Pages

30/06/2014

Un nouveau président pour la FFTB

Hervé Gastinel, PDG de Terreal, vient d'être élu président de la Fédération française des tuiles et des briques (FFTB). Il s'est donné trois missions. Découvrez lesquelles.

Hervé Gastinel, PDG de Terreal depuis 2001, prend la tête de la Fédération française des tuiles et des briques (FFTB). Ce n'est pas une première pour lui puisqu'il a déjà occupé cette fonction de juin 2005 à juin 2008. Il est par ailleurs membre du Comité Exécutif de TBE (Fédération Européenne des Tuiles et Briques) et vice-président de l’AIMCC (Association des Industries de Produits de Construction). Il s'est fixé trois objectifs : "Toucher les Français au cœur" ; "Multiplier les projets visibles intégrant de la terre cuite", et "Alerter les pouvoirs publics pour contribuer à la relance de la construction en France". "La filière terre cuite a un rôle essentiel à jouer dans le débat public sur la construction en France. Je souhaite qu’elle fasse davantage entendre sa voix à la fois sur la modernité du matériau et sur sa contribution à la relance de la construction", a indiqué Hervé Gastinel.
Diplômé de l’ENA, lauréat de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’Essec, Hervé Gastinel a débuté sa carrière à l’inspection des finances où il a exercé des missions d’audit et de contrôle, puis il a travaillé au cabinet du président du Sénat, en 1997, en qualité de conseiller technique en charge des affaires économiques et financières et des nouvelles technologies.
En 1998, il intègre la Compagnie de Saint-Gobain comme directeur du plan et de la stratégie, tout en assurant le secrétariat du comité exécutif du groupe. En 2000, il devient directeur général de la société Industrielle de Tuiles, devenue Saint-Gobain Terreal, puis Terreal après avoir quitté le giron de Saint-Gobain en 2003.

Source Batiactu

Qui assurera la relève des grands patrons du LBO ?

Le Trèfle, lobby informel des grands dirigeants de l’âge d’or du LBO, a perdu ses forces vives.
Incontournable face aux fonds, il doit trouver sa relève.
« Confrérie », « contre-pouvoir » des fonds, « lobby patronal »… : à l’âge d’or des LBO (acquisitions d’entreprise par effet de levier de la dette) en 2006-2007, le Trèfle, cercle discret et informel de puissants dirigeants de grandes entreprises en LBO, était associé à tous les ­pouvoirs. Nul, chez les fonds actionnaires, n’aurait vraiment osé ­contester officiellement la ligne de l’un de ses membres, même ­présumé (l’identité de ses parti­cipants n’a jamais été totalement publique). Mais, après dix ans d’existence, le Trèfle a perdu de l’influence qu’on lui prêtait et ­certaines de ses figures emblé­matiques. Levier pourtant ­incontournable des dirigeants pour rééquilibrer leur pouvoir face aux fonds d’investissement, il doit maintenant trouver sa relève. Exception française
Au départ, ils sont une quinzaine de grands patrons à créer cette exception française dans le paysage européen du capital-investissement, où les fonds dictent alors les termes des transactions, et notamment le partage des plus­-values. Les dirigeants de Vivarte (Georges Plassat), Frans Bonhomme (Michel Pic), Picard (Xavier Decelle), Fraikin (Olivier de La Morinière), Terreal (Hervé ­Gastinel), se rassemblent de façon informelle sous l’impulsion ­d’Olivier Legrain (Materis) pour échanger sur les bonnes pratiques des montages d’acquisition en pleine expansion, où ils se retrouvent aussi investisseurs, ainsi que sur les sujets sensibles (package de rémunération des dirigeants, actionnariat salarié, ­fiscalité des dirigeants, relations avec les fonds). Ils créent aussi leur propre fonds commun par lequel ils investissent de manière croisée dans les groupes des uns et des autres.
La concurrence entre fonds aidant aussi pour s’arracher les meilleures opérations, le rapport de force penche en leur faveur. Dans certaines enchères, la cause est perdue sans le ­soutien des dirigeants. Mais la bascule se révèle véritablement avec la cession de Converteam. La revente du groupe en 2008, deux ans après l’avoir sorti ­vivotant du giron d’Alstom, cristallise les tensions avec les fonds, pour qui l’inversion du rapport de force est allée trop loin. Pierre Bastide et l’équipe de management élargie reçoivent autour de 900 millions d’euros, plus que la plus-value du fonds vendeur ­Barclays Private Equity. Un «  LBO jackpot » qui fait craindre aux fonds un précédent.
La crise rebat les cartes
Mais la crise éclate et rebat les cartes. Elle remet en question une série de montages plombés par la dette et la chute des résultats. Et, avec ces derniers, l’influence de dirigeants que les fonds n’ont pas hésité à remplacer. D’autres patrons se sont lassés, ou ont rejoint des grands groupes de l’industrie. Georges Plassat a rejoint Carrefour en 2012, alors que Vivarte commençait à souffrir de la mauvaise conjoncture. Michel Pic, dirigeant historique de Frans Bonhomme, a cédé les rênes en 2009 et son groupe, depuis, est tombé entre les mains de créanciers.
Deux dirigeants cependant seront restés jusqu’au bout incontournables. Hervé Gastinel, le patron de Terreal, depuis sa sortie du giron de Saint-Gobain en 2003, encore aux commandes malgré deux profondes restructurations. Et enfin l’initiateur du Trèfle lui-même, Olivier Legrain, à la tête de Materis depuis sa sortie de Lafarge en 2001. Il assure depuis la restructuration financière du groupe la revente de divisions. Mais il ­prendra lui-même le large en fin d’année. Selon un dirigeant du secteur, la défense d’intérêts communs au sein du Trèfle se justifierait moins aujourd’hui : « Avec l’enchaînement de LBO d’une série d’entreprises, la courbe d’expérience des dirigeants a augmenté. Les rapports entre fonds et patrons de LBO sont plus équi­librés. » Jusqu’à quand ? Pour l’heure, quelques très grands patrons dictent leurs conditions dans leurs opérations . Mais ils n’en sont pas à leur coup d’essai.
Source Les Echos par ANNE DRIF

29/06/2014

Les 20 ans de Mosbuild

La société CERIC, qui y exposait, est présente sur le marché russe depuis plus de 30 ans.
CERIC a tissé des liens particuliers avec tous les acteurs importants de la Terre Cuite de ce pays.
C’est donc avec intérêt que nombre d’entres eux sont venus nous rencontrer afin que leur soient présentées les dernières innovations en matière de cuisson :
les centrales à sciure,
le thermobooster,
ainsi que les équipements de préparation de la marque PELERIN®, tel que le groupe d’étirage DEMETER, d’un capacité de production jusque 100 t/h.
Fort de son savoir-faire et de la compétence de ses ingénieurs procédés, CERIC a également pu répondre à de nombreuses demandes d’analyses quant au fonctionnement des outils de production, et proposer ainsi des améliorations.
Dans cette démarche, CERIC dispose, d’une part d’un bureau à Moscou qui assure la liaison et d’autre part d’un agent, la société SALVENA, permettant aux clients d’acheter les pièces de rechange en roubles et qui se charge des importations.

La filière Terre Cuite livre les preuves de son engagement Développement Durable

A l'occasion du 1er Forum du Développement Durable de la Fédération française des Tuiles et Briques (FFTB), la filière Terre Cuite a présenté les résultats de ses actions en faveur du développement durable. La filière qui regroupe 96 sociétés, 149 usines et plus de 5 200 salariés, souhaite ainsi améliorer et amplifier sa politique au service de l'environnement.
La brique terre-cuite plus isolante que le béton ?
En 2012, la filière des produits de terre cuite avait défini un ensemble d'engagements en faveur du développement durable, et mis en place des indicateurs afin de mesurer leur efficacité. La filière s'était notamment engagée sur la fourniture de produits performants et durables, utilisant de manière optimale les ressources et induisant un faible impact environnemental.
Pour chaque produit, la filière s'était également donnée pour mission de donner une information environnementale et sanitaires transparentes (FDES, Etiquetage), promouvoir l'engagement et l'emploi local mais aussi reconnaître la contribution de chaque salarié et assurer à tous des niveaux de formation et de sécurité élevés. L'heure est aujourd'hui à l'analyse des résultats.
Moins de CO2 et d'eau consommée
En termes d'efficacité énergétique, la consommation totale annuelle d'énergie finale par tonne de produit fabriqué reste stable avec 2 941 MJ/tonne, malgré les contraintes liées à la baisse de la production. Dans ce contexte, l'efficacité Carbone s'est maintenue à 172 Kg CO2/tonne en 2013 grâce à la part croissante des énergies renouvelables.
La consommation d'eau de réseau nécessaire à la fabrication des produits a sensiblement diminué passant de 143 litres d'eau à 124 litres par tonne. « Ceci peut s'expliquer par un besoin plus faible d'humidification des argiles par rapport à 2012 et l'utilisation plus importantes des eaux souterraines », souligne le rapport.
95,5 % des besoins français
Toujours sur la fabrication des produits, la filière rapporte qu'elle produit dans l'hexagone 95,5 % des besoins français, restant toujours à un très haut niveau, stable, ces trois dernières années. La part des produits de terre cuite utilisée dans la construction neuve est également restée stable en 2013.
Concernant l'impact sanitaire des produits terre cuite, le rapport indique que 68,9 % d'entre eux sont couverts par une FDES (Fiches de données environnementales et sanitaires).
Dans ce rapport, la filière reste transparente sur ses investissements dans les actions locales, en progression de plus de 7 % par rapport à 2012 et de plus de 67 % par rapport à 2011. Ces investissements représentent désormais 140 295 euros.

Source Batiweb

28/06/2014

CRH: Bryan Garnier dégrade sa recommandation.

Bryan Garnier dégrade sa recommandation sur CRH de 'neutre' à 'vente' avec une valeur intrinsèque ('fair value') de 18 euros, à la suite d'un rally du titre sur un an de 31% en termes absolus et de 8% par rapport à son échantillon de couverture.
'Nous pensons que les attentes élevées du nouveau directeur général ont conduit à une valorisation exigeante du fabricant de matériaux de construction, valorisation qui devrait chuter pour retrouver une moyenne historique', pronostique l'intermédiaire.Le courtier met en avant une faible marge pour des relèvements de consensus avec une croissance de l'EBITDA de 18% par an prévue sur la période 2014-2016, à comparer à sa propre hypothèse d'un taux de 13%.
Bryan Garnier estime en outre qu'il y a peu à attendre du programme de cession du groupe irlandais, 'compte tenu de la faible qualité des actifs à vendre, en particulier en comparaison avec Lafarge-Holcim'.

Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par les lecteurs.
Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.

Source easybourse

Grignon : un patrimoine industriel et remarquable

Si la tuilerie des Granges-sous-Grignon a arrêté sa production en 1972, il demeure un atelier et un bâtiment de production dans lequel se trouvent encore un four et quelques machines anciennes soigneusement remises en état.
À la tuilerie, on ne fait pas visiter, on raconte une histoire, celle de la famille Laurent et de la fabrique réputée depuis le milieu du XIXe siècle pour ses tuiles. C’est tout un patrimoine remarquable qui se découvre du pied de l’imposante cheminée à couronne à l’entrée des fours en passants par une machine servant à fabriquer des boisseaux de cheminée qui fonctionne presque comme avant. Une collection importante de tuiles et briques estampillées a été constituée par François Laurent, propriétaire des lieux, qui a gardé une unité de fabrication à Nan-sous-Thil (voir ci-dessus).
Aux Granges-sous-Grignon, les portes et les pans de bois de l’atelier ont retrouvé l’ocre d’antan et les rails des anciens wagonnets qui transportaient la terre ont repris circuit et fonctions.
INFO Association Les Tuileries de l’Auxois. Tél. 03.80.96.88.26 ou 06.82.43.81.48.

Source Le Bien Public

27/06/2014

ALGERIE: Légère hausse des prix de la production industrielle des secteurs public et privé en 2013

La hausse a été de 0,2% pour le secteur public et de 0,6% pour le secteur privé.La hausse a été de 0,2% pour le secteur public et de 0,6% pour le secteur privé.
La hausse des prix à la production (sortie usine hors transports) du secteur public durant l'année écoulée s'explique par l'augmentation des coûts de production des matériaux de construction, céramique et verre (5,7%), des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE) avec 2,8%.
Les prix à la production industrielle des secteurs public et privé ont enregistré en 2013 de légères hausses, respectivement, de 0,2 et de 0,6% par rapport à 2012, apprend-on auprès de l'Office national des statistiques (ONS).
La hausse des prix à la production (sortie usine hors transports) du secteur public durant l'année écoulée s'explique par l'augmentation des coûts de production des matériaux de construction, céramique et verre (5,7%), des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE) avec 2,8%.
Les chiffres de l'office relèvent également une légère augmentation des prix à la production d'autres produits industriels qui ont participé à cette hausse des prix à la production, il s'agit notamment des industries des bois, liège et papier (0,6%) et des industries agroalimentaires, des textiles ainsi que les cuirs avec 0,1% pour chaque groupe des produits.
Par ailleurs, l'Office indique que d'autres groupes de produits ont enregistré un recul des coûts de production. La plus importante baisse (-16,8%) a concerné le secteur des mines et carrières, alors que celui de l'énergie a reculé de 1,2%.
Les prix à la production industrielle des secteurs de la chimie, caoutchouc et plastique, ainsi que les industries diverses ont connu, en 2013, une stagnation, indique l'ONS dans sa dernière publication sur l'évolution des prix à la production industrielle.
Quant au secteur privé, l'Office note que la légère augmentation globale des prix à la production industrielle (+0,6%) en 2013, est due principalement à une augmentation des prix à la production dans les industries agro-alimentaires, tabacs et allumettes avec 2,1%.
La hausse des prix à la production a concerné également d'autres secteurs, mais reste de moindre ampleur, il s'agit de celui des textiles et des ISMMEE avec 0,3% pour chaque groupe et les matériaux de construction, céramique et verre (0,1%).
Les prix à la production des industries des cuirs, bois, liège et industries diverses, ont stagné en 2013 par rapport à l'année d'avant, selon l'Office, qui relève que les indices relatifs à ce secteur (privé) sont donnés à titre indicatif car le taux de réponse reste toujours faible.

Source Maghrebemergent

26/06/2014

ALGERIE : L'Etat prend en charge le transport des matériaux de construction vers les régions du sud (Selall)

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé jeudi 19 Juin à Alger que les prix des matériaux de construction destinés aux entreprises de bâtiment activant dans le sud du pays sont subventionnés par l'Etat qui prend en charge les frais de transport.
Parmi les mesures prises par l'Etat visant à encourager les entreprises de bâtiment activant dans le sud du pays, la prise en charge des frais de transport des matériaux de construction vers ces régions afin de permettre à ces entreprises de les acquérir au même prix appliqué dans les régions du nord, a indiqué le ministre des relations avec le Parlement, Khelil Mahi, qui répondait au nom du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, aux questions orales lors d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale.
En réponse à la question du député du Rassemblement national démocratique (RND), Larabi Safi, le ministre a indiqué que "les entreprises de bâtiment activant dans les régions du sud ne sont pas exclues des aides accordées par l'Etat aux entreprises économiques" ajoutant que ces entreprises (BPTH) bénéficient d'avantages fiscaux au même titre que celles activant dans d'autres secteurs.
Il a rappelé dans ce sens que l'Etat avait pris des mesures pour faciliter l'opération de lotissement immobilier dans les wilayas du sud permettant de booster l'activité des entreprises de construction et d'augmenter l'aide destinée au logement rural.
Ces mesures ont permis, selon le ministre, de baisser l'impôt sur le bénéfice et d'autres exonérations d'impôts au profit de jeunes investisseurs. Concernant les prix de réalisation dans les régions du sud, le ministre a indiqué qu'ils oscillent entre 31.000 et 45.000 DA/m2, estimant que ces prix sont élevés par rapport à d'autres régions du pays.
A une proposition du même député d'intégrer les bénéficiaires des domaines privés de l'Etat dans le fichier national du logement, le ministre a rappelé que ce fichier concerne l'ensemble des bénéficiaires du logement social public et les bénéficiaires des aides accordées par l'Etat au logement rural et à la restauration des habitations ajoutant que les demandeurs de logement sont appelés à présenter un certificat négatif".
A une question sur une éventuelle restructuration des offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI) pour les transformer en unités de réalisation et autres chargées de la gestion et d'entretien, le ministre a indiqué que le ministère examine actuellement ce dossier".

Source Le Temps d'Algérie

25/06/2014

Les anciens de la tuilerie Lartigue et Dumas d'Auch se retrouvent 38 ans après

L'un travaillait au laboratoire, l'autre au service électrique, le troisième était le comptable de l'entreprise : Pierre Dutil, Marc Tauziède et Michel Deffes n'ont rien oublié de l'époque de la tuilerie d'Auch. Ils la feront revivre, en quelque sorte, le 26 juin prochain en organisant un repas de retrouvailles des anciens salariés de Lartigue et Dumas.
«On a déjà une cinquantaine d'inscrits (1) pour ce repas qui aura lieu à Marsan. Tous les participants se verront offrir un petit souvenir en argile du Gers qui reproduit un objet créé par mon père», explique Marc Tauziède. L'idée de ces retrouvailles a jailli en février dernier, au Mouzon. Ce jour-là, Pierre Dutil, président des Amis du Vieil Auch, avait passionné l'auditoire avec sa conférence consacrée à un artiste méconnu, André Tauziède, le papa de Marc, «ouvrier de jour dans une tuilerie et sculpteur de talent le soir».
Les trois amis ont connu la période faste de la tuilerie, située route de Pessan sur l'emplacement actuel de la caserne de gendarmerie : «Entre 1947 et 1967, c'était la plus grande entreprise du Gers avec plus de 400 salariés. Elle doit son essor en particulier à l'invention et la mise sous brevet en 1947 de la tuile romane». Le premier choc pétrolier, en 1973, lui sera fatal. «Le prix du gaz naturel a flambé. Or, les fours de la tuilerie fonctionnaient au gaz. Le choc pétrolier a entraîné une crise économique marquée notamment par une forte baisse de la construction. Les stocks de tuiles se sont accumulés et l'usine a payé la vétusté de l'outil de travail. Il y avait beaucoup trop de manutention», raconte Pierre Dutil.
Le président des Amis du Vieil Auch rappelle aussi le contexte politique de l'époque. «La municipalité Dours ne voulait plus de l'usine à cet endroit car on fonctionnait jour et nuit, avec les nuisances que cela créait pour les habitations qui, au fil des ans, avaient encerclé la tuilerie.»
Le comptable est resté seul dans l'usine
L'argile servant à fabriquer les tuiles, les briques ou les planchers pré-contraints ne venait pas de bien loin : Lartigue et Dumas disposait de carrières à Pessan, Lasséran, Mirepoix et Pavie. «Un salarié était employé en permanence pour nettoyer la boue d'argile des camions.» Michel Deffes n'a rien oublié des derniers jours de la tuilerie. «Au moment de la liquidation judiciaire, je suis resté le dernier salarié à l'usine, je me suis retrouvé tout seul, sans lumière et sans chauffage.»
Seul, l'ancien comptable ne le sera pas, le 26 juin au restaurant de la Hournère. «On avait même invité le dernier directeur de l'usine mais il ne sera pas dans le Gers à cette date».
(1) Repas : 25 €. Inscriptions jusqu'au 21 juin auprès de Marc Tauziède ou de Michel Deffes, Tél. 05 62 63 36 73 ou 05 62 05 33 38.
En 1976, la fin de l'usine dans «La Dépêche»
En septembre 1976, le couperet tombe au tribunal de commerce pour la tuilerie Lartigue et Dumas. Notre regretté confrère Henri Dufor analyse sans détours les causes de ce désastre : «Des pouvoirs publics défaillants et liés à eux un patronat dont l'incompétence, l'insuffisance dans ce cas précis furent manifestes et peut-être avant tout la transformation rapide ces dernières années des techniques dans cette branche de l'industrie qui ne fut point réalisée à Auch sont à l'origine de ce drame social. Il faut souhaiter que tous à Auch et à divers niveaux s'emploient à en atténuer au maximum les effets. Un mot encore : cette tuilerie d'Auch avait été fondée en 1866. Elle avait survécu à deux guerres… et à des crises économiques sérieuses. Cent dix ans et hier un arrêt de mort… Hélas sans recours».
Source La Dépêche du Midi par Pierre-Jean Pyrda

24/06/2014

Tuilerie Imerys de Blajan : «Les ministres font renaître l'espoir»

Jean-Bernard Castex, maire de Blajan était encore surpris Mardi 17 Juin  : «On n'en attendait pas tant» lâchait-il en évoquant la réunion de la veille à Toulouse. En effet, profitant de la visite du ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg et de la secrétaire d'État au commerce et à l'artisanat, Carole Delga, le maire de Blajan, les représentants du personnel des tuileries et ceux de la communauté de communes ont pu exposer leurs craintes sur l'avenir du site à la préfecture de Région.
«Après le blocage que nous avions opéré pour que la terre ne quitte pas Blajan, après les réunions avec le nouveau sous-préfet et face aux difficultés de parler avec les responsables d'Imerys, nous avions bien besoin d'un nouveau coup de fouet» explique Jean-Bernard Castex. La discussion avec Arnaud Montebourg, qui a regretté l'absence des dirigeants d'Imérys (à l'exception du directeur du site de Léguevin), a débouché, toujours selon le maire, sur «un gros coup de semonce du ministre à l'égard de la société» pour la réindustrialisation du site.
«Ce soutien fait aujourd'hui du bien à tout le monde» ajoute encore Jean-Bernard Castex qui souligne l'importance du rôle joué par Carole Delga dans l'organisation de cette réunion et la pression qu'elle impose sur ce dossier.
Maintenant une rencontre doit avoir lieu, à Paris, entre Arnaud Montebourg et les responsables d'Imerys. À l'issue de celle-ci, l'optimisme qui est de rigueur depuis deux jours à Blajan sera-t-il aussi intact pour sauver l'unité et, surtout, les 35 emplois du site ?
Source La Dépêche du Midi Jean-Christophe Thomas

23/06/2014

Terreal: la carrière de Saint Papoul ouvre à nouveau ses portes

Plus de 230 personnes ont eu la chance de découvrr les différentes étapes d'extraction des mélanges argileux préparés pour les usines de Terreal.
Le site des Carrières Sud, situé à Saint-Papoul, a ouvert ses portes le samedi 14 juin. Les visites étaient réservées pour l'essentiel aux familles du personnel.
Terreal avait déjà organisé le même type d'événement en juin 2013 sur l'un de ses sites industriels de l'Aude, situé au Ségala. Cette année, c'est le site des Carrières Sud, à Saint-Papoul, qui a organisé sa journée «portes ouvertes». Plus de 230 personnes ont eu la chance de découvrir les différentes étapes d'extraction des mélanges argileux préparés pour les usines de Terreal. Tous ont été très satisfaits de l'événement : un vrai succès !
La visite, d'environ une heure trente, démarrait par la présentation du groupe Terreal et de ses activités, ainsi que de nombreuses vues aériennes et un film du site. Un atelier de découverte de la géologie et de la formation de ce grand gisement d'argile était ensuite proposé dans le laboratoire du site. Les visiteurs ont pu aussi faire un parcours en 4x4 à travers la carrière pour découvrir les engins de chantier en plein travail ainsi qu'un atelier d'initiation à la paléontologie. Les familles ont pu enfin se mettre aux commandes de différents engins à l'arrêt (pelle, dumper, scrapper…), exposés pour l'occasion, et ainsi mieux comprendre le travail des conducteurs d'engins. Les petits étaient vraiment impressionnés et ravis ; certaines vocations professionnelles ont peut-être vu le jour !
Les paléontologues étaient présents bénévolement toute la journée pour faire partager leur passion et faire une démonstration des différentes «trouvailles» faites sur le site, qui aujourd'hui a entièrement été fouillé.
Cette initiative reflète également les ambitions fortes de Terreal en matière de diversité professionnelle. Ce type d'événement permet en effet de promouvoir l'ensemble des dispositifs développés dans l'entreprise : de la complémentarité des genres en passant par l'accueil de jeunes en alternance ou encore l'intégration de personnel en situation de handicap, et de donner ainsi l'envie à toutes et tous d'apprendre ces métiers.

Le site de Saint-Papoul en bref : superficie de 180 ha autorisés 500 000 tonnes/an d'extraction de différents mélanges d'argile pour huit usines de Terreal, trente salariés./ Photo DDM vanessa H.M

Source La Dépêche du Midi

Braas Monier - Prix d'introduction attendu à 24 euros

Le spécialiste allemand des revêtements de toitures Braas Monier devrait fixer son prix d'introduction en Bourse à 24 euros par action, a-t-on appris mardi 24 juin de deux sources proches de l'opération.
"Le dernière indication de prix est de 24 euros par action", a dit l'une des sources.
Braas Monier avait annoncé au début du mois une fourchette initiale de 23 à 28 euros pour son introduction, dont le montant devrait atteindre 621 millions d'euros.
L'opération s'annonce comme la plus importante introduction lancée en Allemagne depuis le début de l'année, après les entrées en Bourse réussies de l'équipementier automobile Stabilus et du fabricants d'imprimantes 3D SLM Solutions.
La première cotation de Braas Monier est prévue mercredi.
Braas Monier, qui emploie 7.400 personnes, a publié en 2013 une perte nette de 69 millions d'euros et un excédent brut d'exploitation de 84,5 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 1,2 milliard d'euros. (Alexander Huebner; Marc Angrand pour le service français)

Source Les Echos Zone Bourse

22/06/2014

Deux nouveaux contrats en Libye pour CERIC

CERIC a participé à la 10ème édition du salon Libyabuild qui a eu lieu à Tripoli du 19 au 22 mai 2014, l’occasion pour CERIC d’afficher les relations de longue date qu’elle entretient avec les industriels libyens et de confirmer son développement sur cette zone.
Dans cette continuité, CERIC a remporté 2 nouveaux contrats mis en vigueur en début d’année, portant sur la construction de nouvelles usines. Les chantiers de terrassement des bâtiments ont débuté en ce début de printemps et le montage des équipements commencera dès l’automne prochain.

Source CERIC

21/06/2014

AUVERGNE- A Frugères, les vestiges d’un four à briques et tuiles ont été découverts en 1997

Avant son incendie, en 1795, le château des Lur-Saluces était couvert en tuiles rouges. Une matière première peut-être bien fabriquée sur place. Briques ou tuiles en pierre ne sont pas des matériaux fréquemment utilisés dans le Nord-ouest Cantal, la pierre, le bois et la lauze marquant plus généralement l'architecture locale.
La brique, pourtant, apparaît dès le 2 e millénaire avant Jésus-Christ, en Crète. Ses attraits s'expliquent. D'une part, elle est fabriquée à partir d'argile et de sable, éléments dont la nature n'est pas avare. D'autre part, l'homme est à la recherche de protection contre les intempéries et les prédateurs. Moulée et séchée au soleil, l'argile durcit et devient résistante. Le principe de la cuisson des briques sera expérimenté en Mésopotamie et peut être considéré comme la première pierre artificielle inventée par l'homme, bien avant le béton et le ciment.
Si l'usage en est peu fréquent dans la région, on en trouve pourtant des traces dans les chroniques, dès le Moyen-Âge. Ainsi, à Madic, le hameau de La Tuilerie tient son nom d'un four à briques et tuiles, construit à la demande du seigneur pour pourvoir à la couverture de son château. De même, la toiture rouge est-elle évoquée à Saignes, lorsque François de Chabannes lance l'édification d'une halle (lire notre édition du 27 octobre 2013). On la retrouve à Ydes, en 1793, dans un document relatif aux biens de l'Ordre de Malte : « la maison du fermier couverte en tuiles rouges ».
Des employés communaux le découvrent par hasard
Dès lors, l'évocation de la toiture couronnant le château de Drugeac devient plus compréhensible, même si aucune illustration ne vient étayer l'information. Reste la question de la provenance du matériau et là, le hasard a livré des éléments de réponse, en 1997.
Nous sommes en décembre. Des employés communaux interviennent à Frugères, petit hameau situé de l'autre côté du vallon, face à Drugeac. Leur mission est de récupérer du remblai pour l'élargissement de la route. Avec une pelleteuse, les trois ouvriers attaquent un tertre, dans un champ. Ils découvrent les bouches béantes d'un très vieux four, dont personne ne se souvient.
Georges Andrieux, maire de l'époque, fait stopper les travaux et prévient Germaine Passement, architecte des Bâtiments de France, qui alerte Lionel Izac, à la DRAC. Il inscrit le sauvetage du four au Programme 25 (Techniques de la protohistoire au XVIII e et archéologie industrielle) et mandate Odette Lapeyre, correspondante locale des Antiquités historiques, pour procéder à une étude.
Ce four peut expliquer la toiture rouge du château des Lur-Saluces
L'archéologue, secondée par Jean-Claude Malarange, creuse les abords et trouve des morceaux de brique rouge dont certains sont décorés et dont l'un arbore un profil masculin. Odette Lapeyre estime que l'ouvrage est postérieur au XV e siècle et serait susceptible d'expliquer la toiture rouge du château des Lur-Saluces. On sait, en effet, que les seigneurs étaient parfois propriétaires de fours destinés à usage non alimentaire. Celui de Frugères pourrait bien en être un exemple.
L'histoire va pourtant s'arrêter là, à la grande déception de Georges Andrieux. « Nous avons eu l'espoir que cette découverte soit un atout pour le patrimoine de Drugeac » confie-t-il. Las, les fouilles coûtent cher et le projet n'aboutira pas. Pour préserver l'ancien four de la dégradation naturelle, le site est purement et simplement recouvert et comblé. À ce jour, il dort encore sous la terre, au milieu d'un champ où paissent en toute quiétude des vaches salers.
(*) Sources : Dictionnaire statistique du Cantal et La prévôté de Mauriac, gentilhommières et châteaux du docteur de Ribier, Un peu d'histoire de Jean Moulier. Témoignage de Jean-Claude Malarange.
Source La Montagne par Yveline David

20/06/2014

Algérie/Biskra : Un port sec pour neuf wilayas du sud

Participant à la seconde édition du séminaire international consacré à l’incubation et à l’amélioration de la compétitivité des PME, tenu les 19 et 20 du mois en cours, le président de la Chambre du commerce et de l’industrie (CCI) des Ziban, a annoncé la création prochaine d’un port sec à Biskra, destiné à desservir neuf wilayas du sud algérien.
Cette infrastructure viendra en appoint aux nombreux projets à caractère industriel planifiés pour la wilaya de Biskra. Organisé par la pépinière d’entreprises «incubateur de Biskra», cette rencontre a été ouverte par le directeur de l’énergie et des mines qui a rappelé lors de son intervention que Biskra allait devenir, en sus de sa vocation agricole et touristique, un pôle industriel d’envergure nationale, voire internationale. On y dénombre 7 briqueteries, 9 unités de production d’eaux minérales et 7 de plâtre et gypse, des usines de fabrication de câbles, d’étoffes et spécialisées en plasturgie, ainsi que des dizaines de petites entreprises productives. Pour un montant global de 910 milliards de dinars, 6 nouvelles zones industrielles sont en voie d’être livrées, tandis que la zone d’activité de la Reine de Biskra a bénéficié d’un plan de réhabilitation pour une enveloppe de 50 milliards de dinars.
La commission d’agréments et de suivi du développement des investissements de la wilaya a validé 520 projets industriels dans les secteurs de l’agriculture, du tourisme, de l’industrie et des matériaux de construction. Les travaux de réalisation de deux cimenteries dégageant 920 postes d’emploi, d’une raffinerie de pétrole employant 15 800 travailleurs et 2 centrales électriques ayant besoin de 4 500 ouvriers ont dernièrement été lancés. Cela conforte les perspectives de développement industriel mis en exergue lors de ce séminaire. En marge de celui-ci, une session de formation en faveur des jeunes entrepreneurs et porteurs de projets innovants, s’est déroulée, hier, sous la houlette d’experts de différents organismes et instituts spécialisés. Les thèmes de la gestion des projets de développement, le mode de rédaction de la proposition d’un projet, les stratégies de réussite et les méthodes de résolution des problèmes y ont été débattus.
Source El Watan par Hafedh Moussaoui

19/06/2014

Une cloison à forte inertie thermique réalisée en argile

Outre l’isolation, la recherche de la performance dans chaque construction s’établit aussi en fonction du niveau d’inertie thermique des matériaux. Une nouvelle brique d’argile vient renforcer cet état en présentant des qualités élevées. Argibrique s’adapte ainsi à toutes les réalisations de cloison.
Un cloisonnement à forte inertie thermique
Tous les matériaux de construction sont aujourd’hui mis à contribution pour améliorer le confort intérieur. Cela passe notamment par une gestion des températures intérieures afin de profiter d’un espace agréable. Outre la mise en place de solutions mécaniques telles que les climatisations, les études portent de plus en plus sur les qualités de la construction et de chaque matière première. L’argile en fait partie, montrant ses performances dans la gestion de la chaleur. Présentée sous forme de brique destinée au cloisonnement intérieur, elle offre une inertie thermique élevée.
Ainsi, Argibrique est utilisée pour la réalisation de cloisons séparatives, notamment positionnées dans les pièces orientées sud ou ouest, d’autant plus lorsqu’elles sont dotées d’une baie vitrée ou d’ouvertures extérieures importantes. Cette brique absorbe la chaleur au cours de la journée, pour la restituer la nuit par un changement de phase. L’argile contient en effet de l’eau qui, sous l’effet de la chaleur, s’évapore. Lorsque la température baisse, la brique absorbe alors l’humidité et restitue la chaleur emmagasinée. Cela permet d’obtenir une pièce avec de faibles variations de température.
Ce procédé est également utilisé pour une mise en œuvre à l’arrière d’un poêle. Selon le même principe, la surface emmagasine la chaleur avant de la restituer lorsque la température descend, permettant de réaliser des économies d’énergie.
Un principe de pose à respecter
Argibrique comprend sur sa face supérieure des rainures venant simplifier sa pose. Elle dispose également en son intérieur, entre deux rangées de briques, d’une cavité de 25 mm de diamètre permettant le passage de câbles ou de petites canalisations.
Sa mise en œuvre prévoit, quant à elle, son enchâssement entre deux poteaux et sa pose sur un soubassement résistant à l’eau, de type brique de terre cuite ou béton. Sa finition impose aussi d’attendre le séchage en raison d’un phénomène de retrait, de l’ordre de 0,3 % de sa hauteur. Celle-ci se fait, par la suite, au mortier ou par la pose d’une baguette bois.
Ces données ne lui font toutefois rien perdre de ses qualités, qu’elles soient thermiques ou même acoustiques.

Source ETI construction

18/06/2014

Une tuile composite à haute résistance

Novi-Case vient de mettre au point une tuile composite de très haute performance. Celle-ci résiste en effet à des vents violents, tout en conservant une esthétique semblable aux tuiles plates traditionnelles.
Des matériaux recyclés pour fabriquer des tuiles
Le recyclage est employé dans le bâtiment et pour des produits de plus en plus performants. C’est le cas aussi pour les toitures avec un nouveau matériau désormais disponible : la tuile composite. Proposée par la société Novi-Case, celle-ci présente une composition réalisée à 100 % à partir de matériaux recyclés et entièrement réutilisables.
Cette solution de couverture se présente sous la forme d’une tuile plate, avec un aspect identique aux équipements traditionnels en terre cuite ou aux éléments en ardoise. Les couleurs proposées sont variées, allant du rouge brique au brun ou ardoise. Le revêtement de cette tuile Akro-Toit est également parfaitement lisse et non poreux, assurant sa facilité d’entretien en ne retenant pas les mousses et lichens.
Une importante résistance au vent
Destiné à une pose sur des surfaces à partir de 15 % de pente, ce nouveau matériau de couverture affiche un poids léger (4,7 kg/m²) permettant sa mise en œuvre y compris en rénovation en faisant supporter à la charpente un poids moindre.
Mais le premier atout de la tuile composite est sa résistance au vent. Elle affiche en effet une tenue à des vents de plus de 240 km/h, suivant les tests effectués en soufflerie. Cette mesure lui assure de disposer de la certification anticyclonique pour une mise en œuvre en tout lieu.
Sa pose se réalise, elle, par clipsage sur liteaux en acier galvanisé. Elle peut aussi venir en sur-toit ou être associée à des éléments photovoltaïques.

Source ETI construction

17/06/2014

Blajan. Blocage de la Tuilerie : l'attente d'une médiation

Élus et habitants du Boulonnais étaient regroupés, le Mardi 10 Juin 2014, à l'entrée de la tuilerie de Blajan, bien décidés à empêcher le charroi de la terre des carrières vers l'usine de Léguevin. Un bras de fer oppose les élus du territoire et la société Imérys à propos de la matière première, depuis que la production de tuile est arrêtée.
Le sénateur Bertrand Auban et Patrick Boube, conseiller général du canton d'Aurignac soutenaient l'action aux côtés d'Alain Boubée, président de la Communauté de communes, Jean Bernard Castex, maire de Blajan et Jacques Leclerc, conseiller général du canton.
Selon les informations des élus, il n'y aurait pas de transport, si ce n'est des rotations à vide pour former les conducteurs. On pourrait en rire, mais le sujet est trop grave.
Une bonne nouvelle cependant. Alain Boubée en relation avec les services de l'état et de la députée du Comminges, nouvelle secrétaire d'état au commerce, Carole Delga, indiquait qu'une réunion de médiation aurait lieu d'ici la fin de la semaine entre les élus et la direction de la société Imérys TC.
Cette terre était destinée à alimenter l'usine de Blajan comme en témoigne le panneau d'exploitation à l'entrée du site de Séguie ouvert en 2011.
C'est là tout l'enjeu. La commune de Blajan a déposé un recours contre son exploitation à d'autres fins que son utilisation locale.
Le barrage a été levé un peu avant dix heures.
Chacun reste mobilisé dans l'attente de cette «médiation qui serait une victoire» selon Bertrand Auban.

Source La Dépêche du Midi

16/06/2014

Oxyde d'azote : assainir l'air avec des tuiles 'magiques'

Des étudiants de l'Université de Californie, et des ingénieurs de Riverside Bourns College ont conçu un revêtement qui appliqué aux tuiles d'un toit résidentiel de taille standard dégrade la même quantité d'oxyde d'azote (NOx) émise par une voiture parcourant 17.000 kms par an. Ils ont calculé que 21 tonnes d'oxydes d'azote seraient éliminés chaque jour si des tuiles recouvrant un million de toits étaient revêtues avec leur mélange de dioxyde de titane. Ils ont également estimé que pour recouvrir un toit résidentiel de taille moyenne avec suffisamment de titane, il en coûterait environ 5 dollars.
Cela aurait un impact significatif en Californie du Sud, où 500 tonnes d'oxyde d'azote sont émis tous les jours dans une zone géographique comprenant le comté d'Orange et des parties urbaines de Los Angeles, de Riverside et des comtés de San Bernardino.
Les oxydes d'azote sont formés lorsque certains combustibles sont brûlés à des températures élevées. Ils réagissent avec les composés organiques volatils en présence de la lumière du soleil pour créer un brouillard. Actuellement, il existe des tuiles sur le marché qui aident à réduire la pollution d'oxyde d'azote. Toutefois, il existe peu de données objectives sur les résultats indiquant une certaine réduction de ce type de pollution.
Description de l'expérience
Les étudiants ont recouvert deux tuiles d'argile identiques avec différentes quantités de dioxyde de titane, un composé standard que l'on retrouve aussi bien dans la peinture que dans la cosmétique. Les tuiles ont ensuite été placées dans une chambre atmosphérique miniature construite en bois, téflon et tuyaux PVC.
La chambre a été reliée à une source d'oxydes d'azote ainsi qu'à un dispositif capable de lire les concentrations d'oxyde d'azote. Ils ont également utilisé une lumière ultraviolette pour simuler la lumière du soleil, ce qui a pour effet d'activer le dioxyde de titane, lui permettant ensuite de décomposer les oxydes d'azote.
Ils ont constaté que le dioxyde de titane recouvrant les tuiles éliminaient entre 88 et 97% d'oxyde d'azote. Ils ont également constaté qu'il n'y avait pas beaucoup de corrélation entre le taux élimination et la quantité d'enrobage appliquée. En effet, l'une d'entre des deux possédait 12 fois plus de couches en dioxyde de titane.
En fait, il n'existe pas beaucoup de différence, car c'est la surface et non la quantité de revêtement qui reste le facteur déterminant.
D'autres variables à étudier
Les étudiants voudraient également voir ce qui se passe lorsqu'ils ajoutent du dioxyde de titane avec de la peinture extérieure. Ils envisagent également d'étudier l'application de ce revêtement sur du béton, des murs ou des barrières le long des autoroutes. Parmi les autres questions restées en suspend : combien de temps le revêtement dure lorsqu'il est appliqué ? Quel impact aurait le revêtement, en changeant la couleur, qui est actuellement blanche ?

Source Enerzine

15/06/2014

L'espace service clients CERIC TECHNOLOGIES

Une offre de services adaptée à chaque phase du cycle de vie de votre installation pour des solutions 100% satisfaction
Satisfaire les demandes de ses clients, tenir ses engagements, offrir des services de qualité, anticiper les besoins, analyser,  diagnostiquer et conseiller, c’est dans ce cadre que s’inscrit cette offre de services, confirmant ainsi la volonté de CERIC Technologies de partenariat avec ses clients au travers d’un suivi de proximité.
Pour cela, CERIC Technologies a mis en place une organisation afin d’offrir à ses clients une assistance pour les guider dans l’utilisation de leurs équipements et pour leur permettre d’optimiser la production de leurs usines.
Cette organisation tourne autour de 3 axes prioritaires :
  • Assistance technique & field service :Gestion des contrats et des garanties (garanties, extension de garantie, maintenance, garantie des délais d’intervention), gestion du planning des interventions du pôle techniciens (fours spéciaux, robotique, informatique industrielle,  …),…

  • Modification - optimisation d’installations existantes :
    Etude, analyse, diagnostic et conseil – Gestion des projets (Préparation terre, séchoir, four, automation, supervision informatique), amélioration de la qualité et de la sécurité, réduction des coûts de production…

  • Les pièces détachées (pièces de rechange, pièces d’usure et consommables) :
    En étoffant l’offre par zone géographique, en mettant en place des stocks mutualisés de pièces détachées, en proposant des échanges standards, des réparations et un catalogue de pièces de rechange (pièces d’origine, pièces constructeur), CERIC Technologies souhaite développer cette activité essentielle à la bonne marche des usines de ses clients.

14/06/2014

Bretagne Saint Avé: Le four de la Briqueterie retrouve des contreforts

Pendant plus d'une semaine, les maçons tailleurs de pierre de la société Ronco vont s'activer sur le chantier de réfection de la Briqueterie située dans le quartier de Mangorvennec.
Mardi, l'un des contreforts, indispensable au maintien du four, était déjà refait et l'autre était en préparation. Tout est fait dans les règles de l'art, car les ouvriers spécialisés ont déjà restauré le Moulin de Pomper, l'Abbaye de Plouharnel et de vieilles bâtisses dans Vannes.
« C'est certainement le seul chantier qui sera fait cette année, car il représente un coût de plus de 10 000 € », précise Hervé Drouet, propriétaire des lieux avec sa famille.
Les travaux peuvent se faire grâce à des subventions de la Fondation du Patrimoine, de l'Etat et du Département. La Briqueterie est louée à l'association d'histoire locale, par le biais d'un bail emphytéotique, qui permet une mise en valeur du bien, sans que le propriétaire n'en supporte les charges.

Source Ouest France

13/06/2014

Algérie - Matériaux de construction: légère hausse de la production en 2013 (ONS)

Les ambitieux programmes de logements du gouvernement Sellal relanceront-ils le secteur des matériaux de construction ?
Ce regain, quoique modéré, est synonyme d'une relance de la production de deux activités. Il s'agit de la branche de fabrication des liants hydrauliques qui a enregistré une hausse de 2,5% et de celle de la fabrication de produits en ciment et matériaux de construction divers (+7,3%) durant l'année 2013.
La production des matériaux de construction a enregistré une légère hausse (+0,3%) en 2013, après des baisses consécutives constatées depuis 2008, et ce, jusqu'au premier trimestre de l'année dernière, selon l'Office national des statistiques (ONS).
La production des matériaux de construction a connu, après cinq ans de recul, un rebondissement au 2ème et 3ème trimestre 2013 avec respectivement 6,2% et 7,8% pour rechuter au 4ème trimestre à -4,8% et enregistrer, ainsi, une légère hausse de 0,3% durant toute l'année précédente, indique une publication de l'ONS sur l'indice de la production industrielle.
Ce regain, quoique modéré, est synonyme d'une relance de la production de deux activités. Il s'agit de la branche de fabrication des liants hydrauliques qui a enregistré une hausse de 2,5% et de celle de la fabrication de produits en ciment et matériaux de construction divers (+7,3%) durant l'année 2013.
La production des autres branches du secteur des matériaux de construction a reculé. En effet, après une hausse "importante" observée en 2012 (+13,6%), l'industrie du verre a reculé de 2,6% en 2013.
La fabrication des matériaux de construction et produits rouges a également chuté durant les quatre trimestres de l'année écoulée, situant le taux moyen annuel de croissance à 20%.
Le secteur industriel public algérien a enregistré en 2013, une légère hausse de 0,8%, inférieure a celle enregistrée en 2012 (+1,6%), mais plus "importante" que celle de 2011 (+0,4%).
Hors hydrocarbures, le taux de croissance industrielle a atteint 2,2%, contre 5,5% en 2012 et 2,4% en 2011, alors que le taux des industries manufacturières a augmenté de 1,8%, après une stagnation constatée l'année d'avant.
Cette "timide" croissance de la production industrielle du secteur public s'explique par une amélioration de la production d'un certain nombre d'activités, notamment des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques et électriques (ISMME) avec +5,5%, les industries textiles (+4%), des bois et lièges (+2,1%) et enfin les matériaux de construction (+0,3%).
Source Maghrebemergent

12/06/2014

Grand Prix 'La Tuile Terre Cuite Architendance'

La FFTB (Fédération Française des Tuiles et Briques) et le Groupement d’Intérêt Economique Tuile Terre Cuite (GIE TTC) organisent la 2e édition du Grand Prix 'La Tuile Terre Cuite Architendance', ouvert à tous les architectes inscrits à l’ordre des architectes. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 31 juillet 2014.
Participation
Le Grand Prix 'La Tuile Terre Cuite Architendance' est ouvert à tous les architectes inscrits à l’ordre des architectes et exerçant une activité indépendante ou en agence d’architecture domiciliée en France métropolitaine et DOM TOM.
Tout dossier d’inscription incomplet ou envoyé après la date limite ou sous une autre forme que celle prévue sera considéré comme nul. Un seul dossier d’inscription permettra aux candidats de concourir dans une ou plusieurs catégories avec un ou plusieurs projets ou réalisations.
Modalités
Le Grand Prix 'La Tuile Terre Cuite Architendance' met en compétition des réalisations de bâtiments contemporains de moins de 3 ans, terminés ou en cours d'achèvement, avec des tuiles terre cuite en couverture ou des tuiles terre cuite en couverture et en façade.
Les personnes désirant s’inscrire au concours doivent :

  •  Télécharger le dossier de candidature et remplir le dossier d’inscription en ligne sur le site Internet du concours ;
  •  Demander la plaquette à la FFTB ou par l’intermédiaire des industriels et renvoyer le bulletin d’inscription par courrier.

La date de clôture des inscriptions est fixée le 31 juillet 2014.
Chaque dossier de candidature devra comporter les éléments suivants et être adressé par courrier à la FFTB :

  •  Désignation des réalisations contemporaines de moins de 3 ans ou en cours d'achèvement dans la catégorie définie ;
  •  Nature des projets ou réalisations, descriptifs ;
  •  Visuels des réalisations contemporaines terminées ou en cours d'achèvement et notamment la partie toiture et façade s’il y a lieu (au moins 2 sous forme de photo minimum format A4 avec vue d’ensemble et vue partielle sur la toiture et la façade, illustrations ou perspectives) ;
  •  Plans et coupes des réalisations terminées ou en cours d'achèvement ;
  •  Copie de l’affiliation à l’ordre des architectes.

La date limite de dépôts des dossiers complets avec les réalisations de moins de 3 ans ou en cours d'achèvement est fixée au 31 août 2014.
L’absence d’un de ces documents sera une cause de non-inscription au concours.
Trois catégories sont proposées aux participants :

  •  Catégorie 1 : Logement collectif ;
  •  Catégorie 2 : Bâtiment tertiaire ;
  •  Catégorie 3 : Logement individuel.

Dotation
Deux Trophées seront attribués par catégorie au 1er et 2e lauréat. Un Trophée 'Grand prix' sera remis au gagnant toutes catégories.
Jury et désignation des gagnants
Le jury des Trophées des 3 catégories sera composé d’un représentant des industriels, d’un journaliste spécialisé en architecture et d’un représentant enseignant l’architecture dans une école d’architecture. Il sera présidé par un architecte membre du Réseau des maisons d’architecture (RMA).
Le jury du Trophée grand prix sera composé du même jury que cité ci-dessus, auquel se joindront des étudiants de 4e année de l’ENSA Marseille sélectionnés par l’école.
Il se réunira entre les 8 et 18 septembre 2014 afin de sélectionner les lauréats des 1er et 2e prix de chaque catégorie ainsi que le lauréat du grand prix vainqueur toutes catégories.
Remise des Prix
Les Trophées 'La tuile terre cuite Architendance' seront remis à l’occasion de la soirée des palmarès des '24H de l’architecture', organisées par le RMA le 17 octobre 2014 à Marseille.
Chaque Trophée sera remis à la personne physique ou morale gagnante dans sa catégorie.
Du fait de leur acceptation de leur trophée, les gagnants autorisent la FFTB et ses adhérents, ainsi que le GIE Tuile Terre Cuite à utiliser leur nom, prénom, adresse postale ou Internet dans toute manifestation publi-promotionnelle liée au concours sans que cette utilisation puisse faire l’objet d’une contrepartie autre que le trophée gagné.
Ils cèdent les droits d’utilisation des visuels de leurs projets et réalisations ayant fait l’objet du concours et la publication de leur nom et prénom sur tous supports écrits (telle que la revue Terre d’Architecture éditée par la FFTB) ou Internet ou lors de l’affichage des gagnants et nominés sur le site Internet du concours, ceux de la FFTB et de ses adhérents et lors de la diffusion d’un communiqué à la presse.
En cas de force majeure, la manifestation de remise des prix pourrait être reportée à une date ultérieure ou annulée. Dans cette dernière éventualité, les prix seront adressés aux gagnants par courrier avec AR.
Calendrier

  •  31 juillet 2014 : clôture des inscriptions ;
  •  31 août 2014 : date limite de dépôt des dossiers complets ;
  •  8-18 septembre 2014 : réunion et délibération du jury ;
  •  17 octobre 2014 : remise des prix à Marseille à l'occasion de la soirée des palmarès des '24H d'architecture' organisée par le RMA.

Renseignements et envoi des candidatures :
La tuile terre cuite | Fédération Française des Tuiles et Briques | Grand Prix 'La tuile terre cuite Architendance'
17 rue Letellier | 75015 Paris
01.44.37.07.10
www.latuileterrecuite.com/architendance/Grand%20Prix%202014/reglement-grand-prix.html

Source Le courrier de l'architecte

11/06/2014

Matériaux minéraux de construction : la baisse de l'activité confirmée

La dernière note de conjoncture des matériaux minéraux de construction, publiée par l'UNICEM, annonce un repli de l'activité en avril. Cette décélération de l'activité, attendue compte tenu de la situation conjoncturelle du secteur de la construction, est plus sévère pour les granulats que pour le béton prêt à l'emploi.

Après un premier trimestre plutôt vigoureux, porté par la douceur du climat, le mois d'avril marque le repli de l'activité. Les livraisons de granulat ont reculé de 7,8 % par rapport à mars, et de près de 6 % par rapport à la même période l'année dernière.
Sur les trois derniers mois connus (février-avril), ce mauvais chiffre tire désormais la tendance trimestrielle vers le bas (- 1,3 % contre + 3,2 % sur janvier-mars).
Sur un an, l’évolution reste haussière bien qu’en net freinage (+ 3,8 % contre +10,4 % au premier trimestre) de même qu’en cumul sur les quatre premiers mois de 2014, où la progression de l’activité des granulats est ramenée à + 6 %. Une décélération attendue
Du côté du BPE, le repli du mois d’avril est moins marqué mais le rebond de début d’année avait aussi été bien plus atténué. Ainsi, la production de BPE a baissé de 1,9 % par rapport à mars (données cvs-cjo) et de - 6,2 % par rapport à avril 2013.
Sur les trois derniers mois allant de février à avril, l’activité s’inscrit en repli de 3,3 % par rapport aux trois mois précédents (alors qu’elle était stable sur janvier-mars) et de - 0,3 % par rapport à la même période il y a un an (contre + 5,4 % sur le premier trimestre). De sorte qu’en cumul depuis janvier, la production de BPE n’affiche plus qu’une croissance de 2,3 %.
« Cette décélération était attendue compte tenu des différents indicateurs conjoncturels disponibles pour le secteur de la construction. Elle est d’ailleurs partagée par d’autres matériaux comme le ciment », précise l'UNICEM. L'impact du recul de l'activité TP
Si la finalisation des chantiers TP et le climat doux a permis à l'activité des granulats de se maintenir au premier trimestre, ces facteurs de soutien vont disparaître dans les mois à venir.
La demande « devrait pâtir de la faiblesse classique des travaux et des investissements en année électorale et de la réduction des dotations budgétaire (-1,5 milliard d'euros en 2014, ndlr.) », prévoit l'Unicem.
Dans un contexte de ralentissement de la demande de crédit des collectivités locales, et de problèmes de financement de l'AFITF par une nouvelle « écotaxte », les investissements en infrastructures seront moins nombreux en 2014. Une situation qui risque même de s'aggraver en 2015.
Dans ces conditions, l'Unicem prévoit un recul de l'activité dans les TP qui pèsera « dès le deuxième trimestre 2014 sur l'activité granulats ». Le climat morose enregistrée dans la construction neuve ne risque pas non plus de changer la donne.
Compte tenu de tous ces éléments, la commission économique de l’UNICEM a décidé de maintenir ses prévisions d’activité dans le BPE à - 3 % pour 2014. En revanche, du côté des granulats, l’activité du premier trimestre, bien meilleure qu’attendue, oblige mécaniquement à redresser légèrement la prévision à - 3 % (au lieu de - 4 %).

Source Batiweb

« Il faut relancer la construction en France en simplifiant les normes »

Sylvia Pinel, ministre du Logement et de l’Egalité des territoires.
Un mois et demi après votre prise de fonction, vous présentez votre feuille de route : quelles sont vos priorités ? 

Ma priorité c’est d’aller vite, avec deux axes : relancer la construction et redonner du pouvoir d’achat aux Français. Cela sans négliger la rénovation énergétique, qui permet à la fois de réaliser des économies d’énergie, donc de resolvabiliser les ménages, et de soutenir l’activité des artisans du bâtiment avec des effets rapides.
Je veillerai aussi au strict respect de la loi SRU réformée, qui a passé de 20 % à 25 % le taux obligatoire de logements sociaux dans nombre de communes, car cela, aussi, contribuera à relancer la construction de logements.
Quels autres moyens pour relancer la construction ?
D’abord, en menant à bien et en amplifiant le travail en cours sur la simplification des normes et des procédures de construction. Cinquante mesures de simplification vont être mises en œuvre et, pour cela, les décrets ou les arrêtés correspondants vont faire l’objet de modifications réglementaires qui seront connues en juin. Les textes devraient être publiés cet été pour une mise en vigueur immédiate.
Voici quelques exemples concrets des mesures qui seront dévoilées en juin et abaisseront le coût de la construction : un arrêté lèvera le blocage existant actuellement sur l’extension des petits logements en modifiant le seuil de 30 % de la surface totale qui impose d’adapter le logement à la RT2012, le nouveau seuil est en discussion avec les professionnels ; autre exemple, le local à vélo ne sera plus obligatoirement au sein du bâtiment où se trouve le logement, comme c’est le cas aujourd’hui, où cette obligation contraint parfois à prévoir un sous-sol renchérissant les coûts. Le local à vélo pourra consister en un endroit clos et couvert situé à l’extérieur, sur la parcelle du bâtiment.
Par ailleurs, au-delà de ces 50 mesures de simplification, il importe que le groupe de travail associant le gouvernement et les professionnels dans le cadre de l’« Objectif 500.000 » poursuive ses travaux et simplifie le Code de l’urbanisme et de la construction, y compris par des modifications de nature législative, le cas échéant.
Mais, pour construire, il faut du foncier, or il est insuffisant en zone tendue…
L’utilisation pour cela du foncier de l’Etat a été jusqu’à présent un peu laborieuse, mais nous allons mobiliser les préfets : ils étaient jusqu’à présent impliqués sur le recensement du foncier existant, désormais, ils devront suivre la mise en place des opérations immobilières sur le foncier concerné. Il faut aussi inciter les propriétaires privés à libérer le foncier constructible et, pour cela, nous n’avons pas renoncé à réformer la taxation des plus-values de cession de terrain à bâtir. Le Conseil constitutionnel a rejeté les précédents projets de réforme, j’ai donc demandé à mes services de passer au crible ses deux décisions pour trouver une solution satisfaisante.
Pour accélérer la rénovation énergétique, certains travaux pourraient-ils devenir systématiques, à l’instar de la remise aux normes obligatoire des ascenseurs ?
Aujourd’hui, l’enjeu est d’inciter les ménages à se lancer dans des travaux, en renforçant les actions déjà en cours dans le cadre du plan de rénovation énergétique engagé il y a un an par le président de la République. Dans son cadre, il est certain que coupler certains travaux, comme la réfection de la toiture et l’isolation, relève du bon sens ! Le projet de loi en préparation sur la transition énergétique a conduit à cette réflexion avec Ségolène Royal. Les discussions portent sur l’identification des couplages possibles de travaux, mais cela sans perdre de vue les conséquences financières pour les ménages. Il faut à tout prix éviter un effet boomerang, à savoir que le couplage dissuade de réaliser des travaux.
Autre piste de réflexion, l’éco-PTZ. Il pourrait connaître davantage de succès pour financer la rénovation énergétique si les banques étaient déchargées de la responsabilité de vérifier que les travaux financés par ce dispositif permettront bien d’atteindre la performance prévue.
Cette garantie pourrait reposer plutôt sur l’artisan « reconnu garant de l’environnement (RGE) » réalisant les travaux, avec la possibilité de s’appuyer sur un tiers certificateur. Ce type de retouche pourrait être fait rapidement, dès ce semestre, en cas d’accord avec les professionnels concernés et les banques.
L’accession à la propriété est en berne, comptez-vous revoir le dispositif d’aide aux ménages ?
Il y aura nécessairement des décisions à prendre car le prêt à taux zéro plus (PTZ+) arrive à échéance à la fin de l’année. Nous travaillons sur des pistes, mais il est trop tôt pour se prononcer sur des options.
Qu’en est-il de l’encadrement des loyers ? N’a-t-il pas été vidé de sa substance quand le Conseil constitutionnel a supprimé l’exigence de caractéristiques exceptionnelles d’un logement pour que son loyer dépasse le maximum prévu ?
La suppression du terme « exceptionnel » n’altère pas la portée de la mesure. C’est un décret, à paraître à l’automne, qui précisera le fonctionnement du dispositif et donc les caractéristiques du logement à prendre en compte pour qu’un loyer puisse excéder de plus de 20 % le loyer de référence. Un second décret précisera, lui, le fonctionnement des observatoires locaux des loyers. Cela permettra la mise en vigueur de l’encadrement sur Paris à l’automne, du reste de l’Ile-de-France d’ici à la fin de l’année et des régions l’an prochain, quand leurs observatoires seront prêts.
Source Les Echos par Myriam Chauvot

10/06/2014

Un nouveau syndicat spécifique aux bardages et vêtures

Thierry Leverrier préside le Syndicat national des bardages et Vêtures Isolés qui regroupe d’anciens adhérents du groupement du mur manteau. Voici les raisons de cette scission.
La plupart des adhérents du SNBVI étaient auparavant membres du groupement des industriels du mur manteau. Le poids des bardages et vêtures se faisant de plus en plus lourd grâce au développement de l’Isolation thermique par l’Extérieur (ITE), nous sentions qu’il fallait nous démarquer des fabricants d’autres revêtements notamment les enduits. Aujourd’hui, le marché se répartit quasiment à 50/50 entre les enduits et les bardages-vêtures*. Or, nous ne partageons pas les mêmes stratégies notamment de communication avec la filière des enduits.
Nous avions besoin d’être identifié et reconnu spécifiquement pour entrer dans les instances réglementaires afin de contribuer à l’élaboration des futures réglementations (Thermiques, instructions techniques, avis techniques…) et anticiper les rôles que devra jouer la façade dans la construction durable de demain. Enfin, nous pensons qu’un syndicat national a plus de légitimité qu’un simple groupement d’industriels auprès des autres instances.
Quelles sont vos priorités pour 2014 ?
Notre action s’inscrit dans l’écosystème de la façade intelligente, véritable enjeu de société tant du point de vue esthétique que technique. Le SNBVI prend position sur des thématiques environnementales, architecturales, économiques, stratégiques ou de sécurité… Très active, notre commission technique va apporter ses connaissances au groupe de travail chargé de réaliser le document portant sur les systèmes d’ITE en bardage rapporté au sein du projet RAGE (Règles de l’Art Grenelle Environnement), en coordination avec les experts du CSTB. Nous travaillons déjà avec le Groupement ITE (GITE) de la FFB sur l’évolution des DTU et autres techniques de mises en oeuvre.
Nous avons également rejoint l’Association des Industries de Matériaux, Produits, Composants et Equipements pour la Construction (AIMCC). Nous allons également offrir notre expertise au sein des groupe de travail en charge de la révision de l’instruction technique n°249 concernant la propagation du feu par les façades, et s’appliquant aux établissements recevant du public du premier groupe ainsi qu’aux immeubles de grandes hauteur et à ceux d’habitation.
Qu’entendez-vous par « façade intelligente » ?
Le concept de façade intelligente regroupe les sujets de l’isolation par l’extérieur, de l’innovation, de l’économie d’énergie des bâtiments, de la valorisation du bâti, du choix de solutions et de produits, de la performance de l’enveloppe du bâtiment, de la notion de façade « communicante »… le tout dans le respect des contextes réglementaires et des évolutions à venir dans les modes constructifs. Certaines évolutions sont déjà assez extraordinaires comme les façades végétalisées par exemple. Et il y a encore de nombreuses possibilités envisageables pour valoriser le patrimoine, pour offrir plus d’espaces de création aux architectes.... Nous n’en sommes qu’au début !
Le SNBVI regroupe déjà des membres actifs parmi les leaders sur les marchés de bardage et de vêtures. Souhaitez-vous attirer de nouveaux industriels ?
Nous sommes dix industriels à avoir créé ensemble le SNBVI. Si des fabricants de bardage bois composite sont déjà présents, nous souhaiterions être rejoints par des industriels du bois massif qui sont très actifs et très organisés. C’est le maillon manquant aujourd’hui.
*Selon une étude du cabinet TBC, réalisée en octobre 2013.
Les dix membres fondateurs du SNBVI sont Carea, Fundermax, Vétisol, VM Zinc, Wienerberger, Terreal, James Hardie, Eternit, Rockpanel, Trespa.
Source : batirama.com  par Céline Jappé

Chiffrage du préjudice causé par la contrefaçon de produits industriels

Une entreprise a obtenu un brevet pour une technologie de fabrication de baguettes de soudage utilisée pour les matériaux de forage pétroliers. Quatre sociétés d’un même groupe ont fabriqué et commercialisé des cordons de soudage reproduisant ces revendications, sans autorisation. Dans une première décision, le Tribunal de grande instance de Paris a retenu des actes de contrefaçon à l’encontre de trois sociétés, les a condamné à verser une somme provisionnelle de 2.000.000 € et a ordonné une expertise sur les préjudices (1). Un arrêt de la Cour d’appel de Paris a étendu la portée de la contrefaçon et également retenu des actes de concurrence déloyale (2).
A l’issue de l’expertise économique, la victime chiffre son préjudice à la somme de 19.633.772 €, pour les années 1990-2000 et de 8.868.944 €, pour la période postérieure à la décision interdisant d’exploiter les produits contrefaisants (3). La masse contrefaisante (nombre de produits contrefaits vendus) a été déterminée par l’expertise.
Conformément aux principes de la réparation, le préjudice principal de la victime correspond aux profits qu’elle aurait réalisés si la masse contrefaisante n’avait pas été commercialisée par des tiers. A partir des conclusions du rapport d’expertise, la décision définit des règles d’évaluation précises de ce manque à gagner. Celui-ci est chiffré à partir de la marge sur coûts variables de la victime sur les différents produits contrefaits. Cette marge est chiffrée en déduisant du prix de vente, les coûts des matières premières, les frais variables de production (y compris les dotations aux amortissements) et les charges variables de distribution.
Les charges affectées à la production de plusieurs produits sont réparties en fonction de la contribution des produits au chiffre d’affaires total. Le taux de report, qui exprime la proportion des ventes des contrefacteurs que la victime aurait pu réaliser, est fixé à 100% pour les clients communs et à 50% pour les clients non communs. Le manque à gagner est donc chiffré, pour chaque produit, selon la formule : Marge sur coûts variables unitaire x Masse contrefaisante x % de clients communs x 50% du % de clients non communs.
Pour la partie de la masse contrefaisante qui n’aurait pas été vendue par la victime, il est calculé une redevance indemnitaire, en appliquant au chiffre d’affaires réalisé par les contrefacteurs sur cette partie de la masse contrefaisante, un taux de 7,5%, pour un taux de redevance de licence de 5% pratiqué dans le secteur. La victime est également indemnisée pour avoir dû diminuer le prix de certains de ses produits face à la concurrence des produits contrefaits. La décision considère en outre que le montant du préjudice retenu, soit 2.735.014 € au total, doit être actualisé à la date du jugement, pour tenir compte de l’érosion monétaire. Mais l’actualisation est ordonnée au taux d’intérêt légal et sans capitalisation annuelle.
(1) TGI Paris, ch. 3, sect. 3, 29-6-2004, Technogenia c. Martec, Ateliers Joseph Mary, Bernard Mary Industries et Actciale
(2) CA Paris, ch. 4, sect. A, 10-1-2007, Technogenia c. Martec et autres
(3) TGI Paris 25 06 2010 n°01/00035 Technogenia c/ Martec, anciennement Soneco

Copie intégrale du jugement du 03 Février 2010

Source Lexing