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19/06/2024

Crise de la construction : Wienerberger arrête la production de briques à l'usine de Reetz en Allemagne

La briqueterie Wienerberger à Reetz, dans le Brandebourg, est à l'arrêt et de nombreux collaborateurs ont dû partir. En raison de la crise du secteur de la construction, la production de briques Poroton n'aura plus lieu ici à moyen terme. Il n’est pas certain que l’entreprise autrichienne remettra un jour en service la carrière à ciel ouvert et le four. Le ralentissement actuel du secteur de la construction laisse peu d’espoir d’une reprise rapide de la production (maz-online : 7 juin 2024).

Presque tous les employés ont été licenciés. Le comité d'entreprise s'est au moins battu pour obtenir de bonnes indemnités de départ conformément au plan social. Une cinquantaine de collègues se sont vu offrir la possibilité de rejoindre temporairement une entreprise de sauvetage. Là, ils sont préparés à de nouveaux emplois. Environ deux tiers des collaborateurs ont accepté cette opportunité et sont désormais formés par un prestataire de formation.

Les collaborateurs de Reetz qui n'ont pas encore été licenciés ne sont pas actuellement au chômage. Ils n'apparaissent donc pas dans les statistiques du chômage. Au lieu de cela, ils reçoivent de l’agence des indemnités de chômage partiel, qui couvrent 60 à 67 pour cent de leur salaire net régulier. Le groupe supporte les coûts salariaux supplémentaires pour établir leur salaire net à 80 pour cent. Wienerberger se plaint d’une baisse drastique de la demande depuis 2022. À cette époque, l'entreprise a pris une pause dans la production pour entretenir et nettoyer le four, qui fonctionne normalement 24 heures sur 24 à 970 degrés Celsius. Des réparations ont également été effectuées sur la mécanique, les systèmes de convoyeurs et les séchoirs. De mai à juillet de l’année dernière, le travail s’est déroulé en deux équipes. Plus récemment, des employés administratifs et commerciaux travaillaient à l’usine. Mais les ventes de briques Poroton continuent de stagner. C'est pourquoi Wienerberger envisage également de fermer des usines en Thuringe et en Bavière.

Pourquoi la briqueterie Wienerberger est à l'arrêt?

Wienerberger a commenté la situation à Reetz et a expliqué que les marchés de vente sont confrontés à un environnement macroéconomique difficile, à la hausse des coûts du crédit et aux effets inflationnistes. « Wienerberger s'est adapté à l'environnement attendu du marché, a ajusté la planification de la production et continue de poursuivre ses initiatives dans les domaines de l'innovation et de la durabilité. Nous considérons que notre tâche consiste à continuer d'accroître notre présence sur les marchés régionaux et, avec tous nos collègues, nous fournirons à nos clients la qualité habituelle des produits, de l'assistance et du service dans tout le pays.

L'état actuel du site de la briqueterie Reetz

Les salariés ont été informés que l'usine serait dans un premier temps « mise en veilleuse » pendant deux ans. Les serruriers et les opérateurs d'usines sont recherchés sur le marché du travail local. Le service commercial et les caristes sont actuellement toujours sur place et continuent de charger des produits déjà fabriqués, notamment en provenance d'autres usines Wienerberger. L'entreprise phare, fondée par Röben il y a environ 30 ans et reprise par Wienerberger en 2017, est aujourd'hui confrontée à un avenir incertain. L'entreprise était un important contribuable de la taxe professionnelle dans la commune de Wiesenburg/Mark.

les propos du maire Marco Beckendorf

Le maire de gauche Marco Beckendorf se sent également mal informé. Le chef de l'administration, très engagé dans la revitalisation des locaux de la brasserie et de l'usine de tréfilage, est désemparé face à la crise chez le fabricant de matériaux de construction. « Les décisions sont prises sans nous », déplore-t-il.

Un petit avantage pour Reetz est que le développement de la carrière d'argile appartenant à l'usine permet une exploitation minière dans le plan d'exploitation jusqu'en 2040.

Source Blackout News

18/06/2024

Index Egalité Professionnelle BMI Production France obtient un score de 84 points sur 10

Pour l'année 2023, BMI Production France, société née de la fusion au 1er Juillet 2023 des sociétés Monier et Icopal, obtient un score de 84 points sur 100 sur l'index de l'égalité Femmes / Hommes.

Cet index est composé de 5 indicateurs dont voici les résultats :

– Écarts de rémunération entre les femmes et les hommes : 39 points sur 40

– Proportions de femmes et d’hommes augmentés : 20 points sur 20

– Proportions de femmes et d’hommes promus: 10 points sur 15

– Pourcentage de femmes augmentées après leur retour de congé maternité : 15 points sur 15

– Nombre de femmes et d’hommes parmi les 10 plus hautes rémunérations de la société : 0 point sur 10

Pour l'année 2023, l'index de l'égalité Femmes / Hommes BMI Group France, n'est pas calculable.

En effet, nous ne disposons pas d'une période de référence de 12 mois consécutifs pour BMI Group France en 2023, la société ayant été créée le 1er Juillet 2023.

Source BMI

17/06/2024

Pourquoi des associations et des syndicats s’engagent contre le Rassemblement national

Une large intersyndicale et de nombreuses associations se joignent aux partis de gauche pour former un front contre l’extrême droite. Elles exposent pourquoi une prise de pouvoir par le Rassemblement national serait un grave danger.

Inédit dans la vie politique française, le Front populaire contre l’extrême droite va au-delà des partis politiques. De nombreux syndicats et associations affirment leur appartenance à ce mouvement pour contrer le Rassemblement national (RN) aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Elles soulignent en premier lieu que le parti nationaliste légitimerait davantage le racisme, l’homophobie, et réprimerait encore plus les minorités. Ces régressions des droits sociaux ont eu lieu en Italie, en Pologne ou en Hongrie lorsque l’extrême droite y est arrivée au pouvoir. Des éléments qui se retrouvent d’ailleurs dans les programmes ou les positions du RN.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) craint l’instauration de lois liberticides, comme l’explique Ingrid Boury, présidente de la section de Strasbourg :

« Le gouvernement d’Emmanuel Macron a déjà fait voter les lois sécurité globale, sur le séparatisme ou l’immigration. Le RN au pouvoir pourrait les utiliser pour réduire fortement les libertés. Leurs prises de parole prônent régulièrement la répression. Ils prévoient d’aller beaucoup plus loin, avec par exemple une présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre. Les policiers n’auraient plus à rendre de comptes et il y aurait encore plus de difficultés pour les victimes à contester les actes subis. »

Les syndicats dénoncent le vernis social du RN

Dans leur appel à la manifestation contre l’extrême droite le 15 juin, la CGT, la FSU, l’Unsa, Solidaires et la CFDT, écrivent que les votes de l’extrême droite « sont toujours défavorables aux travailleuses et aux travailleurs » :

« Nous le voyons aujourd’hui en Italie ou en Argentine : austérité pour les salaires et les services publics, réformes constitutionnelles remettant en cause le rôle des syndicats, politiques racistes qui mettent en opposition les travailleuses et les travailleurs en fonction de leur religion, de leur couleur de peau ou de leur nationalité. »

Pascal Vaudin, secrétaire général de la CFDT des transports, analyse que le RN a du succès en partie grâce à « un vernis social qui est une imposture ». « Ils sont contre le code du travail qui donne les moyens aux salariés de se défendre, c’est un parti qui combat les syndicats », assure t-il.

L’extrême droite contre la liberté de la presse

Marie-Sophie Kormann, déléguée du Syndicat national des journalistes (SNJ) aux DNA, indique que le SNJ, le SNJ-CGT et le SNJ-CFDT « appellent à se mobiliser et à faire barrage contre l’extrême droite », ainsi qu’à « manifester le samedi 15 juin », avec les syndicats et les partis du Front populaire.

« L’extrême droite, depuis toujours prédatrice de la liberté de la presse, veut vendre l’audiovisuel public français à des groupes privés. Et pour l’ensemble des journalistes et des médias d’information, quels sont ses projets ? Il suffit malheureusement de constater les dégâts dans les pays européens où l’extrême droite est au pouvoir : toutes les formes de presse sont attaquées. »

Extrait du communiqué des syndicats de journalistes SNJ, SNJ-CGT et SNJ-CFDT

Depuis que Viktor Orban, régulièrement encensé par Marine Le Pen, dirige la Hongrie, le Conseil des médias hongrois a retiré les licences de toutes les radios indépendantes qui n’ont donc plus la possibilité d’émettre. Le pays est passé de la 23e à la 67e place du classement mondial pour la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

Des offensives contre l’avortement

« L’extrême droite s’attaque à tout ce que nous défendons », constate Victoria, présidente du Planning familial 67 :

« Nous avons répertorié une multitude de positions dangereuses du RN. Au Parlement européen, ses députés ont voté contre l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la charte européenne des droits fondamentaux, contre la condamnation de l’interdiction de l’avortement en Pologne (où l’extrême droite était au pouvoir jusqu’en 2023, NDLR), contre l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, ou encore contre un rapport condamnant les violences envers les femmes. »

Le Planning familial s’inquiète des appels réguliers à couper ses financements par des élus de droite et d’extrême droite.

Un groupe réactionnaire a tagué des slogans anti-avortement à plusieurs reprises ces dernières années.

Plus de prisons

Me Florence Dole, élue du bureau national du Syndicat des avocats de France (SAF), évoque les inquiétudes spécifiques aux acteurs de la justice. « Le RN au pouvoir, c’est l’augmentation de la répression des étrangers ou des personnes précarisées », débute la juriste. Elle déplore la volonté de Marine Le Pen « d’augmenter les places de prison, de rétablir des peines minimales pour les récidivistes et la perpétuité réelle ». Le SAF défend justement une vision opposée de la justice, « avec des alternatives à la prison qui sont plus efficaces », détaille Me Florence Dole :

« Comme d’autres services publics (sur lesquels le RN compte économiser de l’argent, NDLR), celui de la justice risque d’y passer, avec en outre des avocats surchargés de procédures liées à la politique répressive. Tout ce contexte provoquerait une baisse des droits de la défense. »

Maître Florence Dole, coprésidente de la branche strasbourgeoise du Syndicat des Avocats de France (SAF).Photo : GK / Rue89 Strasbourg

Pour Françoise Poujoulet, déléguée nationale de la Cimade Grand Est, une association chrétienne de défense des migrants, l’opposition à l’extrême droite est une évidence :

« Le discours du RN sur les questions migratoires est particulièrement hostile et inhumain envers les étrangers. Il propose de leur interdire de mettre le pied sur le continent européen sans avoir obtenu une autorisation dans leur pays d’origine, notamment en refoulant les bateaux de migrants. La stratégie d’Emmanuel Macron et de Les Républicains, c’est d’empiéter sur le programme de l’extrême droite pour l’empêcher d’accéder au pouvoir. Mais ça a l’effet inverse en rendant légitimes ces idées, on le constate en ce moment. »

Rejet de la protection de l’environnement

Zoé Mary, membre du collectif écologiste Alternatiba Strasbourg, précise que son groupe dénonce clairement la récupération des valeurs écologistes par la droite conservatrice : « Ils font des liens entre le fait de consommer local et la fermeture des frontières pour les étrangers. Mais dans leur programme, bien sûr, c’est le néant sur concernant l’écologie. Au Parlement européen, le parti rejetait de manière systématique toutes les propositions de protection de l’environnement et des océans lors des discussions et votes sur le pacte vert. » Elle cite également le vote des députés RN contre l’interdiction du glyphosate.

LGBTQIA+

Acronyme qui désigne les personnes Lesbiennes, Gays, Bisexuel·les, Transgenres, Queers, Intersexes, Assexuel·les, ainsi que toutes celles qui s’identifient en dehors de la norme hétérosexuelle et cisgenre.

Par ailleurs, des associations LGBTQIA+ exprimeront leur rejet de l’extrême droite lors de la marche des visibilités (voir notre article dédié ici). Pour rappel, le RN n’hésite pas à s’allier au Parlement européen avec des partis ouvertement homophobes et transphobes. Idem pour l’Assemblée féministe, qui réunit plusieurs associations et collectifs et invite à rejoindre un cortège nommé Pink bloc, avec des slogans « contre la montée du fascisme » dans la manifestation du 15 juin et la marche des visibilités.

Source Rue89


16/06/2024

Groupe SACMI: le chiffre d'affaires 2023 dépasse les 2 milliards d'euros

Croissance du chiffre d'affaires à deux chiffres, plus de 5 200 collaborateurs, des résultats positifs dans tous les métiers. En 2023, la SACMI a renforcé sa réputation et son leadership et envisage désormais 2024 avec confiance.

SACMI clôture l'année 2023 avec un chiffre d'affaires supérieur à 2 milliards d'euros (2,036, +12%), le meilleur résultat de l'histoire du Groupe, avec un actif net à 883 millions d'euros. L'emploi a également progressé et s'élève désormais à 5 200 personnes dans le monde, soit +8% par rapport à 2022. Tels sont les faits marquants des comptes consolidés, présentés le 17 mai, à l'Assemblée Générale de la Société Mère (SACMI Imola).

« En 2023, SACMI a encore renforcé sa réputation et son leadership », a souligné Paolo Mongardi, « en investissant dans de nouveaux produits et compétences et en faisant passer les installations et services de support client à un niveau supérieur ». Un résultat impressionnant donc, surtout à la lumière d'une perspective macroéconomique caractérisée par une incertitude persistante : « SACMI a habilement adapté sa stratégie aux circonstances, en identifiant de nouvelles opportunités de croissance avec ses clients », a expliqué Paolo Mongardi.

Au niveau sectoriel, toutes les entreprises de la SACMI ont clôturé avec des indicateurs de performance positifs et, dans la plupart des cas, avec leur meilleur résultat historique. Un facteur clé de ce résultat a été la persistance de la reprise économique exceptionnelle de 2022, qui a généré un important carnet de commandes. De plus, les clients ont immédiatement récompensé la capacité de l'entreprise à innover davantage au niveau des produits, des processus de production et des services.

La numérisation des systèmes est restée un moteur de croissance inter-entreprises, tout comme les investissements dans le développement durable. L'année 2023 a également vu la finalisation de deux opérations majeures : l'acquisition de 100 % de la société BMR (équarrissage, découpe, rodage et finition de surfaces de dalles céramiques) et la création de SacmiCassioli Intralogistics (automatisation de la logistique de l'usine).

Du point de vue de la durabilité ESG, le Groupe SACMI a connu une année 2023 très satisfaisante, encore une fois caractérisée par une recherche et développement intense, des niveaux d'investissement élevés et l'ajout de nouvelles compétences stratégiques. Quelques exemples incluent : le premier prototype d’un four à tuiles 100 % hydrogène ; des installations sanitaires qui réduisent la consommation d'eau jusqu'à 90 % ; la mise en œuvre accélérée de nouvelles normes pour des bouchons plus légers et plus performants et de nouveaux matériaux d'emballage éco-durables pour le secteur de l'emballage ; poursuite du développement de l'activité Matériaux Avancés et de la nouvelle Division Énergie (systèmes photovoltaïques).

Parallèlement à la technologie, SACMI a également amélioré la performance environnementale de ses installations de fabrication : elle a réduit sa consommation de gaz de 9 %, autoproduit 10 % d'électricité en plus, réduit ses émissions directes de 9 %, réduit sa production d'eau et de déchets (-13 %). , le tout contre une augmentation des ventes et des heures travaillées.

L'engagement en matière de R&D reste fort - près de 6 000 brevets ont désormais été déposés - tout comme l'acquisition de nouvelles compétences, avec plus de 50 % des recrutements âgés de moins de 30 ans. L'entreprise reste engagée auprès des communautés locales. Pas moins de 89 % des achats proviennent de fournisseurs locaux et, sur les 3 dernières années, 1,9 million d'euros ont été reversés à des projets caritatifs dans les communautés où sont implantés les sites de production du Groupe.

En bref : un investissement dans le capital humain, une solidité financière et économique et une stratégie claire et axée sur l'innovation qui, selon Paolo Mongardi, « nous permettent d'envisager 2024 avec confiance à l'approche de notre 105e anniversaire ».

Source CeramicWorldWeb par Paolo Mongardi

15/06/2024

Bénin: Nature Brique Sarl agréée pour l’installation d’une usine à Zogbodomey

La société Nature Brique Sarl bénéficie d’un agrément au code des investissements pour l’installation d’une nouvelle usine de fabrication de briques en terre cuite dans la commune de Zogbodomey.

En session extraordinaire ce lundi 18 mars, le gouvernement béninois a accordé l’agrément au code des investissements à trois sociétés dont Nature Brique Sarl. Elle est désormais agréée au régime des investissements spécifiques, pour son projet d’implantation d’une nouvelle usine de fabrication de briques en terre cuite dans la commune de Zogbodomey. L’installation de cette usine va générer des emplois dans le département du Zou.

Nature Brique est spécialisée dans la fabrication des briques en terre cuite. Son objectif principal est « de fournir aux populations des produits sains répondant aux normes internationales de la terre cuite ».

Source 24HauBenin

14/06/2024

Tuiles et Briques Europe: Congrès TBE 2024

Le Congrès TBE de cette année vient de se terminer, avec un grand merci et un énorme compliment à Katerina Spinoula de l’association grecque SEVK. 

Outre les nombreuses informations sur les sujets les plus importants, les collègues ont profité de l’occasion pour échanger des idées de manière multilatérale et dans le cadre d’un dialogue direct. Les succès obtenus ont été signalés, mais les membres ont été informés des sujets les plus brûlants concernant l’approvisionnement énergétique, l'ETS, la CBAM, le CPR, le BREF et la taxonomie de l’UE. Nous attendons maintenant avec impatience les élections européennes et poursuivrons nos efforts pour présenter les positions de l’industrie céramique. 

Nous devons réussir à renforcer l’industrie de la céramique en Europe afin de réduire davantage les importations en provenance de pays tiers. L’industrie européenne de la céramique possède un savoir-faire riche et une histoire millénaire. Observez les innombrables bâtiments tout autour de nous fabriqués à partir de produits locaux en brique. Nous avons déjà de nombreux succès à montrer, mais nous avons besoin de toute urgence du soutien des politiciens. La demande de logements en Europe est énorme et nos produits remplissent les conditions requises. 

Un grand merci également à tous les participants et à toute l’équipe TBE et CermeUnie.

Source LindedIn

13/06/2024

Bouyer Leroux: Un héritage d'humanité et de pérennité

L'histoire de Bouyer Leroux remonte à 1955 mais c'est en 1980 que l'entreprise créée par les familles Bouyer et Leroux se transforme en une SCOP (Société coopérative de production).

Cette décision visionnaire a été un véritable tournant, offrant aux salariés la possibilité de 𝐝𝐞𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 en devenant copropriétaires de l'entreprise.

Cette approche unique de gouvernance, centrée sur l'humain, a permis non seulement de renforcer la cohésion et l'engagement, mais aussi d'assurer la pérennité de l'entreprise et de ses emplois.

𝐄𝐧 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐒𝐂𝐎𝐏, 𝐜𝐡𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐚𝐥𝐚𝐫𝐢𝐞́ 𝐚 𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐱 𝐞𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐚𝐯𝐨𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐮𝐧 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐟 𝐞𝐭 𝐦𝐨𝐭𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭.

✅ DES VALEURS FORTES

L'égalité, la solidarité et la transparence sont au cœur de notre modèle. Nous croyons fermement que le succès de notre entreprise repose sur la contribution et l'engagement de chacun de nos collaborateurs.

✅ UNE RÉSILIENCE RENFORCÉE

En mettant l'humain au centre de notre gouvernance, nous traversons les défis économiques et continuons à innover dans la fabrication de produits en terre cuite sains, durables et économes en énergie.

✅ UN AVENIR COLLECTIF

Le statut de SCOP est bien plus qu'un modèle économique, c'est une philosophie de travail et de vie. Ensemble, nous construisons un avenir solide et durable pour Bouyer Leroux, où chaque salarié peut s'épanouir et contribuer au succès de l'entreprise.

En célébrant notre histoire, nous rendons hommage à la vision audacieuse de nos anciens dirigeants et réaffirmons notre engagement à maintenir ces valeurs humaines qui font de Bouyer Leroux une entreprise unique et résiliente. 

Source LinkedIn


12/06/2024

Brick Award : pionniers de l’architecture en brique en cinq lauréats

Le jeudi 6 juin 2024, à Vienne (Autriche), un jury international a révélé, parmi 743 candidatures en provenance de 54 pays, les cinq projets lauréats du Brick Award, prix international biennal initié en 2004 par Wienerberger et mettant en valeur le potentiel de durabilité et d’innovation de l’architecture en brique.

Le jury a choisi les lauréats sur des critères de qualité architecturale, de conception écologique et d’innovation technique, dans cinq catégories – “Se sentir chez soi” (Feeling at home) ;”Vivre ensemble” (Living together) ; “Travailler ensemble” (Working together) ; “Partager l’espace public” (Sharing public spaces) ; “Construire hors des sentiers battus” (Building outside the box) – dont un grand gagnant toutes catégories confondues.

Le prix Brick Award est doté d’une somme totale de 27 000 € : 7 000 € pour le grand gagnant et 5 000 € pour chacun des quatre autres lauréats.

Le grand prix a été attribué au studio britannique Níall McLaughlin Architects pour le projet « International Rugby Experience » à Limerick en Irlande, dans la catégorie “Partager l’espace public” (Sharing public spaces). Inspiré de l’architecture georgienne de Limerick, le centre d’exposition et d’évènements dédié au rugby se distingue par son écriture architecturale très contemporaine tout en s’intégrant parfaitement dans un environnement urbain qu’il contribue à valoriser.

Le lauréat dans la catégorie “Se sentir chez soi” (Feeling at home) est le studio paraguayen Equipo de Arquitectura, avec son « Intermediate House » construite en blocs de terre comprimée permettant des températures contrôlées plus faibles.

Le prix “Vivre ensemble” (Living together), dédié au logement collectif, a été décerné à l’équipe argentine Estudio Arqtipo pour leur combinaison de dix unités d’habitation sur une parcelle d’angle étroite, parvenant à toutes les doter d’un espace extérieur privé.

Dans la catégorie “Travailler ensemble” (Working together), les deux studios irlandais Grafton Architects et O’Mahony Pike Architects se distinguent avec le nouveau siège social de l’Electricity Supply Board of Ireland, en alliant les normes de construction contemporaines à l’architecture historique de Dublin.

Enfin, le prix “Construire hors des sentiers battus” (Building outside the box) a été attribué à un projet commun des studios HANGHAR et PALMA, respectivement basés à Madrid et Mexico. À l’occasion du festival d’architecture et de design Concéntrico de Logroño en Espagne, ils ont imaginé une installation temporaire en brique intitulée « Tipos de espacios », guidant les visiteurs à travers plusieurs styles architecturaux dans une ruelle de cette petite ville espagnole.

Le jury du Brick Award était composé de cinq architectes internationaux :

  • Christelle Avenier (France), architecte et cofondatrice de Avenier Cornejo Architectes
  • Christine Conix (Belgique), architecte et cofondatrice de Conix RDBM Architects
  • Ingrid van der Heijden (Pays-Bas), architecte et cofondatrice de CIVIC architects
  • Wojciech Malecki (Pologne), architecte et fondateur de Maleccy biuro projektowe
  • Boonserm Premthada (Thaïlande), architecte et fondateur de Bangkok Project Studio

11/06/2024

Avec la nouvelle tuile PLEIN SUD RÉABILIS Gélis, EDILIANS excelle dans l’art de faire de l’ancien avec du neuf

Depuis toujours, EDILIANS s’attache à créer de nouvelles typologies de produits qui s’inscrivent dans les grandes tendances architecturales tant au niveau des formes, des coloris que des aspects de surface. Aujourd’hui, pour retrouver le caractère unique des toitures traditionnelles du bassin méditerranéen ou sublimer les habitations par des tuiles de grande qualité, le leader historique et marque de référence de la toiture terre cuite en France enrichit sa gamme de tuiles canal avec la PLEIN SUD RÉABILIS Gélis, un modèle d’exception qui marie esthétique haut de gamme et grande souplesse de pose, en neuf comme en rénovation.

Plein Sud Réabilis Gélis, du grand art sur les toitures !

Fabriquée sur le site Edilians de Léguevin en région toulousaine, la nouvelle tuile PLEIN SUD RÉABILIS Gélis restitue, tout en nuances et élégance, l’esthétique grand moule galbée des toitures traditionnelles du Sud de la France, tout en bénéficiant des avantages techniques des modèles à emboîtement de dernière génération.

Avec 6 empreintes complémentaires composant le jeu de déstructuration le plus étendu du marché, elle dispose d’un nez épais, vieilli et érodé. Couplé à sa surface striée et irrégulière, celui-ci reproduit fidèlement le caractère authentique des tuiles de récupération provençale, devenues très rares pour la rénovation.

Disponible dans le coloris exclusif Sainte Madeleine, plébiscité sur le bassin méditerranéen, elle affiche un panachage généreux qui confère à chaque toiture un aspect unique et chromatique très vivant. A travers un camaïeu de nuances de rouge, de paille, de rosé et de tuiles noircies par le temps, rehaussées par un poudrage effet lichen, il incarne parfaitement l’esprit des vieilles tuiles patinées de la région PACA, ancré dans la tradition architecturale méridionale.

Une finition irréprochable jusque dans les moindres détails

A l’esthétique haut de gamme reprenant les caractéristiques fortes des tuiles canal en termes de coloris et de structures, mais dans un format plus économique, la PLEIN SUD RÉABILIS Gélis est proposée avec un système de finition à l’égout façon « canal ». A cela s’ajoute une gamme complète d’accessoires en terre cuite (faitières et abouts de faitières, 1/2 tuile, 1/2 tuile sablière, ventilation…) reprenant son jeu de déstructurations pour une finition soignée.

Une grande souplesse de pose

Grâce à un jeu latéral (26 mm) et longitudinal (24 mm) important, la nouvelle tuile PLEIN SUD RÉABILIS Gélis d’EDILIANS offre un confort de mise en œuvre qui lui permet de s’adapter facilement à toutes les configurations. Cette flexibilité en fait la pièce maîtresse de tous les projets de construction, et plus encore de rénovation.

Pour accompagner le lancement de la nouvelle tuile PLEIN SUD RÉABILIS Gélis auprès des couvreurs, EDILIANS met en place du 1er juin au 31 décembre 2024 un jeu concours intitulé « Les Gélis d’or ». Pour tenter sa chance, rien de plus simple ! Il suffit à l’artisan de trouver, en déballant sa palette de PLEIN SUD RÉABILIS Gélis, un sticker aléatoirement apposé sur les tuiles lors de leur fabrication. Si par chance, il découvre un Gélis d’Or, il peut alors gagner l’un des lots mis en jeu (machine à café professionnelle, barbecue…). L’opération, relayée sous forme de flyers remis par la force commerciale d’EDILIANS aux artisans, fera également l’objet d’une campagne de communication sous forme d’emailing et de sms.

Source BatiPresse par André Sudrie 

10/06/2024

Tendance favorable pour la construction en Algérie

Les attentes étaient grandes pour Batimatec 2024 à Alger en mai, car le secteur de la construction bénéficie d'une forte demande de logements tirée par la croissance démographique et l'urbanisation rapide.

En 2023, la croissance économique de l’Algérie (+4,1%), couplée à une baisse de l’inflation (de 9% à 5,1%), a créé des conditions favorables au marché immobilier. À Alger notamment, le secteur bénéficie d'une forte demande de logements tirée par la croissance démographique et l'urbanisation rapide.

Plus généralement, le gouvernement algérien s’efforce d’encourager la construction de logements et de faciliter l’achat d’un logement pour les segments les moins riches de la population. Le budget 2023 a alloué 319,6 milliards de dinars algériens (2,34 milliards de dollars) à la construction de logements, soit 2,3% du budget total et 61% des fonds affectés au ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville (MHUV).

Au total, 842 823 logements ont été livrés depuis 2021, tandis que 579 500 logements supplémentaires devraient être achevés d'ici fin 2024 dans le cadre du programme 2020-2024 lancé par le président Abdelmadjid Tebboune, qui vise la construction d'un million de logements. Ce projet innovant encourage l'utilisation de matériaux et de ressources de construction nationaux et soutient les jeunes entrepreneurs. Une caractéristique notable du plan est l’attribution de plus de 60 % des logements aux résidents des zones rurales afin de garantir un traitement équitable entre les différentes régions du pays.

En conséquence, les ambitions du gouvernement algérien de fournir des logements dignes et abordables créent de nombreuses opportunités sur le marché immobilier. Le gouvernement accélère également les projets de construction à travers le programme Touggourt, doté d'un budget de 15,4 milliards DA (112,7 millions $).

Source CeramicWorldWeb

09/06/2024

Formulation d'un liant géopolymère à base de scories volcaniques et de déchets de briques d'argile à partir d'un activateur de cendres de balle de riz-NaOH : Propriétés fraîches et indurées

Points forts

• Les cendres de scories volcaniques et les briques d'argile cuites à partir de déchets sont utilisées comme précurseurs solides du géopolymère.

• La solution d’activation a été produite en mélangeant des cendres de balle de riz et des boulettes de soude.

• L'incorporation des poudres WB a amélioré la résistance à la compression de 24 à 52 MPa.

• La combinaison des deux matières premières a permis de développer des matrices denses avec moins de vides.

Résumé de l'étude:

La présente étude a étudié l'influence du remplacement des briques d'argile usagées (WB) par des scories volcaniques (Zg) sur les propriétés fraîches et durcies des liants géopolymères pour des applications potentielles de construction à température ambiante. Des échantillons de pâte géopolymère ont été préparés en utilisant du Zg comme matière première mélangée à du WB allant de 0 à 50 % en poids des matières premières totales. Un activateur alcalin alternatif utilisé pour la synthèse du géopolymère a été préparé en mélangeant des cendres de balle de riz (RHA) et 6 mol/L de solution de NaOH. Les géopolymères ont été durcis à température ambiante pendant 28 jours, puis soumis à des tests de propriétés mécaniques ; études de caractérisation microstructurale et macrostructurale. Les résultats ont montré que la fluidité et le temps de prise des mélanges de géopolymères diminuaient avec l'augmentation de la teneur en WB. La réduction de l’ouvrabilité pourrait être attribuée à l’augmentation de la surface relativement rugueuse des particules WB, ce qui entraîne un frottement entre les particules. La résistance à la flexion est passée de 4 à 12 MPa tandis que la résistance à la compression de 24 à 52 MPa avec une augmentation du WB jusqu'à 50 %. Les poudres WB ont enrichi la teneur en Al dans les mélanges, établissant les liaisons Si-O-Al, confirmées par la spectroscopie RMN 27Al MAS présentant davantage de sites Al (IV) intégrant le réseau N-A-S-H. L'incorporation des poudres WB a contribué à l'élaboration d'une matrice densifiée.

Source  ScienceDirect


08/06/2024

Allemagne: Changement de génération chez Jacobi Tonwerke GmbH- Lucas Jacobi prend la direction générale

Jacobi Tonwerke GmbH, entreprise gérée par son propriétaire dans le domaine de la production de tuiles en terre cuite, annonce que Lucas Jacobi a repris ses fonctions de directeur général. Avec cette nomination, le changement de génération au sein de l'entreprise est désormais accompli avec succès, indique l'entreprise dans un communiqué.

Lucas Jacobi aurait déclaré : « Sous la direction de la 6ème génération, l'entreprise maintiendra sa tradition d'entreprise dirigée par son propriétaire tout en poursuivant sur de nouvelles voies vers l'avenir et la vision des « 200 ans de Jacobi ».

Lucas Jacobi est activement impliqué dans l'entreprise depuis début 2015 et a déjà franchi avec succès plusieurs étapes dans ses responsabilités en matière de marketing et de vente. En collaboration avec Günther Reese, il pilotera le développement ultérieur, notamment dans le domaine des ventes, et mènera l'entreprise vers un avenir prospère en collaboration avec Max Jacobi, directeur général des finances.

Source ZiegelIndustrie International

07/06/2024

Des chercheurs développent la torche à plasma la plus durable au monde

Une nouvelle conception du professeur Zhao Peng et de l'équipe de recherche des instituts des sciences physiques de Hefei (HFIPS) de l'Académie chinoise des sciences (CAS) a prolongé la durée de fonctionnement de la torche à plasma de quelques jours seulement à plusieurs années. Cette avancée pourrait avoir des implications considérables dans de nombreux domaines et a permis de créer la torche à plasma la plus durable au monde.

Les torches à plasma génèrent un flux constant de plasma, le quatrième état de la matière. Ce gaz ionisé est utilisé pour couper avec précision les matériaux électriquement conducteurs. Généralement, des gaz inertes comme l'hélium, le néon et l'argon sont utilisés dans les torches à plasma. Le mélange gazeux le plus courant dans l'industrie est l'argon mélangé à de l'hydrogène, car il est rentable et produit la flamme la plus chaude et les coupes les plus claires.

Les torches à plasma sont très utiles dans diverses industries car elles peuvent produire efficacement du plasma à haute température. Ils trouvent des applications dans la métallurgie à faible teneur en carbone, la sphéroïdisation des poudres, la préparation des matériaux carbonés et la pulvérisation de matériaux avancés.

Cependant, leur durée de vie limitée a empêché leur application à grande échelle. Les cathodes fixes conventionnelles doivent être remplacées lorsqu'elles sont épuisées, ce qui entraîne une courte durée de vie et des coûts de maintenance élevés.

L'équipe de recherche dirigée par Zhao Peng de l'Institut des sciences physiques de Hefei a trouvé une solution simple et efficace au problème d'épuisement des cathodes. Ils ont développé un système de cathodes à alimentation continue capable de reconstituer rapidement les cathodes anciennes et usées sans interrompre la torche à plasma. Cela pourrait éliminer la limitation de la durée de vie et offrir une longévité opérationnelle presque illimitée à la flamme plasma.

"La conception surmonte cinq obstacles majeurs", a déclaré l'ingénieur principal LI Jun, qui a supervisé cette expérience pendant 160 heures. "Cela inclut la conductivité électrique, la conductivité thermique, l'étanchéité, le refroidissement par eau et le mécanisme de propulsion continue."

"En ce qui concerne la flamme plasma conventionnelle, 160 heures marquent la fin, mais ici ce n'est que le début", a-t-il ajouté.

Cette avancée significative propulse l’industrialisation des applications plasma, ouvrant la voie à une nouvelle ère d’efficacité et de durabilité.

Source InceptiveMind par Amit Malewar

06/06/2024

Italie: Terreal (ex San Marco laterizi) à Noale arrête sa production et ses ventes pendant une journée pour se consacrer à la sécurité

Dans une école de formation en santé et sécurité. Pendant une journée, chez Terreal à Noale (anciennement San Marco Laterizi et filiale de la multinationale autrichienne Wienerberger), une quarantaine d'employés ne se sont pas essayés aux machines et aux briques, mais ont investi une journée de travail pour apprendre à éviter les accidents et à faire face à d'éventuelles situations d'urgence. situations. Dans un moment historique où les accidents du travail (souvent mortels) se succèdent, l'entreprise autrichienne décide d'attaquer le problème de front, en organisant des cours ad hoc pour les travailleurs. 

Ainsi, au siège de Noale, Strada San Dono, a eu lieu la Journée de la Sécurité, à laquelle ont participé non seulement la direction générale de l'entreprise et les représentants des syndicats Filca Cisl et Fillea Cgil Venezia, mais aussi le responsable de l'Environnement et de la sécurité de Confindustria Veneto. Est, Elena Bonafè, la directrice de l'unité opérationnelle du complexe Spisal de l'Ulss 3 Serenissima, Maria Nicoletta Ballarin et le président de l'Amnil (Association Nationale des Travailleurs Mutilés et Invalides) de Padoue, Bruno Giraldo. Si en Italie il y a en moyenne trois décès sur le lieu de travail par jour, les syndicats ont appelé à plusieurs reprises les entreprises à investir dans la sécurité. Ce qui devient alors fondamental dans la vie quotidienne aussi. La maire sortante de Noale, Patrizia Andreotti, est également arrivée à Strada San Dono. 

Et l'initiative a également reçu les applaudissements du président de la région Vénétie, Luca Zaia, qui a envoyé une lettre à San Marco-Terreal précisément pour diffuser et renforcer la sécurité sur le lieu de travail. En mars de cette année, Wienerberger (ayant son siège social à Vienne), le plus grand fabricant mondial de solutions de briques, a acquis Terreal Italia de Noale, renforçant ainsi sa présence en Italie et portant à sept le nombre d'entreprises contrôlées (outre Noale, il y a Feltre, Gattinara, Valenza Po, Bubano, Castiglion Fiorentino et Terni). Eh bien, à partir de 2021, le groupe autrichien a décidé de consacrer une journée de formation à tous les salariés et avec 2024, Noale a également été ajoutée. 

Une nouveauté pour les travailleurs, qui ont pu assister à des cours théoriques mais surtout pratiques, comme des massages cardiaques, etc. « 50 pour cent de nos investissements – explique le PDG de Wienerberger Italia Robert Lang – sont destinés à la sécurité. Nous savons que le risque zéro est impossible mais nous savons que nous pouvons toujours nous améliorer. Ces dernières années, nous avons résolu 85 pour cent des signalements qui nous étaient adressés par les employés, qui concernaient non seulement les dangers présents dans l'usine mais aussi de petites améliorations à apporter. Nous avons besoin d’attention et de limitation des risques. La journée de sécurité est aussi un message clair, la sécurité est la priorité et c'est pourquoi nous arrêtons la production et les activités commerciales pendant huit heures, impliquant non seulement les travailleurs de la production mais tous les travailleurs de l'entreprise, nous voulons que le message soit clair et la journée de sécurité nous aide dans ce." Il s'agit d'un projet à long terme et Terreal sera également intéressé par cette démarche. «Ils nous ont expliqué quelles interventions faire en cas d'urgence spécifique – observe le directeur du site de Noale Francesco Stangherlin – mais il y a eu aussi un "test sur le terrain". Nous nous sommes arrêtés une journée pour faire de la place pour étudier, qui était également gratuite. 

Ici à Terreal, nous faisons un travail particulier, nous devons toujours être prêts au cas où quelque chose arriverait." Étaient également présentes à la journée de sécurité la secrétaire générale de Filca Cisl Venezia, Andrea Grazioso, et Roberta Gatto, du Secrétariat de Fillea CGIL Venezia. «Il n'est pas courant que tous les employeurs établissent des moments similaires – souligne Grazioso –, y consacrant même une journée entière payée. Mais à Terreal, il y a beaucoup d'attention à la question de la sécurité, car il doit y avoir l'engagement de toutes les parties prenantes : étant donné la manière dont cela a été organisé, nous sommes sûrs que cela donnera des résultats. 

Wienerberger n'est à Noale que depuis quelques mois mais se présente avec une excellente carte de visite." Roberta Gatto considère le Safety Day comme "un changement de rythme important", où le bon chemin est pris. «Voir une entreprise qui investit de l'argent dans la prévention – dit-il – est synonyme du début d'un excellent chemin. En matière de sécurité, nous sommes tous du même côté et nous devons collaborer pour un changement de rythme culturel. Je crois que nous devons commencer par les écoles pour offrir formation et culture, car ceux qui sont étudiants aujourd'hui seront des travailleurs demain et devront comprendre ce que signifie la sécurité : elle n'est pas seulement utile pour nous-mêmes mais aussi pour les autres.

Source CafeTV24


05/06/2024

Invitation à la conférence de presse Brick Award 24 - les gagnants La table ronde le 7 juin 2024

Tous les deux ans, les Brick Awards mettent à l'honneur les précurseurs de l'architecture en briques, dans l’optique de stimuler l'innovation et soutenir ceux qui développent de nouvelles solutions aux défis environnementaux et sociaux rencontrés par l'industrie du bâtiment. En effet, à travers le monde, les architectes d'aujourd'hui font face à de nombreuses complexités. La demande croissante de logements abordables s'accompagne d'un besoin urgent de préserver les ressources de la planète et de réduire les émissions de carbone. L'histoire de l'architecture témoigne de la capacité des grands esprits à relever les défis par le biais de la créativité et de l'innovation.

Pour cette nouvelle édition des Brick Awards, de nombreux projets ont été récompensés. Ceux-ci proposent des solutions permettant de créer des espaces de vie et de travail de haute qualité tout en préservant de précieuses ressources naturelles et en réduisant les émissions.

Table ronde sur le sujet « Bâtir demain - Équilibrer durabilité et accessibilité en architecture »

Les gagnants de cette année seront annoncés lors de la cérémonie officielle du Brick Award 24, le 6 juin 2024. La cérémonie sera suivie d’une conférence de presse et d’une table ronde qui se tiendront le 7 juin 2024. A cette occasion, les nominés des Brick Awards 24, les membres du jury, les intervenants principaux - qui interviendront également lors du symposium d'architecture après la conférence de presse - partageront leurs perspectives sur les projets des Brick Awards 24 et discuteront de la manière dont les architectes peuvent apporter une contribution significative à un environnement bâti durable et abordable.

Heure et lieu :

  • Date : 7 juin 2024
  • Début : 9h00
  • Fin : 10h00
  • Participation en ligne via Livestream

Participants au panel :

  • Heimo Scheuch, président-directeur général de wienerberger
  • Ingrid van der Heijden, Fondatrice de CIVIC Architects, NL (membre du jury)
  • Renske van der Stoep, Fondatrice de Roffaa, NL (Nominée)
  • Jens Linnet, cofondateur et directeur artistique du studio de design BOGL, Danemark (orateur au symposium sur l’architecture)
  • Tom McGlynn, associé chez Níall McLaughlin Architects, Royaume-Uni (Nominé)

04/06/2024

L’usine berceau Alkern d’Harnes bascule à son tour dans la construction bas carbone !

Berceau historique du Groupe Alkern (1000 collaborateurs, 256 millions de CA en 2023), le site industriel d’Harnes, créé en 1972 par Alain Hecquet, vient de se doter d’une rectifieuse dernière génération pour un montant d’1,5 million d’euros. Avec cet investissement, Alkern optimise encore un process de fabrication peu énergivore, durable et capable de répondre aux nouveaux enjeux de la construction bas carbone en France et notamment des prochains jalons de la RE2020.

Un peu d’histoire

Si l’entreprise a été créée dès 1972, elle est rachetée en 1990 par la société TARMAC, qui inaugurera son nouveau siège social, derrière l’usine en 1998. Après un passage de dix ans au sein du groupe Anglo American, la société est depuis 2010 sous actionnariat d’investisseurs privés, lui permettant ainsi de soutenir une stratégie offensive d’acquisitions depuis 15 ans, à raison d’une acquisition par an en moyenne. Rappelons que la société a pris le nom d’Alkern, issu de la contraction entre Alk (force, résistance, vaillance en grec) et de Kern (solidité, centralité, assurance en allemand et néerlandais).

Harnes, un site idéalement situé pour accompagner la transition environnementale dans l’aménagement des villes des Hauts-de-France !

Alkern, l’un des leaders des produits préfabriqués en béton, s’impose en acteur incontournable de la construction peu carbonée et de solutions d’aménagement pour le territoire, au travers de 3 grandes activités : le bâtiment, l’aménagement extérieur et les travaux publics. Investissant constamment dans ses outils de production et en ligne avec sa stratégie RSE, le Groupe Alkern vient d’acquérir une toute nouvelle rectifieuse afin d’équiper son site d’Harnes, qui s’étend sur une surface de 9 hectares. Cet investissement permettra ainsi générer l’équivalent d’une économie carbone pour les clients Alkern de 1600 t CO2eq chaque année et de pérenniser 22 emplois directs (création de 4 emplois) locaux.

Produisant quelque 100.000 tonnes par an, pour l’essentiel en blocs traditionnels, bordures et caniveaux, le site d’Harnes, pourra donc désormais produire également des blocs en béton rectifiés Elibloc, Elitherm, Confort R1 et R+Mur. Et la cadence de production annoncée permettra ainsi de fournir l’équivalent de 2000 logements par an. De quoi répondre à la demande de chantiers au mode constructif maîtrisé et bas carbone. En effet, les blocs rectifiés autorisent une pose à joints minces, garantissant des chantiers plus rapides, moins bruyants, plus propres et plus respectueux de l’environnement avec par exemple 90 % d’eau économisés sur site et une empreinte carbone diminuée de 25 % par rapport à une pose maçonnée.

Lors du process de rectification, les blocs sont produits sur presse à démoulage immédiat, passant ensuite en auto-étuve durant 2 à 3 jours (sans apport d’énergie car sans cuisson ou chauffage), avant d’être palettisés puis stockés sur parc. Afin d’assurer leur rectification, les blocs sont par la suite dépalettisés à l’aide d’un robot afin de passer dans la rectifieuse où ils sont taillés par un disque diamanté à des dimensions souhaitées à une hauteur précise et constante (+ ou – 0,3 mm de tolérance). Précisons que toute la matière rectifiée est aspirée par un dispositif puissant et efficace (sans poussière en sortie) et que les fines poussières et rebuts de production sont recyclés via des prestataires externes (pour des utilisations par exemple en granulats pour sous-couche routière). Côté collaborateurs, Alkern a dispensé une formation en interne, notamment sur les réglages et paramétrages de la machine, leur permettant assurant de piloter parfaitement la ligne et en toute sécurité.

Source BatiWeb


 



Des blocs en béton de miscanthus, un matériau biosourcé, isolant et bas carbone dédié à l’éco-construction

Le miscanthus ou herbe à éléphant est la star des nouveaux matériaux : fabrication de combustible ou de béton, elle pourrait aider la planète à mieux respirer !

Le miscanthus serait-il une plante d’avenir ? C’est probablement ce que pense l’entreprise Alkern basée dans le Pas-de-Calais, à Harnes. En effet, elle a décidé d’investir 8 millions d’euros afin de transformer son usine des Andelys (Eure) dans le but de produire de nouveaux blocs de béton composés à 30 % de miscanthus. Cette plante presque miraculeuse au fort pouvoir isolant remplacera une partie des granulats minéraux composés de sable et gravillons. Le projet, baptisé « Innov’ avenir filières », est d’ailleurs lauréat de l’appel à projets gouvernemental. Un prix qui lui permettra d’empocher la coquette somme de 2 millions d’euros versée par l’État et la région Normandie pour le mener à bien. Découverte.

Le projet « Innov’avenir filières», qu’est-ce que c’est ?

« Nous posons la première pierre d’une nouvelle filière française à base de miscanthus », explique Xavier Janin, président d’Alkern subventions et d’avances remboursables. Pour alimenter cette usine, la plante facile à cultiver qu’est le miscanthus sera produit dans un rayon de 25 km autour de l’usine. Une centaine d’hectares seront nécessaires et l’entreprise tente de convaincre les agriculteurs de diversifier leur exploitation. Les normes thermiques et écologiques vont se durcir dans les prochaines années, anticiper avec le miscanthus semble être le bon compromis. Alkern souhaite tripler sa production de blocs de miscanthus de 2026 à 2029, dans son usine normande.

Pourquoi le miscanthus est-il si prisé ?

L’enjeu principal pour Alkern est de réduire la quantité de ciment dans ses blocs de béton. Aujourd’hui, ceux-ci sont fabriqués avec des granulats minéraux et demain, ils le seront avec des granulats végétaux, moins polluants. Rappelons que la fabrication de ciment est l’une des industries les plus polluantes au monde, notamment lors de la phase de transformation du calcaire et lors de la cuisson. Sachez que 7 % des émissions totales à l’échelle mondiale, est le chiffre donné pour l’industrie cimentière dans le monde.

De plus, Alkern travaille aussi sur des liants moins carbonés, qui permettraient de coller les granulats. « L’objectif est d’obtenir des blocs qui pourraient être simplement collés les uns aux autres au lieu d’être maçonnés avec du mortier à base de ciment », explique Christophe Lagrange. L’autre objectif des blocs à base de miscanthus sera de fabriquer un matériau capable d’emprisonner du carbone dans les murs. Alors, le miscanthus remplacera-t-il le ciment ? C’est fort possible et c’est une bonne nouvelle pour la planète !

Le miscanthus, qu’est-ce que c’est ?

Le miscanthus est un genre de graminées vivaces communément appelées « maiden grass » ou « eulalia grass », ou encore « herbe à éléphant ». Elles sont originaires d’Asie et d’Afrique, mais ont été largement cultivées dans de nombreuses régions du monde. Elles sont proposées en tant que plantes ornementales, pour le contrôle de l’érosion et plus récemment, comme culture bioénergétique. Les plantes de miscanthus peuvent atteindre 3 m de haut et ont des feuilles étroites et arquées vertes en été et dorées ou bronze en automne.

Elles produisent des plumes de fleurs à la fin de l’été ou au début de l’automne. L’un des principaux avantages du miscanthus est son potentiel comme source renouvelable de bioénergie. Les graminées sont riches en cellulose et en lignine. Ces dernières peuvent être converties en biocarburants tels que l’éthanol ou brûlées pour produire de la chaleur et de l’électricité. En outre, le miscanthus est considéré comme une culture durable. En effet, il nécessite peu d’intrants, peut être cultivé sur des terres marginales et a un faible impact sur l’environnement par rapport à d’autres cultures. Le miscanthus est donc une plante intéressante pour la transition énergétique nécessaire. Elle offre également la possibilité d’un matériau capteur de carbone dans le domaine de la construction. Plus d’informations : Communiqué de presse de Alkern.

Source Neozone par Merieme Bonazzi

03/06/2024

Alkern met une portion de biosourcé dans ses blocs béton

Le fabricant cherche à maintenir son volume d'activités en incorporant de l'isolant de nature végétale dans ses produits de construction. L'entreprise qui a gagné des parts de marché dans les travaux publics tente ainsi de juguler la perte de croissance sur le secteur de la maison individuelle neuve en surfant sur la vague du moins carboné.

S'il est bien une chose que le président depuis mars 2020 du groupe Alkern ne goûte guère, c'est que l'on qualifie ses solutions de vulgaires parpaings en béton. Xavier Janin, lui, préfère utiliser le terme d'éléments préfabriqués en béton qui sied bien davantage selon lui à des produits de haute technicité.

Source Batiactu


Yonne : l'usine Aléonard à Pontigny inaugure un nouveau système pour décarboner sa production

Wienerberger leader mondial de la terre cuite a décidé de réduire l'empreinte carbone de son usine Aléonard de Pontigny, spécialisée dans la fabrication de tuile, en faisant appel à Eco-Tech Ceram, une PME française. Un système de valorisation de la chaleur des fours vient d'être mis en place.

Des hottes sur les fours de l'usine Aléonard à Pontigny qui récupèrent la chaleur . Elle est réinjectée dans les séchoirs qui auparavant fonctionnaient au gazDes hottes sur les fours de l'usine Aléonard à Pontigny qui récupèrent la chaleur . Elle est réinjectée dans les séchoirs qui auparavant fonctionnaient au gaz

Des hottes sur les fours de l'usine Aléonard à Pontigny qui récupèrent la chaleur . Elle est réinjectée dans les séchoirs qui auparavant fonctionnaient au gaz 

L'inauguration hier (mercredi) chez Aléonard d'un nouveau système pour réduire la consommation énergétique de l'usine et ses émissions de CO 2.

Aléonard à Pontigny qui emploie 38 personnes est spécialisée dans la fabrication de tuiles en argile depuis 150 ans.

Elle en produit chaque année 5 millions 400 000 destinées à la rénovation des monuments historiques et les demeures du patrimoine.

Six grands fours et des séchoirs, grands consommateurs d'énergie sont nécessaires à cette production.

Une solution pour stocker l'énergie produite par les fours a donc été mise en place dans l'usine par la société Eco-Tech Ceram.

Ce système permet d'économiser environ 15% de la consommation de gaz de l'usine

Elle est donc à la fois économique et éco-responsable, explique Robert Lacroix chargé du développement durable chez Aléonard. "Auparavant 60 à 70% de la chaleur de ces fours était perdue . Eco-Tech Ceram est donc venu avec une solution qui a permis de récupérer cette chaleur au travers d'accumulateurs. Et de la renvoyer vers les séchoirs pour éviter de consommer du gaz durant le séchage des tuiles. Cela permet d'économiser environ 15% de la consommation de gaz de l'usine, ce qui représente environ 450 tonnes d'émission de dioxyde de carbone en moins par an. C'est à peu près 200 à 220 allers retours entre ici et New York en avion. "

Et il y a d'autres projets à l'étude concernant l'usine Aléonard.  Le passage des fours à gaz de l'usine, à l'électrique est envisagé. Ce qui permettrait là aussi, une réduction importante des émissions de dioxyde de carbone.

Source France Bleu Auxerre par Damien Robine


02/06/2024

Matériaux de construction : ce que pensent les maires de leurs carrières

Alors que le schéma régional des carrières est en cours d’élaboration en Nouvelle-Aquitaine, l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) Nouvelle-Aquitaine a présenté, le 21 mai, les résultats d’une enquête réalisée au premier trimestre 2024 sur la perception des carrières par les élus locaux.

L’initiative était propre à la Nouvelle-Aquitaine, deuxième région en termes de consommation de granulats avec 40 millions de tonnes par an. L’Unicem Nouvelle-Aquitaine a dévoilé les résultats d’une enquête réalisée par l’Institut Cohda auprès de 800 maires de la région pour connaître leur perception des carrières. « Les projets de carrières sont privés mais majoritairement destinés à servir la commande publique. Les industriels sont donc amenés à être en contact direct avec les élus locaux dans le cadre de leur projet d’implantation mais aussi pendant toute la période d’exploitation et après. Si l’autorisation d’exploiter est délivrée par le préfet, le maire constitue l’interlocuteur principal du carrier. 

Source La Gazette des Communes par Hélène Lerivrain 

01/06/2024

La crise immobilière pèse sur les matériaux

La crise immobilière se diffuse à tous les secteurs d’activité, amont et aval, matériaux y compris. Les indicateurs de la construction neuve et des matériaux confirment l’extrême morosité du marché pour ce premier trimestre.

Après un léger rebond du marché du BPE et des granulats entre janvier et février, l’activité des matériaux a de nouveau reculé en mars. Du côté des granulats, la production affiche un repli de - 4,8 % au regard de février et de - 6,6 % sur un an. Cependant, compte tenu des évolutions passées, la tendance du premier trimestre 2024 s’affiche en positif par rapport au quatrième trimestre 2023 (+ 1,4 %) mais demeure négative en glissement annuel (- 5,3 %). En cumul sur les douze derniers mois, l’activité des granulats est certes toujours en net repli mais sur un rythme qui s’atténue (- 6,5 % à fin mars contre - 8,2 % en 2023). La tendance est plutôt inverse s’agissant du BPE où le rythme de recul s’accentue.

En mars, les volumes produits ont fléchi de - 5,7 % par rapport à février et de - 14,4 % sur un an. Au premier trimestre, les livraisons ont cédé - 6 % par rapport au trimestre précédent mais affichent une chute de - 14,3 % au regard des volumes d’il y a un an. Les effets de la crise immobilière et de la contraction des mises en chantier sur les livraisons de béton prêt à l’emploi montent donc en puissance en ce début d’année et la tendance annuelle est encore appelée à se creuser au cours des prochains mois.

Les données provisoires de l’indicateur matériaux de l’Unicem suggèrent également une accentuation du repli en mars. Après une année 2023 en baisse de - 9,4 %, l’indicateur perd - 13,7 % au premier trimestre 2024, les produits principalement destinés au bâtiment enregistrant des reculs plus sévères.

Source Construction Cayola

31/05/2024

Bouyer Leroux se classe 53e sur 5 500 entreprise au palmarès des 𝐋𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥'𝐢𝐧𝐧𝐨𝐯𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 2024 et 26e sur le critère "Innovation produits & services"

Les Echos et Statista présentent leur classement des entreprises françaises qui portent la transformation dans leur ADN, autour de 3 axes d'évaluation :

✅ Culture de l'innovation

✅ Innovation de produit et service

✅ Innovation de processus & RSE

« Ce classement permet de percevoir l'importance des innovations liées aux problématiques environnementales » Finola Ritaine

Bouyer Leroux a construit son offre autour d'un matériau terre cuite pour des bâtiments sains, durables et économes en énergie.

Leader français sur le marché de la brique de mur et brique de cloison, Bouyer Leroux conquiert également le marché via son agilité : capacité d'investissements en faveur de l'environnement.

Les recherches de procédés novateurs permettent, à terme, d'accompagner ses clients dans la réponse à leurs problématiques actuelles et futures RE2020  Seuils Carbone 

Source Les Echos


30/05/2024

Rénovation énergétique du toit : EDILIANS toujours à la pointe !

Aujourd’hui, impossible de faire l’impasse sur la rénovation énergétique ! Pour vos chantiers de toiture, misez sur les produits EDILIANS : performants et résistants aux aléas de la météo, ils ont tout bon, en plus d’être beaux ! Et pour vous faciliter la tâche, nos services vous font aussi gagner en efficacité.

Rénovation énergétique : le bon déclic 

En France, le bâtiment est le deuxième secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre. Près de 5 millions de logements sont encore mal isolés sur le territoire. Ce sont de vraies « passoires énergétiques », qui deviennent en été des « bouilloires thermiques », dangereuses pour leurs habitants. Et les particuliers en sont de plus en plus nombreux à l’avoir compris : écologie et économies font bon ménage.

EDILIANS est un spécialiste de la couverture globale.et s'engage à vos côtés pour mener ce grand chantier : la rénovation énergétique globale et performante des toitures est un levier clé pour tenir le cap de la redirection écologique de notre activité ! 

Chaque jour,Edilians met à votre disposition des produits toujours plus innovants et performants, adaptés à toutes les toitures et aux envies de vos futurs clients.

200 ans d’histoire partagée : une réussite au sommet !

Qui mieux que des professionnels reconnus de la toiture pour vous accompagner avant, pendant et après vos chantiers de rénovation ? Depuis plus de 200 ans, EDILIANS est le leader historique dans la toiture en terre cuite ; et pour les pros, ça change tout !

Avec EDILIANS, vous avez le choix entre 9 appellations de terroirs et plus de 76 modèles de tuiles terre cuite, pour un large éventail de styles. De quoi répondre à toutes les configurations et vous donner carte blanche pour proposer les solutions les plus adaptées à vos clients !  

EDILIANS, c'est aussi un ancrage territorial et une parfaite maîtrise des singularités des régions françaises.   

Mais EDILIANS, ce n’est pas qu’une affaire de tuiles. Nous sommes aussi experts pour la rénovation performante de l’ensemble de la couverture : ventilation de toiture, isolants recyclés et biosourcés, étanchéité à l’air et à l’eau… Des innovations modulables en fonction de chaque chantier !

EDILIANS vous propose aussi des solutions solaires innovantes, qui offrent une alternative écologique aux énergies fossiles, et garantissent à vos clients une source d’énergie renouvelable et gratuite. EDILIANSa ainsi été le premier à concevoir des tuiles solaires intégrées au bâti : le mariage parfait entre les propriétés inhérentes de la terre cuite et la performance énergétique de cellules photovoltaïques.

Pour chaque projet, chaque besoin et chaque budget, vous trouverez la tuile solaire EDILIANS adaptée, parmi nos 8 modèles disponibles en coloris rouge ou noir. Faciles à installer et performantes, elles s’intègrent parfaitement à la toiture, sans dénaturer l’architecture.  

Ensemble, on va plus haut 

Intégrez notre réseau national d’artisans partenaires pour accompagner vos clients dans la rénovation énergétique de leur toiture, solaire compris. Avec EDILIANS, rencontrez d’autres partenaires, échangez sur des problématiques communes, boostez votre business grâce à nos outils et bénéficiez de la force de notre réseau.  

 EDILIANS vous fait profiter d’un accompagnement sur-mesure pour vos chantiers de rénovation énergétique des toitures : 

  • Des formations sur la couverture et le photovoltaïque,
  • Un accompagnement commercial et administratif pour vous concentrer sur votre cœur de métier,
  • La mise en relation avec des particuliers qui ont un projet de rénovation de toiture,  
  • Une assistance « premiers chantiers » offerte,
  • Un service EDILIANS pour vous guider de A à Z.

Source : batirama.com

29/05/2024

Beralmar remporte deux nouvelles commandes en Espagne et en Serbie

Beralmar Tecnologic S.A. annonce deux nouvelles commandes pour la modernisation de brûleurs à gaz en Espagne et en Serbie.

Espagne : Beralmar a reçu une commande pour mettre à niveau un groupe à grande vitesse avec 16 injecteurs et quatre groupes de brûleurs à impulsions, chacun avec 16 injecteurs. De plus, Beralma fournira tous les composants nécessaires pour assurer le fonctionnement optimal de l’installation.

Serbie : Beralma fournira un nouveau brûleur à grande vitesse FOC/20 avec 12 injecteurs, qui sera intégré aux groupes de brûleurs à gaz précédemment acquis auprès de BERALMAR.

Beralma est honoré par la confiance de ses clients en tant que leader des équipements de combustion de four tunnel, offrant une large gamme de brûleurs adaptés à de nombreux combustibles pour répondre aux besoins de chaque client.

Source LinkdeIn

28/05/2024

Hongrie: des robots vont produire des tuiles béton dans la nouvelle usine wienerberger

L'entreprise autrichienne Wienerberger construit l'une des tuileries les plus modernes d'Europe à Hejőpapi, dans le comté de Borsod-Abaúj-Zemplén, au nord-est de la Hongrie. Le projet, d'un montant de 12 milliards HUF (30 millions d'euros), permettra de créer une ligne de production entièrement automatisée et une usine climatiquement neutre, rapporte Világgazdaság.

Selon un communiqué de l'entreprise, un hall de 7 300 mètres carrés, une technologie de production avec des solutions Industrie 4.0, une centrale à béton et un entrepôt extérieur d'un hectare sont en cours de construction à Hejőpapi.

Avec un investissement de 12 milliards de HUF, l'entreprise entre dans un tout nouveau segment de produits, faisant de ce développement une étape importante pour l'entreprise et le développement industriel de la région. L'usine neutre en carbone, qui produira principalement pour l'exportation, devrait commencer sa production au second semestre 2025 avec une capacité annuelle de 3 millions de mètres carrés, soit l'équivalent de plus de 300 terrains de football.

Source UngarnHeute

27/05/2024

Dans un nouveau coloris Ardoisé, la tuile JURA 10 Jacob d’EDILIANS allie esthétique tendance et hautes performances pour habiller les toits des régions aux climats rigoureux

A l’esthétique traditionnelle des tuiles à relief en creux, la JURA 10 Jacob d’EDILIANS figure parmi les tuiles de référence dans les zones géographiques aux climats rigoureux. Disponible dans les teintes typiques des toitures de la région jurassienne, elle s’affiche aujourd’hui dans un nouveau coloris Ardoisé résolument moderne pour sublimer tous les projets de constructions neuves.

Fabriquée au cœur du Jura dans le site de production d’EDILIANS à Commenailles, la tuile JURA 10 Jacob est d’ores et déjà reconnue pour sa résistance exceptionnelle et son étanchéité à toute épreuve qui en font un modèle de choix pour répondre aux exigences esthétiques des toitures de nombreuses régions exposées à des conditions climatiques rigoureuses (Auvergne Rhône Alpes, Bourgogne Franche Comté, Grand Est).

Facile à mettre en œuvre à joints droits, avec sa palette de rouge, rouge ancien et désormais Ardoisé, JURA 10 Jacob met en valeur toutes les habitations, en rénovation comme en neuf. Une tuile au savoir-faire ancestral, déclinée dans une teinte contemporaine et une large gamme d’accessoires dans le même coloris pour parfaire la couverture, qui devrait sans nul doute séduire les professionnels (CMistes, architectes et promoteurs) comme leurs clients particuliers.

Compatible avec les solutions solaires d’EDILIANS pour encore plus de performance énergétique et d’esthétisme, la tuile JURA 10 Jacob bénéficie d’une garantie de 30 ans.

Caractéristiques techniques . Longueur hors tout : 455 mm . Largeur hors tout : 315 mm . Largeur utile : 272 mm . Nombre au m2 : de 9,7 à 10,8 selon recouvrement . Pureau fixe variable : de 340 à 378 mm . Poids unitaire : 4,3 kg . Poids au m2 : 43 kg (10 tuiles au m2) . DTU : 40-21 . Classe de galbe G1*

Source André Surdrie

26/05/2024

Comment le groupe Daniel mise sur la brique en terre crue

À la recherche d'un débouché pour les coproduits d'exploitation de ses carrières, le groupe béarnais Daniel spécialisé dans la production de béton, granulés et autres matériaux de construction, s'est lancé depuis le mois de décembre dernier dans la production de briques en terre crue. Un matériau aux excellentes caractéristiques isolantes, connu depuis l'antiquité, mais encore très peu produit de façon industrielle.

Nathalie Menchon a rejoint le Groupe Daniel il y a deux ans et demi. Au sein de l’entreprise familiale béarnaise, spécialisée dans l’extraction, la production et la livraison de matériaux de construction, cette diplômée en géochimie est nommée « Responsable Innovation, Recherche et Développement ». Sa mission est bien précise : « Revaloriser tous les coproduits de tous les domaines du groupe. » L’ingénieure se met au travail, visite les sites du groupe, les carrières, les usines. Sur certains, raconte-t-elle, elle trouve « des quantités non négligeables de boues de lavage ». Sur d’autres, des « stériles », c’est-à-dire des matériaux pas assez riches en matière rocheuse pour être exploités. « Un jour, un collègue m’a dit : « j’ai un stock de sable, si tu peux m’en débarrasser… » À partir de tous ces coproduits dont le groupe ne sait que faire, lui vient l’idée de produire un nouveau matériau : des briques en terre crue. La différence avec une brique classique, cuite dans un four ? « On a juste besoin de compacter les matériaux », explique-t-elle.

« Un matériau qui répond à beaucoup d’enjeux climatiques »

Après plusieurs mois de travaux et de tests, en collaboration avec des laboratoires de géochimie, « on a fini par obtenir, au printemps dernier, une formule qui tient la route », se félicite Nathalie Menchon. Le matériau présente de nombreux avantage : sa production se fait sans chauffage ni cuisson, un atout considérable pour économiser de l’énergie. « C’est aussi un produit qui existe depuis la nuit des temps, ajoute l’ingénieure, un matériau qui répond à beaucoup d’enjeux climatiques et d’économie circulaire. »

« La terre crue amène énormément d’inertie thermique dans le bâtiment, explique Nathalie Menchon. La production utilise peu d’énergie, mais le bâtiment lui-même en utilise aussi très peu » : moins de chauffage en hiver, mais aussi moins de climatisation en été. D’autant plus, ajoute-t-elle, que « la brique respire, elle a un pouvoir de régulation de l’hygrométrie du bâtiment », ce qui joue sur la température ressentie. C’est aussi un isolant acoustique, et un matériau doté d’une excellente résistance au feu. Enfin, « c’est un produit recyclable »… et recyclé, puisque réalisé à partir de coproduits. Ce dernier point présente un dernier avantage : il permet au Groupe Daniel d’économiser ses gisements en optimisant l’utilisation de tous les matériaux extraits. « C’est devenu tellement compliqué d’obtenir des autorisations, soupire Caroline Gadomski Brouqueyre, responsable communication du groupe. On parle de délais d’instruction de dix à quinze ans ! »

Passage à l'échelle industrielle

Le groupe décide de tester le marché avec une première série de briques crues. L’idée, explique Caroline Gadomski Brouqueyre, est de « montrer le produit et sonder des architectes ». À court terme, cependant, l’objectif est bien d’industrialiser la production. Une innovation en soi : « Ce qui est nouveau, c’est la fabrication en série, reprend la responsable communication du groupe. Il y a aujourd’hui un producteur très industrialisé de briques crues en Suisse, et un gros producteur à Albi, mais qui travaille de façon très artisanale, à de petites cadences par rapport à nos possibilités. » Outre un meilleur rendement, assure-t-elle, la production industrielle permet un meilleur suivi de la composition du produit, et donc des garanties de qualité plus fiables.

Après un long délai correspondant à la livraison d’un moule ad hoc, les premières briques industrielles sont sorties à la mi-décembre du site de Tarnos. La marque, « Terraglo », a été déposée fin janvier à l’INPI. « On travaille encore sur l’amélioration du processus industriel », précise Nathalie Menchon. D’ici mi-février le groupe prévoit une série de 15.000 briques produites en deux jours. Dans un premier temps, la production se concentrera sur le site de Tarnos, mais « si demain, il faut développer cette activité en Béarn, on fera une antenne à Pau », assure Caroline Gadomski Brouqueyre.

To brique or not to brique

Une décision qui dépendra en grande partie du développement d’un marché encore balbutiant. Le Groupe Daniel est d’ailleurs en contact avec l’agglomération paloise pour chercher un projet démonstrateur. « La pose de ce matériau est spécifique, il faut que les acteurs du gros œuvre se l’approprient, considère Nathalie Menchon. Pas mal d’entreprises de construction sont en train de se former à son utilisation en ce moment. » Le Groupe Daniel propose d’ailleurs des aides à la formation : « C’est un matériau qu’il ne faut pas poser n’importe comment », insiste la responsable R&D. Par exemple, il ne s’utilise pas pour la structure du bâtiment, mais pour les cloisons intérieures, ou bien en extérieur avec des précautions bien précises. « Il y a un petit groupe d’architectes qui sont convaincus par le produit et qui essayent de faire des bâtiments avec », se félicite Caroline Gadomski Brouqueyre.

Il serait « prématuré » d’annoncer un prix précis tant que le processus de production n’est pas entièrement optimisé, mais le Groupe Daniel l’estime « dans la même gamme de prix » que la brique classique, « si l’on prend en compte l’intégralité d’un bâtiment », c’est-à-dire pas seulement le prix d’achat des matériaux, mais aussi sa consommation énergétique réduite, le fait qu’il nécessitera moins de matériaux isolants… précise Caroline Gadomski Brouqueyre.

Groupe Daniel

  • 300 salariés
  • Chiffre d'affaires : 80 millions d'euros
  • 21 sites en Pyrénées-Atlantiques, Landes et Hautes-Pyrénées

Source PlaceEco par Léo Vidal-Giraud