Le site de la briqueterie de Wanlin, un ancien fleuron wallon, est acheté par T & P qui veut en faire un parc d’activités économiques.
On en est au stade de la signature d’un protocole : la société Thomas & Piron, d’Our (Paliseul) reprend la briqueterie de Wanlin (Houyet).
La société de construction paliseuloise Thomas & Piron confirme la signature d’un protocole d’accord avec Wienerberger pour la reprise du site de la briqueterie de Wanlin (Houyet). T & P s’associe à la firme Nonet pour créer deux entreprises sur le site de la briqueterie.
La société Nonet existe depuis 55 ans, emploie 70 personnes et a son siège social à Bois-de-Villers (Profondeville). Elle est spécialisée dans la technique de stabilisation des sols et elle a développé une technique durable pour reboucher les fouilles en voiries, en évitant les tassements.
T & P et Nonet ont donc créé deux sociétés :
1. Argibat, qui va s’investir dans la valorisation et la commercialisation de l’argile de Wanlin dont la qualité est reconnue depuis plus de cent ans. Argibat devrait fabriquer des briques crues (non cuites) et des préparations à base d’argile pour la réalisation de plafonnages et d’enduits, perpétuant ainsi les qualités particulières de cette ressource locale (brique ultra-solide).
2. La société Recybat créerait sur le site de Wanlin un centre de recyclage de matériaux de construction et réaménagerait la plateforme de manière à accueillir in fine un parc d’activités économiques orienté vers l’éco-construction.
Le but à terme sera de créer sur ce site situé à deux pas de l’E411, un parc d’activités économiques dédicacé à de l’éco-construction.
La briqueterie de Wanlin avait été achetée en 2002 par le groupe Wienerberger. Depuis mars dernier, en raison de coûts énergétiques jugés trop élevés par le groupe autrichien, la briqueterie avait été mise à l’arrêt, mettant ainsi 22 personnes au chômage économique.
Entre-temps, un groupement wallon emmené par Thomas & Piron, associé à l’entreprise Nonet, s’est porté candidat à la reprise du site et des activités dans les limites autorisées par Wienerberger.
Neuf personnes engagées en mars prochain ?
Sur les 22 personnes qui ont perdu leur travail, neuf peuvent espérer retrouver une occupation sur le site avant le 31 mars prochain. Tout ça, sous réserve d’obtenir les permis d’exploiter et autorisations administratives nécessaires aux deux premières activités projetées et la levée des clauses suspensives émises par Wienerberger.
Source L'Avenir par Philippe Carrozza
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