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26/02/2013

Maine-et-Loire. Le baroud d'honneur des ex-salariés de la Fimec

La grande partie des 153 salariés licenciés après le naufrage de la société FIMEC du Pin-en-Mauges a assisté, jeudi 15 Février, au procès devant le conseil des prud'hommes. Ils dénoncent une stratégie de profits. Les ex-salariés sont venus en nombre assister au procès, au tribunal de grande instance d'Angers.
C'est l'histoire d'une société du Pin-en-Mauges qui semblait taillée pour affronter toutes les tempêtes. « On avait même réussi à devenir numéro un mondial. » La Fimec, entreprise de bâtiment spécialisée dans la conception d'outils industriels, en particulier la livraison d'usines clé en main, s'est effondrée comme un château de cartes, à l'automne 2009. Laissant, quelques mois plus tard, 153 de ses 190 salariés sur le carreau.
Ce jeudi 15 Février au matin , une grande partie d'entre eux a assisté à l'audience de la dernière chance. Devant le conseil des prud'hommes, réuni au tribunal de grande instance, ces ex-employés sont venus contester leurs licenciements. Et surtout dénoncer le contexte : le rachat, quelques années plus tôt de l'entreprise familiale par le groupe international Legris, avant la cessation de paiement d'une kyrielle de filiales, présentée simultanément devant le tribunal de commerce de Paris. « Une faillite organisée »
Dans la salle archicomble, les deux avocates des salariés, Mes Justine Candat et Céline Parès développent, dans un premier temps, leurs arguments. Pour la première, le groupe Legris doit assumer directement les conséquences de la déconfiture de sa filiale du Pin-en-Mauges. « Elle a organisé la faillite de la totalité de ses filiales françaises. » Elle en veut pour preuve un rapport d'audit du 20 mai 2009, commandé par Legris. « Avant la liquidation d'avril 2010, il présentait deux scénarios pour gagner de l'argent, dont l'un prévoyait de se débarrasser de la Fimec. » Pour elle, le groupe aux 24 sites, aux 34 implantations, aux 745 millions d'euros de chiffre d'affaires et aux 2 450 salariés gérait directement la société du Pin-en-Mauges.
Il n'aurait pas non plus présenté suffisamment d'offres de reclassement et aurait cherché à faire supporter le coût des licenciements à la collectivité. C'est ce qu'elle soutient, comme sa consoeur qui vise une filiale de Legris : Keyria. « En avril 2008, la Fimec a versé 9 millions d'euros de trésorerie aux actionnaires de cette société. Depuis les années 60, les bénéfices alimentaient les réserves pour les moments difficiles. Une gestion de bon père de famille. » Les avocates présentent des demandes de dommages et intérêts de 1 000 € par salarié.
Avec le rachat, en 2006, de l'entreprise familiale, le loup serait-il entré dans la bergerie ? Pas du tout, rétorque Me Guillaume Bordier, avocat de Keyria, qui dénonce une « théorie du complot ».
S'appuyant sur des décisions favorables de la quasi-totalité des autres conseils de prud'hommes saisis en France, il interroge : « Mon client aurait dépensé 51 millions d'euros pour le seul plaisir de licencier ? » Surtout, il s'efforce de démontrer l'indépendance des entités. Et rappelle la violence de la crise, dès la fin 2008. « Le chiffre d'affaires du premier semestre 2009 était en chute de 71,4 %, les entrées de commandes ont baissé de 150 millions d'euros. »
Même son de cloche chez Me Aurélien Boulanger, avocat du groupe Legris. « Il y a une cible déterminée, des pièces, et on essaie de constituer un puzzle. Mais comme les pièces ne rentrent pas, on les corne à coups de ciseaux. » Lui aussi réfute l'idée d'un « plan stratégique pour vampiriser les filiales ». Il nie « le versement du moindre euro de dividende ».
Délibéré le 3 septembre.
Source Sud Ouest par Josué JEAN-BART.

25/02/2013

Salon Sibbuild : des industriels prêts à évoluer vers les standards énergétiques proposés par Ceric Technologies.

Du 5 au 8 février 2013, s’est tenu le salon annuel de la construction à Novossibirsk en Russie.
Le salon a mis l’accent sur la mise en œuvre de des technologies économes en énergie dans l’industrie de la construction.
Jean-Jacques Wagner, Directeur Général et Nicolas Ravel, Directeur Commercial étaient venus épauler l’effectif du bureau russe pour ce salon régional de première importance.
Les 4 jours de salon ont permis de nombreux contacts avec des industriels prêts à évoluer vers les standards énergétiques proposés par Ceric Technologies.

Source Ceric Technologies

1,2 million de salariés dans les énergies renouvelables en Europe

Pour l'ensemble des 27 pays de l'UE, le marché total des énergies renouvelables représente près de 1,2 million d'emplois, principalement dans le photovoltaïque, la biomasse solide et l'éolien. Le CA cumulé des EnR est, quant à lui, évalué à plus de 137 Mrds €. Des chiffres qui illustrent l'importance de ces nouvelles filières, même si un recul se fait sentir dans plusieurs branches.
Outre leur participation au mix énergétique européen, à hauteur de 13,4 % de la consommation brute finale, les énergies renouvelables sont également un secteur industriel générateur d'emplois et de richesses. L'étude annuelle EurObserv'ER 2012 (www.eurobserv-er.org/downloads.asp) dresse un panorama de toutes les branches des EnR d'un point de vue socio-économique afin de rendre compte de l'impact dans chaque pays de l'Union. La France se classe le plus souvent dans le peloton de tête, oscillant entre la 2e et la 5e place, selon la source d'énergie étudiée.
Le solaire reste leader des EnR
A tout seigneur, tout honneur, le solaire reste – et de loin – le champion toutes catégories des EnR en Europe. A lui seul, le photovoltaïque employait, en 2011, près de 312.000 personnes dans l'Union européenne dont 111.000 en Allemagne, le pays qui dispose du premier parc installé (24.875 MWp). L'Hexagone, deuxième pays de ce classement, comptait en 2011, 62.750 emplois dans le photovoltaïque avec un parc de seulement 2.830 MWp. Mais à l'inverse de l'Allemagne, où le secteur connaissait une croissance (+3 %), le nombre de salariés en France était en recul de près de 10 % entre 2010 et 2011. La filière a en effet subi un déclin du marché suite à de nouvelles mesures appliquées qui ont fait chuter les ventes, avec un impact sur l'emploi et le chiffre d'affaires (5,2 Mrds €). L'étude estime que la révision des dispositifs d'aide dans les différents états membres et la menace de conflit commercial avec la Chine rendent l'avenir incertain. Pour le solaire thermique (48.000 emplois et 3,8 Mrds € en Europe), le marché français est resté constant : les installations individuelles, en baisse, ont été relayées par les systèmes collectifs et les exportations. D'où une certaine stabilité dans le nombre d'emplois (8.100) et le chiffre d'affaires (435 M€).
La France en retard sur l'éolien
L'industrie éolienne européenne subit, quant à elle, les effets de la crise financière et la pression croissante des industriels asiatiques ou américains. Ils sont confrontés, selon EurObserv'ER, à l'offre excédentaire sur la marché des turbines et à la concurrence de sources d'énergie alternatives comme le gaz ou le nucléaire. Mais les machines danoises, allemandes et espagnoles se vendent partout dans le monde et la contribution de la branche au PIB de l'Union européenne est loin d'être négligeable : 32,3 Mrds € en 2011. L'éolien employait, à la même période, 270.000 personnes à travers le continent. La France ne se hisse qu'à la 5e place du classement, avec 20.000 salariés environ, pour un parc installé de 6,7 GW, alors que le pays dispose du deuxième gisement européen. Là encore, l'Allemagne écrase la concurrence avec plus de 101.000 employés et une puissance de plus de 29 GW. Question chiffre d'affaires, il est évalué à 2 Mrds € dans notre pays, alors qu'il est de 3,3 Mrds € en Italie, où 30.000 personnes sont salariées du secteur. L'étude estime que 10.000 postes seront toutefois créés d'ici à 2018 en France, suite au lancement des appels d'offres offshores.
L'exemple allemand
Troisième secteur en termes de chiffres (même s'ils accusent une baisse entre 2010 et 2011), la biomasse, particulièrement importante en Allemagne et dans l'Hexagone : au moins 46.000 emplois dans chaque pays, environ 10.000 ktep d'énergie primaire de part et d'autre du Rhin. Mais, si en Allemagne les chiffre d'affaires du secteur est évalué à 7,1 Mrds €, il n'est que de 1,7 Mrd € en France, loin derrière la Suède (4,5 Mrds €), l'Autriche (2,4 Mrds €) et la Finlande (2,1 Mrds €). L'étude EurObserv'ER note que, si la consommation des ménages français a baissé, la biomasse solide augmente considérablement dans le domaine de la chaleur, en raison du programme national soutenant financièrement les solutions de chaleur renouvelables pour l'habitat collectif. En tout, la filière européenne de l'énergie bois et de ses déchets emploie 274.000 personnes et son activité économique avoisine les 27,4 Mrds €, une véritable manne financière.
Géothermie et hydroélectricité en petite forme
Le marché de la géothermie européen, quant à lui, s'est élevé à 4,71 Mrds € en 2011, avec un effectif de 51.000 emplois. Là encore, la Suède et l'Allemagne s'illustrent avec une puissance installée de plus de 3.000 MWth chacune, et plus de 13.000 salariés dans chacun des deux pays. L'Italie mise pour sa part sur la production d'électricité grâce à la chaleur du sol et emploie plus de 6.000 personnes. En France, le secteur de la géothermie stagne avec 3.500 employés et des puissances installées qui n'ont quasiment pas varié entre 2010 et 2011 (17,2 MW électriques et 2.100 MW thermiques). Enfin, du côté de la petite hydroélectricité (installations d'une puissance inférieure à 10 MW), l'effectif frise les 24.000 personnes pour un chiffre d'affaires de 3,1 Mrds € dans toute l'Union. L'activité a connu une baisse, entre 2010 et 2011 (-4 %) principalement liée à un déficit pluviométrique. En France, l'activité n'est portée que par l'exploitation et la maintenance des installations existantes, le parc ne se développant pas. Il en résulte un effectif stable (2.500 salariés) et un chiffre d'affaires en forte baisse, à 300 M€.

Source Batiactu

Les pompiers manœuvrent route de Revel à l'usine Terreal

Un camion tractant une benne en acier qui sort de la route et s'encastre dans un poste de livraison de gaz entraînant une fuite et un incendie de grande ampleur, sur le site de Terréal, route de Revel.
 Tel est le scénario auquel les pompiers chauriens se sont préparés, la semaine dernière, dans le cadre d'une journée de manœuvre.

Sur ce test grandeur nature, plus de 25 pompiers et une dizaine de véhicules de secours ont été mobilisés. Les équipes internes de Transport et infrastructures gaz France (TIGF) se chargeant de donner l'alerte et d'organiser l'évacuation totale des bâtiments.
Après deux heures d'intervention le sinistre fut totalement maîtrisé et les acteurs de la manœuvre ont pu se rassembler pour étudier les moyens d'améliorer leur réactivité en cas de sinistre… cette fois-ci réel.

Source Midi Libre

24/02/2013

A voir ou à revoir sur ARTE "La brique, pierre angulaire de l'architecture"

Les briques émaillées ou vernissées sont un des matériaux de construction utilisés depuis la plus haute Antiquité. En Allemagne du Nord, elles sont partie intégrante de l'architecture. À Hambourg, par exemple, la Chile-Haus ("la maison du Chili") construite dans les années 1920 pour un armateur, l'hôtel de police de la Davidwache et nombre de ponts en sont les fleurons. Bien loin de là, en Chine, l'artiste Ai Weiwei redonne ses lettres de noblesse à la brique traditionnelle, en réaction contre l'omniprésence du béton.
Date de première diffusion : Dimanche, 24 février, 12h34
Date(s) de rediffusion : Jeudi, 28 février 2013, 09h45
 Source ARTE VIDEO

Les constructeurs européens de machines sur la bonne voie

Depuis 2010, les affaires ont en général repris pour les fournisseurs européens de technologie, à destination de l’industrie céramique. «Cependant, en y regardant de plus près, les choses sont plus complexes,» indique Paul Eirich, porte-parole du groupe de travail européen ECTS (European ceramic technology suppliers), lors du salon Ceramitec à Munich.
Partout où la céramique rencontre la métallurgie et l’extraction de matières premières, les choses se passent bien. Les investissements y sont importants, dans le monde entier. Dans le domaine des pots catalytiques et des filtres à particules, la demande est également croissante. La Chine investit, les États-Unis et l’Inde font de même. Cependant, les fournisseurs de produits pour l’industrie de la construction ont passé un moment très difficile ces dernières années et ils remontent la pente très lentement.
Dans l’industrie de fabrication des briques, les investissements sont toujours à un niveau assez bas. La différence de niveau technologique, entre les pays industrialisés et les régions du monde en cours de développement, ne facilite pas l’entrée sur le marché pour les fabricants européens. L’élan dans ce secteur est toujours donné par l’Asie.
Efficacité énergétique croissante
« En termes de technologie, notre industrie a de très bonnes bases, » affirme Paul Eirich. Par exemple, les fabricants ont été capables de réduire drastiquement les coûts du cycle de vie grâce à une amélioration constante de l’efficacité énergétique des processus et l’utilisation de matériaux dans les machines et les usines.
D’après un rapport commandé par la fédération allemande VDMA (Verband Deutscher Maschinen- und Anlagenbau) et titré “Ingénierie mécanique – contribution à l’efficacité énergétique”, les entreprises allemandes économisent environ sept milliards d’euros par an, par rapport aux années 1990, simplement en utilisant des machines et des usines modernes. En 2022, les économies annuelles pourraient s’élever à 20 milliards d’euros.
La durabilité n’a pas seulement une dimension écologique et sociale, elle a aussi un impact économique. Cela mériterait d’être communiqué aux investisseurs et consommateurs du monde entier, a dit Paul Eirich.
D’après lui, la pomme de discorde est la directive européenne sur l’écoconception (voir encadré), qui affecte les fours industriels et des laboratoires. « Nous croyons que ces directives sont superflues, parce que notre secteur est de toute façon en train de travailler sur des solutions innovantes pour les usines énergivores, incité à cela par le marché et par nos clients », a-t-il expliqué. Parce que la plupart des fours industriels sont construits sur commande pour des clients individuels, fait-il remarquer, ils sont, en tant que tels, exclus d’une standardisation “par décret”. De plus, dans une analyse de cycle de vie, les coûts d’exploitation sont beaucoup plus élevés que les coûts d’acquisition. Les clients ont donc leur propre intérêt à coeur, et ils veulent naturellement une “écoconception” optimisée, qui présente la meilleure efficacité énergétique possible.
Le groupe de travail de l’ECTS
De plus, l’Union européenne elle-même a développé un instrument qui opère en tenant compte des règles du marché, en introduisant des échanges d’émissions, et cela, aussi, amène l’industrie à trouver de nouvelles solutions. Sous la direction de Klaus Appel, de Lingl, le Groupe de travail sur l’efficacité énergétique de l’ECTS représente les intérêts des fabricants de fours européens, de manière vigoureuse, constructive, et en coopération avec d’autres associations européennes. Paul Eirich attire l’attention sur les initiatives entreprises par le groupe ECTS. L’une d’elles s’intéresse au marketing en Inde. Les entreprises sont actives dans le pays depuis deux ans, en travaillant comme conseillères sur la modernisation de l’industrie indienne de la terre cuite. Les fabricants de machines se sont aussi beaucoup intéressés à promouvoir la brique en tant que matériau de construction de bonne qualité. Pour encourager leurs efforts, l’ECTS a produit un film sur la brique, qui a été dévoilé à Ceramitec.
LA DIRECTIVE-CADRE SUR L’ÉCOCONCEPTION
L’écoconception est un nouveau concept qui vise à réduire la consommation d’énergie des produits. La directive-cadre définit les principes, conditions et critères pour fixer des exigences environnementales sur les produits consommateurs d’énergie (écoconception). Elle ne prévoit donc pas directement des exigences contraignantes pour des produits particuliers ; ceci sera fait ultérieurement pour des produits spécifiques par le biais de mesures d’exécution qui s’appliqueront après consultation des parties intéressées et une évaluation d’impact. La directive-cadre s’applique en principe à tout produit qui utilise de l’énergie pour son fonctionnement et qui est mis sur le marché. Elle couvre aussi les pièces prévues pour être intégrées dans les produits qui sont mises sur le marché sous forme de pièces détachées destinées aux utilisateurs finaux et dont la performance environnementale peut être évaluée de façon indépendante. Elle s’applique à tout produit mis sur le marché de l’Union européenne (UE) ainsi qu’aux produits importés. Toutes les sources d’énergie sont couvertes, notamment l’électricité, ainsi que les combustibles solides, liquides et gazeux.

Source L'Industrie Céramique et Verrière

23/02/2013

Les terres rares sont-elles dangereuses ?

Une étude allemande met en cause l’usine de traitement des minerais de terres rares construite en Malaisie par Lynas, qui n’aurait pas pris suffisamment de précautions.
Dans sa lutte contre l’implantation de l’usine Lynas en Malaisie, l’ONG SMSL (Save Malaysia, Stop Lynas) a obtenu le concours du réputé institut allemand Oeko-Institut, l’institut pour l’écologie appliquée. Doté d’un budget annuel de 12 millions de dollars, employant 140 salariés dont 90 chercheurs, l’Oeko-Institut est en pointe sur le développement durable et a pour principaux clients des ministères, des agences fédérales, des entreprises industrielles et des agences de l’Union Européenne.
Lynas a constuit en Malaisie, à Kuantan, une usine destinée à raffiner les concentrés de terres rares extraits de sa mine de Monut Weld, en Australie. Plusieurs déficiences environnementales ont été relevées par l’institut dans le fonctionnement de l’usine de traitement. « L’environnement est affectée par des substances acides, ainsi que par des particules de poussières qui sont émises dans l’ait à des taux de concentration largement supérieurs aux taux obtenus en Europe par les systèmes de traitement des gaz les plus avancés », accuse Oeko. L’institut pointe également les résidus toxiques et radioactifs qui ne sont pas suffisamment isolés et peuvent contaminer les terres et les nappes phréatiques. Sur le long terme, la question de la sécurisation des résidus n’a pas été résolue.
Le stockage des déchets produits lors du raffinage des concentrés de terres rares est complexe et doit être divisé en trois phases. Selon l’expert en déchets chimiques et nucléaires Gerhard Schmidt, les résidus contiennent une quantité importante de thorium, qu’il est difficile de stocker lors des moussons qui durent de septembre à janvier. Il critique également la faible épaisseur de l’isolation des réservoirs où sont stockés les résidus. Les normes appliquées sont largement inférieures à celles en vigueur en Allemagne. Il s’oppose formellement à l’intention de Lynas de vendre les résidus stabilisés et séchés comme matériaux de construction, affirmant que ceux-ci ont une radioactivité dangereuse pour le public.
L’institut affirme également qu’on ne procède actuellement significatif à aucun recyclage des terres rares. Si des progrès ont été enregistrés dans cette direction, les besoins en terres rares requièrent encore l’augmentation des capacités minières.
Source L'Usine Nouvelle par Daniel Krajka

22/02/2013

Des cellules solaires ultra fines d'une efficacité record de 10,7%

En utilisant 100 fois moins de matière première que les technologies usuelles, soit deux micromètres seulement de matériau photovoltaïque actif, l'Institut de microtechnique de l'EPFL a obtenu une efficacité de 10,7% pour une cellule solaire en couches minces de silicium, battant un record du monde établi en 1998.
Le laboratoire de photovoltaïque (PV-Lab) de EPFL, faisant partie de son Institut de microtechnique (IMT) à Neuchâtel, a établi un nouveau record du monde d'efficacité pour une cellule en silicium de type «microcristallin». Avec un rendement de 10,7%, les chercheurs suisses ont dépassé de 0,6% le précédent record, détenu depuis 1998 par la société japonaise Kaneka Corporation. Cette efficacité 'remarquable' a été confirmée de manière indépendante par l'Institut Fraunhofer (ISE CalLab solar cells) de Freiburg (Allemagne).
Ce résultat pourrait de prime abord paraître décevant par rapport aux standards de l'industrie photovoltaïque, qui propose des modules dont l'efficacité s'échelonne entre 15 et 20%. La technologie photovoltaïque classique se base toutefois sur des tranches («wafers») de silicium cristallin ayant une épaisseur d'environ 180 micromètres.
La technologie développée au PV-Lab permet au contraire d'atteindre 10,7% de rendement avec 1,8 micromètre de silicium seulement, soit 100 fois moins de matière que pour les technologies classiques. Ce procédé permet ainsi d'économiser les matières premières et offre de courts temps de «retour énergétique» : l'énergie nécessaire à la production des modules est récupérée en moins d'une année dans les régions ensoleillées.
Ces avantages se traduisent par des prix de production de modules aussi bas que 32,5 €/m2, atteignant le niveau de prix des tuiles en terre cuite utilisées pour les toitures.
« Une compréhension approfondie a été acquise ces dernières années à la fois dans la conception des cellules, dans la qualité des matériaux utilisés et dans un piégeage efficace de la lumière, qui, combinés à l'optimisation des procédés de fabrication, ont conduit à cette efficacité record », a souligné Simon Hänni, doctorant à l'IMT. Fait important, les procédés employés peuvent être facilement transférés au niveau du module.
Combinaison de silicium cristallin et amorphe
Les progrès réalisés sont d'une importance primordiale pour accroître l'efficacité des dispositifs photovoltaïques en couche mince : une jonction de silicium microcristallin est systématiquement utilisée en combinaison avec du silicium amorphe pour former des dispositifs à jonctions multiples, qui permettent de couvrir le spectre solaire de manière optimale et d'obtenir ainsi des rendements supérieurs.
L'efficacité obtenue aujourd'hui par l'équipe de Fanny Meillaud et Matthieu Despeisse indique clairement que le potentiel des cellules en couches minces de silicium peut être étendu à des rendements de conversion de 13,5% avec une utilisation minimale de matières premières. Ces dernières sont de surcroît abondantes (donc à faible coût) et non-toxiques, un module de silicium en couches minces contenant seulement deux verres et quelques microns de zinc et de silicium, qui permettent ainsi un recyclage aisé.
Les travaux conduisant à ce résultat ont été soutenus par l'Office fédéral suisse de l'énergie (OFEN), le programme FP7-UE, le Fonds national suisse (FNS) et la Commission pour la technologie et l'innovation (CTI).

Source Enerzine

BREVET: SYSTEME DE RECUPERATION DES APPORTS SOLAIRES SUR UNE TOITURE TRADITIONNELLE EN PENTE

SYSTEME DE RECUPERATION DES APPORTS SOLAIRES SUR UNE TOITURE TRADITIONNELLE EN PENTE
Système de récupération des apports solaires sur une toiture traditionnelle en pente. Il comporte, entre les chevrons (1) et les liteaux (4), d'une part un écran (2) de sous toiture et des contre-liteaux (3) superposés aux chevrons (1), d'autre part un collecteur (7) d'air préchauffé par les éléments (5) de couverture.
Date de pub : 2012-10-26
Inventeur(s) : LEMERCIER HERVE; WEILAND ERIC +
Demandeur(s) : TERREAL [] +
N° de demande : FR20110053414 20110420
N°(s) de priorité : FR20110053414 20110420

Source Espacenet

21/02/2013

Monier France : « La capacité de remise en question est une attitude gagnante tant pour les entreprises que pour mener une carrière »

A la tête de Monier France depuis 18 mois, Benoît Hennaut a engagé l’entreprise de 900 personnes dans une transformation profonde. Le spécialiste de la tuile s’est ainsi mué en apporteur de solutions de toitures innovantes, respectueuses de l’environnement, esthétiques et présentant une valeur économique pour le client. Tout changement est pour le président d’abord porté par des hommes, sa priorité numéro un et sa clé pour permettre à Monier de prendre le leadership du marché français.
Benoît Hennaut (MBA de l'Université de Louvain, ingénieur nucléaire l'Université de Bruxelles), Président de Monier France depuis 18 mois.
Après sa formation d’ingénieur, Benoît Hennaut prépare un MBA « avec l’idée de me former à la démarche entrepreneuriale. J’ai toujours été attiré par le développement des entreprises plutôt que par leur gestion. » C’est donc avec toujours l’ambition de développer les entités dont il a la charge qu’il mène sa carrière chez Merloni puis chez Lafarge et désormais chez Monier (ex : Lafarge Couverture).
La capacité de changement est devenue une qualité première des entreprises L’économie mondiale est entrée dans une période où turbulences et changements sont devenus la règle. « Il faut plus que jamais être réactif, flexible et surtout considérer tout changement comme une opportunité pour mener l’entreprise encore plus haut. » C’est pour emmener l’entreprise dans une logique de transformation qu’il a été appelé à la tête de Monier France en 2010. Le groupe Monier, leader mondial des solutions de toiture, vise en effet le leadership en France où il est le challenger. « Notre métier connait des transformations dignes d’un tremblement de terre. Les nouvelles législations imposent des exigences près de cinq fois plus importantes que par le passé en matière d’efficacité énergétique. Cette évolution est pour Monier l’opportunité de prendre le leadership grâce à un nouveau positionnement et une offre de solutions de toitures innovantes, écologiques, esthétiques et économiques. »
« Je considère que le contact avec la réalité est source de toutes les améliorations »
A l’occasion du lancement du projet d’entreprise appelé Galilée, M. Hennaut a souhaité personnellement rencontrer toutes les équipes – car « l’expertise, la capacité d’innovation et la stratégie sont toujours portées par des hommes. » 18 mois plus tard, il refait un tour de France afin d’échanger avec ses collaborateurs sur un premier bilan de Galilée. « Il m’a toujours tenu à coeur de maintenir le contact avec les hommes et la réalité de l’entreprise. Il est trop facile pour un dirigeant de se couper du terrain. L’entraînement des hommes est en outre une partie importante de mes responsabilités. Je considère le contact avec la réalité comme une condition pour comprendre comment vit et se développe entreprise. Ce sont les hommes qui font que l’entreprise a une ADN qui la rend différente des autres, qu’elle fonctionne et que les clients adhèrent. »
« Et la capacité à se remettre en question, la clé du succès professionnel » Le nouveau positionnement de Monier est également synonyme de recrutements dans les métiers de l’isolation, de l’efficacité thermique, de l’énergie solaire et du technico-commercial. « Un candidat se démarque par son comportement. Nous le souhaitons curieux, dynamique et bien sûr intéressé par notre entreprise. Mais ce qui compte le plus c’est l’humilité, la capacité à se remettre en question et à rester en alerte pour toujours faire mieux, quel que soit le niveau de responsabilités car rien n’est jamais acquis. Le jour où on se dit « je suis bon », les ennuis commencent. »
Alors qu’il était le CEO de Lafarge Couverture en Malaisie, M. Hennaut a reçu en 2009 le prix du meilleur entrepreneur de la région Asie-Pacifique en reconnaissance de la conduite d’un changement porté par l’innovation. En septembre, il a également engagé l’entreprise Monier comme partenaire de la nouvelle chaire du changement de l’ESSEC.

Source Le Journal des grandes écoles

Les ventes des promoteurs ont chuté de 28% en 2012

Les ventes de logements neufs par les promoteurs, 73.700 unités en 2012, ont chuté de 28% par rapport à 2011, selon les chiffres communiqués par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).
Pour l'avenir, "le risque est grand de voir le secteur subir un véritable désastre industriel et social", a déclaré François Payelle, le président de la FPI, lors d'une conférence de presse.Les ventes de 2012, avec un recul de 30.000 logements en un an et de 41.000 sur deux ans, atteignent "leur plus bas niveau depuis 16 ans", a souligné le président de la FPI.
Ce dernier évoque "de grosses inquiétudes de ne pas voir la courbe s'inverser" au cours des prochaines années. Pour 2013, M. Payelle, se disant "extrêmement prudent", affirme que les promoteurs vont "essayer de résister sur la "ligne Maginot" des 70.000 ventes". A condition que le dispositif fiscal "Duflot", qui a remplacé le "Scellier" en début d'année, "donne toute son efficacité" avec les 40.000 ventes prévues.
Mais le début de l'année, avec un mois de janvier "mou, mou, mou" selon le président de la FPI, fait craindre le pire pour le secteur des ventes aux investisseurs qui achètent des logements neufs pour les louer.
Source : batirama.com / AFP

20/02/2013

VM Matériaux : un chiffre d'affaires en recul en 2012

Au quatrième trimestre 2012, VM Matériaux enregistre un chiffre d'affaires à 176,5 millions d'euros en progression de 1,2% par rapport à fin 2011 mais ressort à 689,6 millions d'euros soit un recul de 2,5% pour l'année 2012.
Des chiffres qui s'expliquent en partie par la baisse des mises en chantier de logements neufs (-30,1%) et le recul de la menuiserie industrielle (-1,9%) aux premiers trimestres 2012. VM Matériaux entame ainsi 2013 sous le signe de la vigilance. Le groupe prévoit de réduire ses dépenses opérationnelles et ses investissements tout en maintenant ses efforts de réduction de sa dette. Il finalise, en outre, la cession de 9 agences de négoce de matériaux dans le sud ouest de la France.
Source France BTP

Apax et LBO France mandatent des banquiers pour la cession de Maisons du Monde

Les fonds d'investissement Apax et LBO France ont mandaté la banque Lazard et la société de conseil Messiers Maris & Associés pour céder leur participation dans l'enseigne d'ameublement et de décoration Maisons du Monde, ont indiqué à Reuters des sources proches du dossier.
Le processus de vente de la société Maisons du Monde, détenue à hauteur de 70% environ par Apax et LBO France, pourrait être enclenché dès la fin du mois de février, ont ajouté ces mêmes sources.
"(Les vendeurs, ndlr) veulent un accord avant juin", a déclaré l'une d'entre elles.
L'enseigne est, selon les sources, valorisée à au moins 700 millions d'euros.
Lazard, Apax et LBO France ont refusé de faire un commentaire lundi.
Les deux fonds avaient pris le contrôle de Maisons du Monde en 2008. (avec la contribution de Matthieu Protard et Matthias Blamont, édité par Jean-Michel Bélot)
Source Reuters par Christian Plumb

19/02/2013

Une maison performante, source de revenus

PROJET "VERT". Contemporaine, en ossature bois et à énergie positive... La maison de l’architecte Jérôme Bernard située dans les Alpes-Maritimes interpelle au premier regard. Mieux, elle joue avec les contraintes de son implantation pour en tirer profit.
Saint–Vallier de Thiey, un village du moyen pays des Alpes-Maritimes accueille depuis deux ans une maison à l'architecture moderne alliant de nombreux matériaux et procédés respectueux de l'environnement. L'idée de départ ? "Regrouper une habitation personnelle, un espace de travail et faire de cette maison, une vitrine pour d'éventuels clients", admet Jérôme Bernard, l'architecte des lieux.
Prônant une conception "écologique", ce maître d'œuvre s'est logiquement orienté vers un projet bioclimatique à énergie positive pour son cocon familial de 106 m2 habitables de plain-pied comprenant trois chambres et deux salles de bains ainsi qu'un bureau (et 106 m2 en sous-sol). Mais voulant sortir des sentiers battus, il a opté pour une façade mêlant bois et enduit. Ce denier étant induit par le site puisque le territoire oblige d'avoir une couverture en tuile et des enduits en façade. Une contrainte qui ne semble pas avoir gêné l'architecte, au contraire : "Si la maison est en ossature bois, je souhaitais un "mix" en façade pour créer un petit effet", confie-t-il. Autre obstacle au projet : la pente du terrain qui descendait vers le nord. "Cette difficulté a été résolue en surélevant l'ensemble que l'on voulait de plain-pied et créer un sous-sol afin de capter un maximum de soleil et contrebalancer l'inclinaison", note l'architecte.
Des choix et du bon sens
Performante, l’habitation se caractérise par ses choix de matériaux : les murs sont en ossature bois sur-isolé en laine de bois, la toiture est en terre cuite avec une isolation fibre de bois et un abri terrasse est couvert de panneaux solaires photovoltaïques. Réalisation bioclimatique oblige, une attention particulière a été portée sur les menuiseries avec du triple vitrages au nord et à l'est et du double au sud-ouest. A cela s'ajoutent la maîtrise du vent et l'ensoleillement : "Les régions méditerranéennes ont des problèmes de surchauffe l'été, c'est pourquoi il faut contrôler les apports du soleil. Les capteurs en toiture de la terrasse produisent l’énergie bien sûr, mais apportent également une protection solaire. En effet, le soleil reste bas en hiver et passe sous les capteurs pour chauffer l’habitat par le biais de ses vitrages orientés en majorité au sud", précise Jérôme Bernard. En outre, l'été, les débords ne suffisent plus à l'ouest et à l'est, des stores orientables ont donc été posés pour protéger la maison. Enfin, pour obtenir les résultats les plus probants, la ventilation s'appuie sur un puits provençal et une ventilation double flux avec échangeur thermique.
Une maison qui rapporte
Pour que la maison tienne toutes ses promesses en matière d'énergie, il faut souligner une gestion optimale de l'ensemble avec des appareils électroménagers peu gourmands et un comportement adéquat par les occupants. Et le contrat semble rempli par la petite famille puisque la facture de chauffage s'élève à seulement 50 euros par an. De plus, la maison rapporterait 1.700 euros par an (via EDF) aux heureux et vertueux propriétaires. Quant au coût du bien, il avoisine les 190.000 euros hors capteurs solaires et sans l'aménagement du sous-sol, prochaine étape du projet.
Source Batiactu

Le ciment face à la menace des importations

Des cimenteries ferment, des terminaux d'importation ouvrent. Ceci alors que la France est en surcapacité.
Les cimentiers français souffrent. La consommation de ciment a baissé de 7 % l'an dernier mais, surtout, elle a plongé de 21 % en décembre par rapport au même mois en 2012 et la baisse a été de même ampleur en janvier. Cela donne la mesure du trou d'air que connaîtra dans les prochains mois l'ensemble du secteur du bâtiment. Les cimentiers étant en amont de la filière, avec les maçons et le gros oeuvre, ils subissent les premiers l'effondrement actuel des mises en chantier, avant que ses conséquences n'atteignent les métiers plus en aval de la chaîne de construction.
Tout comme la Fédération française du bâtiment, le syndicat français de l'industrie cimentière (SFIC) ne prévoit aucune amélioration de la conjoncture cette année, au contraire : il s'attend à une baisse encore plus prononcée (- 9 %) de la consommation de ciment.
Ce plongeon signifie que les capacités de production excèdent désormais de loin les besoins. Et pourtant, « depuis la crise fin 2007, les importations n'ont cessé de progresser, souligne le président du SFIC, Rachid Benyakhlef, Il y a 27 millions de tonnes de capacités installées en France pour une production de 18 millions de tonnes en 2012 et, malgré cela, 1,9 million de tonnes ont été importées, soit 10 % de la consommation. » Le « clinker » (des granulats qui, une fois passés au four et broyés, constituent la matière de base du ciment) est produit moins cher hors d'Europe. « Des pays comme la Turquie n'ont pas le même coût du travail, ni la même réglementation environnementale, explique Rachid Benyakhlef. Cette distorsion de concurrence permet d'obtenir un clinker 10 % à 20 % moins cher transport inclus. Or le clinker représente 80 % de la valeur ajoutée du ciment.»
Soit le clinker est importé et broyé en France dans un site portuaire, comme celui que Kercim va démarrer au printemps à Saint-Nazaire, soit des acteurs indépendants, essentiellement dans le sud de la France, importent directement le ciment. Ils n'ont besoin pour cela que d'un terminal portuaire et « c'est un investissement très modeste, un silo de terminal coûte 1 à 2 millions d'euros et une station de broyage 30 à 40 millions contre 250 millions pour une cimenterie », précise Rachid Benyakhlef.
Un déclin annoncé
Si rien n'est fait, souligne le SFIC, le secteur cimentier sera le prochain à subir la désindustrialisation. Le syndicat, qui regroupe les cinq grands cimentiers présents en France, avait déjà alerté en 2011. Depuis, au nom du déclin de la demande dans la région, Lafarge a annoncé la fermeture de son usine de Frangey (Yonne), Holcim, lui, vient d'annoncer il y a une semaine la fermeture de l'usine de Dannes (Pas-de-Calais). La plus vieille cimenterie de France ne constituera plus qu'un centre de broyage. Holcim construit en revanche une station de broyage à l'anse Saint-Marc (La Rochelle), à quelques centaines de mètres de l'île de Ré, pour importer le clinker de ses usines situées dans d'autres régions ou pays. « Il communique sur 600.000 tonnes de capacités, mais le permis a été délivré pour 1,3 million de tonnes, c'est énorme ! » dénonce Frédéric Jacq, président de l'association Mat-Ré, qui a déposé deux recours contentieux, pour risque de pollution d'une zone Natura 2000 et insuffisance d'enquête publique.
Source les Echos par Myriam Chauvot

18/02/2013

VM Matériaux et Samse : accord finalisé

VM Matériaux et le groupe Samse viennent de finaliser la cession de neuf agences de négoce de matériaux situées dans le sud-ouest de la France.
Le groupe Samse renforce ainsi son maillage territorial. Les agences concernées seront exploitées sous l'enseigne M+ Matériaux, filiale du groupe Samse. Ces agences représentent 29 millions d'euros de chiffre d'affaires en année pleine et emploient 108 salariés.
Source France BTP par Anthony Laurent

IFB Refractories poursuit son développement à l’international

La société IFB Refractories fondée en 1929 à Buzançais (36), sous le nom Les Produits siliceux jusqu’en 1991, puis rachetée par la multinationale Hepworth, est depuis 2004 dirigée par Didier Pessiot. À cette date, elle est redevenue une PMI et est actuellement l’une des quatre entreprises en Europe à fabriquer des briques réfractaires isolantes avec garantie de qualité. Elle poursuit parallèlement ses recherches et accroît son développement à l’international: partenariat avec le Japon, nouveau contrat avec le Canada…
Une production de deux grands types de briques
Cette entreprise, qui emploie une quarantaine de salariés dans son usine de Buzançais située dans l’Indre, est l’une des plus importantes unités de production dans cette spécialité pour le monde entier. « IFB Refractories utilise l’argile qui provient de nos carrières de Selles-sur-Nahon et Heugnes, situées dans le même département que l’entreprise, explique Didier Pessiot. Et nous fabriquons deux grands types de briques réfractaires isolantes. Les unes, produites avec une argile diatomite, sont rouge(s) ou beige(s), les autres font partie des briques dites blanches : ce qui correspond en tout à une vingtaine de références, qui se différencient principalement par leur densité et leur température d’utilisation : de 1 050 à 1 550 °C. Chaque qualité se décline en cinq formats principaux et un grand nombre de spéciaux : plaquettes, coins et couteaux pour les voûtes, pièces de formes, supports de résistance, etc. Les briques blanches représentent près de 95 % des volumes de notre production qui peut atteindre 6 millions de briques par an. Ces briques réfractaires isolantes sont destinées à l’industrie, notamment les hauts fourneaux des aciéries, les incinérateurs, les carrelages, les sanitaires, les fours tunnel des industries céramiques tels qu’Area Franceram et les verriers du monde entier, comme Arc International, Corning, ou spécialisés comme Rockwool (voir ICV n° 1040, pages 26 et 27). IFB Refractories est aussi une des rares entreprises homologuées pour fournir les réfractaires isolants destinés aux fours d’anode pour la production d’aluminium primaire sous technologie Pechiney ».
Une forte exportation
Le déclin des hauts fourneaux en France a incité le dirigeant non seulement à encore mieux maîtriser la production des briques, mais aussi à l’orienter vers de nouveaux marchés. De ce fait, IFB Refractories exporte aujourd’hui plus de 85 % de sa production. « Toute l’organisation de l’entreprise est orientée vers l’exportation qui a atteint 3,614 millions d’euros en 2011, soit 86,13 % du chiffre d’affaires de 4,196 millions, indique Didier Pessiot. Le chiffre d’affaires 2012 est évalué à 4,8 millions d’euros. Notre principal client reste l’Allemagne vers lequel nos exportations représentent 60 % de notre chiffre d’affaires. Nous exportons aussi régulièrement vers la Suède, l’Argentine, le Brésil, le Barhein. Nous avons connu un essai réussi en 2011 en Australie avec un partenaire japonais qui devrait nous apporter de nouveaux développements dans les prochaines années. Nous avons également trouvé un nouveau marché au Canada, » poursuit-il.
Difficultés d’investissement, mais… classée parmi les bonnes entreprises de son secteur
«À ce jour, poursuit Didier Pessiot, notre carnet de commandes représente près de trois mois d’activité, ce qui est très correct. Mais nous devons rester prudents en maîtrisant ou même en freinant notre croissance actuelle car notre activité est quelquefois cyclique : ce qui n’est pas compatible avec les rigidités des administrations et de la législation françaises. En effet, parce que notre société avait fait partie d’une multinationale, son retour à l’indépendance en 2004 a été beaucoup plus difficile que prévu, du fait de l’absence totale de soutien et de la méfiance des clients et des fournisseurs. En 2005, nous avons alors dû placer l’entreprise sous la protection du Tribunal de Commerce de Châteauroux qui nous a finalement accordé en juin 2007 le bénéfice d’un plan de continuation, prévoyant un remboursement des créanciers sur dix ans. Mais ce plan, qui devait nous sauver, nous empêche en fait d’investir : je ne peux que maintenir en état et améliorer l’outil industriel pour ne pas mettre l’entreprise en danger. En effet, aucun investissement significatif n’est possible parce que les sociétés d’assurance-crédit comme la Coface ou la SFAC ou les renseignements commerciaux comme Dun & Bradstreet classent IFB Refractories parmi les bonnes entreprises en terme d’analyse financière, lui reconnaissant des niveaux de ventes et des bénéfices retrouvés ainsi que des clients solvables. Pourtant, ils refuseront d’apporter leur garantie jusqu’en 2017 : un long purgatoire pour IFB au motif que l’“on n’aide pas une entreprise en difficulté”. Heureusement que les hôpitaux ne tiennent pas ce raisonnement, sinon ils refuseraient les médicaments aux malades en leur disant de revenir quand ils seront en bonne santé », indique avec amertume Didier Pessiot.
Le secteur “recherche et développement” est aussi une priorité
IFB Refractories poursuit aussi ses recherches pour lesquelles une ingénieure de l’école Ensci de Limoges est employée à plein-temps. « La première reconnaissance de l’entreprise par le métier est venue de notre démarche innovante de recherche, sur la corrélation entre la densité et la conductivité des briques isolantes. Au moins dans ce domaine, nous avons bénéficié d’un soutien financier efficace d’Oseo et du Conseil général de l’Indre qui a financé les travaux effectués par notre ingénieure sur les équipements sophistiqués de l’Ensci et avec l’aide des professeurs hautement spécialisés de cette école supérieure. Nous avons obtenu des résultats significatifs dans la connaissance de la structure interne de nos produits et nous avons commencé l’application pratique de cette recherche qui devrait nous permettre d’améliorer la maîtrise de notre procédé et l’augmentation du pouvoir isolant de nos produits, » conclut Didier Pessiot.

Source l’Industrie Céramique et Verrière

17/02/2013

CERIC Technologies sera présent sur 7 salons internationaux en 2013

CERIC Technologies sera présent en 2013 sur les salons internationaux

  • Sibbuild : du 5 au 8 février – Novossibirsk -Russie, International Exhibition Center, Hall B, stand B 255
  • Kievbuild : du 20 au 22 février – Kiev – Ukraine, International Exhibition Center, Pavillon 3, stand N°3-E.4.1
  • Uzbuild : du 26 février au 01er mars – Tachkent- Ouzbékistan, Uzexpocentre, stand A 48
  • Yugbuild : du 27 février au 2 mars – Krasnodar – Russie, Huban Expo Centre, Pavillon France, stand 1145
  • Mosbuild  : du 2 au 5 avril – Moscou – Russie, Pavillon 7, Hall 1, stand M 327
  • Batimatec : du 4 au 8 mai – Alger – Algérie, Pavillon France  
  • Libyabuild : du 19 au 23 mai – Tripoli – Libye, Pavillon France

CERIC Technologies était présent en 2012 sur les salons internationaux :

CERIC Technologies était présent en 2011 sur les salons suivants :

  • Interbudexpo : du 22 au 26 mars-  Kiev – Ukraine
  • Mosbuild : du 6 au 8 avril – Moscou – Russie
  • Batimatec : du 9 au 13 mai – Alger – Algérie
  • Keramtex : du 1er au 2 juin – Krasnodar – Russie
  • Kazbuild : du 6 au 9 septembre – Almaty – Kazakhstan
Source Ceric Technologies

16/02/2013

Jochen Nippel prend la Direction Générale de KELLER, acteur majeur de l'industrie de la terre cuite dans le monde

KELLER (KELLER HCW GmbH et morando S.R.L.), Division du Groupe Legris Industries, est spécialisée dans les équipements industriels automatisés pour l'industrie de la terre cuite et l'ingénierie d'usines complètes de fabrication de matériaux de construction (briques et tuiles).
Avant de rejoindre KELLER, Jochen Nippel (Ph.D) a travaillé chez Thyssen Stahlunion GmbH, puis a occupé pendant 15 ans des responsabilités opérationnelles au sein de la Division Ingénierie du Groupe Linde, un des leaders mondiaux de l'ingénierie dans le secteur des gaz industriels. D'abord en charge de la négociation des contrats majeurs pour les marchés sud-américain et asiatique, Jochen Nippel a pris la responsabilité des opérations en Chine pour Linde pendant 5 ans; d’abord comme Directeur Financier et ensuite comme Directeur Général pour le site d’ingénierie à Hangzhou et les activités de production à Dalian. En 2010, il est nommé Directeur Général de Linde Engineering Middle East. Basé à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, il était aussi responsable des opérations de Linde Engineering sur l'ensemble des pays du Moyen-Orient.
Jochen Nippel pilotera le développement de KELLER sur ses marchés mondiaux et poursuivra l'accompagnement des clients dans leurs projets d'investissement, leurs programmes d'efficacité industrielle et d'innovation produits.
La Division KELLER a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de 76 m Euro et dégagé une profitabilité d'environ 3 % en très nette amélioration. Avec des commandes majeures prises l'année dernière en Europe de l'Est, au Maghreb et en Arabie Saoudite, KELLER enregistrera à nouveau une croissance significative en 2013. Le Groupe Legris Industries continuera d'accompagner cette croissance, avec des investissements industriels spécifiques et de nouveaux développements commerciaux en 2013.
«KELLER, spécialiste de la terre cuite et acteur de longue date sur le marché, dispose d'une base installée unique et d'une expertise reconnue par ses clients dans le monde entier. Je compte poursuivre notre développement en fournissant les meilleures solutions techniques répondant aux attentes et besoins spécifiques de nos clients sur les différents marchés géographiques.» souligne Jochen Nippel.
Source Keller HCW

Place à la danse contemporaine dans une ancienne briqueterie

RECONVERSION - Après deux ans de travaux, l’ancienne fabrique de briques de Gournay, à Vitry-sur-Seine, s'apprête à rouvrir le 20 mars prochain sous forme du Centre de développement chorégraphique du Val-de- Marne. Trois studios de danse prendront donc place dans l'ancien bâtiment du 19 ème siècle et un studio scène a été bâti. Son architecte Philippe Prost dit s'être inspiré de "la danse pour présenter un projet alliant mouvement, rythme et lumière."Découverte.
Dans cette période de conjoncture difficile, voici enfin une bonne nouvelle dans le domaine de la culture. Il faut dire que l’événement était très attendu depuis onze ans : la Briqueterie, le centre de développement chorégraphique du Val-de-Marne, ouvrira ses portes le 20 mars.
"Cet équipement culturel, le plus ambitieux construit dans le département depuis l’ouverture du MAC/Val en 2005, va être un lieu entièrement dédié à la danse et prend place dans une ancienne fabrique de briques de Vitry-sur-Seine, nous indique Michèle Chaize, en charge du projet, à la direction de la culture au Conseil général du Val-de-Marne. Ce nouvel équipement public créé à l'initiative du Département, financeur à 68 % du projet, et soutenu par la Région Ile-de-France et le ministère de la Culture et de la Communication, n'aurait pas vu le jour sans un partenariat entre le Conseil général et l'Etat."
Un ensemble réhabilité de 3.500 m²
Le programme de réhabilitation de cette imposante structure, située à Vitry-sur-Seine, dans un quartier limitrophe d'Ivry-sur-Seine et de Villejuif, fait, en effet partie, depuis plus de 100 ans, du paysage val-de-marnais. Racheté par le département du 94 en 2004, le bâtiment de deux étages accolé à une haute cheminée extérieure a été entièrement restructuré par l’architecte Philippe Prost. Les deux premiers niveaux seront réservés aux bureaux du Centre de développement chorégraphique et à un studio-vidéo. Les artistes pourront s’entraîner à l’étage supérieur divisé en trois vastes espaces ainsi que dans le studio-scène construit à la perpendiculaire de la nef principale. La réhabilitation confiée à l'Agence d'architecture Philippe Prost (AAPP), a donc été l'opportunité de requalifier tout l'environnement urbain.
Conserver l'âme de son passé
Alors que les derniers travaux de finition sont encore en cours, l’architecte Philippe Prost à l'issue d'une réunion de chantier rappelle son défi majeur : " Nous avons surtout voulu libérer de l'espace intérieur, et nous y avons ajouté une extension." Ainsi, d'après lui, la modernité est entrée dans les murs, tout en conservant l'âme de son passé.
Le lieu parle, en effet, de son histoire à travers les murs épais en briques rouges. Il affirme, à travers les nervures des poutres en acier, son cachet et son élégance du XIXème, que le porteur du projet a conjugué aux volumes contemporains. "Danse et architecture partagent un même souci du mouvement, du rythme et de la lumière", souligne aussi Philippe Prost. De plus, le projet choisi a séduit le Conseil général du Val-de-Marne par l’emplacement des trois studios de danse sous une belle hauteur de plafond, en pleine lumière du jour, et par son ouverture vers la ville de Vitry-sur-Seine.
Source Batiactu par Sébastien Chabas

15/02/2013

Un nouveau fabricant de tuiles métalliques s’implante en France

Le sud-coréen Roser Co Ltd, fabricant de tuiles métalliques revêtues de granules de pierre et un des leaders mondiaux dans ce domaine, actif depuis 1978 s’implante en France.
Spécialisée dans la fabrication de tuiles métalliques revêtues de granules de pierre depuis près de 30 ans, la société sud–coréenne commercialise ses produits dans à l'international et affiche une forte croissance de ses parts de marché mondial.
Depuis un peu plus d’un an, Roser souhaite, en effet, investir davantage dans son développement commercial et se développer en France mais également en Espagne, Italie et Afrique.
Aujourd’hui, cette société met en place différents outils et actions de communication auprès des négoces et centrales d’achat afin de trouver de nouveaux partenaires, distributeurs, stockistes…
8 aspects de tuiles classiques
Forte d’une gamme de produits assez large, l’entreprise Roser propose pas moins de 8 profils qui reprennent les différents aspects des tuiles classiques tels que les tuiles plates, Romane, bois…
De plus, ces produits fabriqués en acier Galvalume® (alliage de zinc et aluminium) et en granules de pierre céramisés offrent un poids, qui selon l’industriel, est 7 fois plus léger que d’autres matériaux.
Ainsi, Roser affiche ses produits avec 6,5 kg/m2 tandis qu’une tuile béton ou terre cuire pèse entre 20 et 40 kg/m2.
Pas d'engin de levage
Cette caractéristique de poids et la présentation par petites plaques de 1.33 m de long et 41 cm de large n’entraine donc pas l’utilisation d’engins de levage sur les chantiers et permet une utilisation en toiture neuve comme en rénovation en respectant le caractère des architectures locales.
Conformes à la norme EN 147 82, Iso 9001: 2008 et 2009, marquage CE, et titulaires de nombreux essais et avis techniques, les tuiles sont garanties 50 ans.
Source : batirama.com par  Aude Moutarlier

14/02/2013

Imerys France en recul de 1,6% en 2012

Imerys vient de publier des résultats 2012 contrastés au plan géographique. Au niveau mondial, le groupe reste très bien orienté avec une progression du CA de 5,7% à 3,88 Md€. Analysées par grandes régions, les tendances sont les suivantes :"Si les Etats-Unis ont retrouvé un certain dynamisme, qui s’est confirmé au second semestre 2012, plusieurs pays européens ont nettement ralenti. Les zones émergentes ont, quant à elles, poursuivi leur progression, à un rythme toutefois plus modéré", résume le groupe dans un communiqué.
En France, Imerys affiche un chiffre d'affaires à -1,6% pour le dernier exercice, à 614,5 M€. La part de l'Hexagone dans les résultats du groupe est descendue à 16%, et elle est amenée à diminuer de façon significative si le projet de cession de l'activité briques à Bouyer-Leroux parvient à terme (le dossier est actuellement examiné par l'Autorité de la Concurrence). Imerys Structure représente un CA de 95 M€ (chiffres 2011). Imerys est aussi présent sur le marché des matériaux via sa branche Toiture.

Source Le Moniteur

Wienerberger Belgique: La fermeture de la briqueterie de Wanlin gelée ?

WANLIN - La direction de la maison-mère Wienerberger et les syndicats de la Briqueterie de Wanlin ont décidé d’analyser la possibilité de suspendre temporairement l’intention de fermeture du site, annoncée le 25 janvier dernier, jusqu’au 31 décembre 2013.
L’analyse de suspension sera accompagnée d’une demande de chômage temporaire de longue durée pour les 23 ouvriers concernés.
«Nous attendons encore des confirmations du SPF Economie à ce sujet, nous voulons vérifier que cette volonté n’entre pas en contradiction avec la loi régissant la fermeture d’entreprises et respecte les droits des travailleurs», explique Bernard Willain, directeur de la briqueterie. «Nous n’avions pas pensé à ce cas de figure et il a été proposé par les partenaires sociaux lors des discussions. Cette solution serait bonne pour le futur du site et celui du personnel et éviterait une fermeture sans qu’une réflexion ait été menée au sujet d’une reconversion», ajoute le directeur.
«Trop souvent la première phase de la procédure Renault ne débouche que sur des concessions mineures. Dans cas, les partenaires sociaux ont fait des contre-propositions (comme le recours au chômage temporaire de longue durée) que la direction a réellement acceptées d’écouter», explique Eugénie Ledoux, secrétaire permanent CGSLB Namur-Luxembourg.
La suspension temporaire de fermeture constitue une étape qui a pour but de donner le temps nécessaire au «groupe de travail» -constitué de membres du Cabinet du ministre wallon de l’Economie, du Bureau économique de la province de Namur, de la commune de Houyet, de la direction de Wienerberger et des syndicats- pour analyser les différentes possibilités de reconversion industrielle du site et optimiser la recherche de repreneurs ou partenaires.
Source EdA par Philippe BERGER

Renoversontoit.com : ne laissez plus votre énergie partir dans la nature !


Dans une maison, il est crucial de surveiller régulièrement l'intégralité de son bâtiment pour garantir sa pérennité, un confort optimum et la sécurité de ses habitants. C'est particulièrement vrai pour la toiture qui, soumise à des aléas climatiques de plus en plus forts et fréquents (tempête, neige, pluie), doit être entretenue et surveillée régulièrement. Le site www.renoversontoit.com vous conseille et explique comment bien réaliser votre projet de rénovation de toiture tout en vous garantissant la meilleure isolation possible.
Bien rénover ou réparer son toit
70% des sinistres résultent d'une négligence et d'une méconnaissance des rudiments d'entretien d'une toiture et de ses différentes parties. Dans l’objectif d’accroitre la durée de vie de votre toiture, il est conseillé de surveiller, ou réparer en priorité, certains points sensibles de votre toiture comme : enlèvement des mousses et des végétaux, nettoyage des gouttières pour le bon fonctionnement des évacuations d’eaux pluviales, vérification de l’état de la charpente, vérification de l’étanchéité des raccords de la cheminée, vérification du bon fonctionnement de la ventilation. Donner un coup de jeune à sa toiture est un plus non négligeable. Chantier plus ou moins important, la rénovation de sa toiture permet d’accroître la valeur de sa maison tout en améliorant sa qualité de vie. Lorsque que vous faîtes rénover votre toiture, pensez à l’isoler. Sans une bonne isolation de la toiture, la chaleur s’échappe hors de l’habitat, car naturellement l’air chaud monte. Si vous n'y prêtez pas attention, votre maison peut vite se transformer en passoire énergétique. Pour en savoir plus sur la rénovation de votre toiture cliquez ici
Isoler c'est important
Un projet de rénovation de toiture est un moment majeur dans la vie de votre foyer qui ne se présente que très rarement car la durée de vie moyenne d’une couverture en tuiles est d’environ 50 ans. Lors d’une rénovation, ne pas en profiter pour isoler sa toiture, c’est rater une occasion unique ! Intégrer une solution d’isolation par l’extérieur, lors de votre rénovation, est une solution reconnue, fiable, économique et performante. Bien isoler permet ainsi de réduire ses dépenses énergétiques et donc sa facture de chauffage. A titre d'exemple, vous pouvez économiser jusqu'à 733€ par an sur votre facture énergétique. Pour en savoir plus sur les avantages d'une bonne isolation de toiture cliquez ici
Optimiser votre budget rénovation
Avant de vous lancer dans la rénovation de votre toiture, il est important d’anticiper et planifier au mieux votre projet afin d’optimiser au maximum votre budget. Pour cela il est nécessaire de respecter certaines étapes dans la gestion de votre projet afin que celui-ci soit réussi et le moins coûteux possible. De nombreuses aides existent pour vous aider dans le financement de votre projet.

Source dko

13/02/2013

Quand la banque tue l’industrie

Des banques qui laissent une PMI sombrer sans lui donner une chance de repartir? Ce n’est pas nouveau, mais ça énerve toujours. Et cela conduit à s’interroger sur ce qui ne va pas dans l’économie française, voire européenne.
Il était une fois un bon connaisseur du monde de la finance qui a décidé de devenir industriel. Ce n’était pas très malin de sa part: il aurait très bien pu vivre sans prendre ce risque. Mais il y a encore des gens bizarres qui croient qu’il est possible de produire dans ce pays.
Il s’intéresse à une petite entreprise dans le domaine des énergies renouvelables: le créneau est porteur et il lui semble dommage de l’abandonner complètement aux entrepreneurs allemands et autrichiens qui dominent le marché. C’est exactement le type de biens d’équipement —petites séries et haute valeur ajoutée— où un Européen peut espérer se faire une place. publicité
Il réussit à monter un LBO, technique permettant de financer en partie le rachat d’une entreprise par de la dette: on rembourse en se payant sur la bête, ce qui suppose une bonne rentabilité de l’entreprise achetée. L’affaire se complique
Quelques années après, il rachète une autre entreprise du même secteur, qui a choisi de délocaliser sa production en Pologne. Mais l’absorption d’une entreprise peut se révéler plus difficile que prévu; c’est ce qui arrive dans ce cas précis et l’affaire se complique encore avec le ralentissement de l’activité économique.
Cela n’empêche pas notre homme de préparer le rapatriement progressif des activités parties en Pologne; ce programme arrive à son terme actuellement. Le problème, c’est que l’entreprise risque d’arriver elle aussi à son terme…
Effectivement, le remboursement de la dette liée au LBO devient difficile aux échéances prévues. Le chef d’entreprise demande l’ouverture d’une procédure de conciliation pour obtenir une renégociation de la dette à long terme et un maintien des concours à court terme. Face aux exigences posées par les banques, la procédure de conciliation échoue: c’est la cessation de paiement et l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. Les banques jouent la sécurité
La suite logique devrait être un plan de continuation de l’activité avec abandon partiel de la dette. Mais les banques risquent fort de refuser cette solution et de préférer la liquidation pure et simple. En effet, dans ce dernier cas, elles sont sûres de récupérer 60% du montant des prêts en faisant jouer la garantie d’Oséo, organisme de financement qui fait partie aujourd’hui de la Banque publique d’investissement (BPI).
L’entrepreneur ne renonce pas, il cherche à mettre au point un nouveau montage financier avec Oséo et demande l’intervention d’Arnaud Montebourg. Bref, il se bat, mais l’issue du combat est incertaine et quelques dizaines d’emplois risquent de disparaître.
Qui est responsable?
Malheureusement, ce cas n’est pas unique. Des exemples comme celui-là, on peut en trouver dans chaque région. C’est pourquoi aucun nom n’est cité ici. Le but n’est pas d’appeler au secours de telle entreprise en particulier ou de stigmatiser tel établissement bancaire.
On peut certes penser que ceux qui prennent la décision de se désengager d’une entreprise dans les meilleures conditions possibles pour eux, quitte à provoquer sciemment la mort de l’entreprise en question, portent individuellement une lourde responsabilité. Mais dans une banque, la responsabilité est souvent collective. Personne ne tient à être considéré comme le responsable d’une décision qui a entrainé des pertes pour la banque.
La carrière d’abord. Dans cet univers lourdement hiérarchisé, votre interlocuteur, celui qui vous fait savoir que votre crédit est refusé, n’a probablement fait que suivre la consigne donnée par son chef de service, lui-même soucieux de ne pas s’attirer les foudres du directeur d’agence, lui-même dans l’attente d’une nomination à un poste plus important…
Et, pour être sûr que les conseillers ne se laisseront pas attendrir par leurs clients, on ne les laisse jamais trop longtemps au même poste; ainsi, ils n’ont pas le temps de nouer des relations humaines avec leurs clients. D’ailleurs, on ne peut plus considérer, dans la majorité des cas, qu’ils ont des clients. Ils gèrent des dossiers, et un dossier, ça peut se refermer sans états d’âme.
Bâle III: une réelle contrainte…
Le problème est encore aggravé aujourd’hui par le contexte dans lequel évoluent les banques. Après la crise financière de 2008, il a été jugé utile au niveau international de durcir la réglementation qui leur est applicable concernant le niveau de leurs fonds propres (ratio de solvabilité) et l’équilibre dépôts-prêts (ratio de liquidité).
Certes, la réglementation Bâle III, adoptée en décembre 2010, a été considérablement adoucie en janvier dernier concernant le ratio de liquidité et n’a pas encore été transposée en droit européen. Mais, dans les faits, les banques commencent se mettre en conformité avec les nouvelles normes, ce qui les conduit à adopter une politique de crédit plus restrictive.
Certains banquiers vous le diront: ils ont de l’argent, ils aimeraient bien pouvoir prêter plus, mais ils ne le peuvent pas. Ce n’est pas le moindre des paradoxes de voir que, pour punir les excès commis sur les marchés par certaines grandes banques, américaines en tête, on impose de nouvelles règles qui brident l’activité de base de toutes les banques —le crédit aux entreprises et aux particuliers—, sachant que de surcroît les Etats-Unis, peu soucieux de freiner leur économie, ne sont pas pressés d’appliquer Bâle III. … et un bon alibi
Cela dit, on a de bonnes raisons de penser que Bâle III sert aussi de prétexte aux banques pour ne pas prendre de risques et travailler d’abord à renforcer leur propre situation financière. Le crédit se développe peu actuellement parce que la demande est faible: que l’on soit un particulier ou une entreprise, on évite de s’endetter quand on n’a aucune visibilité.
Mais il y a aussi un problème du côté de l’offre: les banques ne répondent que très parcimonieusement à cette faible demande. Le 21 janvier dernier, Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, a lancé un avertissement courtois mais ferme aux banquiers de la place: il les a invités à «éviter, de façon générale, une poursuite du fléchissement de l’offre qui aggraverait la situation des entreprises et rendrait plus difficile le nécessaire redressement de la conjoncture». De même, le 7 mars, à Francfort, Mario Draghi, le président de la BCE, faisait état de «conditions de crédit restrictives pour les petites et moyennes entreprises».
Le ministre du Redressement productif et la Banque publique d’investissement ont du travail devant eux… En attendant, avec le moteur du crédit qui tourne au ralenti et une politique budgétaire qui freine, on ne peut guère s’étonner de voir l’économie faire du surplace.
Source Slate par Gérard Horny

Tour Robelet à Dunkerque : la consommation d’énergie réduite

Pour la rénovation des 260 logements répartis sur les quatre immeubles du quartier de la Verrerie à Dunkerque, l’amélioration des performances énergétiques a fait l’objet de toute l’attention de l’agence d’architecture Wallyn-Sézille, maître d’oeuvre du projet. En particulier, la Tour Robelet a été restaurée avec pour objectif l’obtention du label BBC rénovation.
La Tour Robelet, très mal isolée, présentait avant les travaux une consommation annuelle d’énergie de 265 kWh énergie primaire par m². L’isolation thermique mise en oeuvre prévoit une amélioration considérable de la performance du bâtiment, avec une réduction de plus de 66% de la consommation d’énergie, à 88 kWhep/m²/an. L’opération étant située en zone classée, l’agence Wallyn - Sezille a travaillé en concertation avec l’Architecte des Bâtiments de France, qui n’a pas jugé nécessaire d’en modifier le caractère architectural. Seul élément vertical du quartier, il était souhaitable de distinguer la Tour des autres bâtiments et de choisir un module d’isolation à son échelle.
La mise en oeuvre d’un bardage en terre cuite Piterak® de TERREAL a permis de répondre aux difficultés techniques du chantier tout en assurant une isolation énergétique optimale. Le parement de l’immeuble en briques apparentes, mis en oeuvre de façon traditionnelle, ainsi que le dessin assez caractéristique des balcons ont ainsi été conservés. Une logistique imposante à l’échelle de la tour
Réaliser un doublage en brique apparente maçonnée sur une telle hauteur était assez délicat en raison du retrait du rez-de-chaussée. L’isolation rapportée et le bardeau Piterak® agrafé sur le profilé support courant constituent un complexe d’une épaisseur totale de 211 mm qui vient s’ajouter au retrait des châssis accentuant l’enfoncement des baies. De plus, les tableaux et voussures prennent une place importante. Les capotages en tôle laquée étant disponibles dans un nuancier RAL uniquement, le choix s’est porté sur la nuance de rouge qui se rapprochait le mieux de la terre cuite.
Pour Patrick Galzin, architecte, « le bardeau de terre cuite Piterak® a été posé dans les conditions habituelles et avec les accessoires fournis par TERREAL. En revanche, nous avons dû mettre au point une technique de mise en oeuvre pour les brise-soleil. Dans le traitement initial des baies, les châssis étaient placés au nu extérieur des façades, une conception innovante assez exceptionnelle pour l’époque, mais qui complique les opérations de rénovation. Nous avons donc opté pour une solution d’implantation préalable des nouveaux châssis au nu intérieur. Les anciens châssis ont ensuite été déposés au fur et à mesure du déplacement de la nacelle ».
Un impact sur la requalification globale du quartier
Le quartier de la Verrerie a été un des premiers reconstruits après la deuxième guerre mondiale. La Tour Robelet, livrée en 1951, a été réhabilitée une première fois en 1997, sans prise en compte de la qualité thermique du bâti. Les grandes entrées et recoins inutiles de certains immeubles étaient devenus des zones de non droit, abritant de nombreux trafics. L’Agence Wallun - Sezille a saisi l’occasion de cette rénovation pour sécuriser les parties communes en réduisant leur surface et améliorant leur visibilité depuis l’extérieur. Occupée à 90% de retraités, résidents parfois depuis la livraison, la Tour Robelet faisait exception et cette réhabilitation du quartier a permis d’en conserver la typologie.

Source Batiweb 

Keller signe un contrat important pour la construction d’une briqueterie clefs en main de 1000T/J avec Saudi Ceramics Company


La société Saoudienne Saudi Ceramics Company a commandé une usine de production de briques perforées, de hourdis et de blocs à perforations verticales au constructeur Allemand KELLER HCW (groupe Legris Industries). Cette commande comprend la préparation des terres, la ligne de fabrication , le séchoir , le four et l’ensemble des manutentions.

Les critères de choix retenus par Saudi Ceramics Company étaient les faibles consommations énergétiques, un rationalisation du personnel et une très grande flexibilité pour la production de différents produits avec un haut standard de qualité.

La nouvelle briqueterie sera construite dans les environs immédiats de la ville de Riyad. Elle aura une capacité de production de 1000 tonnes par jour et est dotée d’un concept particulièrement adapté pour le marché de la péninsule Arabique.

Source Keller HCW