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30/11/2011

Le climat des affaires se dégrade encore dans le Bâtiment

Les entrepreneurs français du bâtiment interrogés en novembre par l'Insee sont plus nombreux que le mois précédent à indiquer que leur activité s'est déteriorée sur la période récente, selon l'enquête mensuelle publiée mercredi 3 novembre. Selon eux, ce ralentissement devrait d'ailleurs se poursuivre dans les prochains mois, souligne l'Institut national de la statistique.

En novembre, l'indicateur synthétique du climat des affaires dans le secteur du bâtiment perd un point à 100 et l'indicateur de retournement "signale, pour la première fois depuis fin 2010, un climat conjoncturel défavorable", précise-t-il.

Selon les entrepreneurs, les effectifs ont ralenti sur la période récente et ce ralentissement des effectifs devrait se poursuivre dans les prochains mois.

Les entrepreneurs continuent à juger leurs commandes inférieures à la normale. Le carnet de commandes de novembre permettrait d'assurer 6,9 mois à temps plein des effectifs.

En novembre, les chefs d'entreprise sont presque aussi nombreux qu'en octobre à signaler des baisses de prix.
Source Le Moniteur

29/11/2011

Les ventes de maisons individuelles chutent de 16% en octobre 2011

Année noire pour la construction de maisons individuelles, qui enregistre, sur 12 mois, une baisse de 9% de ses ventes, indique le dernier baromètre Markemetron du mois d’octobre.

Encore un mois négatif pour le secteur de la maison individuelle diffus. Les ventes ont chuté de 16% en octobre 2011, comparativement à octobre 2010, mais enregistrent une progression de 8% par rapport à septembre 2011.

De plus, sur douze mois, le nombre de ventes brutes en maisons individuelles diffus s’élève à environ 150.000 unités, indique le baromètre Markemetron réalisé par la société Caron Marketing, soit en baisse de 9% par rapport aux douze mois précédents. La fin d’année s’annonce également morose puisque sur le troisième trimestre, ce chiffre est en repli de 13% par rapport au 3e troisième trimestre de 2010.

Par région, et tenant compte du nombre de constructeurs participants par région, les évolutions sur les douze derniers mois s’établissent comme suit : légère croissance dans les départements du Centre-Est, de l’Est et d’Ile-de-France ; baisse significative sur l’ensemble du bassin méditerranéen et la façade atlantique. Sur les 3 derniers mois, les régions de l’Ouest et le Languedoc-Roussillon ont connu une plongée des ventes supérieure à -20%.
Source Batiactu

28/11/2011

Du biogaz bientôt dans les réseaux de gaz naturel

Les producteurs de biogaz sont désormais autorisés à injecter leur gaz issu de déchets dans les réseaux de gaz naturel, a annoncé le gouvernement. Plusieurs décrets sont parus au Journal officiel afin de contractualiser cette pratique qui vise à soutenir la filière de la méthanisation et contribuer aux objectifs du Grenelle. Détails.
Suivant

Avec le lancement d’un dispositif complet de soutien à la filière de la méthanisation - publication de plusieurs décrets à l’appui - le ministère de l’Ecologie fait un pas de plus vers l’objectif de 23% d’énergies renouvelables en 2020.

En effet, il vient d’autoriser, par voie règlementaire, les producteurs de biogaz à injecter leur gaz issu de déchets urbains, industriels ou agricoles, dans les réseaux de gaz naturel. Jusqu’à ce jour, le biogaz était soit brûlé pour produire de l’électricité et/ou de la chaleur, soit utilisé directement comme carburant. Cette valorisation des déchets est désormais soutenue par le gouvernement, qui y voit un double objectif : atteinte des objectifs du Grenelle et solution au problème de traitement des déchets. De plus, souligne Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, « alors que la France ne dispose que de 200 installations de méthanisation, contre plus de 3.000 en Allemagne, cette mesure va accélérer le développement de la filière et la création d’emplois dans ce secteur ». De nouveaux débouchés devraient donc émerger, tandis que les producteurs qui injecteront leur ressource dans les réseaux publics percevront entre 45 et 125 € par MWh, en fonction de la taille de l’installation, du type d’unité de production et de la nature des déchets valorisés.

Un dispositif exhaustif
Le dispositif du gouvernement couvre plusieurs choses : la définition des produits aptes à produire du biogaz, la garantie de l’origine du biogaz, le montant des compensations de charges de service public, ainsi que l’établissement d’un contrat entre les parties. A ce titre, le décret n° 2011-1594 du 21 novembre 2011, relatif aux conditions de vente du biométhane aux fournisseurs de gaz naturel, indique les catégories de produits et déchets pouvant être utilisés pour produire ce biogaz en bénéficiant du dispositif de soutien prévu par la loi. Ainsi, selon la définition, « le biométhane produit en installation de stockage de déchets non dangereux à partir de déchets ménagers et assimilés ou par la méthanisation en digesteur de produits ou déchets non dangereux est un biogaz au sens du chapitre VI du titre IV du livre IV du code de l'énergie ». Un deuxième décret – n° 2011-1596 du 21 novembre 2011 – institue un système de garanties d’origine pour le biogaz injecté dans les réseaux de gaz naturel ainsi que son fonctionnement : une garantie d’origine est ainsi attribuée par MWh de biogaz injecté, est valable 24 mois et est inscrite dans un registre.
Source Batiactu

Formation au laboratoire céramique de KELLER HCW

KELLER HCW GmbH offre des formations volumineuses aux différents secteurs (robots, technologie d’automatisation, réparations & maintenance etc.) et donc supporte ses clients auprès de multiples missions de service dans la briqueterie. Des formations sont une partie importante de la stratégie de service dans le réseau mondial de service KELLER.

Ultimo la société Kılıçoğlu Kiremit en provenance d’Eskişehir en Turquie a participée à une telle formation. Monsieur Hulusi Kıyık (directeur du site) et Madame Yasemin Kara (directrice du laboratoire céramique) de la société Kılıçoğlu d’Eskişehir en Turquie ont fait une formation intense. Il y avait une particularité à cette formation soit elle se déroulait avec des matières premières ramenées par le client de la Turquie. La société Kılıçoğlu ayant un rendement annuel de 80 millions de tuiles produites, est la plus grande tuilerie en Turquie. Chez Kılıçoğlu les tuiles sont produites depuis 1927.

Dans la formation au laboratoire céramique les notions concernant la détermination du retrait de séchage et de cuisson, de l’absorption d’eau, la masse volumique apparente de la pâte, la résistance à la flexion et la résistance à la compression sont pratiquées intensivement. En plus la lecture et l’interprétation des courbes DTA et des mesures au dilatomètre et l’analyse granulométrique sont pratiqués. Aussi un autre élément de la formation est une discussion détaillée concernant les erreurs de production et sa réparation.
Voici un extrait de l’offre de formation de KELLER HCW

S7 Basic / Advanced / formation de base / formation complémentaire
Formation de base (5 jours)
Formation d’application (=avancés, 5 jours)

Robotics Basic / Advanced / formation de base / formation complémentaire
Formation dans la robotique pour les opérateurs (2 jours)
Formation dans la robotique pour les électriciens (5 jours)
Formation du système du robot (5 jours)

Network & Visualisation / Interconnexion et visualisation des systèmes d’automatisation
le réseau Ethernet et les systèmes de visualisation

HMI – Interface ("interface humaine-machine" / commande des machines et installations)
Touchpanel (écran tactile), visualisations de l’écran tactile dans l’installations
Drives Technology / commandes d’entraînement
Moteurs asynchrones triphasés, technologie de convertisseur, commande à courant continu, servoréglages, saisie du parcours, positionnement
Maintenance & Repair / réparation & maintenance
Quand et comment et avec quels outils je dois faire la maintenance de mes machines?

Plant Management / Formation pour les directeurs du site
Comment j’opère une briqueterie – de la matière première via le séchoir et la cuisson jusqu’au planning de la production et des ressources
Source Keller HCW

27/11/2011

CERIC TECHNOLOGIES : L'espace Services Clients

Une offre de services adaptée à chaque phase du cycle de vie de votre installation pour des solutions 100% satisfaction!



Satisfaire les demandes de ses clients, tenir ses engagements, offrir des services de qualité, anticiper les besoins, analyser, diagnostiquer et conseiller, c'est dans ce cadre que s'inscrit cette offre de services, confirmant ainsi la volonté de CERIC Technologies de partenariat avec ses clients au travers d'un suivi de proximité.

Pour cela, CERIC Technologies a mis en place une organisation afin d'offrir à ses clients une assistance pour les guider dans l'utilisation de leurs équipements et pour leur permettre d'optimiser la production de leurs usines.

Cette organisation tourne autour de 3 axes prioritaires :

- Assistance technique & field service :
Gestion des contrats et des garanties (garanties, extension de garantie, maintenance, garantie des délais d'intervention), gestion du planning des interventions du pôle techniciens (fours spéciaux, robotique, informatique industrielle, ...),...

- Modification - optimisation d'installations existantes :

Etude, analyse, diagnostic et conseil - Gestion des projets (Préparation terre, séchoir, four, automation, supervision informatique), amélioration de la qualité et de la sécurité, réduction des coûts de production...

- Les pièces détachées (pièces de rechange, pièces d'usure et consommables) :

En étoffant l'offre par zone géographique, en mettant en place des stocks mutualisés de pièces détachées, en proposant des échanges standards, des réparations et un catalogue de pièces de rechange (pièces d'origine, pièces constructeur), CERIC Technologies souhaite développer cette activité essentielle à la bonne marche des usines de ses clients.
CERIC Technologies Services
8 Allée de la briqueterie
F-59650 Villeneuve d'Ascq
Tel +33 3 20 61 77 20
Fax +33 3 20 61 77 21
Source CERIC TECHNOLOGIES

Course contre la montre pour le rétablissement de la digue d’Amfreville

Un peu plus de trois semaines après son effondrement, la digue d’Amfreville est en plein travaux. Ceux-ci ont été confiés à l’entreprise Lafosse père et fils. Leur montant s’élève à 120 000 € et nécessite l’apport de 300 tonnes de calcaire, 1 500 m3 d’argile importés de la tuilerie de Bavent « Terreal », ainsi que de gros blocs de pierre de 800 kg à 1 tonne pour l’enrochement. « C’est une course contre la montre », estiment le maire Xavier Madelaine et son 1er adjoint Bernard Ledru, en visant l’approche d’une nouvelle grande marée vendredi et samedi de coefficient 102. « La digue devrait être remise sur pied en temps voulu, mais on craint le vent », expliquent les élus, toujours en plein imbroglio juridique au sujet de la propriété de cette digue. D’après eux, celle-ci appartient aux Ports associés normands et non à la ville d’Amfreville. En attendant le dénouement de cette affaire, les travaux ont été rendus possibles par le déblocage de 82 000 € d’aides publiques. Mais il reste toujours 40 000 € à trouver…
Source Ouest France

26/11/2011

Avec Néoplate d'IMERYS, il suffit d'un geste pour poser trois tuiles

La NéoPlate se situe entre une tuile plate et une tuile à emboîtement. Développée et conçue au sein du Bureau d'Etudes et des laboratoires IMERYS Terre Cuite, ce modèle breveté permet de faciliter les chantiers. Une fois le premier rang posé, chaque tuile trouve sa place au-dessus des 2 tuiles inférieures et en un geste, trois tuiles sont posées Les grandes surfaces sont couvertes plus rapidement. Elle est autant adaptée pour le neuf que pour la rénovation et s'intègre à toutes les toitures, en apportant un cachet tuile plate. Avec son format 20/m2, elle est à l'aise sur tous les toits, sur toutes les pentes et s'adapte facilement à la plupart des configurations. Sa gamme d'accessoires est identique à celle de la Plate Pressée 17x27 Ste Foy, ce qui permet de solutionner tous les points singuliers de la couverture (rive biaise, noue fermée, etc.). La NéoPlate répond aux exigences des régions les plus pluvieuses et ventées avec ses doubles filets latéraux anti-siphonage, ses remontées transversales pour bloquer les remontées d'eau, et sa goutte d'eau inférieure.
Source Batijournal

25/11/2011

Boral expects repeat performance in 2012


Boral expects to repeat second half performance in the first half of fiscal 2012 after shareholders approved a remuneration report and directors' fees.

Boral's second half net profit in financial 2011 was about $76 million, when first half earnings of $92 million are subtracted from the full year figure of $175 million.

Meanwhile, shareholders overwhelmingly approved the company's executive pay report and increases to directors' fees.

The company's chief executive Mark Selway said it had been a tough start to the year with continued economic uncertainty in the United States and slowing housing construction in Australia, which was likely to continue into the first half of this financial year.

'In construction materials, we expect to benefit from major project work which should deliver improved revenue and earnings in the full year with a bias to the second half,' Mr Selway told Boral's Annual General Meeting in Sydney on Thursday.

Shares in Boral declined eight cents, or 2.2 per cent, to close at $3.60.

But he expects property sales to be about the same as last year with the majority coming in the second half of the year.

The building products division was also hit by the continued softness in residential housing.

He added that the positive effects of the mining boom in Queensland and Western Australia were not flowing on to the building industry.

'So many of the activities there are fly-in, fly-out and they're not necessarily translating into people building houses,' Mr Selway said.

Casting aside previous concerns about executive pay, Boral shareholders overwhelmingly approved the company's remuneration report, with more than 97 per cent voting in favour.

They also approved a $300,000 increase in the cap on non-executive directors fees to $1.55 million.

The report included a slight increase in Mr Selway's salary from $2.32 million in 2010 to $2.48 million in 2011, which was well received by the Australian Shareholders Association (ASA).

'We do acknowledge that there have been ongoing improvements to the structure of Boral's remuneration practices,' ASA representative Estelle Ranard told the meeting.

However, she is concerned that short-term incentives are still delivered annually in cash, rather than partially deferred equity, and that long-term incentives are delivered within three years rather than four to five years.

Boral said its cement business experienced a solid start in Asia, despite flooding in Thailand, while volumes remain broadly flat in Australia.

The company had done well to absorb losses in the US market which remained 'difficult'.

'Further permanent plant closures are currently being considered in response to the continued softness in the outlook for US housing,' Mr Selway said.
Source Sky News

24/11/2011

Bouyer-Leroux va implanter une usine en Seine Maritime

Numéro 3 Français de la fabrication de briques en terre cuite (700.000 tonnes de briques pour murs, cloisons et tuiles), Bouyer-Leroux, basée dans le Maine-et-Loire, vient d’acquérir les 10 hectares de terrains devant accueillir une usine à Forges-les-Eaux, à l’horizon 2015. La capacité de production atteindra 150.000 tonnes au minimum. La Scop (90 millions d'euros de CA; 350 salariés) déboursera 35 millions d'euros pour un projet devant créer 70 emplois, indique son P-dg Roland Besnard. Elle avait déjà fait l'acquisition de la carrière d’extraction d’argile pour 30 ans.
Source Le Journal Des Entreprises

Praxy et Lafarge Plâtres partenaires pour le recyclage des déchets

Olivier Guilluy, Directeur Général de Lafarges Plâtres, et Nadine Sepchat, Directrice Générale de Praxy, premier Réseau national d'entreprises du Recyclage, ont signé le 8 novembre dernier un contrat de recyclage des produits à base de plâtre. Ce contrat qui définit les engagements du partenariat entre Lafarge Plâtres et Praxy, fait suite aux réunions d'un groupe de travail initié par Lafarge en novembre 2010.

Alors qu'elle vient tout juste d'être cédée au groupe belge Etex (lire notre article ci-contre), Lafarge Plâtres a signé à l'occasion de Batimat un accord avec Praxy, premier Réseau national d'entreprises du Recyclage, qui prévoit la récupération des déchets de plâtre sur les chantiers de construction par les Entreprises du Réseau Praxy et leur réutilisation dans les usines Lafarge Plâtres.

Pour Praxy, il s'agit de réaliser des diagnostics environnementaux préalables pour prendre en compte les spécificités du chantier (volume généré, emplacement disponible, accès...), de préconiser les conteneurs adaptés et dédiés aux produits à base de plâtre, de prendre en charge les conteneurs pleins, de les transporter jusqu'aux plateformes du Réseau qui participent à cette démarche, et après massification, d'assurer la livraison des déchets de plâtre jusqu'aux usines désignées par Lafarge Plâtres.

Pour cette dernière, il s'agit d'accueillir ces déchets de plâtre, de confirmer leurs qualités et de les incorporer dans les procédés de fabrication de produits neufs.
Anticiper les exigences règlementaires

Le gisement de déchets de plâtre est estimé à 450.000 tonnes par an et la règlementation fixe à 70% l'objectif de valorisation des déchets de chantiers à l'horizon 2020. Il s'agit donc de développer, dés maintenant, une filière pour respecter les obligations
règlementaires en matière de tri et de recyclage. En s'appuyant sur la gamme des prestations Praxy, Lafarge Plâtres se prépare à respecter ces objectifs.


FOCUS Le Réseau Praxy
Praxy propose une gestion clé en main des déchets de chantier par la mise en place d'un « chantier éco-responsable® ». Dans le cadre de cette démarche, les professionnels du bâtiment reçoivent un accompagnement dédié tout au long du chantier, par des visites techniques régulières d'un conseiller du Réseau attitré, mais également par les moyens de communication efficaces qui mettent en avant l'implication environnementale tout en diminuant les coûts de traitement des déchets grâce à l'amélioration du tri des déchets sur le chantier. Le tri des déchets à la source de production sur le chantier, est une étape indispensable pour optimiser le recyclage des matières et limiter le traitement uniquement aux déchets non recyclables. Praxy accompagne les professionnels du bâtiment dans la gestion de leurs déchets et anticipe donc ainsi leurs futures obligations.
Source Le Moniteur

23/11/2011

Fuites de carbone : de nouveaux secteurs d'activité concernés

La liste européenne des secteurs considérés comme exposés à un risque important de fuite de carbone vient d'être modifiée par une décision de la Commission.

La fabrication de briques, de tuiles et de produits de construction en terre cuite (code NACE 2640) est ajoutée à la liste. "Ce marché présente des caractéristiques problématiques, comme l'intensification des échanges commerciaux, notamment une tendance à l'augmentation des importations en provenance de pays fabriquant à faible coût, un accroissement de la pression concurrentielle au niveau international, l'approvisionnement d'une part importante de la production dans l'Union par des PME et des marges bénéficiaires très modestes pour les années considérées par rapport au coût supplémentaire du CO2 – des caractéristiques qui limitent la capacité des installations à investir pour réduire leurs émissions", précise la Commission.

Sont également ajoutés à la liste le secteur de la production de sel (code NACE 1440), de même que les secteurs "pâte de cacao (à l'exclusion de celle avec addition de sucre ou d'autres édulcorants)", "beurre, graisse et huile de cacao" et "poudre de cacao, sans addition de sucre ou d'autres édulcorants".

Les industries exposées à un risque élevé de fuites de carbone pourront continuer à bénéficier plus longtemps que les autres industries de quotas gratuits dans le cadre du système d'échange de quotas d'émissions de gaz à effet de serre (SCEQE ou ETS).
Source Actu environnement

22/11/2011

Barbezieux Saint-Hilaire (Charente): Le pigeonnier est recoiffé


La famille Lérisson, à Reignac, a fait appel aux artisans locaux pour refaire la toiture du XVIIIe siècle de la tour pigeonnier. L'ensemble de quatre tonnes a été posé hier.

«Ça y est ! Il fait noir dans la tour ! » Marie-Hélène Lérisson, propriétaire des lieux, vient d'entrer dans la tour pigeonnier du logis de Formont à Reignac. Sa coiffure retrouvée, le pigeonnier plonge dans la pénombre. Un moment très attendu depuis que la vieille charpente avait été enlevée en juin 2009.

L'endroit était devenu dangereux. Le temps avait fait son œuvre. « Ce pigeonnier date de bien avant le XVIIIe siècle », indique Didier Lérisson, époux de Marie-Hélène. Et de montrer deux pierres gravées : « La tour est tombée » et sur l'autre « Et relevée en l'année 1718 » avec le nom de Jean Dirois, l'artisan charpentier de l'époque. La tour avait-elle été décoiffée par le vent, nul ne saurait le dire.


La nouvelle toiture a été posée hier matin, à l'aide d'une grue, sous les regards particulièrement satisfaits des artisans qui ont rendu à la tour son aspect d'origine. Un jeu d'enfant pour Dominique Laverny, grutier chez Moreau Levage, de Merpins. Au bout de la flèche de 37 m, l'engin, habitué à soulever des poids allant jusqu'à 40 tonnes, emporte sans mal, les 4 tonnes de charpente et de tuiles. De loin, l'ensemble ressemble à une crinoline. Du moins de l'avis d'Isabelle employée à l'EARL Lérisson, nuciculteur. « C'est vrai, on dirait une jupe avec des cerceaux dessous. »
4 008 tuiles gironnées

Francis Ribéraud, menuisier à Reignac, vient de réaliser sa deuxième charpente conique, chevillée, assemblée en croix de Saint-André : « J'en avais déjà réalisé une à Saint-Laurent-des-Combes, avec mon père. J'en ai fait aussi plusieurs carrées. » Les poutres de chêne ont été remplacées par du sapin. Les liteaux pour soutenir les crochets des tuiles sont en peuplier. L'entreprise Terreal de Roumazières a fait les tuiles sur commande. À l'ancienne, coupée à la main, et surtout avec un aspect vieilli au sable. Impossible d'imaginer une toiture neuve.

La couverture a été posée par l'entreprise Jacky Bluteau à Lachaise où travaille Romain, son fils de 17 ans. Son frère André, retraité depuis six ans, n'a pas résisté à venir profiter du spectacle. Les artisans du XXIe siècle n'ont guère l'occasion de réaliser de telles constructions. Les 4 008 tuiles sont plates et gironnées, c'est-à-dire avec une base plus large à un bout. Il a fallu les retailler une à une. Sur la couronne du bas, elles sont fixées avec deux vis. Au-dessus, elles sont accrochées aux liteaux.
Des financeurs patrimoniaux

Enfin pour couronner l'ensemble, un petit hérisson se disputant des cerneaux de noix avec une limace ne pouvaient mieux identifier Formont. Christian Aubrit, plombier zingueur à Condéon, qui l'a fabriquée, l'a placée au-dessus du capuchon d'étanchéité. Ce chantier, en vis-à-vis du moulin du Grand-Fief à Condéon, honore le savoir-faire des artisans.

Il a fallu cependant, ruser pour réduire la facture de 20 000 €. La charpente aurait dû être montée directement sur la tour. « Compte tenu du prix de location d'un échafaudage circulaire aux normes, il a été beaucoup plus économique de la réaliser au sol. De plus, indique Didier Lérisson, en ayant moi-même participé au chantier, la facture a été allégée. »

« Et surtout, 60 % de la dépense ont été financés, via le Pays Sud-Charente, par la Région Poitou-Charentes (40 %), le Conseil général de la Charente (10 %) et le fonds Leader européen (20 %), comme l'indique Michaël Pasquier, animateur au Pays. Et ce, parce que l'EARL Lérisson adhère à la charte Bienvenue à la ferme. » Un label qui valorise les produits transformés par l'entreprise avec une qualité d'accueil du public.
Source Sud Ouest par Mauricette Boutin

21/11/2011

MAESTRAL de TERREAL FACADE

Terreal offre les plus grands formats de façade en terre cuite ! Esthétique, moderne et élancé, le bardage terre cuite Maestral® rythme intensément vos façades et autorise les créations les plus originales.

C’est en capitalisant sur son savoir-faire dans le domaine de la terre cuite que Terreal tire son avantage majeur sur le marché du bardage terre cuite : La société fabrique actuellement la plus grande longueur du marché avec le Maestral® : produit de façade rapportée mesurant jusqu’à 1520 mm de long et 410 mm de hauteur , il donne aux façades une lecture architecturale très contemporaine.

Ses joints ouverts permettent une meilleure ventilation de la façade tout en assurant une isolation thermique. Les verticales, soulignées par les profilés, légèrement saillants, affirment le rythme de la façade.

Utilisé en parement de façades de bâtiments neufs ou en rénovation, le Maestral® Terreal est fixé mécaniquement, à l’aide d’agrafes, à la paroi, par l’intermédiaire d’un montant d’ossature. Il peut par ailleurs être associé au Bardeau acoustique en application acoustique, ou aux différents produits brise-soleil Terreal.
Le Maestral® peut également être posé à la verticale selon la description faite par l’Avis Technique.

Les systèmes de façade Terreal possèdent des qualités fondamentales de respect de l’environnement : la terre cuite est un matériau inerte et 100% recyclable. Par ailleurs Terreal réalise, pour ses systèmes (dont le Maestral®), des fiches d‘évaluation environnementales et sanitaires pour projet HQE.

Les avantages du système Maestral® de Terreal :

- Un produit grand format double-peau de faible épaisseur (4cm)
- Une matière douce au toucher, délicate, au grain fin
- Un large choix de couleurs et de finitions : disponible en 6 coloris et 3 épidermes
- Un système facile à monter et ne nécessitant aucun entretien particulier
- Un système résistant aux chocs : jusqu’à Q4 en fonction du format et du type de pose
- Un système de bardage sous Avis Technique du CSTB
Source Cyberarchi

Batimat 2011 : le bilan

L'édition 2011 de Batimat a accueilli 351 748 visiteurs. Une fréquentation globale en baisse de 7,5% par rapport à 2009. Mais les "visiteurs clés" (décisionnaires prescripteurs, entrepreneurs/artisans) sont venus en force.

Alors certes, il y a eu ce 11 novembre, une conjoncture aux couleurs du temps : maussade et 7,5% de visiteurs en moins qu'en 2009. Mais Batimat 2011 a réussi à attirer parmi ses 351 748 visiteurs, ceux qui comptent vraiment.

Le salon a ainsi affiché une progression à deux chiffres de ses deux populations de visiteurs cibles : maîtres d'oeuvre (architectes, bureaux d'études...) et entrepreneurs/artisans (cf tableau). Selon les organisateurs, la baisse du visitorat «négoce» peut s'expliquer par la concentration croissante de ce secteur d'activité.

Typologie du visitorat % de la population totale % évolution
Entrepreneurs/artisans 44% +19%
Maîtres d'oeuvre 20% +24%
Maîtres d'ouvrage 7% +3%
Négoce 13% -14%
Fabricants 11% -30%
Organismes/Services 5% stable

La part du visitorat français a atteint 81% cette année et accuse donc une baisse de 11%. 62% des visiteurs français venaient de Province et 38% d'Ile-de-France, une répartition identique à celle de 2009.

La part des visiteurs étrangers atteint elle 19% et progresse ainsi de 10% par rapport à l'édition 2009. On constate une plus forte présence des visiteurs venant du Brésil, Pays invité d'Honneur, d'Allemagne et de Russie. Le visitorat des pays de l'Union Européenne est globalement resté stable.

La 29e édition de Batimat aura lieu du 4 au 9 novembre 2013
Source Le Moniteur

20/11/2011

La nouvelle tuile en béton minéral de Monier

Dédiée au marché du neuf, la nouvelle tuile en béton minéral « Innotech » présentée par Monier à Batimat offre un design contemporain résolument tendance !

Monier réinvente en 2011 la tuile béton qui devient « Minéral », le nouveau nom adopté par l’entreprise pour sa nouvelle génération de tuiles en béton minéral. Alliant innovation et technologie, Innotech s’adresse principalement aux architectes, constructeurs de maisons individuelles et promoteurs immobiliers. Très design, elle dispose du nez le plus fin de sa catégorie (10 au m2). Son pureau plat et ses emboîtements totalement invisibles donnent à la toiture un aspect particulièrement esthétique. La répartition homogène de la matière et un positionnement très étudié des tenons et des renforts lui apporte résistance, stabilité et rapidité de pose. Son profil et ses larges cannelures confèrent une bonne étanchéité. Bien entendu, elle est disponible dans une large gamme de couleurs.
Exclusivement composée de matériaux naturels (sable, argile, calcaire, eau et pigments), la fabrication de cette tuile est particulièrement économe en énergie : pas de cuisson en four, mais un simple procédé de séchage en étuve. Pas de rejets polluants non plus. Qui plus est, les tuiles en béton minéral sont des produits inertes et se recyclent facilement.
Source France BTP par Ch. Raynaud

19/11/2011

Cuisson des produits de terre cuite by CERIC TECHNOLOGIES

La renommée de CERIC Technologies s’est faite au travers de ses innovations. La cuisson fait partie de ces domaines privilégiés où l’expertise de CERIC Technologies apporte un réel savoir faire à la profession.


Economies d’énergie

L’importance du facteur énergétique est au cœur des préoccupations et des développements actuels réalisés par CERIC Technologies.

Les fours proposés par CERIC Technologies offrent les meilleures caractéristiques en termes d’isolation et de rendement thermique pour des consommations énergétiques réduites.

Grâce à des développements récents sur des combustibles alternatifs et par l’introduction d’équipements limitant l’apport d’énergie, CERIC Technologies propose toute une gamme de solutions de cuisson à faibles consommations énergétiques.


Fours tunnels

CERIC Technologies a développé 2 types de fours tunnels pour répondre aux différentes conditions de cuisson des produits de terre cuite :

* Le four Casing : C'est le four tunnel le plus répandu dont les caractéristiques principales sont modularité, rapidité de construction et étanchéité optimale pour meilleur contrôle de la cuisson.
* Le four Portique : C'est la solution appropriée pour des cuissons à haute température ou en présence de matières premières spécifiques.

Avec plus de 400 fours tunnels installés à travers le monde, CERIC Technologies a acquis une réputation de performance, de fiabilité et de qualité grâce au four Casing.


Wagons de four

Depuis plusieurs années CERIC Technologies réalise la conception des wagons de four en partenariat avec les meilleurs fournisseurs de réfractaires.

Une attention particulière est portée sur la diminution de l’inertie thermique des wagons par l’utilisation de matériaux écologiques et innovants (fibres bio soluble), ainsi que sur la longévité des matériaux utilisés.

CERIC Technologies a également développé sa propre technologie de wagons utilisant différentes couches en bétons isolants, ce qui constituent la solution la plus économique en termes d’investissement et d’entretien.


Les équipements - Le process

La définition du process de cuisson est un élément essentiel pour la conduite d’un four et la qualité des produits.

CERIC Technologies attache beaucoup d'importance au design des équipements des fours qui conditionnent souvent la performance globale de l’installation et la réduction des consommations énergétiques.

CERIC Technologies préconise également l’utilisation de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, sciure de bois…), et propose des solutions alternatives adaptées à chaque projet.

Avec l’utilisation d’équipements innovants du type brassages haute température (technologie protégée par un brevet), des équipements de chauffe à haut rendement (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…), ainsi que des dispositifs de recyclage des fumées au travers des produits, CERIC Technologies apporte des réponses concrètes pour réduire les consommations des fours.


La cuisson des produits de terre cuite est l’opération essentielle qui permet la stabilisation des produits et révèle les qualités céramiques (résistance mécanique, résistance au gel…).
Source CERIC Technologies

Wienerberger : Group receives awards for know-how and energy efficiency

- Wienerberger Germany: "Architects' Darling" for energy efficiency

- Three awards for outstanding brick architecture in the USA

Wienerberger AG, the world's largest producer of bricks and the number one in clay roof tiles in Europe, was recognized by construction sector decision-makers with distinguished awards in Germany and North America. Heimo Scheuch, Chief Executive Officer of Wienerberger AG: "Wienerberger not only has an outstanding reputation for brick production. Our innovative products have also allowed us to demonstrate our application know-how. These awards demonstrate the positive recognition from architects, a key target group for our business, and confirm that we are on the right course with our product innovations and service."

Over 1,800 German architects and planners designate Wienerberger as the "Architects' Darling" for energy efficiency

Within the scope of one of the largest branch surveys in Germany- initiated by Heinze market research, one of the construction sector's leading information service providers - architecture and planning firms were asked to name their favorite producers in the German-speaking countries and name the company that offers the best products and solutions in the individual trades and construction areas. More than 1,800 architects and designers throughout Germanyvoted to award Wienerberger gold in the category for energy efficiency from a selection of 200 producers and brands in the construction industry. The Architects' Darling Awards comprises five awards for design, accessibility for people with impairments, energy efficiency, innovation and sustainability as well as product awards in 17 categories such as roof, façade, windows etc.

This award confirms that decision-makers see Wienerberger as one of the most sought-after suppliers in Germany. With innovative products like the high thermal insulating POROTHERM infill block generation, the company has gained a leading position as a supplier of economical and sustainable system solutions for energy-efficient construction.

Top prizes in three categories at the renowned US "Brick In Architecture Awards"

General Shale, the North American subsidiary of Wienerberger AG, received top prizes in three categories at the nationwide Brick In Architecture (BIA) Awards in the USA. These awards have been presented since the 1980s and are among the most important architecture prizes in the USA. An independent architecture jury rated General Shale best-in-class in the residential/single family house category for the Pierce/Lee House in Cedartown, Georgia. General Shale also received gold in the commercial category for the New York Mets' Citi Field Stadium in New Yorkand bronze in the educational category for the Thomson Hall building at HopkinsSchoolin New Haven, Connecticut.

Bricks - the optimal building material
for future-oriented, energy-efficient architecture concepts

"The brick is a modern, technological and esthetically versatile building material. It not only supports the realization of future-oriented architectural concepts that set the highest architectural demands, but can also be used to construct innovative, energy-efficient and sustainable buildings. That is why brick is one of the most successful building materials in history as well as one of the most frequently used building materials throughout the world in the 21st Century", added Heimo Scheuch in conclusion.

For additional information contact:
Karin Steinbichler, Marketing Communication and PR Wienerberger AG
T +43 1 60192-484 | karin.steinbichler@wienerberger.com
Source 4-Traders

18/11/2011

Un plan d’austérité pour Lafarge

Le cimentier contraint de réduire ses coûts de 500 millions d’euros
Le groupe a aussi cédé 2 milliards d’actifs cette année
Objectif : amoindrir sa dette de 14 milliards et relancer les activités du groupe

Face à une absence de reprise significative cette année, le PDG de Lafarge, Bruno Lafont, a annoncé la poursuite de son plan d’austérité qui consiste à une réduction des coûts de 500 millions d’euros et à une cession de deux milliards d’actifs dans le domaine du plâtre


MAUVAIS temps pour Lafarge. Le géant mondial des matériaux de construction a enregistré des résultats en baisse cette année. En effet, le résultat d’exploitation courant du groupe a diminué de 12% pour atteindre 1,6 milliard d’euros tandis que le bénéfice net des trois premiers trimestres 2011 s’élève à 596 millions soit 22% de moins qu’en 2010. Le numéro un mondial du ciment a vu son chiffre d’affaires augmenter de 2% seulement cette année à 11,471 milliards alors qu’il réalisait habituellement 200 millions d’euros de bénéfices annuels depuis 2006.
Ces performances à la baisse sont dues tout d’abord à une augmentation de 7% des coûts de revient, comprenant entre autres les matières premières et l’énergie, auquel le groupe n’est pas parvenu à faire face, la demande sur le marché étant quelque peu limitée. Par ailleurs, le contexte économique actuel se présente comme étant à la fois paradoxal et incertain. En effet, autant les pays émergents connaissent une croissance importante, autant les pays développés stagnent sur le plan économique. L’inflation des coûts et les taux de change sans cesse en mouvement ne permettent pas non plus de changer la donne.
Pour se remettre sur les rails, le PDG de Lafarge, Bruno Lafont, a annoncé le renforcement du plan d’austérité actuel. Objectif : relancer les activités du groupe et résorber sa dette de 14 milliards d’euros afin qu’elle passe sous la barre des 12 milliards d’ici la fin de l’année. Il s’agit également pour le leader du ciment de relever son appréciation auprès de Moody’s ou encore Fitch Ratings. Le groupe vient d’ailleurs de classer Lafarge dans la catégorie des emprunteurs spéculatifs en rabaissant sa note à BB+, comme une «junk bond», autrement dit comme une entreprise où l’émission d’obligations est jugée particulièrement risquée.
Le programme de relance de Lagarge comprend avant tout une politique de réduction des coûts. Ceux-ci devraient être réduits de 200 millions en 2011 et de près de 500 millions d’ici fin 2012. Il comprend également une nette diminution des investissements, qui seront inférieurs à 1 milliard en 2012 alors qu’ils représentaient 1,2 milliard en 2011. Autre mesure d’austérité de taille, le leader mondial des matériaux de construction prévoit de vendre toujours plus d’actifs. Lafarge vient en effet de céder ses actifs dans le domaine du plâtre à des entreprises européennes et d’Amérique du Sud appartenant au groupe Etex pour près de 850 millions d’euros. Le leader mondial du ciment projette également d’échanger avec l’américain Martin Marietta ses carrières de granulat et ses usines de béton contre des sites de production implantés aux Etats-Unis.
Le groupe demeure cependant confiant et table sur les pays émergents pour maintenir son chiffre d’affaires entre 2 et 5% jusqu’à l’année prochaine.
Source L'Economiste par Karim AGOUMI

17/11/2011

Groupement construction : BIGMAT annonce le rapprochement de deux adhérents

BigMat, réseau spécialisé dans le négoce de matériaux de construction, annonce le rapprochement de deux de ses adhérents, Philippe Bataille et Gérard Pillaud. Créé en 1933, Bataille Matériaux rejoint l’enseigne BigMat en 1997. L’entreprise compte actuellement 10 points de vente BigMat, et générait en 2010 un chiffre d’affaires de 26 millions d’euros. Créé en 1946, Pillaud Matériaux devient l’un des tous premiers adhérents BigMat dans les années 1980. L’entreprise compte aujourd’hui 14 établissements dont 12 points de vente BigMat, et réalisait en 2010 un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros.

« Ce rapprochement est avant tout une aventure humaine qui a pour objectif de pérenniser l’entreprise, mais surtout de continuer à faire avancer l’enseigne », explique Gérard Pillaud. « La valeur ajoutée de l’enseigne est sans aucun doute la somme des hommes qui la compose, ce rapprochement nous permet d’être plus soudés pour accueillir de nouvelles opportunités », ajoute Philippe Bataille. Les deux hommes donnent naissance au Groupe Pillaud-Bataille. Le rapprochement sera effectif dès le 1er janvier 2012.

Créée en 1981, le groupement BigMat compte 338 points de vente en France, et réalisait un chiffre d’affaires de 1,1 milliards d’euros en 2010. BigMat est présent en Belgique, Espagne, Italie et République Tchèque, et compte 819 points de vente en Europe, pour un chiffre d’affaires cumulé de 2,6 milliards d’euros en 2010.
Source Les Echos de la Franchise

16/11/2011

TERREAL renforce son engagement en faveur de l’intégration professionnelle des personnes handicapées

A l’occasion de la Semaine pour l’emploi des personnes handicapées, du 14 au 19 novembre 2011, le groupe Terreal, leader des matériaux de construction en terre cuite, participera à l’opération Un jour, un métier® de l’Agefiph.

Terreal mène depuis de nombreuses années une véritable politique de gestion des RH socialement responsable, notamment en matière d’intégration des salariés handicapés.

Pour soutenir cet engagement, Terreal officialisera également jeudi 10 novembre prochain à Suresnes, une convention nationale signée avec l’Agefiph. Objectif : sceller un programme d’action pour favoriser le développement d’une politique d’accès et de maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés.

Un jour, un métier en action® : une initiative soutenue par TERREAL

Initiée par l’AGEFIPH et le FIPHFP, l’opération Un jour, un métier en action® a pour objectif de permettre à un demandeur d’emploi (notamment un jeune) handicapé de passer une journée dans le monde du travail, aux côtés d’un salarié et de se familiariser dès lors avec une entreprise, un secteur d’activité ou un nouveau métier. Dans ce cadre, TERREAL ouvrira ses portes et accueillera des stagiaires handicapés curieux de découvrir l’univers de la construction positive.

Une opportunité pour les collaborateurs de TERREAL de :

* rencontrer, en situation réelle, des demandeurs d’emploi handicapés dont les profils peuvent intéresser l’entreprise.

* se sensibiliser aux questions relatives à la non-discrimination et à l’intégration des travailleurs handicapées.

* mieux connaître les acteurs locaux de l’insertion qui, toute l’année, pourraient apporter à TERREAL des conseils et de l’aide.

* communiquer sur leur engagement en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés

Une convention pour aller plus loin

Afin de conforter son engagement en la matière et les réalisations déjà effectuées, TERREAL a signé une convention nationale avec l’AGEFIPH pour concevoir et lancer un plan d’action pluriannuel, comprenant plus de 25 initiatives, lui permettant principalement :

* de développer durablement une représentation positive partagée du handicap dans tous ses établissements, auprès de chacun de ses collaborateurs,

* de se positionner en tant qu’entreprise « handi accueillante », de façon à favoriser les candidatures de travailleurs handicapés dans le cadre de ses offres d’emploi,

* d’optimiser la gestion des parcours professionnels des travailleurs handicapés, au moyen de ressources et d’outils adaptés.

Ce plan d’action est une étape importante du développement d’une GRH ancrée dans les principes et les valeurs portés par la RSE.

TERREAL a souhaité y associer ses partenaires sociaux en relayant les engagements pris dans le cadre de la convention AGEFIPH, par une Charte interne qui est venue s’ajouter aux dispositions déjà existantes dans le contrat social de l’entreprise. Il convient de noter que l’ensemble des syndicats représentatifs de l’entreprise a ratifié ce texte.

A propos de Terreal

Fabricant de matériaux de construction en terre cuite, TERREAL propose des systèmes constructifs dans trois grands domaines d’expertise : la toiture (tuiles, cheminées et conduits de fumée, panneaux solaires, composants métalliques d’étanchéité), la structure (murs porteurs en briques) et la façade (vêtures, bardages en terre cuite et murs-manteau).
Spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, TERREAL répond aux exigences du développement durable.

Le groupe TERREAL réalise 400 millions d’euros de chiffres d’affaires et compte 2.700 salariés dans le monde dont 1.900 en France. TERREAL possède 25 sites industriels en France, Italie, Espagne, USA, Malaisie et Indonésie.
Plus d’informations : www.terreal.com
Source AggloTV

15/11/2011

Bientôt des recommandations professionnelles pour les systèmes photovoltaïques intégrés en toiture

Le projet de recommandations élaboré dans le cadre du programme Règles de l'art Grenelle environnement part du principe que les éléments photovoltaïques intégrés en toiture doivent répondre aux mêmes exigences que les autres éléments d'enveloppe.

Dans le cadre du « forum actualités construction » de Batimat, le CSTB a dévoilé les premiers éléments du projet de recommandations professionnelles concernant les systèmes photovoltaïques intégrés en toiture. Le texte définitif devrait être finalisé d'ici à la fin de l'année.

« En matière de photovoltaïque, la France a privilégié l'intégration au bâti, ce qui signifie que le panneau devient un élément à part entière de la construction, au même titre que la couverture. Le challenge est d'autant plus compliqué pour les artisans », insiste Charles Baloche, directeur technique du CSTB. En l'absence de règles officielles ou de DTU, même s'il existe nombre d'évaluations techniques sur les systèmes (Avis Techniques par exemple), le travail entrepris sur ce thème dans le cadre du programme Règles de l'art Grenelle environnement (coordonné par l'Agence Qualité Construction) revêt une importance particulière. Il fait même partie « des questions les plus urgentes », a expliqué Charles Baloche en préambule à la conférence du forum actualités construction de Batimat qui a été consacrée au projet de recommandations professionnelles pour les systèmes photovoltaïques intégrés en toiture. En voie d'achèvement, ce travail va aboutir à la publication du premier document d'envergure destiné aux acteurs de la construction, et devrait par la suite servir à l'élaboration de DTU. « Ces systèmes doivent en premier lieu être conformes aux normes électriques en vigueur, à savoir la NF EN 61 215 (ou NF EN 61 646) et la NF EN 61 730 (ou NF EN 61 140), pour ce qui est des modules, et la NF C15-100 ainsi que le guide UTE C15-712-1 pour l'installation électrique, détaille Nadège Blanchard, chef de la division Evalie (Evaluation des installations énergétiques) du CSTB. Mais parce qu'ils se substituent à des éléments d'enveloppe, ils doivent également répondre aux mêmes exigences que celles demandées à ces éléments. » Cela implique notamment le respect des exigences réglementaires en matière de sécurité incendie (en fonction du bâtiment concerné) et l'examen de la surcharge pondérale de façon à rester dans les limites de résistance de la structure du bâtiment.


Assurer l'étanchéité à l'eau

La résistance des panneaux aux contraintes climatiques (neige et vent) doit aussi être examinée de près, de même que le comportement en situation de séisme. Les recommandations aux professionnels devraient insister entre autres sur la solidité de la fixation des panneaux sur la charpente, sur le remplacement systématique des liteaux ou voliges existants s'ils sont destinés à recevoir les fixations des panneaux, et sur les problèmes de dimensionnement et de fatigue que pose le cas échéant la fixation directe sur des bacs métalliques. Elles pointeront aussi les risques de défaut d'étanchéité à l'eau des éléments photovoltaïques et de leurs jonctions avec les éléments de couverture, en mettant en garde sur la qualité des recouvrements, sur l'intérêt d'une conception avec double barrière d'étanchéité, sur l'obligation de ne prévoir aucun organe de fixation dans la zone d'écoulement des eaux, et sur l'importance de bien gérer les condensations. Concernant la durabilité de la construction, Nadège Blanchard attire l'attention sur la qualité des visseries, en acier inoxydable de préférence, et sur les soucis de compatibilité électrolytique entre les différents éléments métalliques en contact. « Il faut par exemple éviter d'associer l'aluminium et l'acier », précise-t-elle. La sécurité des intervenants et des usagers doit naturellement être prise en compte, en suivant notamment les prescriptions de la fiche pratique de sécurité ED 137 (éditée par l'INRS, l'OPPBTP et l'Assurance Maladie). En l'absence de protection collective sur le chantier, une résistance aux chocs de 1200 joules sera requise, conformément au cahier 3228 du CSTB (essais de chocs sur verrière). Vis-à-vis des usagers, outre l'indispensable mise à la terre de l'installation, les recommandations devraient porter sur des dispositions constructives de nature à éviter les risques de chute de bris de glace. Il faudra par ailleurs respecter les normes EN 12600 pour ce qui est de la résistance des modules à l'impact, et l'EN 356 pour la résistance à l'effraction. « Les assureurs nous ont déjà fait savoir qu'ils approuveront l'ensemble des recommandations lorsqu'elles seront validées et publiées », a indiqué Marc Durcouneau, directeur général de l'Agence Qualité Construction.
Source LE MONITEUR HEBDO par Jean-Charles Guézel

CRH PLC : Au rythme de la reprise américaine

Comme la plupart des cimentiers qui ont leur siège social en Europe, la vie boursière de CRH est rythmée par les prévisions de croissance économique des États-Unis, 47% de ses ventes étant réalisées dans ce pays. Les Etats-Unis devraient compter pour 60-65% de la croissance des ventes en 2011 et 2012, et autant de celle de l'EBIT sur ces mêmes années dans un scénario de reprise lente, et peut-être plus si l’immobilier venait à repartir.

Mais cela est peu probable à court terme, en dépit de taux hypothécaires extrêmement bas, ces derniers ne se répercutant que très lentement sur les ménages les plus nécessiteux. Pour mettre les choses en perspective, les mises en chantier américaines du mois de septembre sont ressorties cette semaine à 0,66m (chiffres annualisés), ce qui correspond à un plus haut de 18 mois certes...mais cela reste tout de même très en dessous des 1,6 à 2,2m d’avant 2007.

Pour compenser la faiblesse de cet environnement, CRH a allégé sa base de coûts et estime avoir économisé environ €2mds depuis 2007, soit un peu plus de 15% de son EBITDA courant. Des acquisitions successives - une caractéristique de croissance du secteur des matériaux de construction - et une exposition croissante aux pays émergents ont également contribué à améliorer la situation. De sorte que les marges sous-jacentes du groupe devraient avoir touché leur plus bas en 2010 (4%, contre 10% en 2007, et 6,7% attendus pour 2013) et permettre une croissance significative des BPA sur 2011-2013.

Le bilan de CRH est adapté à cette stratégie de croissance externe, le ratio DN/EBITDA étant attendu à moins de 2x sur 2011. La seule faiblesse potentielle est le goodwill accumulé qui, à 40% des capitaux propres, ne laisse pas beaucoup de marge de manœuvre.

Sur le front de la valorisation, CRH est avant tout une histoire de DCF, mais supporte mal la comparaison avec ses pairs, sauf sur la base du ratio VE/EBITDA, du fait de la solidité de sa structure financière. Une Somme des Parties avec des actifs américains pourtant évalués à des multiples pré-crise semble laisser peu de potentiel. Mais le momentum de cours est plus positif et suggère que les investisseurs pourraient bien ne pas être gênés par ce potentiel limité.
Source Zone Bourse

14/11/2011

La Tuile Z de TERREAL s’expose jusqu’au 2 janvier 2012 au Centre Pompidou

Dans le cadre de l’exposition dédiée à l’œuvre de Martin Szekely organisée jusqu’au 2 janvier 2012*, le groupe TERREAL a prêté au Centre Pompidou une tuile contemporaine conçue par l’artiste : la tuile Z.

En effet, ce designer français a réalisé plusieurs œuvres industrielles qui renouvellent la question originelle de l’usage, démarche s’inscrivant pleinement dans sa collaboration avec TERREAL.

Conçue en 1999 par Martin SZEKELY, la tuile Z est une tuile à double emboîtement et à double recouvrement dont l’aspect géométrique donne aux toitures un caractère unique. En effet, les tons de chaque coloris varient avec subtilité selon la lumière des différents moments de la journée.

A travers ce prêt au Centre Pompidou, TERREAL marque une nouvelle fois son engagement pour l’architecture contemporaine qui s’est notamment manifesté par son partenariat avec la Cité de l’Architecture.

Au-delà d’opérations de mécénat culturel régulières, TERREAL a orienté son développement produits tant en couverture qu’en façade pour répondre aux attentes des architectes en développant des solutions alliant technicité et esthétique contemporaines.

Ainsi, TERREAL élabore des solutions design pour la couverture, telles que la tuile Z ou la tuile Quartz (une tuile galbée de type Grands Moules du Sud) et collabore régulièrement avec des architectes de renom pour réaliser des façades d’exception pour lesquelles il propose un large éventail de solutions allant même jusqu’à des produits de façade conçus sur mesure pour des projets d’exception (citons l’exemple de la Cité Internationale de Lyon).

A propos de Terreal

Fabricant de matériaux de construction en terre cuite, TERREAL propose des systèmes constructifs dans trois grands domaines d’expertise : la toiture (tuiles, cheminées et conduits de fumée, panneaux solaires, composants métalliques d’étanchéité), la structure (murs porteurs en briques) et la façade (vêtures, bardages en terre cuite et murs-manteau).
Spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, TERREAL répond aux exigences du développement durable.

Le groupe TERREAL réalise 400 millions d’euros de chiffres d’affaires et compte 2.700 salariés dans le monde dont 1.900 en France. TERREAL possède 25 sites industriels en France, Italie, Espagne, USA, Malaisie et Indonésie.

Plus d’informations : www.terreal.com
Source AggloTV

13/11/2011

Photowatt dépose le bilan et demande sa mise en redressement judiciaire

Le fabricant de panneaux solaires Photowatt, en proie à de graves difficultés financières en raison de la concurrence mondiale, a annoncé, vendredi 4 novembre, qu'il allait demander au tribunal de commerce de Vienne son placement en redressement judiciaire.

Début 2011, le groupe, filiale du canadien ATS, avait déjà supprimé 72 emplois sur son site de Bourgoin-Jallieu. Cette fois-ci, le groupe fondé en 1979 à Caen demande son placement en redressement judiciaire. Il entend ainsi "se placer sous la protection du tribunal (...) afin de rechercher une solution pour son avenir". Longtemps figure de pionnier français de l'énergie solaire, Photowatt dit, dans un communiqué, devoir faire face à une concurrence par les prix venue d'Asie où les fabricants produisent dans des usines de capacités au moins dix fois supérieures et bénéficient de fortes économies d'échelle"

"Ils nous ont garanti qu'il n'y aurait aucun licenciement et que les salaires étaient assurés jusqu'à la fin mars au minimum", a précisé à l'AFP Philippe Miklou, délégué syndical FO. "Vu l'état du marché, on est assez inquiet. La plupart des gens pensent que c'est un peu le signe de la fin", a-t-il ajouté.

Le groupe, qui emploie 442 personnes, avait déjà annoncé la semaine dernière un projet de chômage partiel de deux mois afin de réduire ses stocks en diminuant sa production de moitié. Ces mesures de chômage partiel "resteraient en vigueur pendant la période d'observation" de la procédure de redressement, selon le communiqué de la société. Le tribunal pourrait se prononcer dès la semaine prochaine. "Un administrateur judiciaire serait nommé et assisterait la direction de l'entreprise dans la recherche de la meilleure solution en privilégiant l'emploi et la pérennité de l'entreprise", indique Photowatt.
Source Le Moniteur

Les Français visent le marché libyen

Pierre Lellouche en Lybie Emmenées par le secrétaire d’État au Commerce extérieur, 80 entreprises ont présenté leur savoir-faire en Libye. Objectif : le très fructueux secteur de la reconstruction.

A Tripoli, en Libye, les visiteurs se suivent et se ressemblent. Et c’est désormais armées d’attachés-cases et de calculettes que ces troupes-là se déplacent. Les Italiens sont déjà venus, en pays de connaissance. Les Au­trichiens aussi, puis les Turcs, emmenés par Recep Erdogan lui-même. Les Allemands, bien sûr, une première fois, puis une deuxième, en compagnie du vice-chancelier chargé de l’Économie, ainsi que les Britanniques.

Objectif de ces délégations, souvent très étoffées : prendre date auprès des très riches et désormais très recommandables Libyens pour préparer des commandes et des contrats que l’on espère massifs.

Un peu tôt, voire excessif ? Un conseil­ler du secrétaire d’État français chargé du Commerce extérieur, Pierre Lel­louche, balaie l’objection d’un revers de main : « Même ceux qui n’ont pas voté les frappes de l’Otan quand les Libyens avaient besoin d’eux viennent à la chasse aux contrats ! Alors, pourquoi les Fran­çais, qui ont décidé l’Otan à intervenir au moment décisif, s’en priveraient-ils ? »

D’où la visite à Tripoli du secrétaire d’État au Commerce extérieur, le 12 octobre : en digne représentant du « pays qui a aidé ce pays à se libérer lui-même », Pierre Lellouche a lancé ses grandes manœuvres. Dans un avion spécialement affrété par la République, des représentants de 80 entreprises, grands groupes et PME, ont pris place, accompagnés de parlementaires, de quelques intellectuels et de journalistes.

Une armada industrielle déployée en bon ordre. Agroalimentaire, banque et financement, BTP, eau et environnement, électricité, pétrole-gaz, santé, sécurité, télécommunications, trans­port, aménagement du territoire et urbanisme, conseils en communication ; les fi-lières représentées sont à même d’orchestrer toute la reconstruction d’un pays où les combats, qui ont été terribles dans certaines villes – Benghazi, Misrata, Syrte… –, sont à peine ter­minés.

« Pour la première fois, explique Pierre Lellouche, les entre­prises se sont organisées en “clusters” [secteurs d’activité] emmenés par un chef de file afin de présenter leur offre ; c’est un gage d’efficacité. Ces regroupements sont constitués autant de PME que de grands groupes : les seconds, qui ont davantage de moyens, doivent emmener les premières, qui sont pourvoyeuses d’emplois dans notre pays. » Ceux, pourtant, qui attendaient de cette première visite une moisson de contrats, en auront été pour leurs frais : côté libyen, personne n’est prêt.

Dans le domaine de l’environnement, par exemple, où il y a beaucoup à faire : « Nous attendons un ministre des municipalités pour avoir un interlocuteur et pour agir », explique une entreprise du cluster aménagement. De la même façon, le secteur des transports attend que « la sécurité soit rétablie et que le système bancaire fonctionne à nouveau ; rien ne se fera sans ça », affirme Oliver de Noray, directeur des ports pour le groupe Bolloré, qui constate « pour l’instant, un problème de lisibilité de l’organisation libyenne ».

Un cadre local d’Alcatel-Lucent, une des rares entreprises à avoir repris ses activités en Libye, confirme : « Le potentiel est énorme. Mais cela prendr
a du temps… »

Malgré l’empressement de leurs nou­veaux amis, les rebelles de Libye n’en sont de fait qu’à leurs balbutiements démocratiques : le Conseil national de transition n’a pas encore tout à fait désigné de gouvernement transitoire, lequel sera suivi, en principe dans huit mois, d’un gouvernement élu.
Or, le ministre des Finances et du Pé­trole, Ali Tarhouni, l’a dit sans ambages : « Aucun contrat ne sera signé avant l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement élu. »

Qu’à cela ne tienne, cela viendra !

Sur les quelque 2 500 kilomètres de côtes que compte le pays et auprès de ses remarquables sites antiques, hôtels et clubs de loisirs pourraient, demain, être édifiés. Dans les villes touchées par les combats, de multiples bâtiments et infrastructures sont à reconstruire. Le secteur pétrolier, qui produisait 1,6 mil­lion de barils par jour, n’en fournirait plus aujourd’hui que 400 000 ; l’urgence est donc à la réhabilitation et à l’extension de réseaux très souvent obsolètes. Total, tout comme l’italienne Eni, a d’ailleurs déjà repris partiellement ses activités…

Keyria, une filiale de Legris Industries, faisait elle aussi partie des entreprises françaises déjà présentes en Libye avant les combats. Cette grosse PME – 1 200 sala­riés – y vendait des briqueteries et tuileries clés en main. « Nous avons livré deux usines en 2008, ex­plique Alain Chaize, président de Keyria, et étions en négociation pour en vendre deux autres. Nous souhaitons revenir, mais, dans un premier temps, il faut écouter les Libyens, comprendre leurs besoins et, ensuite, adapter nos réponses. »

Même si le pays ne compte que 6 mil­lions d’habitants, le marché est important pour Keyria : « Quand tous les autres, des États-Unis à la Russie, ralentissent ou s’écroulent, les marchés qui paraissaient mineurs prennent beaucoup de poids », poursuit Alain Chaize.

D’autant que la Libye est riche, très riche : ce pays, qui n’a pas un dinar de dette, compte en France près de 2 mil­liards de dollars bloqués et en totaliserait quelque 70 milliards dans le monde ! « Et encore, soupire un membre du cabinet de Pierre Lellouche, ils découvrent, paraît-il, tous les jours des doubles comptabilités qui laissent penser qu’il y a encore plus d’argent à récupérer… » Autant dire que, même si quelques contentieux existent encore pour des entreprises qui n’ont pas vu toutes leurs factures payées avant la guerre, la Libye a les moyens de tout s’offrir…

Il lui reste à choisir ses partenaires. Avant le conflit, la France n’était que le sixième fournisseur de la Libye, avec une part de marché de 6 %, alors que celles de l’Italie et de la Chine étaient de 19 % et 11 % respectivement. Compte tenu de ses achats d’hydrocarbures, la France avait un déficit de 4 milliards d’euros en 2010.

La concurrence entre fournisseurs potentiels est féroce

« Jusqu’à présent, l’activité ne concernait qu’une famille et ses obligés. Le pays était laissé dans le sous-développement. Main­tenant, compte tenu des prises de position françaises à la suite de la révolution de février 2011, tout va changer ! », assure un Pierre Lellouche enthousiaste.

En attendant, la concurrence entre fournisseurs potentiels est féroce. Et même si l’accueil tripolitain fait aux Français est très amical, les affaires, ici aussi, resteront les affaires. Les contrats que nous signerons, a d’ailleurs expliqué le ministre libyen, seront avant tout « transparents » – c’est-à-dire soumis à la concurrence – et choisis « en fonction de leur intérêt pour le peuple libyen ».

Il faut donc, le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur en est per­suadé, montrer « générosité et réactivité » face aux situations d’urgence, à commencer par les soins à donner aux dizaines de milliers de blessés que compte le pays. « C’est un véritable partenariat de santé publique qu’il faut mettre en place en réorganisant la livraison des produits de santé », explique une entreprise du cluster santé. Toujours pour parer au plus pressé, des transmetteurs sur des réseaux de télécommunication est-ouest ayant été endom­magés, une intervention d’urgence doit être mise en œuvre par France Télé­com.

Pour plusieurs mois encore, il faudra donc savoir écouter, aider, accompagner les Libyens. Dans les soutes de l’avion ministériel, plus d’une tonne de médicaments avaient été ainsi amenés à Tri­poli. Des enfants libyens blessés pourraient être prochainement accueil­lis dans des hôpitaux français. L’Institut du monde arabe, à Paris, projette une grande exposition sur les trésors de la Libye antique, tandis que Marseille envisage un jumelage avec Benghazi… À Tripoli même, où l’anglais est la première langue étrangère pratiquée, un éta­blissement scolaire français proposant enseignement primaire et secondaire devrait ouvrir dès 2012, tandis que des opérations de formation continue seront proposées aux salariés des administrations et des sociétés li­byennes. Pour les entreprises elles-mêmes, une antenne d’Ubifrance ou­vrira ses portes d’ici quelques mois dans la capitale.

Objectif commun de ces mesures apparemment hétéroclites : investir sur l’avenir. En espérant, un peu plus tard, récupérer la mise…
Source par Valeurs Actuelles Christine Murris

12/11/2011

La terre cuite détrône le béton dans la construction en France

Le salon international de la construction Batimat s'achève samedi 12 novembre, à Paris. On y observe la revanche de la terre cuite sur le béton.

Le temps est loin des murs de terre cuite en briques pleines, qui pouvaient résister aux agressions du climat. Après le choc pétrolier, l'isolation intérieure des bâtiments s'imposa, la brique disparut de la construction des façades, ce fut l'avènement du béton. La terre cuite se retrouva confinée aux murs porteurs intérieurs, à la décoration et aux tuiles des toitures. Pourtant, depuis dix ans, elle prend sa revanche. Après il est vrai une grande avancée technique, la brique « monomur », dont la pose demande une simple colle en guise de mortier et qui n'a plus besoin d'être maçonnée à la truelle.

Comme le bois, la terre cuite bénéficie du retour en vogue des matériaux naturels. A épaisseur égale, la terre cuite est quatre fois plus isolante que le béton. Elle est incombustible. Et à l'heure où l'on se préoccupe beaucoup de la qualité de l'air ambiant, la terre cuite a aussi le mérite d'être plus saine, elle ne dégage ni fibre ni particule ; imputrescible, elle ne craint pas l'humidité.

Il y a cinq ans, la terre cuite occupait un quart du marché de la maison individuelle, qui constitue les deux tiers des constructions de logement en France. Aujourd'hui, sa part est de 50%, et même de 70% dans la construction des bâtiments basse consommation (BBC), qui vont devenir la norme en 2013. Dans le même temps, l'usage du béton a reculé de 20%. Lorsque l'on devra tenir compte du bilan carbone de la fabrication des matériaux de terre cuite, à partir de 2010, ils seront aussi plus performants.

Surfant sur la vague, le numéro un mondial de la terre cuite, l'Autrichien Wienerberger, vient de créer une nouvelle usine automatisée dans le nord-ouest de la France, près d'une carrière d'argile de l'Anjou. Le Français Imerys développe aussi la terre cuite parmi ses multiples autres matériaux. Il lance en entre autres des tuiles thermiques et photovoltaïques. Terreal promeut de son côté les bardages en terre cuite, pour les revêtements extérieurs et intérieurs, après avoir bénéficié des innovations de l'architecte du centre Pompidou, Renzo Piano. L'entreprise française a des carrières et des usines majoritairement dans le sud de la France mais aussi une unité en Malaisie. Elle exporte son savoir-faire jusqu'en Australie, en Chine et en Corée.
Source RFI Par Claire Fages

ERLUS au salon Batimat 2011

Erlus, l'un des principaux fabricants allemands de matériaux pour toitures et conduits de fumée en céramique, présente ses nouveautés au salon Batimat à Paris. "Le marché français est très important pour nous, notre présence encore cette année est primordiale", affirme Marianne Birner, directrice Export de Erlus.

La nouvelle tuile à emboîtement Hohlfalz SL : élégance et harmonie

Erlus expose la nouvelle tuile à emboîtement Hohlfalz SL, adaptée aussi bien à la construction neuve qu'à la rénovation. Conçue pour les régions pluvieuses et venteuses du nord, cette tuile séduit par son élégance et son harmonie donnant aux toits un profil galbé et doux. Son double emboîtement de tête et son emboîtement latéral extrêmement profond en font la tuile la plus résistante à la pluie de sa catégorie. Une gamme complète d'accessoires en céramique et en aluminium vient enrichir la palette du nouveau modèle, de la tuile alu de ventilation sanitaire à la tuile alu de support pour panneau solaire. La tuile à emboîtement Hohlfalz SL est disponible en rouge naturel, rouge vieilli et noir mat mais aussi avec un revêtement engobe noble noir saphir à aspect émaillé.



Détails techniques :

Dimensions : 31 x 46,5 cm

Pureau moyen : 32,5 - 35,5 cm

Tuiles par m² : 11,5 pièces

Poids / pièce : environ 4,8 kg



Des tuiles au désign exceptionnel

La place d'honneur revient cette année aux modèles au design exceptionnel, regroupés dans la nouvelle brochure thématique "Design". Tous les modèles présentés ont reçu des récompenses attribuées par des institutions renommées, notamment le prix IF Design Award pour les modèles Linea, Karat, Forma et la grande tuile à côtes GFXXL ainsi que le prix red dot Design Award pour le modèle Karat XXL. Qu'il s'agisse de maîtres d'oeuvre, de négoces spécialisés, d'architectes ou d'artisans, l'espace thématique Design leur permet de choisir avec facilité et rapidité la tuile parfaitement adaptée à leur projet de construction.

Erlus présente ses nouveautés au salon Batimat à Paris, du 7 au 12 novembre 2011 sur le stand 1C17.

Les tuiles Erlus sont disponibles dans les négoces de matériaux. De plus amples informations sur le site Internet www.erlus.com ou par téléphone au 03 89 71 59 61.
Source Batipole

Le Groupe Monier concrétise sa vocation d'ensemblier de la toiture

Pepyn Dinandt, Directeur général international du groupe Monier, en visite le 8 novembre sur le stand (à gauche), au côté de Benoît Hennaut président de Monier France.

Avec une conception de stand résolument orientée solutions et innovations techniques, Monier montre son savoir-faire sur la toiture mais aussi sa capacité à intégrer de nouveaux métiers, tels la cheminée et le photovoltaïque.

La présence de Monier à Batimat concrétise la stratégie annoncée en mai par Benoît Hennaut, président de Monier France de s'imposer comme « l'expert des Solutions de toitures écologiques, économiques et esthétiques ». Un positionnement réaffirmé par Pepyn Dinandt, directeur général international (CEO) présent le 8 novembre sur le stand, montrant ainsi l'importance que la France prend dans le dispositif de développement du groupe. Actuellement troisième en part de marché sur la couverture, l'ambition est de devenir le leader hexagonal. Le levier, confirme Pepyn Dinandt consiste à « optimiser les différentes fonctionnalités du toit à travers de nouvelles activités que sont l'étanchéité, l'isolation, ou encore la ventilation ». Pour s'accomplir, cette stratégie d'ensemblier pourra bénéficier d'un atout supplémentaire : les synergies de savoir-faire à l'échelle internationale. Illustration très récente avec le lancement du système Clima Comfort Reno, solution intégrant isolation et écran de sous-toiture de dernière génération, respirant et étanche. Ce système complet intégrant panneaux et accessoires a pu bénéficier de l'expertise acquise en Allemagne pour faire son entrée en France dans une version déjà aboutie. Début 2012, elle viendra s'enrichir d'une version « sun » incluant un écran de sous toiture respirant et réfléchissant intégré qui améliore de 3°C le confort d'été.
Accompagnement des entreprises

Cette solution « inhabituelle pour le marché français » selon les termes de Pepyn Dinandt nécessite un accompagnement important des entreprises. En effet, si sur certains pays, Monier est arrivé en tant qu'ensemblier, en France, il est avant tout perçu comme spécialiste de la tuile. Pour relayer le discours mais aussi les techniques nouvelles, des Académies de la Couverture accueillent les clients en formation. A l'image de celle implanté près de Bordeaux et sans doute prochainement sur le site en projet en Région Parisienne. Accompagner le marché, c'est aussi « rendre la vie des couvreurs plus facile». Les nouvelles offres présentées sur le stand de Batimat en témoignent. Innotech, par exemple est une tuile inscrite dans l'offre minérale au design contemporain, doté de nouveaux revêtements pour des teintes plus durables et qui présentera surtout le « nez le plus fin de sa catégorie, 10 au m² », explique le fabricant, assurant un meilleur confort et une plus grande rapidité de pose. La tuile du sud Nobilée apporte les mêmes bénéfices aux poseurs. Ce grand format (20 au m²) possède des atouts de maniabilité et d'accroche sur liteau grâce à la largeur des tenons.
Solutions intégrées : de la cheminée au solaire

La recherche se poursuit également sur le terrain de solutions intégrées au toit, à l'instar du nouveau conduit de cheminée présenté sur le salon, fruit de synergie interne avec une autre marque du groupe, la société Schiedel. Déjà développé en Italie et en Allemagne, ce conduit intégré à la toiture sera commercialisée sous la marque Monier dès décembre.

Enfin, Pepyn Dinandt annonce « l'entrée prochaine de Monier sur le photovoltaïque. Sans précipitation, car nous voulons proposer des modules totalement intégrés à la couverture où en tant que fabricant nous pourrons nous engager sur la garantie toiture ». Le partenariat noué avec Solaire Direct apportant services et maintenance en sera un pilier. Le prototype de la solution visible sur le stand donne un aperçu de cette solution qui pourrait sortir premier trimestre 2012. Si pour le directeur général international, le retournement de conjoncture européen apporte à nouveaux des incertitudes, il reste néanmoins positif et maintiendra la stratégie prudente adoptée depuis 2008 qui n'exclut pas des projets de croissances externes selon les opportunités qui s'offriront. Indice de confiance identique chez Benoît Hennaut qui craint plus un impact psychologique que réellement économique. 2011 devrait en France se clore sur une croissance des ventes à deux chiffres (164,1 M€ de CA 2010). Cette stratégie de renforcement des cœurs de métier en y adjoignant des secteurs connexes identifiés comme complémentaire de la toiture, telle l'isolation, et la participation au développement du marché de l'amélioration du rendement énergétique au travers du photovoltaïque constituent ainsi la feuille de route du groupe Monier pour traverser sereinement les éventuelles turbulences à venir.
Source Le Moniteur par Marie-Laure Barriera