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24/01/2016

Madagascar: L’utilisation des briques cuites encouragées par l’État

Les Malgaches connaissent bien, et depuis fort longtemps, l’utilisation de la terre comme matériau de construction. C’est à l’Anglais Cameron qu’on doit, dès 1829, l’utilisation de briques d’argile séchées au soleil. Elle est assemblée par un mortier traité superficiellement par fouettage d’herbes ou badigeonnage de lait de chaux.
L’élaboration de la pâte d’argile servant à la fabrication des briques, reste la même que celle de la terre à bâtir. Les premières constructions de briques crues comportent des pièces de bois pour les éléments horizontaux (linteaux, planchers) et pour les piliers de véranda. La brique crue se combinera très vite à la brique cuite dès son apparition, mais elle reste cependant un matériau de base très économique.
Bien que ce procédé donne de bons résultats sur la qualité de la cuisson, il est abandonné au profit de la technique hollandaise qui, si elle donne des qualités de cuisson très irrégulière, permet un rendement très supérieur. « Il reste aujourd’hui quelques rares exemplaires du four à la française, implantés près de riches résidents dans les environs de Tananarive. Il est aussi à noter que la technique de cuisson des briques entraînera la fabrication de tuiles du type écaille, tuiles qui remplaceront jusqu’à l’arrivée de la tôle ondulée, ces couvertures de chaume et les rares couvertures de bois réservées aux palais et riches demeures » (Jean-Pierre Testa, École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, 1971). La technique hollandaise qui doit se généraliser vers la fin du XIXe siècle, remplaçant définitivement la technique introduite par Jean Laborde, reste très largement utilisée de nos jours. « On peut toujours voir en saison sèche dans les rizières, d’importants troncs de pyramides laissant échapper des filets de fumée qui en indiquent le fonctionnement.» Ces fours sont constitués par les mêmes briques crues destinées à la cuisson. La base de la pyramide comporte un certain nombre de foyers qui sont remplis de bois. Les briquetiers continuent ensuite la construction avec les briques crues préalablement séchées au soleil. Elles sont disposées de manière à ce que la flamme soit divisée et répartie au maximum, dans le corps de la pyramide. La partie supérieure est recouverte de terre et les parois enduites de terre.
Cette fabrication reste l’apanage d’un artisanat encore très actif. La qualité des produits est en régression à cause de l’important marché actuel, certains constructeurs soucieux d’une certaine régularité géométrique des briques, fournissent les moules métalliques. La dimension est généralement de 10x10x21cm. À l’époque, l’Administration encourage, pour les marchés publics dans les opérations d’habitation, l’emploi de ce matériau typiquement local.
L’utilisation de la brique cuite, dès son apparition au XIXe siècle, va se généraliser, combinée à la brique crue. Employée seule ou avec la pierre, elle va être l’élément essentiel qui donnera à l’habitation son caractère original. « Employée de façon audacieuse, elle rentrera dans la composition de tous les éléments de l’habitation, voûtes, piliers, cheminées, porches. »
La pierre, par tradition réservée à l’érection des tombeaux, des fortifications, murs ou portes à disque, sera utilisée pour la première fois, de façon artistique par Jean Laborde, pour la construction du mausolée du Premier ministre Rainiharo en 1835. L’interdiction de bâtir une habitation en pierre dans le Rova pour les castes nobles, retardera son emploi. Les premiers missionnaires en feront des temples et églises.
Ce n’est qu’en 1869 que Ranavalona II se convertissant au christianisme, abolit la vieille loi instaurée par Andrianampoinimerina et fait revêtir de pierre, par Cameron, le Palais de bois de Manjakamiadana, construit en 1840 par Jean Laborde. La pierre acquiert alors son titre de noblesse et devient le matériau de choix utilisé pour les nombreux piliers à chapiteau lotuforme soutenant les vérandas des riches demeures bourgeoises. Tout un art va naître, composé de divers apports, indiens, grecs, selon le modèle et l’utilisateur. Avec l’avènement de Ranavalona II, une très importante décision royale libèrera la ville de son obligation qui date d’Andrianampoini­merina de construire des maisons uniquement en bois. La reine, en même temps qu’elle devient chrétienne, décide de faire construire un temple dans l’enceinte du Rova, mais pour cela, il lui faut lever l’interdit sur l’habitat. « La pierre et la brique transforment de façon radicale, l’aspect de la ville en quelques décennies. » L’habitat traditionnel disparaît rapidement à leur profit. Cameron qui, déjà depuis longtemps, construit à Antana­narivo, va à son retour d’Afrique du Sud, édifier des maisons d’un style qui demeure employé jusqu’à la moitié du XXe siècle. Selon qu’elle est construite par un riche ou moins riche, elle va comprendre plus ou moins de pièces, mais la distribution restera la même.
Pool, lui, créera un style plus spécialement réservé pour les maisons des dignitaires et des gens riches. La pierre et la brique sont employées de façon plus judicieuse, la sculpture plus abondante forme de véritables guirlandes de pierre, la cheminée en croupe de toiture permet d’identifier les maisons initiées par cet architecte. En tout cas, Antananarivo devient une ville moderne.
Source L'Express Madagascar par Pela Ravalitera

Un chantier exemplaire pour le nouveau four CLEIA à Achenheim

Le groupe Wienerberger a choisi CLEIA pour la transformation complète de son ancien four à joint d’eau en un four à joint de sable sur le site d’Achenheim.

L’opération de démontage du four s’est déroulée dans des conditions complexes et particulières.
En effet, le personnel habilité pour ce chantier 'Fibres' a nécessité la mise en place d'équipements spécifiques au contact de matériaux nocifs et dangereux. Grâce à l'expertise et au professionnalisme des équipes intervenues sur site, ce chantier s'est parfaitement déroulé et le service d'inspection a qualifié la sécurité mise en place par CLEIA « d’exemplaire ».
Au travers de ce chantier et des derniers développements spécialement conçus par CLEIA, ce projet revêt également un caractère exceptionnel pour le respect de l’environnement en apportant une réduction significative de la consommation d’énergie.

Source CLEIA

23/01/2016

UNE HISTOIRE À 100 BRIQUES

Une petite partie des briques octogénaires découvertes par Fortunes de Mer en baie de Sainte-Marie a été remontéeà la surface début janvier. La famille Creugnet, dont l’aïeul dirigeait à l’époque la briquèterie du Vallon-Dore, a pu les récupérer.
Source Les Nouvelles Calédoniennes

Anciennes briqueteries de Nouvelle Calédonie
C’est au Vallon-Dore que l’on peut encore voir les vestiges d’anciennes installations consacrées à la fabrication de briques en argile. Cette activité, longtemps favorable à la commune du Mont-Dore, a débuté dans les années 1870 pour s’arrêter dans les années 1930 et reprendre 20 ans plus tard.
Draghiceviz Gerolimo est celui qui lance véritablement ce secteur industriel en lançant la première briqueterie du Vallon-Dore, fournissant ainsi la matière première nécessaire à l’édification des anciennes maisons. D’autres rejoignent ensuite le marché à l’image d’Albert Varin, d’Ernest Creugnet ou plus récemment d'Henri Lafleur qui créa sa propre usine en 1953.

Source Province du Sud

22/01/2016

ALGERIE-Matériaux de construction : les raisons de la flambée des prix

Les matériaux de construction, particulièrement le ciment et le rond à béton, n’ont pas été épargné par la flambée des prix. Quelques jours seulement après l’entrée en vigueur des nouvelles tarifications contenues dans la loi de finance 2016, les prix de ces produits a augmenté de 20 à 30%.
Le ministre du commerce, Bekhti Belaïb, avance d’autres facteurs qui ont accentué cette envolée des prix. Il s’agit de «la mise en application des licences d'importation ainsi que l'arrêt technique de trois cimenteries».
Voulant rassurer le premier responsable du secteur du commerce annonce que les prix vont se stabiliser dans les prochains jours avec la reprise des importations et de la production.
Ce qui ne rassure pas totalement les professionnels des BTP, qui redoutent une augmentation structurelle des prix, accentuée par la dévaluation du dinar et l’augmentation des coûts de production. D’après le quotidien d’information «Liberté», plusieurs entrepreneurs du bâtiment «envisagent de changer d’activité».

Source Radio Algérie

21/01/2016

Matériaux de construction : légère amélioration en vue ?

En ce début d’année 2016, le marché des matériaux semble sortir doucement de sa longue léthargie.

Après un premier semestre et un été catastrophiques, la tendance de l’activité semble s’être stabilisée, voire légèrement redressée ces derniers mois.

Certes, le niveau des volumes de production demeure très bas au regard du passé, mais le mouvement de chute constaté sur une bonne partie de l’année 2015 est désormais maîtrisé pour laisser place à une inflexion graduelle des livraisons.

Si ce mouvement est appelé à se confirmer dans les prochains mois, son rythme devrait toutefois rester modeste au vu des perspectives retenues pour le marché de la construction en 2016.
Le bâtiment, soutenu par une certaine reprise dans le segment du logement, resterait encore pénalisé par une mauvaise orientation conjoncturelle des locaux non résidentiels.

Quant aux travaux publics, ils pâtiront encore d’une faiblesse de la commande publique et d’un repli des investissements des collectivités locales lié aux pesanteurs politiques et budgétaires.
Après un repli de la production de – 4,4 % en 2014, le marché des granulats devrait enregistrer une nouvelle chute de – 8 % en 2015 et de – 1 % cette année. Quant au marché du BPE, après une contraction de – 4,6 % en 2014, la baisse atteindrait – 6 % en 2015 avant un timide redressement en 2016 (+1 %).

Source TP News

20/01/2016

Les briques en papier signées BetR-blok

BetR-blok est une start-up américaine qui a basé son activité sur la conception de briques à partir de ciment et de cellulose provenant de papier et de carton recyclés. Les briques ne présenteraient aucun souci de solidité, et seraient même de très bons isolants thermique et acoustique, tout en présentant une résistance aux moisissures et au feu.
Mais l’argument de poids, c’est leur vertu écologique. Comme l’assurent les concepteurs du projet, « avec le papier gaspillé chaque année aux États-Unis, on pourrait construire un mur de 15 mètres de haut tout autour du pays ».

Source Techniques de l'ingénieur

19/01/2016

Offre d'emploi: Technicien Pièces de Rechange Industriel H/F

Pour continuer son développement en France et à l'international, notre groupe recherche, pour sa filiale française Fimec Technologies, son Technicien Pièces de Rechange Industriel H/F.
FIMEC Technologies est une filiale du groupe Materials Technologies. Expert en conception, fabrication, installation et mise en route d'équipements et d'usines clés en main pour la production de matériaux de construction.
Le groupe emploie 190 collaborateurs pour 30 M€ de chiffre d'affaire.
Ses principaux axes stratégiques sont l'internationalisation (filiale au Brésil...) et l'innovation (diversification des équipements, cœur de métier à étoffer).

Description du poste :
Rattaché(e) au responsable des achats, vous aurez comme principales missions :

  • Recueillir les références nécessaires en amont de la livraison des systèmes en collaboration avec le service achats, le bureau d'études et les autres services connexes.
  • Identifier les références et les volumes requis pour les pièces d'usure mentionnées dans les contrats commerciaux.
  • S'appuyer sur les standards de consommation dans le cadre des utilisations connues des clients, au-delà du périmètre contractuel.
  • Formaliser le catalogue de pièces de rechange, par système mécanique.
  • Saisir les nomenclatures dans le système d'information.
  • Assurer le suivi qualitatif des pièces pour la validation de leur adéquation et de leur cotation du fournisseur.
  • Etre en relation avec les clients pour résoudre les problématiques spécifiques de pièces de rechange et proposer, en lien avec le BE, des solutions alternatives en cas d'impossibilité de fournitures de pièces ou d'optimum économique.
  • Assurer un reporting de votre activité.

Profil :
Issu(e) d'une formation Bac +2/3 spécialisée en mécanique ou maintenance (de type DUT GMP, BTS IPM, BTS MI, DUT GIM ou équivalent), vous justifiez d'au moins 5 ans d'expérience dans des fonctions de maintenance, SAV, ou de méthodes dans le domaine de la mécanique industrielle ou de la métallurgie.
Un sens du service au client, la capacité de travailler en équipe, le sens de l'organisation et de la communication, la rigueur ainsi que la capacité d'adaptation sont les qualités que devra posséder notre Technicien Pièces de Rechange Industriel H/F afin d'accompagner le développement et garantir la réussite de notre entreprise.
Localisation: Le Pin-en-Mauges - 49
Contrat: CDI - Temps partiel
Société: Fimec Technologies

Source: Ouest Job

18/01/2016

Un dégradé de terre cuite TERREAL pour habiller les façades de la Maison du Bâtiment d’Olivet (45)

Véritable projet « vitrine » pour les architectes qui l’ont imaginée, la Maison du Bâtiment située dans la ZAC du Moulin à Olivet se devait de répondre aux objectifs BEPOS (Bâtiment à énergie positive).


Grâce à des volumes simples, légèrement décollés du sol et un bardage en terre cuite à joints horizontaux à recouvrement, la Maison du bâtiment allie modernité et haute performance thermique.

Cinq teintes et trois épidermes pour une façade aux couleurs progressives 
Sur trois niveaux, la Maison du Bâtiment est constituée de deux parallélépipèdes rectangles glissant l’un sur l’autre selon l’axe est-ouest.
Le niveau d’accueil est légèrement surélevé pour permettre un éclairage naturel du parc de stationnement en sous-sol.

Pour mettre en scène les faces du bâtiment, les architectes ont choisi très tôt le bardage terre cuite Piterak® de TERREAL dans une longueur de 1,52 m.
Pour obtenir un effet d’éclaircissement progressif, six teintes (Ton Pierre, Champagne, Rouge, Rouge-Orangé, Violine et Brun Chocolat) ainsi que trois épidermes (sablé en partie basse, lisse et quelques touches émaillées en partie haut) ont été sélectionnés.

Des brise-soleil assurent le contrôle solaire à l’est et au sud.
Ils sont de deux types afin d’apporter un effet contrasté au bâtiment : soit des baguettes de terre cuite de section carrée, modèle Autan® de TERREAL, économique et modulable ; soit des larges baguettes rectangulaires de modèle Zonda® XL inclinés à 45°.

Martin Lavaux, architecte associé de l’Atelier Poinville, souligne : 
« Le bâtiment s’inscrit dans un parc d’activités tertiaires, dont le cahier des charges est très exigeant en termes de qualité environnementale et architecturale.
Nous avons voulu que ses faces les plus vues, la façade sud et les pignons, soient spectaculaires.
Le choix d’un bardeau de terre cuite s’est imposé comme étant une mise en œuvre ultra contemporaine et sophistiquée d’un matériau simple et intemporel.
Enfin, il nous paraissait important de mettre en avant le savoir-faire des entreprises adhérentes de la Fédération Française du Bâtiment du Loiret. »

La construction d’un bâtiment à énergie positive
Prétendre au label BEPOS exigeait une réduction drastique des consommations d’énergie, d’où l’attention portée à la conception bioclimatique. L’isolation thermique par l’extérieur est assurée par 160 mm de laine minérale TH32.
Elle permet de supprimer les ponts thermiques au niveau des murs de refend et des abouts de dalles. De plus, le contrôle des apports solaires et le système de forte ventilation nocturne garantissent un confort d’été sans dépense d’énergie.
Enfin, pour produire 110 % de l’énergie qu’elle consomme, la Maison du Bâtiment est équipée d’une pompe à chaleur géothermique sur nappe et d’une surface importante de capteurs photovoltaïques polycristallins intégrés sur la toiture terrasse et sur certains brise-soleil.

Caractéristiques techniques

  • Programme : Immeuble de bureaux à Énergie Positive 
  • Lieu : ZAC du Moulin à Olivet (45) 
  • Architectes : Vaconsin-Mazaud (architectes mandataires), Atelier Poinville (architectes associés), Aetic (BET HQE) 
  • Maître d’ouvrage : Fédération Française du Bâtiment du Loiret 
  • Livraison : septembre 2014 
  • Surface utile : 1 650 m2 
  • Entreprise de pose – Façadier : Ets Metz à Orléans (45) 
  • Produits TERREAL : Bardage Piterak®, Brise-soleil Autan® et Zonda® XL Couleurs : Ton Pierre, Champagne, Rouge, Rouge-Orangé, Violine, Brun Chocolat Crédits photos : © Olivier Brunet – TERREAL 


Source Wellcom Presse

17/01/2016

ALGERIE-Logement : les promoteurs réclament une hausse des prix

ALORS QUE 110 000 SUR LES 150 000 UNITÉS LSP SONT “EN COURS DE LIVRAISON”
Face à l’envolée des prix des matériaux de construction, les promoteurs enregistrent, selon eux, des pertes sèches et réclament une revalorisation à plus de 4,2 millions de dinars. À défaut, ils menacent d’arrêter carrément d’accompagner les programmes de réalisation.
Beaucoup de choses ont été dites hier à l’occasion du 1er congrès de la toute jeune Organisation nationale des promoteurs immobiliers (Onpi) qui a obtenu son agrément le 5 novembre dernier. Hier, à l’hôtel El-Aurassi, en prenant à témoin les représentants de Sellal et ceux du ministère de l’Habitat, les représentants des promoteurs immobiliers ont saisi l’occasion pour remettre les pendules à l’heure en servant pas mal de vérités.
Houria Bouhired, SG de l’Onpi, pour sa part, n’a pas mâché ses mots pour décrire une situation peu reluisante en indiquant, en marge de la rencontre, que “110 000 unités sur les 150 000 inscrites aux programmes de logements socioparticipatifs (LSP) sont en cours de livraison” et réclame “la hausse du prix du logement à 4,2 millions de dinars au lieu des 2,8 fixés initialement pour les logements LSP (selon un cahier des charges)”. Face à l’envolée des prix des matériaux, les promoteurs enregistrent, selon elle, des pertes sèches qui les ont amenés à vendre les commerces pour rentrer dans leurs frais. “Nous ne pouvons pas continuer sur cette lancée. Si les prix ne sont pas révisés à la hausse, nous arrêterons les travaux”, a-t-elle menacé au grand dam des souscripteurs dont l’attente a été très longue pour se retrouver aujourd’hui confrontés à cette réalité amère. Bouhired argumente que “la responsabilité des retards n’incombe pas au seul promoteur et relève aussi de la gestion des dossiers” en expliquant que “la prise en charge ne devrait pas être du ressort du promoteur pour ce qui est de compléter les dossiers des candidats désignés par l’administration, d’arbitrer les divorces, de certifier les décès, de déjouer les fraudes, etc”.
Elle réclame, à ce titre, “la création d’une structure intermédiaire entre le promoteur et l’administration” et n’omet pas, au passage, de titiller quelque peu la corporation en plaidant pour “une meilleure organisation, notamment sur le chapitre planification inhérente aux inscriptions des opérations de VRD”.
Sur un autre registre, Bouhired est revenue sur l’État de nos villes, parle de l’absence d’entretien et du rôle inefficient du “syndic” pour poser un problème de fond : celui de la copropriété.
“Il n’y a pas de statistiques sur la demande réelle en logement”
“Au jour d’aujourd’hui, il existe un million de logements inoccupés, des logements sociaux attribués à des non-nécessiteux en plus de la corruption et des passe-droits dans la distribution des logements sociaux, l’envolée des prix des loyers, faiblesse des politiques de suivi, souffrance des Algériens pour accéder à un logement convenable, développement du marché noir, absence de statistiques sur la demande réelle en logement, etc.” C’est en ces termes que M’hamed Sahraoui, président de l’Onpi, décline les questions liées à la crise d’accès au logement en Algérie en assurant que “prendre le programme de la promotion immobilière à bras-le-corps nécessite une exigence de vérité sur une multitude de points qui, jusqu’ici, n’ont pas été tranchés”. Il rappellera au passage que “le prix de réalisation du logement aidé n’a pas évolué depuis huit ans” et plaide pour l’amorce d’une réflexion pour pallier les dysfonctionnements, à plus forte raison que les programmes de logement, à l’exception du promotionnel libre, sont à 90% détenus par l’État.
Il serait, à son avis, “judicieux d’orienter des réflexions sur les relations avec les banques et la caisse nationale du logement” et revendique le statut “d’opérateur économique” à part entière. L’activité semble, contre toute attente, appelée à mieux se développer et à connaître son heure de gloire, puisque l’État revient — crise oblige — à de meilleurs sentiments à l’égard des promoteurs immobiliers.
Il est annoncé, en ce sens, la préparation d’un arrêté qui fixera les modalités de concessions convertibles en cession pour les terrains relevant du domaine privé de l’État au profit des opérations de promotions commerciales libres.
Source: Liberté Algérie par Nabila Saïdoun

16/01/2016

GUYANA: The clay brick factory was also a failed Chinese project

Dear Editor,
With the Skeldon factory mentioned again in the newspaper, I was musing over similar experiences shared by Mr Burnham and Mr Jagdeo with regard to failed projects built by Chinese contractors.
Three or four years ago a friend and I visited the now defunct clay brick factory in West Demerara. The complex consisted of offices made of clay brick and several impressively long and wide open-sided greenheart framed sheds with corrugated metal roofs. The buildings all seemed in good condition in spite of the little or no maintenance they received since the factory closed its gates more than thirty years ago.
One shed contained the collapsed main kiln and littered around was what seemed to be nineteenth century vintage machinery layered with rust. Standing next to the shed was a trestle mounted rusted-out steel tank, which convinced me that the tank was made of the same inferior quality steel that was used to manufacture the machinery.
In hindsight I now realize it must have been a challenge for management, cursed with such an inferior and archaic plant to keep the factory running economically, and not surprisingly it closed long before it was supposed to. To this day you can hear the ‘gaff’ along Canal Polder 2 road: “Burnham put square peg in round hole to run clay brick factory.” No doubt Burnham knew who took on the square pegs, but being the gentleman he was, he kept silent about this.
Fast forward to Mr Jagdeo and the Skeldon sugar factory. Well Mr Jagdeo, being no gentleman squarely put the blame for the failure of the factory on the designers, the contractors as well as those who came after to try and clean up the mess. Like Burnham, Jagdeo knows he was taken for a ride, but unlike Burnham, he made and keeps making a lot of noise about it.
This should be a warning to all subsequent presidents when dealing with Chinese contractors. One contractor built us a hotel which like the Skeldon factory has faults, so that Chinese are still knocking around the site in Kingston trying to rectify this, that and the other. Presently there is a second company stripping our land of its timber resources. Then there is a third working at Timehri airport.
Yours faithfully,
Edward Gonsalves

Source: The Stabroek News

15/01/2016

Braas Monier closes acquisition of J.A. Plastindustri A/S

Braas Monier  closed the acquisition of Danish J.A. Plastindustri A/S (J.A. Plast). J.A. Plast’s product range covers components for roofing materials such as tiles, metal, fibre cement and asphalt shingles. It focuses on sanitary and roof space ventilation, skylights and complementary accessories such as flashings, end pieces and special vents. As a pure OEM producer, J.A. Plast has more than 40 years of experience in the production of customised roofing accessories, providing premium product quality and offers a high degree of flexibility. The acquisition was financed from free cash flow.
About Braas Monier
Braas Monier Building Group is a leading manufacturer and supplier of pitched roof products in Europe, parts of Asia and South Africa. The Group covers all steps of the manufacturing process, offering a comprehensive range of concrete and clay tiles for pitched roofs and is one of the few suppliers to also manufacture and sell complementary roofing components designed to cover various functional aspects of pitched roof construction. The portfolio also includes ceramic and steel chimneys and energy system solutions. Braas Monier had operations in 37 countries and 115 production facilities and employed around 7,600 people as at 30 June 2015. The Company is headquartered in Luxembourg.
Source: Braas Monier Building Group

14/01/2016

Imerys : une année 2016 plus difficile que prévu ?

Les anticipations de progression de près de 9% du bénéfice en 2016 et de 11% pour 2017 pourrait s'avérer un peu trop optimistes pour Imerys.Les anticipations de progression de près de 9% du bénéfice en 2016 et de 11% pour 2017 pourrait s'avérer un peu trop optimistes pour Imerys. Getty Images/iStockphoto/ziquiu Le leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie Imerys vient d'essuyer une année de sous-performance. Le groupe devrait compenser la décroissance organique de ses activités par des opérations de croissance externe.
L'action Imerys apparait en tête du palmarès des plus fortes baisses de l'indice SBF 120 depuis le début de cette année, avec un repli de près de 6% faisant suite à une année de sous-performance en 2015. Le leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie paie sans doute son exposition aux marchés de l'énergie qui représentent près du tiers de son chiffre d'affaires. L'activité de solutions pour l'exploitation pétrolière subit notamment le fort repli du marché des proppants céramiques aux Etats-Unis. Au cours des neuf premiers mois de l'année 2015, le pôle solutions pour l'énergie et spécialités accusait déjà une baisse de 6% à périmètre et taux de changes constants et cette tendance pourrait malheureusement se prolonger au vu de l'évolution récente des cours du pétrole qui freine l'exploitation du pétrole de schiste outre-Atlantique.
Mais le groupe souffre aussi dans ses autres métiers, notamment les matériaux céramiques (-4,1% sur les 9 premiers mois de 2015 à données comparables) qui pâtissent de la faiblesse des marchés de la construction en France et du papier en Amérique du Nord. Difficultés également pour le pôle minéraux haute résistance (-7,2%), plombé par le recul du marché des réfractaires. Si une embellie peut être espérée cette année sur le marché de la construction en France, les autres activités d'Imerys pourraient continuer de souffrir d'une conjoncture générale plus faible que prévu, notamment au regard des dernières statistiques en provenance de Chine où le dernier indice des directeurs d'achat du secteur manufacturier pour le mois de décembre s'est révélé très préoccupant.
Au regard de ces éléments, les anticipations de progression de près de 9% du bénéfice en 2016 et de 11% pour 2017 pourraient s'avérer un peu trop optimistes même si le groupe va profiter d'une amélioration de ses prix et récolter les fruits de ses mesures de gestion qui ont permis de réduire les coûts variables de 16,5 millions d'euros et les coûts de production ainsi que les frais généraux de 6,1 millions d'euros sur les 9 premiers mois de 2015. L'intégration de S&B, le leader européen de la bentonite (liants pour la fonderie) devrait aussi donner lieu à des synergies.
Mais pour rester sur le chemin de la croissance, Imerys devra sans doute compenser la décroissance organique de ses activités par des opérations de croissance externe. Le groupe a récemment finalisé l'acquisition de la division carbonate de calcium précipité de Solvay et de l'activité de kaolin hydraté de BASF aux Etats-Unis. Il vient aussi de reprendre la société Profimo (profilés métalliques) qui lui permet d'élargir son offre sur le marché de la toiture en France. Mais attention, suite au rachat de S&B, l'endettement net est remonté à 1,6 milliard d'euros et représente un peu plus de 50% des fonds propres. La bonne génération de cash devrait toutefois favoriser une diminution du ratio d'endettement.
Même si les estimations de bénéfice sont à risque, Imerys affiche des multiples de capitalisation raisonnables de 13,2 fois et 12 fois les profits attendus pour 2016 et 2017. Une bonne partie des mauvaises nouvelles paraît intégrée dans les cours. Nous restons plutôt positifs sur le dossier.
Les plus et les moins du dossier :
+ Un groupe bien géré
+ Des marges élevées et une bonne génération de cash
- Une dépendance au secteur de l'énergie

Source: L'Express Votre Argent

13/01/2016

HISTOIRE DE L'ENTREPRISE PELERIN À SOISSONS

Lien vers un blog dédié à l'histoire du fabricant de machines de préparation des terres PELERIN à SOISSONS:

La brique en terre crue, un matériau d'avenir ?

Une entreprise toulousaine remet au goût du jour un matériau millénaire : la terre crue. Elle propose des briques compressées, qui associent terre et adjuvants, pour apporter de l'inertie thermique dans les constructions durables.
La terre est utilisée depuis l'aube de l'humanité pour construire des habitations. La brique de terre compressée est apparue, quant à elle, à la fin du 18e siècle, grâce à un Français, Jean-François Cointeraux, promoteur du "nouveau pisé", en utilisant un… pressoir à vin modifié. C'est lui qui reconstruit la ville de La Roche-sur-Yon (Vendée), entre 1804 et 1808, qui avait été détruite pendant la Révolution. A nouveau, des entrepreneurs français se penchent sur cette solution constructive : la société Meco Concept remet au goût du jour la technique de production en la mécanisant et en ajoutant du liant à la terre, afin d'obtenir des blocs mécaniquement solides et homogènes en termes de dimensions. Thierry Perrocheau, le fondateur, nous explique : "Le projet a démarré en 2006, avec la demande d'un architecte qui recherchait une solution pour de l'habitat alternatif au parpaing. La brique de terre crue était produite par des entreprises belge et sud-africaine, mais leurs produits présentaient des défauts".
En 2008, il créé Meco Concept, afin de produire les machines de fabrication des briques. "Ce qui nous différencie, c'est d'abord la forme de ces briques, qui sont comme des Lego® et qui peuvent donc, sous certaines conditions, s'emboîter à sec", nous précise-t-il. Deuxième différence, la possibilité d'alimenter les machines avec un "générateur solaire" (des panneaux solaires ambulants) afin de réduire au maximum l'empreinte carbone de la solution constructive. "La consommation est divisée par 10", assure-t-il, diminuant également la facture. "De plus, nos machines travaillent à l'optimum de la terre sélectionnée, de façon à ce que la quantité d'eau contenue soit toujours de 15 %", poursuit Thierry Perrocheau. Afin de parvenir à la meilleure qualité de brique, une analyse préalable de la terre s'avère nécessaire, et nécessite environ 5 jours, compte tenu des temps de séchage. Mais la prise en main des outils est rapide : "Les gens sont opérationnels en une journée seulement et parviennent à produire des briques de qualité professionnelle. En fait, notre procédé est moins dépendant des compétences de l'opérateur".
Murs porteurs, façades extérieures ou cloisons
Une fois prêtes, les briques peuvent servir à monter des murs porteurs - comme cela se fait en Afrique avec des R+2 car la réglementation est moins draconienne - à remplir des structures poteaux-poutres, ou à réaliser des cloisons à l'intérieur de bâtiments bois notamment. "Elles apportent de l'inertie thermique et de la régulation hydrique, ce qui améliore la performance d'une maison et un air plus sain", détaille le fondateur de Meco Concept. Plus d'une cinquantaine de maisons disposent de murs, de cloisons ou de colonnes d'inertie en brique de terre crue, en France. "Pour les particuliers ou artisans qui veulent en acheter directement plutôt que d'investir plus lourdement dans le matériel de production, nous avons mis en place le réseau Briquethic avec des entreprises partenaires qui disposent de nos machines", évoque Thierry Perrocheau. En Afrique, terre d'élection pour le pisé, l'entreprise est en pourparlers avec de nombreux pays, dont le Gabon, la Côte d'Ivoire, le Soudan du Sud ou le Cameroun. "Le plus gros de ces projets concerne la construction de 12.000 logements", nous avoue le fondateur, "il s'agit de l'aménagement de quartiers pour des fonctionnaires et classes moyennes émergentes".
Dernière utilisation possible : la rénovation patrimoniale. La société Lefèvre a opté pour la brique de terre crue afin de restaurer les murs extérieurs de la contre-garde de la citadelle Vauban de Lille, classée au Patrimoine Mondial. Ubiquitaire, naturelle et économique, la brique de terre crue convaincra-t-elle toujours plus de constructeurs à l'avenir ?
Composition de la brique de terre crue :
Elle est composée de terre non végétale, comprenant du gravier, du sable et des éléments fins (limons, argiles à 20 ou 30 %), à laquelle est ajoutée un agrégat liant (ciment ou chaux). L'ensemble est placé dans une presse mécanique, hydraulique ou pneumatique, sous une pression de 26 à 46 kg/cm² pour être stabilisée et mise en forme. Environ 180 briques peuvent être produites par heure avec une machine.
L'argile assure la cohésion de la matière en formant des strates. Les liants, quant à eux, permettent d'éviter le phénomène de rétractation ou de gonflement à l'humidité, évitant le craquellement de la brique. La densité obtenue varie entre 1,8 et 2 tonnes/m3, tandis que la résistance mécanique varie de 4 à 10 MPa (soit des valeurs équivalentes à celles des parpaings et des briques cuites).
La brique obtenue présente une bonne qualité d'isolation phonique mais ne constitue pas un isolant thermique en soi. La société Meco Concept recommande, dans le cas des façades, de recourir à l'ITE, de préférence à base de matériaux naturels (chaux-chanvre, panneaux en fibre de bois, liège).

Source: Batiactu

12/01/2016

TERREAL: Une brique de parement aux dimensions revues

Terreal poursuit son exploitation de la terre cuite en proposant sa nouvelle gamme de briques de parement. Le fabricant a choisi d’innover en faisant le choix de matériaux plus larges que les formats standards. Le résultat est d’abord esthétique, tout en en simplifiant la pose.
Une apparence renouvelée
La brique de parement se renouvelle avec la dernière gamme de revêtements de façades proposée par Terreal. Le fabricant vient de commercialiser deux produits originaux venant offrir une nouvelle esthétique aux bâtis pour en revoir l’architecture. Ainsi, la brique MAAX (pour Matière artistique architecturale extralarge) et la brique perforée se déclinent dans des versions uniques.
La première présente une largeur de 49 cm, tandis que la seconde opte pour une dimension de 40 cm, loin des tailles standards généralement comprises entre 22 et 33 cm. Il en ressort un style revu, accentué par les finitions proposées. Pour la brique perforée, Terreal opte notamment le choix entre un rendu lisse, sablé ou émaillé. Les teintes sont tout aussi variées, comprenant 10 coloris au choix.
Un style moderne pour la nouvelle brique de parement
Cette version large de la brique de parement vient de suite modifier l’esthétique des constructions. Sa pose s’effectue en décalé, en 1/2 brique ou 1/3 brique. La forme allongée a aussi pour avantage de permettre un gain de temps important lors de la pose. Sa mise en œuvre se réalise, elle, à joint vertical fin. Le premier atout est alors de garantir une meilleure étanchéité et donc une protection accrue de la façade du bâtiment.
Ainsi, outre son côté esthétique, ce nouveau parement signé Terreal se révèle particulièrement performant. Il permet de modifier l’architecture des constructions tout en proposant une finition originale, autorisant les variations de teinte pour un rendu d’autant plus unique.

Source: ETI Construction

11/01/2016

LE GROUPE BOUYER LEROUX VA ACQUÉRIR LA SOCIÉTÉ FERMETURES LOIRE OCÉAN

Le Groupe Bouyer Leroux, N°1 français des matériaux de construction en terre cuite (briques de murs et de cloisons, conduits de cheminée, tuiles et faîtières) confirme son dynamisme et poursuit le développement de son pôle Fermetures pour l'habitat.
Le Groupe Bouyer Leroux est organisé autour de 4 pôles*. Il emploie 850 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires d'environ 175 millions d'euros.
Société familiale créée en 1993, la Société Fermetures Loire Océan connue sous le nom commercial FLO, est spécialisée dans la fabrication de volets roulants et de portes de garage commercialisés via un réseau d'installateurs (réseau propre Wali's) et de négociants spécialisés. Elle emploie 47 salariés et dispose d'un site industriel moderne situé à VEZINS (49), et réalise un chiffre d'affaires d'environ 10 millions d'euros.
Le rapprochement entre les sociétés SPPF et FLO s'inscrit dans un projet industriel ambitieux pour le pôle Fermetures pour l'habitat du Groupe Bouyer Leroux. Il donnera naissance à un leader de la fabrication de coffre de volets roulants doté d'une culture de qualité et d'innovation, et disposant de gammes complètes destinées à la construction de logements neufs et à la rénovation, de dispositifs industriels et commerciaux complémentaires permettant d'offrir aux clients de SPPF et de FLO une offre large de fermetures, innovante et différenciée sur l'ensemble du territoire national.
Il permettra au Groupe Bouyer Leroux de capitaliser sur l'expertise et le dynamisme de sa filiale SPPF, de rééquilibrer ses activités entre la construction neuve et la rénovation, et de développer des synergies en matière de développement produits, d'industrialisation, de développement commercial, et d'optimisation des achats au sein de son pôle Fermetures pour l'habitat.
Le Groupe Bouyer Leroux et la société Fermetures Loire Océan dont les cultures et valeurs d'entreprises industrielles et familiales sont proches, travaillent à la réalisation de cette opération qui devrait être finalisée dans le courant du premier trimestre de l'année 2016.
* la fabrication de matériaux de construction en terre cuite (Société Bouyer Leroux et Bouyer Leroux Structure ; 9 usines), la fabrication de fermetures et coffres de volets roulants (Société SPPF), la fabrication de produits béton (Société Robert THEBAULT ; 3 usines), la valorisation des déchets et la production de biogaz (Bouyer Leroux Environnement).

Source:  L'Echo de la baie

10/01/2016

Yann Jaubert « La région, l'aube de l'industrie 4.0 »

Nous sommes au seuil d'une nouvelle révolution, basée sur le modèle d'Internet. De cette révolution sortira l'industrie 4.0, caractérisée par des usines intelligentes, connectées, en interaction permanente avec leur environnement. Surtout, elles fonctionneront en réseau en entretenant un dialogue constant avec les autres unités présentes sur le territoire, ainsi qu'avec les centres de recherche ou de transfert.
Cette révolution a déjà commencé, dans le secteur aéronautique notamment. A Méaulte, dans la Somme, l'usine Aerolia laisse présager de ce que sera l'industrie 4.0 : une entreprise de très haute technologie, capable de fertiliser l'ensemble du tissu local de PME. Ce n'est pas un hasard si la région Picardie a choisi Méaulte pour y implanter le centre de transfert IndustriLab qui, grâce aux technologies de réalité augmentée, participera à l'invention de l'usine du futur.
Avec Adler Technologies, nous avons choisi d'adopter cette dynamique nouvelle. Nous avons collaboré avec le Centre technique des industries mécaniques (Cetim) et le Codem (construction durable et éco-matériaux) pour mettre au point une presse pour des parpaings de nouvelle génération, biosourcés et plus efficaces sur le plan énergétique. Très bientôt, nous participerons également aux projets d'IndustriLab qui pourront prendre une dimension inédite en devenant collaboratifs et participatifs via Internet. Cette révolution, ou plutôt ces révolutions sont enthousiasmantes. Elles sont synonymes de compétitivité et de progrès pour nos PME. Chez Adler, nous en tirons les premiers bénéfices : nous avons mené une première opération de croissance externe et nous nous sommes alliés à d'autres PME pour nous implanter au Brésil.
La Bio
  • 1993 Intègre l'Ecole polytechnique.
  • 2010 Reprend les entreprises Adler Technologies (ingénierie et équipements pour l'industrie du béton) et Fimec Technologies.
  • 2013 Ouvre une filiale au Brésil et rachète la Chaudronnerie Savoyarde.

Source LES ECHOS

09/01/2016

ALGERIE-Briqueterie CEBRIK : Mise en route et mise au point en un temps record

La briqueterie CEBRIK d’une capacité de 200 000 t/an, a vu sa première brique cuite sortir du four un an, jour pour jour, après le début du chantier.

Cette usine, équipée de deux fours CASING et d’un séchoir rapide, bénéficie des dernières innovations de l’excavateur en fosse type PELERIN® 23 FG11 P16 d’une portée de 16 m et d’un débit horaire de 130 m3/h.

Depuis plus de cinq décennies, CERIC a su se démarquer par ses innovations continues mais aussi par sa capacité à réaliser des installations de très gros tonnages.

Ce sont ces caractéristiques qui permettent à CERIC de réaliser des chantiers de toutes tailles et ce en des temps record.
Source CERIC Facebook

07/01/2016

Yann Jaubert- Président de Materials Technologies

Yann Jaubert, ingénieur polytechnicien de 43 ans (né en 1972), a démarré un parcours professionnel classique dans des multinationales en se consacrant au développement d’affaires à l’international.

En 2010, il reprend Adler et Fimec, deux PME leaders de l’ingénierie des matériaux de construction en difficulté.
Il sauve ainsi une expertise industrielle unique et permet de préserver cent emplois.

Persuadé que l’écologie industrielle est un levier de développement et convaincu que l’industrie française avait encore une carte à jouer sur un marché mondialisé, il appuie la stratégie du groupe sur l’innovation pour le renforcer, le développer et le transformer en un acteur engagé de la quatrième révolution industrielle.

Depuis sa création,Materials Technologies a doublé de taille en innovant, en se diversifiant et en s’internationalisant. Yann Jaubert est Conseiller du Commerce Extérieur de la France depuis 2014.

Source L'entreprise du futur

06/01/2016

Voyages aux pays de la Terre Cuite


Sans pouvoir retracer l’immense richesse du foisonnement et de la transformation de l’industrie de la Terre Cuite des 50 dernières années, l’ouvrage « Voyages aux pays de la Terre Cuite » édité par CERIC en est une évocation.

Sous forme de clin d’œil au travers d’aventures humaines lors de voyages dans le monde entier, il saisit ce moment particulier où la Terre Cuite, de matériau ancestral, est devenue l’un des matériaux prépondérants de la construction moderne grâce aux innovations développées et portées par quelques entreprises.
CERIC a été un acteur majeur de la pérennité de la Terre Cuite en créant les conditions technologiques de cet élan.

04/01/2016

ACC rejoint le groupe MATERIALS Technologies

Rebaptisée ACC Technologies, la société ACC rejoint le groupe MATERIALS Technologies. Le groupe français spécialisé dans la conception et la fabrication de lignes de manutention automatisées et de ligne de production de matériaux de construction complète son offre dédiée aux matériaux isolants.
MATERIALS Technologies propose une offre large de solutions dédiées à la fabrication de matériaux de construction, sur les marchés du béton, de la terre cuite et des isolants. Il mène une politique d’innovation ambitieuse qui répond concrètement aux besoins exprimés dans le cadre du développement de l’industrie du futur et de la ville durable.
Le groupe propose déjà un ensemble d’équipements pour le bout froid (cold end) de la production de laine minérale, plus précisément pour toutes les opérations post étuvage : le contrôle qualité de la laine, la coupe, l’empilage, l’emballage, la palettisation et le sur-emballage sont autant de domaines où l’entreprise démontre son expertise.
La gamme d’équipements ACC, positionnée en amont, complète cette offre par des équipements de réception et de formage, des étuves de polymérisation et des lignes de production de coquilles pour l’isolation des tuyaux.
ACC Technologies pourra s’appuyer sur les compétences multiples et complémentaires de MATERIALS Technologies et bénéficier d’un savoir-faire reconnu en automatisation, robotisation et industrialisation.

Source Le Journal de L'Eco

03/01/2016

Carrières d'argile : Quel rôle joue la Safer dans l'acquisition de terres pour Bouyer-Leroux ?

La société d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer) joue un rôle central dans le projet de création de carrières d'argile porté par Bouyer-Leroux. Mais lequel ? Manuel Hanryon, directeur technique de la Safer Haute-Normandie, répond.
Est-ce que vous préemptez pour le compte de la société Bouyer-Leroux ?
Manuel Hanryon : Il n’y a eu aucun forcing. Tous les terrains ont été acquis de manière amiable. Il n’y a pas eu de terrain préempté. Notre convention avec Bouyer-Leroux date de 2009. L’entreprise a identifié un certain nombre de sites pour un projet d’implantation d’une briqueterie dans un rayon de 20 km autour de Forges-les-Eaux. Notre travail est de proposer à des propriétaires d’acheter leur terrain et d’ensuite régulariser des compromis de vente, pour devenir propriétaire pour le compte de Bouyer-Leroux.
Combien avez-vous acquis de terres aujourd’hui ?
Notre société est propriétaire d’environ 85 hectares. Ces terrains se situent pour les 2/3 dans le secteur des communes d’Hodeng-Hodenger et de la Ferté-Saint-Samson et pour le solde, sur la commune de Sainte-Geneviève-en-Bray.
La Safer a un rôle de protection de l’environnement et d’aménagement du territoire rural. Avec ce projet, pensez-vous agir dans le cadre de vos missions ?
On accomplit parfaitement notre mission. On peut faire de l’aménagement du territoire en respectant l’environnement. Ce n’est pas parce qu’on extrait de l’argile que les terrains ne seront pas remis en état. Les services de la Dreal [direction de l'environnement, NDLR] sont très draconiens sur l’aspect environnemental. De plus, le fait d’implanter une usine apporte une dynamique dans une zone qui en a besoin. Ce n’est pas une délocalisation d’usine, c’est une création. Cela va créer de l’emploi direct et indirect.
La Safer se doit de favoriser l’installation de porteurs de projets. Or là, est-ce vous n’enlevez pas des terres aux futurs exploitants agricoles qui ont déjà beaucoup de mal à s’installer en pays de Bray ?
On enlève de terrains à personne. Ils ont été vendus parce qu’il y a le projet de Bouyer-Leroux. Aujourd’hui personne n’a perdu de surface.

Source Le Réveil de Neuchatel

02/01/2016

CERIC : L’innovation en action

Pour la troisième année consécutive, CERIC fait partie de la communauté d’entreprises choisies par Bpifrance Excellence pour représenter les secteurs de croissance.
Bpifrance Excellence est un cercle select réservé à 2 000 PME Françaises connues et reconnues pour leur capacité en termes d'innovation.
C'est clairement un signe fort, un encouragement des pouvoirs publics et une reconnaissance de nos savoir-faire, des compétences et des capacités en termes d'innovation dans différents domaines tels que la Thermique, la Mécanique, l'Informatique Industrielle, sans oublier la Céramique, pilier et cœur de l'entreprise.

Dans le prolongement d’actions engagées les années précédentes :
• Un logiciel de Manufacturing Execution System DIAPASON PREMIUM,
• Une cellule mobile d’essais de séchage nouvelle génération,
• Un excavateur sur fosse de grande capacité,
• L’isolation de blocs en Terre Cuite SOLUMIX.

Dans le cadre de nouveaux programmes :
• Une centrale de distribution de combustibles solides,
• La déclinaison de la nouvelle gamme de mouleuses DEMETER sur des capacités inférieures, un franc succès sur le marché avec déjà 4 machines vendues.
• Une nouvelle conception du brise-mottes CERES. Ces programmes  permettent d’apporter des solutions différentes aux offres CERIC sur ses marchés.

Source CERIC

31/12/2015

Innovative heat-dispersing clay bricks help keep homes naturally cool

A new innovative brick is paving the way towards more comfortable, affordable, and sustainable architectural solutions in hot climates.

Colombian architects Miguel Niño and Johanna Navarro of Sumart Diseño y Arquitectura SAS designed BT - Bloque Termodisipador (HB - Heatsink Brick), a type of clay brick that helps keep buildings naturally cool through smart design.

Made with an irregular shape, the brick’s angled and perforated form not only improves the building’s thermal comfort, but also helps reduce material waste and construction time.
Source Inhabitat par Lucy Wang Share

30/12/2015

Algérie:1.450 hectares de foncier public seront distribués pour l'auto-construction dans la wilaya de Ghardaïa

Pas moins de 1.450 hectares de foncier public répartis sur les treize communes de la wilaya ont été retenus pour l’attribution de parcelles destinées à l’auto-construction, accompagnée d’une aide financière de l’Etat, a annoncé dimanche à l’APS le secrétaire général de la wilaya de Ghardaïa.
Ces parcelles individuelles, dont la superficie varie entre 200 et 250 m2, réparties sur 66 sites, ont été circonscrites après l’élaboration des études d’aménagement dans les différentes zones urbaines des treize communes de la wilaya et viabilisées, avant d’être cédées en lots aménagés destinés à l’auto construction aux citoyens demandeurs, a précisé M. Kamel Nouissar.
Un programme complémentaire de plus de 270 hectares de foncier public a été mobilisé, dans deux site de la nouvelle circonscription administrative d’El-Menea, pour la réalisation d’un parcellaire de 4.500 lots pour l’auto-construction aidée au profit des citoyens demandeurs, a-t-il fait savoir.
Ce programme permettra de surmonter les dysfonctionnements d’ordre urbanistique existant dans la wilaya, notamment les constructions illicites et la pénurie du foncier, et de pourvoir les nouveaux tissus urbains en infrastructures publiques adéquates, a-t-il expliqué, en soulignant que ce programme aidera à valoriser les potentialités de la région à vocation agricole et touristique ainsi que son attractivité.
De son côté, le directeur de l’urbanisme, de l’architecture et de construction (DUAC) de la wilaya de Ghardaïa, Mokhtar Merad, a révélé que les études parcellaires de 27.274 lots ont été achevées et que 2.725 sont en voie d’achèvement.
La wilaya de Ghardaïa a bénéficié de 30.000 parcelles de terrain à bâtir répartis sur les daïras de Ghardaïa (9.000), Bounoura (3.800), Métlili (3.508), Guerrara (3.000), Berriane (1.900), Zelfana (1.865), Mansourah (1.725), Daya Ben Dahoua (1.100), en plus de 3.800 parcelles pour celle d’El-Menea avant d’être érigée en wilaya déléguée et qui vient de bénéficier d’un programme complémentaire, a-t-il détaillé.
Les pouvoirs publics se sont engagés à accélérer le rythme de réalisation de ce programme d’habitat pour répondre au mieux aux attentes des populations de la wilaya, en application de l’instruction interministérielle N°6 du 1er décembre 2012 relative au développement de l’offre foncière publique dans les wilayas du sud, a souligné M.Merad.
L’Objectif, a-t-il dit, vise, outre à résorber l’important déficit en logements accumulé durant des années, à donner aux citoyens le moyen d’accéder à un lot de terrain à bâtir viabilisé.
Selon le DUAC de Ghardaïa, 4.529 permis de construire et 3.705 permis de lotir ont été délivrés à ce jour par les services qu’il représente, alors que les services des domaines de la wilaya ont enregistré l’acquittement par les bénéficiaires de 14.059 ordres de versement du coût du terrain.

Source:  Maghrebemergent

29/12/2015

Bientôt une embellie pour le marché des matériaux de construction ?

En cette fin d'année, le marché des matériaux minéraux semble voir le bout du tunnel. La tendance de l'activité "semble s'être stabilisée, voire légèrement redressée ces derniers mois", souligne l'union nationale des industries de carrières et matériaux de construction.

Détail en chiffres.
Si les six premiers mois de 2016 ont été difficiles pour le marché des matériaux de construction, il semble qu'en cette fin d'année, se profile une légère amélioration.
"La tendance de l'activité semble s'être stabilisée, voire légèrement redressée ces derniers mois. Certes, le niveau des volumes de production demeure très bas au regard du passé, mais le mouvement de chute constaté sur une bonne partie de l'année 2015 est désormais maîtrisé pour laisser place à une inflexion graduelle des livraisons", souligne l'union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) dans sa lettre mensuelle de décembre.
En chiffres, après l'augmentation enregistrée entre septembre et octobre, les livraisons se sont de nouveau légèrement raffermies en novembre, de + 2,7 % (données cvs-cjo) pour les granulats et de + 0,7 %pour le BPE (béton prêt à l'emploi). Du côté des granulats, les niveaux de production est aussi en hausse au regard de ceux d'il y a un an (+ 3,3 % par rapport à novembre 2014) "tandis qu'ils ont cessé de se contracter s'agissant du BPE (+ 0,1 %)", note l'Unicem. Résultat : sur le dernier trimestre connu (de septembre à novembre), l'activité bondit de + 3,7 % par rapport aux trois mois précédents pour le segment des granulats et de + 1,2 % pour celui du BPE. Sur un an, la baisse des livraisons "s'est également sensiblement amorti, revenant à - 0,6 % pour les granulats et à - 2 % pour le BPE", précise l'Unicem. Toutefois, la prudence est de mise puisqu'en cumul sur les onze mois de l'année 2015, la contraction reste sensible sur ces deux marchés : elle atteint - 8,4 % pour les granulats et - 6,6 % pour le BPE.
Globalement, après une chute de la production de - 4,4 % en 2014, le marché des granulats devrait encore reculer cette année, soit -8% et de - 1 % en 2016. Quant au marché du BPE, après une contraction de - 4,6 % en 2014, la baisse atteindrait - 6 % en 2015 avant un timide redressement l'an prochain (+1 %).

Source Batiactu

28/12/2015

TERREAL présente ses briques grand format pour toujours plus de liberté architecturale

TERREAL a su une nouvelle fois saisir la beauté inaltérable de la terre cuite et la renouveler pour proposer un matériau souple, contemporain et modulable qui, tout en gardant son identité unique, répond aux besoins d’une architecture innovante, moderne et originale.

 C’est de cette recherche qu’est née la brique MAAX la «Matière Artistique Architecturale eXtralarge» et la brique perforée de 40 cm.
Elles offrent aux architectes un outil d’expression inédit et de nouvelles possibilités créatives. Produits atypiques sur le marché de la brique, ils offrent un format allongé de 40 cm à 49 cm, ce qui dépasse de loin la longueur habituelle des briques classiques.
Après plus de 5 000 ans d’histoire, la brique reste à l’avant-garde de la modernité.
Matériau immémorial de la construction, la brique en terre cuite se réinvente pour répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain. Elle change d’échelle et ouvre de nouveaux champs de possibilités à la création architecturale.

La richesse des gammes de couleurs, de peaux et de formes de la gamme TERREAL permet une grande diversité d’expression architecturale et offre une infinité de possibilités.
Quand un matériau ancestral se transforme en un outil d’expression original et moderne TERREAL lance cet automne deux briques de grande taille.
Matériau durable et performant, la brique en terre cuite renouvelle ses aspects pour toujours plus de liberté architecturale. Là où les briques de parement standards mesurent de façon générale de 22 à 33 cm, la nouvelle gamme de TERREAL propose une brique perforée de 40 cm en finition lisse, sablée ou émaillée et une brique pleine moulée-main de 49 cm.
Ces formats grande longueur très contemporains offrent de nombreux avantages, tels que : un style moderne et original, un joint vertical fin pour une esthétique linéaire et une meilleure étanchéité grâce à une pose décalée en ½ brique ou en 1/3 brique, un gain de temps à la pose à l’aide de son format allongé (moins de produits / m²).
Disponible en finition lisse, sablé ou émaillé la nouvelle gamme de briques se décline en 10 coloris standards et dans une infinité de teintes émaillées.
La brique MAAX moulée-main est quant à elle fabriquée dans 9 teintes (extrait du nuancier Brique MAAX) :
Une horizontalité augmentée sur le groupe scolaire José Cabanis à Balma (31) Au sein de l’éco-quartier de Vidailhan dans la ZAC Balma-Gramont (31), le nouveau groupe scolaire José Cabanis s’étend sur des volumes horizontaux et étagés dans une pente plein sud. Livré en septembre 2014, ce chantier de 3 534 m² se compose de 14 classes (9 en école élémentaire, 5 en maternelle), de salles d’activités ALAE, d’un restaurant scolaire, d’une médecine scolaire, d’un parking du personnel, d’une médiathèque ainsi que d’une salle plurivalente.
Pour la réalisation de ce projet d’envergure, la ville de Balma a fait appel à l’atelier 360° Architecture Toulouse (Meriem Bekkoucha & Laurent Gaudu).

Très attachés à la brique foraine, format qui renvoie à la tradition la plus authentique de la terre cuite en région toulousaine, les architectes ont sollicité la nouvelle brique perforée 40 x 10 x 5 cm de TERREAL pour renforcer l’horizontalité des volumes et réaliser ainsi des murs manteaux d’une grande pérennité.
Exploités en un camaïeu de quatre nuances (Pierre, Champagne, Brun et Gris Perle), en finition lisse et sablée, les parements en terre cuite offrent une forte personnalité à travers un jeu de teintes subtil. Son format très allongé valorise l’horizontalité du bâti.
Source wellcom.fr

27/12/2015

Yann Jaubert satisfait des aides à l'export

Lorsque Yann Jaubert a repris en 2010 Materials Technologies, une PME alors en difficulté qui vend des usines de matériaux de construction clés en main, «c'était très difficile d'identifier les acteurs pouvant nous aider à l'export». Or, faute de croissance suffisante dans l'Hexagone, «c'est hors des frontières qu'il faut chercher la croissance», explique ce jeune patron. Cet ingénieur passé par des groupes du CAC 40 a d'abord misé sur le Brésil. La «diplomatie économique» déployée depuis 2013 par Laurent Fabius lui a fourni une aide véritable.
Par exemple, l'ouverture de bureaux de Business France et de Bpifrance en région lui a simplifié la vie en offrant un guichet unique et un «parcours export». En Picardie, siège de l'un des trois établissements de Materials Technologies, l'ambassadeur Michel Filhol, dépêché par le Quai-d'Orsay auprès des entreprises de la région, fait le lien avec le réseau diplomatique. Un précieux sésame, estime Yann Jaubert.
«Visibilité inespérée»
Pour une PME, «le coût pour aller à l'export est élevé», remarque le chef d'entreprise. L'embauche de son responsable export pour prospecter le marché brésilien a été entièrement préfinancée par Coface et Bpifrance. La société rembourse lorsqu'elle commence à gagner de l'argent sur le marché en question.
Autre coup de pouce, les réunions organisées par le Medef International avec des délégations étrangères. Ainsi, à l'occasion d'une visite de Brésiliens à Paris, le petit patron a rencontré ses premiers clients. Enfin, les voyages officiels, parfois critiqués comme des opérations de communication peu utiles «offrent une visibilité inespérée pour une entreprise comme la mienne».
Le voyage de François Hollande au Brésil a donné un coup d'accélérateur aux affaires de Yann Jaubert, qui a signé à cette occasion un partenariat. Sa PME réalise désormais 70 % de ses 30 millions d'euros de chiffres d'affaires à l'export. Sa plus grande fierté est d'avoir créé une centaine d'emplois en cinq ans. Le mois dernier, le chef d'entreprise a repris sa valise de VRP. Il a intégré la délégation de 130 dirigeants partie à la conquête de l'Iran, avec les ministres Stéphane Le Foll (agriculture) et Matthias Fekl (commerce extérieur).
Source Le Figaro par Fabrice Nodé-Langlois

26/12/2015

CERIC Technologies El Djazaïr : votre interlocuteur au quotidien

CERIC Technologies El Djazaïr a choisi d’implanter son centre opérationnel à Oran sur une surface de plus 1 500 m2 afin de :


  • renforcer l’offre existante,
  • garantir un Suivi Clients de proximité,
  • développer de nouveaux services.

Ces locaux sont basés dans une zone industrielle proche de l’autoroute et du port.

Ce centre opérationnel dispose :


  • d’un stock pièces de rechange et pièces d’usure pour usines complètes,
  • d’un atelier de fabrication et d’un pôle administratif.

La palette très complète des services mise à disposition des producteurs de produits rouges en Algérie est facturable en Dinars.

Les coordonnées de votre partenaire privilégié :


  • Ceric Technologies El Djazaïr
  • 61 zone D’activité de Bir El Djir
  • 31130 ORAN – ALGERIE
  • Service Clients : +213 41 27 35 36
  • houria.abada@ceric.fr

Source CERIC.DZ

25/12/2015

Briqueterie de Langueux : Les élèves de Gué ont travaillé l'argile

Jeudi matin, les élèves de très petite et petite section de l'école du Gué ont accueilli les animatrices de La Briqueterie de Langueux autour d'un atelier terre.

Ils ont confectionné un hérisson en argile qui viendra agrémenter la composition de Noël qu'ils emporteront à la maison.

Dans la classe, ils ont également confectionné un champignon en argile et en coquille de noix. Les moyens et grands, quant à eux, ont réalisé un bonhomme, en lien avec le thème travaillé en classe.

Source Le Télégramme

24/12/2015

Madagascar/Alaotra – Arnaque sur les briques

Les tromperies sont légion dans la partie Est-Sud de l’Alaotra. Des filous vendent des briques qui s’effritent.
Depuis quelques temps, même si la pluie se fait rare, pour ne tomber qu’à intervalles d’une ou deux semaines, voire de vingt jours, un des matériaux de construction coûte un peu cher : la brique. Alors que la ville d’Ambatondrazaka connaît un début de rajeunissement par son extension en surface, allant du Nord au Sud et vers l’Est, la partie Ouest étant bloquée par des milliers d’hectares de rizières et des aires protégées qui ne s’arrêtent qu’à Mahakary et à Andilana-Sud, du district d’Ampara­faravola.
Comme toujours, tout revendeur trouve des raisons pour expliquer des choses que plus d’un remarquent que c’est dû à un « abus … de pouvoir ». C’est bien le cas à propos de l’augmentation du prix de la brique faite d’argile cuite dans la partie Est-Sud de l’Alaotra, notamment aux alentours de Feramanga-Nord et de Bejofo. Dans ces deux communes rurales, l’origine des gros problèmes, mettant à mal l’agriculture et l’urbanisation, est liée à l’ensablement qui ne cesse de gagner d’étendue et de profondeur depuis presque un demi-siècle. Parmi les briques que les constructeurs de maisons connaissent, il y en a d’autres qui ne sont fabriquées qu’à partir de matériaux mélangés à du « bedana » (dépôt de terre fine transformé), naturellement, en une sorte de mortier typique de l’Alaotra, provenant des « lavaka » qui ne sont autre que des gouffres béants éventrant les collines).
« À titre d’avertissement, ces briques ne sont pas du tout faites pour la construction de maison ou tout ce qui se bâtit avec des briques », note un ingénieur des travaux publics.
Comme des petits pains
Alors que ces briques se vendent, actuellement, comme des petits pains.
« En apparence, ces briques sont belles et lisses, mais un petit coup de marteau les brise en mille morceaux. Une petite pluie de dix ou quinze minutes suffit à les fondre. Seuls les non-connaisseurs y laissent leur argent, par paquets d’un million d’ariary. Comment acheter une telle chose en payant trente ariary l’unité ! », s’est effondrée Martina Haingo­arilisy, mère de famille habitant un fokontany situé dans l’extrême Ouest de la ville d’Ambatondrazaka.
En fait, son mari, une grande gueule, vient de perdre Ar 600 000 pour des briques à base de dépôts de terre, de sable, de cailloux, de graviers (tous broyés) laissés par un cours d’eau là où le courant est ralenti.
Ce sont des briques-bedana ni plus ni moins, avec une petite dose d’argile pour que l’ensemble puisse donner l’aspect de briques d’argile cuite. Pour ce type de matériau de construction, plus les montagnes sont au stade ultime du processus érosif dans les districts d’Ambaton­drazaka, d’Andilamena et d’Amparafaravola, plus le nombre de victimes ne cesse d’augmenter.
« Les fabricants et les revendeurs disposent, actuellement, d’une certaine astuce pour tromper les futurs propriétaires des petites et moyennes constructions », mentionne un maçon professionnel.
Du côté clients, nombreux sont ceux qui se demandent si c’est une affaire qui peut être dénoncée auprès du Bianco ou directement auprès du procureur de la République.
Source L'ExpressMada par Hery Fils Andrianandraina