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24/02/2012

Le potier rêve en 3D

Jean-François Bourlard est un homme heureux. Ce potier sadiracais avait à cœur de réaliser une œuvre en 3D, dans laquelle on pourrait évoluer, mais il n'avait ni la place ni les moyens financiers pour espérer concrétiser un jour son rêve.

Répondant sans grande illusion à un appel à projet de la fondation Ateliers d'art de France, pour un prix intitulé « L'œuvre », il s'est risqué à soumettre son projet de cuisine entièrement aménagée et habitée par des personnages grandeur nature, sur un budget de 55 000 euros (il ne fallait pas dépasser 60 000 euros). Il a décroché la timbale. « Je n'y croyais pas, avoue le potier radieux. C'est la première année que ce prix est attribué et il n'y a qu'un seul élu. J'étais loin de penser que la fondation choisirait mon projet. C'est formidable car je vais réaliser un rêve que je croyais inaccessible. »


Jean-François Bourlard a neuf mois pour réaliser son œuvre. Travaillant beaucoup sur le thème de la table en tant que lieu de convivialité amicale et familiale, le potier va construire pour Ateliers d'art de France une cuisine de 12 m2 avec murs, toit, meubles, évier, four, ustensiles et trois personnages grandeur nature attablés devant leur assiette remplie de reliefs de repas.
Trois lieux de construction

Tout l'ensemble sera réalisé en terre cuite et pourra être démonté pour voyager sur différentes expositions. Pour effectuer ce long travail artistique, Jean-François Bourlard va travailler en trois lieux différents. « En ce qui concerne la cuisine proprement dite, dit-il, je vais la réaliser chez un tuilier situé dans l'Yonne. Pour ce qui est des trois personnages, deux adultes et un enfant, je vais les modeler avec Jean-Louis Ricaud, un sculpteur bordelais et je ferai toutes les petites pièces, comme les assiettes, les couverts, les ustensiles et les bibelots dans mon atelier à Sadirac. »

C'est la fondation Ateliers d'art de France qui se chargera de récupérer tous les éléments sur les lieux de construction, pour les rapatrier en caisses à Paris. Il ne restera plus à Jean-François Bourlard qu'à assembler la cuisine sur le lieu que choisira la fondation.

À part le budget de cette création, entièrement financée par Ateliers d'art de France (55 000 €), le potier sadiracais n'aura pour récompense que la joie et certainement la fierté de voir son œuvre exposée, non seulement en France mais sûrement aussi en Europe. Il appartient à la fondation de choisir les villes d'exposition.
Une construction originale

Cette construction aura bien sûr la « patte » de Jean-François Bourlard qui sait déjà comment manifester son originalité. « Pour les murs de la cuisine, dit-il, je vais recuire toutes les briques en les suspendant afin de ne faire fondre que la base, pour obtenir des matières fondues en partie. Ces parties fondues seront tournées vers l'intérieur de la pièce. La brique, côté extérieur, sera plus dure et matiérée de blanc. »

Pour les personnages, le potier veut jouer avec la matière, recouvrant les plus âgés de plusieurs couches et l'enfant d'un peu moins. « Le public pénètrera dans un monde de matières et de couleurs, conclut le potier. Je veux qu'on ait l'impression d'être dans un monde de matières mouvant.
Source Sud Ouest

Do bricks need a new “hue”? – Classifying bricks as a sustainable construction product

The term sustainability counts among today‘s most definitive topics. For years now, there has been intensifying debate over sustainably viable societal development and, in proximate connection with that, over the sustainability of our built-up environment. The construction and real estate sector is finding itself increasingly confronted with public demands for ecologically and economically optimized buildings and structures. In order to meet the relevant criteria, real estate ser­vice providers and investors are imposing strict requirements on building planners and construction material producers. This contribution probes the current state of sustainability debate in the construction sector and illuminates a number of ways to portray different levels of sustainability, in particular for bricks.

Sustainability has become an omnipresent term. It is used in numerous contexts and denotations. According to definition, and as illustrated in »1, the term sustainability describes the equally weighted consideration of the ecological, economic and socio-cultural aspects of a product or course of action. The aim is to achieve cross-generational fairness and ­equity driven by the precept that only as much resources be consumed, that future generations will still be able to satisfy their own needs [1].

In the construction sector, the term sustainability was long equated...
Source Ziegelindustrie International

23/02/2012

Maisons BBC-Effinergie : de la conception à l’usage

Céquami, certificateur pour les maisons individuelles, vient de dresser un bilan des habitations ayant été labellisées en 2011. Si le nombre de demandes a progressé de 150% par rapport à l’année précédente, cet état des lieux ne serait pas exhaustif s’il n’était pas accompagné d’un retour d’expérience de ceux qui y vivent.

La filiale du CSTB, spécialisée dans la certification, la labellisation et la promotion de la qualité globale en maisons individuelles neuves et rénovées, livre une photographie inédite des maisons BBC-Effinergie, en associant des données techniques quant à la conception des habitations et des informations sur la réalité des usages dans ces mêmes habitations.

Côté conception…
Pour étudier la conception des maisons BBC-Effinergie, Céquami a décortiqué l’ensemble des demandes de labels traitées en 2011 -2.477 dont 924 labels délivrés - et a déterminé 12 grandes thématiques. En voici les grandes tendances :

- Sur le plan géographique, l’étude révèle que, comme en 2010, la région Pays de la Loire est la région la plus dynamique en termes de constructions de maisons BBC-Effinergie, avec 22% des demandes de labels en 2011. L’Ile de France arrive juste derrière, avec 14% des demandes. En revanche, note Céquami, la Picardie, le Limousin, la Basse Normandie et la Corse se placent en queue de peloton, avec moins de 2% des demandes de labels l’an dernier. On constate également que 94% des demandes concernent des régions situées entre 0 et 400 m d’altitude.

- Côté prix, Céquami révèle que le prix moyen des maisons BBC-Effinergie tend à baisser par rapport à 2010 : 169.410 € contre 163.211 € en 2001. La tendance serait donc une démocratisation des maisons BBC, souligne l’organisme. Enfin, il note un équilibre des prix au mètre carré, qui est passé de 1.458 € en 2010 à 1.433 € en 2011, mais avec, toutefois, des habitations dont la surface moyenne est en recul de 2 m2.

- Justement, les surfaces des maisons BBC-Effinergie se situent en grande majorité entre 90 et 140 m2, avec une nette part pour la tranche 110 à 120 m2. Céquami remarque que la surface moyenne est passée de 116.14 m2 en 2010 à 114 m2 l’an dernier.

- En matière de systèmes constructifs, le parpaing vient titiller la brique, jusque-là très prisées par les constructeurs de maisons individuelles. Utilisée dans 69% des cas en 2010, la brique l’est désormais dans 43% des constructions, pour 44% en parpaings. Ce rééquilibrage s’explique notamment par le fait que le nombre important de maisons BBC se situait en Alsace et dans les Pays de la Loire, deux régions où la brique est le matériau phare.

- Côté ventilation, la VMC simple flux hygro B est utilisé dans 96% des constructions, tandis que la PAC aérothermique associée à l’ECS thermodynamique reste la solution la plus prisée, suivie par la chaudière à gaz avec ECS solaire, et de la chaudière à gaz avec préparation de l’ECS. A noter, ajoute Céquami, que ces trois solutions représentent 80% des demandes BBC-Effinergie en 2011.
Enfin, sur le plan énergétique, les maisons BBC-Effinergie affichent en moyenne une consommation d’énergie primaire moyenne de 48.1 kWh/m2.an en 2011. Concernant le type d’énergie de chauffage choisi, le gaz revient en force grâce au label BBC, avec 45% de parts de marché (gaz et propane) en 2011 contre seulement 30% en 2010. L’électricité demeure majoritaire à 47%. Côté systèmes de chauffage mis en œuvre, la solution effet joule ne représente que 4% du marché, avec une très forte présence en zone H3. Le photovoltaïque est en baisse dans les maisons BBC-Effinergie. Ainsi, 2.6% d’entre elles étaient équipées d’un système PV en 2011, alors que le chiffre atteignait 5.88% en 2009.

Côté usages…
Parallèlement, Cequami a entrepris une enquête* auprès de 107 familles qui ont fait construire une maison BBC afin d’en connaître leur perception et ressenti. Parmi les 11 grandes thématiques abordées, on peut en dégager les résultats suivants :

- Quatre motivations récurrentes ont conduit à construire une maison BBC : faire des économies d’énergie ; respecter l’environnement ; optimiser le confort ; obtenir des aides financières.

- Les occupants de ces maisons ont pu également apprécier certains éléments comme le système d’eau chaude, majoritairement solaire ; le système d’éclairage ; le confort thermique.

- Enfin, les propriétaires de maisons BBC semblent avoir pris conscience d’habiter un logement labellisé, moins énergivore, en avance sur les réglementations futures. Céquami note une certaine fierté chez eux à en parler autour d’eux, et surtout communiquer sur le fait que le surcoût de départ n’est plus un obstacle compte tenu du retour sur investissement et de l’impact sur l’environnement.

En détail, 71% des propriétaires estiment avoir réduit significativement les consommations d’énergie depuis qu’ils ont investi dans une maison BBC, même s’il est difficile de juger au bout d’une seule année d’occupation. Plus de 70% d’entre eux n’ouvrent plus leurs fenêtres alors que la chauffage est en marche, tandis que 99% ne bouchent jamais les entrées et sorties de ventilation et ont conscience que le renouvellement de l’air est signe de qualité sanitaire. Quant à l’éclairage, beaucoup de propriétaires ont été surpris de constater que leur maison BBC était livrée avec des ampoules à incandescence… Au final, la perception de qualité globale est au rendez-vous, se félicite Céquami, avec une note de 18.22/20 accordée par l’ensemble des 107 familles interrogées.

*enquête réalisée par Mélétys, pour le compte de Céquami, entre juin 2011 et octobre 2011, administrée par téléphone sur la base d’une cinquantaine de questions.
Source Batiactu

Lafarge prévoit "plus d'un milliard d'euros" de cessions en 2012

Le groupe de matériaux de construction Lafarge a annoncé prévoir "plus d'un milliard d'euros de nouveaux désinvestissements stratégiques" pour continuer à diminuer sa dette.

Lafarge va poursuivre ses "efforts de réduction des investissements à hauteur de 800 millions d'euros" en 2012 et va proposer à l'assemblée générale des actionnaires de "réduire le dividende à 50 centimes d'euros par action", soit la moitié de celui de l'an dernier, a indiqué le PDG Bruno Lafont.

"En 2011, le groupe a atteint l'objectif qu'il s'était fixé de réduire la dette de 2 milliards d'euros, malgré un environnement économique défavorable. L'endettement net du groupe continuera à baisser en 2012 grâce à la mise en oeuvre d'actions visant à maximiser nos cash flows opérationnels", a déclaré M. Lafont.

Lafarge entend également "parallèlement à l'exécution du programme d'économies de 500 millions d'euros", annoncé en novembre dernier et dont 400 millions doivent être réalisées en 2012 selon M. Lafont, procéder à des augmentations de ses prix de vente "en réponse à l'inflation des coûts".
Source : batirama.com / AFP

22/02/2012

Wienerberger boucle une année 2011 positive

Malgré un contexte difficile, le groupe autrichien Wienerberger, spécialiste mondial de la brique et de la tuile, a annoncé des résultats 2011 positifs : il a renoué avec les bénéfices (40,8 M€) alors que les pertes atteignaient près de 35 M€ en 2010. Concernant les perspectives pour 2012, l’entreprise se montre relativement confiante, avec la bonne santé des marchés allemands et français.

Le spécialiste de la brique en terre cuite, Wienerberger (fondé en 1819), a connu une année 2011 positive, cela en dépit d’une conjoncture difficile.

Le groupe autrichien a en effet renoué avec les bénéfices, en enregistrant un bond du chiffre d’affaires de 16 % à plus de 2,02 milliards d’euros : le résultat net est positif, avec 40,8 M€. L’entreprise avait terminé les deux précédents exercices (2009 et 2010) avec des pertes, liées à un important plan de restructuration lancé en 2008.

Wienerberger explique les bons chiffres de 2011 par «des augmentations dans les volumes dans tous les groupes de produits, malgré un affaiblissement de la dynamique du marché au 2nd semestre». L’inflation des coûts de production aurait été en partie amortie par une hausse des prix.

Pour l’année 2012, le groupe évoque une «visibilité limitée» dans deux régions clés, l’Europe de l’Est et les Etats-Unis. Malgré tout, le patron de la société, Heimo Scheuch, se dit confiant, grâce notamment a bon développement de deux marchés européens, Allemagne et France. Le groupe entend également continuer sa politique de hausse des prix.

Wienerberger est présent dans 27 pays, avec un effectif de 11.000 collaborateurs sur 245 sites industriels. En France, le groupe a développé une importante activité de fabrication de briques en terre cuite avec 13 usines.
Source Batiactu

Stradal s'arrête une journé pour renforcer la sécurité des salariés

La hausse est faible mais elle doit être enrayée. En 2011, le groupe Stadal, spécialisé dans les réseaux souterrains en béton, a observé une légère accentuation des accidents du travail. Jeudi, l'activité de l'unité cominoise de 75 salariés a été totalement arrêtée pour permettre la tenue d'ateliers sur la sécurité : « Il n'y a pas eu de morts en 2011 et nos résultats restent très bons dans le groupe qui totalise 1 100 personnes en France, explique Noël Avril, le directeur du site. Mais quand il s'agit de manipuler des pièces de 5 à 6 tonnes, on se doit d'être constamment vigilant. » Au cours de la journée, le personnel a répondu à un quiz où une batterie de questions ont rappelé quelques règles essentielles. Une voiture tonneau a montré les dangers de conduire en état d'ivresse et une évaluation des risques de dernière minute a été menée lors d'un atelier de 4 à 5 personnes. À l'issue de ces exercices, tout le monde a reçu un tee-shirt, un porte-clés et un éthylotest.

Cette journée s'est adressée aux salariés de la production, mais aussi à l'ensemble du service commercial. Le site de Comines rayonne sur les régions Nord - Pas-de-Calais, Picardie et Champagne-Ardennes.

Depuis l'arrivée de Stradal à Comines au début des années 90, l'entreprise n'a cessé de grandir. Avec, comme plus beau trophée, le tunnel du métro lillois habillé par du béton réalisé dans cette usine.

Stadal appartient au géant irlandais CRH qui compte 70 000 salariés dans le monde. • G. SG.
Source La Voix du Nord

21/02/2012

Terreal fait découvrir son travail aux personnes handicapées

Terreal s’est lancé dans une politique d’emploi et de maintien dans l’emploi en faveur des personnes en situation de handicap l’an passé. Ceci s’est matérialisé par la signature d’une charte avec l’ensemble des organisations syndicales et par la signature d’une convention avec l’Agefiph en juin 2011.

L’engagement de l’entreprise ne date pas de ces signatures. Terreal Chagny travaille déjà depuis plus de 4 ans avec l’Esat Georges-Fauconnet (prestation tri et reconditionnement de tuiles, 15 à 25 équivalents temps plein en fonction des périodes).

Ces textes prévoient toute une série d’actions de sensibilisation, formation, communication, d’intégration et de suivi des travailleurs handicapés. C’est dans ce cadre que le site de Terreal 2 a reçu récemment 31 personnes handicapées afin de faire découvrir l’univers de la tuile. La matinée découverte a été mise en place avec Capemploi, Pole emploi et plusieurs agences d’intérim.

Les personnes ont pu visiter l’ensemble de la nouvelle usine, mais, surtout, comprendre l’environnement de travail, et faire en sorte que les personnes puissent se positionner plus aisément sur les postes à pourvoir au sein de l’usine.
Un handi’dating

Car à la fin de la visite, un handi’dating était organisé. L’ensemble des personnes a eu l’occasion de rencontrer un ou plusieurs responsables des services où des recrutements CDI ou missions longues intérim sont envisagés sur 2012 : production Chagny 1, production Chagny 2, logistique, qualité et maintenance. Ils avaient alors 10 minutes pour transmettre leur CV et expliquer leurs motivations auprès du responsable de service intéressé. Ces entretiens devraient ainsi prochainement déboucher sur des emplois.
Source Le Journal de Saône et Loire

MosBuild 2012: Equipceramic sera présent

MosBuild, l’une des plus importantes foires, tiendra sa 18ème édition du 2 au 4 Avril à Moscow, et Equipceramic sera présent. Vous pouvez nous rejoindre au pavillon2, Hall 5 Rez-de-chaussée.

Veuillez obtenir votre "ticket visiteur" sur le lien suivant:

E-TICKET: http://www.mosbuild.com/Register-Now
Source Equipceramic

Saint-Gobain: résultats en hausse en 2011

Le groupe de matériaux de construction et de distribution a annoncé jeudi 16 février un bénéfice net de 1,284 milliard d’euros en 2011, soit une progression de 13,7% par rapport à celui de 2010 (1,129 milliard). Le chiffre d’affaires 2011 s’établit à 42,116 milliards d’euros, en hausse de 5,0%, indique le communiqué.

Le Pdg de Saint-Gobain, Pierre-André de Chalendar, a commenté : « En 2011, dans une conjoncture économique volatile, marquée par une accélération de la reprise au premier semestre et par un ralentissement au second, nous avons poursuivi notre croissance et notre développement. Nous avons réussi à limiter l’impact de la très forte augmentation du coût des matières premières et de l’énergie, grâce à l’augmentation de nos prix de vente. Par voie de conséquence, nos résultats ont, cette année encore, fortement progressé.
L’environnement économique de l’année 2012 s’annonce incertain à ce stade. En l’absence d’amplification de la crise économique et financière, nos principaux marchés devraient conserver un niveau d’activité satisfaisant. Les atouts que constituent notre positionnement stratégique porteur et la solidité de notre structure financière nous permettent d’envisager l’avenir avec confiance. Nous visons une croissance interne modérée, principalement tirée par l’augmentation des prix de vente nécessaire pour répercuter la hausse des coûts des matières premières et de l’énergie, ainsi qu’une bonne résistance de notre résultat d’exploitation et de notre rentabilité.
Par ailleurs nous continuerons à faire preuve, en 2012, d’une grande capacité d’adaptation à l’évolution de nos marchés, tout en poursuivant le développement de nos principaux axes stratégiques (pays à forte croissance et marchés de l’efficacité énergétique), dans le respect d’une grande discipline financière ».
Source Le Moniteur

20/02/2012

Blajan. Mobilisation pour la tuilerie

Hier matin, les représentants du personnel de la tuilerie invitaient les salariés, les élus et la presse dans la salle de la mairie, pour faire le point de la situation. Trois semaines après l'annonce du projet de fermeture, le ton a changé, les employés veulent désormais se battre pour sauver l'usine. Le soutien des délégués de sites voisins, la présence de nombreux élus et de la population locale, les réconforte dans leur conviction.

En fait, ils n'acceptent pas les raisons invoquées à Limonest, lors du comité central d'entreprise de lundi et mardi : manque de polyvalence, incapacité à produire toutes les variétés de tuiles canal, difficultés pour faire monter les fours en température.
Un savoir-faire reconnu

« Nous sommes capables de faire de très bonnes tuiles, nous avons un personnel très compétent et notre savoir-faire est reconnu, affirme un délégué du personnel. La concurrence est forte, mais si on nous donne les moyens, nous avons de quoi pérenniser le site de Blajan. Nous avons toujours été réactifs, nous avons adapté notre production pour gagner des parts de marché, mais cela n'a pas été pris en compte. ».

Le maire Jean-Bernard Castex, assurait les employés de son soutien et de celui des membres de la communauté des communes. Après avoir tout mis en œuvre pour favoriser l'ouverture d'une nouvelle carrière d'extraction de terre sur la commune, Il déplorait l'incohérence de cette ouverture avec l'annonce du projet de fermeture de l'usine.
Nouvelle réunion lundi

Pour l'heure, les délégués contestent les arguments mis en avant, mais par soucis de privilégier leur outil de travail, ils n'appellent pas à la grève mais plutôt à une mobilisation générale pour sauver le site. Après la fermeture à Boulogne de l'entreprise Assemat, l'enjeu économique du maintien de la tuilerie est vital pour le canton et pour le Comminges. Lundi, nouvelle réunion avec le conseiller général à 10 heures à la mairie. Quelques chiffres : L'objectif de production est de 25 000 tonnes de tuiles pour 2012, 31 000 tonnes ont été produites l'an dernier, mais l'usine a la capacité de produire 56 000 tonnes. Actuellement, 32 titulaires et cinq intérimaires sont employés à la tuilerie, contre 70 il y a seulement 20 ans et 240 en 1974.
Source La Dépêche du Midi

Prochaine Réunion de labellisation du Pôle Européen de la Céramique le vendredi 24 février 2012

Le Pôle Européen de la Céramique organise son prochain Bureau élargi le vendredi 24 février à 9h.

À cette occasion, nous vous invitons à nous transmettre vos demandes de labellisation de projet R&D afin qu’elles puissent être étudiées pour cette occasion.organise son prochain Bureau élargi le
vendredi 24 février à 9h.

Source Cerameurop

Wienerberger Romania appoints new head of operations

Corneliu Fecioru has been appointed head of Wienerberger Romania’s operations in Romania as member of the company’s board. He has over 15 years of expertise as an executive, 11 years of which were spent in the constructions industry. Over the years Fecioru held key positions in large companies such as Lafarge Romania and Gebruder Weiss.

His previous position was sales and marketing manager within the Austrian company Gebruder Weiss. He graduated from the Technical University in Iasi, but he also holds a bachelor’s degree in management from the University of Hertfordshire in Great Britain. Fecioru also went through several management development programs at IMD (Switzerland) and INSEAD (France).

During the nine years spent with Lafarge, he held several management positions in areas such as HR, Corporate Affairs, Acquisitions and Logistics. Fecioru holds extensive experience in the bricks industry also. He was part of the management team selected by the investment fund Advent International to handle the transformation of Ceramica Iasi after takeover. For two years he was head of operations and development at Ceramica Iasi.
Source Business Review par Simona Bazavan

Marcheluzzo Impianti S.r.l

Marcheluzzo Impianti S.r.l., a son siège à Castelnovo d'Isola Vicentina, établie en 1971 par m. Dario Marcheluzzo et dirigée avec son frère m. Giancarlo, est une Société de famille et depuis son début s'est spécialisée dans les projets et les réalisations des manutentions automatiques de tous les types pour la production de briques et tuiles en terre cuite. En 1998 le programme de fabrication a été développé avec l'ajout des séchoirs et la Société a ultérieurement complété ses possibilités de fourniture avec les projects et la construction des fours.
Aujourd'hui Marchelezzo Impianti se situe dans le marché a un niveau très important comme Société d'expérience pouvant proposer la gamme coplète des équipments et garantissant l'étude, la réalisation et la mise en marche des usines pour tous les produits an terre cuite.


AUTOMATISMES
Une équipe prestigieuse pouvant compter sur une expérience de plus que 35 ans, étude ici, sous la guide directe de la propriété, les solutions qui seront adaptées à chaque client, et qui seront capables de répondre à des critères tout à fait satisfaisants de rapidité et de simplicité d’exécution.


KILN DEPARTMENT
Nouveau secteur de MARCHELUZZO IMPIANTI s.r.l établi en 2005 avec une équipe de travail de très grande expérience et un bureau technique très moderne pour rechercher et développer les technologies les plus innovantes pour le séchage et la cuisson de tous les types des produits en terre cuite et pour les diverses exigences de production, avec un soin tout particulier aux meilleures économies énergétiques.


PIÈCES DE RECHANGE
Avec l'expérience acquise dans ce secteur la Marcheluzzo Impianti d'anse année 2008, a agrandi le stock optimisant la gestion de manière fiable, donnant la possibilité à tous le clients de trouver pièces de rechange normal et personnalisé de premières nécessités en stock.

19/02/2012

FIMEC TECHNOLOGIES: Une tradition d'innovation et de services

La société FIMEC (Fabrication Industrielle de Machines pour les Entreprises de Céramique) a été créée en 1973 par un ingénieur mécanicien au service de l'industrie de la terre cuite.

Proposer l'équipement adapté au besoin de l’industrie est son crédo et très vite la société réalise le 1er séchoir rapide de marque Anjou®. Il rencontre rapidement un grand succès : FIMEC Technologies signe une des plus grandes réussites sur le marché des équipements pour l'industrie de la terre cuite.
Simplicité, robustesse, efficacité sont les caractéristiques de ce séchoir unique sur son marché.

Copié maintes fois mais jamais égalé, plus de 200 installations témoignent de la qualité du séchoir Anjou® de FIMEC. En partenariat avec CERIC, des améliorations et des innovations y sont apportées régulièrement : FIMEC Technologies a récemment développé le séchoir Anjou® "à pas rapproché" pour des installations plus compactes et au meilleur rendement énergétique.

De l’industrie de la terre cuite, FIMEC Technologies apporte ses facultés d'innovation à d’autres secteurs des matériaux de construction : pour accompagner le besoin de production dans l'industrie de la laine minérale, par exemple, la société a développé et breveté un empileur haute cadence "à rideaux", unique par les performances atteintes. L'ingénierie FIMEC Technologies est devenu incontournable sur ce marché.

L’expertise dans plusieurs secteurs de FIMEC Technologies lui permet de faire de la « fertilisation croisée » au bénéfice de ses clients et d’être apporteur d’idées nouvelles. C'est ainsi que dans les années 1990, FIMEC développe les premiers trieurs à peigne dont la technologie soutient le fort développement du secteur de la messagerie et de la logistique.

Fort de ce savoir-faire, FIMEC Technologies poursuit une politique ambitieuse d’innovation en partenariat avec ses clients des secteurs des matériaux de construction et du tri/messagerie.
® ANJOU est une marque déposée par FIMEC Technologies
Source FIMEC TECHNOLOGIES

18/02/2012

Tunisie : le CEPEX en mission en Algérie

Une mission d'hommes d'affaires du secteur des matériaux de construction sera organisée du 26 au 29 mars 2012, à Oran (Algérie), par le CEPEX (Centre de Promotion des Exportations).

L'objectif de cette mission est de prospecter les opportunités qu'offre cette région pour les produits tunisiens et d'y initier des contacts d'affaires avec les professionnels et les différents intervenants économiques, dans la perspective de développer les exportations tunisiennes sur ce marché porteur.

Le programme de la mission comportera des rencontres professionnelles et des visites d'entreprises de la région.
Source Tunisia IT

Advancing the capital goods industry for clay brick and roofing tile production

Argentina’s Minister of Industry, Débora ­Giorgi, has welcomed the President of the Argentine company Cerámica del Norte, Juan José Soler, together with Luca Caramelli, the owner of Bongioanni Macchine, the Italian supplier of machinery to the clay brick and roofing tiles industry.

During the meeting with the Minister, J. J. Soler presented his company’s 50 mill. pesos investment in the construction of a new installation in Salta. Caramelli informed Minister Giorgi of how his company is considering the possibility of setting up a production plant in Argentina. From there, the company could supply the Argentine and Brazilian markets as well as the other Mercosur countries.

“Argentina is resolute in advancing the development of its capital goods industry in order to be competitive at worldwide level; investments in this sector will be favoured since we have a home market suffering from unfair competition and with a growing demand”, said the Minister.

The owner of Bongioanni explained to the Minister that his idea to set up a plant in the country was derived from the conditions in Argentina in the last few years. Many important investments have been realized in the clay brick and roofing tile sector, enabling his company to supply machines as well as logistic and technical advice to several Argentine companies. For this reason, he said, he saw Argentina as an ideal place to do business.

Bongioanni Macchine has already worked with leading companies in ­Argentina’s clay brick and roofing tile sector, such as Cerámica del Norte, Latercer, Cerámica Quilmes, Palmar, La Pastoriza, Cerámica Cunmalleu, Losa, Cerro Negro, Cerámica Alberdi, Cerámica Ctibor, Cerámicos Marcos Paz & ­Terrabrick, and others.

Bongioanni – the company founded in 1907 – became Bongioanni Macchine with the purchase of a block of shares by the Caramelli family at the beginning of 2000. Since then, the company has enjoyed a major relaunch and become not only a leader in the European market, but also in Asia, North Africa and South America.
Source Ziegelindustrie International

FB Refractories : recette locale, cuisson mondiale

IFB Refractories fabrique des briques pour les hauts fourneaux, les céramistes et les verriers du monde entier. Pour survivre sur ce marché, cette PMI berrichonne a revisité la recette des briques réfractaires, un procédé vieux comme le feu.

« La recette des briques réfractaires est ancestrale : de l'argile, de l'eau et des fibres végétales mélangés puis cuites au-dessus de 1000° », résume Didier Pessiot, qui cite les maisons en torchis de l'Antiquité et les fours à pain de l'époque médiévale. Cela n'empêche pas sa société, IFB Refractories (Insulating Fire Brick, nom générique pour désigner les briques réfractaires isolantes dans le monde), d'innover pour continuer à fournir ses briques résistant à de fortes chaleurs, essentielles aux aciéristes, aux verriers et aux céramistes.

Comme les hauts fourneaux déclinent en France, cette PME d'une quarantaine de salariés expédie désormais ses produits à l'étranger. D'abord en Allemagne, mais aussi en Argentine, en Australie, en Asie... 85 % de la production de la petite usine de Buzançais (Indre) voyage. « Notre dernière livraison, en Amérique du Sud, portait sur 800.000 briques acheminées par cargo », raconte Didier Pessiot.

Pour rester présent sur ce créneau de la brique réfractaire, IFB a décortiqué cette « recette » que les Ming utilisaient pour la cuisson de leurs vases. En partenariat avec l'Ecole nationale supérieure de la céramique industrielle (ENSCI) de Limoges, IFB a entamé des recherches sur la composition exacte de ses matériaux. Depuis trois ans, des études financées par OSEO et le Conseil général de l'Indre ont permis de mieux connaître la structure interne des briques et de mettre en équation le savoir-faire de cette société créée en 1929. Didier Pessiot, PDG depuis 2007, estime que la crise lui a paradoxalement permis de mener sereinement ces études. « Auparavant, tous les ingénieurs de l'ENSCI étaient recrutés avant la fin de leurs cursus par les multinationales. La crise a changé la donne à ce niveau-là. Les PME ont aussi besoin des hauts potentiels », affirme-t-il. Les argiles de quatre carrières, deux à proximité de l'usine, une en Charente et l'autre en Bretagne ont été analysées en fonction de leur densité et de la porosité des briques afin d'affiner les mélanges. En 2011, IFB Refractories a vendu pour 4,2 millions d'euros de briques, dalles, tubes... « C'est un marché qui s'ouvre à l'international, sur des projets gigantesques et ponctuels. Pour notre prochain contrat aux Emirats arabes Unis, portant sur 2,2 millions de briques, j'étudie une alliance avec un confrère japonais parce que je n'ai pas les capacités d'y répondre seul », déplore Didier Pessiot, qui a dû renoncer à des contrats plus gros, parce qu'il ne peut combattre les coûts de production plus faibles de ses concurrents de Chine, d'Inde et de Malaisie. Outre sa politique d'innovation, IFB a misé sur la réactivité : la PMI de Buzançais entretient un stock conséquent et peut sortir des petites séries. Un instinct de survie, qui, comme la « recette » de la brique réfractaire, remonte à la nuit des temps.
Source Les Echos par STEPHANE FRACHET CORRESPONDANT À TOURS

Imerys : Gilles Michel percevra 960 kE de rémunération variable pour 2011

Le Conseil d'Administration d'Imerys a arrêté les éléments de rémunération de Gilles Michel en sa qualité de Président-Directeur Général.

Après avoir mesuré l'atteinte par Gilles Michel des objectifs économiques et particuliers qui lui avaient été fixés au titre de l'année 2011, le Conseil a arrêté le montant de sa rémunération variable due au titre de ce même exercice à 960 kE, soit 120 % de sa rémunération fixe annuelle.

Les critères de performance retenus pour l'année 2012 sont liés à l'atteinte d'objectifs financiers, identiques à ceux retenus pour l'année 2011 -résultat courant net, cash flow libre opérationnel et retour sur capitaux employés- ainsi que "d'objectifs particuliers dont le caractère confidentiel n'en permet pas la publication".

Gilles Michel bénéficie des deux régimes de retraite supplémentaire, en vigueur dans la Société pour ses principaux cadres dirigeants français. Le Conseil d'Administration a décidé de modifier certaines dispositions de ces régimes. Il porte de 22 à 30 Plafonds Annuels de la Sécurité Sociale française le salaire de référence maximum applicable au calcul de la rente viagère au titre du régime collectif de retraite supplémentaire à prestations définies. Il modifie également les conditions d'éligibilité à ce régime pour ramener la condition d'ancienneté au sein du Groupe Imerys de 10 à 8 ans et augmenter de 2 à 4 ans la participation au Comité Exécutif.

Gilles Michel ne perçoit aucun jeton de présence au titre de son mandat d'Administrateur de la société.

L'ensemble des dispositions sera soumis à l'Assemblée générale des actionnaires du 26 avril 2012.
Source Boursier.com

17/02/2012

Terre d'Architecture

La Fédération française des tuiles et briques (FFTB) invite à parcourir l'édition numéro 11 de la revue "Terre d'Architecture", magazine adressé gratuitement aux architectes et présentant les réalisations des industriels adhérents de la FFTB. L'ouvrage dépeint à travers plans et photos de choix une sélection de réalisations accordant une place privilégiée aux produits en terre cuite, tant en couverture qu'en façade. Etablissements scolaires de différentes tailles conçus dans une démarche de qualité environnementale et sanitaire, programmes associant la terre cuite à d'autres matériaux, conceptions contemporaines ou intégrations à l'ancien... tous les projets répondent à la demande accrue de confort et de qualité environnementale.
Fédération française des tuiles et briques (FFTB)
fftb@fftb.org
Source Batijournal par Julien Lanoo

L’avenir se présente bien pour Les Nouveaux Constructeurs

Malgré un chiffre d’affaires de 524 millions d’euros en baisse de 3% par rapport à l’exercice précédent, le promoteur d’immobilier résidentiel et de bureaux, Les Nouveaux Constructeurs, a vu son carnet de commandes atteindre son plus haut niveau depuis 6 ans, en fin d’année 2011.

En effet, le carnet de commandes de la société s’élève à 784 millions d’euros, soit une augmentation de 51 % par rapport à 2010. Un résultat qui lui assure 17 mois d'activité. Son portefeuille foncier n’est pas en reste puisqu’il croît de 34 %, soit une visibilité à 30 mois. L'activité commerciale enregistre également une forte progression avec des réservations en hausse de 30 %, à 821 millions d’euros.
Source France BTP

Nouveau stockage d’argile centralisé chez Vandersanden S.A.

Vandersanden S.A. possède 2 unités de production sur le site de son siège social à Spouwen. Ceratec a fourni la centralisation de son stock d’argile via 11 boxes de 10 m de hauteur x 10 de largeur x 45 m de longueur qui sont remplis de façon optimale le long de 2 ponts. Tant l’argile apportée par des camions que l’argile préparée sont déversées dans ces boxes de stockage.

* Les camions déchargent leur argile dans de grandes trémies de réception qui transportent les argiles dans l’aire de stockage.
* L’argile est traitée de façon optimale par la préparation d’argile centrale avant d’être stockée. La préparation d’argile est équipée d’un broyeur à meules Händle HMi2170c et un laminoir finisseur Händle WF10120e.
* Le flux de production est supervisé par un ordinateur central et communiqué vers le système ERP.
* La matière première est sortie des boxes par une pelleteuse et amenée vers la préparation d’argile centrale et les 2 lignes de production.

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une complète réorganisation de la logistique autour de l’usine de Spouwen, tant vers le flux et le stockage des matières premières que les produits finis.

Par ses nouvelles installations, Vandersanden prouve sa philosophie d’entreprise innovante en nouveaux produits.

Client: Vandersanden S.A. est une production de briques de façade, plaquettes et pavés, mais offre également de nouveaux produits tels que les E-bricks et E-board.
Source CERATEC

16/02/2012

IMERYS : Un bel exercice 2011 et de belles perspectives

En 2011, le leader mondial de la valorisation des minéraux s'est particulièrement distingué avec un chiffre d'affaires consolidé de 3.675 millions d'euros, en hausse de 9,8% dont 8% de croissance interne, un résultat opérationnel de 487 millions d'euros, en progression de 15,5%, et un bénéfice net, courant, part du groupe, de 303,1 millions (+25,3%).

Sur le plan financier, le ratio d'endettement net (un peu plus d'un milliard d'euros) sur fonds propres (de l'ordre de 2 milliards) a reculé à 52%.

Le conseil d'administration proposera à l'assemblée générale des actionnaires qui se tiendra le 26 avril un dividende net de 1,50 euro par action, en hausse 25%. L'exercice 2011 aura été marqué par de nombreux événements favorables et plus particulièrement par l'acquisition du groupe Luzenac et les développements internes dans le domaine de l'exploration pétrolière dont les perspectives sont très encourageantes.

Le nouveau président Gilles Michel a fait part de son optimisme pour l'avenir du groupe avec la mise en œuvre du plan stratégique Ambition 2012-2016, dont les priorités sont l'innovation avec des investissements en augmentation dans la recherche et le développement, la croissance interne et des acquisitions bien ciblées dans les pays émergents mais aussi dans les pays matures si des opportunités rentables se présentent. Ainsi, à l'horizon 2016, le groupe pourrait réaliser un chiffre d'affaires additionnels de près de 700 millions d'euros en produits nouveaux.
Source Investir

WIENERBERGER ACQUIERT LA PARTICIPATION DE SOLVAY DANS LA SOCIÉTÉ PIPELIFE

Une valeur d'entreprise de 257 millions EUR pour 50% du capital

Solvay et Wienerberger annoncent aujourd'hui la signature d'un accord de cession à Wienerberger de sa participation de 50% de Solvay dans le capital de Pipelife, l'un des leaders mondiaux dans la fabrication de tubes en plastique. Solvay recevra en contrepartie de ses actions un paiement en cash de 172 millions EUR, dont 10 millions EUR de dividende spécial. Cette opération se fait sur la base d'une valeur d'entreprise de 257 millions EUR pour Solvay, un montant qui prend également en compte les dettes diverses et engagements de retraite estimés à 85 millions EUR. La transaction devrait être clôturée au deuxième trimestre 2012, après l'obtention des autorisations anti-trust habituelles.

"Il y a 22 ans, Solvay et Wienerberger créaient Pipelife avec un double objectif : positionner la société sur le marché du transport de l'eau, grâce au remplacement des tubes en métal ou en béton par des tubes en plastiques, et en faire un leader du marché. Grâce à une excellente collaboration avec Wienerberger, le projet a été une véritable réussite et les deux objectifs ont été atteints », explique Dominique Clerbois, Vice-Président Exécutif du groupe Solvay. « Le Groupe, qui se concentrera à l'avenir sur des activités plus en ligne avec sa stratégie, investira le produit de cette cession dans la mise en oeuvre de sa stratégie de croissance durable et rentable », ajoute Jacques van Rijckevorsel, Président du secteur Plastics et membre du comité exécutif du groupe Solvay.

Pipelife:
http://www.pipelife.com/ est l'un des leaders mondiaux dans la fabrication de tubes en plastique. Basée à Vienne en Autriche, cette co-entreprise détenue à 50-50 par Wienerberger et Solvay opère sur 29 sites de production et emploie 2600 personnes dans 27 pays. La société a réalisé un chiffre d'affaire de 800 millions EUR en 2011.

Wienerberger:
http://www.wienerberger.com/ est le leader mondial de la brique (Porotherm, Poroton, Terca) ainsi que le leader du marché des tuiles en terre cuite (Koramic, Tondach) en Europe et des pavés en terre cuite (Semmelrock) en Europe centrale et de l'Est. Dans le domaine des tubes (tubes en céramique Steinzeug-Keramo et tubes en plastiques Pipelife), la société est l'un des leaders en Europe. Avec un réseau de 232 usines, Wienerberger a réalisé un chiffre d'affaires de 1.555 millions EUR et un EBITDA opérationnel de 214 millions EUR sur les 9 premiers mois de 2011.

SOLVAY:
http://www.solvay.com/ est un groupe chimique international, résolument engagé dans le développement durable et clairement focalisé sur l'innovation ainsi que l'excellence opérationnelle. Sa récente acquisition de l'entreprise de spécialités chimiques Rhodia:
http://www.rhodia.com/ crée un plus grand acteur mondial, qui réalise plus de 90% de ses ventes dans des marchés où il figure déjà parmi les trois premiers mondiaux. Solvay propose une large gamme de produits qui contribuent à améliorer la qualité de la vie et la performance de ses clients dans des marchés tels que les biens de consommation, la construction, l'automobile, l'énergie, l'eau et l'environnement ainsi que l'électronique. Le Groupe, dont le siège est basé à Bruxelles, emploie environ 30.000 personnes dans 55 pays, et a réalisé un chiffre d'affaires de 12 milliards d'EUR (pro forma) en 2010.
Source ZoneBourse

15/02/2012

Actionnaire dans le cadre d'un LBO, des liens délicats à dénouer pour le patron de Vivarte


Actionnaire de Vivarte, comme tout manager de LBO dans son entreprise, Georges Plassat ne peut théoriquement sortir qu'au débouclage de l'opération.

Si les discussions entre Georges Plassat et Carrefour ont patiné pendant des mois, c'est certainement moins parce que le futur numéro un du distributeur a eu du mal à imposer ses conditions d'arrivée qu'à dénouer ses liens avec Vivarte. A la différence des autres patrons, les managers de LBO sont pieds et poings liés à leur entreprise car directement intéressés au capital et à sa performance, par le biais d'actions ou d'obligations convertibles. Ils ne touchent la valeur de leur investissement, plus élevée que celle du fonds en cas de succès, qu'à la vente de celle-ci. Georges Plassat cumule les deux « difficultés » : un départ avant la cession de Vivarte et une forte croissance du groupe. Entre 2005 et la vente en 2007 de Vivarte à Charterhouse, il a vu grimper ses parts de 0,3 % à environ 10 %. Depuis huit ans, le résultat d'exploitation du groupe a doublé à 460 millions d'euros, quant à la valorisation estimée de l'entreprise, elle a quasiment triplé.

Situation rare
En dehors du précédent constitué par le départ pour Vodafone de Michel Combes alors à la tête de TDF, les exemples de retrait volontaire en cours de LBO de cette envergure sont rares. Dans les cas de Terreal ou de Saint Gobain Desjonquières par exemple, ce sont les fonds qui ont débarqué les dirigeants. Ils n'ont alors qu'à appliquer les clauses de « bad leavers » (mauvais départ), imposant au manager de céder son capital et perdre ce qu'il touche au titre de son « sur-intéressement ».

Dans le cas de Georges Plassat, qui démissionne, difficile de lui imposer ces clauses. D'autant qu'il porte sur son nom une bonne partie de la valeur de Vivarte. Une valorisation que les fonds espèrent depuis le printemps faire apprécier par le marché à près de 4 milliards d'euros, sans succès. Un montant qui valoriserait l'entreprise huit fois son résultat brut d'exploitation 2011. Mais, depuis, la conjoncture s'est retournée, entraînant un ralentissement de la consommation. Quant à la dette d'acquisition bancaire, elle a disparu sous le coup de la crise souveraine, et a peu de chances de revenir dans l'immédiat. A ce niveau de valorisation, il faudrait donc que Charterhouse trouve un pool bancaire ou d'arrangeurs obligataires capables de mettre près de 2 milliards d'euros sur la table pour financer l'opération. Les actionnaires de Vivarte, dont Georges Plassat, ne sont donc a priori pas prêts de liquider leurs parts, sauf à envisager par exemple une cession partielle.

ANNE DRIF
Précision.
Les Echos n° 21113 du 31 Janvier 2012 • page 25

Dans l'article du 27 janvier sur le départ de Georges Plassat de Vivarte, il fallait lire que dans le cas de « Monier », et non de « Terreal », les fonds ont fait partir les dirigeants. Hervé Gastinel assure la présidence du groupe Terreal depuis 2000.

Ventes de maisons individuelles : 2012, «l’année de tous les dangers»

Si entre mai 2009 et mai 2010, les ventes de maisons individuelles affichent de bons résultats, et que début 2011 présente des chiffres optimistes, 2012 s’annonce beaucoup plus difficile. D’ailleurs, selon l’Union des Maisons Françaises, cela devrait être l’année de tous les dangers. Détails en chiffres.

L’indice Markémétron, qui mesure les ventes de maisons environ 9 mois en amont des permis de construire et des ouvertures de chantier, indiquait de bons résultats au premier trimestre 2011. Toutefois, il avait anticipé, dès le mois d’avril, que les chiffres commençaient à chuter.

Au final, sur l’ensemble de l’année 2011, le nombre de ventes brutes atteint environ 148.500 unités (-10%). Et au niveau régional, pas d’exception, le nombre de ventes de maisons individuelles est en recul de partout, avec des replis particulièrement élevés sur les régions de l’Ouest et sur le Languedoc-Roussillon. Pour expliquer ce déclin, l’Union des Maisons françaises (UMF) avance trois facteurs : «le contexte économique qui s’est fortement détérioré sur fond d’aggravation de la crise des dettes souveraines» ; «les taux de crédit habitat qui remontent peu à peu avec des critères d’octroi plus resserrés» ; «la réforme brutale du PTZ+ avec des montants moindres et une reconfiguration du barème de remboursement qui pénalise les accédants modestes».

Un avenir pas rassurant selon l’UMF
Quant à l’avenir, l’UMF se montre pessimiste soulignant que «ce sont les classes moyennes et modestes qui seront les plus touchées». L’Union indique également que «les coûts de production des maisons ne peuvent qu’augmenter en raison de contraintes réglementaires nouvelles». D’ailleurs, le président Christian-Louis Victor déclarait à Batiactu il y a quelques semaines, qu’il «n’était pas incongru de penser à une baisse supplémentaire de 10% à 15 % en 2012». Il énonçait même plusieurs échéances qui, selon lui ne devraient pas aider à relever la barre parmi lesquelles «l’avènement de la réglementation thermique à partir du 1er janvier 2013 - qui s’accompagnera d’un surcoût de 8 à 10% - les hausses du foncier et des taux de crédit, ainsi que la frilosité des banques toujours plus grandissante... ».

Enfin, l’UMF, qui précise que le logement s’est imposé comme une thématique importante de la campagne, compte bien faire entendre sa voix : «Alors que les constructeurs et promoteurs sont les premiers contributeurs à l’offre de logements en France, pas un mot sur l’offre locative privée ou l’accession à la propriété. Plus curieux encore, certains remèdes présentés comme nouveaux existent déjà !», conclut-elle.
Source Batiactu

VM Matériaux : croissance de 8% sur le dernier trimestre

Au dernier trimestre 2011, VM Matériaux a réalisé un chiffre d'affaires de 174,4 ME en progression de 8% ou 2,4% à périmètre constant par rapport à la même période de l'exercice précédent.

VM Matériaux a réalisé sur l'ensemble de l'exercice 2011 un chiffre d'affaires de 707 ME, en croissance de 12,1% par rapport à l'exercice 2010 ou de 5,6% à périmètre constant.

VM Matériaux aborde l'exercice 2012 avec prudence compte tenu du manque de visibilité lié au contexte économique mais reste confiant dans ses fondamentaux.

En janvier 2012, le Groupe confirme sa présence dans l'ouest en augmentant sa participation au sein de la société Havraise de Matériaux, HM Matériaux, à hauteur de 75% contre 50% auparavant.

Fort de 7 agences en Normandie, cette société a s u s'imposer parmi les négociants leaders en matériaux de construction. HM Matériaux a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 33,9 ME et était jusqu'à présent consolidée par intégration proportionnelle.

Elle sera intégrée à 100% dans l'exploitation du Groupe VM Matériaux en 2012.
Source Challenges

14/02/2012

Wienerberger : le numéro un mondial de la brique terre cuite et premier tuilier européen partenaire de Villavenir + Atlantique

Depuis la création de l’entreprise en 1819, le Groupe Wienerberger s’est mondialement développé au point de constituer aujourd’hui le tout premier producteur mondial de briques en terre cuite avec une présence dans 27 pays, 234 sites industriels et plus de 12.000 collaborateurs…

Si le Groupe a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 1,744 milliard d’euros, il s’inscrit en France depuis 16 années dans une stratégie d’implantations historiques et pérennes, pour toujours plus de proximité avec ses partenaires… Ainsi, depuis 1995, le groupe Wienerberger a déjà investi en France plus de 200 millions d’euros : rachats briqueteries et tuileries séculaires et reconnues pour leur savoir-faire, implantations de sites industriels ultra-modernes, comme tout récemment à Durtal (49)…

A la source d’innovations marquantes telles que la brique Monomur (1976), la Maçonnerie Roulée® (1996) ou plus récemment le système de mise en oeuvre Dryfix®, et premier détenteur en France de la certification Natureplus® (qui récompense les industriels fabricant des produits dans le respect de la santé et de l’environnement), Wienerberger agit résolument en précurseur de la filière.

Partenaire du projet Villavenir, initié en BBC (Bâtiment Basse Consommation) par la FFB Nord Pas de Calais à Loos-en-Gohelle en 2009, le groupe Wienerberger a été de nouveau sélectionné comme partenaire par la FFB Loire-Atlantique, pour la réalisation en brique terre cuite Porotherm de deux des 6 constructions Bepos du projet Villavenir + Atlantique.

Villavenir+ Atlantique : vitrine technologique de 6 logements sociaux BEPOS

Ce programme de 6 logements Bepos (Bâtiment à Energie Positive) à vocation sociale (La Nantaise d’Habitation) implantés au cœur de l’éco-quartier Erdre Porterie, sous forme de maisons mitoyennes, vise à démontrer que tout le monde doit pouvoir accéder à un habitat à énergie positive, dans une enveloppe budgétaire parfaitement maîtrisée et ce, quel que soit le mode constructif retenu.

Sous l’égide de la FFB Loire-Atlantique, ces deux maisons de 85 m2 seront réalisées en briques de structure Porotherm GFR 20Th+ et la toiture en tuile Koramic Actua avec des panneaux photovoltaïques KoraSun. Signées par Rodrigue Goulard (Cabinet Magnum) et mises en œuvre par le groupe énorA, elles accompagnent 4 autres maisons utilisant différents systèmes constructifs et doivent toutes afficher une performance thermique pour accéder au BEPOS et être accessibles aux PMR (personnes à mobilité réduite).

Enfin, ces logements destinés à l’habitat social (La Nantaise d’Habitation) devront afficher un prix concurrentiel et constituer une véritable vitrine technologique pour garantir aux occupants le meilleur de la construction durable.

Ce programme constituera, pour la FFB Loire-Atlantique et ses partenaires professionnels, une véritable base in vivo pour la formation et la pédagogie...

L’étude thermique a été menée par le Cabinet Pouget Consultants, avec un soin particulier sur les équipements. Ainsi, le BET a-t-il retenu des ouvertures, mixant intelligemment double et triple vitrage en fonction des façades, une chaudière gaz micro-cogénération, une ventilation double flux hygroréglables, une eau chaude sanitaire solaire thermique et 10 m2 de panneaux photovoltaïques Korasun.

A ce titre, Gilles Wuthrich, Directeur Marketing Wienerberger SAS déclare : « Ce projet, ouvert au public et aux professionnels, est un véritable outil pédagogique pour accompagner les entreprises locales » ; et de poursuivre « Il permettra de démontrer que nous pouvons d’ores et déjà construire des bâtiments à énergie positive dans une enveloppe budgétaire respectée avec nos briques et tuiles en terre cuite sans compliquer la mise en œuvre. »
Source Schilling Communication

Maisons: les ventes devraient encore baisser de 10% en 2012

Après les -10% enregistrés en 2011, les ventes de maisons individuelles en secteur diffus devraient baisser à nouveau de 10% en 2012, prévoit l'Union des maisons françaises (UMF).
Le nombre de ventes est de 148.500 en 2011, soit une baisse de 10% par rapport à l'année précédente, a annoncé Christian Louis-Victor, président de l'UMF. Les ventes de logements neufs par les promoteurs devraient baisser de 15% à 20% en 2012, tombant entre 80.000 et 85.000 contre 100.000 en 2011, a prédit de son côté Marc Pigeon, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).

Pour les maisons individuelles certaines régions sont plus touchées que la moyenne : Grand Ouest (sauf Bretagne, -22%), Languedoc-Roussillon (-10%), Bretagne (-13%), Sud-Ouest (-12%) et Nord-Pas-de-Calais (-11%).

Quatre facteurs expliquent, selon l'UMF, la diminution sur l'ensemble des marchés immobiliers: remontée du chômage, hausse des taux d'intérêt, prix dans l'ancien considérés comme surévalués et réduction des incitations fiscales, surtout dans le neuf.

Pour 2012, la situation devrait s'aggraver dans le secteur de la maison individuelle en raison des nouvelles dispositions restrictives pour accorder des prêts à taux zéro (PTZ) et des "incertitudes sur les taux d'intérêt dues à la fragilité des banques", selon l'UMF.

Une hausse de 1% des taux d'intérêt des crédits immobiliers fait perdre la vente de 17.000 maisons, estime Christian Louis-Victor. De plus, l'application des nouvelles dispositions de la réglementation technique (RT 2012) augmente les prix de vente de 8% à 13%, auxquels va s'ajouter la "TVA sociale".

Interrogé sur le projet de loi permettant une constructibilité supérieure de 30% pendant trois ans, le président de l'UMF a répondu que "ce principe n'est pas mauvais, mais son impact est négligeable".

L'UMF demande plutôt de "sortir du dogme de la densité" et de "développer des aides financières et fiscales qui favorisent la productions de logements familiaux dans toutes les régions". Pour cela, le syndicat patronal songe à la mise en place d'un "système de plus-values sur les terrains à bâtir qui favorise la libération rapide du foncier constructible et pénalise sa rétention".
Source : batirama.com / AFP

Eternit : le baron Cartier, un blason terni par l'amiante

La famille Emsens-Cartier de Marchienne, inconnue du grand public, est décrite comme « royaliste et catholique » par le magazine économique flamand Trends, l'un des rares médias belges à en avoir dressé le portrait, en 1995.

Le baron Jean-Louis de Cartier de Marchienne, condamné lundi à 16 ans de prison en Italie dans le « procès de l'amiante », est un homme d'affaire belge fortuné, descendant d'une longue lignée aristocratique et lié à quelques-unes des plus puissantes familles d'industriels de son pays. Agé de 90 ans, l'homme est discret. Il ne donne pas d'interview et ne s'est jamais présenté au procès de Turin (nord), où il a été rattrapé par la justice italienne pour son rôle d'actionnaire minoritaire et d'administrateur du fabricant d'amiante Eternit-Italie au début des années 1970.

Les liens entre Jean-Louis de Cartier de Marchienne, né en 1921, et la « galaxie » Eternit remontent à 1950, lorsqu'il épouse Viviane Emsens, descendante d'Alphonse Emsens, un industriel belge qui a acheté en 1905 le brevet du procédé de fabrication des plaques d'amiante-ciment à l'Autrichien Ludwig Hatschek. Alphonse Emsens, un précurseur de la mondialisation, est le fondateur d'Eternit Belgique, groupe aujourd'hui rebaptisé Etex dont les ramifications s'étendent sur plusieurs continents.

La famille Emsens, qui associe patrons d'industrie et grands propriétaires terriens, a fait fortune depuis le XIXe siècle, notamment dans le ciment et, bien sûr, dans l'amiante. Après son mariage, Jean-Louis de Cartier de Marchienne en devient l'une des figures majeures, prenant la tête de plusieurs entités du groupe.

Selon des victimes de l'amiante, les dirigeants d'Eternit/Etex ont exercé un lobbying intense pour retarder le plus possible l'interdiction de l'amiante, tout en acceptant de dédommager les victimes de cette substance cancérigène pour éviter les procès.

La famille Emsens-Cartier de Marchienne, inconnue du grand public, est décrite comme « royaliste et catholique » et vivant dans la discrétion par le magazine économique flamand Trends, l'un des rares médias belges à en avoir dressé le portrait... en 1995. La famille a également des liens matrimoniaux avec plusieurs autres grands industriels anoblis au XXe siècle, dont les descendants du chimiste Ernest Solvay, fondateur du groupe du même nom. Jean-Louis de Cartier de Marchienne est lui-même originaire d'une famille aristocratique dont les ancêtres « remontent au XVe » siècle, relevait encore Trends.

Si la branche à laquelle appartient Jean-Louis est établie en Flandre néerlandophone depuis la Révolution française, d'autres sont restées en Wallonie (sud). Fernande de Cartier de Marchienne, originaire de la région de Namur, était la mère de l'écrivain Marguerite Yourcenar. Par sa branche maternelle, Jean-Louis de Cartier de Marchienne est par ailleurs lié à des industriels du secteur de l'édition en Flandre. Il a notamment dirigé les éditions scientifiques Brepols et l'un des leaders mondiaux des cartes de jeux, Carta Mundi, en plus de ses activités à la tête d'Eternit/Etex et d'Eternit Italie.
Source LES ECHOS (AFP)

13/02/2012

Deux chantiers tests pour un « béton » à base de terre stabilisée

Le procédé reprend le principe de la centrale à béton adapté au matériau terre.
Le mélange est coulé et vibré (aiguille vibrante). Ce procédé de fixation par vibration, représente une innovation notable par rapport aux constructions en terre existantes.

Utiliser la terre disponible sur le chantier pour réaliser la structure porteuse des bâtiments, l’idée n’est pas nouvelle. En revanche, produire sur site un véritable béton de terre mis en œuvre comme un béton classique est une innovation de taille.

Lauréat des trophées de l’innovation 2011 organisés par les CCI du Havre, de Fécamp-Bolbec et du Pays d’Auge, pourvue d’une Atex* délivrée par le Cstb, ce matériau à base de terre stabilisée (chaux et fibre de lin), breveté à l’international, pourrait bien, sinon révolutionner, du moins contribuer à renouveler le paysage constructif traditionnel.

Baptisé Cematerre par son concepteur Alain Lefebvre, dirigeant de Lefebvre Industrie, il est aujourd’hui testé en grandeur réelle sur deux chantiers expérimentaux : un hôpital de pédopsychiatrie à Dieppe (76) et un bâtiment tertiaire qui sera inauguré le 23 février prochain à Gonfreville l’Orcher (76).
Isolation phonique et thermique

Ce matériau est innovant à plus d’un titre, d’abord dans sa constitution puisqu’il utilise la terre qui se trouve à proximité du chantier. Une idée que son concepteur a eue après avoir observé les méthodes de construction des autoroutes : confrontées à la pénurie de matériaux, les entreprises de TP mêlaient in situ de la chaux et du ciment à la terre présente sur le site pour obtenir un matériau dur. Partant du principe que « ce qui fonctionne à l’horizontale pourrait s’appliquer à la verticale », Alain Lefèvre, en collaboration avec un ingénieur en génie civil et deux chercheurs du Laboratoire Ondes et Milieux Complexes de l’Université du Havre-CNRS, a donc développé le cahier des charges du projet.

Ces deux chantiers expérimentaux sont l’aboutissement de trois ans de travail avec l’utilisation d’un matériau « alternative au béton qui répond directement et indirectement aux enjeux actuels en matière de développement durable. Soit un matériau de construction résistant, offrant une isolation phonique et thermique trois fois supérieure à celle du béton ».
Mise en place identique au béton

Sur le plan environnemental, les atouts sont légion, notamment le fait d’utiliser de la terre crue et des fibres de lin produites localement : « L’utilisation du lin dans la composition originale n’est pas anodine. Celui-ci est issu d’une culture qui ne nécessite aucune irrigation et produit très peu de CO2, et d’une filière omniprésente en Normandie, berceau de notre produit ». Ce qui n’empêche pas l’entreprise de réfléchir au développement de son produit avec d’autres fibres – chanvre, bambou ou coco. « Toujours dans une démarche de construction à base de matériaux mis à disposition par l’environnement », précisent ces concepteurs.

Mais l’innovation ne porte pas uniquement sur le produit, elle concerne également le mode constructif. En effet, contrairement aux constructions en terre traditionnelle comme le pisé, cette terre stabilisée se met en place comme du béton : « Extraite sur site, elle est malaxée avec du ciment, des fibres de lin, de la chaux dans une centrale de malaxage spécialement conçue pour une fabrication en grande quantité et sur place. Ainsi constitué, le matériau est coulé dans des coffrages, puis mis en place par vibration. Ce process permet de réduire les dépenses énergétiques liées à la logistique dans la mesure où nous limitons significativement les besoins d’acheminement de matériaux ».

Le matériau qui a déjà subi de nombreux tests (traction, contraction, gel/dégel, dilatation thermique…) sera étudié de près sur le bâtiment de Gonfreville l’Orcher. Ce dernier a été instrumenté par le LOMC (Laboratoire Ondes et Milieux Complexes du CNRS – Université du Havre), qui mène une étude d’une durée de dix ans en vue d’observer les réactions du matériau face aux cycles d’humidité et de température.
Pour en savoir plus : http://www.cematerre.com
Source LE MONITEUR.FR par Stéphane Miget

Resource efficiency in the clay brick and roofing tile industry


In response to the global scarcity of raw materials, the Federal German government has launched a national resource efficiency programme. Goal of this programme is to assure a sustainable supply of raw materials. The extraction of raw materials is to be massively limited while the same economic performance is to be maintained. Conversely, raw materials efficiency is to be improved by means of recycling. At the first glance it would seem as if the clay brick and tile industry would not be affected by this at all. After all, ample clay can be found in Germany. But this impression is misleading. There is already a shortage of good clay today. It is not for nothing that so many clay brick and roofing tile plants are dependent on supraregional clay suppliers. Can one million tonnes potential of waste materials solve the problem? In a series in several parts, Zi provides information about this highly topical issue.

1 Numbers and facts

Around 60 bill. t/pa abiotic raw materials (mineral resources, energy resources, ores) are consumed worldwide today, almost 50% more than in 1980, with an upwards trend. The worldwide consumption of clay amounts to around 430 mill. t/pa [1], Germany accounting for a disproportionately high share of around 25 mill. t/pa clay (»1). The increasing consumption of raw materials is triggered primarily by the strong growth in the world population and the increasing per capita consumption in threshold countries such as Brazil, China and India. Exploding raw material prices, like...
Read more in present issue of Ziegelindustrie International

12/02/2012

Fapro’s brick plant doubles its production capacity

In 2009, Fapro, an Algerian company operating in the plastics industry, acquired a brick factory situated in the suburbs of Oran and contracted Ceric Technologies with its modernization in order to produce hollow bricks (10/20/30 and 15/20/30 sizes), which are the most popular brick sizes used on the very buoyant Algerian construction market. Just over a year ago, Fapro entrusted Ceric Technologies with the construction of a second sand-sealed Casing kiln to produce 294 t/day hollow bricks. Fapro also asked the French engineering firm to revamp the first Casing kiln built in 2009 by introducing all the necessary changes to increase its throughput capacity by 12% and achieve a daily production of 294 t/day or 100 000 t/year. The plant is now able to produce 200 000 t/year hollow bricks.

The construction market in Algeria is booming. The entire heavy clay production is consumed by the domestic market. In accordance with the Five-Year Plan (2010 – 2014), more than one million homes and five new towns are to be built in Algeria. To meet the requirements of this housing improvement programme, Algerian brickmakers have been making large investments for some years now to ramp up the capa­city production of their factories. As a result, the number of large production units has increased in ­Algeria. And it is not uncommon for current projects to involve production...
Source Ziegelindustrie International