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01/03/2012

Rectifieuses à grandes meules pour briques

Cleia et Quadra ont signé un accord pour la distribution de rectifieuses dans le domaine de la terre cuite. Quadra, constructeur de rectifieuses pour le béton, et Cleia, intégrateur pour la terre cuite, ont mené conjointement des essais pour tester ces rectifieuses avec la terre cuite.
Elles correspondent à l’évolution technique des briques et blocs de murs, qui exigent une grande précision et une planéité optimale pour une pose avec des joints de colle très minces.
« Ces machines sont économiquement intéressantes, précise Thierry Allanic, responsable communication de Cleia. De plus, l’usure des outils de rectification est limitée, grâce à des meules de très grand diamètre et des vitesses faibles de rotation. »
« Nous avons signé un partenariat exclusif avec Cleia, confirme Yannick Ancrenaz, directeur général de Quadra, et procédé aux mises au point techniques : la rectification a été validée par des essais concluants dans l’usinage de différents types de briques. L’accord avec Cleia comprend l’intégration de la rectifieuse dans un ensemble de manutention pour la terre cuite. »
Dispositif breveté d’usinage à axe vertical

Ces machines sont conçues sur la base d’une machine-outil avec des meules montées sur des arbres indépendants de l’axe moteur, ce qui procure robustesse et rigidité. Le moteur d’entraînement de la meule est standard. La broche est mise en légère surpression pour garantir une très bonne étanchéité.
La rectification des deux faces s’effectue séparément et les briques sont maintenues lors de l’usinage pour obtenir une précision plus importante. La face inférieure des briques est rectifiée en premier et sert de référence pour la rectification de la face supérieure, ce qui limite les défauts de planéité. Les deux faces sont rectifiées en une seule fois.
Contrairement aux autres machines qui usinent simultanément les deux faces des produits, lesquels peuvent osciller entre les meules en fonction des grains rencontrés dans la matière, les nouvelles rectifieuses garantissent une planéité optimale.
Les produits sont disposés en nappe et la vitesse modérée d’avan­ce permet de diminuer considérablement la température lors de l’usinage des briques, et multiplie par plus de deux la durée de vie des outils de rectification.
La meuleuse évacue la poussière de façon optimale : les briques sont placées avec leurs trous verticaux, ce qui permet aux poussières et aux grains de rectification d’être évacués plus facilement au travers des alvéoles, en étant dirigés vers le bas par un double système de soufflage et d’aspiration. En sortie de rectification, les briques sont exemptes de dépôts de rectification, ce qui facilite l’adhérence de la colle sur les faces rectifiées.
Intégration sur une ligne de production

L’implantation d’une ligne de rectification est simple, puisque les rectifieuses ont été conçues pour être installées en dérivation des lignes de conditionnement des produits, ou intégrées directement sur la ligne principale de fabrication.
Deux modèles de machines, Q5 et Q10, permettent de répondre aux différentes cadences rencontrées en briqueteries.
La machine Q10 constitue la machine idéale pour des productions de briques et blocs jusqu’à 200 000 tonnes/an selon les produits. Grâce à ses porte-meules très rigides, seulement deux meules de diamètres importants équipent cette rectifieuse de grande capacité (1250 et 1 600 mm).
La machine rectifie une couche de briques positionnées avec les trous verticaux, ce qui correspond souvent au module que l’on retrouve à la palettisation. Ce principe simplifie considérablement les installations de manutentions des briques, en amont et en aval de la rectification.
La machine Q5, adaptée aux petites productions, rectifie les briques une à une en position verticale pour garantir la même qualité d’état de surface et de géométrie des produits finis.
L’installation de rectification peut être implantée dans un espace réduit avec deux robots situés en entrée et sortie de la machine.
Outils tactiles et entretien facilité

L’ensemble des commandes de la rectifieuse sont regroupées sur un écran tactile. La commande et les réglages sont simples à effectuer, et l’écran restitue à l’opérateur les instructions de vitesse, d’avance et de profondeur de passe, qui sont clairement indiquées pour une exploitation aisée.
L’accès pour la maintenance est également facilité avec une implantation de la machine au niveau du sol. Les plateaux de rectification inférieurs et supérieurs (meules) sont munis d’outils facilement interchangeables.
L’ensemble de la machine dispose d’un capotage étanche, avec dispositif d’aspiration centralisé très performant ainsi qu’une collecte des déchets sous la rectifieuse avec conteneur souple.
Initialement développées pour des produits de béton dotés d’une abrasivité importante, les rectifieuses Q10 et Q5 sont adaptées aux ambiances humides et poussiéreuses.
Source L'industrie Céramique et Verrière

29/02/2012

Construire en terre, un choix de vie

Eric Ossart et Arnaud Maurières, paysagistes de formation, ont découvert les constructions en terre et se sont pris de passion pour cette technique. Au point désormais de lui consacrer leur vie et un ouvrage, Maisons en terre, qui paraît ce mois-ci aux éditions du Chêne.

Matériau ancestral, la terre n'en est pas pour le moins d'une modernité bluffante. Relancée par l'importance que revêt désormais la question environnementale, elle révèle toutes ses qualités, notamment thermo-isolantes, et connaît un nouvel engouement, comme a pu le montrer encore récemment la très belle exposition que lui a consacrée la Cité des Sciences. Pour les paysagistes Eric Ossart et Arnaud Maurières, elle est une passion. Une passion née de leur métier premier on l'imagine bien, le paysagisme, mais qui s'est ensuite développée avec la découverte de la construction en terre.

Tout commence par la lecture d'un ouvrage qui les marque : Architecture sans architectes, de Bernard Rudofsky (Ed du Chêne, 1980), "qui illustre les constructions vernaculaires à travers le monde". Ils décident de les observer de plus près et partent les découvrir.
Leur histoire c'est ensuite la rencontre avec un lieu et ses habitants : Taroudannt au Maroc, où ils installent une agence en 2003. La médina se transforme depuis la fin des années 90, les maisons traditionnelles étant peu à peu transformées en constructions standard de parpaings et de béton. La tradition des constructions en terre se perpétue néanmoins dans la montagne environnante, plus difficile d'accès, mais surtout où les habitants sont moins fortunés et ne peuvent pas se permettre d'utiliser d'autres matériaux.

Un matériau aux visages multiples

Là, ils commencent à prendre en main des projets de rénovation et de reconstruction dans la médina et décident d'y appliquer cette technique pour construire des maisons de caractère au confort moderne. Leur ouvrage raconte onze de leurs aventures, illustrant leur amour pour ce matériau et pour les gens qui le travaillent. Le tout avec force photos, signées du photographe Roland Beaufre, et illustrations (plans et croquis).
Sans oublier une partie technique, où les auteurs expliquent sans fard que passionnés ne veut pas dire "puristes". Ainsi, même s'ils privilégient l'extraction locale et doivent du coup adapter leur projet à la réalité du matériau, leurs constructions ne sont pas pour autant 100% en terre. Elles associent terre et béton : "la terre pour les murs, le béton pour les parties sensibles à l'eau (soubassement et toiture) et les structures de consolidation (chaînage et piliers)". Et comme la terre se déploie différemment pour les sols, les murs, les plafonds... toutes les sont passées en revue par les auteurs qui donnent un maximum d'explications et de conseils.

"L'appréhension dans un même concept de l'habitation et du jardin, avec un matériau unique et en toute liberté, est l'accomplissement de notre métier, écrivent-ils. Cette conception globale de l'espace de vie offre l'opportunité d'une véritable harmonie, que le divorce entre les professions et les contraintes administratives rendent impossible en Europe." Et d'ajouter plus loin, "Si ce livre est un témoignage, c'est celui de la solidarité qui se développe entre tous ceux qui partagent cette expérience."

Une bien belle invitation...
Source Batiactu

28/02/2012

WIENERBERGER déçoit le marché financier

Wienerberger chute de 1,1% à 9,38 euros à la Bourse de Vienne, pénalisé par des résultats 2011 inférieurs aux attentes et par l'absence de prévisions chiffrées pour 2012. Le numéro un mondial de la brique a pourtant renoué avec les profits l'an dernier après deux exercices consécutifs dans le rouge. Le géant industriel autrichien a réalisé en 2011 un bénéfice net de 9 millions d'euros contre une perte de 67 millions un an plus tôt. Mais les analystes interrogés par Bloomberg tablaient en moyenne sur un bénéfice net de 11,8 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires a bondi de 16% à 2 milliards tandis que l'Ebitda a grimpé de 23% à 258,6 millions. Ce dernier chiffre ressort en ligne avec la propre prévision Wienerberger qui s'étalait entre 250 et 260 millions.

Le fabricant de briques a fermé 5 usines et en a placé 6 autres à l'arrêt l'an dernier aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Belgique et dans l'ancienne Yougoslavie pour résister à la baisse de la demande aux Etats-Unis et en Europe. Le taux d'utilisation des capacités de production a par conséquent grimpé de 60% à 65% en 2011.

Wienerberger a annoncé le versement d'un dividende de 0,12 euro par action au titre de l'exercice 2011. Ce montant ressort, lui, supérieur au consensus qui tablait sur un dividende de seulement 0,10 euro par action.

Le fabricant de briques prévoit de réaliser des bénéfices en 2012 et un Ebitda d'environ 500 millions d'euros en 2014 ou en 2015. Mais le groupe ne chiffre pas ses perspectives 2012 en raison du visibilité limitée en Europe de l'Est et aux Etats-Unis.
Source Zone Bourse

Coopération exclusive dans le domaine des installations de remplissage des briques - Grenzebach et LINGL concluent une coopération de savoir-faire

C’est décidé: Grenzebach et LINGL coopèrent dès maintenant dans le domaine des installations de remplissage des briques. Les deux partenaires offrent désormais conjointement des systèmes technologiques pour briques remplies de blocs en laine minérale.

En tant qu’un des leaders du marché, LINGL dispose des connaissances globales du marché de l’industrie des matériaux de construction en terre cuite et offre un paquet complet de services depuis la conception de l’usine jusqu’à la mise en service de l’unité. L’entreprise Grenzebach, un des fournisseurs leaders dans la technologie de manutention, de traitement et d’automatisation a développé l’installation entièrement automatique pour le remplissage des briques par blocs en laine minérale. En plus de cet accès de marché, LINGL fournira la technique de convoyage des briques pour les installations de remplissage, ce qui définira clairement les interfaces.

En 2007, l’entreprise Grenzebach a développé et fait breveter un système pour le remplissage des briques par blocs en laine minérale en coopération avec la briqueterie Bellenberg dans le sud de l’Allemagne. Après avoir réalisé plusieurs projets en commun, Grenzebach et LINGL ont décidé d’établir une coopération officielle étroite dans le domaine du remplissage. L’orientation clientèle et l’exigence technique de qualité de fonctionnement des deux entreprises forment la base de cette coopération manintenant scellée. Ce pas permet à LINGL d’élargir sa gamme de produits et d’offrir à ses clients un spectre plus vaste dans le domaine de la technique de remplissage.

L’accord de coopération entre LINGL et Grenzebach Chine qui existe depuis l’année 2007 est la base pour cette collaboration partenariale couronnée de succès par les deux entreprises.

Description de l’unité

L’unité pour le remplissage des briques par blocs en laine minérale est caractérisée par une technique robuste assurant une haute disponibilité de l’unité et très peu de maintenance. L’unité peut être réalisée en mode de service semi-automatique ou entièrement automatique. La surface nécessaire est comparativement faible et permet ainsi l’intégration ultérieure dans des installations existantes.

Pour le remplissage des briques, des panneaux en laine minérale sont distribués sur la ligne et découpés par des scies longitudinales et transversales aux dimensions requises selon le gabarit des trous de la brique qui est à remplir. Les blocs découpés de laine minérale sont installés en position correcte et suivant les espacements correspondants nécessaires au remplissage de la brique tout en respectant la quantité requise. A l’opposé d’autres solutions, les blocs de laine minérale exigent une manipulation délicate et sont transportés de manière sûre dans des canaux spéciaux jusqu’au processus de remplissage. Plusieurs briques mises à disposition sont remplies lors d’un seul cycle. Selon la demande du client, le remplissage des briques peut être réalisé par pousseuse à portique ou par robot. La conception et la performance de l’unité sont adaptées aux besoins du client, c’est-à-dire que de nombreuses versions sont réalisables. La brique remplie a une très bonne valeur de transmission thermique et présente une meilleure isolation acoustique et évite un calorifugeage supplémentaire.

Plusieurs unités réalisées avec succès ont montré que cette technologie est impressionante par ses équipements à prix avantageux, ses dimensions compactes et sa simplicité d’utilisation. Les variantes individuelles de l’unité modulaire ainsi que la haute disponibilité de l’installation sont des arguments supplémentaires pour cette technique de remplissage.
Source Lingl

27/02/2012

Blajan. Des élus solidaires des employés de la tuilerie

Le conseiller général Jacques Leclerc organisait lundi à la mairie, une réunion de concertation avec les élus de la région et du département, ceux de la communauté des communes et les délégués du personnel de la tuilerie. Une rencontre à laquelle le président du conseil général, Pierre Izard, regrettait de ne pouvoir y assister, mais marquée par la présence de Carole Delga, vice-présidente du conseil régional Midi-Pyrénées et de Jean-Louis Picard, attaché parlementaire du député Idiard. Un soutien de poids qui « booste » la volonté des délégués de la tuilerie de ne pas baisser les bras. Ils ne comprennent toujours pas pourquoi Imérys veut fermer leur usine, persuadés qu'il est tout à fait possible d'y fabriquer d'autres produits et que cela ne coûterait rien. Ils déplorent qu'il n'y ait jamais eu de communication sur leurs produits d'excellence, des tuiles qui recouvrent aujourd'hui la toiture du Capitole et celle des commerces de Nailloux. Pour le maire Jean-Bernard Castex, « On est sur un produit haut de gamme, mais qui n'a pas été valorisé et qu'Imérys ne sait pas vendre ». Carole Delga, assure de son côté « que la Région allait se battre pour la défense du milieu rural de façon intelligente et constructive ». Et le conseiller Jacques Leclerc de conclure : « L'économie ne doit pas commander la politique. Ici, c'est un problème de stratégie, pas d'argent. La moyenne d'âge des employés de la tuilerie est de 45 ans, il faut absolument maintenir ces emplois pour que les salariés gardent leur dignité ». Lundi 5 mars, en compagnie des élus, il recevra les dirigeants du groupe à la mairie pour leur demander des explications sur leur projet de fermeture.
Source Le Dépêche du Midi

26/02/2012

PLEIADE INVESTISSEMENTS : Le cercle des entrepreneurs

Materials Technologies est spécialiste de l’ingénierie béton et des systèmes de manutention automatisée. Pléiade Investissement accompagne, depuis décembre 2010, la reprise de ce groupe. ADLER Technologies, FIMEC Technologies sont 2 sociétés de MATERIALS Technologies


Ceric Technologies a repris les actifs de Ceric SA, groupe leader dans l’ingénierie d’usines de briques et tuiles en terre cuite. Pléiade Investissement a aidé le management à préparer son plan de reprise en mars 2010, et l’accompagne dans le redéploiement industriel et commercial de l’entreprise.

Source Pleiade Investissements

25/02/2012

Congo : création prochaine d'un complexe industriel à Makoua

Un complexe industriel de céramique ayant un capital social de six milliards de FCFA ( environ 11,7 millions USD), dont 51% proviennent du gouvernement congolais et 49% de la Chine, sera créé prochainement à Makoua, dans le département de la Cuvette, dans le nord du Congo.

Le contrat de partenariat en vue de la création de ce complexe industriel a été signé vendredi à Brazzaville, capitale du Congo, entre le ministre congolais du développement industriel et de la promotion du secteur privé, Rodolphe Adada, et le président de l’Institut chinois de recherche et de conception de matériaux de construction, Xiao Hui.

Avec un budget d'investissement estimé à 56 milliards de FCFA (109 millions USD), cette infrastructure industrielle engendrera 130 emplois, pour une capacité de production journalière de 120.000 briques en terre cuite, soit 36 millions de briques par an, 10.000 m2 de carreaux par jour.
Elle produira aussi des tuiles.
Source Afriquinfos

Algérie - 14 nouveaux projets d’investissement avalisés à Souk Ahras

Un total de 14 nouveaux projets d’investissement, sur 37 dossiers déposés, ont été avalisés à Souk Ahras par le Comité d’aide à la localisation et la promotion de l’investissement et à la régulation foncière (CALPIREF), a indiqué le directeur de l’industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement.
Ces projets portent notamment sur la création de quatre cliniques médicales de chirurgie, d’urologie, d’hémodialyse et de physiothérapie, ainsi que sur deux structures de loisirs sur les hauteurs de Gheloussi et au POS n° 8 près de l’université, a ajouté M. Saci Bouaziz.
Le CALPIREF a également avalisé cinq projets industriels de transformation du plastique, de production de matériaux de construction, d’emballage et de transformation du bois.
Trois projets agricoles de production d’aliments de bétail, de volaille et de création d’une chambre froide ont été également retenus, a ajouté la même source, soulignant que les projets non encore avalisés seront étudiés dans un délai d’un mois.
Répartis sur plusieurs communes de la wilaya, ces projets permettront de générer un nombre important d’emplois, a indiqué M. Bouaziz, estimant que l’investissement dans le secteur agricole n’a pas encore atteint le niveau souhaité notamment dans la filière lait qui a produit 92 millions litres en 2011.
Une banque de données sur le foncier a été dernièrement créée à Souk Ahras pour permettre aux investisseurs potentiels d’engager leurs projets "en connaissance de cause", a conclu le même responsable. (APS)
Source Maghrebemergent

24/02/2012

Le potier rêve en 3D

Jean-François Bourlard est un homme heureux. Ce potier sadiracais avait à cœur de réaliser une œuvre en 3D, dans laquelle on pourrait évoluer, mais il n'avait ni la place ni les moyens financiers pour espérer concrétiser un jour son rêve.

Répondant sans grande illusion à un appel à projet de la fondation Ateliers d'art de France, pour un prix intitulé « L'œuvre », il s'est risqué à soumettre son projet de cuisine entièrement aménagée et habitée par des personnages grandeur nature, sur un budget de 55 000 euros (il ne fallait pas dépasser 60 000 euros). Il a décroché la timbale. « Je n'y croyais pas, avoue le potier radieux. C'est la première année que ce prix est attribué et il n'y a qu'un seul élu. J'étais loin de penser que la fondation choisirait mon projet. C'est formidable car je vais réaliser un rêve que je croyais inaccessible. »


Jean-François Bourlard a neuf mois pour réaliser son œuvre. Travaillant beaucoup sur le thème de la table en tant que lieu de convivialité amicale et familiale, le potier va construire pour Ateliers d'art de France une cuisine de 12 m2 avec murs, toit, meubles, évier, four, ustensiles et trois personnages grandeur nature attablés devant leur assiette remplie de reliefs de repas.
Trois lieux de construction

Tout l'ensemble sera réalisé en terre cuite et pourra être démonté pour voyager sur différentes expositions. Pour effectuer ce long travail artistique, Jean-François Bourlard va travailler en trois lieux différents. « En ce qui concerne la cuisine proprement dite, dit-il, je vais la réaliser chez un tuilier situé dans l'Yonne. Pour ce qui est des trois personnages, deux adultes et un enfant, je vais les modeler avec Jean-Louis Ricaud, un sculpteur bordelais et je ferai toutes les petites pièces, comme les assiettes, les couverts, les ustensiles et les bibelots dans mon atelier à Sadirac. »

C'est la fondation Ateliers d'art de France qui se chargera de récupérer tous les éléments sur les lieux de construction, pour les rapatrier en caisses à Paris. Il ne restera plus à Jean-François Bourlard qu'à assembler la cuisine sur le lieu que choisira la fondation.

À part le budget de cette création, entièrement financée par Ateliers d'art de France (55 000 €), le potier sadiracais n'aura pour récompense que la joie et certainement la fierté de voir son œuvre exposée, non seulement en France mais sûrement aussi en Europe. Il appartient à la fondation de choisir les villes d'exposition.
Une construction originale

Cette construction aura bien sûr la « patte » de Jean-François Bourlard qui sait déjà comment manifester son originalité. « Pour les murs de la cuisine, dit-il, je vais recuire toutes les briques en les suspendant afin de ne faire fondre que la base, pour obtenir des matières fondues en partie. Ces parties fondues seront tournées vers l'intérieur de la pièce. La brique, côté extérieur, sera plus dure et matiérée de blanc. »

Pour les personnages, le potier veut jouer avec la matière, recouvrant les plus âgés de plusieurs couches et l'enfant d'un peu moins. « Le public pénètrera dans un monde de matières et de couleurs, conclut le potier. Je veux qu'on ait l'impression d'être dans un monde de matières mouvant.
Source Sud Ouest

Do bricks need a new “hue”? – Classifying bricks as a sustainable construction product

The term sustainability counts among today‘s most definitive topics. For years now, there has been intensifying debate over sustainably viable societal development and, in proximate connection with that, over the sustainability of our built-up environment. The construction and real estate sector is finding itself increasingly confronted with public demands for ecologically and economically optimized buildings and structures. In order to meet the relevant criteria, real estate ser­vice providers and investors are imposing strict requirements on building planners and construction material producers. This contribution probes the current state of sustainability debate in the construction sector and illuminates a number of ways to portray different levels of sustainability, in particular for bricks.

Sustainability has become an omnipresent term. It is used in numerous contexts and denotations. According to definition, and as illustrated in »1, the term sustainability describes the equally weighted consideration of the ecological, economic and socio-cultural aspects of a product or course of action. The aim is to achieve cross-generational fairness and ­equity driven by the precept that only as much resources be consumed, that future generations will still be able to satisfy their own needs [1].

In the construction sector, the term sustainability was long equated...
Source Ziegelindustrie International

23/02/2012

Maisons BBC-Effinergie : de la conception à l’usage

Céquami, certificateur pour les maisons individuelles, vient de dresser un bilan des habitations ayant été labellisées en 2011. Si le nombre de demandes a progressé de 150% par rapport à l’année précédente, cet état des lieux ne serait pas exhaustif s’il n’était pas accompagné d’un retour d’expérience de ceux qui y vivent.

La filiale du CSTB, spécialisée dans la certification, la labellisation et la promotion de la qualité globale en maisons individuelles neuves et rénovées, livre une photographie inédite des maisons BBC-Effinergie, en associant des données techniques quant à la conception des habitations et des informations sur la réalité des usages dans ces mêmes habitations.

Côté conception…
Pour étudier la conception des maisons BBC-Effinergie, Céquami a décortiqué l’ensemble des demandes de labels traitées en 2011 -2.477 dont 924 labels délivrés - et a déterminé 12 grandes thématiques. En voici les grandes tendances :

- Sur le plan géographique, l’étude révèle que, comme en 2010, la région Pays de la Loire est la région la plus dynamique en termes de constructions de maisons BBC-Effinergie, avec 22% des demandes de labels en 2011. L’Ile de France arrive juste derrière, avec 14% des demandes. En revanche, note Céquami, la Picardie, le Limousin, la Basse Normandie et la Corse se placent en queue de peloton, avec moins de 2% des demandes de labels l’an dernier. On constate également que 94% des demandes concernent des régions situées entre 0 et 400 m d’altitude.

- Côté prix, Céquami révèle que le prix moyen des maisons BBC-Effinergie tend à baisser par rapport à 2010 : 169.410 € contre 163.211 € en 2001. La tendance serait donc une démocratisation des maisons BBC, souligne l’organisme. Enfin, il note un équilibre des prix au mètre carré, qui est passé de 1.458 € en 2010 à 1.433 € en 2011, mais avec, toutefois, des habitations dont la surface moyenne est en recul de 2 m2.

- Justement, les surfaces des maisons BBC-Effinergie se situent en grande majorité entre 90 et 140 m2, avec une nette part pour la tranche 110 à 120 m2. Céquami remarque que la surface moyenne est passée de 116.14 m2 en 2010 à 114 m2 l’an dernier.

- En matière de systèmes constructifs, le parpaing vient titiller la brique, jusque-là très prisées par les constructeurs de maisons individuelles. Utilisée dans 69% des cas en 2010, la brique l’est désormais dans 43% des constructions, pour 44% en parpaings. Ce rééquilibrage s’explique notamment par le fait que le nombre important de maisons BBC se situait en Alsace et dans les Pays de la Loire, deux régions où la brique est le matériau phare.

- Côté ventilation, la VMC simple flux hygro B est utilisé dans 96% des constructions, tandis que la PAC aérothermique associée à l’ECS thermodynamique reste la solution la plus prisée, suivie par la chaudière à gaz avec ECS solaire, et de la chaudière à gaz avec préparation de l’ECS. A noter, ajoute Céquami, que ces trois solutions représentent 80% des demandes BBC-Effinergie en 2011.
Enfin, sur le plan énergétique, les maisons BBC-Effinergie affichent en moyenne une consommation d’énergie primaire moyenne de 48.1 kWh/m2.an en 2011. Concernant le type d’énergie de chauffage choisi, le gaz revient en force grâce au label BBC, avec 45% de parts de marché (gaz et propane) en 2011 contre seulement 30% en 2010. L’électricité demeure majoritaire à 47%. Côté systèmes de chauffage mis en œuvre, la solution effet joule ne représente que 4% du marché, avec une très forte présence en zone H3. Le photovoltaïque est en baisse dans les maisons BBC-Effinergie. Ainsi, 2.6% d’entre elles étaient équipées d’un système PV en 2011, alors que le chiffre atteignait 5.88% en 2009.

Côté usages…
Parallèlement, Cequami a entrepris une enquête* auprès de 107 familles qui ont fait construire une maison BBC afin d’en connaître leur perception et ressenti. Parmi les 11 grandes thématiques abordées, on peut en dégager les résultats suivants :

- Quatre motivations récurrentes ont conduit à construire une maison BBC : faire des économies d’énergie ; respecter l’environnement ; optimiser le confort ; obtenir des aides financières.

- Les occupants de ces maisons ont pu également apprécier certains éléments comme le système d’eau chaude, majoritairement solaire ; le système d’éclairage ; le confort thermique.

- Enfin, les propriétaires de maisons BBC semblent avoir pris conscience d’habiter un logement labellisé, moins énergivore, en avance sur les réglementations futures. Céquami note une certaine fierté chez eux à en parler autour d’eux, et surtout communiquer sur le fait que le surcoût de départ n’est plus un obstacle compte tenu du retour sur investissement et de l’impact sur l’environnement.

En détail, 71% des propriétaires estiment avoir réduit significativement les consommations d’énergie depuis qu’ils ont investi dans une maison BBC, même s’il est difficile de juger au bout d’une seule année d’occupation. Plus de 70% d’entre eux n’ouvrent plus leurs fenêtres alors que la chauffage est en marche, tandis que 99% ne bouchent jamais les entrées et sorties de ventilation et ont conscience que le renouvellement de l’air est signe de qualité sanitaire. Quant à l’éclairage, beaucoup de propriétaires ont été surpris de constater que leur maison BBC était livrée avec des ampoules à incandescence… Au final, la perception de qualité globale est au rendez-vous, se félicite Céquami, avec une note de 18.22/20 accordée par l’ensemble des 107 familles interrogées.

*enquête réalisée par Mélétys, pour le compte de Céquami, entre juin 2011 et octobre 2011, administrée par téléphone sur la base d’une cinquantaine de questions.
Source Batiactu

Lafarge prévoit "plus d'un milliard d'euros" de cessions en 2012

Le groupe de matériaux de construction Lafarge a annoncé prévoir "plus d'un milliard d'euros de nouveaux désinvestissements stratégiques" pour continuer à diminuer sa dette.

Lafarge va poursuivre ses "efforts de réduction des investissements à hauteur de 800 millions d'euros" en 2012 et va proposer à l'assemblée générale des actionnaires de "réduire le dividende à 50 centimes d'euros par action", soit la moitié de celui de l'an dernier, a indiqué le PDG Bruno Lafont.

"En 2011, le groupe a atteint l'objectif qu'il s'était fixé de réduire la dette de 2 milliards d'euros, malgré un environnement économique défavorable. L'endettement net du groupe continuera à baisser en 2012 grâce à la mise en oeuvre d'actions visant à maximiser nos cash flows opérationnels", a déclaré M. Lafont.

Lafarge entend également "parallèlement à l'exécution du programme d'économies de 500 millions d'euros", annoncé en novembre dernier et dont 400 millions doivent être réalisées en 2012 selon M. Lafont, procéder à des augmentations de ses prix de vente "en réponse à l'inflation des coûts".
Source : batirama.com / AFP

22/02/2012

Wienerberger boucle une année 2011 positive

Malgré un contexte difficile, le groupe autrichien Wienerberger, spécialiste mondial de la brique et de la tuile, a annoncé des résultats 2011 positifs : il a renoué avec les bénéfices (40,8 M€) alors que les pertes atteignaient près de 35 M€ en 2010. Concernant les perspectives pour 2012, l’entreprise se montre relativement confiante, avec la bonne santé des marchés allemands et français.

Le spécialiste de la brique en terre cuite, Wienerberger (fondé en 1819), a connu une année 2011 positive, cela en dépit d’une conjoncture difficile.

Le groupe autrichien a en effet renoué avec les bénéfices, en enregistrant un bond du chiffre d’affaires de 16 % à plus de 2,02 milliards d’euros : le résultat net est positif, avec 40,8 M€. L’entreprise avait terminé les deux précédents exercices (2009 et 2010) avec des pertes, liées à un important plan de restructuration lancé en 2008.

Wienerberger explique les bons chiffres de 2011 par «des augmentations dans les volumes dans tous les groupes de produits, malgré un affaiblissement de la dynamique du marché au 2nd semestre». L’inflation des coûts de production aurait été en partie amortie par une hausse des prix.

Pour l’année 2012, le groupe évoque une «visibilité limitée» dans deux régions clés, l’Europe de l’Est et les Etats-Unis. Malgré tout, le patron de la société, Heimo Scheuch, se dit confiant, grâce notamment a bon développement de deux marchés européens, Allemagne et France. Le groupe entend également continuer sa politique de hausse des prix.

Wienerberger est présent dans 27 pays, avec un effectif de 11.000 collaborateurs sur 245 sites industriels. En France, le groupe a développé une importante activité de fabrication de briques en terre cuite avec 13 usines.
Source Batiactu

Stradal s'arrête une journé pour renforcer la sécurité des salariés

La hausse est faible mais elle doit être enrayée. En 2011, le groupe Stadal, spécialisé dans les réseaux souterrains en béton, a observé une légère accentuation des accidents du travail. Jeudi, l'activité de l'unité cominoise de 75 salariés a été totalement arrêtée pour permettre la tenue d'ateliers sur la sécurité : « Il n'y a pas eu de morts en 2011 et nos résultats restent très bons dans le groupe qui totalise 1 100 personnes en France, explique Noël Avril, le directeur du site. Mais quand il s'agit de manipuler des pièces de 5 à 6 tonnes, on se doit d'être constamment vigilant. » Au cours de la journée, le personnel a répondu à un quiz où une batterie de questions ont rappelé quelques règles essentielles. Une voiture tonneau a montré les dangers de conduire en état d'ivresse et une évaluation des risques de dernière minute a été menée lors d'un atelier de 4 à 5 personnes. À l'issue de ces exercices, tout le monde a reçu un tee-shirt, un porte-clés et un éthylotest.

Cette journée s'est adressée aux salariés de la production, mais aussi à l'ensemble du service commercial. Le site de Comines rayonne sur les régions Nord - Pas-de-Calais, Picardie et Champagne-Ardennes.

Depuis l'arrivée de Stradal à Comines au début des années 90, l'entreprise n'a cessé de grandir. Avec, comme plus beau trophée, le tunnel du métro lillois habillé par du béton réalisé dans cette usine.

Stadal appartient au géant irlandais CRH qui compte 70 000 salariés dans le monde. • G. SG.
Source La Voix du Nord

21/02/2012

Terreal fait découvrir son travail aux personnes handicapées

Terreal s’est lancé dans une politique d’emploi et de maintien dans l’emploi en faveur des personnes en situation de handicap l’an passé. Ceci s’est matérialisé par la signature d’une charte avec l’ensemble des organisations syndicales et par la signature d’une convention avec l’Agefiph en juin 2011.

L’engagement de l’entreprise ne date pas de ces signatures. Terreal Chagny travaille déjà depuis plus de 4 ans avec l’Esat Georges-Fauconnet (prestation tri et reconditionnement de tuiles, 15 à 25 équivalents temps plein en fonction des périodes).

Ces textes prévoient toute une série d’actions de sensibilisation, formation, communication, d’intégration et de suivi des travailleurs handicapés. C’est dans ce cadre que le site de Terreal 2 a reçu récemment 31 personnes handicapées afin de faire découvrir l’univers de la tuile. La matinée découverte a été mise en place avec Capemploi, Pole emploi et plusieurs agences d’intérim.

Les personnes ont pu visiter l’ensemble de la nouvelle usine, mais, surtout, comprendre l’environnement de travail, et faire en sorte que les personnes puissent se positionner plus aisément sur les postes à pourvoir au sein de l’usine.
Un handi’dating

Car à la fin de la visite, un handi’dating était organisé. L’ensemble des personnes a eu l’occasion de rencontrer un ou plusieurs responsables des services où des recrutements CDI ou missions longues intérim sont envisagés sur 2012 : production Chagny 1, production Chagny 2, logistique, qualité et maintenance. Ils avaient alors 10 minutes pour transmettre leur CV et expliquer leurs motivations auprès du responsable de service intéressé. Ces entretiens devraient ainsi prochainement déboucher sur des emplois.
Source Le Journal de Saône et Loire

MosBuild 2012: Equipceramic sera présent

MosBuild, l’une des plus importantes foires, tiendra sa 18ème édition du 2 au 4 Avril à Moscow, et Equipceramic sera présent. Vous pouvez nous rejoindre au pavillon2, Hall 5 Rez-de-chaussée.

Veuillez obtenir votre "ticket visiteur" sur le lien suivant:

E-TICKET: http://www.mosbuild.com/Register-Now
Source Equipceramic

Saint-Gobain: résultats en hausse en 2011

Le groupe de matériaux de construction et de distribution a annoncé jeudi 16 février un bénéfice net de 1,284 milliard d’euros en 2011, soit une progression de 13,7% par rapport à celui de 2010 (1,129 milliard). Le chiffre d’affaires 2011 s’établit à 42,116 milliards d’euros, en hausse de 5,0%, indique le communiqué.

Le Pdg de Saint-Gobain, Pierre-André de Chalendar, a commenté : « En 2011, dans une conjoncture économique volatile, marquée par une accélération de la reprise au premier semestre et par un ralentissement au second, nous avons poursuivi notre croissance et notre développement. Nous avons réussi à limiter l’impact de la très forte augmentation du coût des matières premières et de l’énergie, grâce à l’augmentation de nos prix de vente. Par voie de conséquence, nos résultats ont, cette année encore, fortement progressé.
L’environnement économique de l’année 2012 s’annonce incertain à ce stade. En l’absence d’amplification de la crise économique et financière, nos principaux marchés devraient conserver un niveau d’activité satisfaisant. Les atouts que constituent notre positionnement stratégique porteur et la solidité de notre structure financière nous permettent d’envisager l’avenir avec confiance. Nous visons une croissance interne modérée, principalement tirée par l’augmentation des prix de vente nécessaire pour répercuter la hausse des coûts des matières premières et de l’énergie, ainsi qu’une bonne résistance de notre résultat d’exploitation et de notre rentabilité.
Par ailleurs nous continuerons à faire preuve, en 2012, d’une grande capacité d’adaptation à l’évolution de nos marchés, tout en poursuivant le développement de nos principaux axes stratégiques (pays à forte croissance et marchés de l’efficacité énergétique), dans le respect d’une grande discipline financière ».
Source Le Moniteur

20/02/2012

Blajan. Mobilisation pour la tuilerie

Hier matin, les représentants du personnel de la tuilerie invitaient les salariés, les élus et la presse dans la salle de la mairie, pour faire le point de la situation. Trois semaines après l'annonce du projet de fermeture, le ton a changé, les employés veulent désormais se battre pour sauver l'usine. Le soutien des délégués de sites voisins, la présence de nombreux élus et de la population locale, les réconforte dans leur conviction.

En fait, ils n'acceptent pas les raisons invoquées à Limonest, lors du comité central d'entreprise de lundi et mardi : manque de polyvalence, incapacité à produire toutes les variétés de tuiles canal, difficultés pour faire monter les fours en température.
Un savoir-faire reconnu

« Nous sommes capables de faire de très bonnes tuiles, nous avons un personnel très compétent et notre savoir-faire est reconnu, affirme un délégué du personnel. La concurrence est forte, mais si on nous donne les moyens, nous avons de quoi pérenniser le site de Blajan. Nous avons toujours été réactifs, nous avons adapté notre production pour gagner des parts de marché, mais cela n'a pas été pris en compte. ».

Le maire Jean-Bernard Castex, assurait les employés de son soutien et de celui des membres de la communauté des communes. Après avoir tout mis en œuvre pour favoriser l'ouverture d'une nouvelle carrière d'extraction de terre sur la commune, Il déplorait l'incohérence de cette ouverture avec l'annonce du projet de fermeture de l'usine.
Nouvelle réunion lundi

Pour l'heure, les délégués contestent les arguments mis en avant, mais par soucis de privilégier leur outil de travail, ils n'appellent pas à la grève mais plutôt à une mobilisation générale pour sauver le site. Après la fermeture à Boulogne de l'entreprise Assemat, l'enjeu économique du maintien de la tuilerie est vital pour le canton et pour le Comminges. Lundi, nouvelle réunion avec le conseiller général à 10 heures à la mairie. Quelques chiffres : L'objectif de production est de 25 000 tonnes de tuiles pour 2012, 31 000 tonnes ont été produites l'an dernier, mais l'usine a la capacité de produire 56 000 tonnes. Actuellement, 32 titulaires et cinq intérimaires sont employés à la tuilerie, contre 70 il y a seulement 20 ans et 240 en 1974.
Source La Dépêche du Midi

Prochaine Réunion de labellisation du Pôle Européen de la Céramique le vendredi 24 février 2012

Le Pôle Européen de la Céramique organise son prochain Bureau élargi le vendredi 24 février à 9h.

À cette occasion, nous vous invitons à nous transmettre vos demandes de labellisation de projet R&D afin qu’elles puissent être étudiées pour cette occasion.organise son prochain Bureau élargi le
vendredi 24 février à 9h.

Source Cerameurop

Wienerberger Romania appoints new head of operations

Corneliu Fecioru has been appointed head of Wienerberger Romania’s operations in Romania as member of the company’s board. He has over 15 years of expertise as an executive, 11 years of which were spent in the constructions industry. Over the years Fecioru held key positions in large companies such as Lafarge Romania and Gebruder Weiss.

His previous position was sales and marketing manager within the Austrian company Gebruder Weiss. He graduated from the Technical University in Iasi, but he also holds a bachelor’s degree in management from the University of Hertfordshire in Great Britain. Fecioru also went through several management development programs at IMD (Switzerland) and INSEAD (France).

During the nine years spent with Lafarge, he held several management positions in areas such as HR, Corporate Affairs, Acquisitions and Logistics. Fecioru holds extensive experience in the bricks industry also. He was part of the management team selected by the investment fund Advent International to handle the transformation of Ceramica Iasi after takeover. For two years he was head of operations and development at Ceramica Iasi.
Source Business Review par Simona Bazavan

Marcheluzzo Impianti S.r.l

Marcheluzzo Impianti S.r.l., a son siège à Castelnovo d'Isola Vicentina, établie en 1971 par m. Dario Marcheluzzo et dirigée avec son frère m. Giancarlo, est une Société de famille et depuis son début s'est spécialisée dans les projets et les réalisations des manutentions automatiques de tous les types pour la production de briques et tuiles en terre cuite. En 1998 le programme de fabrication a été développé avec l'ajout des séchoirs et la Société a ultérieurement complété ses possibilités de fourniture avec les projects et la construction des fours.
Aujourd'hui Marchelezzo Impianti se situe dans le marché a un niveau très important comme Société d'expérience pouvant proposer la gamme coplète des équipments et garantissant l'étude, la réalisation et la mise en marche des usines pour tous les produits an terre cuite.


AUTOMATISMES
Une équipe prestigieuse pouvant compter sur une expérience de plus que 35 ans, étude ici, sous la guide directe de la propriété, les solutions qui seront adaptées à chaque client, et qui seront capables de répondre à des critères tout à fait satisfaisants de rapidité et de simplicité d’exécution.


KILN DEPARTMENT
Nouveau secteur de MARCHELUZZO IMPIANTI s.r.l établi en 2005 avec une équipe de travail de très grande expérience et un bureau technique très moderne pour rechercher et développer les technologies les plus innovantes pour le séchage et la cuisson de tous les types des produits en terre cuite et pour les diverses exigences de production, avec un soin tout particulier aux meilleures économies énergétiques.


PIÈCES DE RECHANGE
Avec l'expérience acquise dans ce secteur la Marcheluzzo Impianti d'anse année 2008, a agrandi le stock optimisant la gestion de manière fiable, donnant la possibilité à tous le clients de trouver pièces de rechange normal et personnalisé de premières nécessités en stock.

19/02/2012

FIMEC TECHNOLOGIES: Une tradition d'innovation et de services

La société FIMEC (Fabrication Industrielle de Machines pour les Entreprises de Céramique) a été créée en 1973 par un ingénieur mécanicien au service de l'industrie de la terre cuite.

Proposer l'équipement adapté au besoin de l’industrie est son crédo et très vite la société réalise le 1er séchoir rapide de marque Anjou®. Il rencontre rapidement un grand succès : FIMEC Technologies signe une des plus grandes réussites sur le marché des équipements pour l'industrie de la terre cuite.
Simplicité, robustesse, efficacité sont les caractéristiques de ce séchoir unique sur son marché.

Copié maintes fois mais jamais égalé, plus de 200 installations témoignent de la qualité du séchoir Anjou® de FIMEC. En partenariat avec CERIC, des améliorations et des innovations y sont apportées régulièrement : FIMEC Technologies a récemment développé le séchoir Anjou® "à pas rapproché" pour des installations plus compactes et au meilleur rendement énergétique.

De l’industrie de la terre cuite, FIMEC Technologies apporte ses facultés d'innovation à d’autres secteurs des matériaux de construction : pour accompagner le besoin de production dans l'industrie de la laine minérale, par exemple, la société a développé et breveté un empileur haute cadence "à rideaux", unique par les performances atteintes. L'ingénierie FIMEC Technologies est devenu incontournable sur ce marché.

L’expertise dans plusieurs secteurs de FIMEC Technologies lui permet de faire de la « fertilisation croisée » au bénéfice de ses clients et d’être apporteur d’idées nouvelles. C'est ainsi que dans les années 1990, FIMEC développe les premiers trieurs à peigne dont la technologie soutient le fort développement du secteur de la messagerie et de la logistique.

Fort de ce savoir-faire, FIMEC Technologies poursuit une politique ambitieuse d’innovation en partenariat avec ses clients des secteurs des matériaux de construction et du tri/messagerie.
® ANJOU est une marque déposée par FIMEC Technologies
Source FIMEC TECHNOLOGIES

18/02/2012

Tunisie : le CEPEX en mission en Algérie

Une mission d'hommes d'affaires du secteur des matériaux de construction sera organisée du 26 au 29 mars 2012, à Oran (Algérie), par le CEPEX (Centre de Promotion des Exportations).

L'objectif de cette mission est de prospecter les opportunités qu'offre cette région pour les produits tunisiens et d'y initier des contacts d'affaires avec les professionnels et les différents intervenants économiques, dans la perspective de développer les exportations tunisiennes sur ce marché porteur.

Le programme de la mission comportera des rencontres professionnelles et des visites d'entreprises de la région.
Source Tunisia IT

Advancing the capital goods industry for clay brick and roofing tile production

Argentina’s Minister of Industry, Débora ­Giorgi, has welcomed the President of the Argentine company Cerámica del Norte, Juan José Soler, together with Luca Caramelli, the owner of Bongioanni Macchine, the Italian supplier of machinery to the clay brick and roofing tiles industry.

During the meeting with the Minister, J. J. Soler presented his company’s 50 mill. pesos investment in the construction of a new installation in Salta. Caramelli informed Minister Giorgi of how his company is considering the possibility of setting up a production plant in Argentina. From there, the company could supply the Argentine and Brazilian markets as well as the other Mercosur countries.

“Argentina is resolute in advancing the development of its capital goods industry in order to be competitive at worldwide level; investments in this sector will be favoured since we have a home market suffering from unfair competition and with a growing demand”, said the Minister.

The owner of Bongioanni explained to the Minister that his idea to set up a plant in the country was derived from the conditions in Argentina in the last few years. Many important investments have been realized in the clay brick and roofing tile sector, enabling his company to supply machines as well as logistic and technical advice to several Argentine companies. For this reason, he said, he saw Argentina as an ideal place to do business.

Bongioanni Macchine has already worked with leading companies in ­Argentina’s clay brick and roofing tile sector, such as Cerámica del Norte, Latercer, Cerámica Quilmes, Palmar, La Pastoriza, Cerámica Cunmalleu, Losa, Cerro Negro, Cerámica Alberdi, Cerámica Ctibor, Cerámicos Marcos Paz & ­Terrabrick, and others.

Bongioanni – the company founded in 1907 – became Bongioanni Macchine with the purchase of a block of shares by the Caramelli family at the beginning of 2000. Since then, the company has enjoyed a major relaunch and become not only a leader in the European market, but also in Asia, North Africa and South America.
Source Ziegelindustrie International

FB Refractories : recette locale, cuisson mondiale

IFB Refractories fabrique des briques pour les hauts fourneaux, les céramistes et les verriers du monde entier. Pour survivre sur ce marché, cette PMI berrichonne a revisité la recette des briques réfractaires, un procédé vieux comme le feu.

« La recette des briques réfractaires est ancestrale : de l'argile, de l'eau et des fibres végétales mélangés puis cuites au-dessus de 1000° », résume Didier Pessiot, qui cite les maisons en torchis de l'Antiquité et les fours à pain de l'époque médiévale. Cela n'empêche pas sa société, IFB Refractories (Insulating Fire Brick, nom générique pour désigner les briques réfractaires isolantes dans le monde), d'innover pour continuer à fournir ses briques résistant à de fortes chaleurs, essentielles aux aciéristes, aux verriers et aux céramistes.

Comme les hauts fourneaux déclinent en France, cette PME d'une quarantaine de salariés expédie désormais ses produits à l'étranger. D'abord en Allemagne, mais aussi en Argentine, en Australie, en Asie... 85 % de la production de la petite usine de Buzançais (Indre) voyage. « Notre dernière livraison, en Amérique du Sud, portait sur 800.000 briques acheminées par cargo », raconte Didier Pessiot.

Pour rester présent sur ce créneau de la brique réfractaire, IFB a décortiqué cette « recette » que les Ming utilisaient pour la cuisson de leurs vases. En partenariat avec l'Ecole nationale supérieure de la céramique industrielle (ENSCI) de Limoges, IFB a entamé des recherches sur la composition exacte de ses matériaux. Depuis trois ans, des études financées par OSEO et le Conseil général de l'Indre ont permis de mieux connaître la structure interne des briques et de mettre en équation le savoir-faire de cette société créée en 1929. Didier Pessiot, PDG depuis 2007, estime que la crise lui a paradoxalement permis de mener sereinement ces études. « Auparavant, tous les ingénieurs de l'ENSCI étaient recrutés avant la fin de leurs cursus par les multinationales. La crise a changé la donne à ce niveau-là. Les PME ont aussi besoin des hauts potentiels », affirme-t-il. Les argiles de quatre carrières, deux à proximité de l'usine, une en Charente et l'autre en Bretagne ont été analysées en fonction de leur densité et de la porosité des briques afin d'affiner les mélanges. En 2011, IFB Refractories a vendu pour 4,2 millions d'euros de briques, dalles, tubes... « C'est un marché qui s'ouvre à l'international, sur des projets gigantesques et ponctuels. Pour notre prochain contrat aux Emirats arabes Unis, portant sur 2,2 millions de briques, j'étudie une alliance avec un confrère japonais parce que je n'ai pas les capacités d'y répondre seul », déplore Didier Pessiot, qui a dû renoncer à des contrats plus gros, parce qu'il ne peut combattre les coûts de production plus faibles de ses concurrents de Chine, d'Inde et de Malaisie. Outre sa politique d'innovation, IFB a misé sur la réactivité : la PMI de Buzançais entretient un stock conséquent et peut sortir des petites séries. Un instinct de survie, qui, comme la « recette » de la brique réfractaire, remonte à la nuit des temps.
Source Les Echos par STEPHANE FRACHET CORRESPONDANT À TOURS

Imerys : Gilles Michel percevra 960 kE de rémunération variable pour 2011

Le Conseil d'Administration d'Imerys a arrêté les éléments de rémunération de Gilles Michel en sa qualité de Président-Directeur Général.

Après avoir mesuré l'atteinte par Gilles Michel des objectifs économiques et particuliers qui lui avaient été fixés au titre de l'année 2011, le Conseil a arrêté le montant de sa rémunération variable due au titre de ce même exercice à 960 kE, soit 120 % de sa rémunération fixe annuelle.

Les critères de performance retenus pour l'année 2012 sont liés à l'atteinte d'objectifs financiers, identiques à ceux retenus pour l'année 2011 -résultat courant net, cash flow libre opérationnel et retour sur capitaux employés- ainsi que "d'objectifs particuliers dont le caractère confidentiel n'en permet pas la publication".

Gilles Michel bénéficie des deux régimes de retraite supplémentaire, en vigueur dans la Société pour ses principaux cadres dirigeants français. Le Conseil d'Administration a décidé de modifier certaines dispositions de ces régimes. Il porte de 22 à 30 Plafonds Annuels de la Sécurité Sociale française le salaire de référence maximum applicable au calcul de la rente viagère au titre du régime collectif de retraite supplémentaire à prestations définies. Il modifie également les conditions d'éligibilité à ce régime pour ramener la condition d'ancienneté au sein du Groupe Imerys de 10 à 8 ans et augmenter de 2 à 4 ans la participation au Comité Exécutif.

Gilles Michel ne perçoit aucun jeton de présence au titre de son mandat d'Administrateur de la société.

L'ensemble des dispositions sera soumis à l'Assemblée générale des actionnaires du 26 avril 2012.
Source Boursier.com

17/02/2012

Terre d'Architecture

La Fédération française des tuiles et briques (FFTB) invite à parcourir l'édition numéro 11 de la revue "Terre d'Architecture", magazine adressé gratuitement aux architectes et présentant les réalisations des industriels adhérents de la FFTB. L'ouvrage dépeint à travers plans et photos de choix une sélection de réalisations accordant une place privilégiée aux produits en terre cuite, tant en couverture qu'en façade. Etablissements scolaires de différentes tailles conçus dans une démarche de qualité environnementale et sanitaire, programmes associant la terre cuite à d'autres matériaux, conceptions contemporaines ou intégrations à l'ancien... tous les projets répondent à la demande accrue de confort et de qualité environnementale.
Fédération française des tuiles et briques (FFTB)
fftb@fftb.org
Source Batijournal par Julien Lanoo

L’avenir se présente bien pour Les Nouveaux Constructeurs

Malgré un chiffre d’affaires de 524 millions d’euros en baisse de 3% par rapport à l’exercice précédent, le promoteur d’immobilier résidentiel et de bureaux, Les Nouveaux Constructeurs, a vu son carnet de commandes atteindre son plus haut niveau depuis 6 ans, en fin d’année 2011.

En effet, le carnet de commandes de la société s’élève à 784 millions d’euros, soit une augmentation de 51 % par rapport à 2010. Un résultat qui lui assure 17 mois d'activité. Son portefeuille foncier n’est pas en reste puisqu’il croît de 34 %, soit une visibilité à 30 mois. L'activité commerciale enregistre également une forte progression avec des réservations en hausse de 30 %, à 821 millions d’euros.
Source France BTP

Nouveau stockage d’argile centralisé chez Vandersanden S.A.

Vandersanden S.A. possède 2 unités de production sur le site de son siège social à Spouwen. Ceratec a fourni la centralisation de son stock d’argile via 11 boxes de 10 m de hauteur x 10 de largeur x 45 m de longueur qui sont remplis de façon optimale le long de 2 ponts. Tant l’argile apportée par des camions que l’argile préparée sont déversées dans ces boxes de stockage.

* Les camions déchargent leur argile dans de grandes trémies de réception qui transportent les argiles dans l’aire de stockage.
* L’argile est traitée de façon optimale par la préparation d’argile centrale avant d’être stockée. La préparation d’argile est équipée d’un broyeur à meules Händle HMi2170c et un laminoir finisseur Händle WF10120e.
* Le flux de production est supervisé par un ordinateur central et communiqué vers le système ERP.
* La matière première est sortie des boxes par une pelleteuse et amenée vers la préparation d’argile centrale et les 2 lignes de production.

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une complète réorganisation de la logistique autour de l’usine de Spouwen, tant vers le flux et le stockage des matières premières que les produits finis.

Par ses nouvelles installations, Vandersanden prouve sa philosophie d’entreprise innovante en nouveaux produits.

Client: Vandersanden S.A. est une production de briques de façade, plaquettes et pavés, mais offre également de nouveaux produits tels que les E-bricks et E-board.
Source CERATEC

16/02/2012

IMERYS : Un bel exercice 2011 et de belles perspectives

En 2011, le leader mondial de la valorisation des minéraux s'est particulièrement distingué avec un chiffre d'affaires consolidé de 3.675 millions d'euros, en hausse de 9,8% dont 8% de croissance interne, un résultat opérationnel de 487 millions d'euros, en progression de 15,5%, et un bénéfice net, courant, part du groupe, de 303,1 millions (+25,3%).

Sur le plan financier, le ratio d'endettement net (un peu plus d'un milliard d'euros) sur fonds propres (de l'ordre de 2 milliards) a reculé à 52%.

Le conseil d'administration proposera à l'assemblée générale des actionnaires qui se tiendra le 26 avril un dividende net de 1,50 euro par action, en hausse 25%. L'exercice 2011 aura été marqué par de nombreux événements favorables et plus particulièrement par l'acquisition du groupe Luzenac et les développements internes dans le domaine de l'exploration pétrolière dont les perspectives sont très encourageantes.

Le nouveau président Gilles Michel a fait part de son optimisme pour l'avenir du groupe avec la mise en œuvre du plan stratégique Ambition 2012-2016, dont les priorités sont l'innovation avec des investissements en augmentation dans la recherche et le développement, la croissance interne et des acquisitions bien ciblées dans les pays émergents mais aussi dans les pays matures si des opportunités rentables se présentent. Ainsi, à l'horizon 2016, le groupe pourrait réaliser un chiffre d'affaires additionnels de près de 700 millions d'euros en produits nouveaux.
Source Investir

WIENERBERGER ACQUIERT LA PARTICIPATION DE SOLVAY DANS LA SOCIÉTÉ PIPELIFE

Une valeur d'entreprise de 257 millions EUR pour 50% du capital

Solvay et Wienerberger annoncent aujourd'hui la signature d'un accord de cession à Wienerberger de sa participation de 50% de Solvay dans le capital de Pipelife, l'un des leaders mondiaux dans la fabrication de tubes en plastique. Solvay recevra en contrepartie de ses actions un paiement en cash de 172 millions EUR, dont 10 millions EUR de dividende spécial. Cette opération se fait sur la base d'une valeur d'entreprise de 257 millions EUR pour Solvay, un montant qui prend également en compte les dettes diverses et engagements de retraite estimés à 85 millions EUR. La transaction devrait être clôturée au deuxième trimestre 2012, après l'obtention des autorisations anti-trust habituelles.

"Il y a 22 ans, Solvay et Wienerberger créaient Pipelife avec un double objectif : positionner la société sur le marché du transport de l'eau, grâce au remplacement des tubes en métal ou en béton par des tubes en plastiques, et en faire un leader du marché. Grâce à une excellente collaboration avec Wienerberger, le projet a été une véritable réussite et les deux objectifs ont été atteints », explique Dominique Clerbois, Vice-Président Exécutif du groupe Solvay. « Le Groupe, qui se concentrera à l'avenir sur des activités plus en ligne avec sa stratégie, investira le produit de cette cession dans la mise en oeuvre de sa stratégie de croissance durable et rentable », ajoute Jacques van Rijckevorsel, Président du secteur Plastics et membre du comité exécutif du groupe Solvay.

Pipelife:
http://www.pipelife.com/ est l'un des leaders mondiaux dans la fabrication de tubes en plastique. Basée à Vienne en Autriche, cette co-entreprise détenue à 50-50 par Wienerberger et Solvay opère sur 29 sites de production et emploie 2600 personnes dans 27 pays. La société a réalisé un chiffre d'affaire de 800 millions EUR en 2011.

Wienerberger:
http://www.wienerberger.com/ est le leader mondial de la brique (Porotherm, Poroton, Terca) ainsi que le leader du marché des tuiles en terre cuite (Koramic, Tondach) en Europe et des pavés en terre cuite (Semmelrock) en Europe centrale et de l'Est. Dans le domaine des tubes (tubes en céramique Steinzeug-Keramo et tubes en plastiques Pipelife), la société est l'un des leaders en Europe. Avec un réseau de 232 usines, Wienerberger a réalisé un chiffre d'affaires de 1.555 millions EUR et un EBITDA opérationnel de 214 millions EUR sur les 9 premiers mois de 2011.

SOLVAY:
http://www.solvay.com/ est un groupe chimique international, résolument engagé dans le développement durable et clairement focalisé sur l'innovation ainsi que l'excellence opérationnelle. Sa récente acquisition de l'entreprise de spécialités chimiques Rhodia:
http://www.rhodia.com/ crée un plus grand acteur mondial, qui réalise plus de 90% de ses ventes dans des marchés où il figure déjà parmi les trois premiers mondiaux. Solvay propose une large gamme de produits qui contribuent à améliorer la qualité de la vie et la performance de ses clients dans des marchés tels que les biens de consommation, la construction, l'automobile, l'énergie, l'eau et l'environnement ainsi que l'électronique. Le Groupe, dont le siège est basé à Bruxelles, emploie environ 30.000 personnes dans 55 pays, et a réalisé un chiffre d'affaires de 12 milliards d'EUR (pro forma) en 2010.
Source ZoneBourse

15/02/2012

Actionnaire dans le cadre d'un LBO, des liens délicats à dénouer pour le patron de Vivarte


Actionnaire de Vivarte, comme tout manager de LBO dans son entreprise, Georges Plassat ne peut théoriquement sortir qu'au débouclage de l'opération.

Si les discussions entre Georges Plassat et Carrefour ont patiné pendant des mois, c'est certainement moins parce que le futur numéro un du distributeur a eu du mal à imposer ses conditions d'arrivée qu'à dénouer ses liens avec Vivarte. A la différence des autres patrons, les managers de LBO sont pieds et poings liés à leur entreprise car directement intéressés au capital et à sa performance, par le biais d'actions ou d'obligations convertibles. Ils ne touchent la valeur de leur investissement, plus élevée que celle du fonds en cas de succès, qu'à la vente de celle-ci. Georges Plassat cumule les deux « difficultés » : un départ avant la cession de Vivarte et une forte croissance du groupe. Entre 2005 et la vente en 2007 de Vivarte à Charterhouse, il a vu grimper ses parts de 0,3 % à environ 10 %. Depuis huit ans, le résultat d'exploitation du groupe a doublé à 460 millions d'euros, quant à la valorisation estimée de l'entreprise, elle a quasiment triplé.

Situation rare
En dehors du précédent constitué par le départ pour Vodafone de Michel Combes alors à la tête de TDF, les exemples de retrait volontaire en cours de LBO de cette envergure sont rares. Dans les cas de Terreal ou de Saint Gobain Desjonquières par exemple, ce sont les fonds qui ont débarqué les dirigeants. Ils n'ont alors qu'à appliquer les clauses de « bad leavers » (mauvais départ), imposant au manager de céder son capital et perdre ce qu'il touche au titre de son « sur-intéressement ».

Dans le cas de Georges Plassat, qui démissionne, difficile de lui imposer ces clauses. D'autant qu'il porte sur son nom une bonne partie de la valeur de Vivarte. Une valorisation que les fonds espèrent depuis le printemps faire apprécier par le marché à près de 4 milliards d'euros, sans succès. Un montant qui valoriserait l'entreprise huit fois son résultat brut d'exploitation 2011. Mais, depuis, la conjoncture s'est retournée, entraînant un ralentissement de la consommation. Quant à la dette d'acquisition bancaire, elle a disparu sous le coup de la crise souveraine, et a peu de chances de revenir dans l'immédiat. A ce niveau de valorisation, il faudrait donc que Charterhouse trouve un pool bancaire ou d'arrangeurs obligataires capables de mettre près de 2 milliards d'euros sur la table pour financer l'opération. Les actionnaires de Vivarte, dont Georges Plassat, ne sont donc a priori pas prêts de liquider leurs parts, sauf à envisager par exemple une cession partielle.

ANNE DRIF
Précision.
Les Echos n° 21113 du 31 Janvier 2012 • page 25

Dans l'article du 27 janvier sur le départ de Georges Plassat de Vivarte, il fallait lire que dans le cas de « Monier », et non de « Terreal », les fonds ont fait partir les dirigeants. Hervé Gastinel assure la présidence du groupe Terreal depuis 2000.

Ventes de maisons individuelles : 2012, «l’année de tous les dangers»

Si entre mai 2009 et mai 2010, les ventes de maisons individuelles affichent de bons résultats, et que début 2011 présente des chiffres optimistes, 2012 s’annonce beaucoup plus difficile. D’ailleurs, selon l’Union des Maisons Françaises, cela devrait être l’année de tous les dangers. Détails en chiffres.

L’indice Markémétron, qui mesure les ventes de maisons environ 9 mois en amont des permis de construire et des ouvertures de chantier, indiquait de bons résultats au premier trimestre 2011. Toutefois, il avait anticipé, dès le mois d’avril, que les chiffres commençaient à chuter.

Au final, sur l’ensemble de l’année 2011, le nombre de ventes brutes atteint environ 148.500 unités (-10%). Et au niveau régional, pas d’exception, le nombre de ventes de maisons individuelles est en recul de partout, avec des replis particulièrement élevés sur les régions de l’Ouest et sur le Languedoc-Roussillon. Pour expliquer ce déclin, l’Union des Maisons françaises (UMF) avance trois facteurs : «le contexte économique qui s’est fortement détérioré sur fond d’aggravation de la crise des dettes souveraines» ; «les taux de crédit habitat qui remontent peu à peu avec des critères d’octroi plus resserrés» ; «la réforme brutale du PTZ+ avec des montants moindres et une reconfiguration du barème de remboursement qui pénalise les accédants modestes».

Un avenir pas rassurant selon l’UMF
Quant à l’avenir, l’UMF se montre pessimiste soulignant que «ce sont les classes moyennes et modestes qui seront les plus touchées». L’Union indique également que «les coûts de production des maisons ne peuvent qu’augmenter en raison de contraintes réglementaires nouvelles». D’ailleurs, le président Christian-Louis Victor déclarait à Batiactu il y a quelques semaines, qu’il «n’était pas incongru de penser à une baisse supplémentaire de 10% à 15 % en 2012». Il énonçait même plusieurs échéances qui, selon lui ne devraient pas aider à relever la barre parmi lesquelles «l’avènement de la réglementation thermique à partir du 1er janvier 2013 - qui s’accompagnera d’un surcoût de 8 à 10% - les hausses du foncier et des taux de crédit, ainsi que la frilosité des banques toujours plus grandissante... ».

Enfin, l’UMF, qui précise que le logement s’est imposé comme une thématique importante de la campagne, compte bien faire entendre sa voix : «Alors que les constructeurs et promoteurs sont les premiers contributeurs à l’offre de logements en France, pas un mot sur l’offre locative privée ou l’accession à la propriété. Plus curieux encore, certains remèdes présentés comme nouveaux existent déjà !», conclut-elle.
Source Batiactu