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09/03/2016

Quand l’architecture revient à la terre

Evincée au cours du XXe siècle, la terre crue réapparaît dans les constructions contemporaines en Suisse. Une halle industrielle en argile, réalisée à Laufon (BL) par Herzog & de Meuron pour le confiseur Ricola, incarne cette tendance
Une masse d’argile grumeleuse et humide, étendue couche après couche dans un coffrage puis pressée et séchée. C’est en s’appuyant sur cette technique ancestrale que le bureau d’architectes Herzog & de Meuron a réalisé la Maison des plantes du confiseur Ricola.
L’énigmatique bloc percé de fenêtres circulaires se dresse dans les champs aux abords de Laufon, dans le canton de Bâle-Campagne. Il est «constitué de la terre sur laquelle il se trouve» et «fait écho à son environnement», souligne Pierre de Meuron. Les matériaux employés pour la façade proviennent d’un rayon de huit à dix kilomètres autour du site. Mais la halle achevée en 2014, destinée à la transformation des herbes à la base des bonbons Ricola, impressionne également par ses dimensions: plus de 100 mètres de long sur 30 mètres de large et 11 mètres de haut. Cette taille imposante en fait le plus grand édifice en pisé d’Europe.
Encore largement utilisée dans les pays en développement, la terre crue a disparu des bâtiments de nos régions il y a un siècle environ, évincée par l’industrialisation et l’avènement de nouveaux matériaux comme le ciment. Pour faire revivre ce savoir-faire oublié, Jacques Herzog et Pierre de Meuron ont fait appel à Martin Rauch. L’Autrichien, basé dans le Vorarlberg, se positionne comme le chef de file du renouveau des constructions en terre en Europe et remet au goût du jour les techniques de l’architecture vernaculaire, soit la création d’édifices sans maître d’œuvre ni architecte, basée sur les connaissances accumulées au fil des générations.
Il a participé à la réalisation d’une vingtaine d’autres bâtiments publics et privés en Suisse alémanique, dont l’étonnant cinéma Sil Plaz, à Ilanz (GR), et le centre des visiteurs de la Station ornithologique suisse, à Sempach (LU). L’autre pôle de connaissance en matière de constructions en terre crue, le centre de recherche CRAterre, se trouve à Grenoble. Une situation qui ne doit rien au hasard. Le bassin du Rhône, de par ses caractéristiques géologiques, est l’un des berceaux historiques des bâtiments en terre, et possède encore de nombreuses fermes en pisé datant du XIXe siècle.
Esthétique et écologique
Le regain d’intérêt des architectes pour la terre crue découle des qualités esthétiques du matériau. Pierre Frey, professeur honoraire du Département d’architecture de l’EPFL et auteur de l’ouvrage «Learning from vernacular: pour une nouvelle architecture vernaculaire», souligne la grande douceur de la Maison des plantes de Herzog & de Meuron. «Elle attire l’attention et suscite une émotion. Certains matériaux tiennent à distance. D’autres, comme le bois ou la terre, donnent envie de les toucher.»
Mais ce renouveau s’inscrit surtout dans des réflexions d’ordre écologique. «Nous assistons à une prise de conscience du caractère limité de certaines ressources», note Pierre Frey. Les matériaux naturels tels que le bois, la paille, le lin, le chanvre ou encore la cellulose sont de plus en plus utilisés dans la structure des bâtiments, mais aussi comme isolants ou comme revêtement.
A Genève, l’architecte Laurent de Wurstemberger et l’ingénieur Rodrigo Fernandez placent le respect de l’environnement au centre de leur démarche. Leur start-up, Terrabloc, fondée en 2011, recycle les gravats des chantiers pour produire des briques de terre crue. «Rien qu’à Genève, plus d’un million de mètres cubes de déblais terreux sont excavés et mis en décharge chaque année, souligne Rodrigo Fernandez. Sauf s’ils contiennent suffisamment de gravier pour fabriquer du béton, ils ne connaissent à l’heure actuelle aucune revalorisation.»
Retour à la simplicité
Les éléments préfabriqués de Terrabloc servent à la construction de murs de parement, de murs porteurs et de cloisons intérieures. Après trois réalisations dans le canton de Genève, dont le mur de parement de la Maison du futur, le nouvel espace d’exposition des Services industriels genevois situé à Vessy, la jeune société mène des projets dans toute la Suisse romande.
Concrètement, Terrabloc sélectionne la terre sur les sites de constructions de la région en fonction de sa qualité, avant de l’acheminer à Gland (VD), où elle est débarrassée de ses cailloux, triée, malaxée, puis stabilisée avec 5% de ciment «pour lutter contre l’érosion et en faire un matériau durable». Le mélange est ensuite compressé dans une presse hydraulique. La dernière étape, la maturation du bloc, prend 30 jours.
«Seul le pressage nécessite de l’électricité, précise Rodrigo Fernandez. Par rapport à la fabrication de briques en terre cuite, nous utilisons cinq à six fois moins d’énergie.» Evidemment, ce procédé quasi artisanal qui demande un travail important a un coût: 30% de plus que les produits standardisés disponibles sur le marché.
Régulateur naturel
Les qualités de la terre crue ne se limitent pas à sa disponibilité locale et à son faible impact environnemental. Elle agit comme un régulateur naturel d’humidité et de chaleur (l’argile absorbe facilement l’eau et la restitue en fonction de l’humidité de la pièce), et séduit par ses propriétés d’isolant acoustique, aussi bien pour les hautes que pour les basses fréquences.
«Nous vivons dans des thermos gérés par des machines. Pour répondre aux labels et aux exigences actuels, les constructions deviennent de plus en plus compliquées. Nous nous concentrons sur la consommation énergétique des bâtiments sans nous soucier de leur matériau constitutif, note Laurent de Wurstemberger. Le retour à une certaine simplicité et à une certaine modestie donne parfois des résultats étonnants. A cet égard, le recours à la terre crue peut devenir une solution de choix.»

Source Le Temps

08/03/2016

Les briques et bétons isolants séduisent les professionnels

La brique de 20 cm poursuit son développement, tandis que des produits bétons offrant encore de plus hautes performances thermiques seront sur le marché d’ici 18 mois.

La dénomination de brique isolante est presque toujours exclusivement liée à la brique monomur sans isolation rapportée. Or, selon les règles ThBat qui définissent les calculs thermiques, il existe trois types de maçonnerie : courante, isolante de type b et isolante de type a.
Ainsi, pour une maçonnerie de 20 cm d’épaisseur, si R (résistance exprimée en m2.K/W) est inférieure ou égale à 0,5, la maçonnerie est dite courante. Si R se situe entre 0,5 et 1, on est en isolation de type b et, au-delà, on est en type a.
Or, qu’elles soient monomur ou de 20 cm d’épaisseur, les briques appartiennent aux types a ou b. A titre d’exemple, une brique de 20 cm, dont le R est égal à 1, doublée de 10 cm d’isolant, offre un Rmur de l’ordre de 5 et permet de répondre très facilement à la RT 2012.
La brique monomur avec un R légèrement supérieur à 3 permet également de répondre aux exigences de la RT 2012, mais avec une marge de manœuvre plus étroite.
Cette confusion vient probablement du fait que la brique monomur a été précurseur en matière de pose à joint mince et qu’aujourd’hui la quasi-totalité des briques sont également rectifiées et posées à joint mince.
Cette évolution technologique très importante est l’une des causes du développement de la brique en 10 ou 15 ans.
...
L’AVIS D’UN REPRESENTANT D’UNE FÉDÉRATION PROFESSIONNELLE
Hervé Pétard, Secrétaire Général de la Fédération Française des Tuiles et Briques

« Il faut respecter les règles de l’Art… »
Quel est, en 2015, le profil du marché de la brique isolante?
La filière terre cuite représente 5 000 salariés, intégrant un très petit nombre d’acteurs. On trouve en effet en France trois principaux fournisseurs de briques : en premier lieu, Bouyer-Leroux avec ses deux marques Optibric et Biobric, puis Wienerberger avec Porotherm et Terreal avec Calibric.
Le matériau le plus utilisé dans ce domaine est la brique de 20 cm d’épaisseur qui accueille un isolant rapporté, la monomur représentant moins de 5% du marché. Aujourd’hui, 45% de la maison individuelle et plus de 20% des logements collectifs sont en effet construits avec ce système brique + isolant rapporté.
Quant au chiffre d’affaires global de la terre cuite dans la construction française, il est supérieur à 800 M€.
L’avenir devrait-il confirmer ces tendances ?
En matière de prospective, selon Bati-Etudes, qui a mis en place un observatoire des bureaux d’études thermiques à l’initiative de la Fédération des Tuiles et Briques, plus de 40% des 300 BET interrogés estiment que la brique isolante de 20 cm poursuivra son développement, seuls 5% estimant qu’elle devrait régresser.
Tous les professionnels font ainsi preuve d’optimisme à l’encontre de ce matériau, notamment en réponse aux futurs bâtiments BEPOS.
Sachant que l’étanchéité à l’air prend une importance accrue sous la pression de la RT 2012, les murs de briques suffisent-ils à répondre à cette exigence particulière ou doit-on prévoir des dispositifs supplémentaires ?
Nous avons fait des essais dans ce sens avec nos confrères du béton et de la FFB, à la fois pour le béton et pour la brique. Il en résulte qu’un mur de briques, tout comme d’ailleurs un mur de blocs béton, est parfaitement étanche à l’air sans le moindre besoin d’ajout d’aucun dispositif ou accessoire, à condition d’être monté selon les DTU 20.1 et 26.1, relatifs respectivement à la mise en œuvre des maçonneries de petits éléments et des enduits.
Il suffit donc, comme nous l’avons toujours annoncé, de respecter les règles de l’Art pour obtenir des résultats satisfaisants…

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Source Batirama

07/03/2016

Imerys Toiture innove

IMERYS Toiture, leader français de la tuile en terre cuite et spécialiste des solutions pour toits et façades, développe depuis plusieurs années de nombreux services pour les professionnels du BTP. Parmi eux, les services e-tarif, DEPANN’ Express, échantillons, commandes, hotline dédiée et enfin le petit dernier CHARG’Express.
Dédié exclusivement aux transporteurs, ce nouveau service disponible pour le moment sur 3 sites, Saint-Germer-de Fly (60), Wardrecques (62) et Léguevin (31), permet d’assurer un chargement rapide et conforme à la commande.
Les professionnels reçoivent un accueil prioritaire dés leur arrivée sur le site de production. Une fois la commande passée, le client a juste à se connecter sur imerys-toiture.com/chargexpress et à choisir sur le planning le créneau qui lui convient le mieux pour l’enlèvement de ses marchandises. A son arrivée, la commande est déjà prête à être enlevée et le transporteur n’a plus qu’à venir la chercher en se plaçant sur une file prioritaire.
Un temps précieux économisé pour les transporteurs soumis à des journées parfois très longues.
Source Transportissimo par Auriane Kerbrat

06/03/2016

Sortir du libre échange avec l’Europe, la dernière tentation d’Alger

Le gouvernement algérien a-t-il tenté le diable en suspendant durant 24 heures les franchises douanières de ses partenaires européens et arabes ?
 D’abord les faits. Ils sont implacables. Les douaniers algériens ont été instruits par leur direction générale par un facsimilé le mardi 23 février considérant «caduques, l’ensemble des franchises délivrées ». La correspondance est claire. Sa référence aussi.
Une instruction du premier ministre datée du 14 février.
La suspension des franchises – remise de taxe douanières par rapport au régime commun- a été immédiatement appliquée sur tous les points d’entrée d’Algérie.
Les transitaires des industriels et des importateurs se sont vus inviter, le mardi à partir de la fin de matinée, à payer des frais de douanes additionnels avant l’enlèvement de leurs matières premières, demi-produits et autres marchandises bénéficiant habituellement de taux de douanes modérés (franchises), car venant de l’Union Européenne ou de la Zone arabe de libre échange, les zones en partenariat avec l’Algérie.
C’est pour cela que la presse, et en priorité la presse spécialisée (Maghreb Emergent) a été alerté.
Les diplomates, officiels, et autres intervenants bienveillants pour le gouvernement qui ont intervenu sous l’anonymat pour expliquer que la suspension de l’accord tarifaire avec l’Union Européenne était une invention de la presse et qu’il s’agissait juste d’un malentendu, ont été léger avec les faits.
Au moment où ils apportaient un démenti de pacotille, les produits provenant de l’UE et de la Zale étaient toujours soumis au plein tarif douanier. Et donc les franchises étaient toujours suspendu une bonne partie de la journée du mercredi. Jusqu’à ce qu’un autre facsimilé de la direction des douanes ne vienne corriger le premier pour en restreindre le champ d’application aux produits soumis à licence.
L’Algérie a donc bien suspendu le processus de libre échange avec ses partenaires européens et arabes durant 24 heures. Le scenario de « l’erreur » par les services des douanes est bien sur peu convaincant.
C’est faire offense à l’armada de juristes de qualité dont dispose cette administration coiffée d’ailleurs par un homme de textes, le DG Kaddour Bentahar, que de croire qu’elle a tout coupé alors qu’il ne fallait couper que quelques positions tarifaires sous régime de licence.
Une fois les faits ainsi rétablit, affleure la question de savoir pourquoi quel est le message que le gouvernement algérien a voulu délivrer ?
 Il saute aux yeux. Dire à l’Europe qu’elle a plus à perdre qu’à gagner en cherchant à maintenir le calendrier et les termes du démantèlement tarifaire tel qu’il a été accepté par Alger. A Bruxelles s’ouvrait en effet le jeudi 25 février le 1 er round de la négociation entre l’Algérie et l’Union Européenne sur la remise à plat de l’accord tarifaire, chapitre essentiel de l’accord d’association de 2002, entré en vigueur le 1 er septembre 2005.
L’accord tarifaire de libre échange entre l’Algérie et l’Union Européenne a plus profité aux exportations européennes que l’inverse, et va l’être encore plus dans l’avenir.

Mais est ce que pour autant l’Algérie peut le modifier en passant par le rapport de force d’une suspension temporaire des franchises en cours dont profite l’Europe communautaire ?
Habib Yousfi président de la CGEOA, pense sans doute que oui.
 Il a encensé la suspension des franchises et dénoncé l’accord asymétrique qui n’a profité que la partie européenne. Mais retirer les avantages tarifaires pour les produits provenant des zones sous accord de libre échange implique d’accepter que les prix de nombreux produits importés augmentent.
Le gouvernement le sait. Bruxelles aussi. Des chefs d’entreprises ont mis au travail leur équipe financière dès le mercredi 24 février au matin pour sortir les impacts de coûts qu’une suppression des franchises allait provoquer pour leur produits. Les surcoûts restent contenus sous les 15%. Pas nécessairement répercutés intégralement dans les prix sortie d’usine. Il faudrait une étude d’évaluation sérieuse pour savoir de combien de points de base une suspension des accords douaniers de l’Algérie impacterait l’inflation. Bien sur le gouvernement ne fonctionne pas comme cela. Il agit sans faire tourner les modèles estimatifs, se trompe – souvent- persiste- toujours-. Et rectifie le tir après avoir essuyé les plâtres. C’est le cas pour le crédit documentaire obligatoire et, bientôt, pour le 51-49 dans tous les secteurs d’investissements (hors distribution). Alger veut sensiblement créer un rapport de force pour remettre à plat à son avantage les accords douaniers vite accepté dans le rush de 2001-2002 du Bouteflika arrivant et voulant renouer avec le monde. Il en est né un accord dénoncé déjà à l’époque comme dangereusement déséquilibré pour le tissu industriel algérien. Le fait est que l’accord est similaire dans ses grandes lignes avec ce qu’ont signé a Bruxelles, les voisins maghrébins, l’Egypte ou encore la Jordanie. Mais alors pourquoi cela est il si problématique pour Alger ?
L’Algérie a rapidement perdu de vue la logique d’ensemble de son engagement suggéré dans l’accord d’association avec l’Union Européenne. Il s’agit, pour son volet économique d’accepter l’intégration dans une zone de libre échange. Cela implique clairement que la position de mono-exportateur doit évoluer au cours du processus d’intégration. Sous le régime du pétrole à 100 dollars l’Algérie a brutalement oublié à nouveau de le faire. Elle a accentué sa demande domestique par la distribution de moyens de paiement aux administrations (maitres d’ouvrages) et aux ménages. Sans pouvoir développer le volet implicite de l’accord ; profiter de la baisse des barrières à l’entrée de l’Europe pour faire comme le Maroc et la Tunisie : s’intégrer dans la chaine de valeur régionale. Le gouvernement a pris, en 2008-2009, le virage inverse. Il a multiplié les contraintes à l’investissement étranger en Algérie. Il s’est détourné de la possibilité de vendre des biens et des services sur le marché européen. Il a choisi d’aggraver l’asymétrie de départ entre deux systèmes d’offre européenne et algérienne. Comment corriger en 2016 cette grave erreur de cap ? Changer de gouvernance économique en Algérie ? Cela devrait bien sur être le point de départ de toute renégociation avec l’Union Européenne. Mais en attendant, il y a des pistes évidentes à scruter : le marché agricole européen, et celui de l’électricité verte. L’Algérie doit venir à Bruxelles pour obtenir des accès améliorés à ses exportations à venir sur le marché européens. Accessoirement pour réaménager l’accès des produits européens à l’Algérie. Peut être se rapprocher de ses voisins maghrébins pour peser ensemble, en particulier pour l’extension des quotas des produits frais. La vérité est que le gros du démantèlement tarifaire est joué. Suspendre les franchises est un procédé ponctuel qui n’équivaut pas une bonne feuille de route de négociation. Le nombre de franchises douanières algériennes sur le marché européen réellement utilisées est dérisoire. C’est cette dérision qu’il convient de suspendre.

Source Maghreb Emergent

05/03/2016

Et si l’or de Singapour était son argile ?

Singapour veut se lancer dans les constructions souterraines et s’intéresse à son argile, un matériau inestimable qui pourrait remplacer le béton.
La cité État au cœur de l’ASEAN, l’ultra-dynamique association des nations de l’Asie du Sud-Est, ne sait plus trop où donner de l’immeuble (lire notre présentation de ce singulier pays ici). La poldérisation lui a permis de gagner assez de terrain, mais cette forme d’urbanisme semble avoir atteint ses limites. Singapour songe à présent à la construction souterraine, et s’intéresse à l’une de ses richesses inexploitées : l’argile.
L’argile est une ressource largement sous-employée. Dès 1988 pourtant, les laboratoires Toyota Central R&D mettent au point un nanocomposite à renfort d’argile. Sa valeur industrielle est indéniable : plastique, élastique, ignifuge, biodégradable, etc. D’un point de vue historique, l’argile est très comparable à la soie : une ressource extraordinairement précieuse, à laquelle nous devons une large part de l’histoire de nos civilisations, et que nous redécouvrons aujourd’hui pour une nouvelle gamme d’applications insoupçonnées. L’argile est comme la soie, cet « ancien matériau du futur », selon l’expression de Fiorenzo Omenetto, professeur à l’université Tufts et expert du sujet.
Si l’argile a longtemps accompagné nos sculptures, nos vases, nos briques, nos céramiques, nos canaux et nos enduits, elle entre naturellement dans la composition du « superadobe », une méthode de construction qui réinvente la technique ancienne de la terre stabilisée, l’adobe. Inventé par l’architecte californien d’origine iranienne Nader Khalili, le « superadobe » est à la fois rustique, ingénieux et futuriste. Des sacs de polyéthylène tressés sont emplis de terre argileuse, puis tassés et empilés comme pour former un abri en sacs de sable. Entre chaque couche est placée une double ligne de fil de fer barbelé, pour un effet « velcro » qui augmente considérablement la résistance à la tension du matériau, le point faible traditionnel de la terre stabilisée.
Isolant et flexible
Si un béton n’est jamais qu’un mélange de ciment, de sable et de gravier, un béton de terre substitue le liant hydraulique par de l’argile. Or dans certaines conditions, l’argile est bien plus performante que le ciment. Le béton de terre est encore largement sous-employé comme matériau de construction dans le monde bien qu’il soit isolant et apporte de la chaleur, et qu’il possède toutes les propriétés pour construire aussi bien des ouvrages d’art que des immeubles de grande hauteur, tout en laissant à l’architecte et à l’ingénieur une flexibilité créative comparable voire supérieure au béton. La Cité des sciences et de l’industrie lui a consacré il y a quelques années une exposition « Ma terre première », et il existe un laboratoire sur le sujet à Grenoble, le CRAterre, devenu référence mondiale. Singapour ferait bien de le consulter quand elle extraira des millions de mètres cubes de terre argileuse de son sous-sol.
Pour l’heure, les gisements sabliers s’épuisent partout dans le monde et le coût énergétique du béton est de plus en plus préoccupant, en particulier en Chine, le pays le plus assoiffé d’énergie au monde. Après les terminaux sabliers donc, Singapour serait bien inspirée d’explorer un « terminal argilier », car sitôt qu’un bâtiment de grande hauteur emblématique aura été réalisé en béton de terre, la demande mondiale augmentera forcément. Quiconque détiendra de l’argile sur son territoire la déclarera ressource nationale. Au-delà de Singapour, peut-être donc aussi une opportunité économique pour le Sahel…
Source Contrepoints par Idriss J. Aberkane

04/03/2016

LBO : Wolters Kluwer condamnée à reconstituer la réserve de participation des salariés pour les années 2007 à 2015

La fraude sociale de Wolters Kluwer France condamnée en appel

Après sept ans de bataille judiciaire menée par les syndicats CGT, CFDT, CNT et SNJ, les salariés de Wolters Kluwer France ont obtenu gain de cause devant la cour d’appel de Versailles. Dans un arrêt sans précédent rendu le 2 février, les juges ont estimé que le montage financier réalisé en 2007 constituait une « manœuvre frauduleuse », avant de condamner Wolters Kluwer France à reconstituer la réserve de participation des salariés pour les années 2007 à 2015.
En juillet 2007, le groupe de presse et d’édition néerlandais Wolters Kluwer (19 000 salariés dans 170 pays) décidait de fusionner 8 sociétés (Groupe Liaisons, Lamy, AFL, etc.) pour donner naissance à sa filiale française, Wolters Kluwer France (WKF).
Au passage, grâce à un LBO interne, la maison-mère endettait gravement sa nouvelle filiale, à hauteur de 445 millions d’euros. Cet emprunt colossal, qui continue de peser lourdement sur les comptes de la filiale française, a abouti à priver l’ensemble des salariés de WKF de toute participation jusqu’en 2022 (date de la fin du remboursement des intérêts d’emprunt), mais aussi à rendre la filiale française non passible de l’impôt sur les sociétés.
Les modalités de la fusion permettaient en outre de dégager 555 millions d’euros de dividendes exceptionnels, remontés à la maison-mère, aux Pays-Bas, où la fiscalité des dividendes venait d’être allégée au profit des actionnaires.
Les salariés de Wolters Kluwer France et quatre organisations syndicales ont décidé de ne pas se laisser faire, et ont saisi les tribunaux pour faire valoir leurs droits.
Les juges ont estimé que le mécanisme d’emprunt contracté par WKF était une « manœuvre frauduleuse » et désigné un expert qui devra calculer, d’ici à décembre 2016, le montant de la participation due aux salariés entre 2007 et 2015.
Au-delà des salariés de WKF, cette décision de justice inédite fait date dans un contexte où les stratégies d’évitement fiscal des multinationales heurtent de plus en plus les travailleurs, qui se retrouvent à payer l’impôt à leur place alors qu’ils subissent déjà les politiques d’austérité.

Source FILPAC CGT

03/03/2016

La Tuilerie Monier a ouvert ses portes aux jeunes collègiens

C'était au tour des jeunes collégiens de Delteil de visiter l'usine Monier et de comprendre la fabrication des tuiles produites à Limoux avant qu'elles ne partent sur d'autres continents.
Stéphane Dautria, le directeur de la tuilerie Monier a accueilli les élèves du collège Delteil, avec un plaisir certain, pour une visite des bâtiments industriels à la fois ludique et studieuse. Dans un premier temps il a expliqué à la joyeuse troupe le fonctionnement de l'usine dans ses moindres détails de façon théorique.
Stéphane Dautria a bien exposé aux élèves le rôle de la bonne maîtrise de l'anglais dans son activité mais aussi du français oral et écrit. «Les diplômes sont importants mais la rigueur dans le travail et bien savoir communiquer sont des atouts indéniables !»
Après de longues explications sur l'historique et l'importance du groupe Braas-Monier, propriétaire de l'usine, les élèves ont eu droit à une visite guidée de la chaîne de production avec les équipements de sécurité adéquats.
Ils ont suivi la fabrication d'une tuile depuis la matière première sous forme argileuse jusqu'à la mise en palettes sur l'aire de stockage extérieure.
Accompagnés de trois enseignants, casques sur les têtes, les enfants ont découvert tous les processus de mise en chantier des cent trente mille tuiles qui sortent des fours au quotidien. L'une des plus importantes productions en Europe.
Les collégiens ont ainsi pu apprécier la vie économique de leur territoire et voir les richesses produites, richesses qu'ils étudient en détail en classe.
Ils ont aussi appréhendé le monde professionnel et peut-être améliorer l'idée qu'ils s'en font. Une autre découverte importante et surprenante pour les élèves de Delteil fut l'explication du champ d'oliviers qui borde l'usine. «Chaque olivier planté rappelle qu'il n'y a pas eu d'accident du travail pendant 500 jours.
Donc tous les 500 jours nous plantons un arbre ! La sécurité est un élément clé de la réussite économique et humaine de l'usine» a conclu le directeur Stéphane Dautria.
Le chiffre : 130 MILLE Tuiles produites chez Monier au quotidien.

La tuilerie limouxine a la plus grosse production de tuiles d'Europe. Ces tuiles limouxines sont acheminées et vendues dans le monde entier .

Source La Dépêche du Midi

02/03/2016

Ceritherm : nouveau concept SK de four tunnel à basse consommation

Ceritherm, constructeur de fours industriels basé près de Limoges, et ses partenaires de projets R&D Direxa Engineering (Direxa) et Seipia, ont uni leurs compétences pour mettre au point un nouveau concept de four tunnel basse consommation, autrement nommé le four SK, Skate Kiln.

Les équipements thermiques actuels en passe de devenir obsolètes
Suite aux deux chocs pétroliers et à l’augmentation du coût de l’énergie, les années 80 ont connu de nombreux projets de développement : four à barres, four poutre, four “moignon”, four à tuiles suspendues sous le wagon…Cependant aucune de ces solutions n’a réellement convaincu industriellement.
À ce jour, on peut considérer que l’offre se résume aux deux grandes familles que sont :

  • les fours tunnels à wagons pour les charges lourdes et cycles de cuisson supérieurs à huit heures,
  • les fours à rouleaux pour les faibles charges et cycles courts.

Les avantages et inconvénients de ces deux solutions complémentaires sont connus de tous.
Pour le four à rouleaux, les appuis et l’entraînement des rouleaux, et donc des charges, sont à l’extérieur de l’enceinte de cuisson. Cette architecture a pour inconvénients : le manque d’étanchéité, les pertes par conduction thermique, la limite de la charge en poids et en largeur ainsi que le déplacement aléatoire des produits.
Pour le four tunnel à wagons, le principal défaut est le wagon lui-même ! Une grande partie de la masse du wagon suit le cycle de cuisson et doit donc être considérée comme partie de la charge à cuire. Selon la conception des wagons, cette surconsommation induite représente 30 à 50 % de la consommation globale du four. Elle implique de dimensionner tous les équipements thermiques et aérauliques du four en conséquence. Le garnissage réfractaire des wagons est conçu pour deux fonctions distinctes : isolation et reprise des descentes de charges. La reprise de charges n’est possible que par des matériaux denses fort peu isolants, alors que des isolants performants ne permettent pas de reprendre des charges importantes. Pour la plupart des réalisations, les calculs montrent une déperdition de l’ordre de 1 000 W/m2 en régime permanent à la température de cuisson.
Le wagon, qui subit le cycle de cuisson, est également astreignant pour les cycles courts. Les réfractaires, les isolants et le châssis sont soumis à des contraintes thermiques se traduisant par des déformations et des coûts de maintenance très importants. Pour préserver la structure mécanique, le refroidissement sous-wagon est privilégié avec pour conséquence de perturber l’atmosphère du four par les fuites induites.
C’est le cas des fours à joints de sable : l’air de refroidissement circulant sous les wagons est en partie transféré vers la charge. La quantité d’air circulant est telle que la perte thermique correspondante représente, à elle seule, plus de 20 % de la totalité de la consommation du four.
Les technologies actuellement utilisées sont éprouvées. De nombreuses améliorations ont été apportées par les constructeurs au fil du temps mais les principes de base de conception ont peu évolué ces trente dernières années. Mises à part quelques améliorations sur la combustion et le process, les possibilités d’évolution semblaient restreintes.
Le four SK : d’abord un système de transport de charge différent
L’originalité du concept réside dans le fait que la charge n’est plus embarquée sur des wagons, ni supportée et entraînée par des dispositifs traversant les parois.
Une solution qui présente de multiples avantages :

  • Une étanchéité parfaite du tunnel de l’entrée à la sortie des produits.
  • La possibilité de gérer des atmosphères particulières.
  • Une isolation identique et efficace des quatre faces du tunnel : voûte, sole, parois latérales.
  • Aucune masse parasite à réchauffer et à refroidir autre que les produits et leurs supports.
  • Aucune partie mécanique à préserver de la température de cuisson.
  • Aucune limite de largeur de tunnel.

Et des économies à différents niveaux pour les clients :

  • Réduction de la consommation d’énergie.
  • Flexibilité des cycles de cuisson : cadences, types de traitements thermiques.
  • Gain en précision de cuisson.
  • Amélioration de la qualité des produits finis, diminution du taux de rebut.
  • Gain en productivité, rentabilité produit.
  • Réduction des encours.
  • Possibilité de cycles courts : l’équipement n’est plus limitant.
  • Rentabilité accrue de l’outil de production.

Le four SK est une solution flexible destinée à l’usage des industriels : l’équipement de demain pour produire mieux, produire plus, consommer moins, polluer moins,… produire différemment pour préparer l’avenir.

Source L'Industrie Céramique et Verrière

01/03/2016

Quand la maison s’habille en mosaïque

À Viroflay (Yvelines), à proximité de la forêt de Fausses-Reposes, l’agence d’architecture SML architectes (Marc Sirvin, Clémense Eliard) en collaboration avec Laurent Malraux a réalisé l’extension d’une maison ainsi que le revêtement de la façade qui procure un air atypique à l’ensemble.

Il s’agissait au départ de réaliser l’extension d’une maison caractéristique des années vingt comme celles que nous rencontrons souvent dans le département des Yvelines. Un travail délicat qui consiste à introduire une architecture nouvelle dans un contexte plutôt conservateur.
Patchwork clair obscur
Les architectes, conscients des diverses difficultés rencontrées, ont choisi un volume simple qui ressemble aux maisonnées utilisées dans les jeux de Monopoly. L’abstraction est donc le mot d’ordre pour différencier le nouvel arrivant tout en protégeant l’aura de l’ancienne bâtisse.
« Le volume de l’extension est la résultante du PLU » raconte Marc Sirvin qui avoue que les architectes avaient souhaité dès le départ, profiter pleinement des limites de l’extension.
Sauf que les façades de cette dernière présentent une curieuse particularité. Il s’agit de tuiles de plusieurs teintes qui couvrent non seulement entièrement ces dernières mais s’étendent au-delà pour recouvrir également la toiture. Et bien qu’à première vue l’ensemble semble plaisant, il est nécessaire de pointer sur la difficulté du travail exigé. Un calepinage des plus complexes qui pour des raisons plastiques a fini par déterminer les dimensions des ouvertures de la maison. Sans parler de la pose à joints croisés concernant les angles où le souci du détail était plus qu’important.
Parlons des tuiles utilisées, les architectes ont choisi la marque Terreal qui présente un panel large de coloris réalisés sur mesure. Encore une fois un travail où la finesse de choix est primordiale et que les architectes mènent avec tact. Pour la sélection des teintes, le rouge carmin, le rouge Amsterdam, le gris Londres et le noir fusain sont les lauréats, de quoi se référer aux quelques couleurs que l’on trouve sur la toiture ainsi que la façade du pavillon voisin.
L’effet Cathédrale
De l’extérieur, comme la maisonnée ne possédait aucune entrée, une ouverture via une baie vitrée a été envisagée. Un accès qui procure un lien direct avec le jardin et donne une grande luminosité à l’intérieur. Outre le salon qui se trouve au rez-de-chaussée, le programme comprend une chambre à coucher, une salle de bain ainsi qu’un dressing au premier étage. De l’intérieur, le plafond a été laissé en pente ce qui procure un effet cathédrale à l’ensemble des pièces.
Comme le pavillon se trouve dans une zone classée, l’extension en question devait respecter une certaine préservation et authenticité au nom de l’intérêt général, d’où un suivi particulier de la part des architectes des bâtiments de France et un soin accordé de la part des concepteurs.
Et bien que la notion de la tuile qui enveloppe l’ensemble du bâtiment soit peu utilisée, le finissage donne un rendu séduisant qui identifie l’extension tout en créant un lien avec son environnement. Un travail qui a été mené avec justesse et qui a fini par trouver la satisfaction de tous.
Source CyberArchi par Sipane Hoh

29/02/2016

Brickmaker Wienerberger posts first full-year profit in four years

Austrian building materials group Wienerberger AG on Wednesday posted its first full-year net profit in four years, helped by solid demand for single- and two-family houses in Britain and the Netherlands.
The world's biggest brickmaker reported a 2015 net profit of 36.5 million euros ($40.2 million), far exceeding an average analyst forecast of 25.4 million euros in a Reuters poll.
Full-year revenue reached 2.97 billion euros, in line with expectations.
The company said it will propose a dividend of 0.20 euros per share for 2015.
After years of restructuring during which Wienerberger diversified from a pure brick maker and managed to gain leading positions as a plastic and ceramic pipes producer, Chief Executive Heimo Scheuch said he expects revenue and earnings to grow further in coming years.
The goal for 2016 operating earnings before interest, tax, depreciation and amortisation (EBITDA) was 405 million euros after 370 million in 2015, Scheuch told journalists late on Tuesday.
By 2020, Wienerberger aims for an operating EBITDA "well above" 600 million euros on revenue of more than 4 billion.
"As we continued to enhance diversification in 2015, we now have the chance to grow organically in markets which used to be characterized by stagnation and decline", Scheuch said.
Last year's earnings benefited from an increasing demand for new homes in the Netherlands and higher prices in its key market Britain.
A British decision to leave the European Union would have grave consequences for residential construction in the country, Scheuch said.
"England relies on workers from EU countries," he said. "In construction, in the service sector; everyone who knows his way around England knows that a lot of people are out and about there." ($1 = 0.9081 euro) (Reporting by Kirsti Knolle, editing by G Crosse)

Source Reuters

28/02/2016

TERREAL rencontre François Hollande à New Delhi

TERREAL a été retenu pour participer en Inde à la mission d’entreprises organisée par Business France du 25 au 28 janvier dernier, à l’occasion du déplacement du Président de la République Française.
Le lundi 25 janvier, une rencontre a été organisée entre François Hollande, Président de la République, Laurent Fabius, Ministre des Affaires Étrangères et Michel Sapin, Ministre des Finances et des Comptes Publics et 15 PME/ETI et de grandes entreprises françaises. A cette occasion, différents sujets ont été abordés : la correspondance entre normes européennes et normes indiennes pour faciliter l’accès au marché indien des produits made in France, l’application des décisions du gouvernement central Indien aux différents gouvernements d’états locaux dans le cadre d’appels d’offres ...
Les entreprises sélectionnés, dont TERREAL, ont ensuite été conviées au Ministère du Développement Urbain. Elles ont ainsi profiter d’une présentation sur le concept des nouvelles “Smart Cities” indiennes, programme de modernisation des 100 plus grosses agglomérations indiennes tant au niveau des infrastructures de transport, de traitement des eaux, d’assainissement que de la fourniture d’électricité, du transport public ...
Un déjeuner à la Fédération de la Chambre de Commerce et d’Industrie Indienne (FICCI) a permis aux équipes de TERREAL d’échanger avec des cabinets d’architectes Franco-Indiens mais aussi avec des chefs d’entreprises indiens.
Source Terreal

TECAUMA : un véritable savoir-faire reconnu en manutention de produits céramiques


TECAUMA bénéficie d'un véritable savoir-faire reconnu en manutention de produits céramiques (terres cuites) ce qui lui permet de réaliser des équipements pour la production des briques, briques de parement, tuiles et accessoires.
Les lignes complètes de manutentions courantes intègrent coupeur, chargeur de séchoir, empileur, dépileur, paquettiseur et robot.
Elles sont réalisées et adaptées aux marchés français et internationaux (Europe de l'Est, Maghreb...).
Pour la conception de vos équipements faites appel au bureau d'études de TECAUMA.

TECAUMA est aussi présente dans la fourniture d'équipements pour l'industrie du béton et notamment pour les process de fabrication des produits à démoulage différé, des produits préfabriqués et des blocs béton traditionnels ou rectifiés.
Plus récemment, l'entreprise a mis en route avec succès des lignes complètes en préfabrication de produits béton tels que poutrelles et caveaux. Ces lignes intègrent des équipements automatiques et semi-automatiques pour le moulage, l'étuvage, le démoulage et plus globalement la manutention des moules.
Pour la production des blocs béton, TECAUMA possède une large gamme d'équipements de manutention tels que des retourneurs de couches, des équipements de rectification/calibrage sur 1 face ou 2 faces, des cellules de palettisation robotisée ainsi que toutes autres solutions de manutentions annexes adaptées à votre besoin.

Source Tecauma

27/02/2016

NordBat accompagne la reprise du bâtiment

Le salon Nordbat, dédié aux professionnels du bâtiment des régions Nord de la France, se tiendra à Lille les 23, 24 et 25 mars prochains. La programmation fera la part belle à la révolution du secteur du bâtiment en pleine mutation.

Cette 10è édition espère 14 000 visiteurs et enregistre 380 exposants venus présenter leur activités et leurs innovations sur 19 000 m² de surface exposante. La programmation du salon (conférences, ateliers, tables-rondes...) s’articulera autour du thème de la révolution dans le bâtiment. Le secteur connaît une véritable mutation avec la transition énergétique et l’apparition du BIM. Il est naturel que NordBat fasse ainsi sur le point sur l’évolution des métiers, des matériaux et des méthodes de construction.

Source Construction Cayola

26/02/2016

Matériaux de construction : le bout du tunnel en 2016 ?

Michel André, président de l’Unicem, a annoncé une nouvelle dégradation du marché des matériaux minéraux de construction pour 2015 lors d’une conférence de presse organisée le 21 janvier. Ce marché est en repli de 8 % pour les granulats (323 millions de tonnes) et de 6 % pour le béton prêt à l’emploi (34,9 millions de m3). Ces niveaux de production historiquement bas se confirment concrètement par une baisse de 15 % de la production de granulats en comparaison du niveau de production moyen sur la période 1980-2015. Quant à la production de BPE, celle-ci reste 23 % plus basse que son plus haut niveau de 2007. Les niveaux de production ont atteint un point bas en 2015 avec une production de granulats qui rejoint le volume d’activité de 1986.
Une amorce de redémarrage pour 2016
Néanmoins, une inflexion s’est dessinée au cours du dernier trimestre, laissant présager un arrêt de la tendance baissière en 2016. Se basant sur une conjoncture toujours mal orientée dans les travaux publics, l’Unicem prévoit une production de granulats en recul de 1 % en moyenne annuelle en 2016, alors que le BPE enregistrerait une légère hausse de 1 %, en raison du réveil de la construction résidentielle. « Pour 2016, l’hypothèse retenue est celle d’une poursuite de l’amélioration de l’activité de construction résidentielle avec la persistance de pesanteurs sur le segment du non résidentiel. Le segment des TP demeurerait fortement impacté par les contraintes financières des collectivités locales et par l’absence de relais pris par les grands chantiers sur 2016 » indique Michel André, président de l’Unicem.
Activer le levier de la commande publique
Les professionnels – qui ne perçoivent pas encore de signaux encourageants sur le terrain – sont inquiets et renouvellent leur appel au Gouvernement afin d’utiliser la commande publique comme levier de croissance et d’emplois. Dans cette perspective, l’Unicem se réjouit des avancées portées par le projet de décret transposant la directive européenne « marché public », prévoyant notamment que les acheteurs publics puissent exiger des labels prouvant les caractéristiques environnementales ou sociales des travaux, services et fournitures faisant l’objet du marché. A ce titre, la Commission européenne va lancer des travaux au sujet de la prise en compte de critères d’économie circulaire dans les marchés publics environnementaux. A cette occasion, la fédération souhaite que la notion de circuits courts soit étendue et que la commande publique puisse valoriser les produits locaux bénéficiant d’une indication géographique protégée.
Vers un label RSE
Dans le prolongement de sa Charte environnement (2004) et de sa stratégie développement durable (2012), l’Unicem travaille, en collaboration avec ses syndicats-adhérents, à la préfiguration d’un label RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Ce label viendrait couronner une démarche en matière de RSE, tout en présentant les garanties indispensables à sa reconnaissance par l’Etat (association des parties prenantes à son élaboration, validation par un tiers externe et attribution par un organisme indépendant).
Source TPNews par Claire Janis-Mazarguil

25/02/2016

L’obligation du jour : Etexco SA/NV (5% - 2017)

En septembre 2012, Etexco SA/NV plaçait un emprunt obligataire d’une maturité égale au 31 mars 2017, rémunéré par un coupon fixe de 5%.
Etexco SA/NV est une filiale agissant en tant que centre de services financiers pour le reste du groupe Etex, un acteur industriel dans le secteur des matériaux de construction,
Ce jeudi, l’obligation sous revue est disponible à l'achat à un prix indicatif de 104% du nominal, correspondant à un rendement annuel de 1,54%. La coupure de négociation est fixée à 1.000 euros pour une taille à l’émission de 400 millions.
Les fonds levés avaient servi à rembourser une ligne de crédit contractée dans le cadre de l’acquisition, en 2011, de 80% de l’activité plâtres de Lafarge. Il s’agissait de l’une des plus importantes opérations réalisées par l’entreprise Etex, qui a racheté en 2014 les 20% restants.
À propos d’Etex
Avec 120 usines dans 45 pays, Etex fabrique et commercialise des produits de construction dans quatre segments distincts : la toiture (tuiles en béton et terre cuite, plaques ondulées en fibres-ciment..), les revêtements de façade et les plaques de construction (en plâtre ou en fibre-ciment), la protection contre l’incendie et l’isolation et, enfin, les carreaux céramiques pour sols et murs.
Le groupe est actif à travers 42 marques dont Eternit, Gyplac, Promat ou encore Siniat, pour ne citer que ces exemples.
Essentiellement présent en Europe (Allemagne, France, Royaume-Uni et Benelux), Etex est également actif en Amérique du Sud, en Asie et en Afrique.
L’entreprise, qui emploie 17.500 personnes, a réalisé un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros en 2014. Tous ses résultats financiers sont disponibles à la rubrique « investisseurs » de son site internet.

Source Oblis.be

ETEX: D'excellentes performances en cas de séisme en plein hiver

Avec ses appareils de mesure sophistiqués, Etex est en mesure de proposer des solutions qui accroissent sensiblement l’efficacité énergétique des bâtiments neufs et existants.

Le grand public associe principalement les émissions de CO2 aux voitures et aux usines. Mais les bâtiments présentent une empreinte carbone beaucoup plus importante, et la réduction des émissions s’y avère plus lente que dans le transport et l’industrie. Ils représentent aujourd’hui environ 40% de la consommation d’énergie totale en Europe. L’Union européenne investit lourdement dans la construction quasiment neutre en énergie, une exigence à laquelle devront satisfaire presque toutes les nouvelles constructions d’ici 2020. Des règles similaires seront imposées par la suite aux travaux de rénovation. La rénovation recèle un fort potentiel.
Nous avons les certificats pour construire dans les zones sensibles aux tremblements de terre. - Paul Van Oyen, CEO d'Etex..
Selon l’Economist Intelligence Unit, 35% des bâtiments européens ont plus de 50 ans et consomment en moyenne 25 litres de carburant par mètre carré et par an, parfois jusqu’à 60 litres. Dans le cas de nouvelles constructions, cette consommation atteint seulement 4 litres. La rénovation et l’amélioration de l’efficacité énergétique de ces anciens bâtiments permettraient à l’Union européenne de réduire sa consommation d’énergie totale de 5 à 6%. La construction sèche pourrait jouer un rôle important dans ce dossier. Les panneaux de construction sont faciles à installer et à démonter, et sont recyclables à 100%, ce qui rend les bâtiments plus durables que lorsqu’ils sont construits ou rénovés en briques ou en ciment.
Hot box-cold box
“Nous pouvons surfer sur cette vague d’économies d’énergie sans produire nous-mêmes de matériaux d’isolation”, assure Paul Van Oyen, CEO d’Etex. “Le panneau proprement dit n’isole pas mais participe à un système d’isolation. C’est une unité entièrement complémentaire.” Dans son Technical Development Centre d’Avignon, Siniat, la filiale de plâtre d’Etex, a investi dans une technologie flambant neuve afin de tester ces matériaux dans les circonstances les plus variées. Siniat peut ainsi observer le comportement de la construction sèche face à une température de 50 °ou de -30 °C. D’où le nom de l’installation: “Hot Box-Cold Box”. D’autres simulations sont liées à l’humidité, à la pression atmosphérique et au rayonnement du soleil. Concrètement, le mur testé est placé entre la Cold Box et la Hot Box, où plus de 100 capteurs enregistrent l’impact des changements de conditions ambiantes. Siniat peut ainsi tester plusieurs types de plaques de plâtre, d’isolants et de solutions en fibres-ciment dans des conditions réelles. “C’est la première machine à même de mesurer simultanément l’efficacité énergétique, les fluctuations de chaleur et d’air ainsi que l’humidité”, apprécie Paul Van Oyen.
“C’est important, car la moindre modification peut avoir un impact considérable sur les performances en matière d’isolation.” Autre innovation: les essais mécaniques dynamiques, avec lesquels Etex mesure l’effet d’un tremblement de terre sur les structures de construction et peut ainsi imaginer des solutions techniques dans ce domaine. “En Italie, nous avons reçu le certificat qui nous permet de construire dans les zones sensibles aux tremblements de terre”, illustre Paul Van Oyen.
CONSTRUIRE 30% PLUS VITE
Etex est un acteur d’envergure mondiale dans la construction sèche. Dotée de nombreux avantages, cette technique ne cesse de gagner des parts de marché dans un secteur pourtant très traditionnel.
La construction sèche consiste à combiner une structure portante en bois ou en métal avec des panneaux de construction, de l’isolation et des accessoires sans recourir au mortier ni au béton. La technique présente de nombreux avantages: elle peut être mise en oeuvre rapidement quelles que soient les conditions météorologiques, elle se montre respectueuse de l’environnement, et elle est rapidement isolable, recyclable et abordable pour une main-d’oeuvre faiblement qualifiée.
“Il est beaucoup plus facile et rapide de former des ouvriers à la construction sèche”, confirme Paul Van Oyen, CEO d’Etex. Un calcul réalisé l’an dernier par l’entreprise révèle qu’avec la construction sèche, la façade d’un bâtiment de huit appartements et quatre étages est 25% plus fine et 80% plus légère. Et ce, pour un coût identique à celui d’une construction réalisée à partir de mortier et de béton. Le grand avantage? Le gain de temps, puisque la construction sèche exige 30% d’heures de travail en moins.
Secteur traditionnel
Au vu de ses nombreux atouts, pourquoi la construction sèche n’occupe-t-elle pas 100% du marché? “La construction demeure un secteur très traditionnel”, répond Paul Van Oyen. “On ne change pas de technique du jour au lendemain. Ceci dit, la construction sèche connaît une croissance exponentielle dans pratiquement tous les pays du monde.” Cette technique de construction jouit ainsi d’une grande popularité dans certaines régions. Aux États-Unis, presque toutes les maisons sont bâties selon les principes de la construction sèche. Or, voici précisément un marché où Etex n’est pas actif. N’est-ce pas étrange? “Notre groupe n’est pas à même de conquérir de tels marchés”, explique Paul Van Oyen.
“Aux États-Unis, nous aurions besoin d’entrée de jeu de 10 usines. Nous devons nous montrer sélectifs dans l’affectation de nos ressources. Rien que pour préserver notre part de marché au Brésil, nous devrons construire des usines supplémentaires ces prochaines années. Notre absence des Etats-Unis n’est donc pas réellement un problème: il reste suffisamment d’opportunités à saisir.”

Source L'Echo.be

24/02/2016

Les matériaux céramiques: Investir dans la maison de demain

La rénovation va bien au-delà d’une simple remise à neuf ou modernisation. Rénover sa façade ou sa toiture correctement et en profondeur avec des matériaux de qualité, c’est réaliser d’emblée des économies en termes d’entretien et d’énergie. De plus, la maison gagne en valeur à terme, car elle répond mieux aux exigences de durabilité de demain.

La réussite d’un projet de rénovation – qu’il soit de petite ou grande ampleur – dépend du choix des matériaux. Les matériaux céramiques pour la toiture ou la façade ont une longueur d’avance à ce niveau, car en plus d’être esthétiques, ils vous garantissent une solution durable et économe en énergie. Et le choix ne manque pas : ils existent dans une grande variété de formes, tailles, couleurs et textures. Les matériaux céramiques doivent également leur popularité à leur :

  • Grande longévité : les briques de parement et les tuiles en terre cuite tiennent facilement 150 ans.
  • Résistance à la décoloration et aux coups : sous la belle patine qu’ils développent au fil du temps, ils conservent leur teinte initiale. Pratiquement aucun entretien n’est nécessaire.
  • Résistance aux intempéries : les tuiles en terre cuite et les briques de parement sont parfaitement rompues aux conditions climatiques belges. Contrairement à d’autres matériaux de parachèvement extérieur, elles sont insensibles à la pollution, aux dégâts de l’humidité et autres phénomènes néfastes.
  • Excellent score environnemental : les matériaux de construction céramiques sont des produits durables qui sont fabriqués de manière écologique et à base de matières premières naturelles. Ils sont transportés de façon respectueuse de l’environnement et sont facilement recyclables en fin de vie. Ce que confirment divers écolabels comme natureplus, le certificat DUBOkeur® délivré par le NIBE et C2C.

Des solutions pour toutes les situations
Tant l’Eco-brick que les plaquettes de Wienerberger sont des matériaux parfaits pour la rénovation. Grâce à son format plus étroit, l’Eco-brick occupe 30 % d’espace en moins qu’une brique traditionnelle. Résultat : il y a davantage de place pour l’isolation, ce qui permet de réaliser d’importantes économies d’énergie. Avec des plaquettes de brique fines fixées à l’aide d’un mortier-colle, vous pouvez changer facilement le style et la couleur de votre façade. Avec leur épaisseur limitée (environ 22 mm), elles offrent qui plus est des possibilités supplémentaires en termes d’isolation. Et une fois les plaquettes fixées, le résultat est pratiquement indissociable d’une façade en briques de parement pleines. Pratiquement toutes les briques de parement Terca et Desimpel du large assortiment de Wienerberger sont disponibles en version plaquettes.
Revêtir votre façade de tuiles en terre cuite Koramic est une autre solution pratique et esthétique, surtout si vous souhaitez dissimuler un support irrégulier ou non plat. Vous préférez un look sobre et moderne ? La tuile en terre cuite plate est alors un choix tout indiqué. Pour les rénovations de toiture, Wienerberger propose une vaste gamme de tuiles en terre cuite.
Un ensemble harmonieux
Votre façade et votre toiture ont besoin d’une rénovation ? Utilisez alors la même tuile en terre cuite pour les deux. Votre maison sortira ainsi de l’ordinaire sur le plan esthétique. De plus, vous créerez ainsi une enveloppe facile à isoler, qui vous permettra d’économiser énormément d’argent. En outre, le fait qu’un seul et même entrepreneur peut réaliser tous les travaux vous permet de gagner du temps, d’éviter les problèmes de coordination et d’avoir l’assurance d’une pose impeccable.

Source Living.be

23/02/2016

Fabriquer des tuiles et des briques avec les sédiments dragués dans les ports

Une thèse vient de montrer que les sédiments fins naturels déposés au fond de l’eau des ports, canaux ou barrages pourraient remplacer une partie de l’argile extraite de carrières.
L’industrie de la terre cuite travaille depuis des années à réduire son impact environnemental. Après avoir diminué l’énergie nécessaire à la fabrication des tuiles et briques (- 37 % entre 1990 et 2014) et les émissions de CO2 (- 35 % sur la même période), le Centre technique de matériaux naturels de construction (CTMNC) s’attaque à la préservation de la matière première, l’argile.
«L’argile est une ressource 100 % naturelle, locale et abondante mais c’est une priorité pour nous, en recherche et développement, d’en assurer la préservation, donc une gestion efficace », commente Pierre Jonnard, président de la Fédération française des tuiles et briques (FFTB). La filière terre cuite s’intéresse donc à d’autres sources de matières premières comme les sédiments dragués dans les ports.» Une thèse encadrée par le CTMNC et le laboratoire de géosciences de l’Ecole des Mines ParisTech dans le cadre d’une convention industrielle de formation par la recherche (Cifre) a été consacrée pendant trois ans à cette question. Le jeune chercheur Frédéric Haurune a recensé les différentes sources de sédiments fins naturels qui se déposent chaque année dans les ports, les barrages, les canaux, les estuaires et les zones côtières et mis au point un outil de caractérisation minéralogique pour identifier, à l’issue d’un test rapide, les sédiments argileux susceptibles d’entrer dans la composition de produits de terre cuite. Il n’est pas question, du moins pour l’instant, de les substituer entièrement aux argiles fossiles extraites en carrière mais de les utiliser en mélange.
25 % des sédiments compatibles
Aujourd’hui, les fabricants de tuiles, briques et produits de parement en terre cuite utilisent entre 6 à 7 millions de tonnes d’argile par an. Or ce sont 40 millions de tonnes de sédiments qui se déposent chaque année en France, dont 80 % sont liées à l’activité humaine (production d’énergie, transports maritimes et fluviaux, irrigation, etc.). Et, selon la thèse qui vient d’être soutenue, 25 % de ces sédiments présenteraient des caractéristiques minéralogiques qui les rendent compatibles avec les argiles utilisées dans l’industrie de la construction en terre cuite.
« L’étude a non seulement permis de cartographier et de quantifier les gisements de sédiments, mais aussi d’en mesurer la compatibilité avec les process de fabrication existants spécifiques à l’industrie de la terre cuite», explique Marie Anne Bruneaux, chef de service au CTMNC. En effet, il n’est pas question de modifier les outils de production.
L’étape suivante, pour le CTMNC, consistera à associer un fournisseur de sédiments et un fabricant de produits en terre cuite pour sortir du laboratoire et réaliser des essais en vraie grandeur puis fabriquer plusieurs tonnes de produits.
Source LE MONITEUR.FR par Isabelle Duffaure-Gallais

22/02/2016

TERREAL SanMarco : La Casa della Memoria figure au Top 10 des "Best Cultural Buildings of 2015"

La Casa della Memoria (maison de la mémoire), installée à Milan et inaugurée dans le cadre de l’Exposition Universelle 2015, est classée dans le Top 10 des "meilleurs bâtiments culturels" de l'année 2015.

Les images de l'après-guerre qui sont dévoilées sur la façade du bâtiment ont été réalisées grâce à six nuances de briques de TERREAL SanMarco et au fabuleux travail du cabinet d'architecture Baukuh.
La Casa Della Memoria, lieu dédié aux valeurs de la démocratie et de la liberté, abrite plusieurs associations culturelles.

Source Terreal

21/02/2016

Saint-Brieuc: « Fab'Brique » à la Briqueterie

Le musée de la Baie propose une exposition inspirée des jeux de construction. Labyrinthe constitué de cagettes, imposant engin de briques, art numérique ou projection vidéo, les oeuvres présentées jouent avec les éléments géométriques pour construire un nouveau langage plastique.
Du mardi au dimanche, de 14 h à 18 h, à Langueux. Tarifs : 2,50 € -, 4 € (gratuit moins de 6 ans).

Source Ouest France

CERITHERM: Experts en la matière!

CERITHERM est issue de la volonté des principaux cadres de Ceric Wistra de poursuivre l'activité de cette société du groupe Ceric qui centralisait la conception et la réalisation de tous les fours (fours pour le marché de la terre cuite et fours spéciaux).
CERITHERM est une équipe pluridisciplinaire d'hommes motivés et experts dans leur domaine, dédiée à la conception/réalisation de vos nouvelles installations thermiques ou à la modification/amélioration de vos installations existantes.
CERITHERM bénéficie de l'environnement universitaire et scientifique riche et reconnu du Pôle de Compétitivité de la Céramique de Limoges (écoles d'ingénieurs, centres de transferts technologiques, laboratoires de recherche, centres de recherche de multinationales, start-up...). Forte de ses expertises et de ses innovations,CERITHERM vous accompagne dans vos challenges Industriels : fabriquer de nouveaux produits, produire mieux, produire plus, consommer moins, polluer moins... Produire différemment pour préparer l'avenir !

Source Ceritherm

20/02/2016

La tuilerie-briqueterie d'Amance reprend ses activités

Après cinq ans d’arrêt, la tuilerie-briqueterie la plus connue de la région a repris ses activités en janvier dernier.

Après un arrêt de la production de tuiles et de briques en 2010 et le rachat en 2015 par la Sarl Tuilerie-briqueterie Saint-Martin d’Amance, la tuilerie d’Amance a repris son activité.

Le four, qui permet de chauffer l’argile entre 900 et 1 300 degrés, a été remis en état.

Source L'Est Eclair

19/02/2016

CERIC Technologies : triste liquidation……………………

La firme qui avait repris l'usine Pèlerin, derrière la gare de Soissons, vient d'être liquidée, ce qui entraîne près de 40 licenciements ici.

Georges Pèlerin, industriel belge, a créé en 1920 son premier atelier ici, en rachetant une ancienne usine de ponts à bascules  fondée en 1901(terrain acquis de M. Falcot).
Son gendre Bertrand Barrau, entré en 1953 et promu PDG en 1968, en a poursuivi le développement avant de céder l’entreprise, à son départ en retraite en 1987, au groupe CERIC, société française d’ingénierie, principal client de Pèlerin.

Cette unité, qui a compté jusqu’à plus de cent salariés à Soissons, fabriquait des machines pour le travail de l’argile : excavateurs, distributeurs, concasseurs, broyeurs, mouleuses, … autant d’équipements destinés aux briqueteries et aux tuileries.

Pèlerin exporte l'essentiel de sa production, surtout vers l’Algérie.
En 2009, après un dépôt de bilan de l'entreprise dont le siège était à Dijon, trois cadres ont repris une partie, avec notamment l'entité de Soissons et deux autres PME à Paris et à Villeneuve d'Ascq, en tout à ce jour 99 salariés.
L'opération était appuyée par le groupe d'actionnaires Pleiade Investissements.
L'unité bourguignonne a fait l'objet d'une transaction séparée.

La reprise était prometteuse, il a été procédé à des réembauches(passant de 21 à 40 salariés), des investissements :

  • CERIC a complété son laboratoire dédié aux procédés Terre Cuite avec la construction d’une cellule mobile d’essais de séchage nouvelle génération.
  • Le siège social parisien a été transféré rue de Paradis, certains le trouvaient plutôt surdimensionné.
  • Pour sortir du « monomarché algérien », un effort commercial nécessaire mais coûteux vers la Chine, le Brésil, n'a pu donner de résultats vu le retournement conjoncturel dans ces pays, tandis que la commande de trois usines en Algérie était reculée depuis des mois (conséquence de l'effondrement du prix du pétrole).

En juin 2015, une augmentation de capitalde 7,6 M € a été souscrite par Pleiade, mais dès juillet , un premier plan d'économie, a entraîné 6 licenciements.
Le tribunal de commerce de Paris a rendu son jugement le 5 février, rejetant les deux dernières offres de reprise, considéréescomme insuffisantes. Mais jusqu'où aller pour éviter de faciliter « les bonnes affaires » à la barre ?
Résultat, le 11 février, la société a été mise en liquidation, ce qui laisse plein d'amertume le personnel et ses dirigeants.
Bernard Peuch, directeur opérationnel, ne cachait pas son émotion en annonçant ces informations.
Source Le Vase Communicant

Terca Wienerberger : de nouvelles briques longues et de nouvelles briques émaillées au service de la créativité architecturale

Avec le développement de solutions originales et personnalisables permettant de laisser libre cours à l’imagination des architectes, l’offre globale façade de Wienerberger (tuiles, briques apparentes ou bardage) apporte une source presque infinie de possibilités pour la réalisation de façades véritablement uniques.

Les nouvelles solutions briques longues et briques émaillées Terca apportent une brillance unique, un jeu de couleur à ponctuer par touche ou en pose complète, pour une façade vibrante et stylisée.
Les nouvelles briques grandes longueurs constituent de facto une réponse aux souhaits de finesse et d’originalité dans la pose de briques apparentes en façade, en neuf comme en rénovation. Grâce à cette nouvelle solution, la terre cuite réinvente la façade pour des réalisations encore plus innovantes. Ainsi, la nouvelle offre Terca fait la part belle aux grandes longueurs qui subliment le style contemporain et soulignent la pureté des lignes architecturales.
Assurant plus de finesse et de style pour un aspect résolument contemporain, les briques grandes longueurs se déclinent en 5 gammes :

  • les Longilignes (6 teintes - formats : 495 x 100 x 38 mm et 510 x 100 x 40 mm),
  • les Expressives (8 teintes - format 288 x 90 x 48 mm),
  • les Équilibrées (6 teintes - format 288 x 90 x 48 mm),
  • les Originelles (4 teintes - format 238 x 90 x 48 mm),
  • les Audacieuses (4 teintes - format 495 x 95 x 48 mm).

Les Émaillées : la couleur en fil conducteur pour source d’inspiration infinie
L’éventail des nouvelles solutions esthétiques se complète également dans une nouvelle offre de briques émaillées, disponible en finition lisse, moulée main ou bien encore structurée. Cet éventail de solutions garantit toujours plus de possibilités créatives avec les 43 coloris et toute couleur de RAL personnalisable !
Notons que Terca Wienerberger propose ces briques émaillées résistantes aux chocs et aux graffitis, en formats allant jusqu’à 240 mm de longueur et des plaquettes jusqu’à 290 mm. La double cuisson assure un émaillage de qualité avec profondeur de teinte, brillance et durabilité. Toujours dans son objectif de proposer de nombreuses solutions, Terca décline ses briques émaillées en finition Nacrée, Métallique ou encore Brillante avec, en constante, un émaillage transparent sublimant la couleur et la texture de la brique.
Terca signe, avec cette offre de briques grandes longueurs et émaillées, une palette de solutions Façade qui va libérer l’esprit créatif des architectes et leur permettre de réaliser des façades véritablement uniques...
Fondé à Vienne en 1819, Wienerberger est aujourd’hui le 1er briquetier mondial et le 1er tuilier européen. La terre cuite, matériau sain, économique et écologique, répond idéalement aux projets de constructions à haute performance énergétique. Matériaux écoresponsables, les briques et tuiles terres cuites ont une durée de vie minimum de 100 ans. Présent dans 30 pays, ses 204 usines emploient plus de 14800 personnes à travers le monde. En France, 830 salariés travaillent dans les 10 usines de tuiles et briques détenues par le groupe. Le chiffre d’affaires en 2014 atteint 178 millions d’euros avec 4 marques reconnues : Argeton - Solutions façade, Koramic - Solutions toiture et façade, Porotherm - Solutions mur et Terca - Solutions façade.
Pour toute information complémentaire, s’adresser à :

  • Wienerberger SAS - 8, rue du Canal - Achenheim - 67087 Strasbourg Cedex 2
  • Tél. 03 90 64 64 64 - Fax 03 90 64 64 61 - www.wienerberger.fr

Algérie:Ouverture Mercredi 17 Février du 1er salon national du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics de Bejaia

Une quarantaine d’exposants ont pris part mercredi à Bejaia à l’ouverture du premier salon national du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics. Destiné en premier lieu aux professionnels, l’événement qui regroupe des entrepreneurs, des promoteurs immobiliers, des équipementiers, des architectes et des acteurs qui œuvrent dans les domaines de la construction et des aménagements immobiliers, entend donner l’opportunité à tous d’échanger, d’établir des relations professionnelles voire de partenariat. L’objectif final,étant de "favoriser le dynamisme du secteur", selon les organisateurs.
Au-delà des stands de référence, le salon accueille plusieurs autres acteurs déterminants, à l’instar de quelques agences bancaires ou encore d’Algérie telecom qui se proposent d’accompagner les porteurs de projets dans toutes leurs démarches en matière de télécommunication (création site, installation réseau,...).
La manifestation, qui d’emblée a connu une "affluence inattendue", selon les organisateurs a, par ailleurs, permis aux particuliers d’avoir la possibilité de s’informer des différents programmes de construction, à l’œuvre dans la wilaya, et de discuter de vive voix avec les promoteurs pour une éventuelle acquisition de logements.
Organisé par l’agence de communication "Iriscom", sous le haut patronage du wali, l’événement qui s’étalera jusqu’au 21 février, va reposer sur un éventail d’activités, dont notamment des conférences-débats et des tables rondes thématiques, animées par des universitaires et des spécialistes des différents pôles de référence.

Source Maghreb Emergent

18/02/2016

Le végétal réenchante la terre cuite

La terre cuite s’ouvre à de nouvelles formes et fonctions, grâce à 8 des 16 étudiants du master « A la recherche d’une architecture vertueuse », de l’Ecole nationale d’architecture de Lyon (Ensal). Emmenés par Paul Vincent, ancien associé de Renzo Piano Building Workshop, et soutenus par l’industriel Terreal, ils consacrent le mariage de ce matériau avec le végétal, dans un « mur épais vertueux » et des tuiles végétalisées.
PROTOTYPE
Les étudiants en "architecture vertueuse" monteront le prototype issu de leur recherche au Ateliers de l'Isle d'Abeau. © Terreal - PROTOTYPE; Les étudiants en "architecture vertueuse" monteront les prototypes issus de leurs recherches aux Grands ateliers de l'Isle d'Abeau.
Du sol aux toits, les innovations en cours de mise au point à l’Ecole d’architecture de Lyon trouvent une de leur source à la citadelle d’Amiens, que Renzo Piano reconvertit en campus universitaire. Pour maîtriser les écoulements pluviaux avec une solution élégante et robuste, l’industriel Terreal et l’architecte Paul Vincent, directeur de projet, ont inventé le Diabolo, un revêtement de sol et de toiture filtrant (avec les participations de Marie Pimmel pour RPBW et de Pierre Kerien pour AIA, ainsi que des entreprises Screg Colas et jarbeau) : le gazon pousse entre les lames de terre cuite, sur 3 500 m2 de la place d’armes et sur 1 500 m2 de toitures des anciennes casernes.
Inventer à l’école
Désormais installé à son compte dans la périphérie de Bordeaux, Paul Vincent approfondit sa quête d’innovation à travers « une pratique de projet collective, collaborative et expérimentale », comme l’indique le document de présentation du master qu’il encadre depuis la dernière rentrée à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Lyon, aux côtés d’Estelle Morlé et Emmanuel Ritz. Terreal, dont l’usine spécialisée en bardage se trouve en Haute-Garonne, confirme son appétit d’innovation en s’engageant dans cette nouvelle aventure. Le pépiniériste breton Renault rejoint le tandem, pour optimiser le couple substrat/végétal. Avant même les produits, le partenariat avec l’école constitue une innovation en soi : Terreal et l’Ensal se partagent la propriété des brevets. Les innovations associent les étudiants Henrik Almquist, Victor Didier, Diego Guerry et Chi Zhang pour le mur, Fabio Cevrero, Frédérique Lezais, Laetitia Pose et Yannis Neuburger pour les tuiles.
Prototypes
Enthousiastes mais prudents dans cette phase de gestation, les partenaires se préparent à sortir de l’ombre : ils encadrent les étudiants dans le montage de deux prototypes pour finaliser le mur et la toiture, aux Grands ateliers de l’Isle D’Abeau. La couverture, avec des tuiles d’1 m de long intégrant un tapis de sedum, pourrait répondre aux préoccupations des villes désireuses de rajeunir l’image de leur centre ancien sans sortir du cadre réglementaire des secteurs sauvegardés.
« Alors que l’industrie de la tuile traverse des temps difficiles, ce brevet pourra contribuer à susciter une nouvelle dynamique », espère Paul Vincent. Un autre projet d’innovation concernerait des planchers extérieurs pour balcons et terrasses. Pour l’industriel, le mariage de la terre cuite et du végétal s’inscrit dans une stratégie de rapprochement avec la filière paysage : « Le gros succès que nous avons rencontré au dernier salon Paysalia nous encourage dans l’idée de ramener au sol un matériau durable et contemporain », confie Philippe Malé, responsable du pôle Produits chez Terreal.
Guerre aux idées reçues
La rénovation des centres anciens conduit l’architecte vers une piste complémentaire à celle des tuiles, avec un marché potentiel évalué en milliards de mètres carrés : des sols stabilisés et drainant en terre armée, résistant aux charges lourdes, résulteraient d’une adaptation de la technique des bétonnières. L’architecte et inventeur cherche à identifier une entreprise prête à s’engager sur cette technique.
Fin connaisseur du bois et du béton comme il l’a démontré sur les chantiers du centre Jean-Marie Tjibabou de Nouméa et de la chapelle de Ronchamp, Paul Vincent argumente avec d’autant plus de force en faveur de la terre cuite ou crue, durable dans ses qualités mécanique comme dans son esthétique. « En 25 ans, l’enveloppe en terre cuite de la cité internationale de Lyon n’a pas eu besoin d’un seul coup de Karcher. La beauté du béton dure moins longtemps », constate-t-il. Au sol comme sur les toits, l’architecte n’hésite pas à bousculer les idées reçues : « Rouvrons les capacités d’innovation entravées par des certifications HQE mal faites ». Constatant que « les majors n’aiment pas la terre armée », il y voit un motif supplémentaire pour s’engager sur ce créneau.
Source Le Moniteur par Laurent Miguet