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04/06/2024

L’usine berceau Alkern d’Harnes bascule à son tour dans la construction bas carbone !

Berceau historique du Groupe Alkern (1000 collaborateurs, 256 millions de CA en 2023), le site industriel d’Harnes, créé en 1972 par Alain Hecquet, vient de se doter d’une rectifieuse dernière génération pour un montant d’1,5 million d’euros. Avec cet investissement, Alkern optimise encore un process de fabrication peu énergivore, durable et capable de répondre aux nouveaux enjeux de la construction bas carbone en France et notamment des prochains jalons de la RE2020.

Un peu d’histoire

Si l’entreprise a été créée dès 1972, elle est rachetée en 1990 par la société TARMAC, qui inaugurera son nouveau siège social, derrière l’usine en 1998. Après un passage de dix ans au sein du groupe Anglo American, la société est depuis 2010 sous actionnariat d’investisseurs privés, lui permettant ainsi de soutenir une stratégie offensive d’acquisitions depuis 15 ans, à raison d’une acquisition par an en moyenne. Rappelons que la société a pris le nom d’Alkern, issu de la contraction entre Alk (force, résistance, vaillance en grec) et de Kern (solidité, centralité, assurance en allemand et néerlandais).

Harnes, un site idéalement situé pour accompagner la transition environnementale dans l’aménagement des villes des Hauts-de-France !

Alkern, l’un des leaders des produits préfabriqués en béton, s’impose en acteur incontournable de la construction peu carbonée et de solutions d’aménagement pour le territoire, au travers de 3 grandes activités : le bâtiment, l’aménagement extérieur et les travaux publics. Investissant constamment dans ses outils de production et en ligne avec sa stratégie RSE, le Groupe Alkern vient d’acquérir une toute nouvelle rectifieuse afin d’équiper son site d’Harnes, qui s’étend sur une surface de 9 hectares. Cet investissement permettra ainsi générer l’équivalent d’une économie carbone pour les clients Alkern de 1600 t CO2eq chaque année et de pérenniser 22 emplois directs (création de 4 emplois) locaux.

Produisant quelque 100.000 tonnes par an, pour l’essentiel en blocs traditionnels, bordures et caniveaux, le site d’Harnes, pourra donc désormais produire également des blocs en béton rectifiés Elibloc, Elitherm, Confort R1 et R+Mur. Et la cadence de production annoncée permettra ainsi de fournir l’équivalent de 2000 logements par an. De quoi répondre à la demande de chantiers au mode constructif maîtrisé et bas carbone. En effet, les blocs rectifiés autorisent une pose à joints minces, garantissant des chantiers plus rapides, moins bruyants, plus propres et plus respectueux de l’environnement avec par exemple 90 % d’eau économisés sur site et une empreinte carbone diminuée de 25 % par rapport à une pose maçonnée.

Lors du process de rectification, les blocs sont produits sur presse à démoulage immédiat, passant ensuite en auto-étuve durant 2 à 3 jours (sans apport d’énergie car sans cuisson ou chauffage), avant d’être palettisés puis stockés sur parc. Afin d’assurer leur rectification, les blocs sont par la suite dépalettisés à l’aide d’un robot afin de passer dans la rectifieuse où ils sont taillés par un disque diamanté à des dimensions souhaitées à une hauteur précise et constante (+ ou – 0,3 mm de tolérance). Précisons que toute la matière rectifiée est aspirée par un dispositif puissant et efficace (sans poussière en sortie) et que les fines poussières et rebuts de production sont recyclés via des prestataires externes (pour des utilisations par exemple en granulats pour sous-couche routière). Côté collaborateurs, Alkern a dispensé une formation en interne, notamment sur les réglages et paramétrages de la machine, leur permettant assurant de piloter parfaitement la ligne et en toute sécurité.

Source BatiWeb


 



Des blocs en béton de miscanthus, un matériau biosourcé, isolant et bas carbone dédié à l’éco-construction

Le miscanthus ou herbe à éléphant est la star des nouveaux matériaux : fabrication de combustible ou de béton, elle pourrait aider la planète à mieux respirer !

Le miscanthus serait-il une plante d’avenir ? C’est probablement ce que pense l’entreprise Alkern basée dans le Pas-de-Calais, à Harnes. En effet, elle a décidé d’investir 8 millions d’euros afin de transformer son usine des Andelys (Eure) dans le but de produire de nouveaux blocs de béton composés à 30 % de miscanthus. Cette plante presque miraculeuse au fort pouvoir isolant remplacera une partie des granulats minéraux composés de sable et gravillons. Le projet, baptisé « Innov’ avenir filières », est d’ailleurs lauréat de l’appel à projets gouvernemental. Un prix qui lui permettra d’empocher la coquette somme de 2 millions d’euros versée par l’État et la région Normandie pour le mener à bien. Découverte.

Le projet « Innov’avenir filières», qu’est-ce que c’est ?

« Nous posons la première pierre d’une nouvelle filière française à base de miscanthus », explique Xavier Janin, président d’Alkern subventions et d’avances remboursables. Pour alimenter cette usine, la plante facile à cultiver qu’est le miscanthus sera produit dans un rayon de 25 km autour de l’usine. Une centaine d’hectares seront nécessaires et l’entreprise tente de convaincre les agriculteurs de diversifier leur exploitation. Les normes thermiques et écologiques vont se durcir dans les prochaines années, anticiper avec le miscanthus semble être le bon compromis. Alkern souhaite tripler sa production de blocs de miscanthus de 2026 à 2029, dans son usine normande.

Pourquoi le miscanthus est-il si prisé ?

L’enjeu principal pour Alkern est de réduire la quantité de ciment dans ses blocs de béton. Aujourd’hui, ceux-ci sont fabriqués avec des granulats minéraux et demain, ils le seront avec des granulats végétaux, moins polluants. Rappelons que la fabrication de ciment est l’une des industries les plus polluantes au monde, notamment lors de la phase de transformation du calcaire et lors de la cuisson. Sachez que 7 % des émissions totales à l’échelle mondiale, est le chiffre donné pour l’industrie cimentière dans le monde.

De plus, Alkern travaille aussi sur des liants moins carbonés, qui permettraient de coller les granulats. « L’objectif est d’obtenir des blocs qui pourraient être simplement collés les uns aux autres au lieu d’être maçonnés avec du mortier à base de ciment », explique Christophe Lagrange. L’autre objectif des blocs à base de miscanthus sera de fabriquer un matériau capable d’emprisonner du carbone dans les murs. Alors, le miscanthus remplacera-t-il le ciment ? C’est fort possible et c’est une bonne nouvelle pour la planète !

Le miscanthus, qu’est-ce que c’est ?

Le miscanthus est un genre de graminées vivaces communément appelées « maiden grass » ou « eulalia grass », ou encore « herbe à éléphant ». Elles sont originaires d’Asie et d’Afrique, mais ont été largement cultivées dans de nombreuses régions du monde. Elles sont proposées en tant que plantes ornementales, pour le contrôle de l’érosion et plus récemment, comme culture bioénergétique. Les plantes de miscanthus peuvent atteindre 3 m de haut et ont des feuilles étroites et arquées vertes en été et dorées ou bronze en automne.

Elles produisent des plumes de fleurs à la fin de l’été ou au début de l’automne. L’un des principaux avantages du miscanthus est son potentiel comme source renouvelable de bioénergie. Les graminées sont riches en cellulose et en lignine. Ces dernières peuvent être converties en biocarburants tels que l’éthanol ou brûlées pour produire de la chaleur et de l’électricité. En outre, le miscanthus est considéré comme une culture durable. En effet, il nécessite peu d’intrants, peut être cultivé sur des terres marginales et a un faible impact sur l’environnement par rapport à d’autres cultures. Le miscanthus est donc une plante intéressante pour la transition énergétique nécessaire. Elle offre également la possibilité d’un matériau capteur de carbone dans le domaine de la construction. Plus d’informations : Communiqué de presse de Alkern.

Source Neozone par Merieme Bonazzi

03/06/2024

Alkern met une portion de biosourcé dans ses blocs béton

Le fabricant cherche à maintenir son volume d'activités en incorporant de l'isolant de nature végétale dans ses produits de construction. L'entreprise qui a gagné des parts de marché dans les travaux publics tente ainsi de juguler la perte de croissance sur le secteur de la maison individuelle neuve en surfant sur la vague du moins carboné.

S'il est bien une chose que le président depuis mars 2020 du groupe Alkern ne goûte guère, c'est que l'on qualifie ses solutions de vulgaires parpaings en béton. Xavier Janin, lui, préfère utiliser le terme d'éléments préfabriqués en béton qui sied bien davantage selon lui à des produits de haute technicité.

Source Batiactu