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03/03/2013

Du BBC à la RT 2012, portrait de la maison d'aujourd'hui

Céquami a publié son étude annuelle sur les données de conception et d'usage des logements labellisés depuis 2010 permettant de mieux discerner les tendances actuelles et à venir du logement performant.
Céquami, la filiale du CSTB spécialisée dans la certification/labellisation de maisons individuelles, a publié son étude annuelle portant sur les labels BBC-Effinergie. En 2012, le nombre de demandes a continué de progresser (+41 %) pour atteindre les 3.510 demandes de labellisation et la délivrance de 2.570 de ces titres. Des demandes qui émanent de toujours plus de professionnels différents : 231 contre 206 en 2011 (+12 %). Chacun d'entre eux a donc, en moyenne, réalisé une quinzaine de maisons BBC-Effinergie l'an passé, contre 12 en moyenne en 2011. Et, contrairement au neuf, le secteur de la rénovation n'a pas connu de progression du label. Un marché qui serait freiné par la conjoncture économique.
Les régions les plus dynamiques pour le label BBC-Effinergie, restent les trois mêmes qu'en 2011, mais la hiérarchie s'inverse : l'Île-de-France passe en tête en devenant la région qui a enregistré le plus de demandes (22,9 % du total national), devant l'ex-numéro un, les Pays-de-la-Loire (13,6 %), et la région Centre (10,6 %). Selon Céquami, le prix moyen des maisons BBC-Effinergie tendrait à diminuer, passant de près de 170.000 € en 2010 à 153.000 € en 2012. "Cette diminution des prix s'explique à la fois par l'amélioration permanente du savoir-faire des constructeurs multipliant les réalisations, mais aussi par une réelle volonté de démocratiser la maison BBC et de la rendre accessible", explique le rapport. Autre facteur de diminution des coûts, la réduction des surfaces : la superficie moyenne d'une maison labellisée est ainsi passée de 116 m² en 2010, à 114 m² en 2011 puis 108 m² en 2012. Et, dans la plus grande majorité des cas, les maisons offrent une surface comprise entre 80 et 110 m². Le coût moyen au mètre carré a lui aussi diminué, passant de 1.460 €/m² à 1.414 €/m² en deux ans, et il est même inférieur à 1.400 €/m² pour de petites surfaces. Là encore, de fortes disparités sont constatées entre l'Alsace, 1.800 €/m² et le Limousin, 1.244 €/m².
Les performances des maisons BBC-Effinergie
En 2012, la consommation d'énergie primaire de ces logements s'est stabilisée, avec une moyenne nationale de 48 kWhep/m²/an. "Les constructeurs sont globalement parvenus à un équilibre entre le prix, la surface et la consommation moyenne d'énergie", souligne Céquami. Le niveau de performance énergétique des maisons BBC-Effinergie reste supérieur à celui des exigences réglementaires avec un écart moyen de 7,85 points entre le seuil du label et le Cep effectif des maisons. De même, la perméabilité moyenne de ces logements est inférieure au seuil réglementaire (0,6 m3/m²/h), puisqu'elle est établie à 0,43 m3/m²/h, une valeur stable depuis 2011. Les modes constructifs n'ont en effet pas profondément évolué, le parpaing et la brique restant les matériaux de construction les plus utilisés, avec respectivement 46 % et 43 % des maisons, très loin devant les autres modes (béton cellulaire et structure métal, 4 %, structure bois, 2 %...).
La RT 2012 entre en vigueur
L'isolation thermique par l'extérieur n'est que très peu utilisée dans le neuf (1 maison sur 3.510 en 2012) mais elle apparaît comme une solution intéressante en rénovation. En termes d'équipements, les systèmes de ventilation simple flux hygro B, restent très largement majoritaires, mis en œuvre dans près de 98 % des cas. Céquami a observé une nette baisse de la proportion de maisons utilisant les bouquets de solutions "Pompe à chaleur + ECS thermodynamique" et "PAC+ECS solaire". C'est la chaudière à gaz, fournissant l'eau chaude sanitaire et le chauffage qui a pris le relais, une solution "plus économique et mieux maîtrisée par les professionnels, plutôt logique avec le contexte économique tendu de l'année 2012", analyse l'étude. Bien qu'en recul, le recours à l'électricité reste encore important pour le chauffage (39 %) tandis que le bois a connu une progression (10 %).
Le photovoltaïque, bénéficiaire de la RT 2012 ?
Concernant les énergies renouvelables, le taux moyen d'installations photovoltaïques dans les maisons BBC-Effinergie a considérablement chuté depuis 2010, passant de 4,75 % à seulement 0,47 %. "Toutefois, la RT 2012 pourrait contribuer à inverser la tendance et redonner des perspectives de développement au PV", explique le document Céquami. Les professionnels envisagent en effet un recours possible à des micro-solutions couvrant les 12 kWh/m²/an exigés par la réglementation afin de produire l'effet joule. Le système utilisé pourrait donc faire appel aux panneaux solaires afin d'alimenter en électricité un plancher chauffant. "De même, d'autres solutions pourraient bénéficier d'une stimulation du marché directement liée à la RT 2012", comme la thermodynamique.
Parallèlement à ces évolutions techniques, d'autres modifications liées aux modes de financement sont également espérés par les professionnels, qui attendent une loi de Finances et des mesures d'incitation pour les particuliers.

Source Batiactu

Maisons individuelles : l'activité s'oriente mal après une chute brutale en 2012 et des prévisions à -25% en 2013

Les ventes de maisons individuelles se sont établies à 126.600 en 2012, enregistrant la plus forte chute depuis vingt ans (-16%). Et l'avenir ne s'annonce pas mieux, puisque l'Union des Maisons Françaises prédit une baisse de 25% pour cette année. Retour sur ce "parcours grippé".
"Il existe une véritable crise structurelle entre le besoin réel de logements et la capacité à en produire, qui, en outre, se trouve confrontée à une idéologie gouvernementale privilégiant la densification et l'urbanisme alors que la majorité des Français vivent en dehors des métropoles", a indiqué, ce jeudi, Christian Louis-Victor, président de l'Union des Maisons Françaises, qui regroupe la grande majorité des constructeurs. C'est avec un air grave qu'il a dévoilé un bilan "grippé" pour l'année 2012 : sur un an, les ventes de maisons ont chuté de 16%, dont -32% sur la primo-accession (cœur de cible des Cmistes, ndlr), soit une perte de 22.000 ventes par rapport à 2011 ; et la tendance pour 2013 n'est pas plus encourageante, puisque l'Union prévoit une baisse de 25% des ventes. Pour couronner le tout, le mois de janvier affiche un plongeon de 38%, par rapport à janvier 2012.
Les secundo-accédants à la rescousse !
"Pour être sûr de la tendance, nous attendons en général fin mars. Mais, par expérience, le mois de janvier donne généralement la tendance de l'année entière", confirme le Président. Les professionnels sont d'autant plus touchés puisqu'au cours de la seule année 2012, la perte de 22.000 maisons a mis en péril au minimum 30.000 emplois directs sur le secteur. "C'est le taux de friabilisation du socle de l'emploi", précise Christian Louis-Victor, qui ne nie pas qu'il y ait bien eu des dépôts de bilan au cours de l'année écoulée.
Toutes les régions sont affectées, notamment les façades atlantique et méditerranéenne, qui jusqu'à présent portaient l'activité. Quant au profil des ménages accédants en maisons individuelles, il a évolué compte tenu du fait que la part des primo-accédants a fortement chuté (-30%), au profit d'un léger redressement des secundo-accédants (+3%). D'où un âge moyen passé de 39 à 43 ans en quatre ans. "La remontée des secundo-accédants a été un élément stabilisant, mais pas suffisant pour prendre le relais et compenser la chute des primo-accédants", a constaté Christian Louis-Victor.
Doubler le PTZ+, une priorité
Le président a fustigé des mesures gouvernementales "inaptes" à relancer le secteur, l'accusant même de ne pas considérer l'accession à la propriété comme une priorité. Il pointe également des contradictions entre la réquisition de logement affichée et le souhait de faire revenir les investisseurs institutionnels, par exemple. Et de marteler : "La première chose que nous demandons – et j'aurai encore l'occasion de le dire à la ministre du Logement que je rencontre le 2 avril prochain – c'est le doublement immédiat du PTZ+ sur au moins deux ans !".
Forte du constat que 48% des personnes ayant un projet immobilier sont attirées par la maison individuelle (source Baromètre Ifop – novembre 2012), l'Union n'entend pas baisser les bras, et compte sur des leviers tels la RT 2012, qui aura la vertu de professionnaliser encore plus les acteurs du secteur.

Source Batiactu

02/03/2013

L’architecture en terre: une solution pour le Sahel

La terre crue a pour principal avantage de posséder une bonne inertie thermique, particulièrement utile pour les constructions au Sahel.
La terre crue est utilisée pour les constructions depuis des millénaires dans le monde entier. Aujourd’hui encore, un tiers de la population mondiale vit dans une maison en banco. Au Sahel, la terre répond parfaitement aux besoins des habitants, pourtant elle souffre d’une mauvaise image. Pour montrer que cette technique ancestrale est toujours pertinente, une ONG italienne basée à Niamey, le CISP, a lancé un projet de promotion de la terre.
Les premières traces de construction en terre, retrouvées en Mésopotamie, ont 10 000 ans. Au Sahel, les mosquées de Djenné et d’Agadez sont parmi les plus beaux exemples de cette tradition séculaire. La terre est utilisée par une grande partie de la population du Sahel, mais elle est parfois perçue comme pauvre. Ceux qui ont les moyens de construire en béton s’en détournent.
Pourtant, par ses propriétés et sa très grande disponibilité, le banco répond aux enjeux du Sahel : extrême chaleur, rareté du bois et manque de moyens. Convaincues de la modernité de ce type de construction, une architecte belge, Odile Vandermeeren, et une archéologue italienne, Marta Abbado, installées à Niamey, ont lancé un projet de promotion de l’architecture en terre sur deux ans.
Le CISP, avec des ONG ouest-africaines, la ville de Niamey et le gouvernement du Niger, va réaliser un inventaire des savoir-faire du pays. Grâce au financement des pays ACP et de l’Union européenne, des prototypes de maisons et de bâtiments collectifs seront réalisés avec des architectes nigériens. Le Musée national se verra doté d’un pavillon de l’architecture en terre et en 2014, Niamey accueillera un colloque international sur ce thème.
Le banco : un matériau parfaitement adapté au Sahel
Au Niger, en saison chaude, la température peut atteindre 50 degrés Celsius. La terre crue possède une bonne inertie thermique : elle se réchauffe moins vite que d’autres matériaux. Pour le constater, il suffit d’entrer dans la maison de Boubacar Assoumane, formateur pour l’Association nigérienne de construction sans bois. Il vit avec sa famille dans une maison en banco depuis dix ans. « On est toujours bien. Quand il fait chaud à l’extérieur, il fait frais à l’intérieur. Je n’utilise jamais de climatiseur, sourit-il. Alors que dans une maison en tôle ou en béton, c’est invivable, il faut toujours être dehors. »
Ce confort thermique n’est pas un luxe, il répond à une réalité économique. « A Niamey, la majorité des habitants n’a pas l’électricité », rappelle Marta Abbado, chef du projet pour le CISP. « C’est un énorme changement de comportement pour une famille de pouvoir dormir à l’intérieur dans une ville bruyante ou dans une zone où il y a beaucoup de moustiques et donc de risques de paludisme. »
Le banco est disponible presque partout sur le territoire nigérien, ajoute Adam Abdou, directeur général du développement et de la prospective à la ville de Niamey. « Or, nous devons faire face à une explosion démographique avec des moyens limités. Qui dit grande disponibilité dit faible coût : nous n’avons pas à importer des matériaux chers. De plus, c’est une technique de construction qui réduit l’utilisation du bois et comme tous les pays du Sahel, nous sommes touchés par la désertification. »
Redonner une image moderne à l’architecture en terre
Associant le béton à la promotion sociale, de nombreux investisseurs, quand ils le peuvent, préfèrent les matériaux importés au banco.
« Il faut montrer l’exemple, défend l’architecte Omar Bembello, ceux qui ont les moyens de choisir doivent aller vers la terre. » Une idée reprise par Adam Abdou : « je ne peux pas encourager les gens à construire en terre si, moi-même, je vis et travaille dans des bâtiments en parpaings. » Peut-on imaginer des logements de fonctionnaires en terre ? « Bien sûr, répond Moussa Abou, du ministère nigérien du Logement. Les ministres de ce pays sont presque tous nés dans des maisons en terre ! »
« Nous voulons montrer que la terre, c’est très moderne », explique Marta Abbado « On peut combiner plusieurs matériaux. En ajoutant au banco un peu de ciment ou en utilisant des briques de terre stabilisée (un mélange de latérite et de ciment, Ndlr), on peut atteindre trois étages sans problème. »
Le projet du CISP vise à constituer une véritable filière pour que ceux qui veulent construire en terre trouvent désormais facilement un cabinet d’architectes, un maître d’œuvre, des maçons… « Il y a beaucoup de professionnels convaincus et motivés », souligne Odile Vandermeeren qui organise déjà depuis un an des rencontres sur le sujet.
En plein cœur de Niamey, dans le quartier terminus, des centaines de briques rouges et brunes sèchent au soleil. Une vingtaine de maçons travaillent sur le chantier d’une maison d’hôtes. Trois bâtiments, un étage et une terrasse. Le responsable du chantier Mouloul Amoumoune n’est pas surpris. A Agadez, d’où il vient, la terre est une évidence. La mosquée date de 1515 et elle est toujours debout.

Source RFI  par Amélie Tuletet Gustave Deghilage

Un nichoir en terre cuite sur votre toit

Un designer néerlandais a eu une idée originale : créer un élégant kit constitué d'un nichoir en terre cuite fortement fixé sur une tuile qui s'installe facilement sur votre toiture.
Dans les régions urbaines, les populations de certaines espèces d'oiseaux, comme le Moineau domestique (Passer domesticus), diminuent notamment à cause du manque de sites de nidification. Le designer néerlandais Klaas Kuiken a eu une idée originale : créer un élégant kit constitué d'un nichoir en terre cuite fortement fixé sur une tuile, qui s'installe facilement sur une toiture. Ce produit a été imaginé en coopération avec l'association Vogelbescherming Un panier, placé sous la tuile, contre le toit (voir schéma ci-dessous), permet à l'oiseau de placer des matériaux et de pondre : il est constitué d'une ardoise bordée d'une grille qui protège les oeufs et les oisillons des chutes. Il empêche les salissures et est facilement nettoyable à la fin de la saison de reproduction. Ce nichoir de 20 cm de haut, bien ventilé, permet de maintenir une température correcte même si le soleil tape fort, et son emplacement limite les risques d'attaques par les chats. Il resiste bien au gel hivernal et aux vents forts. Les oiseaux nichent de préférence en groupes, et il est donc recommandé d'installer plusieurs de ces nichoirs. Préférez une orientation nord ou est, pour éviter le plein soleil. De toute façon, les oiseaux ne s'y installeront que s'ils considèrent que vous avez choisi un bon emplacement !
Ce produit, baptisé "Birdhouse Rooftile" est déjà vendu aux Pays-Bas. De nouveaux modèles sont en cours d'élaboration.

Source Ornithomédia

01/03/2013

The Voice : Ralf Hartmann le couvreur Allemand fait tourner les têtes avec "Say it ain't so Joe" de Murray Head

Il a 46 ans, est originaire d'Allemagne, et débarque sur The Voice pour changer sa vie : Ralph Hartmann a en tout cas changé de position les chaises de trois des quatre coachs grâce à "Say it ain't so Joe" de Murray Head, et a choisi Garou pour devenir son coach.
Un parcours atypique, de la charpente à la scène de The Voice
Pour bien comprendre qui est Ralf Hartmann, plongeons-nous quelques 30 ans en arrière : il n'a que 16 ans quand il quitte les bancs de l'école pour se lancer dans la vie de professionnel, celle de couvreur-charpentier pour être plus précis. C'est donc les tuiles des toitures qu'il rénove qui sont ses premiers fans. A 24 ans, sans véritable retour de la part de ces ingrates briques, il quitte le toit des maisons pour se lancer dans la chanson, et ainsi piétiner les planches des scènes musicales. Débarquant alors en France, à Lyon, il passe de bars en bars pour faire découvrir ses talents et ses covers de chansons à succès : celle sur "Say it ain't so Joe" a en tout cas convaincu les coachs de The Voice !
« Ca, c'est beau » : c'est Louis Bertignac qui lancera cette phrase dès les premières notes de "Say it ain't so Joe" interprété sur The Voice par Ralf Hartmann. Il ne croyait pas si bien dire, puisque trois coachs se sont retournés sur lui.
Trois sur quatre pour Ralf Hartmann
Le grand avantage dans The Voice, c'est que les coachs ne peuvent pas faire attention au physique des candidats. Trop grand, trop jeune, trop vieux, trop gros : pas de distingo entre les talents, seule leur voix compte. Et avec Ralf Hartmann, un Allemand de 46 ans, c'est bien sa voix de crooner qui a fait la différence. Résultat : trois coachs (Louis Bertignac, Garou et Jenifer) se sont retournés sur sa superbe interprétation de "Say it ain't so Joe" de Murray Head, une reprise à faire se retourner les têtes effectivement, et notamment celle de Garou, qui devient le coach de ce talent hors-du-commun.
Ralf n'a rien à perdre et tout à gagner
En participant à The Voice, notre Allemand veut montrer à tous et à chacun que la vie n'est pas faite de lignes droites ni de destinées pré-écrites : chacun fait ce qu'il veut et peut ainsi suivre sa passion. Ralf le dit lui-même : il n'a rien à perdre en montant sur la scène de The Voice, mais tout à y gagner. A 46 ans, c'est une belle leçon qu'il veut donner à ceux qui pensent qu'il est trop âgé pour percer. Grâce à Garou, il veut remonter, en haut de l'affiche cette fois-ci.
Ralf Hartmann devient le neuvième talent de la team Garou : suivez et découvrez les autres voix de The Voice 2 sur TF1 et en direct commenté sur MYTF1.

Source TF1

Poujoulat solde une croissance de près de 8 % en 2012

Le groupe Poujoulat, fabricant de conduits de cheminées et sorties de toit, vient d'enregistrer un chiffre d'affaires sur l'exercice 2012 consolidé à 189,3 millions d'euros, soit une progression de 7,8 %, avec des évolutions contrastées de ses trois activités.
Le chiffre d'affaires consolidé de Poujoulat a progressé de 7,8% à 189,3 millions d'euros sur l'exercice 2012, avec des évolutions contrastées de ses trois activités, précise un communiqué du groupe spécialisé dans les conduits de cheminées et sorties de toit. En effet, le segment conduits de cheminées qui représente 79 % du chiffre d'affaires du groupe est resté stable alors que celui dédié aux cheminées industrielles est en légère baisse. Il représente 10% du chiffre d'affaires de Poujoulat.
Par ailleurs, le segment combustibles bois est en forte progression et représente 11 % du chiffre d'affaires du groupe. Malgré une conjoncture difficile sur la plupart des marchés européens, les ventes à l'exportation ont progressé de 3% environ, souligne Poujoulat. Et d'ajouter : " Les marges ont été bien maitrisées dans les segments conduits de cheminées et cheminées industrielles bien que la concurrence ait souvent baissé ses prix. Le segment combustible bois est impacté par les coûts de lancement et les forts amortissements liés à l'usine BF36. Le résultat consolidé du Groupe devrait donc s'inscrire en baisse sensible mais la capacité d'auto-financement sera préservée."
Progression du segment cheminées industrielles et combustibles bois De plus, les segments cheminées industrielles et combustibles bois vont fortement progresser, d'une part grâce à l'intégration de la société VL Staal acquise le 7 janvier dernier et, d'autre part, grâce au développement des appareils de chauffage au bois performants (poêles, inserts et chaudières).
La visibilité sur le segment conduits de cheminées est moins "claire" mais la croissance de la rénovation devrait compenser la baisse de la construction neuve, conclut la société. La marque Poujoulat a, par ailleurs, bénéficié d'une très forte exposition durant le Vendée Globe 2012/2013 ce qui devrait soutenir les ventes, a-t-elle rappelé.

Source Batiactu

28/02/2013

Création du label Bepos Effinergie 2013

Afin d'anticiper la loi Grenelle II relative aux bâtiments proches de zéro énergie d'ici à 2020, l'association Effinergie a lancé un nouveau label : BEPOS-Effinergie 2013.
Objectif : proposer une définition du bâtiment à énergie positive commune à l’ensemble des acteurs.
Après Effinergie+, voici un nouveau label : BEPOS-Effinergie 2013. Son objectif : anticiper les prochaines échéances en matière de performances énergétiques et plus particulièrement la généralisation des bâtiments dits à énergie positive d’ici à 2020.
Si des programmes se réclament déjà de cette appellation, il n'y a pourtant pas pour l'instant de protocole. C'est donc pour remédier à ce manque que le collectif Effinergie a lancé le nouveau label. Celui-ci propose "une définition du bâtiment à énergie positive commune à l’ensemble des acteurs", explique le collectif. Le label est basé sur la méthode de calcul de la RT 2012 (Th-BCE). Parmi les nouveautés, on peut citer la réalisation d'un bilan d’énergie prévisionnel qui s'appuie sur les consommations d’énergies non renouvelables. D'autre part, le projet pourra être étudié dans son ensemble, à l’échelle du permis de construire ou du permis d’aménager. Et bien sûr, le projet devra respecter les exigences du label Effinergie+.
Des critères d'ajustements
Autre facteur important, pour décrocher le label, il faudra effectuer une évaluation du potentiel d’écomobilité du projet et réaliser une évaluation de la consommation d’énergie grise. "Il est également demandé à ce que les procédures de commissionnement soient prévues", explique l'association. Ensuite, "le bilan d’énergie primaire non renouvelable sera calculé et devra être proche de zéro compte-tenu d'un écart autorisé". Sur ce dernier point, l'objectif est de pouvoir laisser "tous types de bâtiments prétendre au label", notamment les immeubles collectifs et les constructions situées dans des régions moins ensoleillées. C'est d'ailleurs pourquoi, l’écart autorisé tiendra compte du type de bâtiment, de la zone climatique et de la densité.
La suite ? "Effinergie capitalisera sur les retours d’expérience grâce à l’observatoire BBC pour faire évoluer ce nouveau label et proposer des outils pédagogiques aux professionnels souhaitant rejoindre l’aventure du bâtiment à énergie positive", a conclu Jean-Jacques Queyranne, président du collectif Effinergie, lors de la présentation de ce label au salon BE+ qui s'est déroulé actuellement à Lyon.
Les grands principes du label Bepos Effinergie 2013
Pré-requis
- Le bâtiment doit respecter les critères du label Effinergie
- Le bâtiment doit faire l’objet d’une évaluation de l’énergie grise et du potentiel d’écomobilité
Exigence principale : Bilan epnr < Ecart autorisé

Un bilan en énergie primaire non renouvelable calculé en 3 étapes :
- Collecte des consommations d’énergie finale entrant et sortant.
- Passage en énergie primaire non renouvelable.
- Bilan d’énergie primaire non renouvelable.
Un écart accepté à l’énergie positive pour permettre aux bâtiments exemplaires d’obtenir le label dans toutes les régions et tous les contextes urbains. Cet écart accepté dépend du type de bâtiment, de la zone climatique et de la densité.
L’écart accepté à l’énergie positive est la somme de :
- La consommation de référence du label effinergie+pour les usages réglementés cep ref
- La consommation de référence pour les usages non pris en compte par la RT AUE ref - Une production de référence. Prod ref
Ecart autorisé ₌ cep ref + AUE ref – Prod ref
Source Batiactu

Une année 2013 sous le signe de la prudence pour Saint-Gobain

Malgré la hausse globale du chiffre d’affaires en 2012 (+2,6%), la tendance à données comparables est au recul. En France, l’activité s’est repliée (-2,5%) mais Isover tire son épingle du jeu (+5,4%):
  • Le CA 2012 enregistre, en valeur absolue, une progression de 2,6%.
  • Les résultats à données comparables font apparaître des situations contrastées. 
  • Le vitrage est l'activité la plus sinistrée en 2012. 
  • Bonne tenue du pôle Produits pour la construction, porté par l'isolation. 
  •  La Distribution Bâtiment progresse notamment grâce aux acquisitions, en 2012, de Brossette et de Build Center. 
  • La France enregistre un recul de 2,5%, moins fort cependant que la moyenne des pays d'Europe de l'Ouest.
Le leader mondial de la fabrication et de la distribution de matériaux, Saint-Gobain, a présenté des résultats 2012 contrastés : si le chiffre d'affaires affiche une croissance de 2,6% (43,2 Md€), la tendance à périmètre constant est à la baisse (-1,9%). Ce recul s'explique par le "nouveau ralentissement général des économies européennes et par une perturbation de la croissance en Asie et pays émergents", a résumé le PDG du groupe, Pierre-André de Chalendar. Les difficultés se concentrent sur le pôle Matériaux innovants (-4,4%) et particulièrement sur l'activité vitrage dont les débouchés (automobile, construction et solaire) ont souffert en 2012.
Distribution Bâtiment, priorité à la croissance interne
Dans ce contexte difficile, le pôle des Produits pour la construction est celui qui se porte le mieux (-1,3%). Saint-Gobain a notamment enregistré une progression de 1,3% sur l'aménagement intérieur, une activité portée par l'émergence des travaux liés à l'efficacité énergétique. Isover a ainsi connu une croissance de ses ventes en France de 5,4%. En revanche l'aménagement extérieur a fortement reculé (-3,7%) sous l'impact du fort recul des ventes de l'activité canalisation, précise Saint-Gobain.
Le pôle Distribution Bâtiment recule globalement (-2%), en raison des mauvaises conditions de marché "que la bonne tenue des prix de vente ne permet pas de compenser intégralement". Des "restructurations et réductions d’effectifs dans la Distribution Bâtiment" sont intervenues l'an dernier, notamment avec la fermeture de 19 sites en Espagne. L'activité en France, quoi qu'en légère baisse, "fait preuve d'une bonne résistance qui traduit (...) la poursuite de gains de parts de marché", précise le groupe. La consolidation du pôle est un objectif pour 2013 même si la priorité est "plutôt à la croissance interne", a indiqué Pierre-André de Chalendar. Concernant d'éventuels rachats donc, le groupe ne ferme pas la porte à des opportunités mais restera "extrêmement prudent après les deux grosses acquisitions réalisées en France (Brossette) et au Royaume-Uni (Build Center)", a précisé le dirigeant (voir notre article).
En France, une bonne résistance malgré les difficultés du marché
Saint-Gobain voit son CA en France se replier de 2,5% à données comparables, plombé par "la forte baisse des ventes du Vitrage et de la Canalisation". Pour son PDG, le groupe n'a "pas si mal résisté" vu les difficultés de la construction. Même s'il ne se dit "pas très optimiste" concernant l'évolution des marchés dans l'Hexagone, Pierre-André de Chalendar considère que le positionnement de Saint-Gobain répond aux évolutions du marché, sur l'efficacité énergétique notamment.
Alors que son résultat d'exploitation a fortement diminué (-16,3%), Saint-Gobain a maintenu ses grands axes stratégiques pour 2013. Le premier est la hausse des prix de vente : l'objectif est de répercuter la hausse des coûts des matières premières et de l'énergie. En 2012, les prix ont augmenté de 1,7%, et même de 2% si l'on sort du périmètre le vitrage. Un deuxième axe stratégique est le renforcement du programme d'économies lancé à l'issue du premier semestre 2012, qui sera porté de 750 à 1100 M€, avec un effort de 580 M€ pour la seule année 2013. Est concernée au premier chef l'activité Vitrage, avec une réduction d'activité de l'ordre de 20%. Enfin, la politique d'investissements sera ciblée sur trois segments : l'Asie et les pays émergents, les marchés de l'efficacité énergétique et la consolidation des pôles Produits pour la construction et Distribution Bâtiment. A plus long terme, le groupe présentera un plan d'actions stratégiques au second semestre 2013.
Source Le Moniteur par Paul Falzon

27/02/2013

Belgique / Batibouw: Les matériaux de construction coûtent de plus en plus cher.

Le prix des matériaux de construction ne cesse d’augmenter. En cause, les prix de l’énergie, les normes de qualité et de performance.
Alors que le salon Batibouw vient d’ouvrir ses portes, le secteur de la construction accuse le coût face à la hausse des prix des matériaux.
«En 2012, nous avons connu une indexation moyenne de 3 % sur l’ensemble de nos matériaux » explique la Briqueterie d’Arlon. Un constat identique chez les fournisseurs, les entrepreneurs et les architectes. Qu’il s’agisse de matériaux pour le gros œuvre ou pour la finition, tous ont augmenté.
Pour ne citer qu’eux, le gravier à béton a accusé une hausse de 12,75 % en moins de deux ans, le prix des peintures et autres vernis a augmenté de 35,8 % depuis 2010 et celui de la fabrication de fils et de câbles électroniques ou électriques de 17,2 %.
L’énergie au cœur du problème
Et pour cause, le secteur de la construction souffre d’une hausse de ses coûts fixes : main-d’œuvre, transport, énergie, etc.
«Si les prix de nos matériaux augmentent, c’est parce que nous devons répercuter les prix croissants de l’énergie et du pétrole, nécessaires au processus de fabrication, explique-t-on à la carrière Calcaires de la Sambre. De plus, « les maisons aujourd’hui sont soumises à une réglementation en terme de performance énergétique. Ce qui impose des matériaux de qualité, plus chers et en quantité », souligne la Confédération de la construction, évaluant à 15 % l’investissement supplémentaire.
Mais certains secteurs, comme celui du ciment, ne peuvent se permettre de répercuter cette hausse des coûts fixes sur les ventes. En effet, la concurrence dans ce domaine exerce une forte pression sur les prix. Ainsi, le prix du ciment n’a plus évolué depuis trois ans. Conséquence : les marges bénéficiaires sont au plus bas, la rentabilité est mise à mal et le secteur pointe dans le rouge.
Source L'Avenir

26/02/2013

Samse continue d'acquérir de nouvelles agences

Samse vient de faire deux nouvelles acquisitions à travers deux de ses filiales. Explications.
Après avoir acheté neuf agences à VM Matériaux le 11 février, le groupe Samse continue de se renforcer en s'emparant de nouvelles entités. Ainsi, sa filiale Doras a acquis un fonds de commerce situé à Tonnerre dans l’Yonne. Cette nouvelle agence compte 4 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires de 1.6 M€ en 2012.
Son autre filiale M+ Matériaux, implantée en Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Aquitaine, vient d'acheter la société ISO-NEG, négoce situé à Floirac, à proximité de Bordeaux (4 salariés pour 2.1 M€ de chiffre d’affaires en 2012).

Source Batiactu

Maine-et-Loire. Le baroud d'honneur des ex-salariés de la Fimec

La grande partie des 153 salariés licenciés après le naufrage de la société FIMEC du Pin-en-Mauges a assisté, jeudi 15 Février, au procès devant le conseil des prud'hommes. Ils dénoncent une stratégie de profits. Les ex-salariés sont venus en nombre assister au procès, au tribunal de grande instance d'Angers.
C'est l'histoire d'une société du Pin-en-Mauges qui semblait taillée pour affronter toutes les tempêtes. « On avait même réussi à devenir numéro un mondial. » La Fimec, entreprise de bâtiment spécialisée dans la conception d'outils industriels, en particulier la livraison d'usines clé en main, s'est effondrée comme un château de cartes, à l'automne 2009. Laissant, quelques mois plus tard, 153 de ses 190 salariés sur le carreau.
Ce jeudi 15 Février au matin , une grande partie d'entre eux a assisté à l'audience de la dernière chance. Devant le conseil des prud'hommes, réuni au tribunal de grande instance, ces ex-employés sont venus contester leurs licenciements. Et surtout dénoncer le contexte : le rachat, quelques années plus tôt de l'entreprise familiale par le groupe international Legris, avant la cessation de paiement d'une kyrielle de filiales, présentée simultanément devant le tribunal de commerce de Paris. « Une faillite organisée »
Dans la salle archicomble, les deux avocates des salariés, Mes Justine Candat et Céline Parès développent, dans un premier temps, leurs arguments. Pour la première, le groupe Legris doit assumer directement les conséquences de la déconfiture de sa filiale du Pin-en-Mauges. « Elle a organisé la faillite de la totalité de ses filiales françaises. » Elle en veut pour preuve un rapport d'audit du 20 mai 2009, commandé par Legris. « Avant la liquidation d'avril 2010, il présentait deux scénarios pour gagner de l'argent, dont l'un prévoyait de se débarrasser de la Fimec. » Pour elle, le groupe aux 24 sites, aux 34 implantations, aux 745 millions d'euros de chiffre d'affaires et aux 2 450 salariés gérait directement la société du Pin-en-Mauges.
Il n'aurait pas non plus présenté suffisamment d'offres de reclassement et aurait cherché à faire supporter le coût des licenciements à la collectivité. C'est ce qu'elle soutient, comme sa consoeur qui vise une filiale de Legris : Keyria. « En avril 2008, la Fimec a versé 9 millions d'euros de trésorerie aux actionnaires de cette société. Depuis les années 60, les bénéfices alimentaient les réserves pour les moments difficiles. Une gestion de bon père de famille. » Les avocates présentent des demandes de dommages et intérêts de 1 000 € par salarié.
Avec le rachat, en 2006, de l'entreprise familiale, le loup serait-il entré dans la bergerie ? Pas du tout, rétorque Me Guillaume Bordier, avocat de Keyria, qui dénonce une « théorie du complot ».
S'appuyant sur des décisions favorables de la quasi-totalité des autres conseils de prud'hommes saisis en France, il interroge : « Mon client aurait dépensé 51 millions d'euros pour le seul plaisir de licencier ? » Surtout, il s'efforce de démontrer l'indépendance des entités. Et rappelle la violence de la crise, dès la fin 2008. « Le chiffre d'affaires du premier semestre 2009 était en chute de 71,4 %, les entrées de commandes ont baissé de 150 millions d'euros. »
Même son de cloche chez Me Aurélien Boulanger, avocat du groupe Legris. « Il y a une cible déterminée, des pièces, et on essaie de constituer un puzzle. Mais comme les pièces ne rentrent pas, on les corne à coups de ciseaux. » Lui aussi réfute l'idée d'un « plan stratégique pour vampiriser les filiales ». Il nie « le versement du moindre euro de dividende ».
Délibéré le 3 septembre.
Source Sud Ouest par Josué JEAN-BART.

25/02/2013

Salon Sibbuild : des industriels prêts à évoluer vers les standards énergétiques proposés par Ceric Technologies.

Du 5 au 8 février 2013, s’est tenu le salon annuel de la construction à Novossibirsk en Russie.
Le salon a mis l’accent sur la mise en œuvre de des technologies économes en énergie dans l’industrie de la construction.
Jean-Jacques Wagner, Directeur Général et Nicolas Ravel, Directeur Commercial étaient venus épauler l’effectif du bureau russe pour ce salon régional de première importance.
Les 4 jours de salon ont permis de nombreux contacts avec des industriels prêts à évoluer vers les standards énergétiques proposés par Ceric Technologies.

Source Ceric Technologies

1,2 million de salariés dans les énergies renouvelables en Europe

Pour l'ensemble des 27 pays de l'UE, le marché total des énergies renouvelables représente près de 1,2 million d'emplois, principalement dans le photovoltaïque, la biomasse solide et l'éolien. Le CA cumulé des EnR est, quant à lui, évalué à plus de 137 Mrds €. Des chiffres qui illustrent l'importance de ces nouvelles filières, même si un recul se fait sentir dans plusieurs branches.
Outre leur participation au mix énergétique européen, à hauteur de 13,4 % de la consommation brute finale, les énergies renouvelables sont également un secteur industriel générateur d'emplois et de richesses. L'étude annuelle EurObserv'ER 2012 (www.eurobserv-er.org/downloads.asp) dresse un panorama de toutes les branches des EnR d'un point de vue socio-économique afin de rendre compte de l'impact dans chaque pays de l'Union. La France se classe le plus souvent dans le peloton de tête, oscillant entre la 2e et la 5e place, selon la source d'énergie étudiée.
Le solaire reste leader des EnR
A tout seigneur, tout honneur, le solaire reste – et de loin – le champion toutes catégories des EnR en Europe. A lui seul, le photovoltaïque employait, en 2011, près de 312.000 personnes dans l'Union européenne dont 111.000 en Allemagne, le pays qui dispose du premier parc installé (24.875 MWp). L'Hexagone, deuxième pays de ce classement, comptait en 2011, 62.750 emplois dans le photovoltaïque avec un parc de seulement 2.830 MWp. Mais à l'inverse de l'Allemagne, où le secteur connaissait une croissance (+3 %), le nombre de salariés en France était en recul de près de 10 % entre 2010 et 2011. La filière a en effet subi un déclin du marché suite à de nouvelles mesures appliquées qui ont fait chuter les ventes, avec un impact sur l'emploi et le chiffre d'affaires (5,2 Mrds €). L'étude estime que la révision des dispositifs d'aide dans les différents états membres et la menace de conflit commercial avec la Chine rendent l'avenir incertain. Pour le solaire thermique (48.000 emplois et 3,8 Mrds € en Europe), le marché français est resté constant : les installations individuelles, en baisse, ont été relayées par les systèmes collectifs et les exportations. D'où une certaine stabilité dans le nombre d'emplois (8.100) et le chiffre d'affaires (435 M€).
La France en retard sur l'éolien
L'industrie éolienne européenne subit, quant à elle, les effets de la crise financière et la pression croissante des industriels asiatiques ou américains. Ils sont confrontés, selon EurObserv'ER, à l'offre excédentaire sur la marché des turbines et à la concurrence de sources d'énergie alternatives comme le gaz ou le nucléaire. Mais les machines danoises, allemandes et espagnoles se vendent partout dans le monde et la contribution de la branche au PIB de l'Union européenne est loin d'être négligeable : 32,3 Mrds € en 2011. L'éolien employait, à la même période, 270.000 personnes à travers le continent. La France ne se hisse qu'à la 5e place du classement, avec 20.000 salariés environ, pour un parc installé de 6,7 GW, alors que le pays dispose du deuxième gisement européen. Là encore, l'Allemagne écrase la concurrence avec plus de 101.000 employés et une puissance de plus de 29 GW. Question chiffre d'affaires, il est évalué à 2 Mrds € dans notre pays, alors qu'il est de 3,3 Mrds € en Italie, où 30.000 personnes sont salariées du secteur. L'étude estime que 10.000 postes seront toutefois créés d'ici à 2018 en France, suite au lancement des appels d'offres offshores.
L'exemple allemand
Troisième secteur en termes de chiffres (même s'ils accusent une baisse entre 2010 et 2011), la biomasse, particulièrement importante en Allemagne et dans l'Hexagone : au moins 46.000 emplois dans chaque pays, environ 10.000 ktep d'énergie primaire de part et d'autre du Rhin. Mais, si en Allemagne les chiffre d'affaires du secteur est évalué à 7,1 Mrds €, il n'est que de 1,7 Mrd € en France, loin derrière la Suède (4,5 Mrds €), l'Autriche (2,4 Mrds €) et la Finlande (2,1 Mrds €). L'étude EurObserv'ER note que, si la consommation des ménages français a baissé, la biomasse solide augmente considérablement dans le domaine de la chaleur, en raison du programme national soutenant financièrement les solutions de chaleur renouvelables pour l'habitat collectif. En tout, la filière européenne de l'énergie bois et de ses déchets emploie 274.000 personnes et son activité économique avoisine les 27,4 Mrds €, une véritable manne financière.
Géothermie et hydroélectricité en petite forme
Le marché de la géothermie européen, quant à lui, s'est élevé à 4,71 Mrds € en 2011, avec un effectif de 51.000 emplois. Là encore, la Suède et l'Allemagne s'illustrent avec une puissance installée de plus de 3.000 MWth chacune, et plus de 13.000 salariés dans chacun des deux pays. L'Italie mise pour sa part sur la production d'électricité grâce à la chaleur du sol et emploie plus de 6.000 personnes. En France, le secteur de la géothermie stagne avec 3.500 employés et des puissances installées qui n'ont quasiment pas varié entre 2010 et 2011 (17,2 MW électriques et 2.100 MW thermiques). Enfin, du côté de la petite hydroélectricité (installations d'une puissance inférieure à 10 MW), l'effectif frise les 24.000 personnes pour un chiffre d'affaires de 3,1 Mrds € dans toute l'Union. L'activité a connu une baisse, entre 2010 et 2011 (-4 %) principalement liée à un déficit pluviométrique. En France, l'activité n'est portée que par l'exploitation et la maintenance des installations existantes, le parc ne se développant pas. Il en résulte un effectif stable (2.500 salariés) et un chiffre d'affaires en forte baisse, à 300 M€.

Source Batiactu

Les pompiers manœuvrent route de Revel à l'usine Terreal

Un camion tractant une benne en acier qui sort de la route et s'encastre dans un poste de livraison de gaz entraînant une fuite et un incendie de grande ampleur, sur le site de Terréal, route de Revel.
 Tel est le scénario auquel les pompiers chauriens se sont préparés, la semaine dernière, dans le cadre d'une journée de manœuvre.

Sur ce test grandeur nature, plus de 25 pompiers et une dizaine de véhicules de secours ont été mobilisés. Les équipes internes de Transport et infrastructures gaz France (TIGF) se chargeant de donner l'alerte et d'organiser l'évacuation totale des bâtiments.
Après deux heures d'intervention le sinistre fut totalement maîtrisé et les acteurs de la manœuvre ont pu se rassembler pour étudier les moyens d'améliorer leur réactivité en cas de sinistre… cette fois-ci réel.

Source Midi Libre

24/02/2013

A voir ou à revoir sur ARTE "La brique, pierre angulaire de l'architecture"

Les briques émaillées ou vernissées sont un des matériaux de construction utilisés depuis la plus haute Antiquité. En Allemagne du Nord, elles sont partie intégrante de l'architecture. À Hambourg, par exemple, la Chile-Haus ("la maison du Chili") construite dans les années 1920 pour un armateur, l'hôtel de police de la Davidwache et nombre de ponts en sont les fleurons. Bien loin de là, en Chine, l'artiste Ai Weiwei redonne ses lettres de noblesse à la brique traditionnelle, en réaction contre l'omniprésence du béton.
Date de première diffusion : Dimanche, 24 février, 12h34
Date(s) de rediffusion : Jeudi, 28 février 2013, 09h45
 Source ARTE VIDEO

Les constructeurs européens de machines sur la bonne voie

Depuis 2010, les affaires ont en général repris pour les fournisseurs européens de technologie, à destination de l’industrie céramique. «Cependant, en y regardant de plus près, les choses sont plus complexes,» indique Paul Eirich, porte-parole du groupe de travail européen ECTS (European ceramic technology suppliers), lors du salon Ceramitec à Munich.
Partout où la céramique rencontre la métallurgie et l’extraction de matières premières, les choses se passent bien. Les investissements y sont importants, dans le monde entier. Dans le domaine des pots catalytiques et des filtres à particules, la demande est également croissante. La Chine investit, les États-Unis et l’Inde font de même. Cependant, les fournisseurs de produits pour l’industrie de la construction ont passé un moment très difficile ces dernières années et ils remontent la pente très lentement.
Dans l’industrie de fabrication des briques, les investissements sont toujours à un niveau assez bas. La différence de niveau technologique, entre les pays industrialisés et les régions du monde en cours de développement, ne facilite pas l’entrée sur le marché pour les fabricants européens. L’élan dans ce secteur est toujours donné par l’Asie.
Efficacité énergétique croissante
« En termes de technologie, notre industrie a de très bonnes bases, » affirme Paul Eirich. Par exemple, les fabricants ont été capables de réduire drastiquement les coûts du cycle de vie grâce à une amélioration constante de l’efficacité énergétique des processus et l’utilisation de matériaux dans les machines et les usines.
D’après un rapport commandé par la fédération allemande VDMA (Verband Deutscher Maschinen- und Anlagenbau) et titré “Ingénierie mécanique – contribution à l’efficacité énergétique”, les entreprises allemandes économisent environ sept milliards d’euros par an, par rapport aux années 1990, simplement en utilisant des machines et des usines modernes. En 2022, les économies annuelles pourraient s’élever à 20 milliards d’euros.
La durabilité n’a pas seulement une dimension écologique et sociale, elle a aussi un impact économique. Cela mériterait d’être communiqué aux investisseurs et consommateurs du monde entier, a dit Paul Eirich.
D’après lui, la pomme de discorde est la directive européenne sur l’écoconception (voir encadré), qui affecte les fours industriels et des laboratoires. « Nous croyons que ces directives sont superflues, parce que notre secteur est de toute façon en train de travailler sur des solutions innovantes pour les usines énergivores, incité à cela par le marché et par nos clients », a-t-il expliqué. Parce que la plupart des fours industriels sont construits sur commande pour des clients individuels, fait-il remarquer, ils sont, en tant que tels, exclus d’une standardisation “par décret”. De plus, dans une analyse de cycle de vie, les coûts d’exploitation sont beaucoup plus élevés que les coûts d’acquisition. Les clients ont donc leur propre intérêt à coeur, et ils veulent naturellement une “écoconception” optimisée, qui présente la meilleure efficacité énergétique possible.
Le groupe de travail de l’ECTS
De plus, l’Union européenne elle-même a développé un instrument qui opère en tenant compte des règles du marché, en introduisant des échanges d’émissions, et cela, aussi, amène l’industrie à trouver de nouvelles solutions. Sous la direction de Klaus Appel, de Lingl, le Groupe de travail sur l’efficacité énergétique de l’ECTS représente les intérêts des fabricants de fours européens, de manière vigoureuse, constructive, et en coopération avec d’autres associations européennes. Paul Eirich attire l’attention sur les initiatives entreprises par le groupe ECTS. L’une d’elles s’intéresse au marketing en Inde. Les entreprises sont actives dans le pays depuis deux ans, en travaillant comme conseillères sur la modernisation de l’industrie indienne de la terre cuite. Les fabricants de machines se sont aussi beaucoup intéressés à promouvoir la brique en tant que matériau de construction de bonne qualité. Pour encourager leurs efforts, l’ECTS a produit un film sur la brique, qui a été dévoilé à Ceramitec.
LA DIRECTIVE-CADRE SUR L’ÉCOCONCEPTION
L’écoconception est un nouveau concept qui vise à réduire la consommation d’énergie des produits. La directive-cadre définit les principes, conditions et critères pour fixer des exigences environnementales sur les produits consommateurs d’énergie (écoconception). Elle ne prévoit donc pas directement des exigences contraignantes pour des produits particuliers ; ceci sera fait ultérieurement pour des produits spécifiques par le biais de mesures d’exécution qui s’appliqueront après consultation des parties intéressées et une évaluation d’impact. La directive-cadre s’applique en principe à tout produit qui utilise de l’énergie pour son fonctionnement et qui est mis sur le marché. Elle couvre aussi les pièces prévues pour être intégrées dans les produits qui sont mises sur le marché sous forme de pièces détachées destinées aux utilisateurs finaux et dont la performance environnementale peut être évaluée de façon indépendante. Elle s’applique à tout produit mis sur le marché de l’Union européenne (UE) ainsi qu’aux produits importés. Toutes les sources d’énergie sont couvertes, notamment l’électricité, ainsi que les combustibles solides, liquides et gazeux.

Source L'Industrie Céramique et Verrière

23/02/2013

Les terres rares sont-elles dangereuses ?

Une étude allemande met en cause l’usine de traitement des minerais de terres rares construite en Malaisie par Lynas, qui n’aurait pas pris suffisamment de précautions.
Dans sa lutte contre l’implantation de l’usine Lynas en Malaisie, l’ONG SMSL (Save Malaysia, Stop Lynas) a obtenu le concours du réputé institut allemand Oeko-Institut, l’institut pour l’écologie appliquée. Doté d’un budget annuel de 12 millions de dollars, employant 140 salariés dont 90 chercheurs, l’Oeko-Institut est en pointe sur le développement durable et a pour principaux clients des ministères, des agences fédérales, des entreprises industrielles et des agences de l’Union Européenne.
Lynas a constuit en Malaisie, à Kuantan, une usine destinée à raffiner les concentrés de terres rares extraits de sa mine de Monut Weld, en Australie. Plusieurs déficiences environnementales ont été relevées par l’institut dans le fonctionnement de l’usine de traitement. « L’environnement est affectée par des substances acides, ainsi que par des particules de poussières qui sont émises dans l’ait à des taux de concentration largement supérieurs aux taux obtenus en Europe par les systèmes de traitement des gaz les plus avancés », accuse Oeko. L’institut pointe également les résidus toxiques et radioactifs qui ne sont pas suffisamment isolés et peuvent contaminer les terres et les nappes phréatiques. Sur le long terme, la question de la sécurisation des résidus n’a pas été résolue.
Le stockage des déchets produits lors du raffinage des concentrés de terres rares est complexe et doit être divisé en trois phases. Selon l’expert en déchets chimiques et nucléaires Gerhard Schmidt, les résidus contiennent une quantité importante de thorium, qu’il est difficile de stocker lors des moussons qui durent de septembre à janvier. Il critique également la faible épaisseur de l’isolation des réservoirs où sont stockés les résidus. Les normes appliquées sont largement inférieures à celles en vigueur en Allemagne. Il s’oppose formellement à l’intention de Lynas de vendre les résidus stabilisés et séchés comme matériaux de construction, affirmant que ceux-ci ont une radioactivité dangereuse pour le public.
L’institut affirme également qu’on ne procède actuellement significatif à aucun recyclage des terres rares. Si des progrès ont été enregistrés dans cette direction, les besoins en terres rares requièrent encore l’augmentation des capacités minières.
Source L'Usine Nouvelle par Daniel Krajka

22/02/2013

Des cellules solaires ultra fines d'une efficacité record de 10,7%

En utilisant 100 fois moins de matière première que les technologies usuelles, soit deux micromètres seulement de matériau photovoltaïque actif, l'Institut de microtechnique de l'EPFL a obtenu une efficacité de 10,7% pour une cellule solaire en couches minces de silicium, battant un record du monde établi en 1998.
Le laboratoire de photovoltaïque (PV-Lab) de EPFL, faisant partie de son Institut de microtechnique (IMT) à Neuchâtel, a établi un nouveau record du monde d'efficacité pour une cellule en silicium de type «microcristallin». Avec un rendement de 10,7%, les chercheurs suisses ont dépassé de 0,6% le précédent record, détenu depuis 1998 par la société japonaise Kaneka Corporation. Cette efficacité 'remarquable' a été confirmée de manière indépendante par l'Institut Fraunhofer (ISE CalLab solar cells) de Freiburg (Allemagne).
Ce résultat pourrait de prime abord paraître décevant par rapport aux standards de l'industrie photovoltaïque, qui propose des modules dont l'efficacité s'échelonne entre 15 et 20%. La technologie photovoltaïque classique se base toutefois sur des tranches («wafers») de silicium cristallin ayant une épaisseur d'environ 180 micromètres.
La technologie développée au PV-Lab permet au contraire d'atteindre 10,7% de rendement avec 1,8 micromètre de silicium seulement, soit 100 fois moins de matière que pour les technologies classiques. Ce procédé permet ainsi d'économiser les matières premières et offre de courts temps de «retour énergétique» : l'énergie nécessaire à la production des modules est récupérée en moins d'une année dans les régions ensoleillées.
Ces avantages se traduisent par des prix de production de modules aussi bas que 32,5 €/m2, atteignant le niveau de prix des tuiles en terre cuite utilisées pour les toitures.
« Une compréhension approfondie a été acquise ces dernières années à la fois dans la conception des cellules, dans la qualité des matériaux utilisés et dans un piégeage efficace de la lumière, qui, combinés à l'optimisation des procédés de fabrication, ont conduit à cette efficacité record », a souligné Simon Hänni, doctorant à l'IMT. Fait important, les procédés employés peuvent être facilement transférés au niveau du module.
Combinaison de silicium cristallin et amorphe
Les progrès réalisés sont d'une importance primordiale pour accroître l'efficacité des dispositifs photovoltaïques en couche mince : une jonction de silicium microcristallin est systématiquement utilisée en combinaison avec du silicium amorphe pour former des dispositifs à jonctions multiples, qui permettent de couvrir le spectre solaire de manière optimale et d'obtenir ainsi des rendements supérieurs.
L'efficacité obtenue aujourd'hui par l'équipe de Fanny Meillaud et Matthieu Despeisse indique clairement que le potentiel des cellules en couches minces de silicium peut être étendu à des rendements de conversion de 13,5% avec une utilisation minimale de matières premières. Ces dernières sont de surcroît abondantes (donc à faible coût) et non-toxiques, un module de silicium en couches minces contenant seulement deux verres et quelques microns de zinc et de silicium, qui permettent ainsi un recyclage aisé.
Les travaux conduisant à ce résultat ont été soutenus par l'Office fédéral suisse de l'énergie (OFEN), le programme FP7-UE, le Fonds national suisse (FNS) et la Commission pour la technologie et l'innovation (CTI).

Source Enerzine

BREVET: SYSTEME DE RECUPERATION DES APPORTS SOLAIRES SUR UNE TOITURE TRADITIONNELLE EN PENTE

SYSTEME DE RECUPERATION DES APPORTS SOLAIRES SUR UNE TOITURE TRADITIONNELLE EN PENTE
Système de récupération des apports solaires sur une toiture traditionnelle en pente. Il comporte, entre les chevrons (1) et les liteaux (4), d'une part un écran (2) de sous toiture et des contre-liteaux (3) superposés aux chevrons (1), d'autre part un collecteur (7) d'air préchauffé par les éléments (5) de couverture.
Date de pub : 2012-10-26
Inventeur(s) : LEMERCIER HERVE; WEILAND ERIC +
Demandeur(s) : TERREAL [] +
N° de demande : FR20110053414 20110420
N°(s) de priorité : FR20110053414 20110420

Source Espacenet

21/02/2013

Monier France : « La capacité de remise en question est une attitude gagnante tant pour les entreprises que pour mener une carrière »

A la tête de Monier France depuis 18 mois, Benoît Hennaut a engagé l’entreprise de 900 personnes dans une transformation profonde. Le spécialiste de la tuile s’est ainsi mué en apporteur de solutions de toitures innovantes, respectueuses de l’environnement, esthétiques et présentant une valeur économique pour le client. Tout changement est pour le président d’abord porté par des hommes, sa priorité numéro un et sa clé pour permettre à Monier de prendre le leadership du marché français.
Benoît Hennaut (MBA de l'Université de Louvain, ingénieur nucléaire l'Université de Bruxelles), Président de Monier France depuis 18 mois.
Après sa formation d’ingénieur, Benoît Hennaut prépare un MBA « avec l’idée de me former à la démarche entrepreneuriale. J’ai toujours été attiré par le développement des entreprises plutôt que par leur gestion. » C’est donc avec toujours l’ambition de développer les entités dont il a la charge qu’il mène sa carrière chez Merloni puis chez Lafarge et désormais chez Monier (ex : Lafarge Couverture).
La capacité de changement est devenue une qualité première des entreprises L’économie mondiale est entrée dans une période où turbulences et changements sont devenus la règle. « Il faut plus que jamais être réactif, flexible et surtout considérer tout changement comme une opportunité pour mener l’entreprise encore plus haut. » C’est pour emmener l’entreprise dans une logique de transformation qu’il a été appelé à la tête de Monier France en 2010. Le groupe Monier, leader mondial des solutions de toiture, vise en effet le leadership en France où il est le challenger. « Notre métier connait des transformations dignes d’un tremblement de terre. Les nouvelles législations imposent des exigences près de cinq fois plus importantes que par le passé en matière d’efficacité énergétique. Cette évolution est pour Monier l’opportunité de prendre le leadership grâce à un nouveau positionnement et une offre de solutions de toitures innovantes, écologiques, esthétiques et économiques. »
« Je considère que le contact avec la réalité est source de toutes les améliorations »
A l’occasion du lancement du projet d’entreprise appelé Galilée, M. Hennaut a souhaité personnellement rencontrer toutes les équipes – car « l’expertise, la capacité d’innovation et la stratégie sont toujours portées par des hommes. » 18 mois plus tard, il refait un tour de France afin d’échanger avec ses collaborateurs sur un premier bilan de Galilée. « Il m’a toujours tenu à coeur de maintenir le contact avec les hommes et la réalité de l’entreprise. Il est trop facile pour un dirigeant de se couper du terrain. L’entraînement des hommes est en outre une partie importante de mes responsabilités. Je considère le contact avec la réalité comme une condition pour comprendre comment vit et se développe entreprise. Ce sont les hommes qui font que l’entreprise a une ADN qui la rend différente des autres, qu’elle fonctionne et que les clients adhèrent. »
« Et la capacité à se remettre en question, la clé du succès professionnel » Le nouveau positionnement de Monier est également synonyme de recrutements dans les métiers de l’isolation, de l’efficacité thermique, de l’énergie solaire et du technico-commercial. « Un candidat se démarque par son comportement. Nous le souhaitons curieux, dynamique et bien sûr intéressé par notre entreprise. Mais ce qui compte le plus c’est l’humilité, la capacité à se remettre en question et à rester en alerte pour toujours faire mieux, quel que soit le niveau de responsabilités car rien n’est jamais acquis. Le jour où on se dit « je suis bon », les ennuis commencent. »
Alors qu’il était le CEO de Lafarge Couverture en Malaisie, M. Hennaut a reçu en 2009 le prix du meilleur entrepreneur de la région Asie-Pacifique en reconnaissance de la conduite d’un changement porté par l’innovation. En septembre, il a également engagé l’entreprise Monier comme partenaire de la nouvelle chaire du changement de l’ESSEC.

Source Le Journal des grandes écoles

Les ventes des promoteurs ont chuté de 28% en 2012

Les ventes de logements neufs par les promoteurs, 73.700 unités en 2012, ont chuté de 28% par rapport à 2011, selon les chiffres communiqués par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).
Pour l'avenir, "le risque est grand de voir le secteur subir un véritable désastre industriel et social", a déclaré François Payelle, le président de la FPI, lors d'une conférence de presse.Les ventes de 2012, avec un recul de 30.000 logements en un an et de 41.000 sur deux ans, atteignent "leur plus bas niveau depuis 16 ans", a souligné le président de la FPI.
Ce dernier évoque "de grosses inquiétudes de ne pas voir la courbe s'inverser" au cours des prochaines années. Pour 2013, M. Payelle, se disant "extrêmement prudent", affirme que les promoteurs vont "essayer de résister sur la "ligne Maginot" des 70.000 ventes". A condition que le dispositif fiscal "Duflot", qui a remplacé le "Scellier" en début d'année, "donne toute son efficacité" avec les 40.000 ventes prévues.
Mais le début de l'année, avec un mois de janvier "mou, mou, mou" selon le président de la FPI, fait craindre le pire pour le secteur des ventes aux investisseurs qui achètent des logements neufs pour les louer.
Source : batirama.com / AFP

20/02/2013

VM Matériaux : un chiffre d'affaires en recul en 2012

Au quatrième trimestre 2012, VM Matériaux enregistre un chiffre d'affaires à 176,5 millions d'euros en progression de 1,2% par rapport à fin 2011 mais ressort à 689,6 millions d'euros soit un recul de 2,5% pour l'année 2012.
Des chiffres qui s'expliquent en partie par la baisse des mises en chantier de logements neufs (-30,1%) et le recul de la menuiserie industrielle (-1,9%) aux premiers trimestres 2012. VM Matériaux entame ainsi 2013 sous le signe de la vigilance. Le groupe prévoit de réduire ses dépenses opérationnelles et ses investissements tout en maintenant ses efforts de réduction de sa dette. Il finalise, en outre, la cession de 9 agences de négoce de matériaux dans le sud ouest de la France.
Source France BTP

Apax et LBO France mandatent des banquiers pour la cession de Maisons du Monde

Les fonds d'investissement Apax et LBO France ont mandaté la banque Lazard et la société de conseil Messiers Maris & Associés pour céder leur participation dans l'enseigne d'ameublement et de décoration Maisons du Monde, ont indiqué à Reuters des sources proches du dossier.
Le processus de vente de la société Maisons du Monde, détenue à hauteur de 70% environ par Apax et LBO France, pourrait être enclenché dès la fin du mois de février, ont ajouté ces mêmes sources.
"(Les vendeurs, ndlr) veulent un accord avant juin", a déclaré l'une d'entre elles.
L'enseigne est, selon les sources, valorisée à au moins 700 millions d'euros.
Lazard, Apax et LBO France ont refusé de faire un commentaire lundi.
Les deux fonds avaient pris le contrôle de Maisons du Monde en 2008. (avec la contribution de Matthieu Protard et Matthias Blamont, édité par Jean-Michel Bélot)
Source Reuters par Christian Plumb

19/02/2013

Une maison performante, source de revenus

PROJET "VERT". Contemporaine, en ossature bois et à énergie positive... La maison de l’architecte Jérôme Bernard située dans les Alpes-Maritimes interpelle au premier regard. Mieux, elle joue avec les contraintes de son implantation pour en tirer profit.
Saint–Vallier de Thiey, un village du moyen pays des Alpes-Maritimes accueille depuis deux ans une maison à l'architecture moderne alliant de nombreux matériaux et procédés respectueux de l'environnement. L'idée de départ ? "Regrouper une habitation personnelle, un espace de travail et faire de cette maison, une vitrine pour d'éventuels clients", admet Jérôme Bernard, l'architecte des lieux.
Prônant une conception "écologique", ce maître d'œuvre s'est logiquement orienté vers un projet bioclimatique à énergie positive pour son cocon familial de 106 m2 habitables de plain-pied comprenant trois chambres et deux salles de bains ainsi qu'un bureau (et 106 m2 en sous-sol). Mais voulant sortir des sentiers battus, il a opté pour une façade mêlant bois et enduit. Ce denier étant induit par le site puisque le territoire oblige d'avoir une couverture en tuile et des enduits en façade. Une contrainte qui ne semble pas avoir gêné l'architecte, au contraire : "Si la maison est en ossature bois, je souhaitais un "mix" en façade pour créer un petit effet", confie-t-il. Autre obstacle au projet : la pente du terrain qui descendait vers le nord. "Cette difficulté a été résolue en surélevant l'ensemble que l'on voulait de plain-pied et créer un sous-sol afin de capter un maximum de soleil et contrebalancer l'inclinaison", note l'architecte.
Des choix et du bon sens
Performante, l’habitation se caractérise par ses choix de matériaux : les murs sont en ossature bois sur-isolé en laine de bois, la toiture est en terre cuite avec une isolation fibre de bois et un abri terrasse est couvert de panneaux solaires photovoltaïques. Réalisation bioclimatique oblige, une attention particulière a été portée sur les menuiseries avec du triple vitrages au nord et à l'est et du double au sud-ouest. A cela s'ajoutent la maîtrise du vent et l'ensoleillement : "Les régions méditerranéennes ont des problèmes de surchauffe l'été, c'est pourquoi il faut contrôler les apports du soleil. Les capteurs en toiture de la terrasse produisent l’énergie bien sûr, mais apportent également une protection solaire. En effet, le soleil reste bas en hiver et passe sous les capteurs pour chauffer l’habitat par le biais de ses vitrages orientés en majorité au sud", précise Jérôme Bernard. En outre, l'été, les débords ne suffisent plus à l'ouest et à l'est, des stores orientables ont donc été posés pour protéger la maison. Enfin, pour obtenir les résultats les plus probants, la ventilation s'appuie sur un puits provençal et une ventilation double flux avec échangeur thermique.
Une maison qui rapporte
Pour que la maison tienne toutes ses promesses en matière d'énergie, il faut souligner une gestion optimale de l'ensemble avec des appareils électroménagers peu gourmands et un comportement adéquat par les occupants. Et le contrat semble rempli par la petite famille puisque la facture de chauffage s'élève à seulement 50 euros par an. De plus, la maison rapporterait 1.700 euros par an (via EDF) aux heureux et vertueux propriétaires. Quant au coût du bien, il avoisine les 190.000 euros hors capteurs solaires et sans l'aménagement du sous-sol, prochaine étape du projet.
Source Batiactu

Le ciment face à la menace des importations

Des cimenteries ferment, des terminaux d'importation ouvrent. Ceci alors que la France est en surcapacité.
Les cimentiers français souffrent. La consommation de ciment a baissé de 7 % l'an dernier mais, surtout, elle a plongé de 21 % en décembre par rapport au même mois en 2012 et la baisse a été de même ampleur en janvier. Cela donne la mesure du trou d'air que connaîtra dans les prochains mois l'ensemble du secteur du bâtiment. Les cimentiers étant en amont de la filière, avec les maçons et le gros oeuvre, ils subissent les premiers l'effondrement actuel des mises en chantier, avant que ses conséquences n'atteignent les métiers plus en aval de la chaîne de construction.
Tout comme la Fédération française du bâtiment, le syndicat français de l'industrie cimentière (SFIC) ne prévoit aucune amélioration de la conjoncture cette année, au contraire : il s'attend à une baisse encore plus prononcée (- 9 %) de la consommation de ciment.
Ce plongeon signifie que les capacités de production excèdent désormais de loin les besoins. Et pourtant, « depuis la crise fin 2007, les importations n'ont cessé de progresser, souligne le président du SFIC, Rachid Benyakhlef, Il y a 27 millions de tonnes de capacités installées en France pour une production de 18 millions de tonnes en 2012 et, malgré cela, 1,9 million de tonnes ont été importées, soit 10 % de la consommation. » Le « clinker » (des granulats qui, une fois passés au four et broyés, constituent la matière de base du ciment) est produit moins cher hors d'Europe. « Des pays comme la Turquie n'ont pas le même coût du travail, ni la même réglementation environnementale, explique Rachid Benyakhlef. Cette distorsion de concurrence permet d'obtenir un clinker 10 % à 20 % moins cher transport inclus. Or le clinker représente 80 % de la valeur ajoutée du ciment.»
Soit le clinker est importé et broyé en France dans un site portuaire, comme celui que Kercim va démarrer au printemps à Saint-Nazaire, soit des acteurs indépendants, essentiellement dans le sud de la France, importent directement le ciment. Ils n'ont besoin pour cela que d'un terminal portuaire et « c'est un investissement très modeste, un silo de terminal coûte 1 à 2 millions d'euros et une station de broyage 30 à 40 millions contre 250 millions pour une cimenterie », précise Rachid Benyakhlef.
Un déclin annoncé
Si rien n'est fait, souligne le SFIC, le secteur cimentier sera le prochain à subir la désindustrialisation. Le syndicat, qui regroupe les cinq grands cimentiers présents en France, avait déjà alerté en 2011. Depuis, au nom du déclin de la demande dans la région, Lafarge a annoncé la fermeture de son usine de Frangey (Yonne), Holcim, lui, vient d'annoncer il y a une semaine la fermeture de l'usine de Dannes (Pas-de-Calais). La plus vieille cimenterie de France ne constituera plus qu'un centre de broyage. Holcim construit en revanche une station de broyage à l'anse Saint-Marc (La Rochelle), à quelques centaines de mètres de l'île de Ré, pour importer le clinker de ses usines situées dans d'autres régions ou pays. « Il communique sur 600.000 tonnes de capacités, mais le permis a été délivré pour 1,3 million de tonnes, c'est énorme ! » dénonce Frédéric Jacq, président de l'association Mat-Ré, qui a déposé deux recours contentieux, pour risque de pollution d'une zone Natura 2000 et insuffisance d'enquête publique.
Source les Echos par Myriam Chauvot

18/02/2013

VM Matériaux et Samse : accord finalisé

VM Matériaux et le groupe Samse viennent de finaliser la cession de neuf agences de négoce de matériaux situées dans le sud-ouest de la France.
Le groupe Samse renforce ainsi son maillage territorial. Les agences concernées seront exploitées sous l'enseigne M+ Matériaux, filiale du groupe Samse. Ces agences représentent 29 millions d'euros de chiffre d'affaires en année pleine et emploient 108 salariés.
Source France BTP par Anthony Laurent

IFB Refractories poursuit son développement à l’international

La société IFB Refractories fondée en 1929 à Buzançais (36), sous le nom Les Produits siliceux jusqu’en 1991, puis rachetée par la multinationale Hepworth, est depuis 2004 dirigée par Didier Pessiot. À cette date, elle est redevenue une PMI et est actuellement l’une des quatre entreprises en Europe à fabriquer des briques réfractaires isolantes avec garantie de qualité. Elle poursuit parallèlement ses recherches et accroît son développement à l’international: partenariat avec le Japon, nouveau contrat avec le Canada…
Une production de deux grands types de briques
Cette entreprise, qui emploie une quarantaine de salariés dans son usine de Buzançais située dans l’Indre, est l’une des plus importantes unités de production dans cette spécialité pour le monde entier. « IFB Refractories utilise l’argile qui provient de nos carrières de Selles-sur-Nahon et Heugnes, situées dans le même département que l’entreprise, explique Didier Pessiot. Et nous fabriquons deux grands types de briques réfractaires isolantes. Les unes, produites avec une argile diatomite, sont rouge(s) ou beige(s), les autres font partie des briques dites blanches : ce qui correspond en tout à une vingtaine de références, qui se différencient principalement par leur densité et leur température d’utilisation : de 1 050 à 1 550 °C. Chaque qualité se décline en cinq formats principaux et un grand nombre de spéciaux : plaquettes, coins et couteaux pour les voûtes, pièces de formes, supports de résistance, etc. Les briques blanches représentent près de 95 % des volumes de notre production qui peut atteindre 6 millions de briques par an. Ces briques réfractaires isolantes sont destinées à l’industrie, notamment les hauts fourneaux des aciéries, les incinérateurs, les carrelages, les sanitaires, les fours tunnel des industries céramiques tels qu’Area Franceram et les verriers du monde entier, comme Arc International, Corning, ou spécialisés comme Rockwool (voir ICV n° 1040, pages 26 et 27). IFB Refractories est aussi une des rares entreprises homologuées pour fournir les réfractaires isolants destinés aux fours d’anode pour la production d’aluminium primaire sous technologie Pechiney ».
Une forte exportation
Le déclin des hauts fourneaux en France a incité le dirigeant non seulement à encore mieux maîtriser la production des briques, mais aussi à l’orienter vers de nouveaux marchés. De ce fait, IFB Refractories exporte aujourd’hui plus de 85 % de sa production. « Toute l’organisation de l’entreprise est orientée vers l’exportation qui a atteint 3,614 millions d’euros en 2011, soit 86,13 % du chiffre d’affaires de 4,196 millions, indique Didier Pessiot. Le chiffre d’affaires 2012 est évalué à 4,8 millions d’euros. Notre principal client reste l’Allemagne vers lequel nos exportations représentent 60 % de notre chiffre d’affaires. Nous exportons aussi régulièrement vers la Suède, l’Argentine, le Brésil, le Barhein. Nous avons connu un essai réussi en 2011 en Australie avec un partenaire japonais qui devrait nous apporter de nouveaux développements dans les prochaines années. Nous avons également trouvé un nouveau marché au Canada, » poursuit-il.
Difficultés d’investissement, mais… classée parmi les bonnes entreprises de son secteur
«À ce jour, poursuit Didier Pessiot, notre carnet de commandes représente près de trois mois d’activité, ce qui est très correct. Mais nous devons rester prudents en maîtrisant ou même en freinant notre croissance actuelle car notre activité est quelquefois cyclique : ce qui n’est pas compatible avec les rigidités des administrations et de la législation françaises. En effet, parce que notre société avait fait partie d’une multinationale, son retour à l’indépendance en 2004 a été beaucoup plus difficile que prévu, du fait de l’absence totale de soutien et de la méfiance des clients et des fournisseurs. En 2005, nous avons alors dû placer l’entreprise sous la protection du Tribunal de Commerce de Châteauroux qui nous a finalement accordé en juin 2007 le bénéfice d’un plan de continuation, prévoyant un remboursement des créanciers sur dix ans. Mais ce plan, qui devait nous sauver, nous empêche en fait d’investir : je ne peux que maintenir en état et améliorer l’outil industriel pour ne pas mettre l’entreprise en danger. En effet, aucun investissement significatif n’est possible parce que les sociétés d’assurance-crédit comme la Coface ou la SFAC ou les renseignements commerciaux comme Dun & Bradstreet classent IFB Refractories parmi les bonnes entreprises en terme d’analyse financière, lui reconnaissant des niveaux de ventes et des bénéfices retrouvés ainsi que des clients solvables. Pourtant, ils refuseront d’apporter leur garantie jusqu’en 2017 : un long purgatoire pour IFB au motif que l’“on n’aide pas une entreprise en difficulté”. Heureusement que les hôpitaux ne tiennent pas ce raisonnement, sinon ils refuseraient les médicaments aux malades en leur disant de revenir quand ils seront en bonne santé », indique avec amertume Didier Pessiot.
Le secteur “recherche et développement” est aussi une priorité
IFB Refractories poursuit aussi ses recherches pour lesquelles une ingénieure de l’école Ensci de Limoges est employée à plein-temps. « La première reconnaissance de l’entreprise par le métier est venue de notre démarche innovante de recherche, sur la corrélation entre la densité et la conductivité des briques isolantes. Au moins dans ce domaine, nous avons bénéficié d’un soutien financier efficace d’Oseo et du Conseil général de l’Indre qui a financé les travaux effectués par notre ingénieure sur les équipements sophistiqués de l’Ensci et avec l’aide des professeurs hautement spécialisés de cette école supérieure. Nous avons obtenu des résultats significatifs dans la connaissance de la structure interne de nos produits et nous avons commencé l’application pratique de cette recherche qui devrait nous permettre d’améliorer la maîtrise de notre procédé et l’augmentation du pouvoir isolant de nos produits, » conclut Didier Pessiot.

Source l’Industrie Céramique et Verrière

17/02/2013

CERIC Technologies sera présent sur 7 salons internationaux en 2013

CERIC Technologies sera présent en 2013 sur les salons internationaux

  • Sibbuild : du 5 au 8 février – Novossibirsk -Russie, International Exhibition Center, Hall B, stand B 255
  • Kievbuild : du 20 au 22 février – Kiev – Ukraine, International Exhibition Center, Pavillon 3, stand N°3-E.4.1
  • Uzbuild : du 26 février au 01er mars – Tachkent- Ouzbékistan, Uzexpocentre, stand A 48
  • Yugbuild : du 27 février au 2 mars – Krasnodar – Russie, Huban Expo Centre, Pavillon France, stand 1145
  • Mosbuild  : du 2 au 5 avril – Moscou – Russie, Pavillon 7, Hall 1, stand M 327
  • Batimatec : du 4 au 8 mai – Alger – Algérie, Pavillon France  
  • Libyabuild : du 19 au 23 mai – Tripoli – Libye, Pavillon France

CERIC Technologies était présent en 2012 sur les salons internationaux :

CERIC Technologies était présent en 2011 sur les salons suivants :

  • Interbudexpo : du 22 au 26 mars-  Kiev – Ukraine
  • Mosbuild : du 6 au 8 avril – Moscou – Russie
  • Batimatec : du 9 au 13 mai – Alger – Algérie
  • Keramtex : du 1er au 2 juin – Krasnodar – Russie
  • Kazbuild : du 6 au 9 septembre – Almaty – Kazakhstan
Source Ceric Technologies