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07/10/2013

L’innovation sauve Imerys tuiles

SAINT-GEOURS-D’AURIBAT:  La crise de la construction neuve pèse sur la tuilerie landaise
Le directeur de l’usine de tuiles Imerys de Saint-Geours-d’Auribat (Landes), Didier Monot, n’est pas peu fier de montrer une usine à la pointe de la technologie. Créée en 1880, la tuilerie est aujourd’hui presque totalement automatisée. « La première personne à toucher une tuile, c’est le couvreur sur le toit », explique le directeur.
Ainsi, si, dans son âge d’or, l’usine a parfois connu jusqu’à 250 employés, aujourd’hui ils ne sont plus que 100, tous du secteur. « Mais on était tombé autour de 80, on a rembauché ces dernières années », ajoute Olivier Lafore, directeur du marketing. Pourtant, la conjoncture actuelle n’incite pas à l’optimisme pour Imerys, leader de la vente de tuiles en France (autour de 40 % de part de marché). En effet, la crise de la construction de logements neufs fait logiquement baisser les ventes de tuiles : moins 20 % en moyenne depuis six ans.
Des tuiles photovoltaïques
Olivier Lafore ne jure que par un mot pour garder la tête hors de l’eau : innovation. Là où le béotien s’imagine qu’il n’existe que quelques modèles ancestraux, Imerys déploie une très large gamme. Ils ont notamment développé des tuiles photovoltaïques. « On se doit de coller aux demandes du marché », estime le directeur du marketing.
Didier Monot se veut rassurant sur les sources d’argile qui alimentent la tuilerie, en lisière de l’usine : il y en a encore pour plus d’un siècle. Mais il ne cache pas que ce ralentissement du marché pèse sur l’usine, évidemment. « Il y a encore quelques années, on produisait tous les jours. Ce n’est plus le cas. Pour l’an prochain, 14 semaines d’arrêt des fours sont déjà prévues. »
Source Sud Ouest par Par Pierre Garrat

06/10/2013

CERIC, 50 ans d’expérience et de savoir-faire au service des industriels de la terre cuite et des céramiques techniques.

Créé en 1960 par Michel Rasse et Jean Mérienne, ingénieurs spécialisés issus du Centre Technique des Tuiles et Briques, CERIC (Centre d’Etudes et de Réalisations Industrielles et Commerciales) a été fondé pour la réalisation d’équipements et le développement de technologies dans le domaine des matériaux de construction en terre cuite, et pour la conception de nouvelles unités de production. CERIC a été, et est toujours un acteur essentiel dans l’évolution de cette profession en développant et en maîtrisant chacune des technologies nécessaires à ce métier :

  • Le traitement des matières premières et la mise en forme des produits,
  • La thermique industrielle: séchoirs, fours, brûleurs,
  • Les manutentions automatiques et la robotique,
  • Les mesures, les automatismes et l’informatique industrielle pour la supervision des usines.

CERIC a d’abord entamé ses activités en France, en démontrant sa capacité à maîtriser et adapter les technologies modernes, afin d’apporter des solutions nouvelles. Dans le cadre des partenariats avérés, les innovations apportées par CERIC ont permis à ses clients d’acquérir des positions prépondérantes sur leurs marchés.
CERIC a ensuite exporté sa technologie et ses innovations en Europe, en Australie puis aux USA, et au fur et à mesure de son évolution, des bureaux techniques et commerciaux ont été créés en Espagne, en Italie, en Afrique du Nord, en Russie et en Ukraine.
En Mars 2010, CERIC prend le nom de CERIC Technologies et se reconcentre sur son coeur de métier : la transformation de l’argile.

Source CERIC Technologies

La tuile Koramic/Wienerberger de Lantenne-Vertière fête ses 350 ans !

L'usine Koramic qui produit 55 millions de tuiles par an a fêté ses 350 ans d'histoire ce jeudi 3 octobre 2013 en présence des 180 salariés qui ont accueilli le sénateur et président du conseil général du Doubs, Claude Jeannerot, et le maire de Lantenne-Vertière, Thierry Malesieux.

55 millions de tuiles par an, c'est l'équivalent de la couverture de 90 maisons individuelles par jour ! Basée à Lantenne-Vertièr, Koramic est adossée à la plus ancienne carrière exploitée et exploitable de France qui s'étend sur 60 hectares.
Neuf modèles de tuiles différents de 43 teintes possibles, sortent trois lignes de fabrication automatisées. La quatrième ligne fabrique des accessoires céramiques de finition de toiture. Aujourd'hui, le groupe Wienerberger*, qui contrôle Koramic depuis 2004, assure vouloir pérenniser la production industrielle au cœur des régions.
350 ans d’histoire

1663 : fabrication de la première tuile
Le Comte d'Etrabonne décide de créer une tuilerie à Lantenne-Vertière, site géologiquement réputé pour son argile.Le bâtiment de production ressemblait à une grande tente formée d’un toit à quatre faces qui descendait presque jusqu’au sol. L’absence de murs assurait alors la circulation de l’air pour sécher les tuiles venant d’être moulées.
Jusqu’en 1881
Plusieurs propriétaire se succèdent et agrandissent les ateliers de production. La famille Paul-François Migeon Migeon insuffla une nouvelle impulsion industrielle majeure. La production atteignait 300 tuiles/jour, principalement vendues dans un rayon de 8 kilomètres alentour.
1934
Albert Migeon, diplômé des Arts et Métiers prend la succession de son père et transforme les moyens de production. Il invente de nouveaux systèmes de production comme la fosse à terre ou encore le four à feu continu et mobile…
1966
Albert Migeon laisse les commandes à Alain Migeon et Philippe Lafaurie. L'entreprise Migeon Tuiles est rachetée en 1998 par le groupe Koramic, société elle-même intégrée au groupe international Wienerberger depuis janvier 2004.
*Dirigé par Francis Lagier, le groupe Wienerberger occupe le marché français, avec 12 sites industriels et 900 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires de 186 millions d’euros en 2012. Wienerberger c'est aujourd'hui la brique Monomur (1976), la tuile Panne Koramic (1980) qui demeure l’unique tuile très faible pente, la Maçonnerie Roulée® (1996), la Maçonnerie à joint vif pour la façade (2006) ou plus récemment le procédé de mise en œuvre Dryfix®

05/10/2013

Loir et Cher : L'histoire des tuileries et briqueteries exposée

L'office du tourisme et syndicat d'initiative (OTSI) de La Ferté-Saint-Aubin accueille, jusqu'au 10 octobre, une exposition présentant les travaux du Groupe de recherches archéologiques et historiques de Sologne (GRAHS). Le GRAHS, dont le siège social est à Lamotte-Beuvron, fort de 270 adhérents, historiens de profession pour certains, mais tous passionnés d'histoire et notamment de la Sologne, présidé par Bernard Heude, peut être fier de ses 35 ans d'existence riche en publications périodiques, en livres et expositions couvrant tous les domaines de l'histoire de la Sologne de ses origines à nos jours. L'objectif essentiel du GRAHS est de faire profiter un public aussi large que possible des richesses historiques de la Sologne. Mais ses travaux et efforts sont particulièrement récompensés quand ils débouchent sur la mise en valeur d'un patrimoine inconnu ou oublié tel que ce fut le cas pour un bassin d'alevinage à Cheverny ou d'un sarcophage mérovingien à Souesmes, ou même sur un chantier de restauration comme ce sera le cas pour le monument aux morts d'Isdes en briques et terre cuite, unique en son genre.
L'exposition est notamment consacrée, outre la présentation générale du GRAHS, à l'histoire des briqueteries et tuileries de Sologne tant du point de vue construction des briqueteries que de la technique de fabrications sans oublier l'aspect humain concernant les hommes y travaillant. Les graffitis souvent inscrits dans les briques sont une source d'informations que l'exposition aide à comprendre. Une collection privée d'objets beaucoup plus rares que les briques, appartenant à Jean-Claude Couvret, complète l'exposition.

Source La Nouvelle République

Belgique: Thomas & Piron achète la briqueterie Wienerberger de Wanlin

Le site de la briqueterie de Wanlin, un ancien fleuron wallon, est acheté par T & P qui veut en faire un parc d’activités économiques.

On en est au stade de la signature d’un protocole : la société Thomas & Piron, d’Our (Paliseul) reprend la briqueterie de Wanlin (Houyet).
La société de construction paliseuloise Thomas & Piron confirme la signature d’un protocole d’accord avec Wienerberger pour la reprise du site de la briqueterie de Wanlin (Houyet). T & P s’associe à la firme Nonet pour créer deux entreprises sur le site de la briqueterie.
La société Nonet existe depuis 55 ans, emploie 70 personnes et a son siège social à Bois-de-Villers (Profondeville). Elle est spécialisée dans la technique de stabilisation des sols et elle a développé une technique durable pour reboucher les fouilles en voiries, en évitant les tassements.
T & P et Nonet ont donc créé deux sociétés :
1. Argibat, qui va s’investir dans la valorisation et la commercialisation de l’argile de Wanlin dont la qualité est reconnue depuis plus de cent ans. Argibat devrait fabriquer des briques crues (non cuites) et des préparations à base d’argile pour la réalisation de plafonnages et d’enduits, perpétuant ainsi les qualités particulières de cette ressource locale (brique ultra-solide).
2. La société Recybat créerait sur le site de Wanlin un centre de recyclage de matériaux de construction et réaménagerait la plateforme de manière à accueillir in fine un parc d’activités économiques orienté vers l’éco-construction.
Le but à terme sera de créer sur ce site situé à deux pas de l’E411, un parc d’activités économiques dédicacé à de l’éco-construction.
La briqueterie de Wanlin avait été achetée en 2002 par le groupe Wienerberger. Depuis mars dernier, en raison de coûts énergétiques jugés trop élevés par le groupe autrichien, la briqueterie avait été mise à l’arrêt, mettant ainsi 22 personnes au chômage économique.
Entre-temps, un groupement wallon emmené par Thomas & Piron, associé à l’entreprise Nonet, s’est porté candidat à la reprise du site et des activités dans les limites autorisées par Wienerberger.
Neuf personnes engagées en mars prochain ?
Sur les 22 personnes qui ont perdu leur travail, neuf peuvent espérer retrouver une occupation sur le site avant le 31 mars prochain. Tout ça, sous réserve d’obtenir les permis d’exploiter et autorisations administratives nécessaires aux deux premières activités projetées et la levée des clauses suspensives émises par Wienerberger.
Source L'Avenir  par Philippe Carrozza

ALGERIE: La fabrication localement de matériaux de construction, en débat à Illizi

La possibilité d’ouverture d’unités de fabrication de matériaux de construction, dont le ciment, au niveau de la wilaya de Illizi, a été au centre d’une rencontre de concertation tenue dimanche à IIlizi. La rencontre s’est déroulée en présence des cadres du groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA), de la société de gestion des participations (SGP) Est et Sud-est, et des autorités et cadres locaux.
Le GICA a arrêté un programme ’’ambitieux’’ pour la création d’unités de ce type dans différentes régions du pays, dont la wilaya d’Illizi qui dispose de larges potentialités en ce qui concerne les matières premières entrant dans la fabrication du ciment, a indiqué son président directeur général, M. Yahia Bachir.
Une équipe de géologues effectue actuellement des études de marché et de faisabilité, dans la perspective de création d’une cimenterie dans la commune de Bordj Omar Driss (700 km au nord d’Illizi), a-t-il fait savoir.
Le même responsable a fait part de la possibilité aussi d’ouverture au niveau local d’unités de production d’autres matériaux de construction, tels que le carrelage, le plâtre, le marbre et le parpaing de ciment.
Le Pdg de la SGP Est et Sud-est, M.Djamel Haffane, a, pour sa part, affirmé la disposition de la SGP à lancer, dans des délais proches, des unités de production dans la wilaya de Illizi, à l’instar de celles réalisées au niveau de certaines autres wilayas du Sud (Ouargla, Tamanrasset, El-Oued et Biskra).
Le wali de Illizi, M. Ali Madoui, a souligné, quant à lui, le retard accusé par certains projets de développement du fait justement du manque de ciment et de l’éloignement des points d’approvisionnement en la matière, avant d’afficher la disposition de la wilaya à contribuer à la concrétisation de cet ambitieux projet "tant attendu par la population locale".
Le chef de l’exécutif de la wilaya d’Illizi a convié les responsables de ces deux institutions à examiner aussi l’éventualité de formation des jeunes de la région en vue de leur recrutement au niveau des unités projetées, et de la possibilité d’exporter les matériaux de construction à être produits dans la wilaya vers les pays limitrophes.
Ont pris part à cette rencontre les responsables locaux des secteurs du commerce, de l’énergie et des mines, du développement industriel et de la promotion de l’investissement.

Source Le temps d'Algérie

03/10/2013

Changement de têtes chez Monier, en France et en Europe

Monier vient d’annoncer la nomination de Chris Morgan comme nouveau président de Monier Ouest Europe et de Jacques Llados comme Directeur Général de Monier France.
Jacques Llados est entré comme Directeur commercial et Marketing de Monier France en début d’année 2013 et Chris Morgan est dans le groupe Monier depuis 13 ans. Ces deux responsables vont avoir la rude tâche de maintenir le rang d’une société qui est, comme ses principaux concurrents, prise dans la tempête que traverse le bâtiment en Europe et en France et plus particulièrement le marché de la maison individuelle neuve.
Dans ce contexte de crise durable, ce changement de direction à la tête de deux zones géographiques importantes de Monier, marque sans doute le niveau de difficulté auxquels les industriels de la tuile et leurs dirigeants sont confrontés. Signe qui ne trompe pas, Monier comme les autres grands tuiliers ne sera pas présent à Batimat, en novembre prochain.
Pourtant Monier ne reste pas sans réagir. Jacques Llados a présenté à Batiweb, sa stratégie de développement sur le marché français. Elle s’appuie sur les points forts traditionnels de Monier, les tuiles bétons, maintenant renommées Minéral, les composants de toiture et de nouveaux coloris de la gamme de tuiles terre cuite et Minéral. Mais ce sont ses produits récents d’isolation par l’extérieur, qui vont permettre à Monier, selon Jacques Llados, de se positionner sur le marché porteur de la rénovation thermique du bâtiment.
Grâce à cela, Monier espère prendre des parts de marché importantes dans les années à venir et mieux imposer sur le marché la notion de toiture complète. Ce concept, associant tuiles, composant et isolation par l’extérieur, permet aux couvreurs de traiter la rénovation des toits en une seule opération et en respectant un haut niveau de performance énergétique. Pour l’avoir rencontré à plusieurs reprises, nous ne doutons pas de la détermination de Jacques Llados à entraîner ses équipes sur cette pente, qui reste quand même assez rude vu le contexte économique.
Nouveautés produits 2013
Pour les tuiles, c’est une nouvelle tuile, la Mediévale, issue de la gamme Minéral, qui est destinée à répondre aux rénovations haut de gamme sur les toitures à petite tuiles plates, en Normandie et ailleurs. Ce sont aussi de nouvelles couleurs qui s’ajoutent à la gamme Minéral et la gamme Terre cuite. Un nouveau closoir, le RapidRoll, complète la gamme des composants de toiture, aujourd’hui complètement adoptée par beaucoup de couvreurs, pour le gain de temps, la simplicité de pose et la fiabilité qu’elle apporte. Enfin, Clima Comfort Réno et Clima Comfort Sun (avec écran réfléchissant pour un meilleur confort d’été), les solutions d’ITE toiture de Monier restent au centre du dispositif produit de cet industriel, qu’on hésite encore à qualifier de tuilier.

Source Batiweb

Le SNBVI promeut la "façade intelligente"

Le Syndicat national des bardages et vêtures isolés (SNBVI), une fédération de dix industriels créée en juin dernier, unissent leurs savoir-faire pour défendre le nouveau concept déposé de la "façade intelligente".
Le syndicat national des bardages et vêtures isolés a pour objectif principal de développer des actions dans les domaines techniques, de recherche et développement, de formation et de communication autour de la vêture, du bardage et plus généralement de l'isolation thermique par l'extérieur (ITE). Comptant dans ses rangs des experts tels que Carea, Eternit, Fundermax, James Hardie, Rockwool, Terreal, Trespa, Vetisol, VMZinc ou Wienerberger, le SNBVI entend promouvoir le concept déposé de la "façade intelligente". Ainsi, les sociétés membres auront pour mission de proposer aux institutionnels, prescripteurs, entreprises et maîtres d'ouvrage un ensemble de solutions techniques et esthétiques innovantes.

Source France BTP

02/10/2013

IMERYS : finalise la cession d'Imerys Structure pour 75 millions d'euros

Le spécialiste des minéraux industriels et des matériaux de construction Imerys (NK.FR) a annoncé mardi 01 Octobre la finalisation de la vente lundi 30 Septembre de son activité Imerys Structure, au fabricant de matériaux de construction en terre cuite, Bouyer-Leroux, pour une valeur de 75 millions d'euros.
Ce montant est basé sur le chiffre d'affaires prévisionnel de cette division en 2013. Imerys Structure est présent sur le marché français des matériaux de construction en terre cuite tels que les briques de murs et de cloisons et les conduits de cheminée.
Imerys avait annoncé le 12 décembre avoir reçu une offre d'achat de Bouyer-Leroux pour Imerys Structure.
Le groupe a également annoncé au début du mois dernier qu'il étudiait la possibilité d'une cession de quatre sites de carbonate de calcium.
En Bourse, Imerys gagne 0,6% à 51,92 euros et 7,6% depuis le début de l'année.

Source Zonebourse

01/10/2013

Les salariés d'Imerys Blajan veulent l'annulation du plan social

Une quarantaine de salariés de la tuilerie de Blajan ainsi qu’une douzaine de maires de la communauté de communes du Boulonnais sont venus soutenir, hier après-midi devant le tribunal de grande instance de Toulouse, la demande d’annulation du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) déposée par le comité central d’établissement du groupe Imerys.
Ce PSE prévoit le licenciement pour raisons économiques de 25 des 27 salariés non-cadres employés sur le site de Blajan. Mais pour Me Jean-Bernard Castex, conseil des salariés, ce plan n’est pas valide.
D’abord parce que le motif économique invoqué ne résiste pas à l’analyse des comptes du groupe qui a réalisé 13 millions d’euros de résultats nets en 2012.
Ensuite parce qu’il ne respecterait pas les règles en matière de formation et de reclassements des salariés licenciés en leur proposant notamment des postes dans des sociétés en passe d’être vendues.

Enfin, parce que la mise en place de ce plan «s’est déroulée dans un climat délétère de violence et de menaces qui ont contraint des membres du CCE à déposer une main courante auprès de la gendarmerie de Boulogne-sur-Gesse.» Face aux salariés, l’avocat du groupe Français s’est efforcé de dresser le portrait «d’un beau plan social», doté d’une enveloppe globale de 4,2 millions d’euros.

Le tribunal rendra son jugement le 31 octobre. Mais cette décision n’éteindra pas l’ensemble des contentieux qui oppose Imerys aux salariés mais également à la mairie de Blajan qui a déposé un recours auprès du tribunal administratif pour empêcher le groupe de poursuivre l’exploitation de la carrière d’argile qu’il possède à Blajan après la fermeture de l’usine.

Source La Dépêche du Midi

IMERYS terre cuite ne connait pas la crise

Avec 84 M€ de résultat 2012 la branche terre cuite d'Imerys traverse la crise en préservant sa compétitvité

Clôture   CA   Résultat
31/12/2012   401 702 K€   84 466 K€
31/12/2011   433 737 K€   86 203 K€
31/12/2010   395 204 K€   83 752 K€
31/12/2009   418 266 K€   83 422 K€


Source Infogreffe

30/09/2013

La construction neuve toujours très fragile

Après une timide reprise le mois dernier, la construction neuve de logements continue d'afficher une faible hausse sur les trois derniers mois, mais les perspectives semblent s'assombrir, indiquent les chiffres du ministère de l'Ecologie publiés ce mardi.

Ça va un peu mieux dans le secteur de la construction de logements, au moins pour les mises en chantier qui progressent de 2.1% sur un an entre juin et août 2013, contre +4.7% entre mai et juillet derniers. Si les indicateurs sont toujours au vert, l'euphorie n'est plus de mise. Les derniers chiffres publiés par le ministère de l'Ecologie montrent ainsi que le nombre de mises en chantier – soit le nombre de logements commencés – est en décélération légère par rapport à fin juillet, à 78.075 unités. En outre, sur les douze derniers mois (sept.-12/août-13), la baisse s'élève à -11.1%, à 342.815 unités.
"Ces chiffres sont sans surprise, a commenté Bruno Heitz, économiste à la Société Générale, au micro de l'AFP. Les mises en chantier se sont stabilisées à un très bas niveau ces derniers mois, comme le montrent les enquêtes de conjoncture dans le bâtiment, qui ne donnent aucun signe de reprise, contrairement à celles de l'industrie". Plus en détail, on notera que les mises en chantier des logements neufs, sur les trois derniers mois, croissent de 3.6% (69.409 unités), tandis que les constructions sur bâtiment existants chutent de 8.7% (8.666 unités). Sur un an, les deux secteurs enregistrent des baisses respectives de -11.5% (302.523 unités) et de -7.9% (40.292).
Effondrement des permis de construire
En revanche, du côté des permis de construire, soient les futures mises en chantier, c'est la descente aux enfers qui se poursuit. On assiste ainsi à une chute globale très prononcée de25.2% sur un an, entre juin et août derniers, à 98.795 unités. Sur douze mois, la baisse atteint -13.5%, à 457.669 autorisations à construire.
De fait, les observateurs ne s'attendent pas à une amélioration de la situation, à l'instar de Bruno Heitz qui estime que la morosité perdurera : "L'environnement économique n'aide vraiment pas, la crise ne pousse pas à s'engager à long terme, et l'environnement fiscal n'est pas très stable, ce qui n'est pas bon pour le secteur". Et d'insister : "Je ne m'attends ni à une reprise ni à un effondrement… à l'image de l'économie française qui stagne. Pour que la construction redémarre, il faudrait une amélioration de l'environnement économique". Il ajoute même : "On sait d'ores et déjà que l'année 2013 sera une mauvaise année pour le bâtiment, et on ne s'attend pas à une véritable amélioration l'an prochain".
Vivement 2015…
Il y a quelques jours, la Fédération française du bâtiment tenait des propos peu ou prou similaires. Même si elle se gardait bien de parler de "reprise" ou de "sortie de crise", elle révisait à la hausse ses prévisions pour l'activité de 2013, à -2.5%, au vu justement des remontées des mises en chantier. "On attend un deuxième semestre [2014, ndlr] qui montre, au pire, un palier, au mieux une reprise", indiquait Didier Ridoret.

Source Batiactu

Grossouvre en fête ce week-end, fière de son histoire et de son industrie

Le week-end des 28 et 29 Septembre, la commune de Grossouvre a fêté comme il se doit ses cent-cinquante ans. Une histoire fondée sur le développement industriel.
Dans le canton de Sancoins, niché au milieu d’une terre argileuse riche en minerai de fer, le village de Grossouvre concilie avec une belle maturité modernité et tradition. Il faut dire que son histoire est riche d’un patrimoine minier et industriel qui fut, à une époque, source de richesses et de prospérité. Depuis, bien sûr, la tradition du faire face à l’évolution de la société qui abandonne peu à peu ses usines. Mais pas question pour autant pour Grossouvre de sombrer dans l’oubli de l’Histoire. C’était sans compter sans la volonté de sa population de continuer à porter le flambeau d’une histoire qui ne semble pas prête de s’arrêter.
Grossouvre, village né de l’industrie
Ce week-end, le village tout entier s’est réuni pour fêter comme il se doit les cent-cinquante de Grossouvre, entre festivités et histoire justement. « 1868-2013, Grossouvre, un village né de l’industrie ». Le thème est lancé et se retrouve dans le méticuleux travail de l’association Aubois de terres et de feux qui a rassemblé dans un petit fascicule cette histoire de Grossouvre. On y apprend ainsi que c’est sous l’impulsion de la famille Aguado que le village a pris de l’ampleur et est devenu commune en 1863. Le déclin de la métallurgie à partir de 1879 ne signe pas la désertification de la commune. L’usine, les logements ouvriers construits par la famille Aguado sont rachetés et transformés en tuilerie-briqueterie mécanique en 1901 assurant quelques années prospères à Grossouvre. Notamment grâce à sa proximité avec le canal de Berry. Aujourd’hui, bien sûr, Grossouvre, comme d’autres, se bat pour continuer d’exister et le maire, Michel Monceau, n’a de cesse de la rappeler. Dans son discours précédant l’ouverture des festivités, il parle du « dynamisme » de sa commune tout en regrettant le peu d’attrait pour la Halle de Grossouvre.
À ses côtés, le député Yann Galut (PS) se félicite devant ce dynamisme et insiste sur l’importance pour les parlementaires de conserver un pied dans les communes de leur circonscription. Puis les festivités se déroulent au rythme du week-end. Un puzzle fait de chêne et réalisé par le trésorier de l’association, Bernard Declerck, est dévoilé en présence des enfants du village qui viennent y apposer les trois derniers morceaux manquants : des pièces représentants les communes environnantes.
Récits
Le même Bernard Declerck donnera quelque temps plus tard une conférence sur la création de la commune de Grossouvre. Mais une conférence volontairement en dehors des sentiers battus où l’on entend le récit de la découverte, en 2004, des traces d’une villa gallo-romaine près de Grossouvre ou encore la tragique histoire de François-Jean Lefebvre de La Barre dernier condamné à mort sur des accusations d’irrespect de religieux en France.
Pour compléter ces récits, une exposition réalisée là encore par l’association Aubois de terres et de feux est proposée au public dans l’enceinte de l’église. Très documentée, elle permet de retracer l’histoire de la commune dans ses moindres détails. Dans le même temps, le maire invite la population a le suivre pour une visite de la Halle de Grossouvre qui reste étrangère pour de nombreux habitants?! C’est dire.
Bien entendu, une telle fête d’anniversaire méritait bien un feu d’artifice, une brocante et autres festivités. Un peu contrariées certes par le temps orageux mais le cœur y était. Après tout l’on n’a pas tous les jours cent-cinquante ans?!….

Source Le Berry par Frank Simon

29/09/2013

CERIC Technologies sera présent sur les prochains salons internationaux suivants:

  • SAUDI BUILD : du 04 au 07 novembre – Riyadh – Arabie Saoudite – Pavillon France
  • 42. Encontro Nacional da Indústria de Cerâmica Vermelha : du 25 au 28 octobre – Recife – Pernambuco – Centro de Convenções de Pernambuco – stand 46
  • ORAN EXPO : du 20 au 23 octobre – Oran – Algérie – Nouveau Centre des conventions d’Oran – Pavillon France
  • ASEAN Ceramics : du 11 au 13 septembre – Bangkok – Thaïlande – Bitec – Hall 101 – stand G13
  • Kazbuild : du 03 au 06 septembre – Almaty – Kazakhstan – Atakent International exhibition Centre – Pavillon 9 – rez de chaussée -stand 9-405
  • Batimatec : du 4 au 8 mai – Alger – Algérie – Pavillon France
  • Mosbuild  : du 2 au 5 avril – Moscou – Russie – Expocentre Pavillon 7 – Hall 1 – stand M 327
  • Yugbuild : du 27 février au 2 mars – Krasnodar – Russie – Huban Expo Centre – Pavillon France – stand 1145
  • Uzbuild : du 26 février au 01er mars – Tachkent- Ouzbékistan – Uzexpocentre – stand A48
  • Kievbuild : du 20 au 22 février – Kiev – Ukraine- International Exhibition Center – Pavillon 3 – stand N°3-E.4.1
  • Sibbuild : du 5 au 8 février – Novossibirsk -Russie – International Exhibition Center – Hall B – stand B 255

28/09/2013

Montricoux. Construction en terre crue : un inventaire de plus en plus complet

Un collectif pour retrouver les techniques anciennes les plus secrètes de la construction en terre crue.
Le pays Midi-Quercy a mis une nouvelle fois la terre crue à l’honneur lundi 16 septembre, à l’occasion de la cinquième rencontre du Collectif des professionnels de la construction en terre crue de Midi-Pyrénées.
Au programme, visite d’une maison en paille et en terre crue à Vaïssac, suivie d’une réunion dans la salle des mariages de la mairie de Montricoux avec une présentation spéciale du service de l’inventaire du patrimoine. Carole Stadnicki et Sandrine Ruefly, chargées d’inventaire, ont offert de manière synthétique et ciblée le résultat de huit années d’étude sur le pays Midi-Quercy menées avec un intérêt particulier pour la terre crue et la volonté constante de comprendre le bâti ancien, du plus prestigieux au plus modeste.
Ce patrimoine bâti en terre crue est pauvre en témoignages directs oraux ou écrits, mais très riche et tout à fait «lisible» pour ceux qui veulent reproduire ces savoir-faire, les transmettre et trouver de nouvelles solutions techniques et économiques. C’est l’esprit dans lequel s’est réunie une quarantaine de professionnels de la région, tous spécialisés dans ce domaine: artisans, architectes, fabricants de matériaux (briquetiers), distributeurs d’écomatériaux, équipementiers (presse à brique), économistes, formateurs, institutionnels (CAUE), métiers de la connaissance (histoire de l’art, ethnologie).
L’actualité du Collectif est aussi faite de projets et de préoccupations terre à terre: la réponse à un appel d’offres de marché public par un groupement d’artisans issus du Collectif, les règles professionnelles et l’élaboration de textes techniques référentiels, les difficultés des petites structures pour trouver une décennale, la création d’un site internet, etc. Tous ces sujets ont suscité des discussions ardues autour d’une table durant l’après-midi.
Échange de savoirs
L’un des objectifs du Collectif est d’encourager une dynamique des métiers de la terre crue autour de l’échange de savoirs entre professionnels. Le but est de pouvoir proposer aux clients, usagers ou demandeurs, des solutions en adéquation avec leurs besoins et leurs aspirations, tout en tenant compte des contraintes normatives de la construction neuve, telle que la réglementation thermique 2012, ou du respect du patrimoine bâti dans le cas de restaurations.
Les réunions du Collectif sont aussi l’occasion de mettre en lumière l’activité locale des professionnels du bâtiment dont voici quelques représentants:
- Raphaël Pausé de Scopéco, écoconstruction, à Montauban, tél. 06 24 46 92 27;
- Pascal Delprat, architecte, à Lafrançaise, www.delprat-architecte.fr;
- Stephan Gutierrez, artisan écoconstructeur, écohameau de Verfeil, tél. 06 78 76 44 20;
- Jérôme Tugayé et Bertrand Fourtanet, maçonnerie et enduits de terre crue, tél. 06 83 54 22 25.
Les différentes techniques du patrimoine local
L’adobe (teules crus) est encore très présent et fut massivement et systématiquement employé au cours du XIXe siècle. Dans un système constructif où l’appareillage intelligent donnait la part belle à la terre cuite, l’adobe n’était cependant pas utilisé que pour ses qualités économiques.
La bauge (paillabart) se retrouve, au cours des siècles, dans des variantes de techniques: levées de 40 à 60 centimètres fibrées ou non de bruyère (très rarement de paille) composées souvent de couches filantes (hauteur: 7 centimètres environ), parfois coffrées.
Le torchis dans les pans de bois, technique ancestrale toujours renouvelée avec constance dans la technique (sur éclisse).
Le pisé (rare et difficile à identifier dans nos contrées) que l’on regroupe parfois avec la bauge dans la famille des murs massifs en couches filantes.
Le mortier de terre utilisé pour bâtir les briques cuites et crues, ainsi que pour les enduire, est particulièrement présent dans le patrimoine du XIXe avec une qualité uniforme. Utilisé aussi en maçonnerie de pierre, il y est plus hétérogène.

Source La Dépêche du Midi

27/09/2013

ETERNIT: Plaque support de tuiles

Pour une toiture belle, sûre et qui dure !

La solution Soutuile, c’est réaliser un beau toit, dans le respect de la tradition régionale en tuiles canal, mais c’est en plus un toit qui dure : la résistance et l’étanchéité de la toiture sont renforcées !

Points forts

L’esthétique des toitures traditionnelles en tuiles canal
Une fiabilité renforcée de la toiture
  • Etanchéité parfaite et durable
  • Résistance aux vents violents
  • Mise hors d’eau immédiate
  • Emploi dès 9% de pente
  • Classement au feu M0 (A2-s1,d0)

Une solution rentable
  • Utilisation de tuiles anciennes, même poreuses
  • Entretien minimum
Une solution simple et souple
  • Une gamme complète
  • Pour tous types de charpentes, traditionnelles et fermettes
  • Facilité de pose
  • Simplification technique de la toiture.

Une garantie Eternit
  • Garantie 10 ans sur le produit
  • Avis Technique du CSTB (longueurs 1,10 m à 1,65 m)
  • Impacts environnementaux : consulter la fiche de déclaration (rubrique FDES)

Types de bâtiments
Agricole / Commerce & hôtellerie / Equipement Public / Industriel / Logement collectif / Maison Individuelle / Tertiaire
Pose
Sur tous types de charpentes (traditionnelles comme industrielles)

26/09/2013

Castelnaudary. Terreal, anniversaire en famille !

Ce week-end, l’usine Terreal fêtait les 30 ans de la chaîne Lasbordes-Bas. Suivez les guides, les ouvriers eux-même qui faisaient visiter le site, ce samedi.
Même si l’usine de Lasbordes est une vieille dame qui affiche 150 printemps, Terreal fêtait les 30 ans de la construction de la chaine Lasbordes-Bas. En effet, c’est en 19 83 que Pierre Guiraud faisait construire cette extension basse de l’usine.
Pour l’occasion, ce sont des ouvriers qui faisaient visiter aux familles des collègues, anciens et nouveaux, l’usine de Lasbordes. Après s’être équipés de casques et de gilets fluos, et avoir entendu les consignes de sécurité, la visite pouvait alors commencer dans la convivialité et la bonne humeur. Le visiteur entrait alors dans une usine de pointe, une des rares en Europe à produire des pièces de grandes dimensions. La recette ? Un savant mélange d’argile de Saint-Papoul, de l’eau et du sable d’Issel , qui donnent de grandes briques de 2,80 m. Ces briques vont passer sept heures dans de grands séchoirs puis vingt-quatre heures de four pour donner des pièces d’une grande qualité thermique, conformes aux normes sismiques en vigueur. Malgré le bruit ambiant, l’usine continuant de produire, l’émerveillement était dans les yeux des plus grands et des plus petits , tous conscient d’être des privilégiés ! De découvrir, non seulement le lieu de travail du conjoint, du parent, mais aussi de voir toute l’ingénierie (pas de photos, secret industriel oblige), les grands fours, les séchoirs, les mesures de sécurité strictes mais tellement nécessaires, et enfin la qualité des pièces produites. Des pièces grandement appréciées par les professionnels du bâtiment qui gagnent du temps avec des linteaux de grandes tailles. 140 000 tonnes de briques sont produites par an à Lasbordes ; 130 employés travaillent sur le site. Patrick Leblans, directeur de l’usine, se félicitait de cette journée conviviale où quelque 250 personnes ont participé aux visites et 170 sont restées manger au repas prévu pour l’occasion.

Source La Dépêche du Midi

25/09/2013

IMERYS TOITURE: Qualité, stabilité, fiabilité

Imerys Toiture a reçu le label "Origine France Garantie". Décerné par Bureau Veritas Certification, ce label s'applique à l'ensemble des gammes Imerys Toiture de tuiles et accessoires et concerne douze de ses sites de production implantés en France. Pour obtenir la marque "Origine France Garantie", un cahier des charges strict doit être rempli.
Les tuiles Imerys Toiture labellisées répondent à un double principe : au moins 50 % de leur prix de revient unitaire est acquis en France, et les caractéristiques essentielles des tuiles y prennent leurs origines.

Imerys Toiture représente aussi 100 % d'emplois locaux.
A travers l'implantation de treize sites de production dans tout l'Hexagone, l'entreprise se place comme un acteur économique local incontournable, tandis que le label "Origine France Garantie" vient aujourd'hui saluer ce savoir-faire industriel et l'ancrage territorial du groupe.

Source Batijournal

24/09/2013

BATIMAT 2013 :ERLUS présente ses innovations sur un nouveau stand

ERLUS : Hall 5 A stand M 117 Du 4 au 8 novembre 2013 à Paris Nord Villepinte À l'occasion du salon international BATIMAT, la société ERLUS donne rendez-vous aux professionnels de la construction sur un nouveau stand de plus de 100 m2. L'un des leaders allemands dans la fabrication de tuiles en terre cuite et de conduits de fumée en céramique présentera ses tuiles primées : les modèles Linea®, Karat®, Forma® et GF XXL® qui ont obtenu un award iF design, ainsi que le modèle Karat XXX gratifié d'un reddot design award.

Le stand mettra en scène ces produits-phares et les dernières innovations.
Créées pour répondre à la demande des architectes, maîtres d'ouvrage, couvreurs et négociants spécialisés, les tuiles ERLUS offrent toutes de hautes performances et une esthétique contemporaine. Avec sa gamme de produits, ERLUS apporte une réponse aux exigences de la RT 2012 et permet la construction de Bâtiments Basse Consommation.
Nouvelles teintes pour les tuiles E 58 SL, Forma® et Reform SL
ERLUS a enrichi ses modèles de tuiles E 58 SL et Reform SL avec le coloris engobé noble couleur Bourgogne. Le fabricant s'appuie sur les toutes dernières techniques de fabrication. Les tuiles bénéficient en surface d´une céramique appliquée avant cuisson et qui permet la diffusion de la vapeur d´eau. Grâce à ce traitement haut de gamme appelé engobe noble, les tuiles sont parfaitement résistantes au gel et ne se détériorent pas avec le temps. Adaptées au neuf comme à la rénovation, les tuiles E 58 SL, Forma® et Reform SL se caractérisent par un pureau variable et un jeu latéral confortable. Elles offrent aussi une grande résistance au vent et une étanchéité exceptionnelle.
Erlus E 58 SL pour les toits à faible pente
Particulièrement adaptée aux toits à faible pente, la tuile E 58 SL est facile à installer. Pour couvrir 1m2, seules 11,5 pièces sont nécessaires.
Polyvalente, la tuile Reform SL
Sa forme, à la fois classique et linéaire, convient aussi bien aux toitures traditionnelles qu'aux architectures contemporaines. Grâce à son étanchéité optimale, elle est particulièrement adaptée aux régions pluvieuses.
Erlus Forma®, élégante, ergonomique et fonctionnelle

Facile et rapide à la pose, elle s'adapte à toutes les longueurs de chevrons et convient à la fois aux grosses toitures et aux petites surfaces, aux toits pentus et à ceux à faible pente.
La tuile Ergoldsbacher Hohlfalz SL
La ligne dynamique et galbée de cette tuile génère un jeu particulier d'ombre et de lumière. Très robuste, elle est aussi économique puisque 11,5 pièces suffisent à couvrir 1m2. Son profil frontal et latéral en fait l'une des tuiles les plus performantes de sa catégorie pour résister aux infiltrations d'eau. La tuile Ergoldsbacher Hohlfalz SL est disponible dans les tons rouge naturel, rouge vieilli, noir mat et en engobe noble noir saphir.
Le nouveau configurateur de toitures en ligne
À l'occasion du salon, ERLUS mettra en avant son nouveau configurateur de toitures. Consultable dans le nouveau magazine ERLUS sous www.erlus.com/Magazin, cette application sera disponible également en langue française. Un simple clic modifiera la référence de tuiles couvrant la toiture et des maisons virtuelles changeront d'aspect de fond en comble. Le magazine proposera pour les maîtres d'ouvrage, couvreurs, architectes et négociants spécialisés, d'autres outils faciles à manier. Ceux-ci leur permettront de déterminer la tuile ou le conduit de cheminée le plus approprié. Dans l'univers dédié aux cheminées, l'utilisateur pourra trouver la cheminée adaptée au système de chauffage qui a été prescrit. La version virtuelle du guide thermique ERLUS identifiera la solution adéquate en fonction de la présence ou non de panneaux solaires, de poêles cheminée et d'un système de chauffage central.
L'information sera complétée par des précisions sur la fabrication des tuiles, des références architecturales, des interviews d'architectes, de designers ou de spécialistes de production.
Triva, le conduit de cheminée intelligent
Ce conduit monobloc intègre trois gaines : deux pour l'évacuation des fumées polycombustibles (fioul, gaz ou bois) et une pour les réseaux dédiés aux installations solaires. Ce système permet le branchement simultané d'une chaudière et d'un chauffage d'appoint ou d'agrément. Le cœur du conduit est constitué de deux tubes en céramique iso-pressée très résistants aux chocs thermiques et avec joints sécurisés sur une longueur de 6 cm. Le conduit assure une circulation double flux : les gaz brûlés sont évacués par le conduit céramique central ; l'air comburant qui alimente le corps de chauffe est, lui, amené depuis le couronnement par un espace ménagé entre le boisseau et le tube céramique. L'appareil de chauffage fonctionne ainsi indépendamment de l'air ambiant. Les conduits Erlus sont optimisés pour les tests d'infiltrométrie (test blowerdoor) qui consiste à détecter et à mesurer les flux d'air qui s'infiltrent dans le bâtiment.
Source L'Espace Dapresse

23/09/2013

Terreal/ Orgedeuil: le spectre de la carrière fait réagir

Une association "La Colline 16" vient de se constituer n Elle demande une réunion à Terreal au sujet du projet de carrière. Prématuré répond le tuilier.
Une carrière, ce n'est pas seulement un trou de 10 à 15 hectares. Ce sont des infrastructures, des routes. On veut une réunion publique de Terreal", tempête François Bernard, président de "La Colline 16", la nouvelle association de défense de l'environnement d'Orgedeuil. L'entrepreneur audiovisuel, qui a acheté une bâtisse au hameau de "La Ribe" il y a une vingtaine d'années, craint pour l'avenir du territoire. "Un territoire, dit-il, à potentiel agricole et touristique."
Lorsqu'il a entendu parler du projet de carrière, il a rencontré les élus et le directeur de Terreal Bruno Hocdé. Visiblement, cela n'a pas suffi à apaiser ses craintes. Il n'accepte pas que la Safer [société d'aménagement foncier et d'établissement rural] ait déjà passé des compromis de vente pour 54 hectares situés en grande partie autour de son village, mais aussi dans les communes voisines de Montbron, Mazerolles, Yvrac et Saint-Sornin. Il s'inquiète des premiers sondages effectués actuellement sur ces terrains.
Deux logiques s'affrontent
"On prospecte comme on le fait partout dans la région. On vérifie s'il y a assez d'argile; si ce n'est pas le cas, on n'achètera pas, on a une clause suspensive, rétorque le directeur de Terreal qui réfute le manque d'information. On a tenu des permanences à la mairie d'Orgedeuil". Une réunion publique? "C'est prématuré, il n'y aura rien de concret avant deux ans. Peut-être qu'un jour il y aura une carrière, pas avant trois ou quatre ans. Peut-être aussi qu'elle ne se fera pas. Ces terrains peuvent nous servir à faire des échanges pour aller ailleurs."
Pas sûr que cela suffise à rassurer François Bernard et sa trentaine d'adhérents, "des riverains qui savent très bien l'impact d'une carrière". Pour le président, la situation "délicate" de Terreal ne permettra "pas de créations d'emplois", l'argument avancé par les élus. Pour lui, le projet "ne favorise" ni le développement économique de son secteur, ni l'installation des jeunes. Au contraire, "il fragilise l'agriculture et le tourisme".
"Il y a deux centres équestres ici. Chevaux et camions ne font pas bon ménage. Les sentiers ne seront plus accessibles", anticipe François Bernard, attaché à ces paysages, boisés et vallonnés qui flirtent avec le massif de l'Arbre. Comme bien d'autres avant lui, il redoute le voisinage d'une carrière. En face, les tuileries, comme les entreprises de travaux publics, ont besoin de matière première pour travailler. Éternel dilemme.
La Safer garantit "la transparence"
"On s'interroge sur le rôle de la Safer, un organisme à vocation publique qui intervient dans le cadre d'une entreprise privée. Elle ne favorise pas l'installation des jeunes, ne protège pas l'environnement", accuse François Bernard, président de "La Colline 16".
"C'est dans nos missions d'intervenir sur l'agriculture et les projets de développement économique. La Safer permet à la profession agricole d'avoir un droit de regard, d'assurer la transparence et de maintenir un prix correct. On a la maîtrise du foncier. Le projet a été validé par nos instances. On a expliqué tout cela aux représentants de l'association que nous avons rencontrés à plusieurs reprises", répond Sylvie Massacret, la directrice.

Source La Charente Libre

Les ventes de maisons individuelles toujours en baisse

La tendance de l'activité des constructeurs de maisons individuelles est toujours à la baisse, indique la dernière conjoncture de l'Union des maisons françaises (UMF). Selon elle, une des armes absolues pour enrayer la chute serait de redonner toute sa place au dispositif du PTZ. Explications.

Maisons individuelles
Le secteur diffus connaît bien des difficultés… et ce depuis plusieurs mois. En effet, sur un an, de juillet 2012 à juillet 2013, l'activité enregistre une chute de 16%, un chiffre identique sur l'ensemble de l'année 2012 qui était alors la 6e année consécutive de baisse depuis 2006.
Rien ne va plus donc pour la maison individuelle, dont les ventes sont estimées, pour l'année 2013, à seulement 106.000 unités, contre 126.600 l'an dernier. En cause ? "Depuis 2010, la jeune primo-accession de moins de 40 ans, qui représentait 50% du marché est tombée à 33%, accusant une chute de 41%", souligne l'UMF dans un communiqué. Cet enlisement est à mettre en perspective des baisses des ouvertures de chantier de logements groupés, rappelle l'UMF.
Aucune mesure à l'horizon
Cependant, l'Union s'insurge qu' "à ce jour, aucune mesure qui permette d'inverser la tendance n'a été annoncée et encore moins mise en place". Face à ce constat, elle émet quelques propositions pour relancer le secteur. D'abord, s'appuyer sur un levier de production fort en volume et en réactivité. Et de rappeler que la construction de maisons représente, depuis presque 40 ans, plus de la moitié de l'ensemble des logements construits chaque année et des surfaces créées. Ensuite, utiliser un instrument qui existe déjà : le PTZ. L'UMF invite à lui "redonner ses vertus originelles" et à "sortir de la vision malthusienne du zonage". En clair, il faudrait "remonter les quotités de prêts qui ont été dégradées notamment au regard de l'augmentation des coûts de la mise en œuvre de la RT 2012", soit remonter le bénéfice du différé de 14 ans jusqu'à la tranche 4 (30.000 € au lieu des 23.000 € actuels pour un couple avec 2 enfants). Et plutôt qu'un zonage appliqué à l'ensemble du territoire, "imaginer un traitement très spécifique et adapté pour les seules zones urbaines de très fortes tensions", suggère l'UMF.
"La politique de relance de la construction la plus efficace consiste à actionner le levier accession en maison, qui depuis 1975, représente plus de 50% des mises en chantier et des surfaces construite", a insisté Christian Louis-Victor, président de l'UMF.

Source Batiactu

22/09/2013

CERIC : un rayonnement international

Filiale en Algérie : une nouvelle étape décisive pour un service optimal
Fidèle à sa volonté de s’inscrire dans la continuité de ce partenariat de plus de 40 ans avec les industriels algériens de la Terre Cuite, CERIC est heureux d’annoncer aujourd’hui l’ouverture d’une filiale sur le sol algérien.

Avec cette filiale, CERIC ouvre un nouveau chapitre de son histoire industrielle avec les entreprises algériennes du secteur de la construction. La filiale aura deux principales missions :

  1. fournir des pièces de rechange et des pièces d’usure. Leur facturation se fera en dinars pour plus de facilité dans les échanges commerciaux et un stock sera constitué localement, 
  2. gérer la fabrication locale de parties métalliques qui jusqu’alors demeuraient à l’entière charge des clients. A terme, cette production locale portera essentiellement sur des pièces et composants destinés aux machines et équipements pour tuileries et briqueteries.

21/09/2013

Terreal change de main

De nouveaux actionnaires pour Terreal. ING, Park Square et Goldman Sachs. Une bouffée d'oxygène pour la direction. Des inquiétudes pour les syndicats.
L'usine de Roumazières tourne à nouveau à plein régime. Mais pas question de parler de reprise alors que les départs à la retraite ne seront pas remplacés.
Une page se tourne chez Terreal. Le spécialiste de la tuile et de la brique, présent à Roumazières (450 salariés) et Chasseneuil (30 salariés) vient de changer de main. Exit LBO France, l'actionnaire majoritaire. Place à la banque ING et aux fonds Park Square Capital et Goldman Sachs qui emmènent dans leur sillage une vingtaine de créanciers. Une "restructuration financière, explique le groupe, qui permet de ramener la dette de 486 millions d'euros à 300 millions."
"Cette recapitalisation va nous permettre de maintenir l'activité alors que nous sommes confrontés à la baisse des constructions. Il n'y aura pas de conséquences sur l'emploi en Charente" commente Bruno Hocdé, directeur du site de Roumazières, en rappelant les derniers investissements sur l'une des quatre lignes de production. "Plus d'un million d'euros". Pour une nouvelle presse et la rénovation d'un four.
Des départs à la retraite non remplacés
L'usine tourne à nouveau "à plein régime depuis quelques jours" même si l'année a été difficile. Les dix jours d'arrêt en mars, ajoutés aux quatorze jours d'août restent gravés dans les mémoires.
De nouveaux arrêts sont prévus en fin d'année. Sous quelle forme ? Congés de formation ou simples vacances ? "Il est trop tôt pour le dire" estime le responsable, rassuré par l'activité des trois derniers mois. La météo, le retour du soleil et les conséquences des orages de juillet qui ont décoiffé les maisons, ont dopé les chantiers.
Les tuiliers ont dû aussi répondre aux demandes des nouveaux propriétaires qui ont anticipé leurs achats de matériaux fin 2012 pour ne pas subir la nouvelle réglementation thermique. "Il y a eu du mieux mais on ne peut pas parler de reprise" nuance Bruno Hocdé. Chez Terreal, la tendance est toujours au non-remplacement des départs à la retraite.
Côté syndicats, la vigilance est de mise. "Aujourd'hui, les nouveaux actionnaires rachètent la dette mais d'ici deux ou trois ans ils risquent de retirer leurs billes. C'est une histoire financière. La direction générale fait tout pour éviter les licenciements mais elle peut éjecter du personnel du jour au lendemain" redoute Laurent Delias, délégué CGT, échaudé par les turbulences passées.
Depuis le rachat de TBF par Saint-Gobain en 1996, les groupes industriels et financiers se sont succédés. La tuilerie, rebaptisée Terreal en 2000, est passée entre les mains des fonds d'investissements américains Carlyle et Eurazeo en 2003, avant d'échouer à LBO France en 2005. "On était 630 il y a dix ans, on est 450 actuellement et on aura de gros départs à la retraite dans l'année" anticipe le délégué syndical.
Source La Charente Libre par par Sylviane CARIN

20/09/2013

VM Matériaux améliore sa rentabilité et diminue son endettement

Au premier semestre de l'année, le groupe de négoce VM Matériaux a amélioré sa rentabilité, malgré un chiffre d'affaires en baisse. Le résultat, selon l'entreprise, du plan d'adaptation lancé à la fin de 2012 visant à réduire les charges et l'endettement.

"Le groupe VM Matériaux fait preuve de résistance dans un contexte concurrentiel et dans un marché de la construction de logements toujours faible", explique un communiqué de l'entreprise de négoce. Car les résultats du premier semestre de 2013 font ressortir l'amélioration de la rentabilité alors même que l'activité est en recul. En effet, le chiffre d'affaires de l'entité a baissé de -2,9 % par rapport à la même période de 2012, passant de 348,5 à 338,3 M€. Cependant, dans le même temps, la rentabilité opérationnelle s'est améliorée, de 1,3 % du CA en 2012, à 2,3 % cette année, faisant apparaître des résultats en progression. Le résultat opérationnel courant (7,7 M€ ; +70,3 %), le résultat net (6 M€ ; +166,5 %), et le résultat net part du groupe (5,4 M€ ; + 181,9 %) sont tous en forte progression par rapport à leur niveau de l'an passé.
Plan de réduction des charges et de désendettement
Selon VM Matériaux, cette bonne tenue serait le résultat du "plan d'adaptation annoncé fin 2012. L'ensemble des mesures de réduction de charges a permis de réaliser 8,2 M€ d'économies sur le semestre avec une diminution de 6,3 % des charges externes (assurances, loyers, transports), une réduction de 5,8 % des charges de personnel et un coût du risque divisé par deux". Le groupe serait ainsi en ligne avec son objectif d'amélioration de la rentabilité opérationnelle. L'endettement a, quant à lui, été réduit par des opérations de cessions qui ont généré une trésorerie de presque 10 M€. Les investissements internes ont également été fortement diminués, passant de 9,6 M€ mi-2012 à 2,8 M€ fin juin 2013. La dette a donc été ramenée à 135,7 M€ contre 156,6 M€ un an auparavant.
"Le groupe reste confiant dans ses fondamentaux et poursuit son travail d'adaptation ainsi que son programme de cessions d'actifs non stratégiques", précise le communiqué. D'un point de vue organisationnel, VM Matériaux a nommé un nouveau directeur général de l'activité Négoce au mois de juillet, tandis que l'assemblée générale du mois de mai avait entériné le renouvellement des membres du conseil de surveillance avec le remplacement d'Hubert Robin par sa fille, Marie-Laure Robin-Raveneau, et celui d'Armand Fournier par Guylène Ardouin au poste de représentant des salariés actionnaires. Jérôme Caillaud a été nommé président de ce conseil de surveillance, avec Olivier Robin pour vice-président.

Source Batiactu

19/09/2013

Tuilerie Imerys de Blajan : audience reportée

Jeudi dernier, l’audience du tribunal de grande instance de Toulouse devait examiner le recours déposé par les délégués des salariés de la tuilerie contre la direction d’Imerys, par rapport à l’insuffisance du plan social et au non-respect de la procédure. L’audience a été reportée, à la demande de la direction. Elle aura lieu le 26 septembre.
À la fin du mois d’août, chaque salarié a reçu un courrier précisant la fin de production de tuiles à Blajan, avec des propositions de reclassement sur le groupe, accompagnées bien sûr des mutations géographiques. Deux postes seraient maintenus sur le site de la carrière de terre. Les employés doivent se positionner avant le 1er octobre. Aujourd’hui, ils ne produisent plus. Deux postes sont encore actifs : celui du secrétariat et celui de cariste pour charger les camions qui continuent à venir à l’usine.
Source La Dépêche du Midi

18/09/2013

Ils défendent l'intérêt de se transformer en Scop

Les salariés sont souvent les mieux placés pour la reprise de leur entreprise. C'est ce qu'a expliqué Alain Durand, le président de l'union régionale des Scop de l'Ouest, la semaine dernière à Cholet.
À quel moment créer une Scop ?
La Scop (Société coopérative et participative) est adaptée à la création ex-nihilo (littéralement, « à partir de rien »), à la reprise ou retransmission d'entreprises saines, à la reprise d'entreprise en difficulté, à la transformation de société ou d'association. Mais « 80 % des Scop sont créées par intérêt », et seuls « 20 % dans le cadre d'une procédure judiciaire », explique Alain Durand, président de l'union régionale des Scop de l'Ouest, PDG de l'entreprise Mateloc au Cormier (matériel de location). L'image de l'entreprise en difficulté, adossée à la Scop, ne reflète donc pas la réalité. Alain Durand prend l'exemple de la briqueterie Bouyer-Leroux à La Séguinière, qui comptait 50 salariés lors de sa transformation en Scop, et qui est aujourd'hui devenue, avec le rachat d'Imerys Structure, le numéro 1 de la brique en terre.
Quels sont les atouts de la Scop ?
Le premier atout d'une Scop est d'assurer la pérennité de l'entreprise. En cas de difficultés, ou quand l'entreprise est cédée, le rachat par un plus gros concurrent équivaut à « la transformer en atelier de production ». Il n'y a plus de bureau recherches et développement, plus de service comptable, pas de commercial, pas de dirigeant..., détaille Alain Durand. « L'entrepreneur a raison, il fait des économies d'échelle. Sauf que pour le territoire, c'est dommage. On sait bien qu'un atelier qui ne fait que fabriquer un produit, va inexorablement fermer. » C'est « l'exemple-type » de ce qui est arrivé à Waterman, à Nantes, prévient le PDG : « Même si les syndicats veulent reprendre en Scop, le problème, c'est qu'il n'y a rien dans Waterman. C'est une entreprise qui n'est pas reprenable. » S'assurer d'une reprise par les salariés, au contraire, va permettre de « maintenir la matière grise sur place ». « Les salariés sont ceux qui connaissent le mieux leur entreprise, à la différence d'un repreneur extérieur. »
Quels sont les freins ?
Le principal frein, c'est la faible capacité financière des salariés repreneurs. Le cédant doit « parler prix » avec ses salariés, et donne l'impression de « brader » sa société. Il lui est également « difficile d'imaginer que les salariés puissent lui succéder à la tête de l'entreprise ». Pour les salariés, il s'agit d'entrer dans « une démarche de repreneurs ». Il faut « identifier un leader en interne, ou le recruter ». Alain Durand rappelle aussi qu'une Scop, « ce n'est pas un guichet de distribution. L'entreprise peut bien gagner sa vie, mais on ne s'en met pas plein les poches. Le salarié devenu associé se rend mieux compte de la gestion de l'entreprise, des résultats... »
Source Ouest France par Christian MEAS