Pages

12/05/2014

Gilles Michel - IMERYS : « Attention au risque de bulle spéculative » avec le retour des OPA

L'industrie est en ébullition, avec toute cette série de fusionsacquisitions. Est-ce un hasard de calendrier ou y voyez-vous un mouvement de fond ?
C'est un peu plus qu'un hasard de calendrier. Cela peut paraître contre-intuitif mais beaucoup d'entreprises se sont renforcées au cours de la crise, en améliorant leur base de coûts et leur structure financière à force d'efforts de restructuration. Elles sont parées à repartir à la manoeuvre. Dans un environnement où le financement est redevenu possible, on assiste même parfois à des acquisitions acrobatiques à des valeurs élevées. A nouveau, on constate des facilités dans les conditions de financement qui risquent de créer une bulle spéculative. Ce que je ressens assez nettement, c'est que ces multiples élevés empêchent même déjà certaines opérations ciblées de taille moyenne de se réaliser tant le prix des actifs flambe. Il est du coup paradoxalement plus facile en ce moment de conclure de grandes opérations en échangeant des titres.
Y a-t-il déjà une inflation sur les prix ?
Nous l'avons très nettement constaté lors de notre tentative de rachat de l'américain Amcol. Si j'ai proposé au conseil de ne plus surenchérir, ce n'est pas du tout parce que l'opération avait perdu son sens stratégique, mais parce que le niveau de valorisation n'était plus raisonnable par rapport à nos critères. Lorsque nous décidons d'une acquisition, nous estimons qu'à un horizon de trois ans, nous devons être en position de création de valeur, c'est-à-dire que le rendement de l'acquisition doit dépasser le coût des capitaux engagés. La logique de la société qui a racheté Amcol est différente de la nôtre. Notre actionnaire, GBL, représentant Albert Frère et la famille Desmarais, agit comme un investisseur de long terme, avec l'exigence de créer de la valeur sur la durée. Nous ne sommes pas dans la recherche de la taille pour la taille ni sur des indicateurs faciles et de court terme comme le bénéfice par action. Aujourd'hui, n'importe quelle acquisition financée à des taux de 3 à 4 % augmente le bénéfice par action à court terme…
Quel rôle doit jouer l'Etat lorsqu'une grande entreprise française risque de passer sous pavillon étranger ?
Empêcher les choses n'est pas une bonne idée. Lorsqu'une entreprise cède une partie de son activité ou se fait racheter, on ne peut pas s'opposer à ce que cela se passe en France et en même temps inviter les entreprises françaises à faire des acquisitions à l'étranger, comme nous avons cherché à le faire aux Etats-Unis. Il faut aussi prendre en considération le projet industriel. Si deux entreprises se rapprochent pour atteindre une taille critique, comme c'est le cas dans le ciment, alors elles ont probablement de bonnes raisons de le faire. En revanche, l'Etat doit créer les conditions pour qu'il y ait plus d'entreprises françaises en mesure d'acquérir une taille et un leadership qui leur permettent de jouer un rôle de consolidateur. Dans certains cas, comme celui de PSA, l'Etat peut entrer au capital pour aider l'entreprise à traverser des difficultés passagères. C'est ce que nous avions voulu faire au Fonds stratégique d'investissement, que j'ai dirigé. L'Etat n'a pas vocation à être opérateur de ces entreprises, mais plutôt à les accompagner, toujours en minoritaire et en co-investissement. Le meilleur exemple en la matière, c'est Valeo. Cet investissement avait été décrié à l'époque, mais la BPI s'est désengagée il y a quelques mois avec une belle plus-value et surtout un Valeo en pleine forme.
Par le passé, les entreprises françaises se montraient plutôt prédatrices. Aujourd'hui, elles se trouvent en position de proie. Est-ce le signe d'un décrochage ?
Je comprends que le débat soit posé, mais je ne suis pas d'accord avec cette vision fataliste. Regardez la liste des entreprises du SBF 120 : vous y voyez de nombreux leaders mondiaux à base française, comme Imerys. On y trouve des Plastic Omnium, Valeo, Tarkett, SEB, Bonduelle, pour ne citer qu'eux. La France est capable de faire émerger des groupes industriels leaders dans leur domaine. La priorité maintenant, c'est d'enrayer la perte de compétitivité de notre pays, qui est à l'origine de la désindustrialisation. Il a longtemps été impossible en France de dire que nous avions un problème de compétitivité, c'était considéré comme une agression sociale. Maintenant, ce problème a été nommé.
Est-il suffisamment traité ?
Le problème est reconnu et la volonté de le traiter est exprimée. En revanche, les difficultés ne sont pas réglées, car il s'agit de mouvements lents. Il faut retrouver un niveau de coût du travail qui nous remette au milieu du peloton européen et non pas au sommet. Il existe un deuxième aspect dont on commence à peine à prendre conscience, c'est le handicap de la France en termes d'attractivité. Il faut mettre en place de meilleures conditions pour l'exercice des affaires, améliorer la flexibilité, la fiscalité et rendre le pays plus « business friendly ». Le corps social, les habitants de ce pays, doit comprendre que la croissance réside dans la capacité des entreprises à prospérer. Ensuite, nous pourrons parler de redistribution.

Chez Imerys, comment avez-vous traversé cette crise avec votre forte implantation française ? 

La France représente un peu moins de 15 % de notre chiffre d'affaires, 17 % des effectifs et 20 % de la masse fiscale. C'est important, mais pas suffisamment pour que la prospérité du groupe en dépende. Au-delà de la production de tuiles en terre cuite, une partie de nos activités en France consiste à extraire des minéraux pour les transformer et les exporter dans le reste du monde. 
Là, le coût du travail n'est pas le premier déterminant de la compétitivité. Cela dépend surtout de la qualité de la ressource minière, des technologies, des procédés et de la capacité de développer des produits correspondant à de nouveaux besoins.
La crise a-t-elle poussé Imerys à se réinventer ?
Notre dernière réinvention forte remonte à 1999, avec le passage d'Imetal à Imerys. Les actionnaires, à l'époque, ayant fait le constat que la filière métallique était dans l'impasse, ont choisi de se recentrer sur les minéraux industriels, où ils considéraient que l'industrie était encore à consolider et à développer sur le plan technique. Un des objectifs majeurs du plan que j'ai présenté à mon arrivée, il y a trois ans, consiste à transformer l'entreprise en la rendant plus innovante et en accélérant la croissance interne. C'est ce que nous sommes en train de faire et dont nous voyons les premiers résultats positifs, que cela soit grâce à de nouvelles applications (talc pour l'automobile) ou de nouveaux marchés (« proppants » pour les hydrocarbures non conventionnels).
Nous avons élevé l'ambition interne du groupe en matière de R&D en se donnant comme objectif d'atteindre 700 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2016 avec des produits nouveaux. Nos ventes de produits de moins de cinq ans en 2013 ont atteint 333 millions d'euros, soit un peu moins de 10 % du chiffre d'affaires total. Nous sommes donc en marche vers notre objectif 2016. Nous avons par ailleurs reconnu que le potentiel d'acquisition changeait de nature, pour passer à des opérations de taille plus importante comme Amcol ou les Talcs de Luzenac. Le but est de donner à Imerys un profil plus rémunérateur et plus exposé aux secteurs en croissance.
Déplorez-vous une concurrence déloyale avec des pays comme la Chine qui soutiennent fortement leur industrie ?
Je ne la redoute pas fortement pour Imerys, compte tenu des spécificités de notre métier. Effectivement, un certain nombre de pays émergents ont des politiques favorisant explicitement les industriels locaux, soit par la commande publique, des législations subtiles, par l'absence de protection efficace sur la propriété intellectuelle, par des procédures d'arbitrage devant les tribunaux qui s'ensablent. Cette concurrence déloyale existe et il faut y répondre de façon collective au niveau européen. Chez Imerys, nous sommes vigilants, lorsque nous nous engageons dans un pays émergent, sur notre capacité à déployer notre modèle d'affaires. En Chine par exemple, cela reste difficile pour un groupe comme le nôtre, car les ressources minières sont difficiles d'accès pour les entreprises étrangères. Les pays émergents sont de grand attrait mais ne constituent pas un eldorado en bloc. Il faut bien jauger les zones dans lesquelles il est justifié d'aller, car les conditions d'exercice et l'attractivité peuvent différer d'un pays à l'autre.
La croissance a-t-elle déçu dans les grands pays émergents ?
Effectivement, ces régions ont ralenti depuis quelques mois. Il ne faut plus en attendre 10 % de croissance par an. Cela ne doit pas conduire à brûler ce qu'on a adoré, mais plutôt à être sélectif. Les Etats-Unis, de leur côté, restent dynamiques. L'Europe, après s'être stabilisée en milieu d'année 2013, voit les volumes revenir. Mais ce rebond n'est pas uniforme : il est plutôt tiré par l'Europe du Nord, plus que la France et les pays méditerranéens.

Vous investissez dans le pétrole et le gaz de schiste aux Etats-Unis. Etes-vous toujours aussi optimistes sur leur développement ? 

Nous sommes toujours aussi optimistes depuis le lancement de notre investissement il y a deux ans. Sur les 3,3 % d'augmentation des volumes que nous avons annoncés pour le premier trimestre, un tiers vient de notre usine de « proppants » aux Etats-Unis, des petites billes utilisées pour maintenir ouverte la roche fracturée. Ce n'est pas négligeable. L'exploitation du pétrole de schiste n'est pas qu'un feu de paille parce que les Etats-Unis ont des ressources phénoménales et qu'ils apprennent à mieux les exploiter.
En Europe, la crise est-elle derrière nous ?
Je pense que le plus dur de la crise de 2009-2010 est en effet derrière nous. L'Europe a connu cinq trimestres successifs de récession. Le premier trimestre 2014 montre bien les signaux positifs, les volumes commencent à revenir dans un certain nombre de secteurs. En revanche, nous ne sommes pas à l'abri d'un choc financier nouveau. Il peut toujours y avoir une implosion monétaire ou le défaut d'un Etat européen.
Source Les Echos par Ingrid Feuerstein et David Barroux

11/05/2014

Quatre'L Trophy - CERIC Technologies

Quatre 'L pour l'humanité a acheminé au Maroc des fournitures scolaires et sportives à des enfants démunis. Bravo aux participants !

Source CERIC/Facebook

10/05/2014

Bavent-Calvaldos: Tous à la grande fête de l'argile !

Organisée par le Comité des Fêtes de Bavent en collaboration avec le groupe Terreal et la Poterie du Mesnil de Bavent, la deuxième édition du Festiv'Argile mettra à l'honneur les 17 et 18 mai à la fois les métiers traditionnels autour de l'argile et les solutions innovantes développées pour des constructions performantes qui feront l'habitat de demain.

Patrick Destang, directeur Terreal France et Jean-Luc Garnier, maire de Bavent, accueilleront à la tuilerie Terreal une centaine d'élus dont Jean-Léonce Dupont, vice-président du Sénat et président du conseil général du Calvados et Nicole Ameline, députée de la 4ème circonscription du Calvados.

La tuilerie Terreal, présente sur le territoire depuis 1842, a été sélectionnée par le Conseil général du Calvados comme ambassadrice portant haut et loin les couleurs du département, dans le cadre de son opération 2014, So14 !

En effet, parmi les 14 produits made in Calvados qui font battre le coeur de l'économie du département figurent les tuiles produites par Terreal sur le sol normand. En janvier 2014, la 500 000 000ème tuile était produite sur les lignes construites en 1998 !

A noter également qu'un rendez-vous consacré à l'économie est programmé par le Conseil général le 14 novembre 2014, à l'occasion duquel le savoir-faire de Terreal sera mis à l'honneur au côtés de 13 autres fleurons économiques calvadosiens. Renseignements et inscriptions sur le site internet ci-dessous.
www.terreal.com/actualités

Source Batijournal

ROUMAZIERES cité de l'argile: Manuel Da Costa devient président d’Artgila

L’association de Roumazières change de président après la démission de Jacques Baudrant. Artgila prépare le festival de sculptures d’argile du même nom, qui aura lieu en mai.

C’est une équipe d’Artgila plus soudée et rajeunie qui est désormais aux manettes de l’organisation du prochain festival de sculpture d’argile qui aura lieu les 23, 24 et 25 mai, au marché couvert et place de la halle à Roumazières. Suite à la démission de Jacques Baudrant, en poste depuis 2009, l’équipe a dû nommer un nouveau président. Manuel Da Costa, membre de l’association depuis quatre ans, était déjà très impliqué dans l’organisation du festival de Roumazières. "Le but reste de mettre en évidence l’identité de la commune, c’est pour cette raison que j’ai accepté d’être le président d’Artgila, explique l’employé d’une entreprise tuilière, avant de souligner l’importante mobilisation créée autour de l’événement avec la participation de nombreuses associations autour d’Artgila et de la municipalité". Le club des aînés, le comité des fêtes, le foot, le centre social de Haute-Charente sont mobilisés. Le président Da Costa sera aussi l’intermédiaire entre les deux tuileries locales Terreal et Monier, qui fournissent à l’association la terre nécessaire au concours de sculptures.
Tous les deux ans, Roumazières-Loubert met ainsi sa spécificité en vitrine: l’argile, à travers une manifestation qui réunit des sculpteurs, des potiers et des expositions où la terre et ses différentes utilisations dans tous les domaines sont largement déclinées.
Le festival attire curieux et professionnels de toute la France et même au-delà. Thème 2014 retenu: la Coupe du monde de foot au Brésil, pour coller à l’actualité.
Les 23, 24 et 25 mai, vingt-cinq artistes de la région, de France et de l’école d’art espagnole Pau-Gargallo de Badalona travailleront depuis le samedi matin, jusqu’au dimanche après-midi face au public pour réaliser des oeuvres en argile sur le thème du foot. Dans le même esprit, un repas brésilien (1) permettra aux gourmands de déguster des produits typiques du pays.
Des sculpteurs sur chocolat, sur bois, sur pierre, un tisserand qui fera des démonstrations sur métier à tisser, des productions de tuiles artisanales, un souffleur de verre, de nombreuses expositions et un grand vide-grenier (2) organisé le samedi de 8 heures à 18 heures, compléteront les animations. La banda "Lou Brandalous" et les danseuses brésiliennes de la compagnie "Okazoo" apporteront la note musicale et festive durant les deux journées.
Le festival débutera le vendredi matin à 9 heures avec la journée des scolaires. Près de 400 écoliers du secteur y seront accueillis avec leurs enseignants pour des ateliers de découverte de la terre de la poterie et de la sculpture sur argile.
(1) Pour le repas brésilien, réservations au 06 70 03 88 90 ou 05 45 71 20 54
(2) Pour le vide-grenier d’Artgila, renseignements et réservations (3 premiers mètres gratuits, le mètre supplémentaire 2€), au 05 45 85 19 52.
Source La Charente Libre par Marie-Françoise CORMIER

09/05/2014

SAMSE : Belle accélération au premier trimestre

Samse a présenté un chiffre d’affaires en hausse de plus de 7% au premier trimestre, soutenu par ses deux activités Négoce et Bricolage. Aucune indication chiffrée n’a été donnée concernant les perspectives.
Samse démarre bien son exercice 2014. Après avoir vu son activité augmenter de 2,7% sur l'exercice 2013, le groupe de distribution de matériaux de construction pour le bâtiment et l’habitat, basé à Grenoble, a publié un chiffre d’affaires de 262,1 millions d’euros, en hausse de 7,2% au titre du premier trimestre 2014. A périmètre comparable, la croissance s’établit à 5,25% et traduit selon la direction « une bonne présence commerciale des enseignes du groupe ainsi que de conditions climatiques favorables sur le début de l’année 2014. »
Cette performance, le groupe la doit également à ses deux activités Négoce et Bricolage, qui enregistrent respectivement des hausses de 8% et de 3,8%, portées, d’une part, par l’élargissement du périmètre de consolidation du début du mois de février 2013 et, d’autre part, par l’ouverture d’un nouveau magasin Entrepôt du Bricolage à Aubenas février 2014.
Si Samse ne donne pas d’indications chiffrées concernant ses perspectives, la société se montre confiante quant à l’évolution de ses marchés à moyen terme et souhaite maintenir sa politique de dynamique commerciale.

Source Bourse Les Echos

VM Matériaux : les actionnaires se retrouveront en Vendée

Les actionnaires de la société VM Matériaux sont invités à participer à l'Assemblée générale mixte de la société qui se tiendra le vendredi 23 mai 2014 à 16h30 au siège social de la société, à L'Hébergement en Vendée.
L'avis de réunion préalable à l'assemblée a été publié au Balo du 18 avril 2014. Les renseignements visés au code de commerce sont publiés sur le site de la société à l'Espace Finances/ Informations réglementées. Les informations et documents relatifs à cette assemblée sont également tenus à la disposition des actionnaires dans les conditions et délais prévus par la réglementation en vigueur.
Au titre de l'exercice 2013, VM Matériaux propose à ses actionnaires la distribution d'un dividende de 1,10 euro par action.

Source Boursier.com

08/05/2014

Un printemps radieux pour Saint-Gobain

Le groupe de matériaux de construction Saint-Gobain tire parti des conditions météorologiques favorables qui règnent sur l'Europe en ce début de 2014 : il affiche des résultats en progression de près de 7 % sur les trois premiers mois de l'année grâce à l'amélioration des marchés du Vieux continent et à un bon maintien des prix.
Saint-Gobain peut se féliciter du beau temps : ses résultats trimestriels sont en forte hausse à 9,78 Mrds € (+6,8 %) tirés par une météo favorable en Europe. Pierre-André de Chalendar, le p-dg du groupe explique : "Le bon niveau d'activité du premier trimestre, au-delà de l'impact positif du climat en Europe, traduit l'évolution favorable de nos marchés". L'entreprise constate une poursuite de l'amélioration des marchés en Europe occidentale (4,15 Mrds €, +10,2 %), moins marquée en France (2,87 Mrds €, +2,8 %). Elle note également une très bonne dynamique en Asie et pays émergents (1,9 Mrd €, +14,5 %) et des marchés solides en Amérique du Nord qui, eux, ont été affectés par des conditions climatiques défavorables (1,44 Mrd €, -1,4 %).
L'effet de change est resté négatif (-3,7 %), "tout particulièrement dans les pôles industriels à cause de la dépréciation de certaines monnaies, principalement en Amérique latine, aux Etats-Unis et en Scandinavie", note Saint-Gobain dans son rapport trimestriel, qui souligne également que l'effet périmètre a eu un impact limité (-0,5 %). Le groupe enregistre un effet "prix" de +1,2 % grâce au maintien des prix de vente, chiffre qui atteint même +1,8 % pour les pôles industriels "dans un contexte de faible inflation des coûts de matières premières et de l'énergie", précise le bilan.
Tous les pôles en croissance
Pôle par pôle, le chiffre d'affaires des "Matériaux innovants" s'est maintenu à 2,17 Mrds €, et a même progressé (4,9 %) à structure et change comparables. Le vitrage a confirmé sa reprise (+4,5 %) porté par l'activité automobile dans toutes les zones géographiques. "Le marché de la construction en Europe occidentale progresse légèrement en volume avec des prix qui n'intègrent pas encore les hausses en cours", détaille Saint-Gobain. Les matériaux haute performance affichent également une croissance interne de +5,4 % (à périmètre et change comparables). L'entreprise bénéficie d'une bonne tenue des marchés asiatiques et européens. Seule l'Amérique du Nord enregistre un léger recul des céramiques.
Les "Produits pour la construction" voient leurs ventes croître (2,76 Mrds €, +7,4 %), également grâce à l'Europe et aux pays émergents. L'aménagement intérieur "affiche un trimestre très positif dans toutes ses régions" (+10,9 %), tandis que l'aménagement extérieur (+3,9 %) a été soutenu par la forte croissance des mortiers industriels et la bonne dynamique des canalisations. Le pôle "Distribution bâtiment" connaît également un rebond (4,36 Mrds €, +8,1 %), toujours grâce à l'amélioration de la plupart des marchés de la construction en Europe (Royaume-Uni, Allemagne, Scandinavie, pays de l'Est). En France, Saint-Gobain n'enregistre qu'une légère progression par rapport à un niveau qui était faible en 2013, "la bonne tenue de la rénovation compensant la forte contraction du marché de la construction neuve".
"Dans ce contexte, et grâce à la poursuite de la mise en œuvre de nos priorités d'actions, nous confirmons notre objectif de nette amélioration du résultat d'exploitation", assure Pierre-André de Chalendar. Le groupe prévoit en effet d'augmenter ses prix de vente tout en réalisant un programme d'économies de coûts d'importance (450 M€ par rapport à 2013). Il compte réaliser des investissements industriels d'envergure (1,5 Mrd €), principalement en dehors de l'Europe et en donnant la priorité aux métiers moins intensifs en capitaux. Enfin, Saint-Gobain poursuivra son effort en R&D afin de soutenir une stratégie de différenciation et l'introduction de solutions à forte valeur ajoutée.

Source Batiactu

07/05/2014

Algérie : la France en force à Batimatec

Selon les informations du quotidien national d'information algérien El Moudjahid, 71 PME françaises sont attendues à Batimatec, le salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics qui se déroule en Algérie du 4 au 8 mai.
Lors de cette 17è édition, pas moins de 71 petites et moyennes entreprises exposeront leurs produits et innovations dédiés au gros oeuvre, aux équipements et aux services dans le BTP sur un espace d'exposition de 1 135 m². Parmi les exposants français, le groupe Go Fast-Aigle Azur, transporteur officiel du Pavillon France, et la société Ceric spécialisée dans les matériaux de construction en terre cuite. Cette dernière annoncera par ailleurs la création d'une filiale algérienne, Ceric Technologies El Djazaïr, à l'occasion du salon.
Une présence significative qui témoigne de l'intérêt des entreprises françaises pour le marché algérien. En effet, le gouvernement a récemment lancé d'importants programmes de logement et projets d'infrastructures.

Source Construction Cayola

Le marché de la maison individuelle a chuté de 20 % en 2013

Les constructeurs ont vendu moins de 3.000 maisons dans la région en 2013. En cause selon eux, la crise, mais aussi des politiques publiques qui défavorisent ce mode d’habitation.
"En deux ans, les volumes de ventes ont chuté de 40 % en Midi-Pyrénées et de 20 % rien que pour l’année 2013, nous sommes très inquiets", résume Frédéric Carteret, le président de l’Union des maisons françaises (UMF) Midi-Pyrénées. Si les parts de marché des constructeurs restent stables (35 %), ils subissent la baisse généralisée du marché du logement. L’année dernière, les 48 adhérents de l’UMF dans la région ont construit moins de 3.000 maisons.
"Un comble quand on sait que la construction d’une maison individuelle reste le souhait massif des habitants de l’agglomération toulousaine !" pointe-t-il. C’est ce qui ressort en effet d’une enquête réalisée ces dernières semaines par l’UMF 31 avec le Syndicat national des aménageurs lotisseurs (Snal) de Midi-Pyrénées. Elle montre que 94 % des Toulousains souhaitent accéder à la propriété, parmi eux, 5 % veulent habiter en collectif, 88 % en maison individuelle, et 57 % dans un rayon de 20 km autour de Toulouse.
"Des budgets de plus en plus contraints"
Du côté des aménageurs lotisseurs, si les ventes ont au contraire progressé l’année dernière avec 1.300 ventes enregistrées (dont 70 % situées entre les 3e, 4e et 5e couronnes), tous les indicateurs ne sont pas favorables. "Les prix comme les tailles des parcelles ont encore rétréci pour rester en phase avec des budgets de plus en plus contraints", décrit Michel Lamour le président régional du Snal, qui observe par ailleurs un phénomène récurrent d’annulation chez les clients. "Désormais, les gens n’hésitent pas à perdre les 5 % d’acompte, par peur de s’engager. Nous vivons une vraie crise de confiance", décrit-il.
Pour ces deux professions, il faut arrêter avec le diktat du centre-ville et de la densité. Elles abordent 2014 comme une année de lobbying auprès des élus, alors même que le recours déposé par le Snal contre le Scot devrait être jugé sur le fond dans les prochains moins.
Source ObjectifNews par Béatrice Girard

Nouveau système décoratif SERASTONE

Serastone est un nouveau système décoratif, innovant et simple. Il combine une ossature en plastique recyclée et un vaste choix de revêtements venant se clipser dessus.
Un système décoratif au montage facile, rapide et propre. Monter ou démonter Serastone est un jeu d’enfant. C’est l’histoire de 4 hommes dans un avion : un français, un espagnol, un américain et un anglais. C’est la crise de 2008 et il faut réagir en pariant sur l’innovation.
Avec peu de moyens mais forts d’une grande confiance mutuelle, ils décident d’aller de l’avant. c’est ainsi que s’installe en Andalousie en 2010 la première unité de fabrication Serastone.
Les 4 hommes bâtiront leur projet sur un modèle économique et social différent des entreprises d’avant la crise, en lançant sur le marché un concept décoratif économique, écologique et totalement novateur.

Source Serastone

06/05/2014

CERIC innove - Diapason ® Premium : des fonctionnalités uniques

En plus des fonctionnalités classiques (rendement de la préparation et de la fabrication, contrôle-commande du four et du séchoir, journal des défauts et évènements, gestion des codes produits, courbes de cuisson archivées à la poussée, etc.), CERIC a développé une nouvelle version haut de gamme de son progiciel de pilotage : la version Premium de Diapason®. 

Elle permet une puissance de traitement de données, d’interfaçage, d’analyse de la productivité inégalée sur le marché.

Elle demeure aussi entièrement compatible avec toute autre supervision de génération antérieure réalisée par le groupe CERIC.
Vous souhaitez en savoir plus et découvrir toutes les fonctionnalités de ce nouveau progiciel ?
Contactez CERIC à l’adresse suivante : info@ceric.fr, des sessions de démonstration/formation seront organisées en 2014.

Source CERIC Technologies

France- Logement : la construction neuve poursuit sa chute

Le marché s'enfonce sous les 300.000 mises en chantier annuelles.
Les octrois de permis de construire ont encore chuté de 25%.
La promesse de Ségolène Royal de créer 100.000 emplois en trois ans en s'appuyant sur le BTP et la rénovation énergétique des logements va vite se heurter au principe de réalité. Car, selon les dernières statistiques ministérielles, la chute des octrois de permis de construire et des mises en chantier de logements neufs continue de s'accélérer.
Sur le premier trimestre, les permis de construire ont reculé de 25 % par rapport à la même époque l'an dernier (portant le recul sur douze mois cumulés à 20 %) et les mises en chantier dans le neuf ont, elles, baissé de 11 % (- 3 % sur douze mois cumulés). Pour les maisons (de constructeurs comme de promoteurs), le marasme continue, avec des permis de construire en chute de 41 %, alors que ceux pour des appartements se replient de 9,5 %. Les logements collectifs voient leurs mises en chantier reculer de 15 % au premier trimestre contre - 13 % pour les logements individuels. Au final, sur les douze derniers mois, 322.300 logements ont été mis en chantier (- 4 %) dont 286.671 logements neufs, le reste consistant en des travaux sur existant. On s'enfonce chaque mois un peu plus sous la barre des 300.000 logements neufs annuels construits que la fédération des promoteurs qualifiait encore l'an dernier de « ligne Maginot ». Pour la suite, cela ne va pas s'améliorer. « En avril 2014, les promoteurs immobiliers sont plus nombreux à indiquer une baisse de la demande de logements neufs et prévoient un repli des mises en chantier de logements destinés à la vente pour les trois prochains mois, note l'enquête trimestrielle de conjoncture du ministère parue lundi. A l'inverse, les mises en chantier de logements destinés à la location s'amélioreraient. »
Explosion des résidences
Pour le moment, les statistiques montrent surtout une explosion des résidences de services (étudiants, seniors, tourisme…) au premier trimestre. Mais ce type d'investissement locatif défiscalisé pourrait n'être qu'un report d'investisseurs se détournant du locatif Duflot. Une chose est sûre, il vaudrait mieux que le locatif neuf attire les particuliers, parce que rares sont les investisseurs institutionnels qui en veulent. Pour preuve, Foncière des Régions (FDR) semble vouloir orienter en priorité ses investissements dans le résidentiel en Allemagne, au rendement locatif meilleur qu'en France où l'immobilier est plus cher. Elle a extrait de sa filiale Foncière des Logements pour 2,4 milliards d'euros de résidentiel allemand pour le remonter dans un véhicule détenu en direct et non coté. Pour le président de la fédération des promoteurs, François Payelle, « il est urgent de baisser les coûts supportés par la construction (normes diverses, RT 2012, etc.), d'inverser la fiscalité sur les terrains constructibles pour inciter à leur vente rapide, de stabiliser le régime locatif Duflot - on sent monter des velléités de modification - et de soutenir l'accession à la propriété, notamment en restaurant le pass Foncier ». Dans une récente étude, la fondation socialiste Terra Nova, elle, propose d'obliger l'acheteur d'un terrain constructible à construire dans un délai de cinq ans. Sachant que la pénurie d'offre de logements est entretenue par la réticence des élus locaux à construire, Terra Nova préconise aussi l'intervention de l'Etat dans l'élaboration des plans locaux d'urbanisme et un pouvoir de sanction financière en cas de non-respect de ce dernier. En semblant oublier une évidence : les gouvernements successifs se sont toujours cassés les dents sur les députés, qui sont souvent maires et bloquent les textes limitant leur pouvoir d'élus locaux.
Source Les Echos par Myriam Chauvot

05/05/2014

Le projet d'IPO de Monier confirme l'intérêt des fonds pour la Bourse

Selon Bloomberg, l'ancien Lafarge Roofing, contrôlé par ses créanciers, cherche à lever 500 millions d'euros pour poursuivre son désendettement
Si elle se confirmait, l'introduction en Bourse à Francfort de Braas Monier permettrait à l'ancienne filiale de matériaux pour toitures de Lafarge de faire un pas de plus vers l'assainissement de sa situation financière, à l'histoire bousculée.
Acquise par PAI Partner en 2007 au prix d'un lourd endettement de 1,8 milliard d'euros, l'entreprise était passée deux ans plus tard sous le contrôle de ses créanciers, Apollo Global Management, Towerbrook Capital Partners et York Capital Management. Face à la nécessité de restructurer sa dette, elle avait échoué à une émission obligataire en mai 2012, avant d'obtenir le rallongement des maturités de ses crédits auprès un tribunal londonien. Mais elle a trois ans pour mener à bien la restructuration de sa dette.
Selon l'agence Bloomberg, Braas Monier – dont le siège est en Allemagne – cherche à lever environ 500 millions d'euros. L'opération serait organisée par BNP Paribas, Deutsche Bank, Goldman Sachs et JPMorgan. Une source a confirmé à L'Agefi que l'établissement allemand était bien impliqué dans l'opération.
L'introduction en Bourse viendrait compléter l'émission d'une dette à haut rendement (ou high yield) de 415 millions d'euros, dont Braas Monier a fait la promotion début avril – en plus d'un prêt de 150 millions et du renouvellement d'une ligne de crédit revolving de 100 millions. Le produit de la cotation servirait à rembourser une partie de la dette de la société.
Le projet signifie que le marché actions est redevenu une voie de sortie tout à fait crédible pour les fonds d'investissement depuis plusieurs trimestres, grâce au rebond des valorisations en Bourse. Ainsi, selon l'institut de statistique Dealogic, les opérations d'entreprises contrôlées par des acteurs du private equity ont représenté 61% des montants totaux levés aux Etats-Unis et 45% en Europe au cours du premier trimestre 2014, soit 16,2 milliards de dollars. Ce montant constitue également un record pour un début d'année. Le nombre d'opérations – 45 – est également une première.
En France, Elior, contrôlé par Charterhouse avec le concours de Chequers et de son fondateur, a présenté la semaine dernière son projet de retour en Bourse, huit ans après son retrait de cote. Spie, détenu par Clayton Dubilier & Rice, Ardian et la Caisse de dépôt et placement du Québec, est attendu à l'automn
Source L'AGEFI Quotidien par Antoine Landrot

Taghaste : une briqueterie algérienne à la pointe de la technologie

Située à 100 km au sud‐est d’Annaba (Algérie), la briqueterie de Taghaste, à Zouk‐Haras, est aujourd’hui à la pointe de la technologie. Son propriétaire, un in­­dustriel de la filière laitière et en­trepreneur en génie civil, a confié à Ceric technologies la réalisation d’une ligne capable de produire 160 000 tonnes/an de briques creuses avec 8 et 12 trous. Une ligne clé-en-main montée dans un délai de 14 mois.
Rachetée à l’état algérien en mars 2007 par cet industriel algérien, l’usine originale, construite par un équipementier chinois, était arrêtée depuis longtemps. Le nouvel acquéreur n’a pas hésité à tout raser à l’exception de la structure du bâtiment, de ses poteaux et de sa charpente. Le bardage et la couverture ont été refaits à neuf. L’enveloppe terminée, il ne manquait plus qu’à construire une ligne moderne et performante conçue pour produire 160 000 tonnes de briques creuses par an : des briques 8 trous (10x20x30 cm) et des briques 12 trous (15x20x30 cm), soit 490 t/j.
Préparation et façonnage
Ceric a sélectionné des solutions de préparation et façonnage de sa gamme Pelerin, particulièrement adaptées au type d’argile traitée par la briqueterie Taghaste. Ayant bénéficié de récents développements pour optimiser leur performance, ces équipements robustes, fiables et à la maintenance aisée, permettent un démarrage rapide de la production en s’appuyant sur un fort retour d’expérience. L’usine dispose d’une large réserve d’argile (25 000 m3) constituée en stockpile à l’arrière du bâtiment de production. La ligne de préparation est équipée d’un distributeur à bande métallique, d’un concasseur, d’un désagrégateur, d’un broyeur à cylindres Pelerin 6R11 et d’un mouilleur mélangeur Pelerin MM12‐35. À la fin de l’étape de préparation, le mélange est envoyé vers un stock à terre d’un volume foisonné de 1 640 m3. L’atelier de préparation de la terre est aussi doté d’un circuit additionnel de chamotte, composé d’un distributeur à bande métallique, d’un broyeur à marteaux et d’un crible. Ce circuit permet d’avoir un produit parfaitement sec, dur et à la granulométrie maîtrisée qui lui confère un fort pouvoir dégraissant.
La cave à terre est équipée, fait rare sur le marché algérien, d’un excavateur hydraulique latéral Pelerin, d’une capacité de reprise de 55 tonnes/heure en moyenne. Comparés aux modèles mécaniques, qui associent câbles et vis sans fin, les excavateurs hydrauliques offrent une course de l’élinde plus précise, plus fluide et sans à‐coups. Lien efficace et fiable entre la préparation et la fabrication, l’excavateur assure une connexion automatisée entre ces deux étapes et élimine toute intervention externe en rendant inutile l’intervention d’un chargeur.
Le mélange est ensuite acheminé vers la ligne de fabrication composée d’un mouilleur mélangeur Pelerin MM10‐35 et deux broyeurs à cylindres Pelerin 6R11. L’extrusion des briques se fait par un groupe d’étirage d’une capacité moyenne de production de 28 t/h. Extrudées, les briques sont ensuite entraînées vers un coupeur multifils avant d’être mises au pas pour être chargées dans le séchoir. Grâce à son système de demi-coupe, il permet de fabriquer des briques que les maçons pourront sectionner au marteau pour finir leurs murs.
Séchage et cuisson
Le séchoir rapide, reconnu comme étant le plus répandu à travers le monde, permet d’avoir un séchage homogène des produits tout en maintenant une consommation d’énergie réduite. Simple de fonctionnement, fiable et au coût d’entretien extrêmement faible, il constitue une solution pour le séchage des briques creuses. Il répond particulièrement aux besoins de Taghaste en permettant un séchage rapide en 4 heures et une production de 28 tonnes/h en moyenne. Le bilan énergétique de ce séchoir est performant en comparaison des autres types de séchoir classiques. Équipé d’un brûleur principal et d’un brûleur secondaire, il utilise principalement la récupération du four pour un bilan énergétique global optimal.
Les produits sont évacués du séchoir et acheminés vers la ligne d’empilage automatique. Ils sont empilés sur les wagons manutentionnés vers le four. Outre ses avantages de fabrication et de montage, le four Casing présente de nombreuses caractéristiques qui en font la référence mondiale des fours tunnels. Son étanchéité garantit une homogénéité de température et une efficacité thermique sans égale sur le marché. D’une longueur optimisée de 117 m et d’une largeur de canal utile légèrement supérieure à 6 mètres, le four de Taghaste est également équipé de brûleurs jets latéraux et de brûleurs fleurets conçus et fabriqués par Ceric. La cuisson est réalisée aux alentours de 920°C, la température de cuisson optimale pour ce type de briques.
Dépilées à la sortie du four par un dépileur automatique équipé de trois pinces, les briques sont déposées sur une ligne de palettisation avec cerclage vertical et horizontal.
L’usine sera dotée dans un avenir proche d’un service qualité
Moderne, entièrement automatisée, l’usine de Taghaste est pilotée par le dernier software de Ceric Technologies : Diapason. Celui-ci permet de piloter l’usine dans son ensemble : contrôles et réglages des paramètres de séchage et de cuisson, contrôle et suivi des données de production (qualité, quantité, con­sommations, rendements, etc.). Diapason est un nouvel outil de gestion intégré qui s’adapte aux outils de gestion existants et permet une utilisation simple et performante grâce à une ergonomie qui le rend très accessible.
Développée pour répondre à des exigences de productivité et de qualité élevées, l’usine sera dotée dans un avenir proche d’un service qualité. En réalisant ce projet, Ceric démontre sa capacité à conduire des projets internationaux clés en main et à proposer des solutions parfaitement adaptées aux besoins de ses clients. Ce partenariat de qualité assure une efficience suffisamment élevée pour garantir un retour sur investissement rapide et assurer à ses clients une position forte sur leur marché. Elle vient compléter les nombreuses références d’usines réalisées par Ceric dans le monde.

Source L'Industrie céramique et verrière

L'embellie pour les matériaux minéraux de construction est-elle temporaire ?

Le marché des matériaux de construction connaît un début d'année positif, avec une progression des granulats et du béton prêt à l'emploi, ce dernier étant légèrement moins vigoureux.Le ciment, les tuiles et briques sont également en hausse. Cependant, le climat conjoncturel reste défavorable dans le secteur de la construction.

Selon le dernier indicateur mensuel de l'Unicem, le mois de mars 2014 a été plutôt favorable aux matériaux minéraux de construction, en particulier pour les granulats. Les livraisons ont été en hausse de +1,7 % par rapport à février, ce qui amène à un niveau très supérieur à celui de mars 2013 (+9,4 %). Pour le béton prêt à l'emploi (BPE), la production s'est légèrement contractée par rapport au mois précédent (-1 %) mais la quantité produite reste au-dessus de celle de l'an passé (+3,6 %).
En tout, sur les trois premiers mois de l'année, la tendance est donc haussière, que ce soit pour les granulats (+10,4 %) et pour le BPE (+5,4 %). "Des conditions climatiques favorables conjuguées à des chantiers de travaux publics actifs dans certaines régions (contournement Nîmes-Montpellier, LGV) pourraient contribuer à expliquer ces bons chiffres, notamment dans le segment des granulats", analyse l'Unicem. D'autres segments auraient également connu un bon début d'année, les tuiles (+9,5 % en janvier-février), les briques (+5,1 % sur la même période), et le ciment (+6,6 % au premier trimestre).
"Ces tendances constatées sont toutefois difficilement réconciliables avec celles des dernières enquêtes d'opinion menées parmi les professionnels de la construction (…) les promoteurs indiquaient en effet une baisse de la demande de logements neufs au premier trimestre et prévoyaient donc un repli des mises en chantier", tempère l'Unicem qui poursuit : "En cumul sur douze mois, la construction résidentielle affiche une baisse de 2 % sur un an (329.000 unités). Les demandes de permis continuent quant à elles de fléchir, notamment sous l'effet du processus de déstockage du haut niveau d'autorisations accumulées l'an passé". La baisse serait moins marquée dans le logement collectif.
Du mieux, oui mais…
Du côté du non résidentiel, les indicateurs sont mieux orientés (+9,8 % sur un an) et les carnets de commandes globaux se sont stabilisés aux alentours de 7 mois d'activité. "Les locaux de services public ou d'intérêt collectif (en particulier dans le transport, la culture et les loisirs) ainsi que les ouvrages d'entrepôts et, dans une moindre mesure, les bureaux, ont alimenté cette dynamique de croissance des mises en chantier", explique l'Union nationale, qui entrevoit malgré tout un fléchissement de ce mouvement avec une baisse du nombre de demandes de permis.
Enfin, pour les travaux publics, le début de 2014 est également plutôt favorable, avec une activité raffermie par rapport au quatrième trimestre de 2013. L'Unicem rappelle que, selon l'enquête de la FNTP, la quantité de travaux réalisés aurait progressé de +2,6 % au cours des deux premiers mois de l'année. "Toutefois, même si l'activité devait se maintenir à court terme selon la Banque de France, les carnets de commandes se détériorent sensiblement", tempère encore une fois l'organisation professionnelle. Elle estime que le contexte électoral conjugué à la remise en cause de l'écotaxe censée financer les infrastructures de transport françaises avaient brouillé la visibilité du secteur.

Source Batiactu

04/05/2014

Briqueteries de grande capacité : La briqueterie Branis, un tournant dans la vision des industriels de la Terre Cuite

Depuis début mars la briqueterie Branis à Biskra livrée par CERIC Technologies a atteint son nominal en moins de 3 mois. Au-delà d’être probablement la plus productive d’Algérie, elle est sans aucun doute celle qui a fait l’objet de la plus grande audace technologique. CERIC Technologies et la famille Hoggui ont conjointement choisi de se lancer dans l’innovation.

Ainsi, Branis inaugure le nouveau séchoir rapide CERIC APR (à pas réduits) : pour une longueur hors tout de 111 m seulement et une largeur de claies de 6,5 m, il dispose de 78 balancelles totalisant pas moins de 468 claies. Ce nouveau séchoir grande capacité offre les avantages d’un encombrement réduit, d’une grande fiabilité du fait de sa simplicité de conception et de fonctionnement, ainsi qu’un séchage optimisé, les systèmes de ventilations et d’apports énergétiques ayant été redésignés. Avec ses 44 928 produits de capacité, le temps de séchage reste à 3 heures par produit, la qualité des produits est excellente. Une performance qui est le fruit des investissements de CERIC en recherche et développement : pas moins de 3% du chiffre d’affaire annuel.
La briqueterie Branis est équipée du nouveau groupe d’étirage Demeter 730. Entièrement repensé, ce nouveau groupe d’étirage PELERIN® est une nouvelle machine à part entière. La nouvelle conception concerne les variateurs de vitesses, les réducteurs, les arbres et hélices, les ensembles tournants, les grilles et la position de la chambre à vide. Tout a été mis en œuvre pour atteindre une capacité de plus de 80 t/h Une filière de huit sorties en briques de 10x20x30 permet d’atteindre dans l’usine de Branis plus de 14 000 briques /heure à la cadence nominale.
La briqueterie Branis est l’usine de tous les superlatifs avec une fosse à terres d’une capacité de 9 000 m3, un excavateur translatant sur deux poutres de 17 m de portée manutentionnant plus de 100 t/h d’argile, un four de 164 m de long pour 8,2 m de largeur intérieure canal, deux lignes d’empilage, trois lignes de paquettisation…
CERIC Technologies réussi dans l’innovation tout en s’engageant contractuellement sur les performances. C’est cet engagement dans l’esprit « CERIC » toujours orienté exploitant qui a permis cette réalisation hors normes. CERIC Technologies, comme à son habitude depuis plus de 50 ans, montre qu’elle reste la locomotive technologique de la profession.
Branis, marquera un tournant dans la vision des industriels de la Terre Cuite.

Source CERIC/Facebook

PLEIADE INVESTISSEMENTS : Le cercle des entrepreneurs

Materials Technologies est spécialiste de l’ingénierie béton et des 

systèmes de manutention automatisée. Pléiade Investissement accompagne, depuis décembre 2010, la reprise de ce groupe. ADLER Technologies, FIMEC Technologies sont 2 sociétés de MATERIALS Technologies


Ceric Technologies a repris les actifs de Ceric SA, groupe leader dans l’ingénierie d’usines de briques et tuiles en terre cuite. Pléiade Investissement a aidé le management à préparer son plan de reprise en mars 2010, et l’accompagne dans le redéploiement industriel et commercial de l’entreprise.


Source Pleiade Investissements

03/05/2014

CERIC, leader mondial de l’industrie des matériaux de construction en Terre Cuite (briques, tuiles, hourdis, etc.) consolide sa présence historique en Algérie en lançant officiellement sa nouvelle filiale en Algérie, CERIC TECHNOLOGIES EL DJAZAÏR

CERIC compte près de 500 installations dans le monde dont 70 en Algérie, soit environ 60% de la
production nationale de produits rouges. Ainsi, chaque jour presque 5 millions de briques et tuiles participent à la construction de l’Algérie de demain (programme étatique, promotions immobilières, villes nouvelles, infrastructures, habitat individuel, etc.). Sur la période 2014-2016, au moins 8 nouvelles lignes de production viendront renforcer cette capacité. CERIC est fière de rappeler sa présence en continu sur le sol algérien, au côté de ses clients, depuis 43 ans. Elle n’a jamais tourné le dos au pays, même pendant les années les plus difficiles qu’il a enduré pendant la décennie 1990. La solidarité et la fidélité que lui reconnaissent ses clients historiques sont placées au rang des valeurs et principes que défend et promeut l’entreprise depuis sa création par les ingénieurs Michel RASSE et Jean MERIENNE à la fin des années 1950.
Dépositaire des marques les plus prestigieuses de cette filière industrielle, notamment la marque PELERIN – réputée pour la robustesse et la maintenabilité de ses machines– CERIC associe très étroitement l’Algérie à sa nouvelle stratégie tant au plan industriel que des services.
« Proximité, qualité et juste prix » sont les maîtres-mots de sa volonté de placer ses clients au cœur de ses activités de production et programmes de développement, depuis la R&D en amont jusqu’aux services à valeur ajoutée en aval. Ainsi, par le biais de cette filiale, CERIC compte associer étroitement les acteurs algériens du secteur de la construction à l’écriture d’une nouvelle page de l’histoire de l’industrie des produits rouges. En même temps, elle entend rendre hommage à tous les clients qui lui ont permis de conforter sa position de N°1 et son leadership. Grâce à eux, elle a pu anticiper les besoins du marché et améliorer ses processus d’innovation en les ancrant dans les réalités du terrain, notamment la diversité de la matière première, l’argile.
CERIC inscrit son positionnement et sa démarche en Algérie dans la nouvelle dynamique de refondation des liens économiques et stratégiques entre la France et l’Algérie. Elle figure sur la liste des PME qui bénéficient de la considération et du soutien des autorités des deux pays.
A l’avenir, CERIC met à la disposition de ses clients présents et à venir une palette très complète de services en Algérie, tous facturables en DA :
- Vente de pièces détachées et de pièces d’usures
- Maintenance préventive et maintenance curative,
- Réparation et remplacement de matériels,
- Audit technique et diagnostic d’installations,
- Conseils : extension de capacité, augmentation de la performance, amélioration de la qualité, économie d’énergie, sécurité des biens et des personnes, protection de l’environnement, etc.
- Aide à l’exploitation et assistance à la continuité de service,
- Formation et développement des compétences, ...
Très prochainement, CERIC lancera la fabrication locale des parties métalliques qui jusqu’alors demeuraient à la charge des clients, notamment les composants nécessaires à la réalisation des châssis de wagons, des balancelles, etc.
Cette production leur apportera une garantie de conformité par rapport aux spécifications techniques de CERIC et en découlera un confort supplémentaire dans l’exercice de leur métier d’exploitants. Progressivement, cette offre sera déployée à partir de l’Algérie dans toute la grande région Euro-méditerranéenne, Africaine et Moyen-orientale. De cette façon, CERIC apportera une contribution significative à la création de nombreux emplois directs et indirects en Algérie et renforcera la capacité d’exportation nationale vers les marchés de proximité.
CERIC Technologies El Djazaïr
Lotissement Cidek – Pavillon 43
DZ Dely Ibrahim
Tél +213 21 33 59 69
Fax +213 21 33 50 48
Service commercial : +213 (0) 661 45 32 59
Service administratif : +213 (0) 770 86 28 65

Source CERIC/Facebook

L’Espagne appelle le Maroc à stopper ses ventes de matériaux de constructions à Gibraltar

Madrid : La lutte entre Madrid et Londres sur la souveraineté de Gibraltar devient aigüe et implique de plus en plus Rabat.
En effet, Madrid, voulant empêcher Gibraltar d’étendre ses infrastructures par la construction de nouvelles maisons et un nouveau quai de port, et visant à étouffer économiquement l’autorité britannique sur le rocher, a exhorté Rabat de ne pas vendre à Gibraltar, le moindre matériau de construction ; ni ciment, ni roche concassée.
Selon le site espagnol, El Confidencial, Madrid aurait interdit à ses entreprises de vendre cette classe de produits de construction à Gibraltar et a demandé au Portugal de faire de même. Or son inquiétude, poursuit la même source, reste le Maroc dont les entreprises font florissant business avec Gibraltar en lui fournissant de quoi opérer ses constructions et vu que sa forte proximité géographique avec Gibraltar rend les fournitures très faciles et peu couteuses.
‘‘Le Maroc est un pays ami et nous souhaitons que nos dialogues avec lui à ce sujet donneront résultats’’ a commenté une source diplomatique espagnole citée par El Confidencial.
Madrid vise à obliger Gibraltar, à se fournir chez des clients plus lointains, ce qui contribuerait à rendre ses coûts exorbitants, et le dissuaderait de développer ses constructions, conclut la même source.
Source Le Mag par Larbi Amine

02/05/2014

Partenariat CERIC Technologies et TECAUMA : la qualité de service avant tout !

Fortes d’une longue expérience commune au service des industriels de la terre cuite, les sociétés CERIC Technologies et TECAUMA agissent en partenariat pour garantir la meilleure qualité de service à leurs clients.

Cette collaboration s’illustre particulièrement bien sur les projets de briqueteries clefs en main telles quelles sont régulièrement installées par CERIC Technologies notamment au Maghreb.
Située a 100 km au sud-est d’Annaba (Algérie),la briqueterie de Taghaste à ZoukHaras dispose d’une ligne capable de produire 160 000 tonnes/an de briques creuses 8 trous (10x20x30 cm) et des briques 12 trous (15x20x30 cm), soit 490 t/j. Une ligne clé-en-main montée dans un délai de 14 mois.
Cette briqueterie a été équipée, en 2013, d’un séchoir rapide bien adapté aux procédés de séchage et d’un four CASING garantissant une qualité de cuisson parfaite.
Cette unité dispose également d’une nouvelle génération de paquettiseur TECAUMA permettant de réaliser des paquets carrés cerclés horizontalement et verticalement avec des trous au centre pour le passage des fourches de chariot élévateur. La dimension de ces paquets permet d’optimiser les chargements sur les camions.
Les sociétés CERIC Technologies et TECAUMA seront présentes sur le salon BATIMATEC à Alger du 04 au 08 mai 2014 et vous y donne d’ores et déjà rendez-vous Pavillon France, Hall 4.

Source CERIC TECHNOLOGIES

Pensez à la rénovation de votre toiture

On ne le sait pas toujours mais la rénovation de votre maison passe aussi par la toiture ! Les tuiles en terre cuite ou béton, subissent les effets du temps. Les mousses et lichens rendent les matériaux poreux.
En effet, la toiture représente la surface la plus sensible aux fuites et infiltrations de la pluie ou de la neige, souvent favorisées par le vent. Ces intempéries qui alternent avec le soleil, sont des facteurs agressifs pour les tuiles.
Solins, souches de cheminées, faîtages sont des points sensibles. « Une tuile ou un solin défectueux laissent passer l’eau qui s’infiltre dans toute la charpente. Les raccordements des tuiles faîtières ou autres, en joints de mortier, sont aussi des points à surveiller et à traiter, tout comme les solins qui sont aussi des points sensibles aux infiltrations. L’idéal est de ne pas les négliger donc de les surveiller », explique un professionnel. « Il faut aussi tenir compte des fuites au niveau des gouttières, des descentes ou des raccordements. Il faut donc intervenir dès qu’on constate une dégradation, pour éviter que les ennuis deviennent plus importants (humidité, taches, moisissures), dégradant le bâti », conseille un couvreur. Au fil des années, la protection disparaît petit à petit et laisse place à une porosité marquante où s’infiltre l’humidité. Une visite de contrôle annuelle est conseillée. Celle-ci est gratuite pour tous nos clients durant le temps que dure notre garantie de 10 ans.
La rénovation de votre toiture se déroule en plusieurs étapes qui comprennent notamment le nettoyage, qui élimine les salissures et végétations en surface et le traitement avec notre produit Technimousse® qui détruit les germes et racines.
Source TelexVar par Gilles Carvoyeur

01/05/2014

SALON BATIMATEC À ALGER DU 4 AU 8 MAI À LA SAFEX: Plus de 70 entreprises françaises à Alger

71 PME françaises sont attendues au 17e Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics au Palais des expositions d'Alger, pavillon A.
Des entreprises spécialisées dans le gros oeuvre, le second oeuvre, les équipements et services liés au BTP valorisant leurs produits et services sur 1 135 m² d'exposition.
Leur importante participation illustre une forte volonté de construire des partenariats durables et concrets, de développer les courants d'affaires entre la France et l'Algérie. Pour exemple: le Groupe GO Fast - Aigle Azur, partenaire et transporteur officiel du Pavillon France, affirme cette année encore sa présence sur le marché algérien.
Quant à la Société Ceric, leader mondial de l'industrie des matériaux de construction en terre cuite, elle consolide une présence historique en Algérie et profite de l'évènement pour lancer officiellement l'ouverture de sa filiale Ceric Technologies El Djazair. 

Compte tenu des liens historiques entre les deux territoires, l'Algérie est un partenaire économique essentiel de la France et plus particulièrement de sa rive méditerranéenne. Conseiller les entreprises françaises, les aider à tisser des partenariats, des relations d'affaires sur le marché algérien, est une priorité pour les experts de CCI International Provence-Alpes-Côte d'Azur qui accompagnent plus de 2 000 entreprises chaque année dont 200 sur le Bassin méditerranéen. En partenariat avec le Club d'affaires pour le développement des entreprises françaises en Algérie (Cadefa) qui, aux côtés des CCI de France, propose son savoir-faire et son expérience en matière de veille économique, CCI International Paca hissera cette année encore le pavillon France labellisé Ubifrance.
CCI International Picardie et la CCI du Limousin seront également présentes sur l'espace français du Salon Batimatec, accompagnant les entreprises de ces régions françaises sur le marché algérien.

Source L'Expression

Ardoisières de Trélazé: « Imerys doit mettre la main à la poche »

Pour Marc Goua, maire PS de Trélazé réélu et député du Maine-et-Loire, « c'est à la fois un drame économique, social, culturel et patrimonial.
Cette ville, qui compte pratiquement douze siècles d'exploitation, doit son existence à l'extraction du schiste et de l'ardoise. Quel que soit le plan social, le groupe Imerys ne peut pas se désintéresser de la ville, à la fois sur le plan de la reconversion du site, sur le plan des aides à la réindustrialisation.
Nous comptions déjà une friche industrielle de 300 m2, sur laquelle nous avons en partie aménagé des équipements tournés vers le tourisme, le sport, la culture et l'événementiel.
Nous allons en récupérer une deuxième de 130 ha. Je souhaite qu'Imerys, grand groupe international, mette la main à la poche, finance des études pour une reconquête du site, et aide à trouver des investisseurs. »

Source Ouest France

Monier s’attaque à la rénovation des toits

Le leader de la couverture en France, Monier, lance une opération de communication et de formation vis à vis des couvreurs, son cœur de cible, via le négoce.

Nom de l’opération lancée par le groupe Monier : Cap rénovation. Préparée depuis deux ans, cette opération se déploie depuis le 1e avril dans les réseaux de distribution partenaires.
Elle vise le cœur de cible du fabricant, les couvreurs, et s’appuie sur la force du groupe : il s’agit d’une gamme repensée et adaptée pour la rénovation dans le cadre d’un système complet intégrant l’isolation de la toiture.
Rappelons que depuis 3 ans, le groupe a vu baisser son chiffre d’affaires qui s’établit à 155 millions d’euros en 2013 (contre 181 millions d’euros en 2011). Le groupe espère réaliser un chiffre d’affaires identique en 2014.
Prendre des parts de marché en rénovation
« Le marché de la tuile est en recul de 3 % au global, et précisément en retrait de 7 % sur le neuf et de 1 % en rénovation » confie Jacques Llados, directeur général de Monier. Stratégie du fabricant : maintenir sa situation dans le neuf où il assure être en position de force et améliorer celle de la rénovation.
« Nous souhaitons augmenter nos parts de marché dans ce secteur » précise le responsable. Pour ce faire, l’industriel met en avant une offre complète qui regroupe les tuiles (minérales et terre cuite), les écrans de toiture, les cloisons, noues, … et l’isolation de toiture extérieure.
Ses atouts : une offre complète
Après le lancement de la tuile Fériane, rapide à mettre en œuvre, Monier se prévaut d’un « leadership incontestable » sur les produits bénéficiant des meilleurs rapports qualité prix.
En outre, il propose une gamme d’écrans disposant de la certification Acermi dans toutes les épaisseurs (donnant droit au taux réduit de TVA dans le cadre d’une ITE). Alors, pour réussir son challenge, Monier lance chez ses partenaires négociants, les Waka Demo et Clima Démo, du nom des accessoires et isolants de toiture de sa gamme ITE.
Des experts techniques pourront aussi réaliser des études chiffrées afin de faciliter la prescription des produits. Enfin, le fabricant renforce son assistance auprès des couvreurs en leur proposant des démarrages de chantier…
Source : batirama.com par Fabienne Leroy

30/04/2014

Promotoit rénove son site internet

Créée au printemps 2005, Promotoit est une association de loi 1901 qui regroupe des entreprises industrielles (Eternit, Imerys Toiture, Isover, Terreal, Unilin-Systems, VMZinc, Velux, Wienerberger) spécialisées dans la fabrication de matériaux de construction pour la toiture (tuiles terre cuite, ardoises, zinc, panneaux isolants de toiture, fenêtres de toit, écrans de sous toiture...).
Afin d'exercer de manière efficace son rôle d'information auprès des différents acteurs, l'association met maintenant en ligne une nouvelle version de son site internet, dont l'adresse s'affiche ci-dessous. Il s'organise autour de plusieurs rubriques : Urbanisme / Densification, Entretien / Rénovation, Performance énergétique, Architecture / Région, etc. Les membres de Promotoit réalisent un CA 2012 de 2,5 milliards d'euros et emploient 6 500 personnes en France dans des usines implantées sur l'ensemble du territoire.
www.promotoit.org
Source Batijournal

29/04/2014

Panneaux de sous-toiture : des procédés tout en un qui mutent

Avec les panneaux sandwichs et les caissons chevronnés, une toiture isolée et étanche à l’air est réalisée en trois étapes seulement : pose des pannes (sablière, faîtière et intermédiaire), pose du panneau et pose du complexe de couverture (tuiles, bacs aciers, ardoises…) Rapidité de montage, adaptabilité à tous types de toiture, renforcement des performances, intégration d’isolants biosourcés, les panneaux-sandwichs et caissons chevronnés évoluent et apportent, en une seule opération, clos et couvert, isolation thermique et/ou acoustique, finition intérieure.
Le monde de la toiture, charpente et couverture, évolue et, avec lui, les systèmes et produits. Ainsi, on assiste dans tous les domaines, à une industrialisation des process, un peu à l’image de ce qui s’est passé pour les bâtiments industriels.
Pour preuve, la multiplication des plaques, panneaux, caissons de toiture. Mis en œuvre en neuf comme en rénovation, ces systèmes, développés par les industriels de la couverture et de l’isolation, sont à même de régler plusieurs problématiques techniques en même temps : l’isolation thermique avec, en option, une correction acoustique, le parement intérieur, la sous-toiture et, dans certains cas, le chevronnage. Le tout assuré par un seul et même élément de construction, apportant en plus la résistance mécanique. Panneaux sandwichs, caissons chevronnés en sont les principaux exemples. Des procédés bien adaptés à la construction bois car, comme elle, ils poussent loin l’industrialisation des process, et qui sont, en outre, compatibles et utilisés dans la construction traditionnelle – y compris pour des bâtiments collectifs ou tertiaires.
Isolants biosourcés
Certes, ces systèmes existent depuis un moment déjà, mais le renforcement de la réglementation thermique, le besoin de produits industrialisés à une plus grande échelle, la recherche d’une grande efficacité doublée d’une rapidité à mettre en œuvre, font qu’on redécouvre leur intérêt. D’autant que les fabricants adaptent et peaufinent leur offre.
Principal changement : une augmentation des performances thermiques avec une intégration d’isolants plus efficaces et/ou d’isolants biosourcés. Par exemple, des produits proposés avec du polystyrène graphite, des fibres de bois, du béton de chanvre ou de la ouate de cellulose. Bien sûr, les épaisseurs augmentent également.
Autre évolution : la prise en compte de l’étanchéité à l’air. On trouve ainsi des caissons ou panneaux avec joints intégrés compressibles qui, une fois posés, assurent l’étanchéité à l’air entre eux. Des systèmes sont également proposés avec des emboîtements évitant une pose bord à bord et un comblement avec de la mousse polyuréthanne comme cela se pratiquait jusqu’à il y a peu.
Gains de place
L’intégration du chevronnage (panneaux sandwichs, caissons) et du parement en sous-face génère une économie substantielle. C’est aussi l’assurance de gagner de la place. Ainsi, pour un pavillon de 150 m2 au sol, ce type de solution fait gagner 5 à 6 m2 (3 à 4 m2 pour 100 m2 au sol) de surface habitable sous combles, en neuf comme en rénovation, par rapport à une solution traditionnelle et avec, dans la plupart, des cas de meilleures performances.
Ils présentent également une bonne adaptabilité à tout type de toiture et ce, quel que soit le type de matériaux de couverture : tuiles canal, tuiles plates, tuiles mécaniques, ardoise, cuivre, zinc ou bardeaux d’asphalte. Petit bémol, les caissons chevronnés et les panneaux sandwichs ne sont pas toujours adaptés aux toitures complexes avec multiplication de points singuliers tels que chiens assis, noues ou arêtiers. Ces procédés conviennent mieux à des toitures simples.
Lorsque celle-ci est trop complexe, le sarking est plus recommandé. Mais dans ce cas, il est indispensable de prévoir un chevronnage.
Quel que soit le procédé retenu, pour que la mise en œuvre soit réussie, il y a un nécessaire travail préparatoire sur la charpente de manière à obtenir une planéité parfaite. Ces éléments sont rectilignes et plans, ils requièrent donc un support qui le soit tout autant.
La gestion du chantier, quant à elle, s’en trouve simplifiée puisqu’il n’y a plus qu’un seul produit. Les gains en termes de main-d’œuvre sont également appréciables, compte tenu de la rapidité de montage. Ainsi, les industriels assurent qu’il est possible de réaliser une surface de 150 m2 dans une journée.
Source LE MONITEUR.FR par Stéphane Miget

ALGERIE- 17e salon international « Batimatec 2014 » : 1.100 entreprises attendues

Quelque 1.100 entreprises dont 651 étrangères prendront part au 17e Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics « Batimatec 2014 » prévue du 4 au 8 mai au Palais des Expositions (Pins Maritimes, Alger).
Placée sous le haut patronage du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, cette nouvelle édition accueillera 22 pays étrangers représentés par 127 exposants d’Espagne, 124 de Turquie, 120 de Chine, 92 d’Italie, 70 de France, 24 de Tunisie, 21 du Maroc, 20 du Portugal et 16 d’Allemagne. Batimatec 2014, qui s’étalera sur une surface globale de plus de 44.000 m2 verra également la participation d’entreprises d’Autriche, de Belgique, du Danemark, de Corée du Sud, d’Egypte, des Emirats arabes unis, de Grande-Bretagne, de Finlande, de Grèce, d’Inde, de Pologne, de Suède ainsi que d’Ukraine.
Ces entreprises exposeront dans différents secteurs notamment dans les matériaux de construction, l’habitat et la construction, les travaux publics ainsi que les équipements et matériels de sécurité et de services.
Ce rendez-vous professionnel, organisée en partenariat entre la Société algérienne des foires et expositions (SAFEX) et la société Batimatec expo, « n’a cessé, au fil des années, de confirmer sa notoriété en devenant la plus grande manifestation et le principal événement annuel du marché de la construction à l’échelle du continent africain et du monde arabe », selon les organisateurs. « Batimatec 2014, qui se tient dans un contexte positif porté par un marché prometteur, se positionne en véritable plateforme d’échanges d’expériences et de découvertes des plus récentes innovations dans les secteurs couverts mais aussi comme un espace de concertation, de mises en relations d’affaires entre tous les acteurs des filières représentées pour des opportunités d’investissements et de partenariat », souligne le PDG de Batimatec expo, Sadok Stiti. En marge du Salon, trois journées techniques (5, 6 et 7 mai) dédiées principalement à l’éco-construction, à l’architecture de la terre cuite ainsi qu’aux projets et pôles urbains seront animées par des experts et des professionnels algériens et étrangers. Les responsables du ministère présenteront, à cette occasion, un bilan des réalisations du secteur de l’habitat et la stratégie adoptée pour le prochain programme quinquennal 2015-2019.
L’engouement s’accroît à chaque édition
L’engouement pour ce Salon est motivé par l’important développement enregistré ces dernières années dans le secteur mais aussi la mise en chantier par les pouvoirs publics de grands programmes de développement dans les secteurs de l’habitat, de la construction et des travaux publics, expliquent les organisateurs. Il s’agit, entre autres, de la production de matériaux de construction, l’industrialisation du mode de construction, le développement de nouveaux produits ainsi que l’introduction et le transfert des technologies modernes de gestion et de construction, ajoutent-ils.
En 2013, cette manifestation a réuni plus de 1.021 exposants dont 541 venus de 24 pays étrangers tandis que l’édition de 2012 avait regroupé 992 exposants, dont 487 étrangers de 23 pays. Se voulant un véritable carrefour d’affaires et d’échanges pour l’ensemble des professionnels mais aussi des décideurs économiques, « Batimatec 2014 » donne l’opportunité aux participants de présenter leurs nouveaux produits et procédés et leurs innovations notamment dans le secteur du BTP, les secondes œuvres, l’art urbain, la terre cuite, les équipements collectifs ainsi que les grands travaux d’infrastructures et d’ouvrages d’arts. « Le secteur du BTP remplit indéniablement des fonctions stratégiques dans la relance économique et la promotion de l’investissement créateur de richesse et d’emplois et suscite un effet d’entraînement sur divers domaines comme les transports, l’agriculture, l’industrie et l’hydraulique », estiment les organisateurs qui tablent sur de « véritables partenariats à engager entre les entreprises algériennes et étrangères.»

Source El Moudjahid

28/04/2014

Saint-Amans-Soult. La préfète en visite chez Terreal

Vendredi, la préfète Josiane Chevalier et le sous-préfet Jean-Yves Chiaro visitaient Terreal, une entreprise qui, face à la crise qui perdure, fait le gros dos en attendant des jours meilleurs. Spécialisée dans la fabrication de briques et briquettes de parement et de décoration, l'entreprise fondée en 1855 par la famille Guiraud a vu ses produits évoluer au fil du temps : les tuiles et briques des débuts ont laissé place à des fabrications en adéquation avec le marché actuel, répondant à la demande clients et à l'organisation interne du groupe Terreal et ses 17 sites de production de l'hexagone. Depuis 2007, l'activité connaît une baisse significative : les dépôts de permis de construire de maisons individuelles ont enregistré une chute de l'ordre de 27 %. Il a donc fallu s'adapter sans attendre.
«Le pire est devant nous»
«Nous sommes la seule société du secteur à ne pas avoir fait de plan social, rappelle Patrick Destang, directeur des opérations France. Nous avons opté pour la préservation de l'emploi grâce à l'activité partielle, aux congés payés et à la formation en mettant en avant la polyvalence et la mobilité de nos salariés. L'investissement a été maintenu à hauteur de 400 000 € par an. L'innovation reste un point essentiel en période de crise, lorsque la rentabilité baisse.» En 2012, l'entreprise a cessé sa production pour 2 mois, 3 mois et demi et 2013. Pour 2014, l'activité s'est arrêtée 3 semaines en janvier, elle cessera à nouveau durant 2 semaines en mai, puis 4 semaines au mois d'août. Un nouvel arrêt est prévu mi novembre jusqu'à la fin de l'année, en fonction de l'état du marché. «Le pire est devant nous, précise encore Patrick Destang. Nous avons bénéficié de conditions météo exceptionnelles depuis le début de l'année qui ont permis l'avancement des chantiers de construction. La baisse des PC va nous impacter dans les semaines et les mois qui viennent avec un nouveau ralentissement de l'ordre de 10 à 20 %. Je n'espère pas de reprise avant 2015.»
Source La Dépêche du Midi

Castelnaudary. L'usine Terreal de Lasbordes fête ses 30 ans

À l'occasion des 30 ans de Terreal, de Lasbordes, l'entreprise ouvre ses portes pendant trois semaines à ses clients. Les organisateurs attendent près de 500 personnes pour la visite des ateliers où l'on fabrique, la brique monolithe de 2,80 m de hauteur.
Terreal est une fabrique généraliste de terre cuite. La carrière de terre se situe à Saint-Papoul, le centre de recherche à Castelnaudary et la fabrication à Lasbordes. Elle fournit essentiellement le Sud et le Sud-ouest en matériaux de construction de terre cuite pour le bâtiment (couverture, structure, façade, cheminées et conduits de fumée, composants métalliques d'étanchéité, d'écrans de sous-toiture et de panneaux solaires…). Sa spécialité : la fabrication de cloisons monolithes d'une hauteur de 2,80 m dont Terreal a l'exclusivité.
«Cette brique explique l'attachée en communication, dont la particularité est sa hauteur, est utilisée pour les murs. Elle est très étanche à l'air avec une très bonne résistance thermique. Très important dans le sud pour maintenir la fraîcheur dans les maisons, l'été. Depuis sa création nous avons vendu l'équivalent de 30 000 maisons. Ces monolithes ont été utilisés pour la construction, d'immeubles collectifs à Saint-Denis, du siège de Virgil à Paris et même de porcheries en Bretagne.»
Terreal propose des accessoires en terre d'autres couleurs (anthracite, beige, gris). Ce matériau naturel, durable et recyclable à l'aspect chaud de la terre cuite, intéresse beaucoup de clients, constructeurs, architectes…
Histoire de Terreal
L'argile avec le cassoulet sont les deux pôles économiques et historiques de Castelnaudary et de ses environs. La poterie avec comme emblème la cassole du cassoulet et les briques pour la construction. C'est en 1885 que Pierre Guiraud crée un atelier artisanal de tuiles «canal» et de briques. L'atelier se transforme au fil des ans en une fabrique de plus en plus perfectionnée. En 1983 est créée une deuxième unité pour fabriquer la brique de hauteur d'étage et en 2000 l'atelier de transformation des produits monolithes. «Il a fallu dix ans de recherche pour obtenir ce produit unique au monde.»

Source La Dépêche du Midi

27/04/2014

Ceric Technologies : Sur la route de la Terre Cuite

Après une halte à Almaty, en Septembre 2013, CERIC Technologies poursuit cette route de la Terre Cuite en participant au salon de Tachkent, qui s’est tenu du 25 au 28 Février 2014.
L’Ouzbékistan, tout comme le Kazakhstan, a une histoire très liée à la Terre Cuite, et nombreux sont les édifices construits en briques. De ce fait, les producteurs s‘intéressent aux nouvelles technologies afin d’améliorer leurs productions ou recherchent de nouveaux matériels pour moderniser leurs unités.
Les visiteurs se sont notamment intéressés aux machines de la marque PELERIN, connues pour leur fiabilité et robustesse. De nouveaux projets liés à l’augmentation du parc de production de produits de construction furent évoqués, ce afin de faire face à la croissance du pays.
Ce séjour fut enfin l’occasion pour l’équipe CERIC Technologies de visiter des usines et de rencontrer les acteurs majeurs de cette industrie. Un séjour riche en enseignements pour les différentes parties.

Source CERIC Facebook

26/04/2014

À la découverte d’une tuilerie historique: les Grès médocains

Depuis 1880, les briques, les tuiles et les carreaux de la tuilerie de Touleron sont à la base de nombreuses constructions.

Aujourd'hui devenue les Grès médocains, cette entreprise fabrique des produits naturels et durables pour l'aménagement intérieur et extérieur de la maison. Elle ouvre ses portes au public samedi pour présenter son savoir-faire. Laurence Barraud présentera l’activité des Grés médocains.
Laurence qui a remplacé son père Claude Barraud à la tête de l'entreprise familiale, présente l'entreprise : « Le four à bois construit en 1908, permet d'obtenir les teintes flammées typiques de la côte atlantique, ainsi que des teintes brillantes. Il sert aussi à émailler les produits en blanc, bleu, vert, bordeaux, miel, marron, noir… »
« Une cuisson à haute température rend mes produits ingélifs. Le grès est une production résistante aux intempéries et aux agressions de toutes origines », ajoute Laurence avant de préciser qu'un « potier façonne la terre pour créer des objets culinaires, décoratifs et de jardin »,
Les portes de cette entreprise seront ouvertes au public les 26 et 27 avril de 9 heures à 17 heures. Visite de la fabrication à 10 h 30 et à 15 h 00. Démonstrations de pots à la corde.
Grès médocains, 3, route de Carcans à Listrac-Médoc. Contacts : 05 56 58 16 58 ; : gresmedocains@aol.com.

Source Sud Ouest