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19/06/2014

Une cloison à forte inertie thermique réalisée en argile

Outre l’isolation, la recherche de la performance dans chaque construction s’établit aussi en fonction du niveau d’inertie thermique des matériaux. Une nouvelle brique d’argile vient renforcer cet état en présentant des qualités élevées. Argibrique s’adapte ainsi à toutes les réalisations de cloison.
Un cloisonnement à forte inertie thermique
Tous les matériaux de construction sont aujourd’hui mis à contribution pour améliorer le confort intérieur. Cela passe notamment par une gestion des températures intérieures afin de profiter d’un espace agréable. Outre la mise en place de solutions mécaniques telles que les climatisations, les études portent de plus en plus sur les qualités de la construction et de chaque matière première. L’argile en fait partie, montrant ses performances dans la gestion de la chaleur. Présentée sous forme de brique destinée au cloisonnement intérieur, elle offre une inertie thermique élevée.
Ainsi, Argibrique est utilisée pour la réalisation de cloisons séparatives, notamment positionnées dans les pièces orientées sud ou ouest, d’autant plus lorsqu’elles sont dotées d’une baie vitrée ou d’ouvertures extérieures importantes. Cette brique absorbe la chaleur au cours de la journée, pour la restituer la nuit par un changement de phase. L’argile contient en effet de l’eau qui, sous l’effet de la chaleur, s’évapore. Lorsque la température baisse, la brique absorbe alors l’humidité et restitue la chaleur emmagasinée. Cela permet d’obtenir une pièce avec de faibles variations de température.
Ce procédé est également utilisé pour une mise en œuvre à l’arrière d’un poêle. Selon le même principe, la surface emmagasine la chaleur avant de la restituer lorsque la température descend, permettant de réaliser des économies d’énergie.
Un principe de pose à respecter
Argibrique comprend sur sa face supérieure des rainures venant simplifier sa pose. Elle dispose également en son intérieur, entre deux rangées de briques, d’une cavité de 25 mm de diamètre permettant le passage de câbles ou de petites canalisations.
Sa mise en œuvre prévoit, quant à elle, son enchâssement entre deux poteaux et sa pose sur un soubassement résistant à l’eau, de type brique de terre cuite ou béton. Sa finition impose aussi d’attendre le séchage en raison d’un phénomène de retrait, de l’ordre de 0,3 % de sa hauteur. Celle-ci se fait, par la suite, au mortier ou par la pose d’une baguette bois.
Ces données ne lui font toutefois rien perdre de ses qualités, qu’elles soient thermiques ou même acoustiques.

Source ETI construction

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