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10/09/2012

CHAGNY : ECOCEA devrait sortir de terre en 2014


40 millions d'euros d'investissement, une emprise foncière de 6 hectares, une vingtaine d'emplois et la production de gaz... C'est le projet ECOCEA qui devrait voir son aboutissement en 2014. Bernard Duparay, Président du SMET71 et Vincent Tramoy, directeur Général ont présenté ce vendredi les grandes lignes d'une usine unique en son genre.... une quasi première en France.

L'usine de tri-méthanisation et compostage sur le site du SMET 71 à Chagny vient de passer un coup d'accélérateur. Le dossier en suspens depuis quelques temps a été officiellement dévoilé ce vendredi en présence de Bernard Duparay - Président du SMET, Vincent Tramoy - Directeur Général et B. Fourment pour la société TIRU, filiale d'EDF, qui aura la charge de la conception et de l'exploitation du site pour une période de 5 ans dans un premier temps.

L'investissement est colossale puisqu'il avoisinera les 40 millions d'euros avec une participation financière du Conseil Général de Saône et Loire, dans le cadre du Plan Départemental d’Éliminations des ordures ménagères pour la somme de 2 millions d'euros. Pour les autres partenaires que sont l'Etat à travers l'ADEME ou la région, il faudra attendre encore un peu pour connaître la hauteur de leurs engagements financiers. Mais peu importe pour le SMET, qui est le seul centre d'enfouissement public du département de Saône et Loire, et qui a bien compris tout l'enjeu de ce développement unique en son genre.

Depuis deux ans, le dossier de l'usine de tri-méthanisation et de compostage a pris un sérieux coup d'accélérateur et les premiers coups de pelle devraient intervenir dans le courant de l'automne sauf si les batraciens en décident autrement.


Un site avec une faune remarquable

Seul hic, pourrait-on dire à la gestion du dossier, c'est la présence d'une faune de batraciens et autres amphibiens sur une mare du site du SMET. Une faune qualifiée de remarquable à l'échelle européenne selon les spécialistes. Une proposition de compensation a été faite par les exploitants du site, avec d'une part, une première intervention cette automne au moment où cette faune quitte le site pour s'enterrer en forêt pour la période hivernale, et surtout la réalisation de plusieurs autres mares afin d'accueillir de nouvelles colonies. Seule la décision préfectorale finalisera la procédure enclenchée pour laquelle la confiance règne tant l'enjeu est majeur.



75000 de déchets enfouis par an....


Chaque année ce sont 75 000 tonnes de déchets fermentescibles ou non qui sont enfouis à Chagny. Des déchets émanant du Nord de Mâcon jusqu'au sud de Beaune, c'est dire l'ampleur géographique de l'intervention du SMET. Des déchets fermentescibles, producteur de méthane qui attirent depuis longtemps l'attention des industriels et autres gaziers, tant l'enjeu est considérable face au renchérissement des énergies fossiles.

Le projet ECOCEA, nom donné par l'entreprise TIRU (filiale d'EDF) à l'usine de tri-méthanisation permettra de réduire de plus de la moitié, le tonnage enfoui à Chagny, en prélevant l'ensemble des déchets fermentescibles en vue de récolter le méthane. Une bénédiction pour l'entreprise TERREAL, productrice de tuiles en terre cuite, qui nécessite une énergie considérable pour faire tourner ses deux sites implantés à Chagny. La main mise sur le méthane permettra à TERREAL de diviser par un quart sa note liée aux énergies fossiles. Consommatrice jusqu'à présent de gaz naturel, demain TERREAL consommera un gaz né de nos déchets.


Une première en France en terme d'injection dans le réseau public


Vincent Tramoy - Directeur Général du SMET et Bernard Duparay - Président du SMET n'ont pas caché leurs satisfactions de voir un tel projet aboutir, en parfaite harmonie avec l'industriel implanté à proximité. Le méthane, récolté après la fermentation des déchets ménagers sera épuré pour être injecté dans le réseau public. De mémoire, les porteurs de projets insistent sur le fait que c'est bel et bien une première en France, avec un tel niveau de technologie même si des expériences analogues existent ailleurs en Europe. La production  permettra de réduire de 5 000 tonnes par an l’émission en gaz à effet de serre . Le méthane sera vendu à un gazier qui revendra à Terreal. Pour le SMET, le prix d’achat est déjà fixé à 10 cents le kWatt/heure avec une garantie portée sur 15 ans. La production est estimée à 2 méga watt/heure par an pour 5 millions de m 3 de méthane.


Ecocea permettra la création d'une vingtaine d'emplois sur le site alors que l'exploitation de l'usine imaginée par l'architecte chalonnais Olivier Le Gallée sera confiée au groupe TIRU pour une période de 5 ans. Vincent Tramoy n'a caché que le type d'exploitation à  terme sera bien entendu rediscuté.

Production de gaz mais pas seulement puisque l'usine permettra la production de 25 à 30 000 tonnes/ an de compost 100 % organique, permettant à 200 exploitations agricoles de Saône et Loire de bénéficier d'un compost de qualité, le tout en lien étroit avec la Chambre d'Agriculture. Le Directeur Général s'est empressé à rappeler qu'un comité de suivi sera mis en place afin de mesurer les retombées d'une telle utilisation. Seul point noir sur lequel, devront davantage insister les collectivités adhérentes au SMET71, c'est celui de la lutte contre les déchets toxiques qui peuvent s'avérer très problématiques en terme de gestion, entendons par là.. les piles, néon, solvants et autres matériaux de bricolage... qui constituent le cauchemar des exploitants de déchets.

Gabarre, un nouvel aspect de tuile “ancien”


Imerys toiture lance Gabarre, un nouvel aspect pour sa tuile plate Huguenot, de dimension 20 x 30 cm. Plus qu’un coloris, Gabarre est un traitement de surface qui reproduit la patine du temps, avec un effet de vieillissement naturel renforcé par une pose en pureau brouillé.
Cet aspect de surface destructuré est recherché depuis longtemps par Imerys toiture, à la demande de ses clients. Mise au point avec des artisans locaux, la version Gabarre de la tuile Huguenot est destinée au marché de la rénovation haut de gamme, dans le Sud-Ouest de la France.
Des tuiles pour les monuments historiques

« Il s’agit d’un marché de niche, précise Olivier Lafore, directeur marketing d’Imerys toiture, qui nous permet de nous positionner dans l’offre des tuiles pour les monuments historiques ou les demeures de caractère. Présenté en début d’année, le nouveau coloris a décroché ses premières commandes dès la fin janvier. »
En effet, pour garder un aspect ancien à leurs toitures, certains clients exigent la repose de vieilles tuiles récupérées sur chantier. Ces matériaux ne permettent pas aux couvreurs d’obtenir une garantie décennale sur les bâtiments. Avec le coloris Gabarre, l’aspect ancien est respecté, et la garantie décennale du couvreur assurée, de même que la garantie trentenaire du fabricant.
Question taille, les tuiles d’autrefois ne présentaient pas toutes la même longueur, ou étaient dotées d’un tenon variable. Ces différentes longueurs apparentes de tuiles créent un pureau brouillé, qui a été retrouvé dans le procédé, mais sans impact industriel grâce à, par exemple, un ébarbeur pour nez de tuile qui les rectifie légèrement en biais de façon à varier les aspects.
Empreintes de surface

Un brevet a été déposé par Imerys toiture pour la tuile Gabarre. L’aspect de surface est apporté par des empreintes sur la surface de la tuile et par des couleurs reproduisant la présence de lichens, qui varient du gris au vert ou à l’ocre.
Le ravinement naturel de l’eau coulant sur la tuile ainsi que les effets mécaniques de gel et dégel ont créé des arrachements de surfaces qui sont reproduits dans le pressage de la tuile. Les empreintes variées sont réalisées avec différents moules, qui évitent la répétitivité du motif lors de la pose des tuiles (43 tuiles au mètre carré). Cette empreinte est combinée avec les couleurs pour obtenir le nouvel aspect de surface.
Le tesson de base est rouge, et reçoit des coloris panachés grâce à des poudres jaune ocre, vertes ou noires. Une engobe posée en préalable permet de coller à la couleur désirée, puis la poudre est posée par-dessus. Elle masque un peu la forme de l’empreinte, ce qui rend toutes les tuiles différentes. La forme du lichen est reproduite avec des applications par poudres, sur presque toutes les tuiles. La poudre est appliquée sans répartition, ce qui permet de maintenir des variations d’épaisseur pour reproduire l’aspect des lichens et la mousse sur la tuile.
La technique d’applique du poudrage permet d’imiter les mousses et la forme circulaire des lichens, ainsi que leur légère surépaisseur. « Toutefois, tempère Olivier Lafore, le procédé industriel exige de limiter ces surépaisseurs à 3 mm pour ne pas gêner le conditionnement des tuiles. » Les tuiles sont préparées par monocuisson : l’aspect Gabarre ne modifie par le système industriel de cuisson.
L’aspect Gabarre de la tuile Huguenot est produit dans l’Oise, à St Germer-de-Fly, dont l’argile présente une très bonne qualité, assurant une bonne résistance mécanique de la tuile finie.
Source L’Industrie Céramique et Verrière

Nolay : Cleia poursuit son chemin


La modeste commune de Nolay abrite une entreprise unique en France : Cleia, une société d’ingénierie spécialisée pour l’industrie de la terre cuite.

Il y a tout juste deux ans, c’était en avril 2010, l’entreprise Cleia reprenait, avec l’aide financière du conseil régional de Bourgogne et du conseil général de Côte-d’Or, le pôle industriel de Céric Automation et Céric Système, situé à Nolay. Quarante-sept des salariés du ce groupe étaient alors intégrés dans cette nouvelle entreprise bourguignonne qui compte déjà plus de cinquante années d’expérience dans l’industrie de la terre cuite.

Cleia est une entreprise qui fournit des unités industrielles clé en main et les services associés pour briqueteries et tuileries : lignes de préparation des matières premières et de fabrication, séchoirs, fours, manutentions automatiques, robotique, régulation et supervision informatique. Dotée d’un savoir-faire unique en France, l’entreprise bourguignonne figure parmi les leaders mondiaux de l’ingénierie de terre cuite. Elle a déjà réalisé plus de six cents installations dans le monde entier.
Quelques chiffres…

Installée à Nolay, sur un terrain d’environ 25 000 m², elle abrite plus de 7 000 m² de bâtiments industriels et techniques (bureaux, bâtiments de fabrication et de stockage, d’assemblages et d’essais, ateliers divers). Elle emploie quatre-vingt-dix salariés permanents et peut faire appel à quelque cent quarante employés en période de pointe. Son chiffre d’affaires annuel approche les vingt millions d’euros.
Une envergure internationale

Si l’entreprise a démarré en avril 2010 avec un carnet de commandes vide, elle affiche, deux ans plus tard, un état des lieux très positif et un important potentiel de développement.

« Le projet de reprise est réussi et les résultats sont au-delà des prévisions », affirme Philippe Pénillard, président, qui précise que Cleia a, entre autres, remporté trois contrats majeurs en Europe et au Maghreb.

L’entreprise supervise actuellement, pour CS-Coelho Da Silva, la construction de la tuilerie la plus moderne du Portugal, qui sera mise en service cet été, et d’une nouvelle briqueterie pour le groupe Tedjini à Touggourt (Algérie).
Des équipements innovants

Au niveau local, Cleia vient de s’équiper d’un nouvel atelier de fabrication de fours. « Cet atelier est unique en France », précise Jérôme Degueurce, directeur des opérations. « Il permettra de réaliser les rénovations de fours construits avec cette technologie, ainsi que de fours neufs complets. »

Une équipe compétente et très motivée, une ouverture au monde, des équipements performants, des projets multiples et innovants sont les principaux atouts et les garants de réussite de l’entreprise bourguignonne Cleia.

Cleia, 1, avenue Spuller à Nolay. Tél. 03.80.26.71.00. E-mail : info@cleia.fr/.

09/09/2012

Tecauma fait évoluer la technologie de ses coupeurs de briques


L’entreprise vendéenne Tecauma développe depuis 1977 des lignes de manutention pour les industriels de la céramique (chargeurs, empileurs, dépileurs, palettiseurs…). Celles-ci ont été reproduites à de multiples exemplaires, en France, en Europe, et le monde entier (Maghreb, Amérique du Sud, Asie…).
Forte de son savoir-faire en coupeur de briques, Tecauma possède et fait évoluer deux technologies : les coupeurs qui coupent le pain de terre en statique (coupeurs simples pour le Maghreb) et les coupeurs qui coupent à la volée en sortie de la mouleuse, répondant essentiellement aux besoins des Européens.
L’intérêt du coupeur à la volée est la synchronisation électronique de tous les axes avec la vitesse d’extrusion de la mouleuse, ce qui garantit les précisions de coupe et d’équerrage.
Le coupeur Tecauma est constitué de deux chariots de suivi équipés, pour la coupe principale, de deux fils inclinés à déplacement transversal. Les briques traditionnelles et les linteaux sont coupés par un fil sans chute.
Les produits à rectifier sont coupés par deux fils avec une chute à l’avant pour une meilleure géométrie du produit coupé.
Le chariot de suivi principal est entraîné par moteur brushless synchronisé avec la vitesse de sortie de la mouleuse pendant la coupe. Le chariot de suivi secondaire est lié au principal par un système vis/ écrous permettant un ajustement précis de la distance entre fils.
La prise de vitesse du pain de terre est faite par un rouleau libre équipé d’un codeur et placé sous le pain de terre en entrée du coupeur.
En sortie du coupeur, un support coulissant assure le maintien de la chute jusqu’en sortie du coupeur où elle tombe dans un tapis déchets.
Ajoutons que le coupeur Tecauma peut être personnalisé en fonction de la gamme de produits et des cadences demandées par la production.
Source L’Industrie Céramique et Verrière

08/09/2012

Des filières de traitement qui coûtent chères


Fort heureusement, les professionnels du bâtiment ne sont pas tous aussi indélicats que ceux pointés du doigt par Patrick Deshayes, maire de Fossoy. Comment expliquer néanmoins ce phénomène récurrent de décharge sauvage sur le territoire ?
L'article L541-2 du Code de l'Environnement, relatif à l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux, stipule que la gestion des déchets du BTP (gravats, béton, brique, tuiles, ardoises, plâtre…) est de la responsabilité de ceux qui les produisent ou les détiennent.
Pour le maire de Fossoy, ce serait le coût de traitement de ces déchets qui poserait problème. « À 7 € la tonne en moyenne, cela fait cher pour certains, souffle-t-il, ils se font pourtant grassement payer l'enlèvement des gravats sur un chantier. »
Les constructeurs de route recyclent
Les entreprises du BTP ont plusieurs solutions : les centres de traitement, les collecteurs et les déchetteries publiques. À Château-Thierry, la déchetterie intercommunale a fixé le prix à 20 € le m3 de gravats. Il existe cependant des conditions restrictives : l'apport doit tenir dans un utilitaire dont le PTAC ne dépasse pas les 3, 5 tonnes et ne pas dépasser les 2 m3 par semaine. Pour les gros chantiers, les entrepreneurs doivent donc faire appel à d'autres structures.
Certaines entreprises spécialisées dans la construction de voirie sont devenues expertes en recyclage des déchets inertes. RVM, par exemple, réexploite près de 230 000 tonnes de gravats par an dont les deux tiers proviennent de leurs propres chantiers. Le reste arrive de l'extérieur. « Nous acceptons gratuitement les gravats de nos clients, explique Olivier Tassan, directeur de RVM, pour les autres, c'est payant. » Sans nous donner les tarifs pratiqués, il assure être « beaucoup moins cher que la déchetterie de Château-Thierry ». Les gravats doivent néanmoins arriver triés sur leur base à Épaux-Bézu. « Nous ne reprenons que les pierres naturelles, le béton, l'enrobé, les briques et le carrelage », énumère le patron. Aux artisans et entrepreneurs d'éduquer leurs équipes à faire du tri sélectif.

07/09/2012

A hearty welcome to Tecnargilla


It is with the greatest pleasure that I invite the readers  to Tecnargilla, the pre-eminent international exhibition of technologies for ceramic and brick production to be held in Rimini from 24 to 28 September 2012.

The trade fair is one of the most important dates for professionals working in these sectors as it provides a unique opportunity to preview all the latest technological innovations at a single venue. The leading manufacturers of machinery and equipment for ceramics and brick production will all be taking part, the latter in the Claytec section devoted to heavy clay machinery manufacturers. With each passing edition, the show has attracted an ever greater number of international visitors and buyers.


Even during these difficult years, our companies have continued to put forward innovations that serve as a stimulus for the world of ceramic and brick production. The product and process innovation that we offer our customers is one of the few tools they can use to gain an edge in a competitive market.


At the show our member companies will be presenting new solutions that allow ceramic tile, sanitaryware and brick and roofing tile manufacturers to make substantial savings in fuel consumption, energy recovery and reduced polluting emissions. They will also be showcasing major innovations in production process automation, an aspect that is becoming increasingly important in Asia and developing countries, along with quality control, technical performance and ­aesthetic quality of ceramic products.
Fabio Tarozzi
Chairman Acimac
Source Ziegelindustrie International

06/09/2012

Conjoncture toujours défavorable pour le bâtiment (Insee)


Selon les derniers chiffres de l’Insee, le climat conjoncturel du bâtiment ne s’améliore pas au mois d’août. L'indicateur synthétique du climat des affaires affiche 96 points. Il gagne un point mais reste en dessous de sa moyenne de long terme.

Selon les chefs d’entreprise interrogés en août 2012, la conjoncture est quasi stable dans le bâtiment. L’indicateur synthétique du climat des affaires gagne un point à 96 points mais reste en dessous de sa moyenne de long terme. L’Insee souligne donc que le climat conjoncturel est «toujours défavorable».

En effet, les entrepreneurs estiment que leur activité reste dégradée sur la période récente. Et ils n’envisagent pas de retournement de situation pour les mois à venir.

Concernant l’emploi, les soldes correspondant à l’emploi passé et à l’emploi prévu se maintiennent en dessous de leur moyenne de long terme. Les carnets de commandes d’août 2012 permettraient d’assurer 6,8 mois d’emploi à temps plein des effectifs.

Quant au taux d’utilisation des capacités de production, il est stable mais il reste sous sa moyenne de longue période. A noter également que «les chefs d’entreprise sont plus nombreux qu’en juillet à signaler des baisses de prix. Le solde d’opinion correspondant reste inférieur à sa moyenne de longue période».
Source Batiactu

Petit guide pour liquider un concurrent

Baisse des ventes, tension sur les prix, ne laissez pas le marché décider de l’avenir de votre entreprise !

Il ne suffit pas que vos concurrents soient en situation délicate pour que vos affaires s’améliorent. En effet toute organisation peut se montrer résiliente, inventive, combative et en particulier face aux difficultés. Alors si vous ne voulez pas voir ressortir vos compétiteurs plus fort de la crise il vous faut anticiper et prendre le contrôle de leur destin.

 Vous trouverez ci-dessous une démarche éprouvée  d’intelligence économique pour prendre quelques longueurs d’avance dans la compétition :

Phase 1 : le contact
A tord, on a souvent tendance à ignorer les salariés de son adversaire. Il faut au contraire privilégier l’établissement d’un réseau au sein de ses concurrents. L’idéal étant de pouvoir « être en communication » avec plus de 10% des effectifs de son concurrent. Pour cela il faut constituer une petite équipe fiable et leur demander d’approcher et de cultiver une relation de confiance avec au moins 3 acteurs influents dans le camps d’en face. Cela peut être un contact entre commerciaux sur le terrain, au sein des organisations de branche, lors de salons ou lors d’actions de promotion par des fournisseurs commun. Le mot d’ordre : On approche et on garde le contact. 
Cible à privilégier les leaders d’opinion et les représentants du personnel de son compétiteur.

Phase 2 : développer l’influence sur son réseau
L’influence dans le camps d’en face passe par ce réseau de « noyautage ». A intervalle régulier envoyer de l’information privilégiée formatée (nouveau produit, changement d’organisation, rachat de société,…): cela met en confiance ses contacts chez son concurrent.
Cela peut également passer par du « cadeautage » ciblé pour service rendu.
N’oubliez pas non plus qu’une promesse d’emploi n’engage en rien… "tout flatteur, vit aux dépens de celui qui l'écoute".

Phase 3 : le temps venu semer le désordre chez l’ennemi
Maintenant que le réseau d’influence est en ordre de marche, il faut mener la bataille de destruction par l’intérieur.
Une entrée en matière classique consiste à utiliser le ver que vous venez d’installer dans la pomme pour :
  • A installer un climat de pessimisme (le marché est sans avenir - tout le monde va mal dans notre secteur- nous sommes sur une voie sans issu- …)
  • B instaurer la division (la direction a fait de graves erreurs stratégiques – nous sommes mal organisés -on aurait pas dû - X nous a fait beaucoup de mal …)

Cette phase est particulièrement féconde en cas de crise, au moment où les organisations doivent être réactives pour prendre les bonnes orientations. Si vous avez pris de l’influence chez votre concurrent celui-ci va devoir s’occuper de ses tensions internes plus que de vos clients communs. La partie est presque gagnée !

Phase 4 : le coup de grâce 
Là rien n'est écrit mais si le ver a bien mangé l’intérieur de la pomme il ne vous reste plus qu’à secouer la branche…Si la bête remue encore, faites une offre de rachat et laissez pourrir quelques mois.


Ceci dit avant de lancer une telle démarche entourez vous d’un avocat efficace pour ne pas franchir la ligne rouge du droit du commerce et bien contrôler vos bras droits pour qu'ils restent tout le temps du bon coté du border line.


05/09/2012

Limoux Tuilerie Monier : du chômage partiel en vue


Après une interruption de la chaîne de production cet été, la tuilerie Monier pourrait connaître une période de chômage partiel d'ici à la fin de l'année. Si la décision n'est pas encore entérinée, la conjoncture actuelle du marché de la construction ne prête guère à l'optimisme.

Dans un éditorial daté de juillet, le président du groupe, Benoît Hennaut, évoquait déjà "un marché de la construction neuve en très net recul". Deux mois plus tard, la situation ne s'est pas améliorée et du côté de l'usine de la route de Saint-Polycarpe, on étudie toutes les possibilités pour répondre à cette baisse d'activité.

"Chaque mois, on surveille le volume des ventes, mais il reste à un niveau très bas. Pour le moment et pour l'année à venir, nous ne voyons pas d'indicateurs économiques qui nous permettent d'espérer une augmentation de l'activité", explique Francis Sauner, le directeur de l'usine.

Parmi ces indicateurs, le nombre de permis de construire est, ces derniers temps, au plus bas. Selon l'entreprise, fin 2011 "les ventes de maisons individuelles neuves ont enregistré une baisse de 14 % par rapport à la même période en 2010", et cette tendance "s'est malheureusement accélérée début 2012 pour atteindre moins 30 % à la fin mars". Qui plus est, si le nombre de permis de construire venait à augmenter, l'entreprise n'en tirerait profit que plusieurs mois après puisqu'en général, "on monte les tuiles un an après le permis de construire", comme l'explique Francis Sauner.

Face à cette conjoncture négative, le groupe envisage de recourir au chômage partiel, y compris sur le site de Limoux où cette hypothèse est devenue "quasi certaine", selon le directeur.

Cette semaine, le personnel et la direction doivent se rencontrer pour définir la durée, ainsi que les modalités de rémunération de ce chômage partiel. "Dans le courant du mois de septembre, on devrait en savoir plus", ajoute Francis Sauner.

En attendant, au siège du groupe, le président se veut optimiste. "Nous restons offensifs en développant de nouveaux produits, ainsi que de nouveaux coloris. Ils seront disponibles dans les prochains mois pour conquérir de nouveaux marchés", explique-t-il dans une lettre adressée aux salariés.

Nouvelle unité de production de coffres de volets roulants pour Bouyer-Leroux



Le fabricant français de briques, Bouyer-Leroux vient d’investir 1,3 million d’euros dans une nouvelle unité de fabrication de coffres de volets roulants sur son site de la Séguinière (49).
« Les coffres manuportables et les linteaux de grandes longueurs connaissent un franc succès, explique Roland Besnard, PDG de Bouyer-Leroux, car, dans le cadre de la nouvelle réglementation thermique, ils répondent aux attentes des acteurs de la construction pour une enveloppe toujours plus isolante ».
Avant la création de cette nouvelle unité de production de coffres de volets roulants, une unité pilote a validé la faisabilité du process tant au niveau de la spécificité des produits qu’au niveau de la qualité des argiles. Le fabricant a ensuite con­çu cette unité de production qui a permis l’embauche de neuf personnes à la Séguinière. Aujourd’hui, ce site compte 95 personnes (hors administratif).
La surface de cette nouvelle unité représente environ 2000 m² supplémentaires soit 750 m² d’atelier de fabrication et 1300 m² d’unité d’assemblage pour un investissement d’un montant de 1,3 million d’euros.
« La demande en constante augmentation des éléments de grandes longueurs offre une belle perspective de développement pour Bouyer-Leroux, poursuit Roland Besnard. Nous ambitionnons d’équiper 50 % des maisons individuelles livrées en briques Bouyer-Leroux ».
Un marché de 3,5 millions d’unités par an

Il faut noter que le marché du volet roulant est très important en France puisqu’il est estimé à 3,5 millions d’unités par an, pour partie en rénovation et pour partie dans le neuf. Sur ce dernier segment de marché, la quasi-totalité des logements collectifs et plus de la moitié des maisons individuelles sont équipés de volets roulants.
En maisons individuelles, les volets roulants sont traditionnellement intégrés dans des coffres tunnels. Le renforcement des exigences thermiques a conduit les industriels à développer une offre plus isolante que ce standard : les menuiseries monoblocs avec volets roulants intégrés déportés vers l’extérieur sont devenues une solution très performante.
Ce système coffre/menuiserie monobloc supprime les ponts thermiques habituellement localisés au droit des volets roulants. Sur une maison standard de 100 m², il permet de réduire la consommation énergétique de 3 à 4 %. Cette gamme permet évidemment de renforcer l’isolation du bâti mais aussi de proposer une enveloppe homogène, toute en terre cuite. Elle est conçue pour être mise en œuvre sans moyens de levage.
Cet investissement dans la production d’éléments monolithiques de grandes longueurs est également accompagné d’un accroissement des capacités de production en briques de structure, au travers d’un autre investissement de sept millions d’euros dans l’usine que Bouyer- Leroux exploite à Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée).
Croissance du chiffre d’affaires et prudence

Rappelons qu’à l’horizon 2015, l’entreprise envisage une nouvelle implantation en Normandie pour couvrir non seulement l’arc A­tlan­­tique mais aussi les marchés de l’Ile-de-France, du Nord, une partie de l’Est et le centre de la France. L’entreprise a, en effet, acquis des terrains à Hodeng-Hodenger (Seine-Maritime), dans le but d’y implanter une nouvelle usine d’une capacité de 150000 à 200000 tonnes, représentant un investissement de 35 millions d’euros (lire également ICV n°1040, page 09).
Le groupe Bouyer Leroux a réalisé un chiffre d’affaires de 88 millions d’euros lors de son exercice 2010-2011, clos en septembre dernier, contre près de 72 millions en 2009-2010, soit une hausse de plus de 22 %. Les six premiers mois de l’exercice 2011/2012 sont plutôt bien orientés. Pour le second semestre de cette année, l’entreprise reste prudente car la visibilité est plus incertaine.

SACMI Imola S.C. : Sacmi Heavy Clay now stronger in South America


Productivity and process automation: new order for Canteras Cerro Negro

A key player in Argentina's ceramics industry and already an established producer of roof, floor and wall tiles. This, then, is Canteras Cerro Negro, which has extended its product range thanks to Sacmi Heavy Clay.

Part of the Crh Group, the company will dedicate one of the two existing lines at the Olavarria plant to wall brick production. The line - fully renewed thanks to Sacmi - will have an annual output capacity of 150,000 tons and will become operative by the end of 2012.

Automated plant solutions have, thanks to Sacmi-Gaiotto, ensured perfectly smooth integration of the new production line into the existing facility, giving outstanding flexibility, thanks also to the aid of robots that handle both wet and dried products and complete the fired product pallets. A new plant, then, that offers one of the industry's best examples of high-grade process automation - and clear confirmation of the strong presence of Sacmi Heavy Clay in South America.
Source 4 traders

04/09/2012

Isolation Thermique Extérieure (ITE) en terre cuite


A l'occasion du projet de réhabilitation des immeubles du quartier des Polognes à Valenton (94), Terreal a mis en oeuvre son procédé de vêture à parement de terre cuite, Thermoreal-Gebrick. Cette solution d'isolation par l'extérieur, bénéficiant d'un AT du CSTB et retenue par le cabinet Archétude, couvre 12 000 m2 sous forme de panneaux préassemblés, constitués d'un parement en terre cuite intégré à un panneau isolant en polyuréthane et fixé mécaniquement sur le mur support. Ce choix d'un matériau écologique et ne nécessitant aucun entretien assure qualité et pérennité aux façades, outre le renforcement de l'enveloppe et de son isolation par un procédé mis en place par l'extérieur. La mise en oeuvre a débuté par la fixation d'un profilé de base en aluminium ayant permis à la fois d'obtenir un repère d'alignement et de protéger la sous-face du premier rang de panneaux. Ces derniers, de 1 350 x 675 mm de type joints croisés ont ensuite été chevillés et vissés sur le support. Le quartier a obtenu l'étiquette C signifiant que sa consommation d'énergie primaire est inférieure à 150 kWh/m2.
Source Batijournal

Enquête sociale, tu perds ton sang froid!

Qu’elle ne fût pas la surprise de 3 collègues et amis dans la vie qui, au détour d’une conversation, comparèrent les enveloppes d’un questionnaire réputé anonyme que venait de leur envoyer leur employeur.

Chacun de leur courrier respectif portait un code indéchiffrable différent qui sans nul doute permettrait de relier les réponses au fichier des ressources humaines.
Les trois compères s’enquirent de rassembler auprès d’autres collègues une vingtaine de courriers tous différenciés ! Les courriers étaient donc complètement « timbrés ».
Bien entendu tous se sentirent floués par ce "fliquage" dissimulé de leur état d’âme vis à vis de leur boîte.
En effet l’objectif avoué de ce questionnaire était de mesurer les éléments de motivation , d’attachement, les rapports entre collègues ou avec la hiérarchie. On comprend bien que la sincérité des réponses nécessitait que chacun se sente à l’abri  d’une analyse individuelle !
Affaire à suivre...

Pouilly-en-Auxois : un siècle au fil des tuiles


Avec les orages d’été et les inquiétudes qu’ils suscitent sur la pérennité des toitures, retour sur les antiques tuileries de Pouilly-en-Auxois.

Avec le concours de Jean-François Bligny, président de la Société des sciences historiques et naturelles de Semur, l’occasion est offerte de se pencher sur les tuileries de Pouilly et, ainsi, de parcourir l’Histoire.

Jusqu’au milieu du XIX e siècle, l’habitat rural en Auxois n’utilisait pas la tuile. La couverture traditionnelle était la lave, le chaume ou bien encore l’association des deux. Le seul usage de la céramique de bâtiment était alors les carrelages de sol réservés aux greniers pour les céréales.

Sous l’Ancien Régime, les tuileries ne pouvaient appartenir qu’à la noblesse ou au ­clergé. Les beaux carreaux vernissés du château de ­Châteauneuf sont issus apparemment d’une tuilerie près de Cîteaux. « De petites ­tuileries (Dilhan, Grignard) existaient à Pouilly mais l’expansion de la tuile est avant tout dû à l’apparition concomitante en Auxois de deux nouveautés : le canal de Bourgogne (1833) et la tuile mécanique inventée par ­Gilardoni en 1840 », explique Jean-François Bligny.
Premier site industriel pollien

La grande tuilerie de Pouilly a été construite en 1856. Vingt ans plus tard, M. Drouhin, son propriétaire, demande l’autorisation d’installer une ligne de chemin de fer industrielle entre son usine et ses carrières, le long du chemin Regnard, cette petite route à sens unique qui va de la route de Semur à l’extrémité du port. « La terre, argile marneuse peu calcaire, ­convenant parfaitement comme matière première pour les tuiles et briques, était à l’origine extraite à l’emplacement de la salle de sports, ce qui explique le niveau du parking de celle-ci », souligne le spécialiste.

L’usine était proche du port à la fois pour recevoir le charbon et expédier les produits. La couche de terre de qualité n’excédant pas dix mètres, la carrière doit se déplacer le long de la route de Bellenot. Les chemins de l’époque n’étant ni goudronnés ni même empierrés correctement, les étroites roues de fer des chariots y creusaient rapidement des ornières et des fondrières ; la circulation devenait impossible en hiver.

Une petite voie de chemin de fer permettait de faire rouler des wagonnets sans cahot par tous les temps. Des rails légers sur des traverses métalliques, à l’écartement de 60 cm formaient ce qu’on appelait de la voie Decauville, du nom de son constructeur.

« À Pouilly, les rails et les wagons provenaient des usines Pétolat de Dijon. Quand la ligne Épinac-Les Laumes et la gare de Pouilly sont ­construites, en 1890, on aménage un croisement sommaire sur le passage à niveau côté Bellenot. Au-delà, la ligne de la tuilerie se divisait en deux branches, l’une revenant à la carrière “salle de sport” et l’autre, longeant le grand chemin de fer, montait à la carrière de Bellenot », précise Jean-François Bligny.

Quelques années après, seule cette dernière direction subsiste. Plusieurs fois par jour, une jument tirait quelques wagonnets. Ceci fonctionne jusque dans les ­années 1950, quand la tuilerie achète un camion tout- terrain de l’armée américaine. La carrière passe alors de l’autre côté de la route. La voie disparaît, suivie de peu par la tuilerie.
Un labeur harassant

Le travail aux fours était très dur. Le dénommé Rabian (père d’Émile de Créancey) était enfourneur, emploi délicat pour bien disposer les tuiles et briques. Il se souvenait avoir travaillé 490 jours consécutifs en 1946. « Rythmant la vie de Pouilly, une sirène retentissait aux changements de poste, et lorsque l’on l’entendait distinctement, la tuilerie, à l’ouest du bourg, c’était signe de pluie », ­conclut le président de la société des sciences historiques et naturelles de Semur.
Source Le Bien Public

Etex entend solliciter le marché obligataire


Aujourd’hui se tiendra la présentation du nouvel emprunt d'Etex. Ce dernier a en effet annoncé avoir mandaté plusieurs banques belges pour « encadrer une émission publique d'obligations ».

Les obligations seront utilisées pour le remboursement complet ou partiel d'un crédit pont conclu dans le cadre de la reprise de la division européenne de plaques de plâtre de Lafarge, ainsi que pour le financement d'investissements supplémentaires. Le calendrier et les conditions seront déterminés en fonction des conditions de marché. Un Roadshow est prévu le 4 septembre prochain, les détails de l’opération pourraient être dévoilés dans la foulée.

== > Entreprise familiale centenaire, Etex produit et commercialise des matériaux de construction. Il est principalement actif dans quatre segments: revêtements de façade et plaques de construction en fibres-ciment et plâtre, recouvrement de toiture, protection incendie et isolation de haute performance et dalles céramiques et carrelage mural.

En Belgique, en plus de son siège, Etex dispose de trois sites de production et de deux centres de Recherche & Développement. Le groupe emploie plus de 17.000 collaborateurs sur 121 sites de production dans 44 pays.

L'année dernière, Etex a enregistré un chiffre d’affaires de 2,3 milliards d'euros, en hausse de plus de 17% sur un an. Le bénéfice net a reculé pour sa part à 80 millions contre 114 millions en 2010, impacté notamment par une provision de 28,7 millions en rapport avec le procès sur l'amiante à Turin. Notons encore que la dette financière nette du groupe avoisine 1,06 milliard d'euros.

Peu connu du grand public, Etex s'est notamment fait un nom en rachetant fin 2011 la division plâtre de Lafarge pour 850 millions d'euros. « Il s’agit d’une étape stratégique importante dans notre développement », avait alors souligné Fons Peeters, CEO d’Etex, « puisqu’elle positionne d’emblée le groupe comme un des trois leaders du marché des plaques de plâtre en Europe (avec Saint-Gobain et Knauf) et comme un acteur de premier plan dans le secteur très prometteur de la construction dite sèche ». Cette acquisition était avec le rachat de Rhodia par Solvay, l’une des opérations majeures réalisées par un groupe belge en 2011.

Dans une interview accordée au journal l'Echo, le CEO d'Etex a annoncé que l'une des priorités pour l'avenir consisterait à réduire le niveau d'endettement du groupe. Fons Peeters a par ailleurs ajouté qu’Etex comptait investir annuellement entre 150 et 200 millions d'euros à travers le monde. Etex compte en outre miser sur les marchés émergents, comme c'est déjà le cas en Colombie par exemple, mais également en Pologne.

03/09/2012

Les Royer donnent dans la tuile nouvelle « à l'ancienne » …


« On fait du neuf qui fait vieux », s'esclaffe Édith Royer. Avec son mari, à la tête de l'emblématique tuilerie de Soulaines-Dhuys, ils s'emploient à façonner, créer, couper, tailler et cuire tuiles, carreaux et briques. À la mode d'autrefois. Autrefois, quand la tuilerie fonctionnait déjà à plein régime. À l'époque, il y a un siècle, la région ne comptait pas moins de 110 tuileries. Aujourd'hui, les Royer se partagent le marché avec la poterie Drouilly d'Armance. Pour les Royer, propriétaires et exploitants de la tuilerie depuis cinq générations, le marché couvre un large panel de clients. Du particulier à l'architecte en passant par le couvreur et les Monuments historiques. Parce que faire du neuf qui fait vieux, ça peut rapporter gros. En termes de notoriété plus qu'en termes d'espèces sonnantes et trébuchantes.

Cuisson à 1 000 °C

Leur palmarès compte déjà, entre autres, les antéfixes gallo-romaines du baptistère Saint-Joseph de Poitiers, les pots creux du pavillon des filtres à Versailles, les carreaux médiévaux vendus à l'abbaye de Fontenay et bientôt la faîtière de la future Maison du tourisme à Troyes.
Véritables garants de la méthode traditionnelle de fabrication, les Royer exposent ainsi les derniers vestiges d'un art bientôt perdu. S'ils possèdent l'un des derniers fours à bois encore en activité, ils ne l'utilisent que tous les deux mois. Et pour cause : d'une capacité de 80 t, soit 100 m3 de tuiles, carreaux, briques et autres poteries, le four nécessite plusieurs jours de remplissage.
Une fois les deux ouvertures scellées, avec des briques, un feu est allumé quotidiennement, pendant quatre jours, pour commencer la cuisson et finir le séchage des produits. Au bout des quatre jours, un autre feu prend le relais, celui-ci veillé nuit et jour pendant cinq jours. Une fois la température de 1 000 °C atteinte, la terre devient solide et les produits prennent une couleur rouge, due à l'oxyde de fer.
Mais avant la cuisson, c'est lors de la fabrication que les méthodes ancestrales sont également employées. Après l'extraction des 400 t d'argile de leur propre carrière, non loin de Soulaines-Dhuys, la terre est placée dans l'entonnoir de la mouleuse et donc moulée à la forme désirée.
Les machines, tout comme les ateliers, semblent tout droit sortis du début du siècle dernier. Le séchoir donne la même impression : pénombre et poussière au milieu desquelles s'entassent, face contre face, afin que les sels minéraux ne remontent pas à la surface, des milliers de tuiles. Plates, kanales, faîtières : toutes les tuiles passent ensuite à la presse ou sont rebattues à la main. Débute alors le long cycle du séchage. « Pour respecter le cycle naturel de la terre », s'émeut l'épouse Royer.
Labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant depuis le 21 mars 2008, la tuilerie-poterie Royer n'exclut pas de se montrer sous un nouveau jour et d'élargir sa gamme le temps d'une collaboration originale. Contactés par des jeunes designers, c'est naturellement attirés par le challenge et l'opportunité d'offrir une tribune et une vitrine à de jeunes artistes que les époux Royer ont accepté leur proposition.
Objectif : détourner des poteries et en faire des objets du quotidien. Résultat : une brique transformée en pot à crayons ou encore un mur transformé en graff géant avec la caricature de Jean-Louis Royer ! Tous les coups sont permis !
Bio : S'ils se sont rencontrés sur les bancs de l'école de céramique, les Royer se sont séparés (géographiquement) momentanément le temps pour Jean-Louis de revenir travailler avec son père. Quelques mois plus tard, sa femme le rejoint, ils reprennent l'activité, la pérennisent et aménagent une salle d'exposition et un atelier poterie en 1999. De stages pour particuliers en centres aérés, les visiteurs peuvent ainsi découvrir les tenants et les aboutissants de l'art de la poterie.

Pratique
Tuilerie-poterie Royer
8 route de Joinville, Soulaines-Dhuys
Tél. 03 25 92 75 06/ 06 88 71 92 94
Source L’Est Eclair

01/09/2012

Bientôt le camouflage des panneaux solaires


Une société française est engagée, depuis quatre ans, dans le développement de modules photovoltaïques de 3e génération, dits « organiques » à base de matières plastiques. Le procédé de fabrication utilise des méthodes d’impression jet d’encre qui permettent de réaliser des panneaux solaires qui se fondent dans leur environnement. Zoom.

Les panneaux photovoltaïques disgracieux, sombres et rigides, ne seront peut-être bientôt plus qu’un lointain souvenir. La PME limougeaude DisaSolar travaille depuis 2008 au développement et à l’industrialisation de modules photovoltaïques de 3e génération, à base de composants « organiques » (matières plastiques) et d’impression jet d’encre. Un procédé qui permet la réalisation de modules « sur mesure ». La société française vient notamment de signer un contrat de R&D avec la DGA (Direction générale de l’armement) pour le développement de panneaux solaires camouflés souples, épousant la forme et la couleur des équipements sur lesquels ils sont intégrés, afin de leur assurer une plus grande autonomie énergétique.

On peut donc imaginer dès à présent une utilisation plus pacifique de ces capteurs solaires mimétiques ondulant sur des toitures de tuiles canal ou des installations discrètes sur des bâtiments classés. L’intégration de ces panneaux photovoltaïques souples pourrait également intervenir là où les capteurs classiques poseraient problème : toitures courbes ou incapables de supporter des charges excessives. D’autres utilisations possibles incluent des intégrations sur du mobilier urbain (abribus, lampadaires, signalétique), dans des sites techniquement isolés (phares, balises, télécom), ou sur des toits de véhicules.

Stéphane Poughon, président de DisaSolar explique : « La mise au point du photovoltaïque organique mimétique est un programme ambitieux, dont les applications trouveront des débouchés dans les domaines civil et militaire ». Selon lui, tout l'intérêt des panneaux organiques résiderait dans leur bon fonctionnement en lumière indirecte et lumière artificielle. « On peut imaginer des papiers peints disposés à l'intérieur des bureaux qui participeraient à la fourniture d'énergie et diminueraient la consommation des bâtiments ». Les panneaux solaires pourraient mesurer quelques mètres carrés, les sous-modules faisant 50 cm de côté. « Pour le rendement, nous avons pour objectif d'atteindre les 6 % à l'horizon 2015, ce qui est équivalent à 9 % avec des panneaux silicium. Quant au coût, le coût de production est faible puisqu'il suffit d'investir dans des imprimantes», conclut le responsable.

DisaSolar emploie actuellement 150 personnes en France, y compris dans des laboratoires partenaires afin de développer le photovoltaïque organique. La société appartient pour moitié au groupe Disa/Megamark, spécialisé dans l’impression.

Retour sur trois générations de capteurs photovoltaïques :
Le photovoltaïque de 1re génération, à base de silicium cristallin sous forme de fine tranche (« wafer »), a été développé depuis le milieu des années 1950. C’est une technologie mature qui présente un certain nombre d’inconvénients dont la nécessité d’une grande quantité d’énergie pour produire les plaquettes, et la fragilité des wafers de silicium qui impose l’utilisation de supports en verre, lourds et onéreux. Afin de simplifier la fabrication et abaisser les coûts, une technologie sur couche mince (2e génération) a été développée à partir de 1976. Les composants y sont directement déposés sur des substrats flexibles et beaucoup plus légers. La technologie « Organic PV » (3e génération) remonte au début des années 2000 avec l’attribution du prix Nobel à Alan Heeger pour ses travaux sur la faisabilité de composants organiques pour la réalisation de semi-conducteurs.

Matériaux de Construction : pas facile au premier semestre pour le roi de la brique


Malgré une croissance de 5% de ses revenus semestriels à 1,04 milliard d'euros, le groupe de matériaux de construction Wienerberger a vu son EBITDA se contracter de -16% à 104 millions d'euros, à cause d'une moindre utilisation des capacités, tandis que l'EBIT a fondu à 4,1 millions d'euros. Le bénéfice avant impôts ressort cependant à 24,1 millions d'euros, grâce à un résultat financier positif exceptionnel, mais baise malgré tout de 36%.

La société attend une hausse de ses résultats aux Etats-Unis, en Russie et en Inde. Le management évoque cependant un environnement macroéconomique qui s'est "considérablement dégradé" ces derniers mois, notamment en Europe. Le manque de visibilité rend extrêmement complexes les prévisions annuelles, ajoute-t-il. Wienerberger prévoit de réduire de 30 millions d'euros ses dépenses d'équipement d'ici la fin de l'année, et de réduire de 40 millions d'euros ses coûts d'ici fin 2013.
Source Challenges

31/08/2012

More flexible setting plants thanks to new “modular” programming method


The requirements and tasks plant and production managers in modern brickworks face today ­include the necessity to ­respond to their customers’ manifold product ideas and variations in terms of highly diversified project-assigned order quantities. Not only process-engineering factors, such as the selection of the drying and firing programmes, but also the definition of the setting pattern on the tunnel kiln car is a decisive aspect of their work, as the following example ­illustrates.

As part of a machine upgrade the new Keller HCW software for sequence planning of a setting pattern with graphic support was implemented in cooperation with Vandersanden BV in its plant in Hedikhuizen. New and of vital importance for the implementation of this project were two important factors:

› A planning tool that works with full graphic support and shows a true-to-scale image of the tunnel kiln setting and that supports all brick sizes existing for the setting plant

› No substantial performance loss in the sequence control at the supply and grouping installations for the setting plant

The benefits of this new software are also obvious for plant manager Theo Haartmans of Vandersanden BV: “We now have the opportunity to react with flexibility to the requests of our customers and of architects, to optimize our production process, and to widen our product range enormously.”

Working with the new software in practice has ­already proven successful ­after a short time. As the programme was easy to handle, it did not take much time to adapt all existing brick sizes to work in modular mode. The individual module types can be selected from a list of settable modules and can be placed anywhere on the corresponding layer. The ­defined gap to the neighbouring module is already taken into consideration.

True-to-scale representation and the preset maximum layer width and pack height always make sure that the operator gets an overview of the complete setting. The individual layers set up with these modules can then easily be duplicated using “copy & paste”. Thus, a new complete setting pattern is created in no time. It can either be stored on the local hard disk or can be transferred via LAN or Wi-Fi to the control system of the setting plant.

Unlike traditional visualization systems, the “licence fees” charged by the manufacturers of these systems do not apply. The programme is licence-free software and can be installed on any Microsoft Windows operating system. A network interface is necessary for data transfer to the control system.

30/08/2012

Les crédits immobiliers dégringolent au premier semestre 2012


Une véritable dégringolade ! Le montant des crédits accordés par les banques a chuté sur le premier semestre 2012 de 33,1% par rapport à la même période de 2011, révèle une étude publiée mardi par l’Observatoire Crédit Logement/CSA. La fin du prêt à taux zéro (PTZ) ainsi que les conditions d'attribution des banques plus sévères auraient contribué à ce repli très marqué.

Les taux des crédits immobiliers accordés par les banques au premier semestre 2012 ne cessent de freiner : de 3,95 % en février, ils sont revenus à 3,59 % en juin (3,61 % dans le neuf, 3,57 % dans l'ancien), selon les données publiées, mardi 24 juillet, par l'Observatoire Crédit Logement et l’Institut CSA. En effet, les taux d'intérêt reculent depuis mars et ne sont plus très loin de leur plus bas niveau historique depuis 1945 (3,25 % en moyenne) atteint en novembre 2010.

En juin, le total des prêts accordés est aussi en recul : – 21,4 %, en rythme annuel (année glissante), contre + 24,7 % en juin 2011. Et ces prêts sont de moins en moins longs (207 mois). Globalement, le montant des crédits immobiliers a enregistré un très fort recul au premier semestre, avec une baisse de 33,1 % par rapport au premier semestre 2011. « L'année 2012 n'a pas bien commencé. Et, dans un contexte économique morose, le contrecoup du mouvement d'anticipation de la fin 2011 a pesé dès janvier 2012 », souligne l’analyste financier des marchés résidentiels du Crédit Logement.

Et de poursuivre : « La baisse du principal taux de refinancement de la BCE à 0.50 % prévue pour l’automne devrait permettre au taux des crédits immobiliers aux particuliers de se stabiliser à bas niveau d’ici la fin de l’année. Et le taux moyen devrait ainsi s’établir à 3,60 % d’ici la fin 2012 : plus ou moins vite, du fait de la déformation de la production selon la duration des crédits à l’origine. »

Les ménages modestes en première ligne
Trois phénomènes de conjoncture prennent de l’ampleur au second semestre 2012, nous explique Michel Mouillart, professeur d'économie à l'université Paris-Ouest et auteur de l'étude: « La demande a fortement chuté, les aides publiques à l’image du prêt à taux zéro dans l’ancien, le recul de l’accession des ménages modestes sur tous les marchés, et l'offre de crédit s'est réduite en raison des problèmes de refinancement des banques, en vue de l'entrée en vigueur du nouveau cadre réglementaire dit de Bâle III.»

Par conséquent, les primo-accédants ont de plus en plus de difficultés à obtenir les financements nécessaires à l'acquisition de leur bien. Pourquoi ? Les prix de l'immobilier restent élevés et les banques ont tendance à sélectionner les profils des emprunteurs. Autre évolution ? La renégociation des prêts existants. Nombreux sont ceux qui cherchent à bénéficier de la baisse des taux d'intérêt.

Pour le seul deuxième trimestre, la dégringolade est encore plus marquée avec une « accélération » de la baisse de 39,2 % par rapport au trimestre correspondant de 2011. « Toutefois, le mois de juin marque une très légère amélioration, avec un total des prêts accordés en baisse de 21,4 % par rapport à juin 2011 », observe l’économiste. Cependant, la différence est conséquente avec le mois de juin de l'an dernier, qui enregistrait un bond des prêts de 24,7 % comparé à juin 2010. Le chiffre à retenir ? Sur cette année, les établissements financiers anticipent, en effet, un recul d'environ 25% des crédits accordés…

L'ancien souffre plus que le neuf
Une chute des transactions de logements anciens de 25 % sur l'ensemble de l'année est à prévoir, confirme également l’Observatoire Crédit Logement et l'Institut CSA.

En conséquence, le nombre de transactions immobilières en pâtit : le marché du neuf, -21% au premier semestre, surtout dans la région francilienne est par ailleurs moins impacté que l'ancien (-43%). « C’est un gros choc pour le marché de l’ancien, commente le spécialiste. Nous sommes revenus à trois années en arrière car le nombre de transactions est ainsi tombé à son plus bas niveau depuis 2009, durant la crise financière. » Michel Mouillart prédit, par la même occasion, une chute des transactions de logements anciens de 25 % sur l'ensemble de l'année 2012, retombant à 550.000 (hors lots de parkings et caves), soit le niveau de 2009, année du point bas de la précédente crise.

Les professionnels naviguent à vue
Avec également un effondrement des ventes de logements neufs par les promoteurs immobiliers, le temps orageux ne devrait pas se dégager d’ici à 2013, reconnait l’expert. En effet, Kaufman and Broad, pourtant l'un des moins touchés parmi les promoteurs, a annoncé la semaine dernière une baisse des ventes de 24,2 % sur les cinq premiers mois de l'année.

Cette situation fragile amène les professionnels du secteur du BTP à l’image de la Fédération française du bâtiment (FFB) - qui prévoit la perte de 35.000 emplois en 2012 - à redoubler de prudence.
Source Batiactu

Monier Malaysia: School gets free cool roof


THE pupils of SJK (C) Kong Min Pusat in Jalan Air Itam, here, will be able to study in a more comfortable environment with their school's new Monier CoolRoof.
Georg Harrasser explaining the advantages of the Monier CoolRoof to Yao Ping Yoon and the school’s pupils.

The roof which was provided by Monier Sdn Bhd is an energy-efficient roofing system that helps to limit heat transfer, thus lowering the temperature of a building.

"I am happy to say that this school is the third school to receive this CoolRoof under our Monier CoolSchool programme since its launch last year," said Monier chief executive officer Georg Harrasser.

"We believe our programme should be focused on schools and improving on students' learning environment as they are the country's future."

The roof was in dire need of replacement but, due to the lack of funds, the school authorities were not able to act on it sooner. Principal Yao Ping Yoon said the contribution had really helped the school.

"Pupils were always distracted by the rain as it was leaking and it would get very hot when it didn't rain. It was also harbouring bats.

"With the new roof, the heat from the sun is much more bearable and we are able to reduce the electricity used to cool down the classrooms," Yao said.

The two other schools which have received the CoolRoof are SMK Sultan Abdul Samad, Petaling Jaya, and SK (P) Methodist, Kuantan.

Harrasser also launched a Monier CoolSchool contest for primary and secondary schools in Perak, Kedah and Perlis.

They have to submit creative stories about why they deserve a free Monier CoolRoof. The winning school in each state will have its roof replaced. The contest runs until Sept 24.

For details, visit www.facebook.com/MonierMalaysia or http://www.monier.com.my/.

Read more: School gets free cool roof - Northern - New Straits Times http://www.nst.com.my/streets/northern/school-gets-free-cool-roof-1.116269#ixzz22GihngLJ
Source NST by NOR FARAH ANIS KAMARUZAMAN

29/08/2012

Wienerberger: running into a brick wall


Wienerberger, the world’s largest brickmaker with extensive operations in eastern Europe, saw its share plunge by over 5 per cent on Tuesday after it warned of  hard times ahead, and abandoned earlier forecasts of strong sales and profits growth for 2012.
The group’s gloomy prediction confirms that the economic malaise is spreading from weaker economies such as Romania to stronger markets, including Poland and western Europe.

Announcing results for the first half of 2012, Weinerberger pointed the finger directly at the eurozone crisis:

The crisis of confidence surrounding the European currency has intensified in recent months due to the high sovereign debt in a number of countries and the resulting discussions over possible austerity programs. This, in turn, led to in part significant weakness on the new residential construction and renovation markets in the Group’s European core markets. In contrast, performance was sound in the USA, Russia and India.

In CEE, the picture was of growing gloom except in Russia:

The effects of the euro and sovereign debt crises on the real economy were felt increasingly by nearly all East European markets during the second quarter of 2012, and led to reduced construction activity throughout the region. In addition to Hungary, Bulgaria, Romania and Slovakia, this downturn also affected previously more stable markets like Poland and the Czech Republic. The only dynamic development in new residential construction was noted in Russia.

Earnings before interest, tax, depreciation and amortisation [Ebitda] fell 16 per cent in the six months to €104.1m, despite improvements in the second quarter, on a 5 per cent increase in revenues to €1.036bn.

Analysts polled by Reuters before the results had on average expected Ebitda for the full year to rise 15 per cent to €298m. But announcement is triggering downward revisions. The company said: “The lack of market visibility makes it extremely difficult to provide guidance on results for the full 2012 financial year.”

However, ceo  Heimo Scheuch told reporters that a drop into the red was not on the cards: “I absolutely assume that Wienerberger will make a profit in 2012.”
Source Financial Times