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01/04/2015

Soutien à l’entreprise Cleia à Nolay

La Région a pris une part très active dans la reprise de l’entreprise Cleia à Nolay (anciennement Céric Automation). Elle s’est engagée sur une aide globale de 950 000 euros. Les élus régionaux votent une première aide financière de 725 000 € dont 247 000 € pour permettre à l’entreprise Cleia de conforter sa trésorerie, 253 000 € pour le besoin en fond de roulement et 225 000 € pour l’emploi.

Source Monceau News

31/03/2015

La protection des toitures pour de nouvelles économies d’énergie

La toiture vient aussi en appui des économies d’énergie. Pour cela, il peut lui être appliqué un traitement thermique. C’est ce que propose Plastiroll, distributeur de la solution ClimateCooler. Ce produit permet de limiter la surchauffe des bâtis en été.
Une toiture réfléchissant les rayons solaires
La recherche des économies d’énergie et du confort des constructions est aujourd’hui une opération constante. Elle trouve désormais de nouveaux supports pour y parvenir. La toiture en fait partie grâce à la mise en oeuvre d’un traitement thermique. L’une des solutions proposées est ClimateCooler. Celle-ci est destinée aux surfaces telles que les tuiles béton ou fibrociment, les toits métalliques, bacs acier et tôles ondulées, entre autres. Sa particularité est d’intégrer des pigments qui permettent à la surface traitée de réfléchir jusqu’à 80 % des rayons solaires. Pour comparaison, les traitements classiques n’en arrêtent que 3 %. Cette caractéristique a pour effet de réduire l’apport de chaleur par le toit jusqu’à 40 %. Cette technique de protection de la toiture est notamment adaptée dans les cas de combles aménagés pour limiter les phénomènes de surchauffe, tout en permettant de réaliser des économies d’énergie par une utilisation moindre de la climatisation.
Des qualités hydrophobes
La solution est également hydrophobe, permettant une protection efficace contre le gel. Cet atout assure à la toiture de conserver ses atouts d’isolation. Le produit se pose en plusieurs phases avec, d’abord, la mise en place d’un fongicide, suivi d’un apprêt. Celui-ci se compose de billes de céramique remplies d’air venant isoler la toiture. Enfin, la dernière couche correspond à la protection anti-UV. Elle offre aussi l’apparence finale de la toiture. En effet, ClimateCooler est disponible en plusieurs coloris, du rouge brique au gris ardoise, en passant par le gris pâle, le marron et le brun. Ce traitement peut être appliqué sur les toits de tous les types de bâtis, résidentiels comme professionnels.

Source ETI construction

Pourquoi les industriels hésitent à vendre à des fonds

Ils craignent de ne pas céder assez cher et de voir les cadres partants trop bien rémunérés.
Le principe de réalité va s'imposer », veulent croire les fonds dans le dernier processus de vente de Verallia. A l'instar de Saint-Gobain, la maison-mère de Verallia, mais aussi de Lafarge ou de Total, les grands industriels sont réputés ne pas apprécier vendre leurs actifs à des fonds d'investissement. Pour des raisons historiques : plusieurs des cessions opérées durant la bulle de de la dette LBO de 2007, ont fini au tapis. Saint-Gobain Desjonquères (SGD) a été emporté par la crise, restructuré puis tombé dans l'escarcelle du fonds Oaktree. Monier, filiale de Lafarge, plombé par sa dette, a fini dans les bras d'Apollo au terme d'une restructuration de dette musclée. De même Terreal a été contraint à deux restructurations de sa dette.
D'autres groupes, comme Total, utilisent les fonds pour faire monter leurs enchères dans les processus de vente, mais au final évitent de les retenir, en raison des craintes des syndicats sur les répercussions sociales. En réalité, tous les fonds ne sont pas à loger à la même enseigne. Et surtout les industriels peuvent parfois se révéler beaucoup plus radicaux dans les réductions de coûts.
De fait, la réticence des industriels à céder à des fonds tient souvent à d'autres arguments, moins rationnels... et aussi moins avouables. « Il y a souvent la peur de ne pas vendre assez cher, face au professionnalisme des fonds, dit un observateur. Comme ils ont souvent sous-investi dans les filiales qu'ils vendent, ils n'en connaissent pas vraiment la valeur. » Dans ce cas, la meilleure option des fonds est d'offrir à l'industriel de garder une minorité du capital pour profiter de la croissance de valeur. Mais se pose alors un autre problème. Les dirigeants voient d'un mauvais oeil les cadres devenir patrons de ces filiales et s'offrir un généreuse enveloppe de rémunération, gonflée par du variable. « Cela peut poser des problèmes d'alignement en interne avec les autres cadres du groupe », témoigne un banquier.
La vente en 2004 par Alstom de sa division Power Conversion avait défrayé la chronique. La société avait été redressée et revendue par Pierre Bastid, un ancien cadre d'Alstom. Ce dernier s'était alors partagé avec les cadres 700 millions de plus-value quatre ans plus tard... « Ils n'avaient pas vu que sa rémunération n'avait pas été plafonnée », s'amuse un dirigeant de fonds.
Aujourd'hui, dans le processus de vente de Verallia, « les fonds n'ont par forcément intérêt à mettre en exergue des enveloppes de rémunération trop élevées, s'ils veulent lever les réticences de Saint-Gobain », pronostique un banquier.
Source Les Echos par ANNE DRIF

30/03/2015

Pont-de-Vaux: Wienerberger à coeur ouvert

Dans le cadre de la 10e édition des Journées portes ouvertes des entreprises de l'Ain, le grand public a eu l'occasion de visiter 56 entreprises dans le département.
A Pont-de-Vaux, deux sites industriels étaientt ouverts : Jousseau Mécano Soudure et Wienerberger. L'usine de briques Wienerberger, en zone industrielle de Pont-de-Vaux Est, accueille 137 personnes lors de visites quotidiennes qui sont faites uniquement sur réservation.
Parmi les groupes se sont glissés jeudi après-midi 14 élèves de la classe de Solange Princet, en 3e option découverte professionnelle au collège Antoine-Chintreuil. Cette visite était guidée et commentée par Robert Lacroix, directeur général, qui a tout d'abord situé cette usine au sein du groupe autrichien Wienerberger, le leader mondial de la terre cuite pour être propriétaire de 150 sites de production dans le monde. Pour sa part, la nouvelle usine construite en 2003 occupe une surface de 23 000 mètres carrés couverts, laquelle a remplacé la première usine construite en 1958 sur le même site, et aujourd'hui désaffectée. Cette entreprise occupe actuellement 93 salariés, parmi lesquels trente ouvriers sont répartis en cinq équipes de six personnes, fonctionnant en 3x8 tout au long de l'année.
Cette visite a permis aux élèves de connaître l'ensemble du processus de fabrication d'une usine entièrement robotisée et automatisée, à partir de l'argile qui arrive de deux carrières se trouvant à Saint-Etienne-sur-Reyssouze et Vescours, jusqu'à la sortie d'un four de 170 mètres de long où les briques sont entrées à près de 1 000° pour en ressortir 22 heures après aux environs de 200°, pour être mises sur palettes et expédiées. Toutes les 45 minutes sort de cette usine l'équivalent en briques d'une villa de 120 mètres carrés.
Source Le Journal de Saône et Loire

Matériaux : il reste du chemin à parcourir...

Selon les données de l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem), l'activité de production des matériaux au mois de février peine à progresser suite au léger mieux apparu au début de l'hiver.

Les livraisons de granulats, pourtant reparties à la hausse au début de l'hiver, sont à nouveau en régression (-4,2%) par rapport au mois de janvier. D'une année sur l'autre, le repli s'établit à -12% et à -10,5% sur les trois derniers mois. En dépit de ce constat, l'activité du dernier trimestre 2014 est en hausse de +1,7% par rapport au 3è trimestre de l'année précédente.
Le secteur du béton prêt à l'emploi (BPE) recule de -5,1% au mois de février, de -9,8% d'une année sur l'autre et de -8,8% sur les 3 derniers mois. Toutefois, de décembre à janvier, l'activité progresse de +2,3% par rapport aux trois mois précédents.
Même constat pour les autres matériaux (adjuvants, ciment, tuiles et briques) avec un recul de plus de 10,5% sur un an.
Les perspectives 2015 restent inchangées. L'Unicem prévoit un premier trimestre guère brillant et un premier semestre plutôt dégradé. L'amélioration devrait être visible au second semestre bien que l'année risque de s'achever sur un nouveau recul de la production de l'ordre de -5% pour les granulats et de -3% pour le BPE.

Source Construction Cayola

29/03/2015

PLEIADE INVESTISSEMENTS : Le cercle des entrepreneurs


Materials Technologies est spécialiste de l’ingénierie béton et des systèmes de manutention automatisée. Pléiade Investissement accompagne, depuis décembre 2010, la reprise de ce groupe. ADLER Technologies, FIMEC Technologies sont 2 sociétés de MATERIALS Technologies


Ceric Technologies a repris les actifs de Ceric SA, groupe leader dans l’ingénierie d’usines de briques et tuiles en terre cuite. Pléiade Investissement a aidé le management à préparer son plan de reprise en mars 2010, et l’accompagne dans le redéploiement industriel et commercial de l’entreprise.

Source Pleiade Investissements

Séchoir APR - Un séchoir rapide plus compact pour une organisation de production plus flexible et une capacité plus importante.

CERIC Technologies, société à l’origine de la plupart des inventions marquantes de ces 30 dernières années dans l’ingénierie de la terre cuite (four casing, séchoir rapide, Hydrocasing, préparation sèche et semi-sèche), apporte une nouvelle innovation au secteur de la terre cuite avec son séchoir rapide à pas réduit (APR).
Avec des centaines de références en briques creuses, hourdis et tuiles canal et tuiles plates, le séchoir rapide est le séchoir rapide le plus répandu à travers le monde. Afin de permettre à ses clients briquetiers d’augmenter leur capacité de production ou d’élargir l’utilisation du séchage rapide à d’autres produits, CERIC Technologies innove en lançant l’APR (séchoir rapide à Pas Réduit), un séchoir rapide plus compact dont l’écartement entre les balancelles a été réduit. « Pour réduire l’encombrement au sol de notre séchoir rapide pour briques, nous avons choisi de réduire et d’optimiser l’écartement entre les balancelles traditionnellement supérieur à 3 mètres», explique Patrick Hébrard, président de CERIC Technologies. Héritier direct du séchoir rapide, ce nouveau séchoir a fait l’objet d’un dépôt de brevet. Il a été conçu par un collaborateur de l’équipementier français, André Vegnaduzzo, ingénieur céramiste aguerri.
L’APR, un séchoir compact et flexible
Le séchoir est composé d’un tunnel inférieur et d’un tunnel supérieur reliés à chaque extrémité par un puits. Les produits à sécher sont placés dans des balancelles de section rectangulaire suspendues à un convoyeur à chaînes au milieu de leur largeur. Les produits traversent d’abord le tunnel supérieur puis un puits, ensuite, ils rejoignent le tunnel inférieur avant de passer par un autre puits. La nouvelle mécanique d’entraînement conçue combine différentes sortes de poulies (renvoi, déviation, auxiliaire) et assure un transport doux et régulier des nacelles sans aucun risque de collisions entre elles. Les atouts de cette nouvelle version du séchoir rapide résident clairement dans la plus grande flexibilité qu’elle offre aux fabricants qui souhaitent soit augmenter leur production soit introduire dans leur gamme de fabrication des produits que jusqu’à maintenant ils ne pouvaient pas soumettre à un séchage rapide. Pour les nouvelles usines que les briquetiers (ou tuiliers) peuvent être amenés à construire demain aux quatre coins du monde, c’est la promesse d’une plus grande capacité de production pour un encombrement au sol minimal.
Réalisations en cours
Deux séchoirs sont en cours de construction, en Algérie et un a été mis en service dans l’Hexagone. Un briquetier français souhaitant introduire des briques rectifiées de grand format dans sa gamme de produits a déjà fait confiance à CERIC Technologies. En mars dernier, un séchoir APR a été mis en service sur un de ses sites de production : en resserrant leur pas de 30%, le nombre de balancelles a pu augmenter de 48 à 72, en ne rallongeant le séchoir que d’une quinzaine de mètres et sans déplacer le dépileur pour permettre son implantation. Aucune modification n’a dû être apportée au bâtiment. Le retour sur investissement n’en est que plus rapide. Deux briquetiers algériens ont aussi choisi d’installer sur leurs sites de fabrication respectifs un séchoir APR pour augmenter leur capacité de production et passer de 600 à 800 tonnes/jour. Leur mise en service devrait avoir lieu à la fin de l’année.

Source CERIC TECHNOLOGIES

28/03/2015

EURE- Harcourt: Les métiers d’art mis à l’honneur samedi 28 et dimanche 29 mars

Les Journées européennes des métiers d’art se déroulent les 27, 28 et 29 mars. Rendez-vous cette année à Harcourt.
...
Une exposition autour de l’histoire de la céramique dans le Roumois sera présentée par l’ATPBR (Association Tuiles Poteries et Briques du Roumois), qui animera aussi un atelier modelage pour les enfants (gratuit). Les céramiques mises au jour lors des récentes fouilles archéologiques au Domaine d’Harcourt seront présentées au public. Tout le week-end, deux tourneurs, l’un travaillant la terre, l’autre le bois, mélangeront ces deux matériaux pour la création d’objets en commun.
√ Pratique. Vendredi 27 mars au lycée Boismard de Brionne, samedi 28 et dimanche 29 mars au Domaine d’Harcourt. Ouverture de 10 h à 18 h. Entrée gratuite.

Source Le Courrier de l'Eure

VM MATERIAUX : Forte baisse des marges, le contexte de marché jugé toujours incertain

VM Matériaux a subi de plein fouet la dégradation du marché de la construction l’année dernière. Le groupe reste prudent sur les perspectives de reprise à court terme.

Un exercice difficile pour VM Matériaux, marqué par une conjoncture défavorable sur le marché de la construction. Pour un chiffre d’affaires en recul de 6,9% (-5,5% hors effets de périmètre), à 590,9 millions d’euros, le résultat opérationnel courant dégringole de plus de 70% et se réduit comme peau de chagrin, à 4,5 millions, soit une marge de 0,8%, contre 2,6% un an plus tôt. Et que dire du bénéfice net, à 1,2 million l’année dernière, contre 12,2 millions à fin 2013, niveau qui intégrait, certes, des cessions d’actifs et des reprises de provisions.
Le secteur du bâtiment, dans lequel intervient le groupe (négoce de matériaux, l’industrie du béton et la menuiserie industrielle), a été marqué par un recul des mises en chantier de 11,4% en 2014, explique la société vendéenne dans son communiqué. La marge brute en pâtit directement (-5,9%) et dans la foulée tous les niveaux du compte de résultats. Le groupe a néanmoins, et dans ce contexte, poursuivi ses efforts en matière de réduction des coûts. Les charges opérationnelles ont été abaissées de 2,1 millions d’euros. Un dividende de 35 cents sera versé au titre de l’exercice, soit un rendement de 1,4%.
A noter cependant que le niveau de l’endettement net a été réduit de 12,3% pour revenir sous le seuil de 100 millions d’euros (89,7 millions). Le gearing ressort en fin d’année dernière à 70%, contre 77% auparavant.
Pour ce qui est de 2015, « dans un contexte de marché toujours incertain, le groupe reste prudent sur les perspectives de reprise à court terme ». Il reste cependant confiant « dans ses fondamentaux, sa capacité d’adaptation et sa politique de gestion rigoureuse. Il prévoit de poursuivre une politique d’investissements internes en 2015 afin de soutenir le développement de ses branches ».
Pour Portzamparc, la baisse des marges a été un peu plus prononcée que prévu l’année dernière.

Source Bourse Les Echos

27/03/2015

ALGERIE- Céramique et poterie: cinq conventions pour la promotion de la production des pâtes blanche et rouge

ALGER- Plusieurs conventions ont été signées, mardi à Alger, entre le Centre d'études et de services technologiques de l'industrie des matériaux de construction (CETIM) et les chambres d'artisanat de cinq wilayas, en vue d'améliorer la qualité des pâtes blanche et rouge utilisées dans la production de céramique et de poterie.
Les conventions ont été signées par le sous-directeur des laboratoires CETIM, Brahim Razibaouene et les directeurs des chambres d'artisanat de Tizi Ouzou, de Biskra, de Tlemcen, de Béjaia et de Jijel, en présence de la ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Nouria Yamina Zerhouni et de la ministre déléguée chargée de l'Artisanat, Aïcha Tagabou.
A cette occasion, Mme Tagabou a réaffirmé l'intérêt accordé par le secteur aux artisans, en veillant à leur assurer une meilleure prise en charge pour la préservation et le développement de l'activité artisanale.
La ministre a estimé que "la poterie est l'un des plus vieux métiers de l'artisanat qu'il faut préserver", rappelant les programmes de formation élaborés "aussi bien sur le plan local que dans le cadre de la coopération internationale".
Mme Tagabou a, en outre, rappelé la réalisation d'un centre d'excellence de la céramique dans la wilaya de Tipasa dans le but d'améliorer la qualité de cette activité, insistant sur l'importance de garantir la matière première de pâte blanche qui "est importée et la pâte rouge qui doit être traitée pour résister à une haute température".
"La rencontre constitue un point de départ, susceptible de permettre aux artisans de mieux maîtriser la production de la matière première en ce qui a trait aux pâtes blanche et rouge résistantes à la haute température et destinées à la production de poterie et de céramique, conformément aux normes en vigueur à l'échelle internationale", a souligné la ministre.
28 mille tonnes de cette matière ont été importées avec un montant de 30 millions d'euros/an, a-t-elle indiqué, rappelant le rôle du CETIM dans la définition des composants techniques de cette pâte.
Pour sa part, Mme Zerhouni a souligné la nécessité de fournir les pâtes rouge et blanche jusque là importée de l'étranger, rappelant l'importance de tirer profit de l'expérience du centre pour améliorer ce produit.
La disponibilité de cette matière "permettra certainement de faire baisser les prix des matières première et de commercialiser le produit à des prix raisonnables", selon la ministre.

Source Algérie Presse Service

26/03/2015

Matériaux de construction : 2015, année (encore) difficile

Les derniers chiffres de l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) témoignent d’une activité qui tourne encore au ralenti malgré quelques signes encourageants en début d’année.
L’activité du secteur de la production de matériaux de construction peine à repartir. C’est le constat dressé par l’Unicem dans sa dernière enquête de conjoncture, rendue publique le 23 février. Sur un an, selon les estimations encore provisoires, le marché global des matériaux de construction reste dégradé, avec un repli de 7,1% (-11% rien qu’au quatrième trimestre 2014), à 445 millions de tonnes.
Le repli se constate à la fois dans les livraisons de granulats avec une chute de 4,4% en janvier 2015 par rapport à janvier 2014, et dans la production de béton prêt à l’emploi (BPE) avec une baisse de 7,4% sur la même période.
Selon l’Unicem, quelques signaux positifs poignent tout de même à l’horizon : la hausse de la production de granulats (+7,4% et +2,2% sur les trois derniers mois) et de BPE (+1,1%) entre décembre 2014 et janvier 2015. « Le creux de la vague semble passé », assure la fédération.
Côté perspectives pour 2015, l’Unicem estime « encourageant » le rebond des ventes au détail de logements neufs annoncé il y a quelques jours par la Fédération de la Promotion immobilière pour la fin de l’année 2014. Tout comme « le raffermissement des ventes dans l’ancien, qui ont progressé de + 2,1 % en 2014 après deux années de baisse », note-t-elle.
Pas d’embellie pour autant dans les travaux publics, estime l’Unicem. La baisse de 3,9% des travaux réalisés, de 7,7% des marchés conclus et de 9,5% des travaux routiers (en euros constants) en 2014 laissent les professionnels de ce secteur pessimistes pour cette année.

Source Le Moniteur

25/03/2015

Biosourcer les matériaux de la construction, une tendance de fond

Substituer des matières premières polluantes par des produits naturels renouvelables, valoriser des ressources locales ou des déchets en filière courte, telles sont les grandes tendances observées dans le secteur des matériaux de construction. Tour d'horizon de ces initiatives écologiques destinées à diminuer l'impact environnemental des bâtiments, tout en préservant leurs performances.

Pour les produits dits "verts", l'heure n'est plus à la création de nouveaux produits ou à la recherche de propriétés innovantes : les industriels se penchent désormais sur la substitution de certaines matières premières, issues de l'extraction et dont les ressources tendent à s'amenuiser, par des produits organiques. Ces derniers présentent l'avantage de se renouveler et de fixer du carbone pendant leur croissance, maximisant ainsi l'effet recherché : diminuer l'empreinte environnementale de la construction. Pas question toutefois de négliger les performances de ces matériaux biosourcés qui doivent, a minima, présenter des caractéristiques proches des produits actuellement sur le marché.
Incorporation de 80 % de déchets de bois
Pour faire face à ce double défi, les départements de R&D des industriels et des instituts académiques rivalisent d'ingéniosité. A l'occasion du salon Ecobat, qui se tient à la porte de Versailles à Paris jusqu'au vendredi 20 mars, plusieurs solutions d'écoconstruction ont été présentées, dont le bloc porteur bio-sourcé d'Alkern. Le groupe spécialisé dans la préfabrication d'éléments en béton, propose ici un bloc constructif incorporant des déchets de bois, issus du broyage de palettes, à hauteur de 80 %. Les fibres sont liées par du ciment, de la chaux et du sable, afin de former un matériau compact, présentant de bonnes performances en termes d'isolation thermique et acoustique. La société peut ainsi revendiquer une forte diminution du processus d'émission du gaz carbonique en réduisant drastiquement le recours au béton et en valorisant un déchet qui stocke le carbone. Alkern, qui propose également un bloc bio-sourcé incorporant de l'écorce de chêne liège, naturellement isolante, travaille aussi sur d'autres espèces végétales, afin de développer des variantes "locales". L'utilisation de fibres de bambou est notamment étudiée en Birmanie.
Algues déshydratées…
Autre exemple, celui de la société Felor, qui a imaginé une peinture à base d'algues bretonnes. Ou plus précisément de déchets ultimes d'algues utilisées dans la cosmétique et l'agroalimentaire. "L'idée était de créer une peinture bio-sourcée qui soit un produit sain pour un habitat sain, sans émission de composés organiques volatils", précise Lionel Bouillon, le président-directeur général de l'entreprise. "On s'affranchit ainsi des matières premières dérivées du pétrole. Et les algues de culture proviennent de Morlaix et de Saint-Malo, ce qui est proche de notre usine de Rennes", poursuit-il. Techniquement, les déchets déshydratés sont retraités et incorporés dans une résine, elle aussi bio-sourcée, à base de colza. L'algue rouge joue le rôle d'épaississant dans la mixture, tandis que l'algue brune lamellaire – le goémon – sert de charge et contribue à une meilleure opacité de la peinture. Une donnée qui permet d'améliorer le rendement du produit fini, et donc, d'en utiliser moins. La peinture Algo peut ainsi revendiquer être d'origine naturelle (algues et colza) à hauteur de 98 %.
… ou coques de noix
Les recherches actuellement menées au CoDEM Le BatLab, un centre spécialisé dans la R&D pour la construction installé en Picardie, visent également à remplacer les produits chimiques pétroliers par des composés chimiques plus "verts". Alexis Theveniaux, chercheur, explique : "Les mousses de polyuréthane sont performantes pour l'isolation mais elles sont coûteuses à produire et donc chères à l'achat. De plus, elles sont non recyclables, non hygroscopiques et toxiques". Les scientifiques se sont donc penchés sur la possibilité de produire une mousse expansée isolante, très performante, à partir de ressources renouvelables, non toxiques, disponibles industriellement, tout en visant un coût inférieur à 150 €/m². Leur attention s'est portée sur la noix de Cajou liquide, une huile phénolique issue des coques, considérées comme un déchet. Mélangé, à hauteur de 20 ou 30 %, avec un polyol d'origine pétrochimique (et divers adjuvants comme des catalyseurs, tensioactifs ou antioxydants), le composé permet d'obtenir une mousse dont les propriétés thermiques sont mêmes supérieures à celles des polyuréthanes classiques. Cependant, la résistance à la compression s'en trouve légèrement dégradée. Quant à la tenue au feu, les chercheurs travaillent à l'élaboration d'un retardateur également bio-sourcé.
Plus que jamais, la chimie verte et la valorisation des déchets convergent pour faire des matériaux de construction à responsabilité environnementale accrue.

Source Batiactu

Comment parler des plans sociaux en interne.

Les 9.500 collaborateurs français d'Alcatel-Lucent s'interrogent sur leur sort. Lors d'une vidéo-conférence, le patron du groupe, Ben Verwaayen, a évoqué la semaine dernière les difficultés économiques de cet équipementier télécom. Mais aucun détail n'a filtré concernant l'annonce, le 26 juillet dernier, de 5.000 suppressions de postes dans le monde. La direction se dit contrainte au silence, pour cause de procédure et sous peine de délit d'entrave. Mais l'inquiétude grandit. « La nature ayant horreur du vide, le silence de la direction est compensé par les rumeurs », dévoile Stéphane Dubled, délégué CGT d'Alcatel-Lucent.
En cet automne où la barre des 3 millions de chômeurs est franchie, les plans sociaux se succèdent, de France Télévisions à la FNAC, de Carrefour à SFR, Air France ou Sanofi. Certains se déroulent sans heurts. D'autres, dans un fracas médiatique, comme Doux ou Fralib. Avec pour point commun, aux yeux des salariés, un déficit de communication. « Nous avons lancé des alertes. Mais l'entreprise nous a tout caché. Les journalistes étaient plus au courant que nous ! On s'est fait rouler dans la farine ! », déplore Jean-Luc Guillart, délégué CFDT chez Doux. Des regrets aussi chez PSA : « La direction aurait pu jouer davantage la transparence. Pendant des mois, il y a eu un black-out total sur la communication aux dires mêmes du PDG qui ne souhaitait pas que le plan de PSA devienne l'otage de la campagne présidentielle », raconte Jean-François Laborde, délégué syndical CFE-CGC de PSA à Vélizy.
Or en cas de séisme social, la communication interne devient clef. Pour preuve ? « Les plans sociaux ne représentent qu'une goutte d'eau au regard des emplois supprimés à l'échelle nationale, estime Jean-Christophe Alquier, cofondateur de l'agence de communication Ella Factory. Et pourtant, ils choquent davantage. Car ce qui compte, c'est ce qui se sait. »
D'où l'intérêt, pour l'entreprise, de savoir en parler. « Un plan de sauvegarde de l'emploi dont les motifs ne seront pas compris par les équipes risque de générer un profond ressentiment, observe Jean-Claude Delgènes, directeur général de Technologia. Il faut communiquer de manière précise et rigoureuse pour éviter les fantasmes et les scénarios dramatiques. Etant donné que les salariés se sont investis, ils doivent comprendre pourquoi on en est arrivé là. » Une démarche sur mesure : chaque société a une culture, chaque PSE a son histoire.
Souvent, l'erreur des dirigeants est de n'avoir pas préparé le terrain. « Il est rare que les restructurations visent la mort de l'entreprise, elles servent au contraire à la sauver ! Cacher la vérité est le meilleur moyen de se prendre les pieds dans le tapis », affirme Xavier Tedeschi, fondateur du cabinet de conseil Latitude RH et auteur du livre : « Et moi, je fais quoi ? » (Editions du Palio).
Des procédures à suivre
Le tapis est glissant. Chez Alcatel-Lucent, l'absence de réponses a jeté le doute sur la stratégie du groupe : « L'entreprise a déjà été éprouvée par les plans sociaux. Les salariés subissent les réorganisations et leur point de vue n'est pas pris en compte, commente Stéphane Dubled. L'heure est à la défiance. » Le ressenti est sombre aussi chez PSA : « A Vélizy, l'angoisse est palpable et nous craignons les risques psychosociaux », observe Jean-François Laborde.
Défiance et angoisse ne sont pas sans risque. « Dans une entreprise qui va mal, les gens tendent à se recentrer sur leur coeur de métier : elle devient moins agile.Les salariés peuvent alors avoir peur, se démotiver ou même s'en aller », affirme Guillaume Aper, président de l'Association française de communication interne (AFCI). Toutefois, communiquer n'est pas simple. « Parfois la direction de la communication n'a pas l'information car celle-ci est confidentielle, parfois la loi ne l'autorise pas à en parler avant la tenue d'un comité d'entreprise », poursuit-il. Exemple chez PSA : « Entre communication interne et externe, la frontière est ténue. Et la durée de vie d'une information est de plus en plus courte. Et pour communiquer nous sommes tenus par des obligations légales », assure la direction.
Sans cesse, les fuites menacent. « Le but est d'attirer l'attention des médias par des scoops pour mobiliser les politiques. L'enjeu est de prendre la parole le premier », juge Jean-Christophe Alquier. Bilan : la communication interne est souvent contrainte de réagir et non d'agir.
Car les informations se propagent instantanément. Mercredi dernier, les discussions entre syndicats et dirigeants de PSA à Poissy sur la revitalisation du site d'Aulnay-sous-Bois étaient relayées sur Twitter. « Twitter ou pas, Facebook ou pas, SMS ou non, les armes ne sont pas égales. L'entreprise ne doit pas risquer d'enfreindre la procédure d'information consultation, et doit respecter le calendrier fixé par le législateur. Les représentants du personnel, eux, ont moins de contraintes », note Marie-Céline Terré, fondatrice de l'agence Ozinfos.
Et pour que la tempête médiatique ne reflète pas le ressenti en interne, mieux vaut prendre la main. C'est donc une course de vitesse. « Il faut se préparer. Tenir des communiqués prêts à être diffusés, dès le comité d'entreprise terminé », assure Guillaume Aper.
Paradoxalement, le temps des négociations est long. « Pour les salariés, c'est une lente agonie », confie un dirigeant. Un no man's land qu'il faut meubler. « Si l'on ne peut pas s'exprimer sur les chiffres, on peut, en revanche, communiquer sur la manière dont on va procéder pour négocier, en détaillant les accords de méthode ou le calendrier », estime Jean-Christophe Alquier.
Motiver les « survivants »
Autre impératif salutaire, mettre le cap sur l'avenir. « Même en période noire, une entreprise a des projets. Il est vital de garder le moral », déclare Guillaume Aper. Notamment pour les « survivants » qui doivent rester motivés. « A terme, la communication doit montrer l'exemplarité de l'entreprise à trouver des solutions pour recréer des emplois, en défendant un bassin de vie avec les collectivités locales. Elle peut aussi dévoiler la réussite d'anciens et démontrer, ainsi, qu'il y a une vie après l'entreprise. Cela déculpabilise ceux qui restent et le traumatisme est moindre », explique Jean-Claude Delgènes.
C'est un travail de longue haleine et de tous les instants. « Il faut, régulièrement, des relais de communication sur le terrain pour dissiper les inquiétudes en comprenant leur nature exacte », souligne Guillaume Aper. Quitte à former les managers pour « ne jamais les laisser sans message, note Xavier Tedeschi. Car s'ils se murent dans le silence, les salariés se tournent vers les syndicats ou vers l'extérieur, et la direction perd la main. » Et un DRH de résumer :« Le maître mot est de rassurer, de donner du sens et de la visibilité pour expliquer comment on voit l'avenir ».
Source Les Echos par Laurance N'kaoua

24/03/2015

Solumix conçoit une poudre isolante multi-usage

Fondée sur un brevet d’Air liquide, la poudre isolante multi-usage de Solumix a été mise au point dans les usines de l’industriel, en partenariat avec le laboratoire SPCTS de Limoges (Haute-Vienne). Sa formulation et son process, qui s’apparentent à la synthèse hydrothermale, phénomène observé lors de la cristallisation naturelle des minéraux, sont à l’origine de sa structure isolante autoporteuse, de sa forte adhérence à la brique et de sa résistance à la compression. "Solumix est léger, ininflammable et
respirant.
L’opportunité
Solumix répond à la réglementation thermique RT 2012. Ne dégageant ni fumée ni gaz toxique, il résiste au feu, en accord avec les normes Euroclasses 2013.
Des débouchés sont possibles dans de multiples applications, notamment pour de nouvelles solutions de construction tout en un comme élément porteur isolant et de décoration", précise le cogérant Richard Gaignon.
Après deux ans de développement, il a créé en novembre 2013 avec Christophe Chaput, ingénieur céramiste comme lui, son entreprise au Palais-sur-Vienne (Haute-Vienne). Ils ont recruté en janvier un jeune diplômé de l’École nationale supérieure de céramique industrielle, chargé de la R&D, puis un ingénieur confirmé. Une levée de fonds de 600 000 euros doit permettre d’installer une ligne pilote en mai. Sont entrés au capital Aliad, un fonds d’investissement d’Air liquide, Grand Sud Ouest, filiale du Crédit agricole, Céric Technologies et le holding Orion Industrie des deux associés, qui détiennent 20% du capital. "Nous allons fabriquer des produits de démonstration en utilisant le bois, le métal et la brique. Une fois les certifications obtenues, nous vendrons la poudre aux fabricants de matériaux de construction qui l’intégreront à leur ligne de production, et nous fabriquerons aussi des produits façonnés avec des formes spéciales." L’ambition de Solumix dans cinq ans : 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et un effectif de 15 à 20 salariés.
Source L'Usine Nouvelle par Corinne Mérigaud

23/03/2015

Wienerberger relance la brique monomur

Acteur de la terre cuite, avec ses briques de structure, de parement et les tuiles, Wienerberger se développe en innovant sur son cœur de métier.
Le groupe autrichien qui réalise un CA de 2,5 milliards d’€ en Europe (30 pays, 230 sites industriels et 13 500 employés) cible aujourd’hui son cœur de métier avec des extensions de gammes en toiture (dont le sarking) et en maçonnerie.
« Depuis 2004, le groupe a terminé de croître avec des acquisitions externes et doit donc raisonner en termes de solutions globales » indique Francis Lagier, qui dirige Wienerberger SAS (11 sites industriels, 900 collaborateurs en France pour un CA de 186 M€).
Malgré une conjoncture difficile pour l’ensemble de la filière terre cuite (- 8 % pour la brique en 2013 vs 2012, - 3 % pour les tuiles et -7 % pour les briques de parements), la profession ne cesse d’améliorer ses produits sur le plan technique et/ou esthétique.
Technologie Dryfix
Le fabricant a ainsi cherché des solutions innovantes (on se souvient de la maçonnerie roulée pour les briques de structure) et a mis au point la technologie Dryfix* en 2012, afin de réduire les temps de mise en œuvre de ses produits de l’ordre de 20 %.
En travaillant sur le nombre des alvéoles des briques, l’industriel a également amélioré leurs performances thermiques conformes à la RT 2012. La brique de structure s’est d’ailleurs imposée dans la construction de maisons individuelles puisqu’elle représente déjà 43 % des parts de marché en 2012 contre 31 % en 2009. Les blocs béton et le bois (10 %) se partagent les 57 % restants.
Chez Wienerberger, elle se décline en trois types de gammes pour la maison individuelle avec la GF R20 en entrée de gamme (en concurrence avec les blocs béton), Homebric (milieu de gamme) et Climamurs (haut de gamme).
Le renouveau du monomur
C’est notament sur ce produit de maçonnerie que le groupe investit ses efforts de R&D. Mis au point en Autriche, ce nouveau monomur Porotherm démarre sa commercialisation en France. Il se présente sous la forme d’une brique rectifiée avec des alvéoles élargies recevant de la laine de roche.
Destiné aux maisons individuelles haut de gamme, il ne nécessite aucun doublage d’isolant supplémentaire grâce à ses bonnes performances thermiques (R de 3,85 m2.K/W pour la brique en 30 cm d’épaisseur à 5,44 m2.K/W pour 42 cm d’épaisseur).
Poids léger et performance thermique
A noter également son poids léger (par rapport au monomur terre cuite classique) puisqu’il ne pèse que 12,1 kg pour l’épaisseur 30 cm ( et 17 kg pour l’épaisseur 42,5 cm). En cas de succès rapide, le produit pourrait d’ailleurs être fabriqué dans les usines françaises dès 2015.
Selon Francis Lagier, il ne devrait pas excéder 4 à 5 % du marché de la maison individuelle (alors que le monomur terre cuite avait atteint 8 à 9 % de ce marché avant la nouvelle réglementation thermique).
Par ailleurs, ce produit fait encore l’objet de recherches quant à son remplissage et l’industriel réfléchit à d’autres pistes d’isolants (chanvre, fibres de bois…). Notons également un nouveau rouleau à cerces hélicoïdales dédié à la pose de cette brique afin de garantir une dépose régulière du mortier sur les briques… et sans effort.
Aléonard veut séduire les prescripteurs
Si la toiture offre de bonnes perspectives de chiffre d’affaires en 2014 (avec le lancement d’une solution en sarking pour la rénovation et d’une offre de tuiles plates Saint–Vincent 12 mm en format 16 x 27 cm de la tuilerie Aléonard), l’activité façade souffre de la perte de vitesse de la brique de parement.
Le fabricant transfère actuellement une partie de sa production (Terca) en un seul et même lieu à Fines, pour un investissement de 1,5 million d’euros. Il travaille sur les coloris en proposant des teintes modernes, gris, brun, noir…
L’industriel parie également sur ses bardeaux alvéolés double peau et simple peau (marque Argeton). Argelite, bardarge simple peau a même obtenu un avis technique, y compris en zone sismique, pour une pose sur supports verticaux en maçonnerie ou sur ossature bois ou métallique. Un matériau de parement, léger (31 kg /m2) qui devrait également séduire la prescription.
*la technologie Dryfix propose d’encoller les briques avec un double cordon horizontal de mousse polyuréthanne (sous avis technique), un produit distribué par une cartouche et actionné par un pistolet, facile à nettoyer.
Source : batirama.com / Fabienne Leroy

22/03/2015

Bpifrance Excellence reconnaît la capacité d'innovation de Ceric Technologies pour la 3ème année consécutive

Pour la troisième année consécutive, CERIC fait partie de la communauté d’entreprises choisies par Bpifrance Excellence pour représenter les secteurs de croissance.
Bpifrance Excellence est un cercle select réservé à 2 000 PME Françaises connues et reconnues pour leur capacité en termes d'innovation.
C'est clairement un signe fort, un encouragement des pouvoirs publics et une reconnaissance des savoir-faire, des compétences et des capacités en termes d'innovation dans différents domaines tels que la Thermique (cellule de séchage mobile), la Mécanique (groupe d’étirage Demeter ), l'Informatique Industrielle (Diapason), sans oublier la Céramique, pilier et cœur de l'entreprise CERIC.

Source Facebook CERIC

21/03/2015

Sondages archéologiques à la «Tuilerie» de Saint-Lys

Au lieu-dit La Tuilerie, à la sortie de Saint-Lys, des sondages archéologiques sont réalisés actuellement par l'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives). Les archéologues, parmi lesquels un Saint-Lysien, Éric Tranier, ont, depuis le 2 mars, exploré le sous-sol sur 7 % de l'emprise d'un futur lotissement, comme le stipule l'arrêté préfectoral. La dénomination de ce lieu-dit provient d'une ancienne tuilerie en lieu et place du bâtiment de la ferme et du hangar, visible depuis la route (voir encadré). «On sait qu'il y avait un four pour cuire les tuiles en 1832 que la Tuilerie s'appelait «La tuilerie» de Bazaillac puis du Gazaillac. La zone d'excavation de l'argile est visible. Ils travaillaient en circuit court» a expliqué Eric Tranier aux agents du pôle culturel et à M. Andrau, adjoint au maire, venus «visiter» les 30 premiers sondages réalisés.
L'archéologue Éric Tranier, accompagné d'un collaborateur de l'Inrap, tentent de faire parler la terre saint-lysienne. «Pour l'heure, nous n'avons trouvé qu'un foyer de galets du néolithique mais nous sommes contraints d'arrêter les sondages à cause de la pluviométrie ; Il y a beaucoup trop d'eau sur le terrain. Nous poursuivrons les sondages quand les conditions seront plus praticables» a averti M. Tranier.
Rappelons que la fondation de Saint-Lys est liée à la Grange d'Eaubelle qui fut, à partir du XIIe siècle, le centre des vastes terres que les religieux cisterciens de l'abbaye de Gimont, dans le Gers, possédaient à Saint-Lys. De plus, la forêt de la Bouconne s'étendait auparavant jusqu'aux portes de la bastide.
Depuis 2001 en France, l'archéologie préventive permet de «sauvegarder par l'étude» les archives du sol. Bien avant que des travaux de construction ou d'aménagement ne commencent, et pour éviter qu'ils soient interrompus, on tente de savoir si le terrain renferme des traces d'occupations humaines. Quand l'opération sera terminée, le rapport de de l'Inrap sera remis au préfet de région qui en donnera connaissance à l'aménageur du lotissement et qui, selon les cas, délivrera alors l'autorisation de travaux. Ce diagnostic permet d'en savoir plus sur la vie des premiers Saint-Lysiens…
La tuilerie de 1776 à 1852
Dans les archives municipales, sur la carte de Cassini (première carte générale et particulière du royaume de France), publiée en 1776, est mentionné le lieu-dit «La Tuilerie» indiqué à son emplacement actuel, en rive gauche du ruisseau Gazailla. Sur le cadastre de 1797, on relève une tuilerie, logement pour le tuilier et jardin avec un pré au Bazaillac ( en fait Gazailla). En 1832, sur l'atlas cadastral, le bâtiment de la Tuilerie est figuré sur la parcelle n° 59. Un petit bâtiment annexe est visible sur la parcelle voisine n° 58. En 1833, on apprend que ces deux parcelles appartiennent à Jean-François Dassan, juge de paix à Saint-Lys. Le plan du «Chemin de grande communication de Nailloux à l'isle-Jourdain» daté du 2 septembre 1842 fait apparaître la «Briqueterie de Bazaillac». Enfin, on sait que des terrains communaux ont été vendus à des particuliers en 1851 et 1852 dont celui concernant un lot près de la briqueterie.
La Dépêche du Midi

20/03/2015

Allemagne : la consommation de ciment augmente

En Allemagne, la German Cement Works Association (VDZ) rapporte une augmentation de +2,2% de la consommation de ciment en 2014 à 27,1 M de tonnes.

Une progression à mettre sur les conditions climatiques clémentes au premier trimestre 2014 et à la croissance du marché du logement, précise Gerhard Hirth, président de VDZ qui souligne également un accroissement des parts de marché des cimentiers grâce aux avantages offerts pour la construction de bâtiments de grande hauteur en béton.
Selon les statistiques, en 2014, les importations de ciment s'élèvent seulement à 1,2 M de tonnes en Allemagne (soit 4% de la demande). Les exportations atteignent quant à elles 6,2 M de tonnes de ciment et de clinker.
En 2015, VDZ s'attend à la poursuite de la croissance dans le secteur du ciment en raison d'une dynamique économique forte et de la demande continue de nouveaux logements. Elle prévoit 1% de croissance à 27,3 M t au cours de l'année.

Source Construction Cayola

Groupe Samse : bonne résistance de l’activité en 2014

Dans un environnement compliqué, le groupe Samse affiche une bonne résistance de son activité avec un CA de 1 195,6 M€ en 2014, en croissance de 2,7 % à périmètre courant et en léger repli de 1 % à périmètre comparable.

Le CA de l'activité Négoce s’élève à 963,4 M€, enregistrant une hausse de 0,8 %. À périmètre comparable (retraitement notamment de l’acquisition de la société Co Di Plast en avril 2014 et du rachat de huit agences situées sur la façade Atlantique en juin 2014), l’activité Négoce affiche une quasi stabilité (- 0,4 %).
Le chiffre d'affaires de l'activité Bricolage s'établit à 232,3 M€, en augmentation de 11,5 % (-3,8 % à périmètre comparable). Cette progression est due à l’ouverture d’un nouveau magasin l’Entrepôt du Bricolage à Aubenas (07) en février 2014 et la prise de contrôle exclusif de DEDB (5 magasins précédemment détenus en partenariat avec Mr. Bricolage) en mars 2014.

Source Construction Cayola

19/03/2015

Quelles leçons tirer des crises ? - 3 questions à Hervé GASTINEL, Président de TERREAL

Dans le bilan sur les principaux indicateurs économiques et financiers publié par la Banque de France en juillet 2014, il apparait qu’après une baisse de 0,4% du PIB de la zone euro en 2013, les perspectives de croissance sont toujours très fragiles. En effet, après une hausse de 0,9% du PIB de la zone euro au premier trimestre 2014, les estimations tablent sur des hausses de 0,3% et 0,4 % du PIB de la zone euro respectivement au troisième trimestre et au quatrième trimestre 2014. Le choc de la crise des subprimes venue des Etats-Unis en 2007 a profondément affecté la zone euro en prenant une double dimension, à la fois crise bancaire et crise des dettes souveraines.

Si la zone euro s’est montrée particulièrement vulnérable, la phase de profonde instabilité consécutive à la crise des subprimes a profondément secoué l’économie mondiale dans son ensemble et a donné lieu à un déferlement d’analyses pour en tirer les leçons.

Par Institut de l'entreprise

18/03/2015

Reprise des visites à la tuilerie Aléonard

Organisées par la mairie de Pontigny, les visites guidées gratuites de la tuilerie Aléonard-Pontigny reprendront le 26 mars prochain.
D'une durée allant d'une heure à 1 h 30, elles permettent de savoir comment, à partir des mélanges d'argiles exploités dans le secteur, se fabrique la fameuse tuile plate de Bourgogne destinée aussi bien aux monuments historiques qu'aux particuliers.
Au programme, historique, préparation des argiles, découverte de la chaîne de fabrication automatisée et de la cuisson avec vérification manuelle de chaque tuile sortie du four et de l'atelier artisanal de fabrication d'accessoires.
Quatre dates sont prévues, les jeudis 12 mars, 25 juin, 24 septembre et 10 décembre. Le rendez-vous pour chacune est fixé à 14 heures à la tuilerie. Les inscriptions sont prises à la mairie de Pontigny et le nombre de personnes par visite est limité à quinze. Accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Stationnement sur le parking de la tuilerie.
Prévoir des chaussures adaptées ; un gilet fluo est obligatoire. Visites gratuites.
Infos. Inscriptions à la mairie de Pontigny. Tél. : 03.86.47.42.87.

Source Lyonne 

17/03/2015

Terreal: du fumier pour cuire les tuiles

Du fumier et du lisier pour produire du biogaz et cuire les tuiles de l’usine Terreal. Voilà le projet qui est à l’étude à Roumazières-Loubert. C’est la société Idex qui est chargée de le mener à son terme, en partenariat avec les agriculteurs locaux. L’objectif pour Terreal, c’est de réduire sa consommation de gaz "de 10, 20, 30 ou 40 %", note Benoît Bonnet, chargé de projet, qui précise que "tout ça n’est pas encore complètement calé".
Car le projet n’en est qu’à ses prémices. L’étude de faisabilité, réalisée en 2011, a révélé une forte disponibilité dans le secteur en matières organiques issues du milieu agricole. Mais les démarches vont encore être longues avant que le projet n’aboutisse. Pour l’heure, Idex consulte les agriculteurs. "Nous sommes dans une phase d’échanges qui va durer assez longtemps, remarque Benoît Bonnet. Il faut que le territoire s’imprègne du projet et que le projet s’imprègne du territoire."
Il faudra ensuite réaliser les études d’impacts environnementales, demander l’autorisation d’exploiter et le permis de construire, organiser l’enquête publique… Difficile, aujourd’hui, de donner une date précise, mais "l’objectif est de débuter la construction en 2017 ou 2018", poursuit Benoît Bonnet, qui ne peut pas non plus indiquer exactement où l’unité de méthanisation prendra place. "Elle pourrait être installée sur le site de Terreal, sur une surface réaménagée de la carrière. Mais est-ce que c’est le bon endroit? Les études nous le diront. Il y aura aussi toute une phase de concertation avec les riverains."
20 millions d’euros "au bas mot"
Cette unité de méthanisation coûterait "au bas mot" 20 millions d’euros, financés en partie par les agriculteurs partenaires, réunis au sein d’un groupement. "Terreal ne ferme pas non plus la porte", signale Benoît Bonnet, qui reconnaît que "les projets de méthanisation sont complexes à réaliser. Ils nécessitent l’intervention de beaucoup d’acteurs. Ils doivent être acceptés par l’environnement…"
Côté chiffres encore, le projet prévoit 80 000 tonnes de matières entrantes par an pour produire 50 000 MWh chaque année; 70 000 tonnes de digestat devraient également sortir de l’unité pour être redéposées sur les terres des agriculteurs partenaires. Cinq à dix emplois permanents seraient par ailleurs créés. "Ce n’est pas un projet anecdotique, conclut Benoît Bonnet. Ce n’est pas juste histoire de donner une belle image à l’usine de Terreal." Bien que cuites avec une énergie plus verte, les tuiles y seront toujours rouges.
Source La Charente Libre par Julie PASQUIER

16/03/2015

Wienerberger Brick Awards 2016 : appel à candidatures

Wienerberger Brick Award est un concours international qui se déroule tous les deux ans qui consacre l'architecture moderne en terre cuite, récompensant l'exceptionnelle diversité et les qualités de ce matériau ancestral. Après le succès de l'édition des Brick Award 2014, Wienerberger confirme l'ouverture des candidatures pour l'édition 2016, avec dépôt de dossier pour le 31 mars 2015.
Afin de recenser et présenter les plus beaux exemples d'architecture, Wienerberger fait appel à candidature afin de proposer les plus belles réalisations en terre cuite nationales et internationales pour cette nouvelle édition. Un panel de journalistes et de critiques en architecture sélectionnera 50 projets qui seront d'abord nominés. Ensuite, un jury international d'architectes élira les lauréats dans chaque catégorie, dont la catégorie Rénovation/Réaffectation.
Cette fois, ce jury sera constitué de Laura Andreini (Archea Associati, Italie), Johan Anrys (51N4E, Belgique), Matija Bevk (bevk perovic arhitekti, Slovénie), Edouard François (Maison Edouard François, France) et Alfred Munkenbeck (Munkenbeck + Partners, Royaume-Uni).
Source Batijournal

15/03/2015

Tecauma obtient la certification ISO 9001

En janvier 2015, Tecauma a obtenu la certification de son système qualité selon le référentiel ISO 9001, qui distingue le système de management de la qualité mis en place au sein de la société. «Cette certification récompense la dynamique qualité qui est historiquement présente dans notre entreprise. Il nous tient à coeur de maintenir les bonnes pratiques en place et d’en développer de nouvelles afin de garantir continuellement un produit et un service de qualité à nos clients.» précise Philippe Breillac, président de Tecauma.
Chiffre d’affaires en hausse et projets à l’export
Tecauma termine l’année 2014 avec un chiffre d’affaires de 9,7 millions d’euros, en augmentation de 12,5% par rapport à 2013 (8,6 millions d’euros). 33% de ce chiffre d’affaires est réalisé à l’export, notamment en Algérie, où Tecauma est un fournisseur reconnu d’équipements de manutention des briques (photo). Tecauma poursuit aussi des démarches de développement eu Europe sur le marché de la menuiserie industrielle, avec notamment ses systèmes de stockage automatique Tec’up.

Source L'industrie céramique et verrière

Partenariat TECAUMA et CERIC Technologies : la qualité de service avant tout !

Les sociétés TECAUMA et CERIC Technologies ont une longue expérience commune au service des industriels de la terre cuite. Elles travaillent en partenariat pour garantir à leurs clients la meilleure qualité de service.
CERIC Technologies installe régulièrement des usines de briqueterie clefs en main, notamment au Maghreb, en y intégrant des équipements de TECAUMA (paquettiseurs de briques...).
Les deux partenaires ont récemment équipé la briqueterie de Taghaste à ZoukHaras, située à 100km au Sud-Est d'Annaba (Algérie). Elle dispose d'une ligne de production de briques creuses 8 trous (10x20x30cm) et de briques 12 trous (15x20x30cm), d'une capacité de 160 000 tonnes/an, soit 490 tonnes/jour. Cette unité est équipée depuis 2013 d'un séchoir rapide et d'un four CASING (CERIC Technologies) garantissant un séchage et une cuisson adaptés. L'usine est également équipée d'un paquettiseur de briques TECAUMA qui réalise des paquets de briques cerclés horizontalement et verticalement, avec des trous au centre pour la manutention par chariot élévateur. Les dimensions des paquets de briques permettent d'optimiser le chargement sur les camions.

Source Tecauma

14/03/2015

À Landerneau, la briqueterie dévoile ses trésors

Photo: L'intérieur de l'un des deux fours tunnels où l'on cuisait les briques creuses toutes estampillées Grande Briqueterie de Landerneau.
Vestige de l'histoire industrielle, l'ancienne briqueterie, fermée en 1968, est en phase de consolidation. Ce site, situé sur le futur sentier piéton reliant Landerneau à la Roche-Maurice, sera mis en valeur.
L'histoire
Quelle surprise ! Lorsque les travaux de sécurisation du site de l'ancienne briqueterie ont commencé, personne n'aurait pu imaginer le trésor qui dormait sous des monticules de terre et de végétation. Car la grande briqueterie de Landerneau, empreinte d'un fleuron de l'industrie locale, a conservé des murs et des fours en très bon état.
Aujourd'hui, ce lieu des berges de l'Élorn fait l'objet d'une attention particulière puisqu'il se situe sur le futur sentier de randonnée reliant La Roche-Maurice à la Forest-Landerneau, sentier retenu dans les contrats de territoire signé entre la communauté de communes et le Département.
C'est à cet emplacement qu'en 1845 la Société linière du Finistère, première filature bretonne, employait 2 000 salariés.
À l'heure de sa fermeture, en 1894, la grande briqueterie s'implante en lieu et place et conserve une partie des installations « notamment un bâtiment qui abritait les fours de cuisson des briques, mais aussi un four tunnel de type Hoffmann, d'une trentaine de mètres de longueur, unique exemplaire conservé en Bretagne. Ce dernier permettait de réduire les temps de cuisson, explique Marie-Pierre Cariou, responsable du patrimoine de la ville. La chaux nécessaire à la fabrication arrivait des fours du site industriel de Saint-Urbain. Trois jours de cuisson, trois semaines de séchage, et les briques cuites au bois et terminées au charbon étaient prêtes pour être acheminées vers la gare ».
C'est ainsi que, durant de longues années, 120 employés sortaient entre 800 et 1 000 tonnes de briques par mois afin d'alimenter les chantiers de la région.
La première opération, très délicate, de démolition et déblaiement (30 200 € à la charge de la ville) vient de s'achever.
Les importants volumes de végétation enlevés, « un second chantier lié à la consolidation des murs va être lancé afin de sécuriser le lieu », confie Patrick Leclerc, le maire et président de la communauté de communes de Landerneau-Daoulas. En visitant le chantier, il explique que « les bâtiments devront être dotés de plusieurs panneaux d'interprétation afin de donner une valeur historique et patrimoniale à ce site industriel ».
La visite offre une plongée dans le passé de cet ancien bâtiment de 1 200 m2, érigé sur trois étages. À n'en pas douter le lieu sera un véritable moteur touristique sur le sentier de randonnée.
Source Ouest France par Aude KERDRAON.

13/03/2015

ETEX- À La Chapelle-Saint-Luc, Siniat (ex-Lafarge plâtres), 29 salariés, ferme définitivement ses portes

L’entreprise Siniat (ex-Lafarge plâtres), basée à La Chapelle-Saint-Luc et qui emploie encore 29 personnes, fermera définitivement début mai.
L’usine qui emploie 26 personnes en CDI et 3 en CDD fermera définitivement au printemps
Triste nouvelle sur le front de l’emploi et encore plus sur celui du bâtiment, en crise depuis plusieurs mois déjà. Siniat, plus connue sous l’ancien nom Lafarge plâtres, fermera définitivement ses portes en mai prochain. L’entreprise de fabrication d’isolants pour le bâtiment, basée à La Chapelle-Saint-Luc, emploie actuellement 26 personnes en CDI et 3 en CDD.
Cette nouvelle fait suite à l’annonce, en novembre 2014, de la suppression de plus de 200 postes en France sur les 1 275 que compte l’entreprise qui avait été rachetée, en novembre 2011, par le groupe belge Etex.

Source L'Est éclair

Tizi-Ouzou- briqueterie de Fréha : Signature de quatre conventions de formation professionnelle

Quatre conventions ont été signées, dans la matinée du 02 Mars, jour de rentrée de la session de fevrier,entre la Direction de la formation et de l’enseignement professionnels (DFEP) de la wilaya de Tizi-Ouzou et les différents organismes et entreprises économiques étatiques et privés.
Les quatre conventions signées ont été entre la briqueterie de Fréha et le CFPA Khodja Khaled de Boukhalfa (Tizi-Ouzou), où 200 ouvriers de cette entreprise bénéficieront d’une formation dans ce centre ; entre l’hypermarché Errahma et l’INSFP de Tizi-Ouzou pour une vingtaine d’employés ; entre la SAA et le CFPA Kerrad Rachid pour une formation d’une centaine d’employés de cet organisme d’assurances et enfin entre l’entreprise de confection Numédia et le CFPA Kerrad Rachid concernant une centaines d’employés. Cette cérémonie de signature de ces conventions s’est déroulée en présence du SG de la wilaya représentant le wali, du représentant de l’APW, des autorités locales, du P/APC de Tizi-Ouzou, des directeurs des CFPA de la wilaya, du personnel administratif et pédagogique des CFPA invités, entre autres. Au cours de son allocution d’ouverture officielle de la rentrée professionnelle de février 2015, le DFP, M. Arab Abdenacer, dira : « La formation est indispensable pour tout jeune. C’est une nécessité et pour sa vie sociale et professionnelle et pour la nation. Il contribuera au développement du pays et de sa région ». Les inscriptions se sont poursuivies jusqu’à la dernière semaine de février et « le développement de la formation par apprentissage devrait atteindre 70 % de l’offre globale. La DFEP présente une offre de 9 061 postes de formation diplômante (3 000 en formation résidentielle et 6 061 en formation apprentissage), et 2 015 postes en formation qualifiante, dont 950 en formation qualifiante et 1 065 postes en formation pour la femme au foyer. Le total des stagiaires (toutes branches confondues) est de 23 914 pour cette rentrée professionnelle », a-t-il annoncé. Le DFP n’a pas omis d’avancer la prochaine ouverture d’annexes de spécialités à Redjaouna et à Boudjima, tout en rappelant l’ouverture de l’INSFP de Draâ Ben Khedda dédié aux arts et industries graphiques, dont la capacité d’accueil est de 400 postes et de 240 lits d’internat et la réouverture du CFPA féminin de Tala Allam pour la formation résidentielle (450 postes dont 120 en internat). Une tournée dans deux salles de classes a été effectuée par la délégation qui s’est rendue à la section « d’agents de saisie, dont le nombre avoisine la quarantaine, et celle des stagiaires du Multimédia dont le nombre est encore plus important que la section précédente. Ils ont déjà à leur actif la confection de cartes de visite, de calendriers, de films documentaires relatifs à la profession. On nous apprend que ces jeunes sont sollicités par les autres wilayas intéressées par leur savoir-faire. En matière de conventions déjà passées entre la DFP et les organismes économiques, il est à rappeler celles passées entre la direction des transmissions nationales (DNT) et la DAL de Tizi-Ouzou pour 120 employés, mais seulement 110 d’entre eux ont bénéficié de cette formation. Une autre convention a été passée avec l’ex-Cotitex de Draâ Ben Khedda, où pas moins de 500 bénéficiaires en profitent. La Direction des services agricoles (DSA) de Tizi-Ouzou a également fait bénéficier 150 porteurs de projets dans le domaine de l’agriculture. Enfin, la direction locale d’Algérie Télécom a placé 150 apprentis pour une formation pratique dans le domaine des télécommunications en vue de leur insertion sociale. Au total, la DFP a passé 14 conventions en 2014, ce qui porte le nombre à 62 conventions déjà signées, répondant ainsi aux attentes des jeunes. Ainsi, la formation professionnelle joue un rôle important dans le développement local et national. Les artisans et la main-d’œuvre qualifiée représentent le grand souci des autorités, qui ne lésinent pas sur les moyens pour renforcer cette formation et encourager les jeunes à acquérir un métier d’avenir.
Source La dépêche de Kabylie par Arous Touil

12/03/2015

ITE en droite ligne

Une ligne de production industrielle de panneaux destinés à la rénovation de façade par l'ITE a été inaugurée par Myral à Is-sur-Tille (21). Investissement : 4 d'euros » ; objectif : une croissance de plus de 20 % dans l'année.

Source Batijournal

POLOGNE : Les couvreurs peuvent enfin glisser

Cela se passe dans le sud de la Pologne, dans la charmante petite station de ski de Muszyna, non loin du site historique de Fakro, deuxième fabricant mondial de fenêtres de toit. Ils viennent du Royaume-Uni, de Belgique, d'Allemagne, de Slovaquie, de Hongrie, ou encore de Roumanie, de Lituanie, des Pays-Bas, de République tchèque, de Pologne et de France. Ils sont tous couvreurs, tous font du ski, du snowboard ou de la luge, et tous viennent participer à un événement original organisé pour la 5e fois par ledit fabricant : l'IFD Fakro Winter Olympics, à savoir, une compétition conviviale de ski et de luge, mais qui se veut aussi un forum de discussions et d'échanges d'expériences entre couvreurs européens. Une réussite sur ce plan comme sur celui de la compétition lors de laquelle Slovaques, Roumains, Allemands et Polonais se sont particulièrement distingués.

Source Batijournal

11/03/2015

Des murs inclinés parés de briques

Photo: Pose par collage renforcée par une multiplication d’attaches pour les briques ornant ces pignons.
Pour contourner un prospect afin d’offrir un maximum de surface à leur projet, l’agence lilloise Face B a conçu, à Nanterre, un immeuble de bureaux dont les façades revêtues de briques s’inclinent à partir du niveau R+1.
Le bâtiment, qui réunit des bureaux et une pépinière d’entreprises sur 18 000 m2, s’apparente à un monolithe habillé de briques. Son plan est cependant tridenté à partir du niveau R+2, où il ménage des creux en façade Nord-Ouest pour apporter de la lumière au cœur de patios intérieurs. Curieusement, les trois pignons caractérisant les niveaux R+2 à R+5 présentent une inclinaison d’autant plus repérable que les murs sont aveugles. Un parti pris assumé par le tandem composé de Camille Mourier et de Germain Pluvinage, qui livre là sa première commande pour le compte de BNP Paribas Immobilier. « Pour obtenir un mur vertical sans enfreindre les règles d’urbanisme, il aurait fallu observer un retrait assez important par rapport à la ligne de parcelle, et donc perdre des mètres carrés, explique Germain Pluvinage. Le prospect autorisant les premiers jours jusqu’à R+1, nous en avons profité pour installer au RDC et au premier niveau la pépinière d’entreprise. » A partir du R+2, les pignons offrent en revanche un angle rentrant de 12 % par rapport à la verticale.
Fixer et protéger
Toute la question était d’habiller ces pans de murs biseautés. « Nous souhaitions marquer la continuité avec le parement en brique de l’immeuble. Compte tenu des désordres potentiellement induits par les questions d’étanchéité, il fallait employer une brique dense, très peu poreuse et non sujette aux efflorescences. Le choix s’est porté sur une brique noire ayant subi deux cuissons, collée avec un joint mince de 6 mm », résume le jeune architecte. La réflexion menée ensuite avec l’entreprise Byn a porté sur le système de fixation au support – un mur porteur en béton armé. Pour garantir la cohésion des briques, on a multiplié les organes de support en acier inoxydable et les attaches réparties sur la surface de l’ouvrage. Le parement repose ainsi sur des « rails » et est maintenu par des équerres disposées tous les 4 lits à la verticale et tous les 2 à l’horizontale. La pose de chaque équerre a fait l’objet d’une reprise d’étanchéité, et, dans la zone d’inclinaison du pignon, une discrète couvertine en aluminium anodisé permet de prévenir la pénétration de l’eau de pluie. Un habillage qui totalise 540 m2 de maçonnerie de briques de terre cuite.
Source Le moniteur par Félicie Geslin

10/03/2015

Bellus’: l'ardoise céramique aux multiples superlatifs de Wienerberger/Koramic

Avec Bellus, Wienerberger présentera à Batibouw l'ardoise céramique la plus légère et la plus fine disponible pour l'instant sur le marché: le produit Koramic idéal pour remplacer d'anciennes ardoises et tuiles. Mais ces ardoises céramiques offrent également une plus-value indéniable en nouvelle construction. Grâce à leur ligne contemporaine élancée et aux accessoires assortis, les toits revêtus d'ardoises céramiques Bellus arborent un look extrêmement épuré et contemporain. En outre, Bellus satisfait aux exigences strictes de l'écolabel natureplus. Wienerberger est d'ailleurs le seul producteur en Belgique à s'être vu décerner ce certificat environnemental pour des matériaux de couverture.
Légère, idéale en rénovation
Grâce à sa légèreté, l'ardoise céramique Bellus s'avère idéale en rénovation. En effet, pas besoin de renforcer la structure du toit si vous souhaitez remplacer d'anciennes tuiles ou ardoises.
Contemporaine
La forme de Bellus se prête parfaitement à la nouvelle construction contemporaine ou en rénovation. Grâce au pureau fin et à la largeur adaptée de la faîtière, le toit parachevé avec les ardoises céramiques Bellus de Koramic semble simplement se prolonger. Les accessoires céramiques garantissent une finition et des détails sobres, qui renforcent l'architecture contemporaine.
Efficace
La faîtière est disponible en deux angles d'ouverture, appropriés pour des pentes de toit de 27° à 50°. Les éléments de rive correspondent parfaitement.
Inaltérable
L'ardoise céramique Bellus est inaltérable grâce au processus d'engobage par lequel une fine couche d'engobe mate est fixée par cuisson dans l'argile. Ce qui se traduit par un résultat esthétiquement beaucoup plus durable qu'une finition par coating.
Economique
Bellus a été dotée d'un talon d'accrochage continu. De telle sorte que toutes les ardoises céramiques ne doivent pas être fixées, ce qui garantit une pose aisée et plus rapide.
Ecologique
L'ardoise céramique Bellus est produite localement à l'aide de matières premières naturelles locales et recyclables. Les transports restent donc limités à un minimum. Bellus obtient dès lors d'excellents scores au niveau de l'analyse du cycle de vie. Comme le confirme l'écolabel extrêmement strict natureplus.

Source : Le journal de l'architecte