. Une maison peut en contenir jusqu'à 150 tonnes, une voiture jusqu'à 150 kg.
La diversité du patrimoine géologique de l'hexagone est visible dans le patrimoine bâti dont les matériaux s'adaptent étroitement à la ressource locale : argile, granite, calcaire, etc. L'industrie des roches ornementales et de construction représente une importante filière d'activité avec plus de 500 carrières qui donnent chaque année 550 000 m3 de blocs pour 98 % de pierres calcaires ou granitiques.
Les pierres calcaires et grès sont majoritairement destinés au bâtiment, premier débouché des produits finis en pierre naturelle avec un chiffre d'affaires d'environ 150 millions d'euros. Le funéraire, qui représente 128 millions d'euros de chiffre d'affaires, consomme surtout des granits.
Techniques innovantes pour recycler les bétons
Dans le cadre du projet ANR (Agence Nationale de la Recherche) Cofrage, le BRGM a ouvert de nouvelles voies vers un recyclage intégral des bétons issus du BTP.
L'efficacité de deux technologies innovantes de traitement des bétons avant concassage, sans dégradation des qualités des matériaux de base, a été testée avec succès. La fragmentation électro-hydraulique consiste en l'application d'impulsions électriques de fortes tensions au travers des blocs de béton immergés dans l'eau. Une seconde technique d'endommagement est basée sur l'utilisation de micro-ondes qui induisent un échauffement des phases minérales des bétons. En fonction de l'état d'endommagement, les blocs de bétons sont ensuite soumis à un concassage classique visant à libérer les granulats de la pâte de ciment durcie.
Source Enviscipe par Michel Deprost

24/11/2016

MAROC - Innovation: La responsabilité environnementale de Menara Holding exposée à la COP22

Loin des négociations pour le climat, la COP22 se veut également un espace d’échange et de partage d’expertise. Nombreuses sont les sociétés marocaines à exposer à l’espace innovation de la Zone Verte.
Cet espace a été construit afin de mettre en relief les actions innovantes des entreprises. Menara Holding n’a pas manqué à l’appel. Mohamed Zahid, président-directeur général de cette entité, expose avec fierté les nombreuses actions menées par son entreprise en faveur du climat. «Nous sommes un Groupe citoyen ; cette citoyenneté passe par des actions sociales, mais aussi par des actions d’ordre environnemental», explique-t-il. L’engagement de M. Zahid et ses 1.650 collaborateurs pour l’environnement date depuis de plus de 10 ans.
Les équipes de l’entreprise se sont fixé comme priorité le respect des ressources rares. Pour produire plus et polluer moins, le patron de Menara Holding a choisi d’investir dans le développement durable, et ce en installant des équipements coûteux et à fort impact écologique. Ceci se traduit par la rationalisation d’usage d’eau. L’entreprise est passée d’une consommation d’eau de 400 m3/heure à moins de 40 m3 aujourd’hui. «L’eau usée passe par un clarificateur puis est réutilisée à 95%», apprend-on de M. Zahidi. Menara Holding expose sur son stand une innovation. L’entreprise a travaillé récemment à la récupération des boues argileuses mêlées à l’eau pour en faire des briques en argile cru. De par cette action, les déchets de béton ne sont plus jetés mais revalorisés dans le circuit de production.
L’entreprise réduit, à cet effet, significativement ses déchets, se situant même en dessous des normes internationales qui limitent le seuil inférieur des déchets préfabriqués à 2%. Par ailleurs, Menara Holding a créé des stations de lavage pour les malaxeurs. L’eau utilisée est récupérée afin d’être redéployée dans les stations de production. Notons que la politique de respect de l’environnement engagée par Menara Holding s’accompagne d’un tri sélectif systématique. L’entreprise a conclu, dans ce sens, des contrats avec des entreprises spécialisées agréées. De même un site pilote a été mis en place pour organiser le tri des déchets, notamment en termes des huiles usées, des pneumatiques, des batteries et déchets de métal.

Source Aujourd'hui.MA  par Kawtar Tali

23/11/2016

TERREAL - SAINT PAPOUL: La déviation à 1 M€ devient un fardeau

Les sourires de novembre 2010 sont bien loin. Région, Département et municipalité de Saint-Papoul participaient alors à l'inauguration d'une déviation d'1,3 km pour relier les RD 103 et 126, et épargner au centre du village le passage des poids lourds ralliant la carrière d'argile. Une véritable Arlésienne qui prenait corps après 20 ans d'atermoiements. Six ans plus tard, la réalisation, chiffrée à 363 000 €, prend des airs de cadeau empoisonné, en tout cas pour la commune. En janvier 2016, la cour administrative d'appel de Marseille condamnait solidairement la commune et le Département à verser 80 000 € à un couple propriétaire d'une maison achetée en 2004, devenue en 2010 point de passage de la déviation.

Un formidable imbroglio
140 camions par jour du lundi au vendredi de 6 h à 22 h, un bruit supérieur à la valeur limite de 60 décibels, des dépôts de terre rouge provoqués par le passage des 35 t : voilà les éléments qui avaient mené l'instance à donner gain de cause au couple sur la perte de valeur vénale et des troubles de jouissance.
Fin octobre, la déviation a fait son retour devant la justice. Avec un autre jugement de la cour marseillaise et une mauvaise nouvelle de plus pour la municipalité. C'est un formidable imbroglio qu'a dû démêler la juridiction, sur la base d'une décision du juge des référés du tribunal administratif de Montpellier, en juillet 2015. Le juge avait alors rejeté la requête de la commune, qui demandait la condamnation solidaire de la SAS René Gaxieu, chargée de la mission de maîtrise d'œuvre, de la SAS Guintoli, chargée des travaux de terrassement, et du Département, soutien technique et financier, à lui verser une provision de 1,17 M€ au motif des désordres constatés sur cette fameuse déviation. Un quatuor auquel est venue s'ajouter en appel, initié par la mairie, la société HDI Gerling Industrie Versicherung, assureur des travaux, guère désireux de payer les dommages si la justice devait les reconnaître.
1,13M€ de travaux de reprise
Dans les multiples mémoires en défense déposés par les parties, une même volonté : qu'une éventuelle faute reconnue soit portée au «crédit» d'un autre acteur. Une attente plus que comblée. La cour a en effet rejeté la requête de la commune. Une ordonnance rendue sans que ne soient certes contestés le «délitement du revêtement», des «désordres de nature à rendre l'ouvrage impropre à sa destination», une nature des sols «insuffisamment prise en compte» ainsi que la «négligence» des entreprises impliquées. Et de citer le rapport d'expertise évaluant à 1,13 M€ les travaux de reprise. Mais, et c'est là la vérité de la justice administrative, l'instance a considéré que la commune aurait dû rester sur les dommages visibles à réception de l'ouvrage, et non en vertu de la responsabilité décennale. Et a aussi conclu que les travaux de reprise, largement supérieurs au coût initial, conféreraient une plus-value à l'ouvrage qui ne correspondrait plus à celui originellement commandé. Un point qui a, entre autres, mené au rejet de la requête. Laissant la commune seule avec le fardeau de cette déviation autrefois tant désirée.
Source La Dépêche du Midi par A. Ca.

Ibstock plc’s (IBST) Buy Rating Reiterated at Deutsche Bank AG

Ibstock plc logoDeutsche Bank AG reaffirmed their buy rating on shares of Ibstock plc (LON:IBST) in a report released on Thursday morning.
Several other research firms also recently issued reports on IBST. Numis Securities Ltd reduced their price objective on Ibstock plc from GBX 235 ($2.91) to GBX 195 ($2.42) and set an add rating on the stock in a report on Tuesday, September 13th. Jefferies Group reaffirmed a buy rating and set a GBX 190 ($2.35) price objective on shares of Ibstock plc in a report on Tuesday, November 1st. Peel Hunt assumed coverage on Ibstock plc in a research note on Tuesday, October 18th. They issued an add rating and a GBX 175 ($2.17) price target on the stock. Barclays PLC reissued an overweight rating and issued a GBX 185 ($2.29) price target on shares of Ibstock plc in a research note on Wednesday, September 21st. Finally, JPMorgan Chase & Co. reissued an overweight rating and issued a GBX 170 ($2.11) price target on shares of Ibstock plc in a research note on Monday, August 8th. Two investment analysts have rated the stock with a hold rating and five have issued a buy rating to the company’s stock. The company has an average rating of Buy and an average price target of GBX 183.50 ($2.27).
Analyst Recommendations for Ibstock plc (LON:IBST)
Ibstock plc (LON:IBST) opened at 175.50 on Thursday. Ibstock plc has a 12-month low of GBX 113.20 and a 12-month high of GBX 227.20. The stock has a 50 day moving average price of GBX 164.90 and a 200-day moving average price of GBX 170.99. The stock’s market capitalization is GBX 712.37 million.

Source The CERBAT GEM

22/11/2016

La tuile terre cuite pour habiller les toits

Déjà bien implantée sur les toitures des constructions françaises, la tuile en terre cuite s’adapte désormais à toutes les spécificités régionales. Elle permet ainsi à toutes les couvertures de profiter de ses atouts et de sa durabilité.
Une tuile pour chaque région
La couverture est un élément primordial de la construction. Malgré la multiplicité des matériaux, l’un d’eux est plus particulièrement utilisé : la tuile en terre cuite. Naturelle, elle habille la majorité des toitures. Désormais, elle propose une déclinaison pour chaque région. L’offre mise au point par Erlus s’applique ainsi à répondre à toutes les spécificités, en variant les formes et les teintes.
Plusieurs modèles sont disponibles pour s’adapter à chaque lieu. Tous possèdent, en revanche, les mêmes qualités, comprenant une longue durée de vie et une excellente résistance aux intempéries. Par exemple, la gamme Erlus intègre des tuiles plates idéales pour les régions de Bourgogne, d’Île-de-France et de Picardie. Le modèle Reform SL est, lui, d’une forme classique. En même temps, il s’adapte facilement aux architectures contemporaines.
Des tuiles en terre cuite pour les travaux de rénovation
Le même processus de fabrication est appliqué pour répondre aux spécificités des régions méridionales. Ainsi, la tuile canal trouve sa variante parmi la gamme signée Erlus. Ses couleurs reprennent les nuances de cette zone géographique grâce à un procédé venant reproduire les particularités des tuiles originales.
Une autre offre est réservée aux chantiers en rénovation. Pour répondre à cette nouvelle demande, Erlus a développé son modèle E58S. Cette tuile panne est adaptée aux petites surfaces. Elle se décline en douze coloris, du rouge mat au noir diamant, afin de s’installer sur toutes les toitures.

Source ETI Construction