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21/02/2013

Monier France : « La capacité de remise en question est une attitude gagnante tant pour les entreprises que pour mener une carrière »

A la tête de Monier France depuis 18 mois, Benoît Hennaut a engagé l’entreprise de 900 personnes dans une transformation profonde. Le spécialiste de la tuile s’est ainsi mué en apporteur de solutions de toitures innovantes, respectueuses de l’environnement, esthétiques et présentant une valeur économique pour le client. Tout changement est pour le président d’abord porté par des hommes, sa priorité numéro un et sa clé pour permettre à Monier de prendre le leadership du marché français.
Benoît Hennaut (MBA de l'Université de Louvain, ingénieur nucléaire l'Université de Bruxelles), Président de Monier France depuis 18 mois.
Après sa formation d’ingénieur, Benoît Hennaut prépare un MBA « avec l’idée de me former à la démarche entrepreneuriale. J’ai toujours été attiré par le développement des entreprises plutôt que par leur gestion. » C’est donc avec toujours l’ambition de développer les entités dont il a la charge qu’il mène sa carrière chez Merloni puis chez Lafarge et désormais chez Monier (ex : Lafarge Couverture).
La capacité de changement est devenue une qualité première des entreprises L’économie mondiale est entrée dans une période où turbulences et changements sont devenus la règle. « Il faut plus que jamais être réactif, flexible et surtout considérer tout changement comme une opportunité pour mener l’entreprise encore plus haut. » C’est pour emmener l’entreprise dans une logique de transformation qu’il a été appelé à la tête de Monier France en 2010. Le groupe Monier, leader mondial des solutions de toiture, vise en effet le leadership en France où il est le challenger. « Notre métier connait des transformations dignes d’un tremblement de terre. Les nouvelles législations imposent des exigences près de cinq fois plus importantes que par le passé en matière d’efficacité énergétique. Cette évolution est pour Monier l’opportunité de prendre le leadership grâce à un nouveau positionnement et une offre de solutions de toitures innovantes, écologiques, esthétiques et économiques. »
« Je considère que le contact avec la réalité est source de toutes les améliorations »
A l’occasion du lancement du projet d’entreprise appelé Galilée, M. Hennaut a souhaité personnellement rencontrer toutes les équipes – car « l’expertise, la capacité d’innovation et la stratégie sont toujours portées par des hommes. » 18 mois plus tard, il refait un tour de France afin d’échanger avec ses collaborateurs sur un premier bilan de Galilée. « Il m’a toujours tenu à coeur de maintenir le contact avec les hommes et la réalité de l’entreprise. Il est trop facile pour un dirigeant de se couper du terrain. L’entraînement des hommes est en outre une partie importante de mes responsabilités. Je considère le contact avec la réalité comme une condition pour comprendre comment vit et se développe entreprise. Ce sont les hommes qui font que l’entreprise a une ADN qui la rend différente des autres, qu’elle fonctionne et que les clients adhèrent. »
« Et la capacité à se remettre en question, la clé du succès professionnel » Le nouveau positionnement de Monier est également synonyme de recrutements dans les métiers de l’isolation, de l’efficacité thermique, de l’énergie solaire et du technico-commercial. « Un candidat se démarque par son comportement. Nous le souhaitons curieux, dynamique et bien sûr intéressé par notre entreprise. Mais ce qui compte le plus c’est l’humilité, la capacité à se remettre en question et à rester en alerte pour toujours faire mieux, quel que soit le niveau de responsabilités car rien n’est jamais acquis. Le jour où on se dit « je suis bon », les ennuis commencent. »
Alors qu’il était le CEO de Lafarge Couverture en Malaisie, M. Hennaut a reçu en 2009 le prix du meilleur entrepreneur de la région Asie-Pacifique en reconnaissance de la conduite d’un changement porté par l’innovation. En septembre, il a également engagé l’entreprise Monier comme partenaire de la nouvelle chaire du changement de l’ESSEC.

Source Le Journal des grandes écoles

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