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30/12/2013

La tuilerie Imerys de Blajan: point de situation

Echec d’Imerys

Le plan social que voulait mettre en place Imerys a été mis en échec. Néanmoins le groupe Imérys n’a pas abandonné l’idée d’abandonner la fabrication à base de terre cuite à Blajan. Depuis quelques mois le groupe a abandonné un certain nombre de production à base de terre cuite et vendu ses activités à Bouyer Leroux.
Quelle stratégie du groupe :
Nous constatons qu’une stratégie qui nous rappelle ce qui s’est passé à Péchiney à Marignac est mise en place. Comme à Péchiney on trouve un repreneur qui gardera une partie du personnel (dans des conditions de travail et de salaire très différentes) Comme à Péchiney le groupe propose des aides à la mobilité : aides à la reprise des salariés, aides au déplacement aide au repreneur. Nous savons comment a fini l’histoire de Péchiney : à la suite du premier repreneur un troisième repreneur est arrivé avec des méthodes très cavalières pour ne pas dire plus : licenciement du personnel restant sans respect des lois sociales, accidentologie importante, non-paiement des heures supplémentaires etc…. . Les salariés contestant la situation ont saisi le Conseil de prud’homme et ont été entendus, l’entreprise a été condamné sauf que ces salariés se retrouvent au chômage et pire le patron voyou c’est évaporé et les dommages et intérêts sont restés à la charge de la collectivité puisque le patron véreux n’était plus là. Pour la petite histoire il faut savoir que le dernier patron logeait à l’hôtel, avait une voiture de location était canadien : sur le territoire il n’était propriétaire que de son ordinateur. D’autre part plus de 10 ans après des salariés sont encore en procédure judiciaire devant l’ancien employeur. Cet ancien employeur qui répondait des errements litigieux de péchiney, puis ferro-Pem le 1er repreneur indique aujourd’hui qu’il n’est plus sur la proposition de l’entreprise Coffrelite :
Elle confirmerait l’abandon de l’exploitation et la valorisation de la terre sur place. Le savoir-faire des salariés en place n’est pas pris en compte : aucun rapport avec le métier sur la terre, la cuisson , la façon, tout ceci démontre à priori le peu de consistance de cette proposition ; ce type d’entreprise peut s’installer n’ importe où. Rien n’est dit sur la terre et au vu des orientations d’Imérys on peut supposer que la terre exploitée serait transportée vers une autre usine de ce groupe. La richesse locale serait pillée, transport en camion sur les routes départementales … La proposition de Coffrelite pourrait être envisagée si les coffrets (coffret en terre cuite) étaient fabriqués sur place et venait en complément de l’activité actuelle ou une autre activité terre cuite.
La casse de l’outil industriel en cours : Nous pouvons constater qu’en ce moment la direction locale mis en place est plus préoccupée par le management du personnel et la mutation de celui-ci. En effet la direction technique se limite à la programmation des arrêts et marche de l’entreprise rien n’est fait sur l’aspect technique, une réflexion sur la productivité et les améliorations de l’outil de travail. L’essentiel des actions de la direction se borne à des réunions, des entretiens avec le personnel. D’autre part des arrêts sont programmés tous les jours ce qui conduit à des temps de chauffe très importants, pour la remise en température de fonctionnement. A terme ce type de fonctionnement conduit à majorer de manière significative les couts du produit fini. Ce qui justifiera à terme la fermeture de l’usine. Nous rappelons qu’un des éléments essentiel de notre bataille était la bonne santé financière du site de production et notre proposition pour un système de chauffe alternatif au gaz. Nous notons que la direction tente de faire oublier cette proposition essentielle qui à la fois économiserai la ressource de gaz et utiliserai une ressource locale à savoir la sciure pour chauffer et cuire la terre.

Source CGT Comminges

Quand habitat social rime avec énergie positive à Castelnaudary

Le premier "logement social à énergie positive de France" a été inauguré, le mardi 10 Décembre 2013, aux Vallons des Griffouls.

Un laboratoire pour demain.
Un T3 et un T4 tous neufs ont été inaugurés hier matin dans le nouveau quartier des Vallons-du-Griffoul. Ces deux maisons du bailleur social Habitat Audois sont sans doute une première en France, puisqu'elles sont "à énergie positive". L'ensemble du quartier avait déjà remporté, en 2010, le prix "Nouvelles formes urbaines durables" décerné par la Région. Ce sont désormais ces deux logements qui attirent l'attention du secteur de la construction réuni mardi matin.
Un condensé de nouveaux matériaux
Exposé plein sud, le quartier profite déjà d'une énergie gratuite et durable, le soleil. La convergence de divers intérêts a permis la réalisation de deux maisons modèles, qui ont même fait l'objet d'un colloque au lycée Andréossy, à l'heure de midi. Pour l'entreprise Terreal, il s'agissait de trouver un "laboratoire" pour son secteur recherche et développement. C'est le groupe bien implanté dans le Lauragais qui fourni toutes les nouveautés techniques, produites localement, de la brique "terre crue" aux cloisons de terre et à l'écran thermique sous toiture.
Laboratoire pour tous
Contacté par le groupe Terréal, le maire a fait l'intermédiaire avec Habitat Audois, qui s'essaie aux nouvelles normes en matière d'économie d'énergie (pour ses locataires). L'enseignement professionnel supérieur s'est, lui aussi, greffé à ce projet, puisque le lycée Andréossy a adapté son enseignement aux normes et aux matériaux mis en place dans ces deux maisons et qu'il a ouvert un micro-chantier sur le site.
Des maisons hors catégorie
Les différents acteurs impliqués dans sa réalisation sont unanimes : le label BEPOS Effinergie (consommation d'énergie quasi nulle, normes de 2020) attribué à ces deux maisons est l'un des premiers en France et sans doute le premier pour un logement social. Dans la pyramide des consommations d'énergie (que l'on retrouve aussi sur les appareils ménagers), la maison BEPOS est hors catégorie, tout au sommet, au-dessus de la maison passive, et la flèche bleue indique même un négatif. Ces maisons produisent plus d'énergie qu'elles n'en consomment. Ce qui se traduira sur la facture des locataires.
Maison, mode d'emploi
Pour aider les futurs locataires (ils sont attendus dans une quinzaine de jours), il y aura "un accompagnement pour une prise en main de ce logement", notamment pour comprendre le fonctionnement du poêle à granulés, de la pergola à lames inclinables (confectionnée par des élèves du lycée Andréossy), et saisir l'impact des panneaux solaires thermiques et photovoltaïques, de la récupération des eaux de pluie, du composteur...
Ces bâtiments sont tellement révolutionnaires que leurs performances techniques réelles seront étudiées de près pendant trois ans, tout comme les locataires, qui seront "suivis" par un sociologue. Pour sa thèse, un étudiant va tenter de voir comment le comportement humain s'adapte à cette nouvelle façon de vivre, "durablement".

Source L'Indépendant

ALGERIE - importations de matériaux de construction : Légère hausse durant 2013

La facture des importations des matériaux de construction de l’Algérie a atteint les 2,53 milliards de dollars (mds usd) durant les 10 premiers mois de l’année en cours contre 2,50 mds usd à la même période de 2012, enregistrant une légère hausse de seulement 1,2 %, malgré une hausse de plus de 28 % des quantités importés, a-t-on appris auprès des Douanes algériennes.
La facture des importations des matériaux de construction de l’Algérie a atteint les 2,53 milliards de dollars (mds usd) durant les 10 premiers mois de l’année en cours contre 2,50 mds usd à la même période de 2012, enregistrant une légère hausse de seulement 1,2 %, malgré une hausse de plus de 28 % des quantités importés, a-t-on appris auprès des Douanes algériennes. Les quantités importées des principaux matériaux de construction (ciments, bois et aciers) sont passées de 5,956 millions de tonnes les dix premiers mois de 2012 à 7,64 millions de tonnes à la même période de 2013, soit une augmentation de 28,3 %. Cette hausse des quantités importées a été tirée essentiellement par la hausse des importations de ciments (+63 %), du bois (+6,4%) et du fer et aciers (+4%), précisent les chiffres des Douanes obtenus par l’APS. La valeur des importations de ciment a atteint 351 millions usd durant les dix premiers mois de 2013 contre 215,7 millions usd à la même période de l’année dernière, en hausse de 62,7%. Les quantités de ciment importées ont connu également une augmentation de 63,52 %, passant de 2,385 millions de tonnes à 3,900 millions de tonnes durant la même période de référence. De janvier à octobre dernier, les importations de bois ont également connu une augmentation de 4,6 % durant la même période, puisque leur valeur est passée de 566,25 millions usd à 592,64 millions usd, selon le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) relevant des Douanes algériennes. La quantité importée est passée de 1,088 million de tonnes à 1,158 million de tonnes, également en hausse de 6,4 %.
Les importations de fer et d’acier destinés à la construction se sont chiffrées à 1,59 milliard usd durant les dix mois de 2013 contre 1,72 milliard usd à la même période de comparaison de 2012, en baisse de 7,3 %, alors que les quantités ont augmenté de plus de 4 %, passant de 2,482 millions de tonnes à 2,585 millions de tonnes. En 2012, les importations des matériaux de construction ont augmenté de près de 12 % totalisant 2,89 milliards usd. Cette hausse a été tirée par les importations de ciments qui ont augmenté de plus de 94% pour totaliser 244,4 millions usd. Pour répondre à cette forte demande et atténuer la flambée des prix accentuée notamment par la spéculation et éviter le retard dans les délais de réalisation des projets, le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) a entamé dès juin 2012 des importations mensuelles de ciment qui se poursuivent à ce jour. Le déficit de l’Algérie en ciment dépasse actuellement les 5 millions de tonnes/an, alors que la production nationale actuelle est de plus de 18 millions de tonnes/an dont 11,5 millions de tonnes sont assurés par les 12 cimenteries publiques.
Le développement de la filière ciment figure parmi les priorités du gouvernement pour atteindre une production de 20 millions de tonnes à l’horizon 2016 et 29 millions de tonnes d’ici à 2018.

Source El Moudjahid

29/12/2013

SOLUMIX : UN PRODUIT MULTIFONCTION

UN PRODUIT MULTIFONCTION pour la performance des briques terre cuite!
SOLUMIX est un composant multifonction (isolant, structurel, cohésif) qui élargit les fonctions des matériaux traditionnels.
Véritable innovation, il ouvre de nouveaux horizons aux matériaux de construction grâce à ses qualités uniques. Il permet aux fabricants de briques en terre cuite d’anticiper les nouvelles réglementations en associant une solution qui respecte le code génétique de leur produit.
Véritable matériaux de construction tout en un, une brique associée à SOLUMIX permet de réduire considérablement les temps de construction et les coûts de main d’oeuvre en permettant, en une opération :

  1. de construire le mur
  2. de l’isoler
  3. de le décorer dans le cas ou des plaquettes de parement sont intégrées en usine.

UN CONCENTRÉ DE QUALITÉS EXCEPTIONNELLES
SOLUMIX présente des caractéristiques exceptionnelles, réunies en en seul matériaux pour une polyvalence unique :

  •  structure isolante autoporteuse,
  • forte adhérence à la brique,
  • résistant à la compression,
  • léger
  • ininflammabilité
  • respirant

28/12/2013

Le serpent de mer de la tuile 9 au m2

La « 10 au mètre » s’est progressivement imposée dans le monde de la tuile à emboîtement et des couvertures économiques. La pose est rapide, et la taille moyenne des couvertures standard fait que l’échelle de cette tuile n’est pas trop disproportionnée. Pour les fabricants, il est tentant d’aller plus loin, et de proposer une tuile encore plus grande, qui réduit le nombre d’éléments au m2, et impacte favorablement le temps de pose. C’est ce qu’a fait Koramic, qui lance une 9 au m2 sur Batimat. L’idée n’est pas nouvelle ; d’autres l’ont déjà fait, mais ont seulement connu un succès d’estime. 9 tuiles au m2 nécessitent des pans de toiture importants, pour que l’aspect visuel reste acceptable. D’autre part, plus la tuile est grande, plus elle génère des chutes non réutilisables. Dans les faits, les couvreurs n’ont jusque-là pas adhéré à ces très grands formats. Wait and see…

Source Zepros

27/12/2013

La brique de parement, une opportunité pour la RT 2012

Si la brique de terre cuite a maintenant fait ses preuves, celle de parement fait doucement son entrée sur le marché de la construction et de la rénovation. Encore à ses balbutiements, le matériau sait offrir les avantages de la terre cuite et des possibilités architecturales qu'apprécient les professionnels. Les industriels, eux, ne manquent pas d'idées pour la faire davantage connaître.

A l'occasion d'une rencontre organisée par la Fédération française des tuiles et briques (FFTB), industriels et architectes ont pu confronter leurs attentes en matière de brique, et plus particulièrement de brique de parement. "Avec la brique de parement, on espère profiter de l'opportunité qu'offre la RT 2012, à travers les solutions d'isolation thermique par l'extérieur", a ainsi introduit Bruno Martinet, directeur général de la FFTB. "Il ne faut pas rater le marché de la rénovation", a poursuivi l'architecte Andréas Christo-Foroux.
Aujourd'hui, la brique de parement est essentiellement utilisée en extérieur, elle n'est pas une brique de structure, mais a besoin néanmoins d'être protégée. D'où la pertinence de leur utilisation en isolation thermique par l'extérieur. "En intérieur, la terre cuite perd son sens, estime un des architectes présents. Mais en extérieur, avec une isolation répartie, ça devient intéressant".
Les industriels de la terre cuite mettent en avant la créativité, la conception, la finition et les dimensions des produits, qui ouvrent de nouvelles voies adaptées à l'évolution des bâtiments. A l'exemple du projet de logements à Vitry-sur-Seine (Val de Marne), réalisé par l'agence Bruno Rollet, basé sur une structure brique TC et parement brique en extérieur.

Source Batiactu

26/12/2013

Condamnation de CLEIA par la justice française au profit de CERIC Technologies

Millau : les Terres cuites de Raujolles, une création familiale, un succès mondial

Grâce à l'export et la vente en ligne, l’entreprise millavoise connaît un fort développement ces derniers années. Aujourd'hui, ses créations ne sont plus seulement appréciées dans le sud de la France : elles font également le bonheur des fortunés dans le Golfe Persique, aux USA, mais aussi en Chine et en Turquie.
Comme beaucoup de briqueteries françaises, la société des Terres cuites de Raujolles aurait pu disparaître à jamais au milieu des années 1970. "Après le premier choc pétrolier, rares ont été les survivants dans notre secteur. Par chance, mon père qui gérait alors l’entreprise a eu le nez creux, raconte Patrice Rivière. Voyant le prix du combustible grimper en flèche, il s’est lancé à fond dans la décoration murale sans abandonner les tuiles et les briques. Il a ainsi pu vendre plus cher nos produits et pérenniser l’entreprise."
55 % des ventes réalisées à l’étranger
Réputé pour son travail “fait maison” et l’excellence de ses réalisations, cette petite entreprise familiale a vécu bien des tournants depuis sa création à Millau, en 1830. Patrice Rivière, lui-même, a joué gros à la fin des années 1990 en misant sur Internet et la vente à l’export. "J’y ai cru et l’histoire m’a donné raison, sourit le patron. Actuellement, poursuit-il, 55% de notre chiffre d’affaires est réalisé à l’étranger, principalement aux Etats-Unis, dans le Golfe Persique, en Chine et Turquie. Quant à nos bénéfices sur la toile, ils ont doublé cette année."

L’héritier ne s’en cache pas : l’entreprise dont il a repris la destinée en 1999 collectionne les références, et plus seulement dans la rubrique des édifices historiques. Aujourd’hui, du Japon à Rio de Janeiro, en passant par Chicago, Dubaï, Londres ou Paris, les propriétaires privés les plus fortunés du globe s’arrachent le savoir-faire séculaire de sa famille qui a élu domicile sur les pentes du Larzac.
Des relations privilégiées avec les architectes des richissimes
C’est là, dans une petite carrière qu’est extraite l’argile, ce matériau fin et naturel que l’on retrouve dans les briques, les tuiles, mais aussi les carreaux de sol, les vasques et les faïences unies et décorées de l’enseigne. "Ce qu’on fabrique n’a rien à voir avec ce que proposent nos concurrents de l’industrie. C’est ce souci de se démarquer, d’être original dans nos créations qui expliquent le succès des Terres cuites de Raujolles", présume Patrice Rivière.
Si on peut le croiser à Millau, au showroom de l’entreprise qui emploie six salariés à ses côtés (CA non communiqué), ce dynamique dirigeant de 47 ans voyage énormément. Il s’agit d’entretenir des relations privilégiées avec les architectes des richissimes... Cette stratégie se révèle payante puisqu’il décroche des contrats juteux, comme la livraison de 150 tonnes de terres cuites pour une villa à 80 millions d’euros à Koweit-City. Avec de tels clients, l’avenir peut s’entrevoir avec sérénité.
DU LOUVRE À LA MAISON CARRÉE DE NÎMES, DE RIO À BIENTÔT SAN DIEGO
Ces dernières décennies, les Terres cuites de Raujolles ont participé à de nombreux projets pour des bâtiments historiques : on pense à la toiture en tuiles romaines de la Maison Carrée à Nîmes, aux tuiles “canal” émaillées du Debenham House de Londres, mais encore aux carreaux ornés du Lys au château de Blois, aux carreaux de sol pour le Musée du Louvre...
Actuellement, la société livre des terres cuites pour la galerie des Invalides, à Paris, et expédie de la faïence pour la marque de chocolats Godiva qui dispose de 600 magasins à travers le monde. Elle participe aussi à la création d’un hôtel de luxe à Rio de Janeiro et devrait bientôt livrer pour le palais du roi de Jordanie. L’enseigne est également présente dans 40 boutiques partenaires aux Etats-Unis, et envisage de créer une succursale à San Diego. Elle dispose de stocks impressionnants entreposés à Millau et d’un excellent site de vente en ligne, ce qui lui permet de livrer rapidement dans le monde entier.
Source Midi Libre par JEREMY BEAUBET

25/12/2013

MAROC-Briqueteries : comment réduire la consommation d'énergie?

Six entreprises Marocaines ont été visitées par la GIZ et une entreprise allemande, et leurs pratiques comparées à ce qui se fait à l'étranger.
L'utilisation de combustibles alternatifs et déchets dans le mélange d'exploitation, l'augmentation de la température d'extraction, le recours à l'air ambiant pour le séchage sont parmi les solutions préconisées.
Dans un marché de plus en plus concurrentiel, l’industrie de la brique en terre cuite se doit aujourd’hui de faire face à la question de l’énergie qui demeure le premier poste de dépense des professionnels.
Partant de ce constat, la composante industrielle du Programme de gestion et de protection de l’environnement (PGPE), mené par la GIZ, en partenariat avec le ministère délégué chargé de l’environnement, a conduit un benchmarking énergétique entre 6 unités marocaines et des briqueteries internationales.
Belbrique à Berrechid, Slaoui à Salé, Somabrique et Bab Mansour à Meknès, Menara Briques à Marrakech et Jbel Nour à Mohammédia ont donc ouvert leurs portes aux experts conduisant l’étude, dont les résultats ont été présentés début Novembre 2013. Cette étude a d’ailleurs été réalisée par une entreprise allemande, spécialisée dans les machines et équipements pour l’industrie de la céramique de bâtiment, et dans la fourniture d’usines clés en main pour la production des briques. L’objectif est de sensibiliser les industriels du secteur sur leur performance énergétique et de leur proposer des mesures efficaces pour réduire sensiblement leur consommation d’énergie et l’impact environnemental de leurs activités, dans le but ultime d’améliorer leur compétitivité.
Il faut d’abord se rappeler que les différentes phases du processus de fabrication font à la fois appel à l’électricité et au combustible (principalement fioul et pétrole). L’extraction de matières premières, la préparation, le façonnage, le chargement/déchargement et le transport sont ainsi très gourmands en électricité alors que le séchoir et le four carburent au combustible.
Du fait d’une automatisation moindre que les briqueteries européennes, les briqueteries marocaines consomment moins d’électricité que les européennes (44kWh/t en moyenne contre 53 kWh/t pour les européennes). La consommation de combustible est en revanche plus grande dans les briqueteries marocaines (1305 kJ/kg) qu’à l’international (1 295 kJ/kg). Cela est dû aux équipements (séchoirs et fours) qui restent comparativement anciens. Si la différence n’est pas très grande, il n’empêche que les briqueteries marocaines peuvent encore faire des efforts. L’étude met ainsi en évidence entre 7 et 11 mesures d’économie d’énergie à court, moyen ou long terme pour chaque unité visitée. Cela va de l’utilisation de combustibles alternatifs (huile lourde, charbon, bois, biogaz, noyaux d’olive ou encore boues d’épuration) à l’utilisation des déchets dans le mélange d’exploitation, en passant par l’éventuelle augmentation de la température d’extraction voire de l’utilisation de l’air ambiant pour le séchage. Si certaines de ces mesures peuvent présenter un surcoût, le retour sur investissement reste attractif. En modifiant le séchage par exemple, le retour sur investissement est estimé à 3 ans et demi.
La Vie éco par Anne-Sophie Martin. 

Le sapin 2013, made in Albi, est en briques

Les amateurs de sapin en vrai bois d’arbre seront déçus. Les autres, les accros des matériaux premiers, seront aux anges. Le 16/12 au  matin, le club des partenaires du musée Toulouse-Lautrec et le musée Toulouse Lautrec ont présenté le sapin 2013, conçu par les étudiants designers-matiéristes de l’école européenne de l’Art et des Matières d’Albi. Un sapin en briques où la terre cuite est mise en valeur par un jeu de lumières intégré. Quinze propositions ont été posées sur la table du jury et celle de Mathieu Guérin a été choisie avant que les étudiants ne se mettent au travail. Leur bébé de 300 kg sera exposé dans le hall d’accueil de la salle Choiseul du musée pendant un mois. Une bonne entrée en matière pour l’école qui est en train de concocter sa biennale art et matière, sur le thème de la terre, les 5,6 et 7 juin 2014.
«Depuis 2005, à l’occasion des fêtes de fin d’année, le musée propose à ses visiteurs de découvrir une œuvre originale : le Sapin du musée . Plus qu’un arbre à proprement parler, ce sapin est la vision, la représentation symbolique et plastique de ce moment particulier de l’année», confie Christine Devoisins, administrateur au musée Toulouse-Lautrec. Ce n’est pas tout, le musée invite les familles à une visite guidée ludique de l’exposition Sarthou, les samedis 21 et 28 décembre, à 14 h 30, suivie d’un atelier de pratique artistique. Cette manifestation privilégiera la convivialité et le partage entre les adultes et les enfants qui créeront des œuvres où couleurs et sons se mêleront au fil de l’eau. La rencontre se poursuivra autour du sapin en briques avec une distribution de chocolats. Il est indispensable de s’inscrire.

Source La Dépêche du Midi

Des perspectives d’exportations pour les matériaux de constructions tunisiens en Algérie

Sous l’égide du CEPEX et de son bureau de représentation à Alger, dix sept entreprises tunisiennes actives dans les BTP, l’engineering, les matériaux construction ceux électriques liés à la construction ont participé du 09 au 12 décembre 2013 à une mission de contacts professionnels ciblés avec des opérateurs algériens.
Dans ce contexte, la programmation de ce voyage d’affaires décidé dans la ville de Sétif à 300 km d’Alger a été planifiée non seulement selon le profil et les besoins de la délégation tunisienne mais aussi et surtout selon les potentialités identifiées de l’est algérien en matière d’engineering et constructions. A ce titre, les rencontres professionnelles tuniso-algériennes se sont déroulées le mardi 10 décembre 2013 dans la ville de Sétif. Selon le décompte final après les rencontres, les 17 entreprises tunisiennes ont rencontré plus de 206 opérateurs algériens inscrits le jour des rencontres. Ces derniers avaient des objectifs aussi diversifiés qu’ambitieux avec les tunisiens. Parmi les plus importants éléments traités et négociés par les deux parties, l’on note la commercialisation des matériaux de constructions et électriques tunisiens en Algérie, la participation des bureaux d’études tunisiens au marché de l’engineering en Algérie et la création d’entreprises mixtes en Algérie, en Tunisie et même en Libye. Aussi et bien que les rencontres de Sétif avaient pour but d’approcher les entreprises de la région est algérienne, plusieurs opérateurs localisés dans les villes du centre (Alger, Blida, Boumerdès) et celles de l’ouest (Oran, Chlef, Tlemcen notamment) ont aussi participé aux rencontres de Sétif.
Le CEPEX et son bureau à Alger ont offert une réception en l’honneur de la ville de Sétif qui a accueilli ses rencontres. L’Ambassadeur de Tunisie à Alger, a notamment saisi cette occasion pour rappeler aux opérateurs économiques présents de la mise en vigueur prochaine de l’accord commercial préférentiel entre la Tunisie et l’Algérie et ses répercussions sur les échanges entre les 2 pays. Outre les opérateurs économiques tunisiens et algériens présent, ont assisté à cette cérémonie, des élus locaux de la ville de Sétif, les cadres administratifs et personnalités de la ville.
Le programme de la délégation tunisienne s’est le lendemain poursuivi avec des visites dans les locaux des entreprises et les chantiers de la ville. La délégation tunisienne s’est déplacée à l’occasion au salon professionnel du Bâtiment et du Logement SETIFBAT qui s’est déroulé du 9 au 13 décembre 2013. Il faut bien rappeler que le programme de développement économique en vigueur en Algérie consacre une enveloppe budgétaire importante aux infrastructures avec 62 milliards US $ pour le développement de nouvelles infrastructures (logements, routes, hôpitaux…), 48 milliards US $ pour la rénovation des infrastructures existantes (réseaux routiers, infrastructures portuaires existantes…), 1 milliard US $ pour le développement des infrastructures routières.

Source Investir en Tunisie

24/12/2013

Castres/Terreal . «Navidad con la familia !»

C'’est une année vraiment particulière que viennent de vivre Maria del Pinar et Salvador, un couple d’'Espagnols arrivé dans le sud du Tarn il y a quelques mois. Salvador Aguilar-Huerta et sa famille habitaient jusque-là dans la région de Valencia et travaillait depuis toujours pour le groupe Terreal, fabriquant de produits de construction en terre cuite (tuiles, briques ...etc.).
L'’an dernier, Terreal a fermé son unité de Valencia et Salvador a fait le choix de l’'émigration : «C'’était venir en France ou accepter le chômage. Rester en Espagne, avec la crise que nous connaissons, c’'était vraiment une aventure dangereuse.»
Avec son épouse Maria del Pinar Rubio-Bachiller, Salvador, responsable de production, et ses deux enfants ont choisi de s’installer à Castres bien que l'’usine Terreal se trouve à Saint-Amans : «On aime la ville. Nous avons toujours vécu dans une ville importante.»
La petite famille va donc passer une partie des vacances en Espagne pour rejoindre leurs proches: «Chez nous, la tradition de Noël est très importante. J’'y tiens beaucoup, raconte Salvador. Le repas de la Noche Buena se fera avec des fruits de mer bien sûr, de l'’agneau et toutes sortes de gâteaux traditionnels. Ce sont les anciens qui perpétuent ça.»
Chez eux du côté de l'’Albinque, arbre de Noël et crèche ont été installés comme s’ils étaient de l’'autre côté des Pyrénées: «Nous fêtons Noël avec les cadeaux le 25 décembre. Mais en Espagne, la règle voudrait que ce soit pour la fête des rois que cela se passe. Et puis il y a toujours beaucoup de gourmandises pour cette période de l’année: les mantecados, polvorones, les gateaux de boniato, roscos de vino ...etc. Et beaucoup de fruits secs aussi. Ce sont des moments où l'’on fait de bons repas. La famille aime se réunir à cette occasion. Pour le 31 décembre, cela se passera davantage avec les amis.» Pour la Saint-Sylvestre d’ailleurs, Maria del Pinar et Salvador n'oublieront pas de perpétuer une tradition bien espagnole qui consiste à croquer douze grains de raisins au rythme des douze coups de cloche à minuit: «Une tradition qui doit donner du bonheur pour toute l'’année.» ajoute Salvador qui soufflera la première bougie de sa carrière en France dès la rentrée.
Source La Dépêche du Midi par Jean-Marc Guilbert

Le préfet de Région en visite à Limoux

Le 21 novembre 2013, Pierre de Bousquet, le préfet de la région, a visité la cave Sieur d’Arques et la tuilerie Monier, à Limoux (Aude). Un déplacement assez rare de la part d’un haut fonctionnaire mais qui s’explique par la volonté du prefet «à venir rencontrer les acteurs économiques de la région pour leur apporter mon soutien».
«Nous lui avons présenté la situation générale à laquelle nous sommes confrontés», confie Maurice Lautard, le président de la Cave, «et le préfet de région nous a entendus».
Le problème de la chaptalisation a été abordé, le président de Sieur d’Arques rappelant qu’il est «anormal», selon lui, que «nous soyons le seul effervescent de France à ne pas pouvoir chaptaliser. Personnellement, je milite pour que l’on attribue le droit de chaptaliser en fonction de la région, et par type de vin. Et je suis favorable à la chaptalisation pour les AOC Limoux». Le préfet de région a pris conscience du problème.
Le représentant de l’État dans la région s’est ensuite rendu à la tuilerie Monier. Francis Sauner, le directeur de l’unité de production appartenant au groupe Monier, lui a présenté l’entreprise et la difficulté à recruter certains personnels hautement qualifiés.

Source  L'Indépendant

23/12/2013

Tuilerie de Blajan: la justice annule un plan social d'Imerys

Le tribunal de grande instance de Toulouse a prononcé jeudi la nullité du plan social présenté par le groupe de minéraux industriels Imerys pour la fermeture de la tuilerie de Blajan (Haute-Garonne, 25 salariés), a-t-on appris jeudi19 Décembre auprès de syndicalistes et du groupe.

Les délégués des personnels d'Imerys avaient engagé ces poursuites judiciaires pour "insuffisance du plan social" et "irrégularités de procédure".
A l'audience, en octobre, le tribunal avait demandé des informations complémentaires à la direction d'Imerys Terre Cuite (TC) sur son projet de "revitalisation" du site.
Le directeur des ressources humaines d'Imerys TC, Philippe Rustenholz, joint jeudi par un correspondant de l'AFP à Saint-Gaudens (Haute-Garonne), a estimé que la décision du tribunal d'annuler le "plan de sauvegarde de l'emploi" était "incompréhensible". "C'est une grande surprise", a-t-il dit, en indiquant qu'Imerys allait probablement faire appel.
De leur côté, les syndicats ont confirmé à l'AFP que la justice avait prononcé la nullité du plan, mais ils attendaient de consulter les détails du jugement avant de se prononcer.
En janvier 2012, la direction d'Imerys avait annoncé un premier projet de fermeture de la tuilerie de Blajan, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Gaudens. Le groupe français invoquait une surcapacité de production de "tuiles canal", de forme arrondie, très courantes dans le sud de la France.
Les salariés avaient reçu le soutien d'élus locaux et du ministère du Redressement productif et le projet avait été retiré en juillet 2012.
En mai 2013, le groupe avait annoncé un nouveau plan de fermeture du site et présenté, en juin, un plan prévoyant des reclassements au sein du groupe, des départs en pré-retraite ainsi que des reclassements externes dans le cadre d'une "revitalisation" du site.
Ce plan social avait été rejeté par un comité central d'entreprise d'Imerys, près de Lyon.
Les syndicats avaient assuré que 15 des 25 salariés allaient être "laissés sur le carreau". Le syndicat CGT, notamment, avait présenté comme "un leurre" les propositions de revitalisation du site.
Le groupe Imerys compte plus de 16.000 salariés et 253 implantations industrielles dans 50 pays, selon son site internet.

Source Le Parisien

Retour à la croissance en vue pour Imerys en 2014

Le leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie s'est recentré sur sa forte capacité historique à l'innovation pour relancer sa croissance. Avec l'objectif visé de tirer près de 700 millions d'euros de chiffre d'affaires additionnel des produits nouveaux à l'horizon 2016. Le groupe compte également s'appuyer sur son développement dans les marchés finaux à fort potentiel de croissance. L'Inde, la Chine et le Brésil sont à ce titre appelés à jouer un rôle moteur. Au-delà de la croissance, tous ces projets tendent vers un objectif de rentabilité supérieur à 15%. Si l'année 2013 s'annonce encore terne, marquée par les effets de change négatifs, le groupe a tout de même réussit à préserver ses marges. Autre élément prometteur, la tendance sur les volumes redevient plus favorable.

Alors que la réorganisation des activités s'accélère avec la cession d'Imerys Structure, l'acquisition de PyraMax Ceramics pour l'exploitation pétrolière aux Etats-Unis et la conclusion de deux opérations en Asie, le retour à la croissance est en vue pour 2014. Nous devenons plutôt positifs.
Source Votre argent  par Ludivine Szado

22/12/2013

Adler Technologies lance la première presse grand format pour blocs légers

Sur Batimat, Adler Technologies présentait un nouveau type de presse vibrante grand format dédié aux blocs légers : l’A880. Grâce à sa conception novatrice, cette presse « nouvelle génération » grand format va permettre aux industriels de la préfabrication de produire des blocs légers de qualité à un prix de revient compétitif!

L’A880 permet la production de 12 blocs avec une précision et une régularité en hauteur de +/- 0,5 mm. L’introduction d’un système exclusif de répartition du béton dans les moules et de vibration optimise et accroît la qualité des blocs. Conséquence des innovations intégrées, la productivité augmente de 30% par rapport à des installations classiques, et le coût d’exploitation s’améliore de 25%. AdlerTechnologies a ainsi opté pour une conception novatrice dédiée aux blocs légers, un design inédit, stricto sensu. Ce travail l’a conduit à reconsidérer en profondeur les presses vibrantes grand format, à développer de nouveaux châssis et tiroirs, de créer un agitateur spécifique, à modifier l’hydraulique, à mettre au point de nouveaux systèmes de remplissage des moules, de vibration exclusifs et d’intégrer un système VIP (Valeurs Intégrées aux Process). L’A880 assure la fabrication de blocs légers à base de granulats minéraux (lave, argile et schiste expansés par exemple) ou moins traditionnels, agro sourcés, à hautes performances thermiques. Leur résistance thermique pouvant atteindre R > 2 m2 k/W pour une épaisseur de 30 cm ou avec complexion PU (par insertion latérale par robot, exclusivité Adler) pour une épaisseur de 36 cm, R > 5 m2 k/W.

Source France BTP

21/12/2013

La tuile au secours de la performance thermique

UNE IDÉE POUR LA RÉNOVATION
Comment transformer un parc immobilier vieillissant en un champion de l’efficacité thermique. Tel est le défi qui attend la France en marge de la désormais célèbre transition énergétique. La société Imerys Toiture et l’architecte Thierry Barreau ont apporté un élément de réponse sur une maison des années 40, sise à Dôle dans le Jura. La technique employée est bien plus économique que la traditionnelle ITE sous enduit. Il s’agît d’un ensemble de tuiles en terre cuite posées en façade et recouvrant l’isolant. « Ici, c’était de la ouate de cellulose biosourcée, sur une épaisseur de 20 centimètres » explique Olivier Lafore, directeur marketing d’Imerys Toiture. Le bardage sur isolant présente l’avantage de simplifier le processus, en demandant l’intervention du seul couvreur.

PERFORMANCES ET ESTHÉTIQUE
La technique de couverture diffère peu d’une charpente traditionnelle. Le bardage de bois est maintenu au moyen d’équerres en métal. Les tuiles reçoivent ensuite des vis de fixation doublées, afin d’assurer leur maintien. « La tuile ne nécessite aucun entretien spécifique mais présente cependant une très grande durabilité dans le temps, d’au minimum 30 ans », poursuit Olivier Lafore. Un point supplémentaire pour ce matériau qui est revenu sur le devant de la scène après une étude de la FFTB (Fédération Française des Tuiles & Briques). Celle-ci montre que les revêtements de terre cuite associés à l’ITI possèdent des performances thermiques supérieures au béton doublé d’une isolation extérieure. Dans le cas de Dôle, il faudra néanmoins attendre les premiers résultats pour savoir dans quelle mesure les tuiles participent à l’isolation thermique. La maison jurassienne joint l’utile à l’agréable, en ressemblant à une maison contemporaine. Pour d’autres réalisations, la variété de tuiles disponible sur le marché permettra de donner beaucoup de liberté sur le plan esthétique.

Source Batiment.com

20/12/2013

Tuile Losangée Ste Foy d'Imerys pour le patrimoine rhônalpin

Produite sur le site de Quincieux près de Lyon, la Losangée Ste Foy d'Imerys est une tuile grand moule faiblement galbée qui valorise le patrimoine architectural de la région Rhône-Alpes en préservant l'esthétique des toitures traditionnelles de la fin du 19ème siècle, début du 20ème. La qualité du dessin du losange lui confère un esthétisme d'autrefois apprécié des architectes. Cette tuile s'inscrit harmonieusement dans le patrimoine architectural Rhône-alpin. Grâce à son important pureau variable, la tuile Losangée Ste Foy est particulièrement adaptable et facile à mettre en oeuvre y compris sur des toits complexes. Grâce à son système d'emboîtements, son double-filet d'eau longitudinal, au losange central et au demi-losange en aval qui guident l'écoulement des eaux, la Losangée Ste Foy garantit un haut niveau d'étanchéité. La qualité des argiles de Ste Foy l'Argentière permet d'obtenir une tuile de référence, réputée pour sa robustesse et son ingélivité, contribuant ainsi à perpétuer l'identité architecturale de la région.

Source Batijournal

19/12/2013

CONCOURS Une entreprise de charpente récompensée pour son travail de préservation du patrimoine à Alès

Terreal, n°1 sur le marché des tuiles de patrimoine en France, réaffirme son engagement pour la sauvegarde de l’héritage architectural du patrimoine en renouvelant son concours “Terroirs de Terreal”. Élargi pour la première fois à l’ensemble des régions françaises, il a récompensé, le 7 novembre 2013 à Paris, l’entreprise Structure Bois Couverture pour son savoir-faire en matière de couverture sur une agence bancaire située au cœur d’Alès, en lui décernant le prix spécial rénovation.

Un patrimoine urbain à sauvegarder
En présentant leur projet de rénovation des 1 300 m² de couverture de cette agence bancaire alésienne, l’entreprise Structure Bois Couverture se positionne comme un exemple en matière de sauvegarde du patrimoine collectif. Attribué selon des critères de sélection portant sur la technicité, l’esthétique, le rendu global, le respect de l’esprit du lieu, la conservation et la protection du patrimoine historique du chantier, le prix honorifique qui lui a été décerné s’inscrit dans une volonté de valoriser ce travail de réhabilitation effectué dans le cadre d’un chantier patrimonial. Ainsi, la réfection totale de la charpente a nécessité une approche délicate des travaux de zinguerie. Pour finaliser l’aspect visuel et respecter le patrimoine historique du bâtiment, l’ensemble de la toiture a également été recouverte de tuiles à cote universelle coloris Vieilli.
Un palmarès 2013 placé sous le signe de la personnalisation et de la tradition
Fort de son succès grandissant, l’édition 2013 du concours “Terroirs de Terreal” a vu son nombre de dossiers doubler par rapport à l’année précédente. Des candidatures de plus en plus qualitatives qui proviennent désormais de la France entière. En ouvrant ses critères de participation au-delà des frontières de la tuile plate, Terreal a ainsi poussé de nombreux artisans-couvreurs à la créativité. Même si l’objectif premier de ce concours est de récompenser le travail des professionnels de la couverture, ce rendez-vous a aussi permis de mettre en lumière trois nouvelles tendances : la personnalisation des toitures à travers l’art du panachage, les motifs et les frises en tuiles plates, le dynamisme de la tuile de tradition.
A propos des Terroirs de Terreal
Le concours a été créé en 2010 pour valoriser les plus beaux chantiers de rénovation, les couvreurs, leur expertise et leur créativité. Ouvert à tous les professionnels de la couverture soucieux de transmettre et de protéger le patrimoine français, le concours récompense au niveau national la qualité des savoir-faire régionaux, la pertinence des choix techniques et la finalisation de chantiers originaux.
Terreal développe les solutions permettant la construction de bâtiments basse consommation et de bâtiments à énergie positive selon les exigences du développement durable. Fabricant de matériaux de construction en terre cuite, le groupe propose des systèmes constructifs dans ses trois domaines d’expertise : la toiture, la structure et la façade. En complément, il développe une ligne complète pour l’aménagement esthétique intérieur et extérieur des bâtiments.

Source Objectif Gard

18/12/2013

Pour un air intérieur sain, optez pour la brique Monomur

Mise sur le devant de la scène par le Grenelle de l'environnement, le gouvernement et de nombreux sondages de santé publique, la qualité de l'air dans les bâtiments constitue un enjeu majeur dans la construction.
Selon un récent sondage résalisé par IFOP/Monomur, plus d'un français sur trois a déjà ressenti une gêne à l'intérieur d'un bâtiment (fatigue chonique, somnolences, irritation des yeux ou de la peau, asthme, allergies, démangeaisons,...) Avec en moyenne 22 heures par jour passées dans un espace clos, l'impact de la présence d'humidité, de moisissures ou de COV (composés organiques volatils) dans l'air peut s'avérer désastreux sur la santé des personnes, notamment celle physiquement sensibles (nourrissons, enfants, personnes âgées). La pollution de l'air intérieur constitue donc bien un problème de santé publique, que le bâtiment se doit de résoudre en même temps que celui des économies d'énergie.
Aujourd'hui la brique Monomur en terre cuite - appelé aussi bloc à isolation répartie - permet de concilier efficacité énergétique, préservation de l'environnement et qualité de l'air. Matériau exclusivement minéral et totalement naturel, cette brique auto-isolante ne dégage aucun COV, empêche l'humidité de se développer de par sa composition et offre de très bonnes performances d'isolation thermique. En hiver, elle permet d'économiser environ 10% sur votre facture de chauffage.
Briques Monomur
Le principe est très simple : la multitude d'alvéoles piège l'air pour assurer une isolation thermique optimale sans ajout d'isolant. Elle existe en 30, 37,5 et 50 cm d'épaisseur et sert avant tout à contruire les murs porteurs d'une habitation individuelle ou collective.
Les constructions en Monomur sont faites pour durer. Une seule de ces briques pourrait supporter plus 100 tonnes, l'équivalent d'une maison entière! Assurant en outre une bio-climatisation naturelle, la brique Monomur constitue ainsi un matériau écologique incontournable pour construire - au delà du bâtiment HQE - le bâtiment basse consommation.
Enfin, la brique Monomur permet de travailler sur un chantier propre, sans ciment, bétonnière ou agrégats.
Plusieurs entreprises comme Wienerberger, Bellenger ou Boyer-Leroux, regroupées au sein de la FFTB (Fédération Française des Tuiles et des Briques) proposent ces briques à la vente. Il est difficle de donner une fourchette de prix car il existe plusieurs facteurs à prendre en compte pour réaliser le calcul du prix au m2 : choix du matériau, fournisseur, prix de la pose, ... Le mieux est de faire une demande de devis directement auprès des fournisseurs.

Source Le Coin BIO

17/12/2013

Bio'Bric pour conduits de fumée en terre cuite

La gamme bio'bric de Bouyer Leroux s'étoffe avec des conduits de fumée en terre cuite. Le conduit de fumée en terre cuite permet de réaliser une économie de 20 à 30% par rapport à un conduit métallique. La porte de ramonage étanche et le bouchon haut pour les conduits en attente répondent aux impératifs d'étanchéité à l'air de la RT 2012. En neuf, le conduit est monté par le maçon au fur et à mesure de l'élévation des murs. Il offre des résistances au feu de cheminée à 1000°C et à des températures de fumées très élevées. Il n'est pas nécessaire de l'équiper d'un tubage pour fonctionner en parfaite sécurité. Anticorrosion et résistant aux acides, il est garanti 30 ans. Composés de boisseaux traditionnels ou isolés associés à des terminaisons adaptées aux architectures locales, les conduits de fumée bio'bric permettent de répondre à la loi sur l'air dont les dispositions sont applicables pour les permis de construire déposés depuis le 1er septembre 2006.

Source Batijournal

16/12/2013

Blajan - Tuilerie IMERYS : le compte n'y est toujours pas

Après une première audience le 28 septembre dernier, le tribunal de Grande Instance de Toulouse, saisi par les salariés de la tuilerie, a demandé des engagements à Imerys dans son jugement du 31 octobre, rouvrant les débats jeudi dernier. Les propositions de revitalisation et les emplois à la clef proposés par la société Coffrelite n’étant pas suffisamment étayés.
Il s’agissait d’ en savoir davantage sur cette éventuelle revitalisation et les emplois qui impacteront les reclassements du personnel.
Pour le personnel et les élus, les propositions de revitalisation n’ont aucune consistance. Les salariés ont été dupés mais aussi la collectivité territoriale.
De plus, les chiffres annoncés 4,5 millions d’euros pour les reclassements, la revitalisation et diverses mesures ne sont que des hypothèses de travail mais en aucun cas des engagements.
Bernard Ducasse de la CGT, présent à l’audience devait déclarer : «Les masques sont tombés : la revitalisation était un leurre pour mieux faire passer les licenciements et tromper les élus locaux. Imérys groupe bénéficiaire licencie ; la loi encore une fois sera-t-elle du côté des casseurs ?».
Mi décembre
La décision sera rendue le 19 décembre. Le responsable syndicaliste rappelle que lors d’une réception en sous-préfecture d’une délégation syndicale, il a interpellé le ministre du Redressement productif sur le sujet, par le truchement du sous-préfet : «Il s’agit là d’une production locale pour un marché régional avec un minerai extrait sur place, il semble essentiel de valoriser et pérenniser cette production».

Source La Dépêche du Midi

Une maison en terre prochainement à Tamanrasset

Le Wali de Tamanrasset, Abdelhakim Chater, a annoncé jeudi qu’une expérience pilote de construction de logement en bloc de terre compressé (Btc) sera initiée prochainement dans la wilaya de Tamanrasset en vue de convaincre la population de la solidité et du confort de ce type de logement.
Suite à la présentation d’une machine de fabrication de briques de terre par Yasmine Terki, directrice du Centre algérien du patrimoine culturel bâti en terre (Cap terre), Abdelhakim Chater a annoncé "la construction, dans le cadre du logement rural, d’une habitation pilote".
Le but de cette opération selon le wali serait "d’offrir un échantillon à la population afin de la convaincre qu’un logement qui ne dénature pas l’environnement reste tout aussi décent et confortable que ce qui a été construit jusqu’à aujourd’hui".
En visite de travail dans la région, le ministre du Tourisme et de l’artisanat Mohamed Lamine Hadj Said, qui a visité le campement du Festival international des arts de l’Ahaggar et l’exposition du Cap terre, "De terre et d’argile", a déclaré qu’il fallait encourager la construction en matériaux locaux tout en exprimant sa "pleine adhésion" à la démarche du Cap terre.
Dans ce sens le ministre a déclaré que son département "s’évertue à décourager les éventuels investisseurs d’utiliser des matériaux incompatibles" avec les matériaux locaux.
Yasmine Terki, directrice du Cap terre, a présenté au ministre tous les avantages de la construction en Btc tant sur le plan financier que sur celui de la durabilité, du confort et de l’économie d’énergie, tout en insistant sur l’aspect recyclable des ces matériaux avec lesquels ont peut reconstruire à l’infini.
Après avoir visité les espaces du campement dédiés à l’artisanat local, aux musiques de l’Ahaggar et du Sahel, le ministre du Tourisme et de l’artisanat a insisté sur la nécessité d’établir "des passerelles entre le tourisme et la culture" considérée comme l’un des éléments les plus attractifs dans le domaine du tourisme.

Source Portail Algérien des énergies renouvelables

15/12/2013

Réduction de la consommation d’énergie : nouveaux développements de Ceric Technologies

L’importance du facteur énergétique est au cœur des préoccupations et des développements actuels réalisés par Ceric Technologies. La société explore plusieurs voies: les combustibles alternatifs n’entrant pas dans les quotas de CO2, l’amélioration de l’efficacité énergétique de ses équipements et l’isolation thermique. Cette priorité donnée à la réduction de la consommation énergétique se retrouve dans l’ensemble de la gamme (une modification de la buse et des hélices de sortie d’un groupe d’étirage Pelerin a par exemple permis de réduire sa consommation d’énergie électrique de 10 %). Mais c’est sur les fours et les séchoirs que les efforts se concentrent.
Cuisson: isolation des fours
Les caractéristiques des fours, en termes d’isolation et de rendement thermique, sont sans cesse améliorées. L’isolation des panneaux est optimisée en fonction des zones de températures pour des performances énergétiques exceptionnelles et l’étanchéité des fours (enveloppe en acier avec des panneaux soudés…) reste le meilleur moyen de conserver leur performance à l’optimum.
Énergies alternatives: biogaz et sciure de bois
Des développements récents sur des combustibles alternatifs autorisent l’utilisation de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, sciure de bois…). Le biogaz est une énergie renouvelable non fossile issue de la fermentation de matières organiques (animales ou végétales) et qui peut être produite dans les centres d’enfouissements techniques (CET). Essentiellement composé de méthane, de dioxyde de carbone, d’eau et d’autres gaz dans des proportions moindres, son pouvoir calorifique dépend de la concentration en méthane et varie donc de 4 à 7 kWh par Nm3. Ceric Technologies exploite un savoir-faire éprouvé dans l’installation de lignes de cuisson biénergie biogaz/gaz naturel. Composée de panoplies biogaz pour l’alimentation des zones de cuisson, de brûleurs Jet et de tuyères biénergies, cette solution flexible permet une gestion automatisée de la biénergie. Aucune intervention humaine n’est nécessaire pour le changement de combustible et la cuisson est garantie même en cas de défaut d’alimentation d’un des combustibles.Plus économique (le coût énergétique du biogaz est bien inférieur à celui du gaz naturel), plus écologique (utilisation d’énergie non fossile), l’utilisation du biogaz représente une alternative fiable à l’utilisation de combustibles fossiles. Cette solution est adaptable aux nouvelles installations et aux installations existantes.
La sciure de bois, ou encore les écorces et copeaux, les pellets ou autres déchets végétaux, constituent un combustible dont le bilan CO2 est neutre pour l’environnement, la quantité de CO2 dégagée lors de la combustion étant égale à la quantité absorbée lors de la croissance de l’arbre. Le pouvoir calorifique de la sciure dépend de son taux d’humidité, taux qui peut varier énormément.
Ceric Technologies a mis au point une centrale de cuisson qui fonctionne avec tous les types de sciures humides, sans séchage préalable. Un criblage de la sciure est nécessaire pour écarter les grains supérieurs à 5 mm avant de la déposer sur un convoyeur à chaîne installé à proximité du four. Il alimente des vis sans fin reliées aux centrales de cuisson. Chaque centrale, régulée automatiquement, envoie un mélange d’air et de sciure pulsé jusqu’aux tuyères installées sur le four. Ce dernier est équipé d’un dispositif d’obturation automatique des puits de chauffe afin d’éviter les remontées de gaz chaud vers les équipements de cuisson et une possible inflammation de la sciure.
En s’appuyant sur cette expérience de la combustion de matières non fossiles, Ceric Technologies explore de nouvelles voies et évalue d’autres sources exploitables.
Équipements de cuisson: le ThermoBooster
Les efforts de Ceric Technologies se sont aussi portés sur les équipements de fours, soit pour améliorer encore le rendement des équipements de chauffe (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…) ou les rendre compatibles avec l’utilisation d’énergies alternatives, soit pour optimiser les échanges thermiques lors de la cuisson des produits. Le recyclage des fumées, dans un premier temps, puis le brassage haute température se sont alors imposés comme des solutions efficaces pour réduire les consommations d’énergie.
En créant le ThermoBooster, Ceric Technologies a développé une solution pour optimiser les flux au sein du four et homogénéiser la température entre ses différentes sections. L’amélioration des échanges thermiques permet de réduire la différence de température entre le haut et le bas du wagon et améliore l’homogénéité de température du début à la fin du four. Cet équipement breveté de brassage d’air haute température présente la particularité de fonctionner à l’intérieur même du four, de 200° à 850°C. Il ne requiert pas l’installation de conduits d’air externes, souvent endommagés par des phénomènes de corrosion difficilement contrôlables. Son efficacité permet de réduire le nombre de brûleurs au niveau de la zone de pré chauffage et, par conséquent, les opérations de maintenance. Une nouvelle conception de la turbine a permis d’augmenter de 15 % l’efficacité aéraulique de l’ensemble.
Séchoirs
Les efforts de Ceric Technologies se sont portés sur l’isolation des séchoirs (utilisation possible de panneaux isolants), la récupération des calories du four et leur exploitation pour le séchage et l’introduction d’équipements de brassage d’air innovants qui optimisent le séchage et réduisent la consommation d’énergie.

Source Ceric Technologies

14/12/2013

CERITHERM : Produire différemment pour préparer l'avenir !

CERITHERM est issue de la volonté des principaux cadres de CERIC WISTRA de poursuivre l'activité de cette société du groupe CERIC qui centralisait la conception et la réalisation de tous types de fours (fours pour le marché de la Terre Cuite et fours spéciaux jusque 1750°C).
CERITHERM est une équipe pluridisciplinaire d'hommes motivés et experts dans leur domaine, dédiée à la conception /réalisation de nouvelles installations thermiques, à la modification/amélioration d'installations existantes, et au développement de solutions innovantes (CERITHERM est agréée Crédit Impôt Recherche ).
CERITHERM bénéficie de l'environnement universitaire et scientifique riche et reconnu du Pôle de compétitivité Européen de la Céramique de Limoges .
Forte de ses expertises et de ses innovations (CERITHERM a développé une gamme de bruleurs à haut rendement, une gamme de foyers biomasse et de générateurs de gaz chauds à partir de Biogaz...) , CERITHERM vous accompagne dans vos challenges industriels: fabriquer de nouveaux produits, produire mieux, produire plus, consommer moins, polluer moins... Produire différemment pour préparer l'avenir !

Source BPI France

13/12/2013

Le marché des matériaux minéraux de construction se dégradera en 2014

Des baisses d'activités pour 2013... mais aussi pour 2014. C'est ce que prévoit, en effet, l’Union nationale des industries de carrières et de matériaux de construction, qui en appelle désormais au soutien de l'Etat pour s'en sortir.

Chiffres de la construction | Gouvernement | Organismes et organisations professionnelles "Le moral est à l’heure actuelle bas chez nos 2.683 entreprises adhérentes et nous prévoyons une année 2014 avec une baisse des volumes plus importante qu'en 2013, nous commente d’entrée Didier Riou, président de l’Unicem, ce jeudi 28 novembre. Ce n'est pas réjouissant. C'est même très inquiétant, nous sommes quand même en récession."
En effet, la fédération signale une nouvelle dégradation du marché en repli global de 2%. En détails, le recul de la production de béton prêt à l’emploi est également de 2% alors que les granulats "parviennent à stabiliser leur production au niveau de 2012." Ces baisses consécutives portent ainsi la contraction du marché à - 20 % pour les granulats et - 15 % pour le béton prêt à l’emploi, sur la période 2007-2013.
Baisse constante de la production depuis 2008
"Cette baisse constante de la production de matériaux de construction depuis 2008 nous inquiète davantage d’autant plus que nous nous attendons à une nouvelle dégradation en 2014, avec une chute de 4% pour les granulats et de 3% pour le béton prêt à l'emploi (BPE), après une année 2013 "moins catastrophique que prévu", complète Didier Riou.
Les raisons de cette tendance à la baisse ? "La persistance d’un niveau élevé de chômage qui pèse sur la décision d’investissement des ménages (logement), des niveaux de permis de construire qui restent en fort repli et qui laissent craindre une nouvelle baisse des mises en chantier et un repli dans le non-résidentiel sont les principales explications", souligne le dirigeant de l’Unicem. De plus, l’année de baisse des dotations de l’Etat et l’année électorale peu favorables aux projets de travaux des collectivités locales !
La FNTP a, en effet, prévu ces jours-ci une baisse de son volume d’activité de -4%."
Un appel à la commande publique
Pour y remédier, Didier Riou en appelle justement au Gouvernement pour qu'il soutienne le secteur par le biais de la commande publique et pour qu'il "ne rajoute pas d'entraves législatives ou réglementaires" à des entreprises déjà fortement frappées par la crise. "Nous avons l'impression qu'en France, nous avons perdu la fierté et la conscience de la valorisation de notre sous-sol, estime Didier Riou. Il s'agit pourtant d'une opportunité d'emplois."
Et de conclure : "L’Unicem défend la filière ‘Made in France’ qui se caractérise par des emplois de proximité et des emplois non délocalisables. Une fois de plus, ce n’est pas normal de faire venir des bateaux de Scandinavie pour construire par exemple des voiries en granit en Bretagne alors que nos amis Bretons sont bien dotés en matériaux !" Dernier chiffre en 2013 : la France importe 11 millions de tonnes de matériaux alors qu’elle en exporte 8 millions de tonnes.
*L'Unicem regroupe 2.683 entreprises employant 38.100 personnes
VNF et l'Unicem main dans la main pour le transport des matériaux
Voies navigables de France (VNF) et l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) viennent d’achever un partenariat qui vise à augmenter de 50% la part du fluvial dans le transport de matériaux pour la porter à 9% à l'horizon 2022 (contre 6% actuellement). Pour parvenir à cet objectif, les deux parties projettent de développer la capacité et la performance du réseau fluvial, d'améliorer la synergie entre le réseau "grand gabarit" et les voies connexes qui l’irriguent, et de défendre la disponibilité des sites industriels bord à quai au départ et à l’arrivée des matériaux, et de développer l’offre de cale sur le réseau fluvial. Un comité de pilotage sera ainsi chargé de la mise en oeuvre des actions concrètes inclues dans cet accord. Elles permettront, entre autres, d'obtenir une meilleure connaissance des trafics et de définir les priorités d'améliorations d'offre de service.

Source Batiactu

12/12/2013

Repli des ventes de matériaux de construction

Les ventes de produits issus des carrières et des matériaux de BTP (tuiles, briques, ciment etc...) reculeront de 2 % cette année (- 2,4 % à fin octobre), a estimé leur syndicat, l'Unicem, pour qui « 2014 sera encore moins bon ». La consommation de matériaux de travaux publics (les granulats) a progressé de 1,5 % sur dix mois, mais les matériaux destinés aux maisons sont en fort recul : de - 8 % à - 9 % pour les produits béton et les tuiles, - 4 % pour les briques et le ciment.

Source Les Echos

MONIER/ BRAMAC : la toiture s'embrase dans les Balkans!

Le nouveau Directeur Général Michael Utvary s'attend à un recul des ventes cette année.


Cela ne va pas sans heurts pour le tuilier BRAMAC depuis la prise de contrôle par Monier : la filiale d'Europe de L'Est accuse à présent des pertes de 70 millions de euros. Le nouveau patron sort le crayon rouge.
Les plans de croissance sont aux oubliettes: Alors qu'en 2011 lors du rachat par MONIER de 100% des parts de BRAMAC à WIENERBERGER, le PDG Ingo Wedam avait des objectifs ambitieux. La croissance de BRAMAC , Mr Ingo Wedam ainsi que son successeur Josef Weinzierl font maintenant parti de l'histoire.
Les ventes de l'entreprise de couverture sont tombés en 2012 de 1,6 million € à 30,8 M €. La structure en Macédoine a été fermée représentant une charge au bilan de 70,6 millions d'euros.
Pour les autres filiales d'Europe centrale et orientale, le bénéfice net de 21,7 M € en 2012 a été suivie d'une diminution de 60,6 M €.

Source Wirtschafstblatt

11/12/2013

Un bardage tuiles pour redynamiser les façades d'un pavillon

Comment transformer une vieillotte maison des années 1940 en maison contemporaine tout en l'isolant thermiquement par l'extérieur ? En la relookant grâce à des bardages de tuiles en façade. Une utilisation inattendue de ces tuiles de terre cuite qui nous est expliquée par Olivier Lafore, directeur marketing d'Imerys Toiture.

"L'architecte Thierry Barreau voulait un résultat moderne", nous annonce Olivier Lafore, directeur marketing d'Imerys Toiture. "L'opération consistait à redynamiser une maison des années 1940, située à Dôle dans le Jura, mais avec de la tuile en façade", poursuit-il. Car, outre la toiture, la tuile de terre cuite peut également être utilisée en vertical, afin d'embellir et de protéger l'isolant des éléments.
La mise en œuvre reste, pour sa part, très classique : pour réaliser le bardage, une structure bois est fixée au gros œuvre par le biais d'équerres métalliques. Puis, un isolant, typiquement de la laine de verre ou de la laine minérale, est inséré dans l'espace contenu entre le mur et ce bardage. "Ici, c'était de la ouate de cellulose biosourcée, sur une épaisseur de 20 centimètres", nous précise Olivier Lafore. Sur la structure porteuse, se met en place le système de protection, constitué des tuiles, de la lame d'air verticale et, éventuellement, d'un pare-vapeur. "La tuile terre cuite est facile à poser : elle ne nécessite pas de technique particulière. Un seul intervenant, le couvreur, peut réaliser à la fois la toiture et la façade. La seule différence ? Les vis de fixation sont doublées", poursuit le directeur marketing d'Imerys.
Esthétisme et performance thermique
Les avantages attendus sont avant tout d'ordre esthétique. La variété des tuiles en termes de couleurs et de profils ou dimensions autorise une grande liberté aux architectes. "De plus, la tuile ne nécessite aucun entretien spécifique mais présente cependant une très grande durabilité dans le temps, d'au minimum 30 ans", explique Olivier Lafore. Outre la protection mécanique et physique de la tuile sur l'isolant, elle jouerait également un rôle dans l'efficacité thermique de la solution. "Elle apporte une inertie thermique et participe à la performance. Mais dans quelles proportions, là il faudra attendre les résultats d'une étude dans quelques mois", glisse le directeur marketing. Ce dernier insiste sur la sensibilisation des couvreurs à ce nouvel emploi et aux nombreux débouchés potentiels : "Des milliers de mètres carrés pourraient être revêtus de ces bardages chaque année". Car cette isolation par l'extérieur nécessite moins de maîtrise, pour sa mise en œuvre, que la délicate ITE sous enduit.

Source Batiactu

10/12/2013

Siniat (ETEX) et Cofely Services nouent un partenariat

Siniat (Groupe Etex) vient de signer un partenariat avec Cofely services (Groupe GDF Suez) portant sur la mise en place d’un programme destiné à réduire son empreinte environnementale.
Le programme, lancé il y a un an par Siniat et Cofely Services, consiste à créer de la synergie entre tous les projets et optimiser les ressources et la vitesse d'exécution du plan d'action mis en oeuvre sur trois sites pilotes sélectionnés par Siniat à Auneuil (60), Rantigny (60) et Ottmarsheim (68). Objectif ? Parvenir à une réduction de 15% de la consommation d'énergie de Siniat.
Pour cela, les deux partenaires s'appuient sur un outil spécialement conçu par Cofely Services : le Smart Energy Management. A Ottmarsheim, il consiste à favoriser l'efficacité énergétique par l'amélioration du rendement des équipements. Autre levier, l'utilisation d'énergies alternatives et renouvelables : la cogénération pour l'usine de Ottmarsheim, et la chaudière biomasse pour les usines de Auneuil et Rantigny. D'autre part, les deux partenaires ont signé un premier contrat gaz permettant de réduire significativement la consommation d'énergie sur l'ensemble des sites.
A noter que Siniat et Cofely Services prévoient d'étendre ce programme dès 2014 à d'autres sites français et européens.

Source France BTP

Wienerberger: fin de la procédure d'entente illicite sur le marché des tuiles en Allemagne

Le fabricant de briques autrichien Wienerberger peut refermer le long  dossier  concernant la longue procédure antitrust en Allemagne.
Un communiqué de Wienerberger annonce que la procédure qui portait sur des soupçons de fixation illégale des prix contre l'ancienne filiale de produits de toiture Koramic a été abandonnée.
Ceci permettra de réintégrer dans les résultats du quatrième trimestre une provision de 10 millions d'euros qui avait été mise en place il y a cinq ans dans l'éventualité d'une amande.
La décision de mettre fin à la procédure a été prise suite au recours de  Koramic contre l'amende de  l'office fédéral allemand des cartels datant de 2008.
Les tuiles terre cuite de Wienerberger continuent à être commercialisés sous la marque Koramic.

Source Der Standard

Four Deforcet

Kiln Deforcet, a project by French firm Cleia, has received support from both the French Government and the Total energy group as par
t of a drive to improve energy efficiency. The project aims to reduce energy consumption in industrial tunnel kilns for firing heavy clay building materials by more than 25%.
Source IOM3

09/12/2013

Conjoncture : les tuiles et briques anticipent un nouveau recul en 2014

A l’occasion d’une rencontre informelle avec des architectes, le président de la Fédération française des tuiles et briques est revenu sur la conjoncture 2013 et a dressé les perspectives pour 2014.
«La conjoncture n’est pas fameuse», a assuré Bruno Martinet, le directeur général de la Fédération française des tuiles et briques (FFTB), le 6 décembre, en marge d’une rencontre avec des architectes intéressés par la brique de parement. Pour rappel, la FFTB regroupe 96 adhérents soit « 99% de la profession» avec 149 usines réparties dans toute la France et 500 emplois directs, pour une production de 4,7 millions de tonnes. Au sein de la filière, les tuiles et leurs accessoires occupent le premier rang (52% des fabrications), suivis par les briques de structure (43%) les briques apparentes et de pavage (4%) et les produits divers représentent 1%. La filière est assez concentrée et est détenue par des entreprises de taille nationale (Bouyer-Leroux, Ymerys), internationale (Monier, Terreal, Wienerberger) mais tout en conservant des entreprises de taille intermédiaires (Briqueteries du Nord, Rairies Montrieux, Saverdun Terre Cuite) et des PME.
En 2012, l’industrie des tuiles et briques a réalisé un chiffre d’affaires de 919 millions d’euros (France et exportations). « En 2013, le chiffre d’affaires du secteur aura reculé d’environ 5%, a indiqué Bruno Martinet. Nous nous attendons d’ailleurs à une nouvelle baisse en 2014 de 3 à 5% ». Si le chiffre d’affaires du secteur baisse plus rapidement que celui du bâtiment en général (-2,6% en 2013 et -0,4% en 2014 selon la Fédération française du bâtiment), c’est que le marché de la brique est principalement porté par le neuf, un segment qui est moins dynamique que la rénovation.

Source Le Moniteur