Pages

13/05/2013

Belgique: Wienerberger va fermer la briqueterie de Warneton

Le site warnetonnois de la briqueterie Wienerberger va bientôt cesser définitivement ses activités, avec la perte des 11 derniers emplois qui restaient, après la suppression de 38 postes en avril 2009. Il se dit déjà que le vaste site qui deviendra vide pourrait intéresser la direction de Clarebout Potatoes, située à 300 mètres à peine…
Les 11 dernières personnes, des ouvriers pour la plupart, qui travaillent encore à la briqueterie Wienerberger, au Pont Rouge à Warneton, viennent de recevoir une lettre de leur direction leur indiquant que les activités du site de Warneton allaient bientôt s’arrêter définitivement. Les activités de production de plaquettes ainsi que le département de tambourinage seront déplacés vers d’autres sites du groupe. Le représentant de la direction du groupe indique, dans cette missive, que les discussions avec les partenaires sociaux démarreront dans les prochains jours, afin d’envisager ensemble les solutions possibles. Par cette fermeture, ce sont encore 11 emplois qui passeront à la trappe à Warneton.
On se souviendra qu’il y a environ 4 ans, en avril 2009, le groupe Wienerberger avait déjà arrêté une bonne partie de la production du site de Warneton, ce qui avait entraîné la perte de 38 emplois sur 48. Le groupe Wienerberger qui commercialise des briques de façade, des parpaings et des tuiles, dispose de divers sites implantés dans tout le pays : Zonnebeke, Courtrai, Mouscron, etc. À Warneton, en 2009, c’est la production de briques moulées main, qui avait été arrêtée. À l’époque, cette décision avait surpris de nombreux travailleurs, dont la plupart n’avaient rien vu venir.
En 2009, après plusieurs semaines de négociations avec les syndicats (procédure Renault), un accord avait pu être dégagé et 82 % du personnel l’avait approuvé. Quelque 20 personnes avaient pu être reclassées dans le groupe et 5 étaient parties en prépension. Il y avait eu une bonne dizaine de « licenciements secs ». Dix ouvriers avaient été maintenus à Warneton pour la production de briques anciennes notamment. Cette fois, les 11 derniers emplois seront supprimés.
Déjà à l’époque, l’on avait évoqué la possibilité de quelques reclassements chez… Clarebout Potatoes. Aujourd’hui, l’entreprise qui fabrique des frites surgelées en quantité industrielle et qui achève la construction d’un immense frigo aux dimensions colossales, pourrait être intéressée par le vaste site Wienerberger, bientôt vide, situé à 300 m à peine de l’usine à frites !

Source Sudinfo.be

Façades habillées de tuiles terre cuite: Icebergs noir et blanc pour des logements sociaux

A Hellemmes près de Lille, un petit immeuble en forme d'iceberg blanc vient à la rencontre d'un iceberg noir. Cet ensemble, imaginé par les architectes de l'agence Coldefy Associés, abrite 42 logements sociaux "100% métropolitains, 100% délicats".
A Hellemmes près de Lille, au cœur d'une friche industrielle composée d'immeubles en briques, de tours HLM et de petites maisons ouvrières de ville, se dressent 42 logements sociaux flambants neufs et modernes. Pas de doute, ils forment un signal fort et un repère urbain dans ce territoire complexe au passé marqué historiquement et architecturalement.
Ce sont donc deux rocs, un blanc composé de maisons de ville (R+2+comble) et un noir abritant des logements collectifs au gabarit élevé (R+5), qui s'échappent de ce quartier populaire. "Nous voulions créer quelque chose de 100% métropolitain, 100% délicat", souligne Thomas Coldefy, de l'agence Coldefy Associés Architectes et Urbanistes (CAAU). L'idée était de laisser apparaître une résonnance en bande et "briser la massivité". Ici, toute la difficulté résidait à exploiter au maximum le périmètre du PLU qui est dessiné en angle. C'est pourquoi les deux éléments immeubles s'appuient sur le triptyque : verticalité, porosité et fragmentation des volumes.
Des tuiles en façades pour un effet moiré
Concernant le bâtiment noir, le plus grand : le rez-de-chaussée est posé sur un socle en béton qui s'articule sur le pourtour de la parcelle et se déploie jusqu'à l'angle de la rue Ledru Rollin afin de créer un lien avec la petite construction (R+2). Une liaison renforcée par le choix des matériaux. Outre le béton, les façades ont été soignées et présentent des failles verticales assurant un rythme au bâti. Mais c'est leur revêtement en tuile terre cuite à pureau plat qui intrigue et attire l'attention. Selon la météo et l'ensoleillement, des reflets apparaissent et change l'aspect du site. "Nous souhaitions de jolies nuances et un effet moiré" en alternant des tuiles "noires mates", "grises émaillées", "noires émaillées" et "grises mates", souligne l'architecte, Isabel van Haute, de l'agence CAAU. Mais pour parvenir à cela, il a fallu passer par plusieurs expérimentations in situ. Et le résultat n'a pas été sans peine : "Un damier a été réalisé sur une petite partie de l'immeuble mais il n'était pas adapté car trop régulier et trop mathématique. On a dû donc tout démonter. Nous avons redéfini un code couleur, tuile par tuile de manière aléatoire afin de procurer le petit effet voulu", explique Thomas Coldefy.
Un intérieur sobre
Enfin, l'intérieur du programme se veut lisible et clair. Ainsi, le plan d'organisation est simple avec un couloir central qui dessert de part et d'autre les appartements qui vont du T2 au T5. Grâce à une exposition sud-ouest, chaque appartement peut bénéficier de l'ensoleillement. Ce qui a l'air de faire la joie des occupants : "Notre balcon est plein sud et nous attendons l'été avec impatience afin de pouvoir en profiter", nous confie une locataire d'un T3 de 66 m2 fière de son nouveau foyer qu'elle a intégré début mars. Un succès confirmé par un remplissage rapide des logements puisque tout a été loué fin janvier alors que la livraison n'était pas encore terminée.
Fiche technique
Maître d'ouvrage : CIRMAD
Coût de construction : 4 390 533 € HT
Surface : 3453 m2 SHON
Maître d'oeuvre : Coldefy Associés
Architectes et Urbanistes CAAU
Livraison : Février 2013
Programme : 8 T2, 22 T3, 11 T4, 1 T5 - 42 logements

Source Batiactu

Calvados/ Lisieux (14). Chez les Lagrive, la brique artisanale a de l'avenir

C'est l'une des dernières briqueteries encore en activité dans la région. Dans la famille Lagrive, l'art de fabriquer des briques se transmet depuis quatre générations. Un spectacle inédit, auquel nous avons assisté.
Une odeur de charbon, un peu comme dans les gares à l'arrivée d'un train vapeur, envahit l'air... Tandis qu'un gémissement de poulies rythme doucement le souffle du four. Ces jours-ci à la briqueterie Lagrive, le long de la RD 613 à Glos, la campagne de cuisson débutée en novembre est en train de se terminer : cette année, 800 000 unités auront été cuites ici.
Grimpé sur le dessus du dôme et un peu courbé pour passer sous la toiture, Eric Lagrive, 55 ans, troisième génération à oeuvrer ici, est au garnissage de ses « petits bonhommes ». Une armée vorace de 8 rangées de distributeurs à charbon qui viennent alimenter le feu. Insatiables, tout autant qu'ils sont infatigables : en 24 heures, ils engloutiront entre 800 kg et 900 kg de charbon !
48 heures de cuisson
« La particularité de notre cuisson, c'est que c'est la masse de feu entre 900° et 1 100° qui cuit les briques en les traversant pendant 48 heures », explique-t-il en ouvrant une trappe ronde au-dessus des briques enflammées. Ensuite, « on fait avancer le feu, de deux rangées par jour ». Méthodiquement. Il faudra un mois pour faire le tour du four.
Pendu à une corde pour « régler le débit du tirage », c'est à l'oeil qu'il jauge de la cuisson, dont la couleur ira ainsi du rouge vif au presque noir d'une tartine de pain qui serait restée trop longtemps sous le grill. Au pied de la grande cheminée haute de 40 mètres qui domine la cour et l'alignement des séchoirs, l'énorme four Hoffman de 90 mètres de long occupe presque tout l'espace. À l'intérieur, il est constitué d'une allée qui permet de le charger de briques crues, au fur et à mesure de l'avancée du feu : « Tout le monde avance avec le feu, l'enfournement et le défournement ! » Albert, Éric, Harold...
Des briques fabriquées entre juin et octobre, à partir de la terre jaune extraite de la carrière au bout du terrain côté Zac des Hauts-de-Glos, à raison d'une centaine de tonnes par jour sur une surface de trois hectares. Une terre séchée, pressée, formée et cuite telle quelle. « On est les seuls en Normandie à cuire comme ça de façon traditionnelle », savoure Eric Lagrive, pas peu fier d'avoir fait perdurer avec son cousin Harold le nom de leur grand-père, Albert Lagrive, arrivé dans les années 20, comme contremaître depuis sa Champagne natale. Mathieu, le fils d'Eric, fait chauffer un autre type de mécanique, puisqu'il est le champion de moto dont Lisieux peut être fier.
Depuis, de brique en brique, l'histoire familiale s'est construite avec Jean, Michel, Patrick, Eric, Harold, Alexandre, le fils d'Eric et depuis peu David le gendre d'Harold...
À la cadence d'une brique toutes les secondes et demi, la petite entreprise compte bien continuer à bâtir des maisons en pays d'Auge et même au-delà des frontières.
Briqueterie Lagrive, depuis 1928, RD613 à Glos ; une dizaine de salariés en fonction de l'année ; 800 000 briques par an, 40 % de la production sont des briques traditionnelles fabriquées et cuites à l'ancienne. Tél. 02 31 31 41 09.
Source Ouest France par Anne BLANCHARD-LAIZE

12/05/2013

CERIC TECHNOLOGIES renforce son équipe commerciale en Amérique latine

Ancien du groupe CERIC, Loys Philippon a une grande expérience des usines Terre Cuite, acquise au cours de nombreux chantiers de montage et de mise en route d’unité clefs en main CERIC à travers le monde. Parti quelques années vers d’autres cieux, Loys n’a pas su résister à l’appel de CERIC Technologies et à la formidable aventure d’expansion commerciale qui s’offrait à lui. Entreprenant, parlant couramment l’anglais et l’espagnol, Loys a rejoint l’équipe commerciale CERIC Technologies en ce début d’avril 2013 afin de renforcer celle-ci et en particulier l’équipe s’occupant du continent Sud Américain.
Basé en Colombie, Loys est chargé de renforcer le réseau local de CERIC Technologies, de la prospection commerciale et du suivi des affaires en réalisation. Véritable relais local de CERIC Technologies sur place, Loys Philippon en collaboration avec Nino Pereira, basé à Paris, sont les interlocuteurs privilégiés de CERIC Technologie sur tout le territoire de l’Amérique du Sud.
Mobile : + 33 6 33 13 58 80
Mobile colombien : +57 311 520 3559
loys.philippon@cerictechnologies.com
Source Ceric Technologies

11/05/2013

ALGERIE: L’ABA veut mettre de l’ordre dans les produits rouges

Le président de l’Association des briquetiers (ABA), Miloudi Salah Eddine, souhaite que l’Etat mette de l’ordre dans la production des produits rouges, un secteur dont une sorte de monopole s’est emparé, dans un marché ouvert aux quatre vents. D’évidence, il y a des marchés dans le Btph, et cela aiguise l’appétit gargantuesque de ceux qui disposent de carrières. Le fait est que, dans la région du Centre, par l’exemple, au moins une vingtaine de briqueteries s’approvisionnent auprès d’un seul fournisseur à des prix élevés au lieu de disposer de leurs propres carrières, relève Miloudi, dans une déclaration à l’APS. La situation était meilleure, se souvient-il, quand la Société de gestion des participations de l’Etat (SGP des produits rouges) gérait les briqueteries. Elle rendait disponibles des réserves d’argile pour remplacer l’épuisement de certaines carrières et pouvait même ouvrir l’accès à d’autres en cas de besoin. Cela a cependant changé, regrette Miloudi.
Les briqueteries en exploitation sont au nombre de 160, auxquelles s’ajoutent une cinquantaine en réhabilitation, selon les chiffres cités par le président de l’ABA. Ces usines ont été toutes privatisées. Elles produisent notamment de la brique, des tuiles et des hourdis (éléments préfabriqués de planchers). Aussi, Miloudi lance un appel en direction des pouvoirs publics, les invitant à faire en sorte que l’accès aux carrières d’argile, une matière nécessaire pour la production des produits rouges, dont la brique, soit possible, parce que difficile aujourd’hui. Une réflexion «sérieuse et positive» devrait être engagée en impliquant tous les acteurs du secteur, notamment le ministère de l’Industrie, l’Agence nationale du patrimoine minier (Anpm) et les briquetiers pour gérer le problème d’approvisionnement d’argile.
L’argile est disponible mais l’accès y est difficile en raison de la mauvaise gestion et des lourdeurs administratives, c’est ce qui «freine» l’activité des briqueteries nationales, déplore-t-il. Une usine qui souffre d’épuisement de carrière est contrainte de s’approvisionner d’argile auprès des fournisseurs à des coûts élevés, d’où la nécessité de faciliter l’accès aux réserves d’argiles à ces producteurs à moyen et long terme, recommande Miloudi, qui s’exprimait en marge de Batimatec 2013 (4-8 mai), une manifestation qui a ouvert samedi ses portes au Palais des expositions (Pins Maritimes, Alger).
Source La Tribune par Youcef Salami

La RT 2012 sera-t-elle vraiment remise en cause ?

La décision du Conseil d'Etat d'annuler l'arrêté méthode sur les modalités d'application de la Réglementation thermique 2012 pour un vice de compétence alimente la polémique. Si le Gimélec et l'Afpac entendent avancer des propositions de modification du texte, chez GDF Suez, on estime qu'il ne s'agit que d'un motif de forme et que la continuité du texte sera garantie.
Mercredi 24 avril dernier, le Conseil d'Etat a rendu une décision pouvant être lourde de conséquences : annuler l'arrêté méthode sur les modalités d'application de le RT 2012 pour "vice de compétence". Le texte ayant été élaboré par la seule DHUP (ministère du Logement), manquaient les signatures des autres ministères concernés, à savoir ceux de l'Energie, de l'Industrie et du Développement durable. "Mais pourquoi donner une période de trois mois si ce n'est pour valider une nouvelle version du texte ?", s'interroge Antonin Briard, ingénieur efficacité énergétique au Gimélec (Groupement des industries de l'équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés). "Nous pensons qu'il va y avoir une concertation, car le texte ne satisfaisait pas grand monde et fournissait des résultats peu probants", estime l'ingénieur.
Vers une obligation de résultats plutôt que de moyens
Le Gimélec entend donc profiter du délai pour "contribuer à la réflexion du Gouvernement" et "favoriser un réalignement des dispositions", précise un communiqué de presse. "Nous souhaitons notifier au titre V de la RT 2012, les technologies d'efficacité énergétique active et exprimer leur potentiel d'économies et la soutenabilité financière sur le secteur du bâtiment", nous précise Antonin Briard. Les entreprises du Gimélec s'appuieront sur l'étude "L'efficacité énergétique, levier de la transition énergétique", publiée en janvier 2013. Le groupement se positionne en faveur du passage d'une obligation de moyens à une obligation de résultats, assortie d'une vérification des performances des bâtiments permettant de s'engager sur la facture énergétique finale et sur les niveaux d'émissions de CO2. L'Afpac (Association française des pompes à chaleur) adopte elle aussi une position assez proche : "Il s'avère que dans la transcription du Grenelle, qui est le fondement de la RT, un certain nombre d'éléments sont manquants. La dimension CO2 a disparu des écrans", nous confirme Eric Baudry, vice-président de l'association. "Les pompes à chaleur pâtissent donc de l'absence de notion d'inhibition du CO2 et, tout comme le chauffage électrique à effet joule, de la prise en compte insuffisante du coefficient de 58. C'est une double peine !"
S'affranchir du débat électricité-gaz
"S'inspirer du modèle allemand KfW est intéressant : il conditionne le niveau d'aide au niveau de performance atteint", explique l'ingénieur du Gimélec. "Pour démocratiser l'efficacité énergétique, il ne faut pas favoriser une solution énergétique en particulier, mais laisser une libre concurrence s'exprimer entre les technologies pour stimuler l'innovation. Il est important de garder la neutralité dans les dispositifs réglementaires en considérant le niveau de consommation final et s'affranchir du débat électricité-gaz". Eric Baudry est du même avis : "Le grand perdant est encore le consommateur à qui l'on impose des solutions. Il faut rétablir la liberté de choix. Nous sommes prêts, à l'Afpac, à faire des propositions aux ministres, et nous souhaitons participer à des réunions de concertation pour faire intégrer les notions de modulation de gaz à effet de serre dans le modèle de calcul. Cet élément permettrait de faire avancer la situation, toutes énergies confondues, et de porter en avant le caractère de performance. Ce serait un non-sens si l'arrêté était reconduit tel quel".
Du côté de GDF-Suez en revanche, on ne s'attend pas à une modification profonde du texte de la RT 2012 : "C'est un motif de pure forme. La réglementation continue de s'appliquer suivant la même disposition. La continuité sera garantie", nous assure un porte-parole. Le fournisseur de gaz attend donc calmement que soit publié le nouvel arrêté sans que de nouvelles propositions soient nécessaires. Mais dans ce cas, le Gifam a déjà prévenu qu'un nouveau recours serait déposé.

Source Batiactu

10/05/2013

Monier va fermer son unité de Saint-Jean-le-Blanc (45)

Spécialisé dans la fabrication de tuiles en béton, Monier compte fermer son site de Saint-Jean-le-Blanc (45),
où travaillent une cinquantaine de personnes, dans le cadre d’un plan de restructuration. Le groupe, qui totalise 9 350 salariés dans 130 sites à travers le monde, justifie cette décision par la crise économique et promet des reclassements.
Source L'industrie céramique et verrière
Saint-Jean-le-Blanc (45) : la direction de Monier présente son plan de fermeture
La direction s'est rendue à St-Jean-le-Blanc le 08 Février 2013 afin de présenter son plan de fermeture qui touche les 50 salariés de l'entreprise de fabrique de tuiles.
Source France 3

Une ITE pour la toiture de 50 logements sociaux

Améliorer le confort thermique de logements sociaux sans gêner le quotidien des locataires. Telle a été la problématique de la rénovation d’un parc locatif dans le Nord-Pas-de-Calais.
Des fuites au niveau de la toiture d’un parc locatif de petits pavillons situé à Villeneuve d’Ascq (59) ont entrainé un chantier de rénovation thermique de 5 mois.
Initialement, ce chantier concernait le remplacement des tuiles mais Alexandre Lebrun, responsable réhabilitation de la Société Régionale des Cités Jardin, a voulu aller plus loin dans la rénovation de ce parc locatif.
Son objectif, améliorer le confort thermique des occupants et baisser leur facture de chauffage. La solution d'une isolation thermique par l'extérieur (ITE) de la toiture s'est rapidement imposée au Maître d'ouvrage.
«Il était, en effet, difficile d’imaginer une solution d’isolation par l’intérieur pour ce chantier qui aurait occasionné de nombreux désagréments pour les locataires et probablement la nécessité d'une solution de relogement transitoire», explique ce dernier.
Cinq mois de travaux
Après consultation et avis technique de l'économiste en charge du projet, le choix s'est donc porté sur une solution technique comportant un isolant en 100 mm.
Ce système* inclut l’écran de sous-toiture intégré, les tuiles et leurs accessoires et pour le faîtage un closoir souple ventilé en largeur 28/32 mm. Les travaux sur une surface totale de 3000 m2 de toitures se sont donc déroulés durant 5 mois environ.
Ils ont consisté en la dépose de la couverture et des linteaux, à la pose des panneaux isolants, rainurés bouvetés, à la colle des bandes d’étanchéité adhésives, au traitement du faîtage avec le closoir.
Un écran de sous-toiture intégré
Ils se terminent par un contre-lattage avec double fixation par vis au droit des chevrons et enfin à la repose de la nouvelle couverture et finitions des rives et bas de pentes.Particularité des panneaux prescrits : ils comportent un écran de sous toiture intégré, ont ainsi une étanchéité à l'eau comme à l'air optimale.
Leur composition leur confère une capacité d'isolation intéressante (lambda de 0,022 soit 1,8 fois meilleur que la laine minérale). « Ainsi, ici, avec des panneaux de 100 mm, on obtient un coefficient d'isolation R = 4,50 m2K/W», souligne le maître d’ouvrage.
Et concernant les tuiles de grands formats, elles présentent un nez façonné et arrondi et un profil traditionnel adapté au style architectural de cette région.

*Système Monier
Source : batirama.com / Aude Moutarlier

Transition énergétique : le photovoltaïque mis en avant par le groupe de travail EnR

Le groupe de travail "Quels choix en matière d'énergies renouvelables et quelle stratégie de développement industriel et territorial ?" a présenté son rapport devant le Conseil national du débat sur la transition énergétique.
 Il contient une soixantaine de propositions concernant l'ensemble des filières, dont le photovoltaïque, très concerné. Le SER se déclare satisfait des principales mesures.
Dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, le groupe de travail "Energies renouvelables" vient de rendre son rapport au Conseil national du débat (CNDTE). Après une dizaine de séances qui ont réuni les 65 participants de ce groupe, un ensemble de 60 mesures a été proposé. Parmis elles, le groupe propose de fixer un nouvel objectif très ambitieux pour le photovoltaïque : atteindre 15 voire 25 GW au lieu de 5,4 GW attendus en 2020 !
La soixantaine de propositions avancées ont reçu le soutien d'une majorité des membres du collectif de travail. Certaines portent sur l'ensemble des filières, comme la demande de simplification des procédures administratives (réclamée par l'éolien, le photovoltaïque ou la géothermie), le développement industriel ou le soutien accru dans les DOM. D'autres mesures sont plus spécifiques, portant sur des filières précises : là encore, le photovoltaïque est concerné avec le relèvement de l'éligibilité au tarif pour les installations d'une puissance inférieure ou égale à 250 kWc, jusqu'ici soumises à un système d'appel d'offres. Le rapport propose également le doublement du fonds Chaleur de l'Ademe ou la création d'un fonds de mobilisation de la biomasse (bois énergie).
Etre au rendez-vous de 2020
"Le groupe de travail s'est principalement concentré sur les politiques et mesures permettant de développer au mieux la production d'énergies renouvelables et de ses filières", précise le document. Car l'objectif, rappelé par le rapport, est bien d'atteindre les chiffres prévus pour la fin de la décennie : "En premier lieu, il s'agit d'insuffler la dynamique nécessaire à l'atteinte des objectifs du paquet énergie-climat à l'horizon de 2020, qui nécessite encore un effort considérable pour développer la part des énergies renouvelables dans la consommation finale de 13,4 % (fin 2011) à 23 % (2020)". Sa
ns surprise, le Syndicat des Energies Renouvelables s'est déclaré satisfait des mesures du rapport. Jean-Louis Bal, déclare : "Il est de première urgence d'être au rendez-vous de 2020. Cette date constitue une étape essentielle. Il faut qu'à cet horizon, la France ait développé des filières industrielles fortes, pourvoyeuses d'emplois et de croissance pour que les entreprises présentes sur son territoire soient en mesure de répondre à de nouveaux objectifs plus ambitieux". Selon le SER, les nouvelles formes d'énergie seraient un atout pour le pays à la fois en termes environnementaux, sociétaux et économiques. Reste à savoir quelles mesures seront effectivement adoptées par le CNDTE et si leur mise en place sera effective à temps.

Source Batiactu

09/05/2013

Résultat net en baisse pour Poujoulat en 2012

Le spécialiste des cheminées affiche un résultat net en baisse de 24,3% en 2012 à 8,1 millions d'euros. De son côté, le chiffre d'affaires progresse soutenu notamment par les activités liées à l’efficacité énergétique et au bois énergie.
Poujoulat vient de publier ses résultats 2012. Ainsi, le spécialiste de la cheminée enregistre une hausse de son chiffre d'affaires de 7,8% à 175 millions d'euros. Ce résultat est porté par la croissance des activités liées à l’efficacité énergétique et au bois énergie. Concernant le résultat net, il chute de 24,3% à 8,1 millions d'euros. Même chose pour le résultat opérationnel qui diminue de 13,3% à 12,3 millions d'euros "impacté par une légère baisse des marges, une hausse des amortissements et des coûts énergétiques et une augmentation sensible de la fiscalité", précise un communiqué du groupe.
Côté perspectives, les chiffres du premier trimestre sont encourageants grâce à un "très fort développement du bois énergie et grâce à l’intégration de la société VL STAAL acquise en janvier 2013". Malgré un marché de la construction neuve en chute libre et des conditions climatiques difficiles pour lancer des chantiers, l'activité conduit de cheminée s'est montrée plutôt stable. Enfin, la croissance du groupe "devrait se poursuivre sur l’ensemble de l’exercice à un rythme d’environ 10%".

Source Batiactu

Sorbier Terre de Rose par la société Clair de Terre

Les origines de la société Clair de Terre remontent à la fin du 19ème siècle par l’ouverture de Briqueterie Bergeal Robert à Lescure d’Albi spécialisée à l’époque dans la fabrication de tuiles, de briques et de barotins en argile rouge.
En 1962, Henri Bergeal et son épouse inaugurent la Poterie Bergeal à Albi. Dix huit ans plus tard, elle est rachetée par la famille Camillo qui oriente la fabrication vers la poterie culinaire, l’horticole et la pierre reconstituée.
En 1997, Clair de Terre voit le jour sous l'impulsion de Lore, la petite fille de Bernard Camillo, qui enrichit les procédés de fabrication par l’intégration de patines et de la cire et innove par de nouveaux designs et de nouvelles couleurs.
Dates clés :
1891 : Création de la Briqueterie Bergeal Robert.
1962 : Ouverture de la Poterie Bergeal.
1980 : Rachat de la Poterie Bergeal par la famille Camillo.
1997 : Création de Clair de Terre.
2003 : Obtention du premier Prix Régional Dynamique Artisanale de gestion de la Chambre des Métiers et de la Banque Populaire.
2009 : Obtention du Prix Export Midi-Pyrénées.
2012 : Obtention du Trophée de Bronze Jardi'Innov.
2013 : Lancement de Sorbier Terre de Rose.
Présentation du produit :
Le Sorbier Terre de Rose est un ensemble de deux vases en argile sous forme de boules de couleurs rose dragée et cacao prune mat. De diamètres de 18 et 24 cm, ils sont utilisés comme pots pour plantes dans le jardin.
Le Sorbier Terre de Rose est fabriqué à la main et est disponible en grandes surfaces de jardinage au prix de 27,20€ TTC.

Source LSA Conso

08/05/2013

USA/Immobilier-Promesses de ventes en hausse en mars

Les principaux indicateurs du marché immobilier américain publiés en Avril:

* PROMESSES DE VENTE DE LOGEMENTS EN HAUSSE DE 1,5% EN MARS
29 avril - Les promesses de ventes immobilières aux Etats-Unis ont augmenté de 1,5% en mars, la reprise du marché restant solide, selon les chiffres de l'Association nationale des agents immobiliers (NAR).
L'indice des promesses de vente calculé par la NAR a augmenté de 1,5% en mars par rapport au mois de février, à 105,7. Les économistes tablaient en moyenne sur une croissance limitée à 1,0%.
La reprise du marché immobilier devrait soutenir l'économie américaine cette année.
Sur un an, les promesses de ventes ont enregistré une progression de 7,0% le mois dernier. Tableau de la statistique
* HAUSSE DES VENTES DE LOGEMENTS NEUFS EN MARS
23 avril- Les ventes de logements neufs ont à nouveau augmenté en mars après avoir diminué le mois précédent, ce qui suggère que la tendance à l'amélioration du marché immobilier reste intacte.
Les ventes ont augmenté de 1,5% en données corrigées des variations saisonnières au taux annuel de 417.000 unités, contre 411.000 en février, correspondant à un recul révisé de 7,6%. Les économistes ancitipaient 420.000.
En base annuelle les ventes ont bondi de 18,5%.
Les prix médian des maisons a quant à lui augmenté de 3,0% sur un an à 247.000 dollars.
* LES VENTES DANS L'ANCIEN EN BAISSE DE 0,6% EN MARS
22 avril - Les reventes de logements ont enregistré une légère baisse de 0,6% en mars, traduisant une pause dans la reprise du du marché immobilier qui a fortement contribué à la reprise de l'économie américaine, annonce lundi l'Association nationale des agents immobiliers (NAR).
En données annualisées, le nombre de ventes de logements existants est revenu à 4,92 millions le mois dernier contre 4,95 millions en février, chiffre inchangé par rapport à la première estimation.
Les économistes attendaient en moyenne une progression des ventes de logements anciens à 5,01 millions (+0,6%).
Le stock de maisons existantes à vendre a augmenté de 1,6% en mars, à 1,93 million, ce qui représente 4,7 mois de ventes au rythme actuel, contre 4,6 mois en février.
De nouveaux logements devraient arriver sur le marché le mois prochain en perspective de la période des achats de l'été, a précisé l'éconOmiste de la NAR Lawrence Yun.
Le prix de vente médian d'un logement a augmenté de 11,8% en mars par rapport au même mois de 2012, sa plus forte hausse en rythme annuel depuis novembre 2005, à 184.300 dollars. Cette hausse est liée entre autres à la faiblesse de l'offre de biens immobiliers à vendre.

* HAUSSE DE 7% DES MISES EN CHANTIER EN MARS
16 avril - Les mises en chantier de logements ont enregistré une augmentation plus forte que prévu en mars, atteignant leur plus haut niveau depuis 2008, mais le nombre de permis de construire a diminué le mois dernier contrairement aux attentes.
Selon le département du Commerce, les mises en chantier ont augmenté de 7,0% au rythme annuel de 1.036.000, alors que le consensus était de 930.000. Le chiffre de février a été révisé en hausse à 968.000 au lieu de 917.000 initialement annoncé, soit.
Indicateur avancé du marché de la construction, les permis de construire ont en revanche diminué de 3,9% en mars au rythme annuel de 902.000 unités, contre 939.000 en février et par rapport à un consensus qui se situait à 940.000.
Tableau de la statistique
* L'INDICE NAHB EN BAISSE EN AVRIL POUR LE 3E MOIS DE SUITE
15 avril - Le sentiment des promoteurs immobiliers s'est de nouveau dégradé en avril, affichant son troisième mois de baisse en raison d'inquiétudes liées à la hausse des coûts des matériaux et à des tensions dans la chaîne d'approvisionnement, montre l'enquête mensuelle de la fédération NAHB.
L'indice NAHB/Wells Fargo du marché du logement a baissé à 42 contre 44 en mars alors que les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne une légère remontée à 45.
Il reste ainsi à son plus bas niveau depuis octobre mais affiche néanmoins une hausse de 18 points sur un an, et sa composante sur les perspectives de ventes à un horizon de six mois a progressé à 53 contre 50.
L'indice NAHB n'a plus franchi depuis avril 2006 le seuil de 50 au-dessus duquel il traduit une majorité d'opinions favorables sur l'évolution du marché.
* REBOND DES DÉPENSES DE CONSTRUCTION EN FÉVRIER
1er avril - Les dépenses de construction ont rebondi en février, portées aussi bien par les secteurs public que privé, des données qui renforcent l'hypothèse d'une accélération de la croissance au premier trimestre.
Selon des données publiées lundi par le département du Commerce, ces dépenses ont augmenté 1,2% en février, après un recul confirmé de 2,1% en janvier.
Elles ressortent ainsi à 885,1 milliards de dollars en rythme annualisé.
Les analystes avaient anticipé une hausse de 1,0%.
Ces données en matière de dépenses de construction viennent après une série d'autres indicateurs macro-économiques américains qui ont conduit nombre d'économistes à relever leur prévision de produit intérieur brut (PIB) pour le premier trimestre.
Celui-ci est désormais vu comme pouvant afficher une hausse allant jusqu'à 3,5% après la progression de 0,4% des trois derniers mois de l'année 2012.
Dans le seul secteur de l'immobilier résidentiel privé, les dépenses de construction ont augmenté de 2,2%, atteignant leur plus haut niveau depuis novembre 2008.
Dans le secteur public, elles ont progressé de 0,9%, augmentant ainsi pour leu deuxième mois successif.
Source Les Echos

Le marché de la construction stagne en Slovénie

Selon le cabinet d'études PMR, le marché de la construction en Slovénie devrait se stabiliser en 2013 après une baisse moyenne de 17% entre 2009 et 2011. En 2012, il avait poursuivi sa baisse de -13% à 1,5 milliard d'euros.
Les améliorations les plus prometteuses du marché de la construction en Slovénie sont attendues dans le secteur du génie civil, favorisé par les investissements engagés par le gouvernement slovène dans les infrastructures, les centrales hydroélectriques sur la rivière Sava et la modernisation du réseau ferré. Les analystes de PMR prévoient en 2013 une vraie sortie de crise progressive pour le secteur du génie civil avec une croissance de près de 6%. De même, le secteur de la construction résidentielle devrait être l'un des principaux moteurs de la reprise du marché entre 2013 et 2015 dopé par les grands projets de construction tels que le deuxième réacteur à Krsko. Cependant la baisse du nombre de mises en chantiers et dépôts de permis de construire poursuivra sa baisse entre 2013 et 2014. PMR s'attend toutefois à une légère amélioration en 2015. Enfin, la construction non-résidentielle affichera également une tendance négative en 2013/2014 à -10% contre -15% en 2012 mais une reprise est envisagée en 2015.

Source France BTP

07/05/2013

L'Association des briquetiers algériens appelle à faciliter l'accès aux carrières d'argiles

Le président de l'Association des briquetiers algériens (ABA) M.Miloudi Salah Eddine a appelé lundi à Alger à faciliter l'accès aux carrières d'argiles, une matière nécessaire pour la production de produits rouges, dont la brique.
Une réflexion "sérieuse et positive" devrait être lancée en impliquant tous les acteurs du secteur notamment le ministère de l'industrie, l'Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) et les briquetiers pour gérer le problème d'approvisionnement d'argile", a indiqué à l'APS M. Miloudi en marge d'un séminaire sur l'industrie de la terre cuite organisé à l'occasion du 16ème salon international du bâtiment "Batimatec 2013".
"L'argile est disponible mais l'accès à cette matière première est difficile en raison de la mauvaise gestion et de lourdeurs administratives, ce qui "freine" l'activité des briqueteries nationales'', a déploré ce professionnel.
Une usine qui souffre d'épuisement de carrière est contrainte de s'approvisionner d'argile auprès des fournisseurs à des coûts élevés, d'où la nécessité de faciliter l'accès aux réserves d'argiles à ces producteurs à moyen et long terme, a-t-il souligné.
Dans la région du centre, au moins une vingtaine de briqueteries s'approvisionnent auprès d'un seul fournisseur à des prix élevés au lieu de disposer de leurs propres carrières, a noté M. Miloudi.
La société de gestion des participations de l'Etat (SGP des produits rouges) qui gérait auparavant les briqueteries rendait disponible des réserves d'argile pour remplacer l'épuisement de certaines carrières et pouvait même ouvrir l'accès à d'autres en cas de besoin, a-t-il expliqué.
Les briqueteries en exploitation sont au nombre de 160 auxquelles s'ajoutent une cinquantaine en réhabilitation, selon les chiffres cités par M. Miloudi qui rappelle que ces usines ont été toutes privatisées.
Elles produisent notamment de la brique, les tuiles et les hourdis (éléments préfabriqués de planchers).

"Batimatec 2013" (4-8 mai) qui a ouvert samedi ses portes au Palais des expositions (Pins Maritimes, Alger) enregistre la participation de plus de 1.000 exposants dont 544 étrangers.

Source Le Temps d'Algérie

Le marché de la maison individuelle toujours en chute: -27% au premier trimestre 2013!

La dégradation se poursuit dans le secteur de la maison individuelle. Ainsi, le nombre de ventes au 1er trimestre 2013 affiche un recul de 27% par rapport à l'année prochaine, confirmant les prévisions du président de l'UMF de l'ordre de -25% sur l'année.
Rien ne va plus dans le secteur de la maison individuelle ! Les ventes, au mois de mars 2013, ont enregistré une baisse de 21%, soit un recul de 27% sur l'ensemble du premier trimestre, annonce un communiqué de l'Union des maisons françaises (UMF). Et d'ajouter que sur les 12 derniers mois, le nombre de ventes brutes en diffus s'élève à quelque 118.000 unités, soit un recul de 19% par rapport aux douze mois précédents. Ces chiffres viennent ainsi confirmer la prévision du président Christian Louis-Victor, d'une chute de -25% des ventes en 2013.
Des mesures directes et rapides En cause ? "L'absence de mesures rapides et directes en faveur de l'accession en général et en particulier en maisons", souligne le président de l'UMF, dans un communiqué. Parmi celles qu'il préconise, la baisse de la TVA et le doublement du PTZ, qui ont, selon lui, fait leurs preuves dans le passé pour redresser la production de logements. En outre, il fustige la taxation des plus-values immobilière, qui sonnent davantage comme une "punition" et qui ne fera, d'après lui, que renforcer la rétention foncière. Soit l'effet inverse de celui attendu…
"Il faudrait au contraire exonérer fiscalement de la plus-value les détenteurs de foncier qui s’engageraient à remployer en faveur du logement le fruit de leur vente, incitation qui conduirait les bénéficiaires de la rente foncière à participer à l’effort collectif en faveur de la production de logements", explique-t-il.

Source Batiactu

Les matériaux minéraux de construction attendent aussi le printemps

Le premier trimestre de l'année a été difficile pour les membres de l'Unicem : l'hiver interminable a pesé lourdement sur les livraisons de granulats et de béton prêt à l'emploi.
Le printemps se fait attendre pour tout le monde, y compris pour les industriels de l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem). Les résultats du mois de mars 2013 ont en effet été fortement impactés par le facteur climatique, avec une contre-offensive hivernale qui s'est prolongée et s'est étendue à tout le territoire. D'autant que, comparativement au mois de mars 2012, le climat avait été plutôt clément et avait entraîné un effet de rattrapage partiel du mois de février. Cette année, les livraisons de granulats sont en repli de -4,7 % sur un mois et -10,6 % sur un an. En cumul sur les trois premiers mois de l'année, elles restent légèrement supérieures à celles du premier trimestre 2012 mais en recul de -4,3 % par rapport au dernier trimestre de cette même année.
Du côté du béton prêt à l'emploi, les livraisons sont également en baisse : -2,5 % sur un mois et -15,6 % sur un an. La contraction de l'activité atteint -5,1 % par rapport au trimestre précédent et -5,3 % comparé au trois premiers mois de 2012. Pour le béton, comme pour les granulats, l'Unicem décèle donc une accentuation du repli en ce début d'année. Cependant, les membres de la Commission économique n'ont pas jugé nécessaire de revoir leurs prévisions pour l'année 2013. Elles sont maintenues à -3 % pour les granulats et -5 % pour le béton prêt à l'emploi.
Pas vraiment d'embellie pour le logement
Pour les statistiques du logement, "le mois de février 2013 ne traduit pas vraiment d'embellie", note l'Unicem. Les autorisations ont ainsi continué de se replier (-0,4 % sur un mois). Mais en cumul sur douze mois, le niveau de permis de construire demeure encore relativement élevé à plus de 496.000 fin février, le recul dans le segment de l'individuel tendant à se modérer. Les mises en chantier également se trouvent en deçà de ce qu'elles étaient en 2012 à la même période (-18,3 %) avec moins de 336.000 logements lancés. Mais les données montrent une stabilisation par rapport au mois de janvier et même une légère hausse sur les trois derniers mois connus (+0,9 % sur septembre-novembre). "Reste que l'écart entre les permis et les mises en chantier continue de se creuser tandis que le niveau d'annulation demeure stable", ajoute l'Unicem.
Concernant les carnets de commandes, ils resteraient relativement garnis, "excepté dans le second œuvre où ils apparaissent moins étoffés qu'il y a six mois". Pour les travaux publics, les carnets "bénéficient de l'impact favorable des grands travaux de LGV mais les professionnels du secteur font preuve d'une confiance toute relative dans leurs perspectives d'activité et déplorent un manque réel de visibilité à court et moyen terme", insiste l'Union des industries de carrières. L'organisme dénonce les contraintes financières qui pèsent sur les collectivités (gel des dotations de l'Etat, ralentissement des recettes) et voit d'un bon œil le lancement de l'Agence de financement des investissements locaux (Afil) au mois de mars de cette année, ainsi que la création de la co-entreprise Banque Postale Collectivités locales qui pourrait contribuer à des levées de fonds, pour 3 à 5 Mrds € de prêts.

Source Batiactu

CERIC Technologies renforce sa présence en Tunisie et en Egypte

Mohamed Handous a récemment rejoint l’équipe commerciale CERIC Technologies. Arrivé le 1er janvier de cette année, Mohamed Handous agit en qualité d’agent exclusif pour la société CERIC Technologies sur les territoires Tunisiens et Egyptiens et assure un support logistique, technique et linguistique sur tous les pays de langue arabe.
Directeur Technique du CTMCCV Tunisien jusqu’en 2012, Mohamed Handous est un homme d’expérience et de terrain. Il a fait toute sa carrière dans le domaine de la Céramique et plus particulièrement de la Terre Cuite, commençant celle-ci dans une usine CERIC proche de Tunis (El Alia) avant d’intégrer le centre technique à Tunis. Au cours de sa carrière il a eu l’occasion de participer à de nombreux programmes d’échanges avec le CTTB et le CTTC en France. Son expertise et ses compétences lui ont permis de participer à de nombreuses missions tant en Tunisie qu’en Algérie, Libye, Egypte, etc., missions de formation, de mise en place de norme, d’expertise géologique et d’expertise d’unités de productions.
Toute l’équipe commerciale de Ceric Technologies lui souhaite la bienvenue et bonne chance dans sa tâche.
Ses coordonnées :
Mobile : + 216 98 467 699
Tél/ Fax : +216 71 776 479
mohamed.handous@cerictechnologies.com

Source Ceric Technologies

06/05/2013

Salon Batimatec à Alger du 04 au 08 mai

Record de participation au salon batimatec

Plus de 1 000 entreprises dont CERIC exposent!

L'engouement pour ce salon est motivé par la situation exceptionnelle du secteur de la construction en Algérie.

Source Facebook

La briqueterie Wienerberger de Wanlin (Belgique) s’est éteinte en 30 secondes

Frisson à Wanlin. : entouré de quelques anciens, le directeur de la briqueterie a abaissé quelques curseurs. Les machines se sont tues. Fin d’une histoire de 102 ans.
Lundi, les dernières briques sont sorties de l’usine de Wanlin. À la fin de la journée de production, le directeur de l’usine a coupé le four. Première étape de la mise à mort de l’entreprise. Le lendemain, mardi, il restait à arrêter les grands ventilateurs, laissés quelques heures en activité afin d’évacuer la chaleur résiduelle. Dernière opération en vue de trucider une plus que centenaire.
Michel Barthélémy a abaissé quelques curseurs sur un grand tableau de commandes et 30 secondes plus tard, ce fut le silence. Ce geste a provoqué beaucoup d’émotion chez le directeur du site de production. Depuis 1977, la briqueterie est un peu son «bébé». Les patrons, eux, se sont succédé. Il en a connu 7. Et voilà que le dernier, la multinationale Wienerberger, a décidé de tout arrêter. Cette fois, ce sera sans doute définitif. Michel Barthélemy ne serait pas étonné qu’on démonte carrément le four. Les propriétaires veulent bien céder l’outil à d’autres, mais pas à des concurrents. Donc la brique, c’est fini, là où on la fabriquait depuis 102 ans.
« Je suis révolté »
M. Barthélémy est entouré d’un quarteron d’anciens, pour faire taire définitivement les machines. Il est directeur de Wanlin, il n’est pas facile pour lui de s’exprimer. Il est un peu coincé entre les grands patrons et les ouvriers. Mais il ne peut se taire, il ne peut cacher son énorme déception. Pire, il se décrit comme révolté. Ce spécialiste de la transformation de l’argile en matériaux de construction, avec sa très longue expérience, estime que Wienerberger commet une erreur. Des clients le disent également. À Wanlin, on fabriquait la meilleure brique de Belgique, dit-il. Un produit de niche qu’il aurait fallu valoriser. Par exemple en chargeant spécifiquement des commerciaux de promouvoir celle que l’on surnommait la «brique de fer». Mais la logique d’une multinationale est tout autre. «On avait du travail jusqu’à la fin juin» soupire le directeur. Dans le hall d’entrée de l’entreprise, une banderole syndicale résume l’état d’esprit : «Il faut des sacrifices pour des bénéfices». Le site de Wanlin a été sacrifié, essentiellement à cause des coûts énergétiques : sans adduction de gaz, il fallait l’amener par camion.
Cela revient deux fois plus cher. Un paramètre négatif, dans une concurrence entre usines d’un même groupe, et on saute.
On ne refera pas l’histoire, elle semble scellée. Entouré de quelques anciens, le directeur a lui-même arrêté la chaîne de production, qu’il avait améliorée au fil des années. Les autres ouvriers, les plus jeunes, ne se trouvent pas en première ligne, en ce moment symbolique. Michel Barthélémy leur en veut, il critique leur attitude de ces derniers jours. Cette semaine, quelques-uns ont fait un barbecue, musique à fond.
Il ne l’avale pas. Comme si on faisait la fête à l’enterrement d’une plus que centenaire.
Source: lavenir par Emmanuel Wilputte

Du Bepos à la RT 2012 : retour d’expérience sur un chantier mayennais

Dès l’été prochain, 38 maisons vont sortir de terre à Laval au cœur du nouvel écoquartier Les Jardins d’Hélios. Après les maisons à énergie positive, la deuxième tranche conforme à la RT 2012 innove encore : la brique en terre cuite, notamment, a été préférée aux blocs béton cellulaire. Une première en Mayenne.
Le maître d’ouvrage, CIL, constructeur et organisme HLM en Mayenne et filiale du groupe CIL Atlantique s’est appuyé sur la réalisation, en 2010, de la première tranche de construction des logements de l’éco-quartier des Jardins d’Hélios à Laval, labellisés BBC RT 2005 et Bepos (Bâtiment à énergie positive), pour apporter à la seconde tranche de nouvelles améliorations en termes d’économie d’énergie et de confort des occupants.
"Ainsi, pour ces nouvelles constructions, le choix de l’énergie s’est porté vers des chaudières gaz à condensation et plancher chauffant basse température pour les émetteurs", nous signale l’architecte Jean-Tugdual Reboul. Les maisons précédentes avaient été équipées, elles, de pompes à chaleur air et eau, donc alimentées en électricité. D’après l’organisme HLM, avec le gaz, le Coefficient d’énergie primaire (Cep) – un des trois indicateurs RT 2012 auquel le logement doit être conforme – est plus efficace.
Le photovoltaïque, une solution peu conluante
Autre évolution : la conformité à la RT 2012 a été cette fois privilégiée à l’équipement de panneaux photovoltaïques pour atteindre le niveau Bepos. "Nous regrettons, en effet, une implantation de panneaux sur la première tranche difficile à gérer d’un point vue administratif, et des interrogations se posent quant au recyclage en fin de vie", témoigne, de son côté, Denis Deffrasnes, directeur de la construction au groupe CIL de la Mayenne. En outre, le manque de lisibilité sur le coût de rachat de l’électricité par EDF et la politique générale des pouvoirs publics à ce sujet ont été un frein majeur.
"Par ailleurs, nous avons décidé d’opter pour la brique BGV Thermo 2 de Bouyer Leroux pour sa bonne inertie et sa bonne résistance thermique, (R=1,5m² K/W), développe aussi l’architecte. Nous l’avons privilégiée aux blocs béton cellulaire car elle représente jusqu’à 30 % de gain de productivité par rapport à la brique traditionnelle."
Sur le chantier, Thierry Sourice, formateur de Bouyer Leroux précise que "la brique de terre cuite est naturellement isolante et empêche le développement de moisissures et ne libère pas de Composés organiques volatils (COV), ce qui garantit une bonne qualité de l’air intérieur." La climatisation naturelle réversible est également mise en avant par la société coopérative.
La brique terre cuite préférée au béton cellulaire
Et d’autres arguments ont joué en sa faveur. Cette brique en terre cuite est, en effet, fabriquée dans la région Maine-et-Loire, et sa mise en œuvre est bien maîtrisée par les artisans. "Avec cette brique, la mise en œuvre de cette maison BBC et conforme à la RT 2012 et rapide et plus adaptée pour le quotidien des artisans, indique Cédric Chalain, chef d’équipe de l’entreprise de maçonnerie Dosso, à Château-Gontier (Mayenne). Le confort de pose est particulièrement pertinent (Ndlr : le chantier représente 250 kg de briques contre 10 tonnes de mortier classique) et on n'a pas la présence d'une bétonnière qui tourne sans cesse…"
Toutefois, l’artisan reconnaît que la venue d’un formateur de l’entreprise Bouyer Leroux durant l’étape de pose et de réglage est nécessaire. "Sur le premier rang, le formateur nous aiguille et nous devons à cette étape des travaux redoubler de vigilance, ajoute le maçon. Ensuite, ça se monte plus facilement !"
Dernier point qui a retenu l’attention de l’organisme HLM : son bon rapport qualité et prix, point important pour construire des logements destinés à l’accession sociale avec pour objectif de proposer un habitat de qualité au meilleur coût et accessible au plus grand nombre.

Source Batiactu

04/05/2013

Algérie: Un millier d’entreprises au rendez-vous Batimatec

Le 16e Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec) qui se tiendra du 4 au 8 mai 2013 au Palais des expositions de la Safex, à Alger, enregistrera cette année un nouveau record de participation d’entreprises aussi bien nationales qu’étrangères.

La société organisatrice fait part de plus de 1000 exposants déjà inscrits, parmi lesquels figurent 534 firmes étrangères en provenance de 24 pays. L’exposition, qui s’étalera sur une superficie de 44 000 m², occupera l’ensemble des pavillons du Palais des expositions de la Safex. Bon nombre de demandes n’ont pu être satisfaites faute d’espace disponible. L’engouement pour ce salon est motivé principalement par la situation exceptionnelle du secteur de la construction en Algérie et notamment celui de l’habitat doté d’un programme de 2,5 millions de logements à réaliser dans l’intervalle du quinquennat en cours (2010-2014). La mise en chantier de 650 000 logements qui seront lancés durant l’année en cours et l’intensification du partenariat avec des sociétés étrangères en vue d’une industrialisation du mode de construction sont les éléments phares d’une nouvelle approche du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, qui ont beaucoup contribué à rendre attrayante cette 16e édition du Batimatec, notamment au regard des sociétés étrangères.
La plus forte participation étrangère est réalisée par la Turquie avec 126 sociétés, suivie de l’Italie avec 87, l’Espagne (74) et la France (60). Au programme des journées techniques, il y aura, nous apprend Saddek Stiti, PDG de Batimatec Expo, plusieurs conférences qui se dérouleront en marge du salon et traiteront de plusieurs thèmes répondant aux préoccupations de l’heure du secteur, à savoir le respect des délais de réalisation et des normes de qualité ainsi que le transfert des technologies modernes pour le compte du secteur de la construction. Le cycle de conférences sera entamé par une journée technique, le 5 mai 2013, qui sera animée par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme. La seconde rencontre, programmée sur deux jours, sera consacrée à différents thèmes sur l’architecture et l’art urbain, les systèmes d’information dans la gestion du patrimoine et sur le coût global et le développement durable dans l’aménagement et l’immobilier.
D’éminents architectes de renommée internationale, dont certains d’origine algérienne, ont été conviés pour animer ces deux journées techniques. Pour la première fois, un séminaire international sur l’industrie de la terre cuite réunira un grand nombre de professionnels d’un important secteur industriel qui compte, à l’échelle nationale, plus de 400 usines de production de céramique, de briques et de tuiles. Plusieurs communications sur les nouveaux procédés de production et sur les innovations technologiques seront développées par des experts de sociétés renommées en la matière. D’ailleurs, le salon Batimatec enregistre d’année en année une très forte participation d’industriels de la terre cuite et la présence des plus grands fabricants du continent européen. Le groupe CTC a inscrit une conférence-débat qui portera sur le thème «La fabrication du béton et sa mise en œuvre».
Cette rencontre vise à rassembler la communauté des constructeurs pour discuter des missions et rôles que doivent assurer les professionnels dans l’acte de bâtir dans la fabrication et la mise en œuvre du béton. Des ateliers spécifiques de démonstration de produits et procédés seront animés par plusieurs entreprises. Enfin, des rencontres de partenariat B2B sont programmées durant le salon.
Source El Watan par Nordine Grim

La terre cuite pour une performance énergétique des habitations

La réglementation thermique 2012 (RT 2012) mise en place à l’article 4 du Grenelle de l’environnement, a permis d’explorer de nouvelles dispositions pour une parfaite isolation thermique et un traitement correct des ponts thermiques des habitations. Elle favorise la réduction des consommations d’énergie dans les bâtiments, une nécessité actuelle quand on sait que celles-ci représentent 40 % des consommations totales d’énergie en France. L’utilisation des procédés de construction bioclimatique est ainsi encouragée, et les matériaux en terre cuite en sont de bons exemples.
Les briques en terre cuite pour lutter contre les déperditions énergétiques
L’objectif de la RT 2012 est d’encourager la construction des maisons BBC ou maisons à basse consommation, de manière à diviser par trois le niveau des consommations d’énergie dans les habitations. Cependant, cet objectif ne peut être atteint sans une isolation des bâtiments, une démarche simple et réaliste avec les briques en terre cuite. Elles sont d’ailleurs considérées en maçonnerie comme des matériaux bien indiqués pour lutter contre les déperditions énergétiques. Les briques en terre cuite ont de très bonne qualité isolante du fait de leur fabrication naturelle avec de l’argile, et aussi de par la présence d’air en leur sein. On utilise très souvent des rupteurs pour lutter contre les ponts thermiques. Cependant, ils ne sont plus utiles avec les briques en terre cuite qui empêchent la formation de ces zones. Elles sont en outre de bonnes régulatrices de température car elles réussissent à capter la chaleur et parviennent à la restituer quand il le faut. Les systèmes de chauffage sont ainsi sollicités de façon réduite avec ce matériau de construction.
Des tuiles en terre cuite pour l’efficacité thermique de la toiture
On estime à 30% le niveau des déperditions énergétiques issues de la toiture des habitations. C’est donc un endroit à isoler en priorité lors des travaux de rénovation ou de construction. Il est nécessaire que l’efficacité thermique recherchée pour la toiture soit effective pendant longtemps, d’où le choix des tuiles en terre cuite. Elles sont solides, étanches, incombustibles et assurent une protection contre la pluie et le gel. Les tuiles en terre cuite sont 100 % naturelles et respectent les normes actuelles de protection de l’environnement. Elles ont une garantie de 30 ans durant lesquels leur aspect ne présente aucune dégradation.
La terre cuite, un choix écologique et économique
Les ménages français ont une préférence pour la terre cuite qui est à la fois écologique et économique. Ceux qui hésitent encore à le choisir peuvent se servir de l’exemple de Karine et Frédéric, un couple français qui a décidé de fuir les bruits de Paris pour aller s’installer dans le département des Pyrénées orientales. Leur projet était de construire une maison correspondant aux particularités climatiques et paysagères de la région et d’avoir un apport solaire gratuit. Et pour le matériel de construction, ils ont très vite opté pour la terre cuite, sachant que c’est un matériau qui prend soin de l’environnement, et connu pour être totalement naturel et sain. La maison de ce couple est sortie de terre aujourd’hui et présente une isolation efficace, avec l’air intérieur de bonne qualité. La terre cuite, dans toute sa procédure de fabrication tient compte de l’environnement. Tout commence par la préparation des terres, l’obtention de la pâte argileuse, le séchage et la cuisson pilotée par ordinateur. Aucun élément susceptible de dégrader l’environnement n’est intégré dans ce processus. Et puis, l’économie réalisée est conséquente avec l’utilisation de ce matériau. En plus, les particuliers ayant opté pour la construction avec des briques de terre cuite, peuvent obtenir des aides telles que l’Eco-Prêt ou le crédit d’impôt pour financer leurs travaux. Enfin, la performance de la terre cuite est inaltérable dans le temps.
Pour obtenir des informations supplémentaires, merci d’appeler au 01 44 37 07 10 ou de visiter http://www.jeconstruisterrecuite.com/.

Source Libertalia

03/05/2013

TERREAL enrichit ses solutions de façade rapportée avec un nouveau système de bardage : le Zéphir® Evolution

Afin de répondre au mieux aux besoins des architectes et de ses clients, TERREAL, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment, a conçu le Zéphir® Evolution, un bardage économique de grande longueur. Léger et flexible, il offre à la fois une rapidité de mise en œuvre et de hautes performances thermiques pour les parois.
Le Zéphir® Evolution est une solution de façade rapportée posée sur des rails porteurs horizontaux. Son système de fixation simple et rapide allié à sa légèreté (32 kg/m²) et sa flexibilité (recoupe horizontale et verticale possible sur chantier) le rendent particulièrement adapté pour les chantiers de réhabilitation. De plus, son accessoire Q4 pour la résistance aux chocs lui permet une utilisation en rez-de-chaussée y compris dans les zones d’accès public.
L’optimisation des rails et profilés porteurs, permet d’augmenter les entraxes d’ossature primaire (jusqu’à 120 cm) et rendent donc le système économique, tout en permettant d’apporter une isolation thermique par l’extérieur même en forte épaisseur
Son esthétique linéaire très contemporaine est renforcée par sa longueur pouvant atteindre 120 cm. Pour offrir toujours plus de liberté architecturale, il est disponible dans 13 coloris et 5 finitions : lisse, sablée, perforée, twin, émaillée.
Les atouts du Zéphir® Evolution
  • Une solution économique.
  • Une esthétique contemporaine : longueur jusqu’à 120 cm, 13 coloris, 5 finitions : lisse, sablée, twin, perforée, émaillé.
  • Une pose simple et rapide : sur rail porteur horizontaux et optimisation des ossatures primaires, entraxe jusqu’à 120 cm.
  • Un produit léger et fléxible : 32 kg /m², recoupe horizontale et verticale possible sur chantier.
  • Des accessoires de finition Q4 : pour une résistance aux chocs optimale.
Source Wellcom

02/05/2013

Imerys Toiture parie sur la tuile photovoltaïque

Offre prête à poser, formations dédiées en électricité pour une intervention qualifiée des couvreurs, Imerys Toiture croit toujours au photovoltaïque. Explications de son responsable marketing Olivier Lafore. Vous avez revu votre offre de tuiles photovoltaïques, pourquoi ?
Olivier Lafore : Quand nous avons développé notre offre de Tuiles photovoltaïques, ce marché n’a fait que suivre les subventions de l’État. Depuis nous l’avons retravaillé, à destination des couvreurs, mais aussi des constructeurs de maisons individuelles. Le kit permet d’apporter des points supplémentaires au calcul du Coefficient d’énergie primaire (Cep) que la construction exploite le gaz ou l’électricité.
Ce positionnement permet donc de répondre à la RT 2012, nous allons vers une réelle ouverture des énergies renouvelables vers l’autonomie énergétique. Notre kit photovoltaïque permet de se brancher directement avec une technologie de produit identique. La seule différence est que l’offre est mieux packagée et déclinée en fonction de la zone et de la surface du bâtiment. Cette approche permet aussi de limiter le coût financier. De plus, le maître d’ouvrage peut ensuite s’il le souhaite ajouter d’autres modules solaires.
Pourquoi développer la tuile photovoltaïque plus que le panneau ?
D’abord, la tuile est plus esthétique, mais elle est aussi manuportable et plus facile à mettre en œuvre, puisqu’un panneau nécessite d’être deux pour le manipuler. Cette facilité de mise en œuvre se traduit aussi d’un point de vue de l’étanchéité qui concerne 80 % des sinistres avec les panneaux. En outre, les DTU couvertures de la série 40 vont évoluer. La réglementation oblige la pose d’un écran de sous-toiture.
En rénovation, la mise en œuvre de photovoltaïque va nécessiter de déposer les tuiles pour installer cet écran de sous-toiture. Cette manipulation est difficile et chronophage. Nous serons capable de proposer des écrans de sous-toiture dans notre kit. Le positionnement prix va alors faire la différence entre tuiles et panneaux, ainsi que les garanties supplémentaires apportées.
Sauf que les couvreurs ne sont pas des électriciens ?
C’est la raison pour laquelle, cette offre est équipée d’une platine Plugg&Play qu’il suffit de raccorder au plateau électrique. Ensuite, nous nous sommes rapprochés de l’Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes) afin de proposer une formation photovoltaïque qui permet de recevoir l’habilitation électrique pour le câblage, au moins jusqu’à la partie platine Plug&Play.
Cette formation proposée sur deux jours depuis le début de l’année, est prise en charge dans le cadre de la formation continue. Elle a déjà fait l’objet d’une première session de sept stagiaires et a surtout intéressé des couvreurs. C’est une réelle valeur ajoutée pour eux, surtout dans un contexte où ils connaissent une baisse d’activité. Ce type d’offre va permettre d’attirer de nouveaux clients. Cependant, il faut qu’ils soient proactifs, car il s’agit d’une nouvelle technique de vente.
Est-ce opportun de miser sur le photovoltaïque, après les déboires qu'il a connus ?
Jusqu’à maintenant, le gouvernement avait mis en place un plan photovoltaïque déconnecté de la réalité. Il s’agissait d’un placement financier, sans volonté de production et ni de consommation. Maintenant, cette production d’électricité est aussi liée à un changement de comportement. Le premier pas a été la RT 2012 et le recours obligatoire à des énergies renouvelables.
D’ici 2020, les maisons devront être en tout énergie renouvelable, et d’ici là, le photovoltaïque aura reconquis ses lettres de noblesse. Ainsi, comme Koramic, Monier ou Terreal, nous mettons en place en place des stratégies globales car en tant qu’éléments de la couverture, il faut que nous soyons positionnés sur ce marché du photovoltaïque.
Mais il va falloir aussi rassurer le consommateur ?
Certes, le développement du photovoltaïque a été généré par un effet d’aubaine, en créant artificiellement une filière. Pour l’instant, elle retombe, et il va falloir la restructurer en se fondant sur la crédibilité. Pour l’instant, le photovoltaïque n’est pas rentable, mais il va bientôt le devenir notamment en rénovation et grâce à l’autoconsommation. D’ici 10 ans, le coût de l’électricité va exploser.
Pour une installation, au budget de 2 000 à 3 000 euros fournie posée, les particuliers vont vite y trouver un intérêt. C’est la raison pour laquelle nous sommes déjà dans une première approche de l’autoconsommation, et que nous avons également entamé une réflexion sur le stockage de l’électricité.
Source : batirama.com / Stéphanie Lacaze Haertelmeyer

La maxibrique : une maçonnerie 3-en-un

La tradition des briques apparentes demeure, notamment dans le nord de la France. Intégrée au style architectural, elle a toutefois dû s’adapter aux dernières obligations thermiques. Pour y répondre, de nouveaux matériaux sont aujourd’hui disponibles. C’est le cas de la gamme Maxi Thermique de la marque Terca.
Les performances de la maxibrique
La brique n’a jamais été aussi performante qu’aujourd’hui. Avec l’entrée en application de la RT 2012, celle-ci a suivi la même évolution que beaucoup d’autres matériaux, en s’adaptant aux nouvelles contraintes thermiques. C’est le cas de la maxibrique Terca.
Principalement destiné aux constructions du nord de la France, privilégiant la brique apparente, ce matériau présente plusieurs utilisations en un seul bloc. Ainsi, il est à la fois, élément de façade, de structure et isolant performant.
Proposée par le briquetier Wienerberger par l’intermédiaire de sa marque Terca, la brique en terre cuite Maxi Thermique dispose notamment d’alvéoles à l’agencement revu, la rendant trois fois plus performante qu’une maçonnerie classique en blocs de béton. Cette évolution dans sa fabrication lui permet de participer efficacement à la réduction des ponts thermiques et donc au confort de l’habitat.
Une maxibrique certifiée NF
La nouvelle gamme Maxi Thermique a obtenu la certification NF, garante de ses qualités. Teintée dans la masse, elle est aussi résistante aux UV. Sa longévité est, quant à elle, estimée à plus de 100 ans.
Élément monomur, cette brique offre enfin une surface habitable plus importante en permettant la pose d’un isolant intérieur moins épais. Elle s’accompagne aussi de matériaux complémentaires pour prolonger la performance des constructions mises en œuvre : les linteaux de portes et de fenêtres, les appuis de fenêtres ou encore mortier isolant.
Ainsi, la maxibrique fait une arrivée remarquée parmi les nouveaux éléments de construction, répondant aux contraintes thermiques mais également architecturales.

Source ETI construction

01/05/2013

IMERYS : « Imerys maintient une marge opérationnelle élevée »

Le leader mondial de la valorisation des minéraux poursuit sa stratégie offensive dans un environnement économique mondial contrasté. Par ailleurs, le groupe accentue la réduction des coûts.
Les réponses de Monsieur Gilles Michel
Vous venez de publier vos résultats du premier trimestre; comment les qualifiez-vous ?
Dans un contexte devenu difficile dans plusieurs grandes régions du monde, à commencer par l’Europe, en période récessive, ces résultats sont satisfaisants et font preuve d’une grande résistance. Si notre chiffre d’affaires se tasse un peu, notre marge opérationnelle est stable par rapport à 2012, à un niveau élevé. Notre politique de réduction des coûts et de gestion de notre cash, qui a été renforcée dès la fin du premier semestre de 2012, a donné sa pleine mesure. Sa contribution au résultat a été de l’ordre de 15 millions d’euros au premier trimestre 2013.
Quelles sont les disparités régionales auxquelles le groupe a été confronté ?
En Europe, l’économie souffre et Imerys le ressent, notamment dans les métiers de la construction. Dans le neuf, le recul du premier trimestre est équivalent à celui constaté au second semestre de 2012. La rénovation résiste mieux, sans pour autant être en croissance. Aux Etats-Unis, la situation est exactement inverse. Après cinq années épouvantables, où les mises en chantier ont été divisées par quatre, on a assisté, l’an dernier, à un rebond du marché qui s’amplifie cette année. Après un plus haut niveau de 2,2 millions de mises en chantier avant la crise, le niveau était tombé à 550.000. En 2013, le nombre de 900.000 pourrait être dépassé, et les indicateurs avancés laissent penser que l’amélioration devrait se poursuivre car la moyenne annuelle sur longue période est de l’ordre de 1,5 million. Dans les autres domaines, l’économie américaine va mieux aussi. Dans les pays émergents, la croissance est moindre, même s’il est vrai qu’elle reste élevée.
Les contrastes géographiques et sectoriels s’accentuent, mais notre diversification nous permet de maintenir nos marges en ce début d’année 2013.
Par exemple ?
Désormais, Imerys réalise moins de la moitié de son chiffre d’affaires en Europe. La part réalisée en Amérique (22 %) et dans les pays émergents (25 %) progressent régulièrement. Sur le plan des métiers, nous avons acquis Talc de Luzenac, en 2011, et l’avons intégré plus rapidement que nous ne l’avions imaginé. Son apport positif sur le bénéfice par action a été constaté dès la première année. En outre, ce leader mondial poursuit son développement de façon très satisfaisante. Nous avons annoncé ce mois-ci l’acquisition, aux Etats-Unis, de PyraMax Ceramics LLC, spécialisé dans la fabrication de proppants céramiques, utilisés dans le domaine de l’exploitation pétrolière. Avec cette opération, le groupe se donne les moyens d’accélérer son développement sur un secteur porteur.
Etes-vous ailleurs qu’aux Etats-Unis en ce qui concerne les proppants ?
Ce métier est totalement nouveau pour le groupe, qui y est entré en 2011 en créant une ligne de production au sein de son usine américaine d’Andersonville. L’unité de production de PyraMax va nous permettre de tripler nos capacités. Nous allons très vite, mais nous ne voulons pas brûler les étapes. Les Etats-Unis offrent de très bonnes perspectives. L’implantation mondiale d’Imerys nous permettra, en temps utile, de nous développer ailleurs. Notre dispostif actuel nous permet de cibler 150 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’horizon 2016.
LA QUESTION INTERNAUTE DE LA SEMAINE de Bouthi1
Seriez-vous en joint-venture ou toute autre forme de présence avec les entreprises chinoises, qui comptent bien exploiter les nombreux gisements et terres rares de leur pays ?
Nous avons, pour l’essentiel, bâti notre présence en Chine sans partenaire. Surtout, nous ne sommes pas du tout présents sur les terres rares. Cela ne correspond pas à notre logique économique. La valeur des terres rares réside justement dans leur seule rareté. Or nos minéraux ont une valeur ajoutée technique et industrielle.
C’est-à-dire ?
Nous ne vendons pas de commodités en vrac. Notre métier consiste à élaborer des produits dont les applications sont spécifiques aux besoins des clients. Nous pouvons les répertorier selon trois types d’usage : les additifs fonctionnels (modifier les propriétés des produits, les peintures pour sécher plus vite, par exemple) ; les matières de compositions (les minéraux sont la base des produits fabriqués, comme les céramiques) ; enfin, des produits utilisés dans les procédés de fabrication de nos clients tels que la filtration de la bière. A ces usages viennent s’ajouter les produits finis, avec, en particulier, la tuile en terre cuite, qui représente aujourd’hui 10 % de notre chiffre d’affaires.
Quels sont les grands axes de votre plan stratégique 2012-2016 ?
Ce programme consiste à accélérer la croissance du groupe. Il est organisé autour de deux axes. Tout d’abord, l’accroissement de la diversification géographique, avec en point de mire les pays émergents. Si les priorités sont, avec la Chine, dont nous avons parlé, le Brésil et l’Inde, où nous sommes déjà fortement implantés, nous sommes très attentifs à l’Indonésie, la Thaïlande, la Turquie, le Mexique, voire la Russie. Le second axe est celui de la recherche et du développement. Il s’agit de sans cesse trouver de nouvelles applications pour nos minéraux. C’est le cas avec les proppants, pour l’exploitation pétrolière et gazière, des batteries Lithium-Ion, dont les débouchés dans l’automobile ou ailleurs croissent très vite, ou encore le talc, de plus en plus utilisé dans les automobiles pour les alléger. Les minéraux du groupe entrent dans le champ de toutes les applications industrielles.
Quelle est votre situation financière ? Vous permet-elle de poursuivre une politique active de croissance externe ?
Elle est très saine, avec une dette nette consolidée qui s’élevait, à la fin de l’an dernier, à 875 millions d’euros, soit 1,3 fois notre excédent brut d’exploitation, et un taux d’endettement qui ne représente que 38 % de nos fonds propres. L’acquisition de PyraMax a nécessité 180 millions d’euros. C’est tout à fait compatible avec notre situation. D’ailleurs, notre note de crédit long terme, Baa2, avec une perspective stable, postérieurement à cette opération, a été confirmée.
Source Bourse les Echos propos recueillis par Jean-Laurent Maurel

30/04/2013

Wienerberger/ Briqueterie de Wanlin: le nom du repreneur n'est toujours pas connu

Briqueterie de Wanlin: 5 ou 6 repreneurs se seraient manifestés
A Houyet, les 23 ouvriers et les deux employés de la briqueterie de Wanlin ne savent toujours pas qui reprendra le site. Ce lundi, plusieurs noms de sociétés de la région ont été avancés, lors de la réunion entre la direction autrichienne Wienerberger, les bourgmestres de Houyet et Beauraing, les représentants syndicaux, un représentant du BEP et un représentant du Cabinet Marcourt. Une nouvelle réunion est prévue pour la mi-juin.
Il y aurait cinq ou six candidats belges potentiels. Mais pour faire quoi ? On sait que le propriétaire, le groupe Wienerberger accepte de céder l’entreprise à condition que le repreneur ne fabrique pas le même produit, c'est-à-dire de la brique étirée. Motus et bouche cousue, personne ne veut ou ne peut en dire plus. Il y a une liste qui nous a été présentée, la direction nous a demandé une certaine discrétion.
"Vous devez pouvoir comprendre que nous ne pouvons pas vous dévoiler le nom de ces sociétés. Ce sont des entreprises qui sont intéressées par de nouveaux projets", justifie Pascal Vivone secrétaire permanent FGTB Namur.
Tout type d'activité économique est envisageable pour cette reprise. Tout sauf de la brique étirée, un produit qui n'aurait plus la côte auprès des architectes. Du coup la demande a fortement baissé en quelques années.
La semaine prochaine, le four sera donc définitivement mis à l'arrêt. Le protocole d'accord prévu entrera en application.
Pour la mi-juin, le nom du repreneur devrait être connu. Et à partir de là, les travailleurs qui n'auraient pas retrouvé un emploi auront peut-être une possibilité de reconversion sur le site de Wanlin.

Source RTBF par Colette Jaspers avec Sonia Boulanger