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27/02/2024

Résultats annuels 2023 : wienerberger surperforme ses marchés finaux et répond aux attentes

Faits marquants 2023

      • Chiffre d'affaires total de 4,2 milliards d'euros, EBITDA opérationnel de 811 millions d'euros

      • Des résultats solides, dus à une exposition accrue aux infrastructures (canalisation activité de gestion de l'énergie et de l'eau) et activité de rénovation, faire preuve de résilience et d’une orientation stratégique réussie

      • Dividende proposé de 0,90 € par action pour 2023

Stratégie et perspectives 2024

      • Focus sur la croissance durable, l'optimisation du portefeuille et la rentabilité

      • Expansion rapide des activités dans le segment de la rénovation le leader européen des toits en pente pour les toitures innovantes et le solairz solutions suite à l'acquisition de Terreal

      • Amélioration continue de la performance ESG avec le programme de développement durable 2026

Wienerberger s'est extrêmement bien comporté en dépit d'un environnement de marché difficile en 2023, répondant à ses attentes; a surperformé ses marchés et, après l'année record 2022, généré un EBITDA opérationnel de 811 millions d'euros et chiffre d'affaires de 4,2 milliards d'euros. 

Ces bons résultats ont été obtenus principalement grâce à l’augmentation des activités dans les infrastructures (activité de canalisation pour la gestion de l'énergie et de l'eau) et dans le segment de la rénovation. 

Cependant, les secteur de la construction neuve, notamment en Europe, enregistre de fortes baisses dues à des taux d’intérêt et d’inflation nettement plus élevés. L'Amérique du Nord, d’autre part, s’est montrée plus résiliente et a apporté une solide contribution aux gains.

Compte tenu de l'environnement de marché difficile en ce début d'année, l'entreprise est intervenue très rapidement dans tout le processus de gestion des coûts, contribuant aux bons résultats. Le programme d'entraide établi, visant à accroître les bénéfices et à améliorer l'efficacité, a également contribué 46 M€ aux résultats. 

Parallèlement, des optimisations technologiques ont été mises en œuvre qui ont conduit à une réduction de la consommation énergétique de l'entreprise consommation et donc, en plus des économies de coûts, à une réduction des émissions de CO[2]

Ces bons résultats démontrent une fois de plus la résilience du modèle économique durable et diversifié de Wienerberger, qui a la force nécessaire pour réussir à s'imposer sur un marché difficile

« En 2023, Wienerberger a de nouveau surperformé ses marchés et a réussi a maintenu sa position en générant un EBITDA opérationnel de 811 millions d'euros, ce qui est conforme à nos attentes. En termes de résilience, nous avons axé sur un portefeuille équilibré en développant les activités de rénovation et sur les segments d’infrastructures. De plus, notre gestion proactive des coûts, notre innovation, et une large diversification dans la construction neuve écologique, économe en énergie, la rénovation ainsi que la gestion de l'eau et de l'énergie portent leurs fruits. 

Pour permettre un logement abordable, améliorer continuellement la qualité de vie des personnes et répondre de manière proactive aux défis du changement climatique et ses effets, wienerberger devient une partie de la solution et encore plus durable et réussie », déclare Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger AG.

Performances des segments

Europe Ouest : En 2023, les revenus externes se sont élevés à 2,2 milliards € (2022 : € 2,5 milliards) et l'EBITDA opérationnel s'élève à 378 millions d'euros (2022 : 426 millions d'euros).

 L’exercice 2023 a été caractérisé par une inflation toujours élevée et la hausse des taux d’intérêt. La demande a diminué dans le segment des nouvelles constructions, notamment en Allemagne, tandis que la France, la Belgique et les Pays-Bas a enregistré une bonne demande au premier semestre. 

Dans les infrastructures des baisses des marchés publics ont été enregistrées en raison de l'inflation. Cependant, la part croissante des eaux usées,  l'activité systèmes et la croissance rentable dans le segment de la rénovation ont eu un impact effet positif sur les performances. 

Avec l'acquisition du danois Strøjer Group au deuxième trimestre et Komproment ApS au premier trimestre, Wienerberger a encore élargi sa gamme durable de produits innovants solutions de façade et donc sa part de marché dans les pays nordiques. 

L' acquisition de Wideco Suède, également finalisée au deuxième trimestre, développe ses solutions de gestion de l'énergie et de l'eau en Scandinavie. 

Toutes les acquisitions ont contribué favorablement au résultat du second semestre de l’année et continuera de le faire jusqu’en 2024.

Europe Est : En 2023, les revenus externes s'élèvent à 838millions d'euros (2022 : 945 millions d'euros) et l'EBITDA opérationnel s'élève à 213 millions d'euros (2022 : 223 millions d'euros).

L’Europe de l’Est a vu des signes de baisse de l’inflation et des taux d’intérêt à partir de la seconde moitié de l'année. La poursuite de la réduction significative du pouvoir d’achat réel du secteur public et des ménages privés a eu un impact négatif sur les marchés finaux de Wienerberger, les nouvelles constructions étant particulièrement touchés. Les marchés de l'Europe du Sud-Est constituent une  exception, car les ventes et les bénéfices ont augmenté. La demande dans le secteur des infrastructures était globalement stable, même s’il était évident que  la contrainte budgétaire du secteur public péserait.

Amérique du Nord : En 2023, les revenus externes s'élèvent à 838 millions d'euros (2022 : 945 millions d'euros) et l'EBITDA opérationnel s'élève à 213 millions d'euros (2022 : 945 millions d'euros).

Dans un environnement de marché atone, wienerberger a réussi à augmenter part de marché et marge d’EBITDA opérationnel de 23,6% en 2022 à 25,5% en 2023 grâce à une gestion proactive des coûts et des prix. La demande à long terme pour l'espace résidentiel reste à un niveau élevé. En raison du grand intérêt

 Malgré les taux élevés, la demande en 2023 est néanmoins restée modérée, notamment dans le neuf.

 Dans le segment des infrastructures, la société a enregistré une hausse significative en demande au second semestre 2023.

Le développement durable comme axe stratégique et opérationnel 

La durabilité a toujours fait partie intégrante de la philosophie de Wienerberger. Depuis que les objectifs de 2023 ont été atteints, ils ont été renouvelé et modernisé pour 2026. Le nouveau programme de durabilité à trois ans de Wienerberger étend les thématiques environnementales et sociales, tirer parti des objectifs de développement durable de Wienerberger vers une croissance organique, à la fois dans les processus internes ainsi que d'aider la société avec des produits pour soutenir l’efficacité énergétique et la résilience climatique. Il ouvre le chemin à une orientation stratégique et opérationnelle pour un développement commercial durable complété par les domaines de revenus provenant de produits soutenant le zéro net pour les bâtiments, la gestion de l’eau et des déchets ainsi que la diversité et l’inclusion.

D'ici fin 2026, Wienerberger verra 75 % de son chiffre d'affaires provenir des produits grâce à la vente de produits qui soutiennent le zéro net des bâtiments, tels que des solutions intégrées pour les toits, les murs extérieurs, y compris façades, chauffage, refroidissement et production d’énergie solaire.

Dividende et perspectives 2024

Compte tenu des bons résultats de 2023 et de l'attractivité de la société politique de dividende, le Directoire proposera à l'Assemblée Générale tendant à distribuer un dividende de 0,90 € par action au titre de 2023.

En acquérant Terreal, un fournisseur européen performant de toitures innovantes et solutions solaires, wienerberger va étendre considérablement sa présence sur le segment en pleine croissance de la rénovation et devenir le premier expert européen pour les toits en pente. Au total, la transaction comprend près de 3 000 collaborateurs, 28 sites de production et un chiffre d'affaires annuel attendu d'environ 740 millions d'euros. wienerberger est convaincu que la transaction sera achevé au premier trimestre 2024. Avec les mesures préparatoires déjà prise en 2023, l'entreprise a mis tout en œuvre pour assurer l'intégration rapide et efficace de Terreal immédiatement après la clôture.

Afin d'assurer une rentabilité élevée, Wienerberger entend surperformer significativement ses marchés en 2024 à nouveau, en s'appuyant sur des solutions innovantes et écologiques pour la rénovation, les infrastructures et le neuf. L'entreprise continuera également à se concentrer sur une gestion proactive des coûts, prix par rapport aux coûts et poursuite du programme d'auto-assistance.
En supposant que l’évolution du marché au quatrième trimestre 2023 se poursuivre en 2024, notamment au premier semestre, et que la contribution aux résultats de l'opération Terreal aura un impact positif,  contribution à partir du deuxième trimestre 2024, un EBITDA opérationnel d'environ 860 à 890 millions d’euros sont attendus pour 2024.

26/02/2024

Terreal : la carrière d’argile, une « grosse tuile » dans le jardin des habitants de Sacierges-Saint-Martin

Une quarantaine d’habitants de Sacierges-Saint-Martin et des communes environnantes ont manifesté contre un projet de carrière d’argile, le samedi 17 février 2024. Le dossier impacterait cinquante hectares de terres agricoles.

Hormis le bêlement lointain de quelques moutons et le piaillement des oiseaux, pas un bruit ne vient perturber la douce quiétude de la campagne environnante. « Et on voudrait nous enlever ce calme ? Mais cette tranquillité et cette biodiversité, c’est justement ce qu’on est venus chercher ici », tempête Chantal Houssin, qui vient depuis soixante-dix ans passer ses vacances au cœur du village de Chéniers, à Sacierges-Saint-Martin.

Comme la cinquantaine de membres que compte l’association la Grosse tuile, créée fin 2022, elle ne décolère pas face au projet « épouvantable » de la société Terreal, qui souhaite ouvrir d’ici 2025 une carrière d’argile au lieu-dit Le-Joux, non loin de chez elle. Samedi 17 février, une quarantaine de riverains ont donné de la voix dans les rues du village pour crier leur opposition à ce dossier dont l’enquête publique doit s’achever ce mercredi 21 février.

Outre l’impact environnemental, les manifestants redoutent de voir le prix de leurs maisons dévaluer.

« On va massacrer le pays aux mille étangs »

« Ce projet se fera au détriment de treize mares et de plusieurs hectares de bois. Ça n’a rien d’anodin. On parle d’une carrière d’argile à ciel ouvert qui va marquer durablement nos sols puisqu’elle s’étendrait sur cinquante hectares avec chaque jour vingt à trente camions qui vont passer au pied de nos habitations, traverser Saint-Benoît-du-Sault (classé parmi les plus beaux villages de France) et circuler au milieu du parc naturel régional pour rejoindre la Charente, 130 kilomètres plus loin ! C’est irresponsable », tonnent Thierry et François Houssin.

Dans les rangs des manifestants, cinq propriétaires récemment installés disent se sentir « dupés ». « Ce projet, personne ne m’en a parlé avant que je n’achète ma maison, fin 2021. J’ai choisi de venir ici pour le cadre, la proximité du parc de la Brenne. On ne m’a pas laissé le choix d’accepter ou non de m’installer près d’une carrière. Maintenant, je suis prisonnière sur les trente prochaines années, se désole Aline Ponchard, qui redoute aussi un impact du projet sur la valeur immobilière de son bien. Qui va vouloir racheter nos maisons avec de telles nuisances ? »

Partis de la Croix-de-la-Barre, proche du site de la future carrière, les manifestants se sont rendus en cortège vers le village de Chéniers.

Une crainte que partage également Amélie Sottiau, elle aussi propriétaire depuis 2021. Venue du nord de la France à la recherche « d’un cadre vert, sans pollution » pour y élever ses enfants, elle enrage d’avoir découvert le projet après coup. « J’ignorais que la société Terreal avait commencé à acheter des terrains depuis au moins 2016 et que les communes avaient eu vent du projet de carrière depuis 2018. Personne ne nous a rien dit. J’ai tout découvert par hasard, un matin de septembre 2021, en tombant nez à nez avec un professionnel qui venait faire des relevés pour étudier les nuisances sonores. Je suis restée abasourdie. »

Pour leur première manifestation, les opposants au projet se sont symboliquement rassemblés à la Croix-de-la-Barre, proche du site de la future carrière, pour se rendre ensuite en cortège vers le village de Chéniers. Leur défilé s’est arrêté devant la rue menant au domicile du maire de Sacierges. Prochainement, ils ont prévu d’aller en mairie pour remettre les signatures à la pétition qu’ils ont lancée en ligne. « L’objectif était au moins de se faire entendre avant la fin de l’enquête publique, explique Johanna Mélinand. On espère à présent que le préfet ne validera pas le dossier. Ce serait tellement incohérent avec toutes les campagnes de publicité autour de la beauté de notre cadre de vie. Comment peut-on vanter jusqu’à Paris le pays aux mille étangs et autoriser un projet qui va massacrer nos paysages ? »

Pétition en ligne sur change.org, sous le nom « Refusez le projet de création d’une carrière d’extraction d’argile à ciel ouvert Dépt 36 »

« Un projet sérieux » défend le maire de Sacierges-Saint-Martin

Le projet déposé par la société Terreal (spécialiste des matériaux de construction en terre cuite basée à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine) prévoit l’implantation d’une carrière d’argile sur une surface de 50 hectares (situés à Roussines et Sacierges), pour une durée de trente ans. L’extraction est destinée à l’usine de Roumazières-Loubert (en Charente) qui fabrique des tuiles en terre cuite et dont les réserves d’argile s’épuisent. Il est prévu d’extraire près de 67.000 tonnes d’argile en moyenne (90.000 tonnes maximum) par an, à une profondeur de 4 à 15 mètres. Terreal prévoit une moyenne de 11 allers-retours de camions par jour (soit 22 passages). « L’extraction se déroulerait de juin à septembre et les poids lourds circuleraient de septembre à juin. On serait donc impactés toute l’année », estiment les opposants.

L’enquête publique s’achève mercredi 21 février. Le dossier sera ensuite entre les mains du préfet de l’Indre. Contacté, le maire de Sacierges, dont le conseil a voté à l’unanimité en faveur du projet, se veut rassurant. « Terreal a respecté les préconisations du Parc naturel régional. Ils vont remettre la zone en état au fur et à mesure, reconstituer les zones humides et refaire des plantations. C’est un projet sérieux et la gêne occasionnée sera très limitée, assure Thierry Bernard. Le milieu de la construction a besoin de tuiles. C’est toujours mieux d’en produire sur le territoire plutôt que d’aller en chercher en Chine », argumente l’élu qui se défend d’avoir voulu cacher quoi que ce soit aux administrés. « Terreal a porté ce projet, nous n’y avons pas été associés ni consultés avant de devoir nous prononcer officiellement lors de notre séance de conseil, lundi 12 février. »

Source La Nouvelle République



24/02/2024

Des briques en terre cuite (et crue) pour construire des maisons passives et durables

Monomur, ISObric, Bio’Bric : Plongez dans l'univers des briques en terre cuite qui repoussent les limites de la performance énergétique et de la durabilité dans la construction.

Dans le conte Les Trois Petits Cochons de James Halliwell, le premier choisit la paille, le second, le bois, et le dernier, la brique ! Vous remarquerez que ce conte du XVIIIᵉ siècle était plutôt visionnaire, car, au XXIe siècle, nous revenons à ces matériaux de construction ! Nous n’allons pas vous raconter l’histoire, mais nous arrêter sur le dernier des trois petits cochons, qui choisit la brique, donc la terre cuite pour résister au grand méchant loup ! La terre cuite, un matériau de construction, conçu à base d’argile, donc naturelle, qui revient en force ces dernières années. Mais, qu’est-ce que la terre cuite ? Pourquoi peut-elle remplacer les parpaings de ciment ? Nous avons répertorié quatre innovations autour de la terre cuite ou de la terre crue d’ailleurs… Retour sur ces matériaux anciens, tournés vers l’avenir, et avec lesquels il faudra compter dans le secteur du bâtiment.

La terre cuite, qu’est-ce que c’est ?

La terre cuite est renommée pour son efficacité en matière d’isolation dans les constructions, qu’elles soient collectives ou individuelles. De plus, depuis la nouvelle réglementation thermique RT 2012, elle entre dans les matériaux conformes à cette norme thermique grâce à une performance énergétique inférieure à 50 kWhep/an/m² pour les nouvelles constructions. De plus, l’utilisation de briques en terre cuite d’une épaisseur d’au moins 30 cm élimine la nécessité d’ajouter une isolation thermique supplémentaire aux murs. En effet, la résistance thermique R de certaines briques varie de 0,75 à plus de 3,2 m².K/W, en particulier pour une brique de 37,5 cm.

Monomur, la brique en terre cuite isolante de Wienerberger

Wienerberger propose la brique en terre cuite Monomur, reconnue pour ses performances thermiques exceptionnelles. Ces briques à structure alvéolaire permettent la construction de murs porteurs épais et isolants, contribuant ainsi à atteindre des niveaux élevés de performance énergétique tout en prévenant les problèmes d’humidité dans les bâtiments. Deux variantes de briques Porotherm sont disponibles pour répondre aux divers besoins. La première, d’une épaisseur de 30 cm, convient à la construction standard. La seconde variante, d’une épaisseur de 37 cm, intègre une isolation thermique avec une structure alvéolaire remplie de laine de roche, affichant une résistance thermique élevée de 3,25 m².K/W. Les avantages des briques Monomur résident dans leur facilité de pose grâce à leur structure et leur design. Retrouvez notre article détaillé sur les briques Monomur de Wienerberger.

Une brique en terre cuite à très haute performance thermique, idéale pour les constructions bioclimatiques.

L’ISObric de Wienerberger avec isolation intégrée

Grand spécialiste de la brique en terre cuite, une fois encore, Wienerberger révolutionne l’industrie de la construction avec l’ISObric. Si elle est révolutionnaire, c’est parce qu’elle a la particularité d’intégrer une isolation de 20 cm, une première sur le marché. Dotée d’une conception novatrice, l’ISObric présente trois rangées d’alvéoles remplies d’isolant en laine de roche hydrophobe, assurant une performance thermique exceptionnelle avec un R = 2 m².K/W. De plus, la brique ISObric affiche une résistance au feu, renforçant sa sécurité et son attractivité sur le marché de la construction. Retrouvez notre article détaillé sur l’ISObric.

Wienerberger invente l'ISObric, la première brique de construction de 20 cm à isolation intégrée.

Bio’Bric la petite brique en terre cuite Made In France

Bio’Bric révolutionne l’univers de la construction en proposant une alternative écologique et isolante à la brique traditionnelle, spécialement conçue pour les chantiers soumis aux strictes régulations des Bâtiments de France et aux contraintes climatiques. Conçue par le groupe coopératif Bouyer Leroux, un leader du marché des briques depuis 60 ans, la Bio’Bric propose une alternative économique et écologique à la pierre traditionnelle, de plus en plus rare et onéreuse. Destinée à remplacer la pierre dans les villages montagnards, souvent contraints par des normes strictes, la Bio’Bric s’impose comme une brique plus accessible et facile à transporter.

Son processus de fabrication intègre des biocombustibles, tels que la sciure de bois et le biogaz, assurant une haute température dans les fours. Naturellement isolante, cette brique en terre cuite répond aux normes de la RT 2012 et se distingue par ses performances thermiques élevées, équivalant à sept blocs de maçonnerie traditionnelle. Avec une résistance thermique de 0,75 à 1,50 m² K/W, elle surpasse largement les parpaings creux (0,23 m² K/W). Retrouvez notre article détaillé sur la brique Bio’Bric.

La production de la brique terre cuite bio’bric est 100 % française.

Et, la terre crue, une autre alternative aux parpaings de ciment ?

La terre crue émerge comme une alternative écologique et durable au béton traditionnel pour la construction de maisons. À l’heure où la recherche de matériaux respectueux de l’environnement prend de l’ampleur, la terre crue se positionne comme une solution de plus en plus prisée dans les projets de construction actuels. La terre crue propose une alternative respectueuse de l’écosystème. Cette matière, également connue sous les noms d’argile brute ou terre brute, est issue de l’argile non cuite, conservant ainsi sa composition originale.

De plus, la terre crue, abondante et largement disponible, permet une utilisation locale et contribue à la réduction des coûts de construction. Son caractère recyclable à 100 % en fait un choix écologique, favorisant une démarche d’écoconstruction. Néanmoins, la sensibilité de la terre crue à l’eau et son besoin de protection contre l’humidité, ainsi que la main-d’œuvre intensive requise et le temps de séchage prolongé, sont des éléments à considérer. Retrouvez notre article détaillé sur la terre crue, une alternative durable et écologique.

La Brique de Guyane est un produit durable 100%

La brique de Guyane, département français d’Outre-Mer dans lequel elle est très utilisée, se présente comme une alternative durable et écologique aux briques conventionnelles. De plus, dans ce département, elle propose de nouveaux emplois qualificatifs, alors que le taux de chômage y est de 14 % contre 7,4 % en France métropolitaine. Contrairement aux briques ordinaires en terre cuite qui subissent une cuisson à des températures élevées, atteignant généralement 1 500 °C, les briques de Guyane se distinguent par leur processus sans cuisson. Leur fabrication nécessite uniquement de l’eau et de la pression, éliminant ainsi le recours à des fours énergivores et émettant d’importantes quantités de dioxyde de carbone.

Pour obtenir ces briques de Guyane, une terre de qualité, la latérite de Guyane, est utilisée comme matière première. Cette terre, de couleur rouge et riche en oxyde de fer avec une proportion d’argile de 15 à 20 %, est humidifiée, puis soumise à une force de pression pour créer des briques à la teinte naturellement rosée. La fabrication se déroule à l’aide d’une presse industrielle, un processus simple qui ne nécessite pas de cuisson. La latérite est simplement humidifiée puis compressée dans des moules par une machine à presse, à une pression de 40 bars, sans élévation de température. Retrouvez notre article détaillé sur la brique en terre crue de Guyane. Que pensez-vous de ce matériau écologique ? L’avez-vous déjà utilisé ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Source NeoZone par Méline Kleczinski  


23/02/2024

Edilians/ Maxime Coutouly "Voilà un des projets du Groupe qui me tient à cœur : notre plan décarbonation."

EDILIANS Group s'est donné une mission : montrer que la voie vers une industrie respectueuse de l'environnement via l'innovation est possible ! 

L'ambition est de réduire les émissions directes de CO² de 30 % par tonne de tuiles d'ici 2030. 



Au-delà du bénéfice pour les produits et l’environnement des usines, ce projet est très fédérateur pour les collaborateurs du Groupe et ses partenaires. 

EDILIANS Group a eu le bonheur d’intégrer les équipes de Ceritherm pour accélérer ce projet.

Si le sujet vous intéresse, les démarches phares sont à découvrir juste ici >>> lien de la vidéo https://lnkd.in/d_zEgMR6

Source LinkedIn

22/02/2024

Joyeux anniversaire Rieter Morando !

En 2024, Rieter Morando est fière de célébrer 150 ans d’excellence et d’expertise dans l’industrie de la terre cuite. 

Les nouvelles générations de ses collaborateurs héritent et développent les meilleures pratiques et le savoir-faire.

Source LinkedIn



21/02/2024

Bande d'étanchéité souple ALTKA par EDILIANS

L’ALTKA est une bande d’étanchéité souple, solide et durable avec une adhérence exceptionnelle permettant les raccords des points singuliers du toit.

- Mise en œuvre universelle entre tous types de tuiles et des points singuliers du toit.

- Résistance mécanique et durabilité du produit renforcée grâce à son revêtement en aluminium.

- Taux de marouflage de 60 % facilitant la pose.

- Adhérence exceptionnelle permettant une accroche sur toutes les surfaces y compris celles humides ou grasses.

- Produit prêt à l’emploi ne nécessitant pas d’outillage particulier.

- ALTKA est disponible en 2 largeurs (300 et 450mm) et 2 coloris (Rouge et Ardoise).

- Fonctions du produit garanties 10 ans.

Source Batirama

20/02/2024

Le négoce face au défi de la décarbonation des matériaux de construction

Mardi 19 mars 2024, Batiactu organise une visioconférence sur le thème de la décarbonation du secteur du négoce. Jean-Luc Guéry, président d'Inoha, et Jérôme Thfoin, directeur marketing et innovation de l'entreprise Samse, apporteront leur éclairage.

Afin de réduire l'impact carbone du secteur de la construction, il est primordial d'agir sur un maillon essentiel de la chaîne qui se doit désormais d'être vertueux : les matériaux de construction.

Aux avants postes de ce changement de paradigme se trouvent les négociants qui sont en première ligne pour faire évoluer sur le terrain les comportements des entreprises, des artisans ou encore des bricoleurs avertis.

 Pour évoquer une thématique de la décarbonation qui est désormais devenue centrale à tous les niveaux de la démarche constructive, Batiactu donne la parole au travers d'une visioconférence à deux experts du secteur : Jean-Luc Guéry, président d'Inoha, association des Industriels du Nouvel Habitat, et Jérôme Thfoin, directeur marketing et innovation du négoce Samse. Deux professionnels qui répondront aux questions suivantes : quelle concertation entre industriels, distributeurs et clients pour massifier la mise en œuvre des matériaux vertueux ? Quelle influence de la REP PMCB dans un contexte historique de crise du logement ? Comment changer les comportements d'achat ? Comment trouver un nouveau sourcing notamment via le réemploi ?

 Lors de cet échange animé par la rédaction de Batiactu, la nécessité de la mise en œuvre d'un carbone score unique à tous les négociants en matériaux sera également évoquée, tout comme quelques exemples de matériaux décarbonés qui se sont déjà installés dans les rayons des points de vente.

Source  Batiactu par Steve Carpentier

 

19/02/2024

Ceratec vous propose ses études de faisabilité pompe à chaleur pour séchoirs

Ceratec, entreprise spécialisée dans les procédés et la manutention dans l'industrie des tuiles et briques, continue d'innover en proposant des études de faisabilité pour l'intégration de pompes à chaleur dans les séchoirs industriels (sécheurs à chambre et séchoirs tunnel).

En récupérant la chaleur perdue dans les séchoirs, les clients peuvent réduire leur consommation de gaz, améliorer leur efficacité énergétique et avoir un impact environnemental positif.

Etude de faisabilité technique et économique

Ceratec vous propose une assistance complète pour réaliser une étude de faisabilité technique et économique. Cela peut inclure une visite du site, à moins que le site ne soit déjà connu du service procédés de Ceratec. Les clients sont invités à fournir une évaluation thermique et aéraulique de leur installation de séchage ou à partager les informations nécessaires à la réalisation de cette évaluation.

Des choix cruciaux

La pompe à chaleur est dimensionnée en fonction des bilans thermiques, déterminant les quantités d'air et de chaleur nécessaires dans les différentes zones d'un tunnel de séchage ou d'enceintes de séchage. Ceratec prend en compte différents paramètres, notamment le choix du réfrigérant, le nombre d'étages de compression et le mode de transport de la chaleur.

Si nécessaire, cette étude peut être intégrée dans une étude globale pour optimiser le processus de séchage et de cuisson.

En tant que société d'ingénierie, Ceratec considère les paramètres techniques et économiques spécifiques de chaque projet pour proposer la solution optimale.

Votre interlocuteur unique

Après une étude approfondie, Ceratec émet une offre en collaboration avec des partenaires spécialisés dans les techniques du froid et des pompes à chaleur. Les frais préliminaires de l'étude de faisabilité sont bien entendu supprimés si le projet est réalisé avec Ceratec. En fait, le rôle de Ceratec dans ces projets va au-delà de celui d'un bureau d'ingénierie ; nous agissons également en tant qu'intégrateur, en vous accompagnant de A à Z.

Avantages de l'offre Ceratec

  • Efficacité énergétique accrue
  • Coûts de production réduits
  • Réduction des émissions de CO2
  • Prise en compte des incitations spécifiques aux pays
  • Un seul interlocuteur
  • Service après-vente


18/02/2024

Samedi 17 février, des opposants à la carrière d'argile de Cahaignes (Vexin-sur-Epte) lancent un appel à se rassembler devant la préfecture de l'Eure pour dénoncer ce projet.

Manifestation dans l'Eure : un petit village en guerre contre "une multinationale"

Samedi 17 février, des habitants appellent à manifester devant la préfecture de l’Eure à Évreux, à 14h30, afin de maintenir la pression contre ce projet de carrière d’argile, porté par la société Terreal. 

Pour rappel, en mai 2022, les habitants de Vexin-sur-Epte ont découvert par surprise la demande d’autorisation d’exploiter une carrière émise par la société Terreal. Cette annonce a provoqué la colère des administrés et un collectif s’est créé pour que ce projet ne voit pas le jour.

La décision revient au préfet

Après deux enquête publiques et deux avis défavorables votés en conseil municipal, la décision finale revient au préfet. Élus comme habitants espèrent que ce dernier rejette l’autorisation d’exploitation. 

Les opposants dénoncent la proximité de la carrière avec les habitations, les nuisances engendrées et estiment que trop d’incertitudes flottent sur ce projet. 

Extension probable

« En commission, les représentants de Terreal nous ont clairement indiqué qu’ils étaient incapables de renoncer à l’extension de la carrière. »

Jérôme Richard, adjoint en charge de l’urbanisme

Par ailleurs, ils mettent en garde les habitants de Vernon qui pourraient être, eux aussi impactés par le flux de camions.

Source Actu par Arielle Bossuyt

17/02/2024

Rairies Montieux et VETAbric habillent les logements de la caserne Rathelot à Nanterre

En quelques images, nous vous proposons cette semaine la visite du chantier de rénovation des façades avec isolation thermique par l’extérieur de 658 logements de la caserne Rathelot à Nanterre (92).

Pour le compte du Ministère de l’Intérieur – Préfecture de Police de Paris SCGAMI – Service des Affaires Immobilières et pensés par A et B Architectes PMCR nous pouvons suivre l’avancée des travaux réalisés par GTM BATIMENT avec les panneaux de façades #VETAbric associés aux plaquettes de terre cuite Emaillées blanc satinées monocuisson et Emaillées blanc brillant bicuisson de Rairies Montrieux : simple, rapide, efficace pour ce bâtiment de 4è famille.

Source LinkedIn


16/02/2024

Démarrage prometteur pour Ceramitec

La préparation du plus grand salon international de l'industrie céramique en Europe promet un ceramitec 2024 réussi, selon Messe München, qui a reçu de nombreux retours positifs de la part de l'industrie. Maritta Lepp, chef de projet Ceramitec, se réjouit : « Nous avons nettement plus d'exposants qu'en 2022. » Les chiffres officiels d'inscription ne sont pas encore disponibles. Mais selon la base de données des exposants, plus de 430 exposants se sont inscrits au 29 janvier, soit environ 80 de plus que lors de la dernière édition.

Il y a un nombre impressionnant d'exposants anciens et nouveaux dans les secteurs de la céramique en terre cuite lourde et des matières premières. Plus de 169 entreprises des deux régions se sont enregistrées, selon Lepp. Il s'agit notamment d'entreprises renommées telles que Tecnofiliere, Bongioanni, Händle, Refratechnik, Equipceramic, VHV, Ceramica do Liz et Talleres Felipe Verdes.

Ceramitec 2024 aura lieu du 9 au 12 avril au parc des expositions Messe München.

Retour dans les halls A de Messe München

Ceramitec sera à nouveau organisé dans les halls A, A4 à A6. Les trois halls sont côte à côte, le hall A6 se trouve directement à l'entrée Est et à la station de métro Messestadt Ost. Comme d'habitude, les salles sont organisées par thème. A6 regroupe les céramiques fines, réfractaires, techniques et hautes performances, les matériaux composites, la métallurgie des poudres, l'impression 3D et la fabrication additive. Les matières premières et additifs, les poudres, les matières opérationnelles et auxiliaires, les matériaux réfractaires, les meubles de cuisson, les fours et équipements ainsi que les solutions énergétiques sont logiquement placés dans le hall central A5. La céramique d'argile lourde sera située dans le hall A4, aux côtés de l'analyse, de la recherche et du développement, de l'éducation et de la formation, des éditeurs et associations, de l'informatique et de la logistique. ZI y tiendra également un stand. En plus des exemplaires gratuits de ZI et de l'annuaire Brick, l'équipe éditoriale de ZI se réjouit de votre visite.

Programme complémentaire : visites thématiques, Career Day, spectacle spécial, conférences ceramitec

Un programme de soutien autour de l'exposition a également été annoncé. Messe München propose deux visites thématiques :

Deep Dive Heavy Ceramics : des experts industriels du groupe de travail European Ceramic Technology Fournisseurs présenteront aux participants de nouvelles idées et des solutions concrètes liées aux thèmes clés de la « numérisation », de l'« efficacité énergétique » et des « innovations » sur des stands sélectionnés pour la céramique en terre cuite dans le hall A4. .

Introduction à la céramique technique : les participants des industries d'application se familiariseront avec la gamme de prestations offertes par la céramique technique et les composants en céramique grâce à des visites de stands sélectionnés dans les halls A5 et A6.

La participation est gratuite, veuillez vous inscrire à l'avance : https://ceramitec.com/de/muenchen/programm/guided-tours/

Journée pour l'emploi

Le dernier jour du salon, le 12 avril, les étudiants, les diplômés et les entreprises auront l'occasion d'en savoir plus sur la transition des études à la vie professionnelle lors de présentations et de discussions dans le hall A4. Trois présentations ont été annoncées jusqu'à présent : Programmes d'études dans le secteur de la céramique, Présentation des différentes options après l'obtention du diplôme, Qu'attendent les entreprises des diplômés. Les exposants auront l'opportunité de se présenter spécifiquement aux jeunes professionnels et d'engager un dialogue avec eux.

Exposition spéciale Applications Céramiques

Une exposition spéciale sera consacrée aux possibilités d'application des produits de fabrication additive dans le hall A6 stand 339. L'accent sera mis sur les systèmes multi-matériaux complexes qui unissent des combinaisons particulières de propriétés. Comme le souligne Messe München, des produits pratiques particuliers tels que des composites à matrice céramique (CMC) résistants à la chaleur et extrêmement légers et des allumeurs pour moteurs de satellite fabriqués par jet multi-matériaux seront exposés.

Programme de conférences

Comme lors des derniers salons, un programme de conférences a été annoncé. Deux forums thématiques spécialisés seront organisés sous le nouveau nom de ceramitec talks. «Notre objectif est de relier le plus étroitement possible la théorie et la pratique, la science et l'économie, les meilleures pratiques et la recherche de solutions», explique Lepp. Le forum dans le hall A6 se concentrera sur les céramiques techniques, avec entre autres des présentations de l'Institut de technologie d'application de la métallurgie des poudres et de la céramique de l'Université RWTH d'Aix-la-Chapelle. Le forum du hall A4 est consacré aux thèmes centraux de la céramique d'argile lourde, principalement la décarbonation, la technologie de l'hydrogène, l'efficacité énergétique et les matières premières. L'accent sera mis ici sur les deux programmes de cours du VDMA et du  journal ZI.

Le maganzine ZI présentera cinq conférences sur des sujets technico-scientifiques d'actualité et pertinents dans la pratique. Eckhard Rimpel, directeur adjoint de l'Institut de recherche sur la brique et la tuile d'Essen e. V. (IZF), parlera de la combustion de l'hydrogène et des mesures visant à améliorer l'efficacité énergétique. Son collègue de l'IZF, Denny Mathew Alex, présentera le modèle de procédé du four tunnel, un instrument théorique permettant d'optimiser le processus de cuisson. Anne Tretau de l'Institut de recherche et d'essais sur les matériaux de l'Université Bauhaus de Weimar parlera du séchage par micro-ondes, tandis que sa collègue Elske Linss parlera de la circularité et de la durabilité des produits en argile lourde. Fritz Mödinger, consultant industriel, rendra compte de son expérience pratique avec l'énergie solaire et/ou les agents de porosification sans CO2.

Il y aura également des présentations de l'Université des sciences appliquées DKG/Coblence sur le thème du recrutement et de la rétention du personnel, de l'Association allemande de l'industrie des réfractaires sur les développements dans le domaine des matériaux réfractaires et du magazine Ceramics Focus India sur la contribution des machines et de la technologie. au secteur de la céramique.

Vous trouverez plus de détails sur le programme des conférences dans les semaines à venir ici : https://ceramitec.com/de/muenchen/programm/#zeitplan_sprecher. Les détails du programme de conférences ZI pourront bientôt être consultés ici : https://www.zi-online.info/

Source ZiegelIndustrie International

15/02/2024

Terreal: les apprentis visitent la tuilerie des Mureaux

Dans le cadre de leur journée d’intégration, sept apprentis ont été accueillis à la tuilerie des Mureaux pour une immersion totale.

L'objectif ? Transmettre aux étudiants les connaissances issues de nombreuses expériences professionnelles et leur faire découvrir le process de fabrication.

Au programme de cette journée :

👉 Présentation de différents métiers & parcours : prescripteur couverture IDF, référent technique national couverture, responsable production et maintenance, responsable Service ADV Export

👉 Visite de l'usine par le Responsable de production Adjoint

👉 Déjeuner avec l'ensemble des participants de la journée

👉 Animation quizz

Source Terreal

14/02/2024

FFTB: Le Roadshow « le CQP, c’est fait pour toi ! » boucle son tour de France avec une dernière réunion à Paris.

De A… à W… ce sont (quasi) toutes les régions françaises qui ont participé à ces événements à l’image de la diversité de la production française de tuiles et briques.

Merci donc aux représentant-es des sites de : Achenheim, Bavent, Betschdorf, Castelnaudary, Chagny, Colomiers, Commenaille, Damiatte, Doyet, Durtal, Girondes sur Dropt, Grossouvres, La Bastide d'Anjou, La Boissière du Doré, La Séguinière, Lantenne-Vertière, Lasbordes, Leguevin, Les Mureaux, Limoux, Mably, Marseille, Montpon, Pargny, Phalampin, Pont de Vaux, Pontigny, Rieussequel, Roumazières, Quincieux, Saint Amans Soult, Saint Geours, Saint Germer de Fly, Saint Laurent des Autels, Saint Marcellin en Forez, Saint Martin des Fontaines, Saint Martin Lalande, Saint Papoul, Sainte Foy l’Argentière, Seltz, Signy l'Abbaye et Wardrecques…

Le nouveau dispositif des Certificats de Qualification Professionnelle des tuiles et briques va désormais entrer dans sa phase opérationnelle.

Conducteur.trice préparation des terres, Conducteur.trice d’installations automatisées, Chef.fe d’équipe de fabrication, Technicien.ne de maintenance industrielle, ce sont plus d’une quarantaine de demandes de stages, inter ou intra entreprises qui sont déjà enregistrées !

« Au nom de la branche, je remercie tout particulièrement l’OPCO 2i dont le soutien a été déterminant. Je remercie aussi bien sûr tous les acteurs qui se sont impliqués dans ce projet, la CPNEFP, le groupe technique de formation, les permanents de la FFTB - Fédération Française des Tuiles et Briques et du CTMNC Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction et les collaborateurs des entreprises. J’invite toutes les entreprises et leurs salariés qu’ils soient expérimentés ou nouveaux embauchés à s’engager dans une politique de formation dynamique en utilisant le CQP, sans modération. La formation est un levier pour accroître les compétences clés des métiers des tuiles et briques et pour porter l’attractivité de notre industrie qui s’est donnée une trajectoire ambitieuse pour être une industrie locale, compétitive et décarbonée. Bonne formation à ceux qui suivront cette certification ! » a conclu Frédéric DIDIER, Président de la Fédération Française des Tuiles et Briques.

Source LinkedIn FFTB

13/02/2024

"Une baisse de marge très claire": le secteur des matériaux de construction s'inquiète pour 2024

En 2023, 86% des acteurs interrogés dans une enquête "ont connu une baisse d'activité", dont 47% ont enregistré une baisse supérieure à 5%. Pour 2024, la proportion des acteurs qui s'attendent à une baisse prononcée de leur activité grimpe à 73%.

La crise du secteur des matériaux de construction va s'accentuer en 2024, conséquence logique du recul de l'immobilier, estiment les professionnels dans une enquête publiée par une association des industriels du secteur (AIMCC). En 2023, 86% des acteurs interrogés dans cette enquête "ont connu une baisse d'activité", dont 47% ont enregistré une baisse supérieure à 5%. Pour 2024, la proportion des acteurs qui s'attendent à une baisse prononcée de leur activité grimpe à 73%, selon cette enquête à laquelle près de trois quarts des organisations professionnelles du secteur ont répondu.

Parmi les principaux freins à l'activité dans les mois à venir, "les contraintes financières (difficultés de trésorerie, endettement) et la baisse de la demande sont très largement au centre des préoccupations des industriels", a indiqué l'Association française des industries des produits de construction (AIMCC) dans un communiqué. En conséquence, ils réclament aux pouvoirs publics un "soutien à l'activité des entreprises", avec une "politique de la relance (de l'immobilier) neuf et des rénovations d'ampleur".

"L'absence de politique claire concernant le logement" des derniers gouvernements "a été un facteur aggravant de la crise qui s'annonce", a déploré Philippe Gruat, président de l'AIMCC, lors d'un point presse. Il a toutefois salué les annonces du Premier ministre Gabriel Attal, mardi lors de son discours de politique générale, notamment sur la "simplification des normes", tout en attendant de voir comment le gouvernement compte les appliquer.

Fort recours du secteur à l'intérim

Le chiffre d'affaires du secteur est resté en revanche relativement stable en 2023, un constat qui s'explique par la répercussion de l'inflation des coûts de production sur les prix de vente, selon l'AIMCC. Toutefois, cette répercussion n'est que partielle et il y a "une baisse de marge très claire dans l'industrie", souligne-t-elle.

Les perspectives sont un peu hétérogènes, selon le type d'acteur, une partie des entreprises du gros œuvre (filière du béton) anticipant une baisse supérieure à 15%, alors que le second œuvre (isolation, plâtre, fenêtres) prévoit des baisses n'allant "pas au-delà de 15%", précise l'AIMCC. Pour autant, la majorité (60%) des entreprises interrogées estiment que cette crise n'aura pas d'impact significatif sur leurs effectifs permanents, lesquels devraient "rester stables, voire progresser en 2024, malgré la conjoncture". Cela s'explique par le fort recours du secteur à l'intérim, premier "levier" de baisse des effectifs cité par les entreprises pour s'ajuster.

Concernant la transition écologique du secteur et sa décarbonation, elle demeure une "priorité de long terme", selon M. Gruat, qui a toutefois prévenu que "lorsqu'une crise de ce niveau-là se profile, la première action, c'est aussi la survie de nos entreprises et la solidité de leurs bilans". Enfin, s'agissant de l'objectif fixé par le gouvernement de 200.000 rénovations thermiques d'ampleur, il ne pourra être atteint que sous réserve de mesures complémentaires, notamment "un dispositif d'octroi des aides et d'accompagnement rapidement opérationnel et efficace" et un renforcement de l'Agence nationale de l'habitat (Anah) "pour faire face à l'afflux de dossiers".

Source BFMTV

12/02/2024

Afin de maintenir sa stratégie de croissance et poursuivre la mise en place de sa feuille de route bas carbone, EDILIANS GROUP met en place une nouvelle organisation...

Le développement d’EDILIANS GROUP à l’international, en particulier dans la péninsule ibérique, conduit l’entreprise à repenser sa gouvernance afin de rester à proximité des opérations. Effective depuis le 1er janvier 2024, cette nouvelle organisation vise à soutenir la stratégie de croissance du groupe et à maintenir un service de qualité pour ses clients tenant compte des spécificités de chaque marché, tout en accélérant le déploiement de sa démarche RSE.

Une organisation par zones géographiques

Autour de Pascal Casanova, Président Exécutif d’EDILIANS GROUP et Président d’Edilians SAS, la nouvelle gouvernance s’articule autour d’un Comité Exécutif resserré de 5 membres avec la mise en place d’une organisation opérationnelle par zones géographiques dédiée à :

- la France dont la Direction Générale a été confiée à Maxime Coutouly. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers, Maxime Coutouly bénéficie d’une solide expérience industrielle, notamment au sein d’EDILIANS GROUP qu’il a rejoint il y a 17 ans. Durant cette période, il a dirigé l’ensemble des usines ancrées sur le territoire national. Plus récemment, il a piloté l’intégration des acquisitions ibériques réalisées ces deux dernières années, à savoir La Escandella et Tejas Borja, en parallèle du développement de la stratégie industrielle du groupe pour lequel il a engagé un plan massif de décarbonation des sites de production. Dans sa mission, il sera accompagné d’un Comité de Direction France composé de Frédéric Fabien - Directeur Commercial, d’Olivier Delattre – Directeur Eco-habitat Solaire et Marketing, de Virginie Gendre - Directrice des Ressources Humaines et de Pierre Dugay – Directeur Industriel. L’organisation commerciale reste, quant à elle, inchangée.

- l’Ibérie pour laquelle Alexis Langlois a été nommé Vice-Président, en complément de ses responsabilités liées aux fusions/acquisitions ainsi qu’à la transformation digitale. Il s’appuiera sur un Comité de Direction constitué d’Alfred Vincent - Directeur Général La Escandella, d’Andres Casanova - Directeur Général Tejas Borja, de Pedro Valente - Directeur Général Umbelino Monteiro, d’Angel Blanco - Directeur des Ressources Humaines et d’Adelino Gouveia, Directeur Financier.

Eléonore Grossetête - Directrice Administrative & Financière et Sébastien Blanchon - Directeur des Ressources Humaines complètent le comité exécutif d’EDILIANS GROUP.

« Dans le contexte marché actuel, cette organisation renforcée permettra à EDILIANS GROUP de renforcer son agilité et d’accélérer son développement au service de la toiture durable - Sustainable Roofing » déclare Pascal Casanova.

Une stratégie d’amélioration continue, cœur de l’identité d’EDILIANS GROUP

Pour répondre aux enjeux sociétaux de la transition écologique et contribuer en tant que l’un des leaders du marché européen au bien-être présent et futur de chacun, EDILIANS GROUP entend poursuivre sa politique ambitieuse d’investissements sur le long terme afin :

- d’optimiser sa performance industrielle et commerciale grâce à l’amélioration continue de ses usines et de la proximité aux clients,

- de poursuivre sa stratégie d’innovation dans des solutions de toiture et composants performants et durables au service de l’éco-habitat pour conserver sa position de marque de référence en France pour les toitures en terre cuite, la rénovation énergétique et le solaire photovoltaïque,

- de réaliser des opérations de croissance externe hors de France en fonction des opportunités d’acquisitions,

- d’accélérer son engagement en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale notamment par le biais de l’amélioration continue des conditions de travail et la réduction de son empreinte carbone.

« Grâce au savoir-faire de l’entreprise d’ingénierie Ceritherm qui a rejoint le groupe au 1er juillet 2023, notre premier projet en rupture pour diminuer drastiquement nos émissions de CO2 sera mis en œuvre courant 2024 avec de premiers résultats significatifs attendus » conclut Pascal Casanova.

Source André Sudrie

11/02/2024

Les opposants au projet de carrière de Fessainvilliers s'invitent aux vœux de l'agglomération de Dreux

Les opposants au projet de carrière d'argile n'ont pas perturbé la cérémonie des vœux de l’agglomération le vendredi 19 janvier, mais ils ont réussi à montrer leurs pancartes.

Un panneau bien visible au parc des expositions de Dreux : Non à la carrière. Les opposants au projet de carrière de Fessainvillers-Mattainvilliers, soutenus par des membres de la CGT, ont profité ce vendredi 19 janvier des vœux de l’agglomération pour dire de nouveau non à ce projet. " L'eau est le thème de la cérémonie. Nous devons être présents, puisque cette carrière aurait des conséquences sur la qualité de l'eau".

Dossier pas déposé

L’entreprise Carrière et Ballastières de Normandie (CBN), souhaite implanter une carrière d’argile sur 30 hectares à Fessanvilliers. Ces opposants s’étaient déjà largement exprimés lors d’une réunion publique organisée à Brézolles au début de l’été. Les explications de la société ne les avaient pas convaincus. Depuis, ils n’ont plus de nouvelles.

Source L'Echo Républicain par Pascale Rouchaud





10/02/2024

Les tuiles avec moteur à changement de phase réduisent les besoins énergétiques des maisons

Des chercheurs américains ont développé de nouvelles tuiles qui refroidissent lorsque les températures extérieures sont élevées et réchauffent lorsqu'il fait froid. L'actionneur est un moteur à cire qui ne nécessite aucune électronique.

La chaleur peut entrer ou s’échapper par le toit d’une maison. Les tuiles actives pourraient contribuer à économiser de l’énergie.

Des chercheurs de l’Université de Californie à Santa Barbara ont développé de nouvelles tuiles qui rafraîchissent lorsque les températures extérieures sont élevées et réchauffent lorsqu’il fait froid. Grâce à eux, les besoins énergétiques nécessaires au contrôle de la température dans les maisons peuvent être réduits d'environ 30 %. Les deux scientifiques Charlie Xiao et Bolin Liao ont choisi une température cible de 18 °C.

La température extérieure fournit de l’énergie de conduite

"En fonction de la température de la terre cuite, elle passe du refroidissement au chauffage et vice versa", explique Xiao. Les tuiles sont équipées d’un moteur inhabituel alimenté uniquement par la température extérieure. La force motrice est la cire, qui se liquéfie lorsqu’elle se réchauffe et se solidifie lorsqu’elle refroidit. En fonction du changement de volume de la cire en réponse aux températures auxquelles elle est exposée, un moteur à cire crée une pression qui déplace les pièces mécaniques et convertit l'énergie thermique en énergie mécanique

C'est ainsi que le moteur à cire permet d'économiser de l'énergie

Lorsqu’il y a un fort soleil, la lumière est réfléchie. Dans ce cas, le moteur à cire déplace des lattes situées sur le dessus des briques, qui s'ouvrent ou se ferment en fonction de la température extérieure. Par temps plus frais, les lamelles sont fermées. Leur surface est conçue pour capter la chaleur solaire et ainsi réchauffer la maison. Lorsque la cire se liquéfie, elle ouvre les lattes et expose une surface qui reflète la lumière du soleil et rayonne de la chaleur. Un effet de refroidissement se produit. De plus, la cire absorbe ou libère également de grandes quantités de chaleur pendant le processus de fusion ou de congélation, stabilisant ainsi davantage la température de la tuile et du bâtiment.

L'énergie externe devient inutile

Grâce à l'utilisation de moteurs en cire, aucun appareil électronique, batterie ou source d'alimentation externe n'est nécessaire pour faire fonctionner les tuiles thermorégulatrices, promettent les scientifiques américains. Ils peuvent également être adaptés aux besoins régionaux, par exemple grâce à différents revêtements thermoactifs et différents types de cires, conclut-il.

Source VDI


09/02/2024

Le Studio SKLIM dévoile une tuile dotée de panneaux solaires et un système de refroidissement en terre cuite

Studio SKLIM dévoile son projet Lo-Hi Tech, comprenant une tuile en kénaf dotée d’un panneau photovoltaïque, ainsi qu’un système utilisant les propriétés de la terre cuite et l’évaporation de l’eau pour refroidir l’air ambiant.

Après avoir présenté The Techne of Things lors de l’édition 2023 du Seoul Design, Studio SKLIM a dévoilé son projet Lo-Hi Tech. Ce dernier a pour objectif de mettre au point des solutions qui peuvent répondre aux défis environnementaux actuels, en combinant des matériaux traditionnels avec des technologies modernes. Il comprend deux principaux dispositifs, à savoir le Ke-Sol System (KSS) et le Terra-Cooling System (TCS). Le KSS est une tuile en biocomposite permettant de produire de l’énergie verte. Le TCS, quant à lui, est un dispositif en terre cuite, conçu pour abaisser la température ambiante dans un abri de voiture, par exemple.

Ke-Sol System, une tuile conçue à base de kénaf

Le Ke-Sol System est une preuve que les matériaux traditionnels peuvent être alliés aux nouvelles technologies pour concevoir des dispositifs participant à la lutte contre les problèmes environnementaux actuels. Cette tuile est fabriquée à partir de fibres de kénaf moulées, à la fois robustes et légères. Elle est équipée d’un panneau photovoltaïque monocristallin et permet de transformer un toit en une surface génératrice d’énergie verte. L’électricité produite par les tuiles innovantes de Studio SKLIM peut être utilisée pour alimenter des bornes de recharge de voitures électriques ou, tout simplement, un système d’éclairage.

Terra-Cooling System, un dispositif tirant profit des propriétés naturelles de la terre cuite

Fabriqué à partir de terre cuite, le Terra-Cooling System du projet Lo-Hi Tech utilise les propriétés naturelles de ce matériau pour refroidir l’intérieur d’une structure. Par ailleurs, ses formes ont été étudiées par l’entreprise pour optimiser le flux d’air et, par conséquent, abaisser plus rapidement et efficacement la température, sans faire appel à des dispositifs de climatisation fonctionnant à l’électricité.

Outre la terre cuite et l’amélioration de la circulation de l’air, le TCS utilise le refroidissement par évaporation. Il est constitué de deux parties : le Hex et le Tri. Le Hex a pour principale mission de refroidir l’air ambiant. Concernant le Tri, il joue le rôle de réservoir d’eau et alimente les Hex situés à proximité de lui. Grâce à ses divers composants, le Terra-Cooling System serait capable d’abaisser la température dans un abri de voiture ou une autre structure de 6,5 °C, selon son fabricant.

Un dispositif s’inspirant d’anciennes techniques de réfrigération et d’irrigation

Dans la conception du Terra-Cooling System, Studio SKLIM s’est tout d’abord inspiré des pots Zeer, aussi connu sous l’appellation frigos du désert ou réfrigérateurs pot-en-pot. Ces dispositifs sont constitués d’un pot en terre cuite ou en argile, rempli de sable humide, et d’un pot intérieur pouvant accueillir des aliments et des médicaments qui ne peuvent être exposés à des températures élevées. Hormis les pots Zeer, le TCS reprend le fonctionnement des ollas, des systèmes d’irrigation utilisés depuis plusieurs siècles pour alimenter les cultures.

Ces réservoirs sont fabriqués à partir de terre cuite poreuse et diffusent progressivement l’eau qu’ils contiennent par capillarité. À noter que pour optimiser l’efficacité de son dispositif de refroidissement, Studio SKLIM réalise des simulations des dynamiques des fluides à partir de logiciel CFD (Computational Fluid Dynamics). Grâce à son projet Lo-Hi Tech, l’entreprise basée à Singapour souhaite fournir des solutions efficaces pour lutter contre les dérèglements climatiques, mais également mettre en valeur l’artisanat traditionnel. Plus d’informations : sklim.com. Que pensez-vous de ces innovations ? Nous vous invitons à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Source Neozone par Raharisoa Saholy Tiana

08/02/2024

UK: Ibstock reprend Coltman Precast

Le briquetier britanique Ibstock a acquis Coltman Precast (Valerie Coltman Holdings Limited), basé à Birmingham, un fournisseur indépendant de produits préfabriqués en béton.

L’usine de Coltman de 9,25 acres à Sutton Coldfield fabrique des dalles creuses et des escaliers.

Ibstock a déclaré que l’achat avait la capacité d’élargir la gamme actuelle d’Ibstock, ainsi que d’augmenter sa capacité de fabrication.

Ibstock possède également des usines de revêtements de sol à Sittingbourne dans le Kent et à Dewsbury, dans le West Yorkshire.

Coltman Precast a été créée en 1972 par John et Valérie Coltman. Au 31 mars 2023, Coltman Precast a réalisé un bénéfice avant impôts de 890 000 £ sur un chiffre d'affaires de 10,7 millions de £.

Tim Wright, directeur des ventes commerciales d'Ibstock, a déclaré : « L'acquisition d'une marque aussi connue et respectée que Coltman Precast est une étape importante pour Ibstock. Nous pensons que cela augmente encore la capacité du groupe Ibstock à gérer les défis à court terme qui sont impactés par le climat économique plus large, tout en nous aidant à planifier et à travailler vers un succès à long terme.

« Nous regardons l’avenir avec enthousiasme car le potentiel libéré de cette acquisition est immense. Une fois que nous aurons pleinement intégré l’installation et l’équipe de Coltman Precast dans nos opérations plus larges, l’entreprise ne cessera de se renforcer.

Source TheConstructionIndex

07/02/2024

Alexis Langlois devient vice-président pour l'Ibérie chez Edilians Group

 La nomination d'Alexis Langlois témoigne de l'ambition d’Edilians Group de poursuivre son expansion en Europe. 

Dans un mouvement stratégique visant à renforcer sa présence sur le marché ibérique, Edilians Group a promu Alexis Langlois au poste de vice-président pour la zone Ibérie. Cette nomination, qui s'ajoute à ses responsabilités actuelles en matière de fusions et acquisitions ainsi que de transformation digitale, renforce l'orientation stratégique d'Edilians Group vers l'innovation et l'expansion internationale.

Alexis Langlois  travaillera en collaboration avec un comité de direction Ibérie : Alfred Vincent, directeur général de La Escandella, Andres Casanova, directeur général de Tejas Borja, Pedro Valente, directeur général d’Umbelino Monteiro, Angel Blanco, directeur des ressources humaines et Adelino Gouveia, directeur financier.

Source Le Moniteur par Stéphanie Fefeu

06/02/2024

Bouyer Leroux décarbone la fabrication de briques

Le groupe coopératif du Choletais (2000 salariés) investit 76 millions d’euros dans ses sites de production.

«Nous demeurons “long-termistes” et indépendants malgré une conjoncture sévère pour le bâtiment.» C’est ainsi que Roland Besnard, PDG, résume l’état d’esprit de Bouyer Leroux, numéro un français de la fabrication de briques en argile. 

Le métier est par essence très énergivore, même si la fabrication de la brique creuse l’est moins que la production de béton, et le matériau plus isolant. Mais le groupe coopératif, basé depuis près de soixante-dix ans à La Séguinière (Maine-et-Loire), n’entend pas rester les bras croisés. 

Il a annoncé un plan d’investissement de 76 millions d’euros pour «décarboner ses sept sites de production à hauteur de 90 %» d’ici à 2027. «Ce plan va aussi nous permettre d’améliorer notre productivité et notre attractivité et de prendre une longueur d’avance sur nos concurrents», explique Roland Besnard, 63 ans.

2023 a été une année record avec 540 millions d’euros de chiffre d’affaires. En 2024, Bouyer Leroux prévoit un recul de 10 % de son activité, causé par la chute du marché de l'immobilier.

Source Le Figaro par Thibault Dumas


05/02/2024

Edilians remet à plat sa gouvernance

Maxime Coutouly a été nommé directeur général France d'Edilians Group 

Le fabricant de produits de toiture met en place une nouvelle organisation par zones géographiques pour appuyer son développement à l'international, en particulier dans la péninsule ibérique. L'entreprise compte ainsi accélérer sur sa feuille de route bas carbone.

De nouvelles têtes pour de nouveaux enjeux : tel est l'objectif du changement de gouvernance effective au sein de l'entreprise Edilians depuis le 1er janvier dernier. Autour de Pascal Casanova, président exécutif d'Edilians Group et président d'Edilians SAS, la nouvelle gouvernance s'organise autour d'un comité exécutif restreint avec la mise en place d'une organisation opérationnelle

Source Batiactu par Steve Carpentier

04/02/2024

Les variations du champ magnétique enregistrées dans des briques mésopotamiennes

En analysant des briques en terre cuite fabriquées en Mésopotamie entre le IIIe et le Ie millénaire avant notre ère, des chercheurs ont retracé avec précision l’évolution du champ magnétique terrestre local durant cette période.

Brique mésopotamienne Nabuchodonosor

L’inscription sur cette brique indique qu’elle date du règne de Nabuchodonosor II. La brique avait été volée sur son site d’origine avant d’être récupérée par le musée Slemani, à Souleimaniye, en Irak.

Un des épineux problèmes de l’archéologie est la datation absolue, c’est-à-dire l’attribution à un objet ou à un événement d’un repère temporel précis. Malheureusement, les données utilisées pour cette datation absolue sont parfois peu précises, notamment pour des époques reculées où les textes historiques sont rares ou absents. Ces imprécisions expliquent entre autres la grande marge d’erreur (jusqu’à 150 ans) dans les chronologies des règnes des rois mésopotamiens aux IIIe et IIe millénaires avant notre ère. Le carbone 14 n’est pas d’un grand secours car les méthodes associées ont une précision de 200 ans à cette période et elles ne s’appliquent que sur la matière organique. Pour affiner les datations archéologiques, Matthew Howland, de l’université d’État de Wichita, aux États-Unis, et ses collègues proposent de faire appel à la variation du champ magnétique terrestre.

Lorsqu’elles se forment, les roches magmatiques contenant des minéraux ferromagnétiques enregistrent la direction et l’intensité du champ magnétique terrestre à leur époque de formation : on parle d’« aimantation thermorémanente ». C’est le cas lors de la cristallisation des roches volcaniques mais aussi… lors de la cuisson des objets en terre cuite ! Les briques en terre cuite sont fabriquées à partir de matériaux argileux contenant des oxydes de fer, qui acquièrent une aimantation thermorémanente quand elles refroidissent dans le four depuis des températures au-dessus de 600 °C. Ces éléments de construction ont été utilisés dans les cités mésopotamiennes dès le Ve millénaire avant notre ère, notamment pour les bâtiments religieux, élitaires ou devant résister à l’érosion. Les noms des rois qui régnaient au moment de la fabrication de ces briques y sont parfois inscrits, ce qui permet souvent de les dater approximativement.

Parmi plus d’une centaine d’objets en terre cuite, l’équipe de Matthew Howland a sélectionné 32 briques datant de la fin du IIIe au milieu du Ier millénaire avant notre ère, retrouvées sur plusieurs sites archéologiques irakiens. À partir des inscriptions (relatives à douze rois différents) et des mesures de l’aimantation des briques, ils ont précisé la courbe de variation de l’intensité du champ magnétique terrestre en Mésopotamie en fonction du temps, en la calant sur une des chronologies des dynasties mésopotamiennes exploitées par les archéologues. Comme les briques ont changé d’orientation au cours de leur histoire, il était impossible d’en tirer parti pour étudier la direction du champ magnétique terrestre.

Grâce à cette courbe, les chercheurs ont confirmé que la Mésopotamie, comme d’autres régions du monde au même moment (Europe, Chine…), avait connu une période de forte intensité géomagnétique entre 1050 et 550 avant notre ère, avec des variations très rapides (notamment sous le règne du fameux Nabuchodonosor II, entre 604 et 562 avant notre ère) : l’anomalie du Levant à l’âge du Fer. De plus, la résolution de cette courbe, qu’il faut encore affiner, et l’utilisation des règnes permettraient à l’avenir une plus grande précision (de l’ordre de la décennie) dans la datation de terres cuites archéologiques en y mesurant l’intensité de l’aimantation thermorémanente.

Source Pour La Science par Nicolas Butor

03/02/2024

Hongrie: Wienerberger ouvre une usine de linteaux et de poutres

 Wienerberger ouvre l’une des usines de linteaux et de poutres les plus modernes d’Europe à Kőszeg, en Hongrie - l’usine a été modernisée avec un investissement de 3,6 milliards de forints. 

Grâce à Fullautomation, l’usine sera en mesure de produire des linteaux et des poutres de manière encore plus efficace et précise. L’usine produit principalement pour l’exportation et a une capacité annuelle de 5 millions de mètres courants, ce qui est plus long que la distance entre Budapest et le pôle Nord. 

La ville a une longue histoire de fabrication de produits en céramique cuite et de linteaux, et l’une des principales usines du groupe d’entreprises a célébré son centenaire il y a quatre ans ; la modernisation de l’usine de Kőszeg est un parfait exemple de la manière de créer un équilibre harmonieux entre tradition et innovation. 

Source LinkedIn

02/02/2024

Barcom installe un système de récupération de chaleur chez Parefeuille Provence

Le nouveau système a été installé dans l'usine située à Fournès dans le sud de la France.

En septembre 2023, Barcom (Groupe LB) a finalisé la fourniture d'un système de récupération de chaleur à l'usine de carreaux de céramique de Parefeuille Provence (groupe Gambini) à Fournès dans le sud de la France.

Le système est conçu pour récupérer l'air chaud de deux conduits de fumée connectés aux systèmes de refroidissement du four. Pour utiliser de manière optimale l’air chaud récupéré dans les processus clés, il est envoyé vers deux séchoirs verticaux et un séchoir par pulvérisation.

Les données clefs de l'installation:

  • Débit maximum d'air mélangé du four = 54 000 Nm3/h
  • Température moyenne de l'air mélangé = 128°C
  • Production énergétique totale = 2 112 000 kcal/h
  • Quantité équivalente de gaz naturel = 258 m3/h

Ce système optimise les processus de production et réduit l'impact environnemental.

Source CeramicWorldWeb

01/02/2024

Terreal lance une noue nervurée auto-porteuse pour l’étanchéité des toitures

Le fabricant a mis au point une noue nervurée qui se caractérise par son évacuation optimale des eaux de pluie et par sa rapidité de pose.

Noue nervurée auto-porteuse de Terreal

Jouant un rôle crucial dans l’évacuation des eaux pluviales sur les toitures à pans multiples et formant des angles rentrants, la noue contribue à prévenir les fuites et à protéger le bâti. Le nouveau modèle de noue mis au point par Terreal dispose d’une nervure centrale pour un drainage plus efficace et de quatre ressauts pour prévenir les remontées d’eau et les infiltrations.

Rapidité de pose

Autoportante et pré-percée en usine, elle se fixe rapidement par vissage ou clouage directement sur les liteaux, offrant gain de temps et confort de pose pour les artisans. Proposée en 2 m de longueur (50 cm de largeur), 100 % métallique, elle est déclinée en quatre coloris répondant aux spécificités régionales (acier laqué beige ou rouge, acier galvanisé et zinc naturel). Elle est produite en France, sur le site d’Achard à Genay (Rhône).

Source Le Moniteur par Maya Pic

31/01/2024

« L’État ne se donne pas les moyens de lutter contre le fléau des accidents du travail »

Au moins 903 personnes sont mortes d’un accident du travail en France en 2022. Mais la sociologue Véronique Daubas-Letourneux souligne que ces accidents ne sont pas une fatalité et qu’il est possible de lutter contre leur augmentation. Entretien.

En hausse depuis plusieurs années, le nombre de morts dans des accidents du travail en France a atteint en 2022 un nouveau record, avec au moins 903 décès, selon le décompte de l’hebdomadaire Politis. En plus de ces décès, 35 000 personnes conservent chaque année un handicap à la suite d’un accident du travail. La sociologue Véronique Daubas-Letourneux interroge les causes profondes de ces accidents et propose des leviers pour améliorer les choses. Entretien.

Portrait de Véronique Daubas-Letourneux

Véronique Daubas-Letourneux est sociologue, directrice du département des sciences humaines et sociales à l’école des Hautes études en santé publique. Elle a publié en 2021 Accidents du travail. Des morts et des blessés invisibles.

Comment expliquer le grand nombre d’accidents du travail en France ?

Véronique Daubas-Letourneux : Le comptage des accidents du travail est important, mais au-delà des rubriques faits divers, le phénomène doit être pensé comme un fait social. Le nombre des accidents du travail et leur régularité montrent qu’ils ne sont pas simplement accidentels, d’autant plus qu’ils ne touchent pas toute la population de manière égale. Si on regarde la répartition par secteur économique et groupe socio-professionnel, on constate en effet que les ouvriers sont les plus touchés.

Contrairement aux idées reçues, ces accidents ne sont pas une fatalité. Malgré une évolution ces dernières années, les représentations dominantes aujourd’hui sur les accidents du travail restent d’une part celle de la « faute à pas de chance », et d’autre part celle d’un risque assuré, qui fait que les accidents sont avant tout regardés en termes de coût financier.

« Si on regarde la répartition, on constate en effet que les ouvriers sont les plus touchés »

Pourtant, ces drames sont avant tout liés à des questions d’organisation du travail. Les accidents ont souvent lieu lorsque l’activité est effectuée en urgence, en mode dégradé, en sous-effectif, par des personnes en situation précaire, et peu ou mal formées. Souvent, les salariés ont une forme de culpabilité, mais en regardant plus en détail, on se rend compte que les accidents ont lieu tard le soir, juste avant la fermeture d’un magasin, ou tôt le matin, avant l’ouverture. Il y a ainsi des logiques de pressions temporelles sur le travail à certains moments de la journée, qui empêchent de protéger correctement sa santé.

La nécessité de répondre à la demande d’un client dans un temps très restreint génère donc des risques pour les salariés. On observe également une nouveauté ces dernières années : des secteurs très féminisés, comme le soin ou l’aide à la personne, voient le nombre d’accidents augmenter. Les femmes y sont souvent en situation d’emploi précaire et travaillent parfois en horaires coupées, ou en sous-effectif. Cela est notamment la conséquence d’un manque de moyens, et de politiques de réduction des coûts.

Que nous disent les accidents sur ce qu’est le travail aujourd’hui en France ?

Les accidents viennent éclairer ce que sont le travail et le marché de l’emploi aujourd’hui. Le recours aux statuts précaires, comme l’intérim ou la sous-traitance, entraîne une dégradation des collectifs de travail. Ils empêchent la transmission des savoir-faire de prudence, et exposent les nouveaux arrivés à des prises de risque.

J’utilise le terme obligé, car cela s’inscrit dans une logique d’organisation du travail basée sur une obligation de résultat. Il s’agit d’un indicateur très inquiétant sur les conditions de travail, particulièrement dans les secteurs les plus touchés, car c’est le reflet d’une logique de précarisation et de division du travail.

Si on regarde, par exemple, la question des délais de livraison, on constate que la réduction des coûts financiers peut se traduire par des coûts humains importants, comme un handicap, et parfois même la mort. Cette logique de rentabilité économique peut également se traduire par des pressions de l’employeur pour que les salariés reviennent plus vite au travail après un accident, quand ce ne sont pas les employés qui le font d’eux-mêmes pour ne pas laisser leurs collègues en difficulté.

Et puis, on en parle rarement, mais avec 35 000 personnes gardant un handicap à la suite d’un accident chaque année en France, on peut parler d’un coût social élevé. Ces drames sont d’ailleurs souvent le point de départ d’une perte d’emploi et d’une exclusion du marché du travail. Pourtant, ce coût là n’est jamais mesuré.

Quels sont les leviers qui permettraient concrètement de faire baisser le nombre d’accidents du travail ?

Il existe des pistes qui permettraient de lutter concrètement contre le fléau des accidents du travail. Il est nécessaire que les salariés aient à leur disposition des lieux où les sujets de santé et sécurité puissent être abordés. La suppression des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et leur fusion avec les comités d’entreprise par le gouvernement en 2017 ne va malheureusement pas dans ce sens.

Il serait également bienvenu de donner plus de moyens à l’inspection du travail, qui souffre d’une diminution de son nombre d’agents. Elle est chargée notamment de sanctionner lorsque les obligations des employeurs en matière de sécurité ne sont pas respectées, mais le manque de moyens auquel est confrontée cette institution ne lui permet pas de protéger convenablement les salariés.

« Les accidents ont souvent lieu lorsque l’activité est effectuée en urgence, en mode dégradé, en sous-effectif »

La formation tout au long de la vie et la transmission de connaissances sont un autre enjeu important dans la réduction des risques. Cependant, la précarité de l’emploi empêche une meilleure connaissance des procédures de sécurité, notamment pour les jeunes, qui sont statistiquement plus touchés par les accidents du travail.

Il faudrait donc réfléchir à intégrer des enseignements sur les enjeux de sécurité au travail dès la formation initiale, par exemple en informant les futurs salariés de leur droit de retrait, qui permet à n’importe quel travailleur de quitter son poste si la situation présente un danger grave et imminent.

Enfin, il est impératif de produire de la connaissance sur les enjeux de santé au travail. Or, aujourd’hui il est très difficile d’avoir un décompte précis des accidents, qu’ils soient mortels ou non. Si on prend l’exemple de la fonction publique hospitalière, il est impossible de connaître le nombre d’accidents et de maladies professionnelles qui y surviennent.

On ne peut pas s’empêcher de penser que l’État employeur ne se donne pas les moyens de produire une connaissance sur les atteintes à la santé au travail. Pourtant, une telle connaissance est un enjeu important pour permettre une meilleure prévention.

Pourquoi alors ces solutions ne sont pas mises en place ?

Malheureusement, aujourd’hui, les priorités sont ailleurs. Les moyens ne sont pas mis sur la santé au travail, car on privilégie les logiques de profit, de réduction des coûts. C’est le reflet d’une idéologie politique : on peut prendre pour exemple le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, un objectif martelé depuis 2008, et qui a des conséquences dans la fonction publique.

« On serre les dents, parfois ça casse » : ces accidents du travail non déclarés dans le BTP

De même, les lois Auroux de 1982 [du nom de Jean Auroux, ministre du Travail socialiste, initiateur de la loi qui a notamment permis la création des CHSCT, supprimé sous le premier mandat de Macron], ont constitué un progrès significatif pour la place des salariés dans les entreprises, mais la balance s’est totalement inversée depuis les réformes du code du travail de 2016 et 2017. C’est donc bel et bien le reflet de choix politiques qui vont dans le sens d’une certaine forme de profit économique, et ce malgré un coût social important.

Source Basta par Camille Stineau