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08/05/2021

Allemagne - Matières premières modernes pour l'industrie des tuiles et briques : Gâteaux de filtres presses de la carrière de rhyolite d'Ottenhöfen

Il peut s'écouler jusqu'à 20 ans pour obtenir un permis pour de nouvelles ouvertures de carrière. Les matières premières ne se raréfient pas seulement pour des raisons géologiques, mais aussi artificiellement pour des raisons politiques. De plus, l'industrie allemande des tuiles et briques veut devenir climatiquement neutre. Un énorme défi. De nouvelles approches et des solutions économiquement viables sont nécessaires.

1. Contexte et site géologiques

Les rhyolites sont des roches volcaniques siliceuses leucocratiques, donc de couleur claire, à matrice cristalline et partiellement vitreuse. Ils se composent principalement de quartz et de feldspath alcalin. D'autres feldspaths et micas comme la biotite peuvent être présents en tant que constituants accessoires. Les rhyolites étaient autrefois appelées porphyrys ou porphyrys de quartz - des noms qui sont encore largement répandus dans la littérature et la vie quotidienne aujourd'hui.

À Ottenhöfen, des roches de différentes variétés de rhyolite sont extraites depuis 1926 et transformées en matières premières de haute qualité pour la construction routière et ferroviaire. En tant que matières premières secondaires, au cours du lavage des roches et du recyclage de l'eau de lavage, un gâteau de filtration minéral argileux est produit. La carrière au fabuleux nom «Edelfrauengrab» («tombe de la noble») est exploitée par Wilhelm Bohnert GmbH & Co. KG et est située près de l’autoroute A5. Le port de Karlsruhe est actuellement l'option la plus pratique pour le chargement des navires.

Géologiquement, la carrière est située à l'extrémité ouest de la Forêt-Noire du Nord et donc dans la zone moldanubienne de l'orogenèse variscaine. À l'époque du Permien inférieur / Rotliegend, il y a environ 298,9 à environ 259,2 millions d'années, comme dans toute l'Europe centrale, un changement fondamental s'est produit, passant d'une tectonique compressive à une tectonique expansive. À la suite de l'affaissement thermique, de nombreux bassins sédimentaires et systèmes de vallée du rift se sont formés (»2). Dans les zones de faiblesse tectonique, la montée des magmas du manteau a provoqué une activité volcanique continentale avec des laves principalement andésitiques et rhyolitiques. La rhyolite de la carrière d'Edelfrauengrab est un remplissage de fissures de 4 km de long et 750 m de large dans le substratum paléozoïque. En raison de la grande profondeur, les terres utilisées par la carrière sont limitées. La profondeur minière actuelle est d'environ 230 m.

La région qu'est l'Allemagne aujourd'hui était située à l'époque du Rotliegend quelque peu au nord de l'équateur, comparable à la position de l'Afrique du Nord aujourd'hui. En raison du nivellement des montagnes Variscan, une forte érosion et une sédimentation à gros grains ont prédominé. En raison de la dérive graduelle vers le nord de la Pangée, le climat à l'origine tropical et humide s'est transformé en un climat désertique sec et chaud avec des lits rouges typiques riches en fer.

2. Composition minéralogique et chimique du gâteau de filtration

La composition minéralogique de la rhyolite primaire ne se reflète, comme prévu, que de manière résiduelle dans la composition minéralogique des fines délimatées. Les transformations minéralogiques cruciales sont principalement le type et l'intensité des processus d'altération qui ont agi sur la base de la matière première primaire pendant des millions d'années. En outre, la fissure secondaire et le remplissage des porosités ont une influence cruciale sur la minéralogie des fines.

Le gâteau de filtration d'Ottenhöfen a une structure granulaire dominée par du limon avec une teneur moyenne en grains les plus fins de d <2 µm = 27% en masse. Le tamis surdimensionné d> 63 µm est en moyenne de 7% en masse. Même sans traitement, la distribution granulométrique du gâteau de filtration correspond à celle d'un corps de tuile de toiture à granulométrie serrée (»3).

Sur le plan minéralogique, le gâteau de filtration est caractérisé par une teneur importante en phyllosilicates, en particulier en silicates à trois couches riches en potassium du groupe du mica. Avec la forte liaison des ions potassium aux plans basaux chargés négativement des couches tétraèdres, l'expansion du réseau cristallin avec gonflement interne cristallin est largement inhibée (»4). En termes de quantité, les illites avec des transitions douces vers des micas musculaires plus grands sont les phases dominantes. Celles-ci sont suivies par des couches alternées d'illite-smectite à gonflement cristallin interne et de petits pourcentages de kaolinite. Dans la série des tectosilicates, le quartz est présent avant le feldspath potassique et l'albite. La goethite est détectée comme une phase minérale accessoire. Les phases minérales problématiques telles que les carbonates, sulfures ou sulfates ne peuvent pas être détectées dans le gâteau de filtration (»tableau 1).

En termes chimiques, le silicium et l'aluminium dominent clairement avant tous les autres éléments. En tant que flux, le potassium est la principale influence sur les propriétés. La teneur élevée en potassium résulte minéralogiquement non seulement des minéraux de mica, mais également des feldspaths potassiques. Le carbone organique total est faible et se situe en moyenne autour de 0,08% en masse. En combinaison avec l'absence simultanée de carbonates, cela n'entraîne qu'une émission minimale de CO2 de 0,29% en masse (»tableau 2).

3. Caractéristiques céramiques du gâteau de filtration

Le gâteau de filtration est exempt de particules grossières problématiques et caractérisé par une consistance plastique rigide à semi-solide. Dans le cadre de la préparation, le gâteau de filtration ne doit pas être broyé dans un processus énergivore, mais seulement mélangé de manière homogène avec les autres composants du mélange. Le gâteau de filtration est idéal pour le traitement dans les équipements de préparation des briqueteries conventionnelles. Le gâteau de filtration présente des propriétés plastiques moyennes et peut être bien moulé. En raison de la teneur limitée en minéraux argileux expansifs, aucune sensibilité particulière ne peut être attendue pendant le séchage et le préchauffage. Dans le processus de cuisson, le gâteau de filtration est très réactif et commence le frittage très tôt. Cela se reflète dans le retrait à la cuisson élevé et la faible absorption d'eau du corps cuit (»Tableau 3).

Déjà à 1 000 ° C, les propriétés de la brique de clinker sont obtenues. Le matériau ne présente aucune tendance au gonflement mais réagit avec une sensibilité élevée aux différences de température dans le four (»5). Une sensibilité accrue aux fissures de préchauffage et de refroidissement ne peut pas être observée. En tant qu'additif à faible teneur en carbone, le gâteau de filtration peut être utilisé universellement dans des pourcentages de lots compris entre 10 et 30% en masse dans l'industrie des briques et des carreaux d'argile. L'application privilégiée est actuellement la production de carreaux de sol et de tuiles de toiture. Dans le cas de briques de structure à haute isolation thermique, on peut s'attendre à une augmentation de la résistance à la compression compte tenu de l'ajout suffisant du matériau.

4. Disponibilité des volumes et remarques finales

Suite à l'éjection du filtre-presse de la chambre, le gâteau de filtration est stocké de manière intermédiaire dans des installations de stockage d'argile de grande taille. Cela garantit une disponibilité toute l'année. Il évite également un mouillage incontrôlé par de fortes précipitations. La quantité annuelle disponible à long terme n'est actuellement que d'environ 10 000 t. Les données spécifiées sont des valeurs indicatives et peuvent être soumises aux fluctuations naturelles habituelles. Aucune responsabilité ou garantie n'est acceptée que les informations fournies sont à jour, correctes et complètes. Toutes les informations sont sans engagement. 

Source Ziegelindustrie International

07/05/2021

Osez la différence avec la tuile BEAUVOISE GRAPHITE Huguenot d’EDILIANS en bardage

Pour une façade unique, choisissez de la tuile en bardage !

Offrez un look audacieux à vos projets et apportez du renouveau au paysage architectural en alliant la tuile terre cuite avec d’autres matériaux tels que le bois pour une façade sophistiquée.

Eperdument contemporaine !

La tuile Beauvoise Graphite Huguenot en bardage sublimera votre bâtisse en révélant avec caractère son côté séduisant.

Succombez à l’appel de cette tuile petit moule à pureau plat !

Très facile à poser et à entretenir, elle s’impose comme une option originale en façade car ses lignes épurées et son nez fin et droit lui confèrent une bien belle allure. Elle apportera au bâti un vent de modernité par sa parfaite imitation tant par la forme que par l’aspect de l’ardoise naturelle.

Les plus de cette tuile :

  • La qualité de ses argiles.
  • Sa longévité sans failles.
  • Son excellente résistance mécanique au gel et aux variations de température.

06/05/2021

UK: Ibstock investit 60 millions de livres sterling pour augmenter la production de briques sur les sites d'Aldridge

Le groupe de briques d'argile et de produits en béton Ibstock investit 60 millions de livres sterling dans la production de ses deux sites à Aldridge alors que la demande de produits de construction augmente avec la reprise au Royaume-Uni de la pandémie de coronavirus.

Le groupe basé dans le Leicestershire a déclaré qu'il fournirait une capacité annuelle de 115 millions de briques dans ses usines d'Ibstock Brick Atlas et d'Ibstock Brick Aldridge.

L'investissement dans Atlas à Stubbers Green Road et Aldridge à Brick Yard Road devrait apporter une contribution annuelle de 12 millions de livres sterling aux bénéfices une fois qu'ils seront pleinement opérationnels en 2024.

L'usine Atlas réaménagée devrait également être la première usine de fabrication de briques à zéro carbone net au Royaume-Uni.

Il est financé au sein du groupe qui connaît une forte demande de la part des marchés de la construction neuve et de la réparation, de l'entretien et de l'amélioration.

L'assemblée générale annuelle du groupe a appris que l'exercice 2021-2022 avait bien commencé, avec des échanges légèrement en avance sur les attentes.

Les volumes de vente de la division Briques en terre cuite pour le premier trimestre de l'année ont dépassé les attentes internes, tandis que les volumes de béton pour le trimestre ont été en ligne.


Le conseil d'administration se dit encouragé par cette performance et, tout en restant conscient des incertitudes économiques et des perturbations causées par Covid-19, reste confiant pour l'année à venir.

Ibstock dit qu'à mesure que le marché du logement résidentiel se rétablira, la demande intérieure de briques en terre cuite continuera à dépasser celle disponible de la capacité de fabrication nationale.

Réaménager

Dans ce contexte, le groupe reprend le projet de réaménagement de son site d'Atlas en remplaçant le site existant mis en veille par une nouvelle usine de briques en terre cuite à la pointe de la technologie.

Le projet Atlas a été révisé et élargi depuis l'annonce de la proposition initiale au début de 2020, avec une augmentation de la capacité et d'autres améliorations importantes pour améliorer les performances environnementales. Le projet comprend également des investissements pour mettre à niveau et augmenter la capacité de l'usine de briques adjacente Aldridge.

La nouvelle usine Atlas disposera d'une technologie de pointe, avec des émissions de processus considérablement réduites, ce qui se traduira par une réduction importante des émissions de carbone.

Au total, les installations réaménagées offriront une capacité de 115 millions de briques par an, ce qui équivaut à une augmentation nette de la capacité du réseau d'Ibstock Clay de 75 millions de briques, après prise en compte de la capacité existante de l'usine Atlas en attente. Ensemble, les usines Atlas et Aldridge bénéficieront de la solide infrastructure de transport existante et des réserves d'argile de haute qualité sur le site.

Le projet, qui est soumis à un permis de construire définitif, devrait démarrer au second semestre 2023.

Joe Hudson, directeur général d'Ibstock, a déclaré: "Nous avons fait un début encourageant jusqu'en 2021, soutenu par une forte demande sur les marchés des logements neufs et du RMI".

«Les perspectives du marché étant désormais plus claires, nous nous recentrons sur la croissance. Le réaménagement de nos installations de briques coupées par fil dans les West Midlands offrira une augmentation significative de la capacité, démontrant ainsi notre leadership sur le marché de la brique en terre cuite, qui devrait continuer sa longue période. Le projet est un autre exemple tangible de notre engagement en faveur du parcours zéro carbone net et constitue un excellent exemple de la fabrication britannique de produits de construction.

"Nous avons un certain nombre d'opportunités d'investissement organique supplémentaires en cours d'évaluation et nous prévoyons d'en informer les actionnaires au fil de l'année."

Source Express&Star par John Corser 

05/05/2021

La brique terre cuite : vers une industrie compétitive et décarbonée

La filière la terre cuite se mobilise pour limiter l’impact de ses activités et réduire ses consommations d’énergie, en améliorant ses pratiques au quotidien.

La filière la terre cuite se mobilise pour limiter l'impact de ses activités et réduire ses consommations d'énergie. Comment ? En améliorant nos pratiques au quotidien et en portant le plan « Usine bas carbone 2050 », un programme ambitieux de rupture technologique, à l'échelle européenne.

L'éco-conception pour réduire notre impact et améliorer nos performances

Oui, une brique terre cuite fait l'objet d'une démarche d'écoconception : l'optimisation de la géométrie, la réduction de la masse des produits en conservant la performance, l'optimisation de la disposition des briques dans les fours génèrent des performances environnementales accrues. Pour preuve, l'écoconception a permis de multiplier par 3 la résistance thermique des briques en 20 ans. Ça fait moins d'énergie consommée pour créer des produits plus légers, et qui isolent toujours mieux.

Impact limité, performance accrue, du gagnant-gagnant, tout simplement !

La meilleure énergie est celle que l'on ne consomme pas

Diminuer notre consommation d'énergie, c'est aussi réutiliser celle que l'on a à disposition. Le séchage et la cuisson sont les 2 étapes de fabrication qui sont le plus consommatrices d'énergie. C'est pourquoi des améliorations constantes sont apportées aux procédés pour moins consommer :

  • Récupérer de l'air chaud non utilisé dans les fours pour alimenter les séchoirs.
  • Ajouter des sas pour limiter les déperditions de chaleur lors de l'ouverture des portes des fours
  • Optimiser la disposition des produits dans les fours.
  • Mieux piloter le cycle de cuisson par voie informatique. Cela permet d'optimiser 24h sur 24 les conditions de fonctionnement des équipements.

Et ça fonctionne ! Les consommations d'énergie ont diminué de 17% entre 1990 et 2018 et les émissions de CO2 ont baissé de 37% entre 2000 et 2018.

Opter pour des énergies renouvelables

L'efficacité carbone peut être améliorée grâce à l'utilisation de sources d'énergie alternatives.

Tour d'horizon de quelques bonnes pratiques :

  • Le biogaz issu de la méthanisation de déchets. La valorisation de déchets ménagers collectés peut permettre grâce à une unité de méthanisation l'approvisionnement d'énergie produite localement à une usine locale. C'est une forme de symbiose industrielle avec les territoires où nous sommes implantés,
  • La biomasse, quand il existe des sources d'approvisionnement proches et régulières (déchets de bois par exemple),
  • L'énergie photovoltaïque ou éolienne, sur les toits, dans les carrières... pour les besoins de bureaux et de certains équipements.

La part des énergies renouvelables dans le mix énergétique atteint ainsi près de 11% en 2018 et peut être de l'ordre de 40% sur certains sites. Cette performance place l'industrie de la terre cuite française au-dessus de la moyenne de l'industrie française et aussi comme leader de l'industrie européenne de la terre cuite !

Pour une industrie compétitive et décarbonée : la feuille de route usine bas carbone 2050

Le process d'amélioration continue engagé par la filière depuis une quinzaine d'années a déjà permis de diminuer notablement les consommations d'énergie et les émissions de CO2. Pour répondre à l'objectif de neutralité Carbone à horizon 2050 (fixé par la Stratégie nationale bas carbone de la France), il est désormais essentiel d'innover. C'est pourquoi notre filière a lancé sa feuille de route "Usine Bas Carbone 2050".

Usine Bas Carbone 2050 – panorama

L'idée est simple : proposer à chaque usine les solutions les plus adaptées. Et ... l'idée est ambitieuse. Ce programme confié au CTMNC (Centre Technique de Matériaux naturels de construction) a permis de réaliser un état des lieux des installations (bilan des consommations, technologies utilisées, etc) et d'identifier des pistes de réduction d'émissions de carbone, en particulier grâce à des technologies de rupture.

Ce sont ainsi plus de 30 solutions qui ont été identifiées, au potentiel et à l'accessibilité variés : captage du carbone, nouvelles énergies décarbonées, pressage à sec, cuisson rapide, cuisson laser, alias digital des usines, apport de l'intelligence artificielle, etc. Des démonstrateurs pilotes, réels ou virtuels, dans toute l'Europe permettront de tester, instrumenter et modéliser les solutions pour créer des lignes de production nouvelle génération ou actualiser des lignes existantes.

Notre ambition est claire : concevoir l'usine terre cuite de demain, pour une industrie locale, compétitive et décarbonée !

Brique terre cuite, c’est simple de faire durable !

Source Batiweb

04/05/2021

Écoconstruction : guide des matériaux isolants

Bien plus qu’une tendance, l’écoconstruction devient une nécessité. Nécessité aussi bien écologique, qu’économique. La maison d’aujourd’hui se pense donc différemment, avec de nouveaux matériaux d’isolation. 

Appelés “écomatériaux”, leur but est de proposer un habitat toujours plus efficient, durable et respectueux de l’environnement. Mais comment choisir la bonne isolation ? Passage en revue des matériaux clefs à utiliser pour se lancer dans cette révolution écologique.

Les écomatériaux

 Au moment de réaliser ses travaux d’écoconstruction, il est aujourd’hui indispensable d’avoir une vision globale. D’où vient ce matériau ? Est-il durable ? Comment est-il fabriqué ?

 Un écomatériau doit répondre à des critères avant tout éthiques : être d’origine naturelle, disponible facilement, en grande quantité, aisément recyclable, inoffensif pour la santé et performant. Sur le plan de la performance justement, la filière a fait beaucoup de progrès et propose maintenant des coefficients thermiques comparables aux isolants traditionnels de quoi rassurer les plus septiques. 

L'isolation sera donc la pierre angulaire d’une écoconstruction. Quels matériaux sont généralement plébiscités ? Voici les plus populaires avec leurs forces et leurs faiblesses.

La brique Monomur

Autre matériau clef en main, la brique “Monomur”. Brique faite de terre cuite, son épaisseur lui permet de proposer une résistance thermique de 3,25 m² K/W, en faisant un matériau isolant, mais plutôt conseillé pour les régions chaudes. Une construction en brique Monomur correspondra à une maçonnerie classique, doublée de 10 cm d’isolant. En été, la brique préservera la fraîcheur intérieure et vous fera également économiser en chauffage l’hiver. Exclusivement composées d’argile, elles ne contiennent aucune substance nutritive, aucune moisissure ne pourra donc s’y développer. Comptez entre 45 et 60€/m2 pour une construction en brique de terre cuite, mais ce prix est purement indicatif. Selon le chantier et les plans de l’ouvrage, le prix peut varier fortement.

La marque “Bio’Bric” propose par exemple une gamme de briques montées à joint mince, ce qui est un élément important, contribuant aux qualités d’isolation de ce produit. À noter également qu’un mur en briques monomur nécessitera jusqu'à 30 fois moins de mortier que pour un mur classique, grâce au joint mince justement.

La Paille

Matériau qui ne nécessite que peu de transformation, locale et peu chère, la paille fait un retour remarqué dans la liste des isolants. Avec une résistance thermique de 6 m² K/W, elle ne se démarque pas spécialement des autres matériaux sur ce plan, c’est davantage l’épaisseur des murs qui amplifiera son pouvoir d’isolation. Ils devront être de 40cm, ce qui en fait le principal inconvénient de la paille. Elle est aussi encore peu industrialisée et donc, souvent oubliée des professionnels. Des entreprises vont cependant dans ce sens, comme Isopaille dans la Sarthe, qui propose de standardiser ce matériau. 

Les constructions paille restent encore marginales, car chères. En effet une maison paille demandera bien plus de main-d'œuvre qu’une construction classique car elle doit être encastrée dans des structures bois. Malgré cela, la paille étant un déchet de l’industrie alimentaire, elle est donc disponible partout en France pour un prix économique. En utilisant des bottes de paille agricoles, comptez environ 30€ du mètre carré.

Le Chanvre

Le chanvre est un matériau aux nombreuses propriétés et de plus en plus présent dans le monde de la construction. Isolant thermique et phonique, il est plutôt facile à poser, souple et polyvalent. Utilisé depuis des millénaires, il était à l’époque mélangé à la chaux pour la construction de maisons. 

Sa filière est aujourd’hui structurée et permet de proposer un produit propre, qui ne subit généralement aucun traitement particulier, sans additif ni autres produits de synthèse. Sa culture est répandue en France et permet de laisser des champs propres. La plante est utilisée à 25% pour sa chènevotte, 55% entreront dans la fabrication de béton et d’enduit. Même les poussières restantes sont utilisées pour le chauffage industriel. 

Ses forces seront : une forte perméabilité à la vapeur d’eau et une bonne régulation de l’humidité. Niveau performances, prenons l’exemple des rouleaux de chanvre, qui permettent d’isoler les murs intérieurs, cloisons et combles, pour une résistance thermique de 5 m² K/W. Côté prix, comptez environ 25€ du mètre carré. 

La fibre de bois

Autre exemple d’un cycle de fabrication vertueux : la fibre de bois. Issue de chutes de bois déchiquetées, humidifiées, puis chauffées sous pression. Aucun produit chimique n’est utilisé dans ce processus, ce qui en fait un produit propre. Elle sera ensuite déclinée en panneaux souples ou rigides. 

C’est le premier isolant écologique du marché et ces panneaux peuvent être utilisés pour isoler le sol, les murs extérieurs et le toit. Son pouvoir isolant est cependant légèrement inférieur aux isolants traditionnels. Il sera alors nécessaire de poser une épaisseur un peu plus importante. 

La fibre de bois propose cependant une très bonne isolation face aux chaleurs estivales grâce à sa forte densité. Un très bon choix pour les maisons en ossature bois par exemple. Le bois a aussi la particularité d’être particulièrement stable dans le temps. Sa performance thermique sera autour de 5 m² K/W pour un prix de 25€ du mètre carré et une épaisseur de 35mm. 

La ouate de cellulose

Issue du recyclage de vieux papier, la ouate de cellulose est également un excellent choix pour isoler. Disponible en vrac ou en panneau, ce matériau est généralement soufflé dans les combles perdus et les planchers. C’est en France, le matériau le plus utilisé pour cet usage et c’est aussi le moins cher.

La ouate de cellulose est fabriquée à partir de papier journal provenant d’invendus qui sont broyés, défibrés, puis malaxés avec du sel de bore. Ce sel ayant des propriétés anti-feu, la ouate de cellulose sera donc très résistante, puisqu'en brûlant, ce sel générera de la vapeur d’eau, qui éteindra automatiquement les flammes. Cet isolant écologique sera également recyclable à souhait.

La ouate de cellulose assure une meilleure isolation thermique que la laine de verre et offrira jusqu'à 26% d’économie d'énergie. Sur le plan de l’isolation elle est efficace avec une résistance thermique comprise entre 7 m² K/W. Spécialement efficace contre les chaleurs estivales, elle apportera également un confort supplémentaire grâce à sa bonne isolation phonique. Quant au prix, comptez autour de 27€ du mètre carré. Il est fortement recommandé de faire appel à des professionnels pour sa pose, car des équipements spécifiques seront nécessaires.

Le coton recyclé

Pas très loin du chanvre et des isolants d’origine végétale, on trouve un isolant en fibre de coton recyclée qui mérite d’être cité. Il s’agit de Métisse©. Cet isolant est fabriqué à partir de vêtements, principalement en coton, collectés par Le Relais, une filiale des Compagnons d’Emmaüs.

Cet isolant est à la fois, très performant, solidaire et tout à fait écologique puisqu’il s’agit de vêtements recyclés et notamment de toile de jean’s.

La toile des célèbres pantalons bleus a pour caractéristique d’être difficilement valorisable dans les usages traditionnels des vieux chiffons, une fois les pantalons jetés. Elle convient par contre très bien à la fabrication de cet isolant et contribue à lui donner la couleur bleu qui est sa signature.

Metisse© est un excellent isolant, existant sous toutes les formes habituelles (rouleaux, panneaux, etc.). Il est conforme aux normes, dispose des certifications communes à tous les isolants (ACERMI…)  et répond parfaitement aux usages d’isolation d’été, et d’hiver.

Il est aussi particulièrement efficace en matière de confort sonore, le coton étant utilisé depuis des décennies en acoustique dans les domaines de l’automobile, de l’électroménager ainsi que dans les salles de spectacle

Le liège expansé

Résistant et ne craignant pas l’humidité, le liège est un matériau isolant efficace. Fabriqué à partir de l’écorce de l’arbre “chêne-liège”, qui est prélevé de manière durable tous les 8 à 10 ans. 

Cette écorce est ensuite chauffée à 300° grâce à de la vapeur. Sous son action la matière gonfle et s’agglomère grâce à sa résine naturelle. La matière obtenue est utilisée pour en faire de l’isolant, mais aussi des bouchons de liège par exemple. 

Le liège est le seul isolant biosourcé imputrescible et participe efficacement au confort d’été. Son prix reste cependant encore élevé. Autour de 30€ du mètre carré pour une épaisseur de 60mm et une résistance thermique de 7 m² K/W. 

Source Batiweb par Elsa Bourdot


03/05/2021

« Wienerberger France est prêt pour la RE 2020 », Frédéric Didier, directeur général de Wienerberger France

Dans un entretien pour LeMoniteur.fr, le directeur général de Wienerberger France, Frédéric Didier, expose les points d’attention par rapport au marché pour les briques et tuiles en terre cuite de la filiale du groupe autrichien et souligne la capacité de l’entreprise à relever les défis environnementaux… dès lors que les règles du jeu sont correctes.

Comment s’est soldée l’année 2020 marquée par la crise sanitaire ?

L’entreprise a fait montre d’une vraie résilience. Wienerberger France a limité le recul de chiffre d’affaires à 2 %, pour atteindre un total de 183 millions d’euros (pour un effectif de 790 collaborateurs). De même, au niveau groupe, le chiffre d’affaires n’enregistre qu’une légère baisse de 3 % (à 3,4 milliards d’euros) et de 5 % de la profitabilité avec 566 millions d’euros d’Ebitda à périmètre constant. Ces chiffres résultent exclusivement de l’effet du premier confinement, durant lequel nous avons toutefois maintenu les livraisons. En France, nous avons bénéficié d’une reprise dès la mi-mai et nous avons orienté tous nos efforts pour assurer l’approvisionnement des chantiers. Le marché de la couverture et donc celui des tuiles en terre cuite s’est très bien porté en 2020, celui des murs en brique terre cuite a bien résisté. C’est l’activité façades (briques de parement) qui a été la plus affectée, du fait des contraintes sanitaires plus marquées qui ont concerné la reprise de ce type de travaux.

Les tendances de marché qui s’installent davantage dans la durée suscitent-elles des points d’inquiétude pour vos activités ?

En couverture, les fondamentaux sont très porteurs, car ils sont portés par la rénovation qui représente environ 70 % du marché et de nos propres débouchés. En structure, pour les briques terre cuite, nous intervenons en très grande majorité dans le neuf et là, effectivement, nous avons des points de vigilance, bien connus de tous : baisse du nombre de logements commencés et autorisés, critères durcis d’octroi des crédits bancaires aux particuliers, pression foncière, perspectives de zéro artificialisation nette. Ils ne se sont pas ressentis sur nos bilans l’an dernier mais nous devons surveiller et anticiper de potentielles difficultés à moyen terme. Nous y réagissons par nos atouts que sont la proximité avec nos clients, des gammes larges de produits et l’avant-garde sur l’innovation qui forme l’ADN de Wienerberger, l’inventeur du mono-mur, entre autres.

« Je vois dans la flambée observée des cours, un message pour susciter le retour à davantage de souveraineté industrielle »

La flambée des prix des matériaux atteint-elle Wienerberger France ?

De manière incidente, non pas directement : le bois pour les palettes, le plastique pour les housses d’emballage, le polyuréthane pour les isolants intégrés à nos produits de sarking (isolation toiture) ou les matières textiles des écrans de sous-toiture. Sur le cœur d’activité, tel n’est pas le cas… car nous maîtrisons la matière première : la terre cuite issue de l’argile est produite localement, au plus près de nos usines. Plus encore dans le contexte du moment, nous nous félicitions de cette proximité et je vois dans la flambée observée des cours, ceux du bois ou de l’acier entre autres, un message pour susciter le retour à davantage de souveraineté industrielle, française ou en tout cas européenne. Que constate-t-on en effet, sinon que c’est la matière importée d’origines lointaines dont les prix explosent. Tirons-en collectivement les leçons de bon sens.

Quelles sont vos priorités en matière de préservation de l’environnement ?

Elles sont nombreuses ! Premier point : l’énergie. Le groupe Wienerberger a fixé une trajectoire claire : atteindre la neutralité carbone en 2050 avec une étape majeure en cours qui consiste à réduire nos émissions de CO2 de 15 % en 2023 par rapport à 2020, au moyen d’une enveloppe d’investissements de 180 millions d’euros sur trois ans au niveau du groupe. C’est un challenge passionnant ! En France, nous avons déjà baissé les émissions de 30 % en trente ans, depuis 1990. Mais nous intensifions également nos efforts. Sur le process, cela consiste à augmenter la part du biogaz par rapport à un gaz d’origine fossile, ainsi que celle de la biomasse. Le choix d’argiles moins " riches " en calcaire diminue aussi les émissions de CO2. Et nous investissons pour améliorer le traitement des fumées, avec par exemple 1 million d’euros en cours sur ce sujet dans l’usine d’Achenheim (Bas-Rhin).

Par ailleurs, nos produits évoluent constamment, notamment selon l’objectif d’optimiser leur masse, à performance thermique et mécanique constantes, à l’instar de notre récent NATURbric fabriquée à Durtal (Maine-et-Loire) pour les marchés de l’ouest de la France.

Concernant notre alimentation en électricité, nous avons obtenu pour l’ensemble des sites français la certification d’une électricité 100 % verte, elle provient de l’hydraulique et de l’éolien.

Nous sommes dans une démarche d’économie circulaire, pour le recyclage en production, par exemple de nos casses sèches de terre cuite. Par ailleurs, plus de 500 000 de nos palettes s’inscrivent dans un circuit de consignation afin de réduire la consommation de bois perdu, ce qui limite d’autant l’impact de la hausse actuelle du cours du matériau vierge.

Enfin, sur la biodiversité, toutes nos carrières d’argile en France ont élaboré leur plan de préservation. Nous nous engageons pour les gérer avec le moins d’impact possible, revitaliser les milieux naturels et enrichir la biodiversité avant, durant et après leur exploitation. Les chiffres sont là pour prouver la réalité de notre engagement : nous cumulons 30 hectares de terrains entièrement dédiés aux espèces protégées, et donc non exploités.

Ces efforts se mettent en œuvre dans le cadre d’une organisation révisée en conséquence, puisque nous avons constitué l’an dernier au sein de Wienerberger France une équipe dédiée au développement durable de sept personnes autour de Robert Lacroix. Sa composition est pluridisciplinaire, reflet de notre volonté de prendre en compte le sujet dans toute sa globalité : on y retrouve des ingénieurs process, la direction de la R&D, des spécialistes du financement, des achats et du transport.

« La filière minérale est pénalisée »

Comment votre activité aborde-t-elle le cap de la RE 2020 ?

La terre cuite répond aux exigences de la RE 2020. Celles-ci sont nombreuses mais nous savons et saurons les suivre. La trajectoire dessinée, avec les seuils progressifs, s’avère réaliste pour nos produits. Il subsiste pour nous un point de désaccord, majeur : la méthode de l’analyse du cycle de vie (ACV). Nous désapprouvons le mode dit " dynamique " retenu par la France, qui agit de manière isolée en Europe. Nous ne souhaitons pas la guerre des matériaux mais agir ainsi, c’est les mettre en situation de concurrence inégale, de sorte à porter atteinte à la liberté de choix du consommateur. Nous ne sommes pas contre le bois, mais nous réclamons une égalité de traitement or en l’état, la filière minérale est pénalisée. L’ACV normée européenne doit constituer la seule méthode à retenir. Avec la profession et la filière minérale, nous espérons encore infléchir le cours des décisions. Vis-à-vis de nos clients professionnels et de nos partenaires, nous lançons le 11 mai une série de séances d’informations en digital sur la RE 2020, la " table des experts ", avec des spécialistes représentants de bureaux d’études.

Quels sont vos investissements en cours en France ?

Outre ceux liés à la maîtrise de l’énergie et de l’environnement, le principal se déroule depuis l’an dernier dans notre usine de Flines-lez-Raches (Nord) pour un montant de plus de 4 millions d’euros. Il s’agit d’une adaptation de process afin de lancer une nouvelle gamme de briques et de plaquettes de notre gamme Terca. Rappelons qu’au titre de notre recherche constante d’innovation, nous avons récemment développé, dans la gamme Koramic, la tuile " Ultima TPF " pour les très faibles pentes, de l’ordre de 12 degrés. Et dans la gamme Porotherm, la " Climamur " qui répond aux attentes de confort d’été et d’hiver.

Vous manifestez le fait de rendre l’industrie attrayante. Quelles sont vos principales actions ?

La plus originale est sans conteste notre participation, comme mécène, à " L’Industrie magnifique ", rencontre biennale de l’art et de l’industrie par l’exposition d’œuvres artistiques liées à chaque entreprise participante dans l’espace public à Strasbourg. Cette année du 3 au 13 juin, celle de Patrick Bastardoz magnifiera la brique et la tuile fabriquées dans nos trois usines alsaciennes : " Terre de ciel " inspirée des tours de Babel s’élèvera à 7 mètres et nos salariés à Achenheim ont eu le plaisir de la voir grandir dans nos ateliers avant que son assemblage final ne s’expose à la vue du public, sur la célèbre place Broglie.

Source Le Moniteur par Christian Robischon (Bureau de Strasbourg du Moniteur)


02/05/2021

Brésil: Cerâmica Barrobello adopte davantage d'automatisation Cosmec

L'investissement concernera les deux lignes (briques creuses et tuiles) présentes dans l'usine Filial, qui fera l'objet d'une réorganisation majeure.

Suite aux excellents résultats obtenus en 2019 avec la fourniture d'une ligne de pose de carreaux doubles avec chargement robotisé des wagons de four, Cerâmica Barrobello a décidé de poursuivre le processus d'automatisation de ses usines avec la technologie Cosmec. L'investissement concernera les deux lignes (briques creuses et tuiles) présentes dans l'usine Filial, qui fera l'objet d'une réorganisation majeure.

L'usine de tuiles manque totalement d'équipement pour charger le produit sur les wagons de four et sera fournie avec trois lignes indépendantes pour la préparation, le formage et la reliure des packs, ainsi qu'une ligne de connexion avec programmation de couche pack et chargement robotisé sur wagons de ensemble de machines pour automatiser les mouvements des wagons pour les deux fours existants. A l'achèvement, la capacité de production de chaque ligne de préparation de paquets sera de 2 500 tuiles par heure.

Cette solution réduira le coût du personnel actuellement engagé dans les opérations de chargement en remplaçant les douze opérateurs / équipe actuels par seulement trois opérateurs / équipe, tout en réduisant considérablement les déchets.

Contrairement à la ligne de tuiles, la ligne de briques creuses est déjà équipée de certains systèmes automatisés, mais ceux-ci ne sont pas suffisants pour garantir la flexibilité requise par le marché actuel. Cosmec modifiera et complétera donc les équipements de la zone de mise en place et de déchargement des produits cuits. L'ajout de deux nouvelles unités robotiques élargira la gamme de produits, augmentera la qualité, réduira les déchets et améliorera les emballages.

L'équipement doit être installé cet automne et assurera une production à grande échelle à partir du début de 2022. 

Source CeramicWorldWeb

01/05/2021

Saint-Nabord : à 50 ans, la tuilerie Monier vit bien son âge

C’est en 1971 que le premier coup de pelle a été donné pour la construction, sur 5 ha, de la tuilerie au 1 chemin de la Champagne à Saint-Nabord. 

Cinquante ans après, après avoir changé de mains à plusieurs reprises, elle porte fièrement les couleurs de Monier qui fait partie du groupe BMI et affiche une bonne santé. 

Installation classée en matière de protection de l’environnement, elle trie et recycle et ses grandes priorités sont la sécurité des cinquante employés, la qualité des produits et le bien-être des salariés. 

Patrick Géhin en est à la tête depuis le mois de février.

Source Vosges Matin

30/04/2021

Gironde-sur-Dropt: l’usine de briques investit 5 millions d’euros dans son outil de production

La société coopérative Bouyer Leroux bénéficie du plan France Relance pour moderniser et améliorer la performance énergétique de son usine de Gironde-sur-Dropt.

La température et le taux d’humidité des briques sont contrôlés avant de passer dans le séchoir. 

L’usine de briques de terre cuite Bouyer Leroux de Gironde-sur-Dropt parie sur l’avenir. Le site industriel d’où sont sorties 130 000 tonnes de briques l’an dernier va investir 5,6 millions d’euros (M€) pour moderniser son outil de production et diminuer sa consommation d’énergie thermique. Le projet qui coche la case transition énergétique a retenu l’attention du Gouvernement. Dans le cadre du plan France Relance, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) financera l’investissement à hauteur de 1,6 M€.

Source Sud OUEST par Jérôme Jamet

29/04/2021

De belles perspectives en 2021 pour Terreal, leader de la couverture terre cuite

Les ventes de Terreal, leader de la couverture terre cuite, ont baissé de 8,2 % en 2020 suite à la crise sanitaire. Mais le groupe annonce de belles perspectives en 2021.

Le groupe qui a réalisé 378 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020 présente ses résultats audités de l’année 2020. Terreal est présidé par Laurent Musy (PDG) auquel est rattaché depuis le 11 mars 2021, Jean-Baptiste Fayet, le nouveau directeur général.

Selon les résultats annoncés, les ventes ont baissé de 8,2 % par rapport à 2019 en raison de l’impact de l’épidémie de Covid-19 dans la plupart de ses marchés.

L’activité de terre cuite obtient cependant « des résultats solides de 1,5 % » grâce à un rebond spectaculaire à partir de juin, notamment en couverture, souligne Terreal (la couverture représente quelque 65 % des ventes du groupe).

Maîtrise des coûts et hausse de la marge résiliente

Rappelons que Terreal est présent sur quatre grands marchés : la couverture avec les tuiles en terre cuite et ses composants (isolation thermique en sarking, écrans de sous-toiture et évacuation d’eaux pluviales), le solaire photovoltaïque en toiture, les briques et le bardage avec plaquettes et vêture.

Quant à l’Ebitda, il n’a baissé que de 1,8 % à 62,5 M€ avec une marge résiliente de 16,5 %, en hausse de 1,1 % par rapport à 2019. Une performance due à un meilleur mix des ventes, la performance industrielle et la maîtrise des coûts dans tous les domaines, analyse la société.

Acquisition de Creaton finalisée le 31 décembre

La société rappelle l’acquisition, finalisée le 31 décembre 2021, de Creaton, producteur de tuiles allemand, pour développer sa présence en Europe et dans le monde. Une acquisition qui fait du producteur français le premier fabricant européen de tuiles en terre cuite. Il indique détenir ainsi des positions de numéro 1 ou 2 en France, en Allemagne, en Pologne et dans le Sud-Est de l’Europe.

La combinaison des deux entreprises conduira à un groupe employant 3200 personnes et dont le CA augmentera de 63%, pour atteindre environ 610 millions d’euros, 374 M€ (60% du total) venant de Terreal et 236 M€ (40%) issus de Creaton, annonçait le groupe en octobre 2020, lors de l’annonce de l’acquisition.

Creaton qui possède 8 usines de terre cuite est d’ailleurs présent sur les mêmes segments de produits que Terreal, avec une différence : il produit en outre des tuiles béton.

Performance au premier trimestre 2021

Le groupe annonce « des performances record dans la plupart de ses pays avec des marchés de la rénovation dynamiques », la crise ayant renforcé l’attrait pour la maison et la vie en périphérie des grandes villes ou dans les territoires plus ruraux.

Ainsi, les ventes du groupe au premier trimestre 2021 ont atteint 167 M€, soit 11 % de plus qu’en T1 2020. « L’Ebitda s’est améliorée à 29 M€, soit 80% au-dessus de T1 2020 et même 17% au-dessus d’un fort T1 2019, ce qui génère une Ebitda en année glissante de 108 M€ (tous ces chiffres étant pro forma de l’acquisition de Creaton et non audités) » termine le groupe qui précise que le levier d’endettement s’est réduit à nouveau à 2,0 fois l’Ebidta sur 12 mois glissants.

Source : batirama.com par F. Leroy

28/04/2021

Des ventes en recul en 2020 pour Terreal

Le spécialiste de la couverture, Terreal, annonce avoir enregistré une baisse de ses ventes en 2020. Néanmoins, le premier trimestre 2021 repart à la hausse.

En 2020, Terreal a fait une acquisition importante sur le marché de tuile terre cuite. En rachetant auprès du groupe belge Etex, Creaton, un acteur allemand dédié à la tuile terre cuite et béton réalisant un chiffre d'affaires de près de 236 millions d'euros, il souhaite se placer parmi les leaders européens de la tuile terre cuite.

Le nouvel ensemble qui devrait représenter environ 610 millions d'euros de chiffre d'affaires pour plus de 3.200 salariés, s'appuiera "sur deux piliers forts que sont l'Allemagne et la France, tout en s'ouvrant à un marché plus large".

Source Batiactu

Près de Cholet. Bouyer Leroux investit 62 millions d’euros dans la transition énergétique

Le groupe Bouyer Leroux va réduire de 60 % ses émissions de CO2 d’ici cinq à sept ans. Ce qui représente un investissement de 62 millions d’euros pour le numéro un français de la brique (1 500 salariés), dont le siège est à La Séguinière.

Bouyer Leroux veut devenir le modèle européen de la sobriété énergétique.

Le groupe Bouyer Leroux passe la vitesse supérieure. Trois ans après avoir affiché ses ambitions, le numéro un français de la brique (1 500 salariés, 350 millions d’euros de chiffre d’affaires), qui a son siège à La Séguinière, vient de dévoiler le contenu de son plan de transition énergétique. Il s’inscrit dans une logique d’économie circulaire et nous permettra de décarboner 90 % de l’énergie thermique utilisée par nos usines et de réduire ainsi de 60 % nos émissions de CO2 à horizon de cinq à sept ans. Il fera de Bouyer Leroux une référence sans véritable équivalent dans l’industrie de la terre cuite en Europe, explique Roland Besnard, président-directeur général de Bouyer Leroux.

Pour y parvenir, l’entreprise va investir 62 millions d’euros, dont plus d’un quart a fait ou fera l’objet de demandes de subventions auprès de l’Agence de la transition écologique (Ademe). Sur le site de La Sèguinière, par exemple, un foyer biomasse (huit millions d’euros) sera alimenté par du bois issu de la collecte en Maine-et-Loire et permettra, dès fin 2022, d’alimenter en air chaud tous les séchoirs de l’usine.

Deux usines à sciure en projet

À Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée), une unité pilote de syngaz, un gaz pauvre fabriqué sur place selon un procédé de pyrolyse, fera tourner une partie des brûleurs d’un four.

Le site de Mably (Loire) va utiliser la chaleur solaire thermique et a lancé des études pour une usine à sciure qui alimenterait les fours. Le même projet est engagé à Colomiers (Haute-Garonne).

Enfin, l’unité de production de Gironde-sur-Dropt (Gironde) va passer de deux lignes fonctionnant en semaine (3x8 en 110 heures) à une seule ligne fonctionnant en continu (5x8 en 160 heures). Cet investissement de 5,2 millions d’euros permettra d’améliorer la sobriété énergétique du site de 20 %, assure Bouyer Leroux.

Source Ouest France

27/04/2021

Un investisseur reprend le fabricant allemand de machines pour l'industrie de la terre cuite Lingl

Un repreneur a été trouvé pour Lingl, un fabricant de machines et d'équipements pour la terre cuite. Cela signifie la reprise pour l'entreprise et les employés.

Le fabricant de machines et de systèmes basé à Krumbach, Hans Lingl Anlagenbau und Verfahrenstechnik GmbH & Co KG (Lingl), a été fondé en 1938 et est l'un des principaux fabricants internationaux de machines et de systèmes dans les domaines de la terre cuite, de la céramique sanitaire et technique et de l'automatisation et robotique. Lingl a déposé son bilan le 5 octobre 2020. L'auditeur Arndt Geiwitz du cabinet d'avocats de Neu-Ulm SGP Schneider Geiwitz a été nommé administrateur d'insolvabilité. Sur place à Lingl, Christian Plail, partenaire de SGP, est chargé de superviser la procédure. Tous les employés sont repris Mercredi 21 Avril, la société a annoncé que la famille Schug de Pressath dans le Haut-Palatinat rachèterait l'entreprise Lingl. Cela garantit la survie à long terme de l'entreprise. Les 230 employés doivent être repris. Au cours de la procédure, il y avait déjà eu une réduction significative des emplois. Environ 120 anciens employés de Lingl sont passés à une société de transfert et de qualification. Les ambitions de Schug pour Lingl La famille d'entrepreneurs Schug est, entre autres, les propriétaires de Lippert GmbH & Co. KG (Lippert), une entreprise de génie mécanique de Pressath dans le Haut-Palatinat. Lippert est un spécialiste des systèmes pour l'industrie de la porcelaine, de la technologie des convoyeurs et des solutions d'automatisation. L'entreprise familiale internationale, qui en est maintenant à sa troisième génération, emploie environ 370 personnes. «De notre point de vue, les deux entreprises vont très bien ensemble. Il existe un certain nombre de synergies qui doivent maintenant être exploitées. Nous nous considérons comme un investisseur stratégique à long terme qui souhaite maintenir le site et promouvoir le développement à long terme », explique Hubert Schug, PDG de Lippert.
Les opérations commerciales de Lingl ont été maintenues
Après le dépôt du dossier de redressement judiciaire fin 2020, la procédure s'est concentrée sur "le maintien de la production et la sécurisation des relations clients et fournisseurs existantes", indique le communiqué de presse. «Avec une main-d'œuvre engagée sous la direction de l'administrateur judiciaire Alexander Kögel, nous avons pu maintenir l'intégralité des opérations commerciales et mettre en œuvre les mesures de restructuration nécessaires malgré les restrictions causées par la pandémie Corona. C'était une condition préalable essentielle aux discussions avec les investisseurs potentiels. Nous avons eu un nombre très élevé de parties intéressées, avec lesquelles la famille Schug s'est finalement révélée être le partenaire idéal de Lingl », explique Christian Plail, directeur du cabinet d'avocats d'Augsbourg SGP Schneider Geiwitz. La remise des activités commerciales est prévue pour début mai. Le comité des créanciers doit encore approuver la vente.

26/04/2021

TERREAL publie son rapport RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) 2020 !

TERREAL est conscient depuis longtemps de sa Responsabilité Sociétale. La santé et la sécurité de ses collaborateurs, la satisfaction de ses clients, la réduction de ses consommations d’énergie, la préservation et le développement de ses ressources d’argile sont pour TERREAL des priorités, qui sont aujourd’hui intégrées à part entière dans son plan stratégique de croissance rentable et durable. TERREAL souhaite offrir des produits et des solutions toujours plus innovants et qualitatifs à ses clients, tout en s'assurant de la sécurité et de l’engagement de ses collaborateurs. Aussi, TERREAL s'engage à développer et maintenir des relations de confiance avec les parties prenantes internes et externes, afin d’assurer la pérennité de ses activités.

La démarche RSE vise à définir des engagements concrets, datés et chiffrés pour pérenniser les activités de TERREAL. Cette volonté implique de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour maîtriser les impacts environnementaux, accompagner les territoires, développer des relations et des conditions de travail responsables et proposer des offres innovantes, durables et responsables.

Ce rapport RSE a vocation à expliciter, de manière concise et concrète, la pertinence des actions et de des résultats obtenus en 2020, des succès mais aussi de certaines difficultés, dans un contexte de pandémie et de transformations environnementales, économiques, et sociétales.

Source TERREAL

25/04/2021

Creaton augmente la disponibilité de ses produits en Autriche

Creaton dispose d'un nouvel entrepôt plus grand à Schärding depuis le début de 2021. Il remplace l'ancien entrepôt de Hörsching. Cela signifie que la société affiche une présence locale encore plus grande et offre aux clients autrichiens des délais de livraison plus rapides et une plus grande disponibilité des marchandises, selon un communiqué de presse.

Plus de 600 articles des domaines des tuiles en terre cuite et des accessoires sont toujours disponibles à la livraison dans le nouvel entrepôt, qui comprend un hall de 1000 mètres carrés et un entrepôt extérieur de 6400 mètres carrés. Selon l'entreprise, une zone de rassemblement pour les marchandises cueillies et une zone pour le chargement et le déchargement des camions permettent une logistique fluide. Le partenaire d'expédition de longue date Schachinger Baulogistik reste le fournisseur de services et l'exploitant de l'entrepôt de distribution Creaton. 

Source Baustoffmarkt

24/04/2021

Une visite commentée sur la saga Gilardoni à Altkirch

Xavier Gilardoni, Émile Muller et Alphonse Brault étaient d’éminents Altkirchois et d’audacieux entrepreneurs. Jacques Vigneron évoque leur parcours devant les panneaux à l’ancienne bibliothèque de la ville.

Une visite commentée de l’exposition en plein air, accrochée sur les façades de l’ancienne bibliothèque, est proposée.  Photo DNA /Noëlle BLIND-GANDER

Depuis octobre 2020, pour les dernières Journées du patrimoine, des panneaux d’informations historiques ont été installés en plein air , sur les fenêtres de l’ancienne bibliothèque municipale et bibliothèque historique d’Altkirch, rue de Ferrette. Ce bâtiment est le seul vestige de l’activité industrielle de Gilardoni frères dans la ville et les panneaux ont été réalisés par Jacques Vigneron, sous l’égide des associations des Amis de la Bibliothèque et des Amis du Musée Sundgauvien.

Les deux frères Gilardoni d’Altkirch, Thiébaud et François-Xavier, ont inventé la tuile imperméable à emboîtement, un modèle révolutionnaire, au milieu du XIXe siècle. Cette invention a été suivie d’une autre : la création et la construction du premier four industriel au monde pour la cuisson de la terre cuite à haute température, en association avec Émile Muller. Ce dernier, jeune ingénieur altkirchois, s’était déjà illustré dans sa ville avec le chantier de destruction de l’ancienne église, celle de la ruine médiévale du château et la construction de la nouvelle église Notre-Dame.

Après 1871, Émile Muller choisit la France, fonde une tuilerie à Ivry-sur-Seine en association avec les frères Gilardoni et développe une activité d’ornementation en céramique. Il est le créateur du grès cérame, breveté en 1886.

Alphonse Brault puis son fils Alfred puis Xavier Gilardoni, fils de François-Xavier Gilardoni, ont eu une action importante dans le cadre d’une société du nom de Gilardoni fils, A. Brault & Cie, créée 1880, à ne pas confondre avec Gilardoni frères. Ils s’impliquent dans l’ornementation et la production d’œuvres en céramique.

Alphonse Brault, né à Angers, a rencontré Émile Muller à Altkirch, où il avait été nommé professeur au collège en 1845. L’œuvre remarquable d’Alphonse Brault sera la construction de la « Maison Gilardoni » à Thiais, destinée à montrer tout ce que les deux hommes pouvaient proposer en céramique : terres cuites imitant la pierre et le marbre, tuiles mécaniques, tuiles écailles, bas-reliefs en terre cuite ou en grès cérame, terres cuites émaillées, mosaïques intérieures. Aujourd’hui, ce bâtiment classé monument historique appartient à la Cour des comptes.

Source L'Alsace

23/04/2021

Ondura, le nouveau groupe dédié aux solutions d’étanchéité des toitures et des bâtiments

Constitué autour d’Onduline, la nouvelle société française réalise un chiffre d’affaires consolidé de 350 M€, avec 2 000 employés et 13 usines dans le monde.

Connaissiez-vous Ondura ? Non, c’est normal aujourd’hui. C’est le nom du nouveau groupe de matériaux de construction constitué autour d’Onduline. L’entreprise française devient la tête de pont d’un groupe international dédié aux solutions d’étanchéité des toitures et des bâtiments. Cette création fait suite au rachat de l’entreprise polonaise CB et en 2019 de l’entreprise allemande Alwitra. Cette nouvelle entité est dirigée par Patrick Destang, le pdg d’Onduline.

Ondura en détail

Le socle historique du nouveau groupe est français, avec son siège mondial à Suresnes en région parisienne, un centre de R&D près de Rouen et une usine à Comines dans le Nord. Les trois entités Onduline, Alwitra et CB opéreront de manière indépendante tout en profitant des synergies commerciales et de l’accès aux gammes de leurs sociétés sœurs. En France, Flatline, la société française nouvellement créée par le groupe assurera la distribution des solutions Alwitra.

Ondura distribue ses produits dans plus de 100 pays, à travers 32 filiales dans le monde, vers 20 000 clients dont les plus grandes chaînes de distribution professionnelle et grandes surfaces de bricolage. Elle dispose de 13 usines dans 9 pays différents, et d’un effectif de 2 000 salariés. Elle réalise 350 M€ de chiffre d’affaires.

Grandes ambitions

Dans un communiqué, Patrick Destang, dirigeant d’Onduline et d’Ondura, se réjouit : « Onduline est fière d’avoir été à l’origine de la création d’Ondura, un groupe international qui affiche haut et fort ses ambitions : développer des solutions d’étanchéité pour protéger les bâtiments et leurs occupants par tout temps. Nous avons des positions uniques sur ce segment, qui nous ont permis de croître durant la crise sanitaire de 2020. Les particuliers veulent améliorer leur habitat et leur environnement extérieur, et les professionnels et collectivités rénover le bâti existant pour en augmenter la durée de vie... ».

Source Le Moniteur par Guillaume Fedele

22/04/2021

Autriche: la brique est une longue tradition chez Wienerberger

La plus grande usine de briques d'Autriche est située à Hennersdorf (district de Mödling). La société Wienerberger produit chaque jour 25 000 briques sur le site. Les briques ont été apportées à Vienne au XIXe siècle, lors de la construction des bâtiments de la Ringstrasse.

La briqueterie de Hennersdorf a une longue histoire. Des briques sont produites sur le site depuis 1870, soit plus de 150 ans. À cette époque, les briques étaient fournies à des architectes de la ville renommés de Vienne et des environs. En outre, les briques ont été amenées à la Ringstrasse de Vienne à cheval et en charrette, où le grand palais de la Ringstrasse a été construit au 19ème siècle.

L'usine, qui appartient à la société Wienerberger depuis 1890, est aujourd'hui la plus grande usine de briques d'Autriche. 25 000 briques sont produites chaque jour à Hennersdorf. Wienerberger exploite également une autre briqueterie en Basse-Autriche à Göllersdorf (district de Hollabrunn). Wienerberger produit environ 500 millions de briques murales chaque année dans toute l'Autriche. Pour imaginer les dimensions: Selon l'entreprise, avec ce montant, vous pourriez reconstruire une ville aussi grande que Tulln chaque année.

100 000 mètres cubes d'argile par an

L'argile utilisée pour la production des briques à Hennersdorf provient d'une fosse d'argile à un kilomètre au sud de l'usine. «Nous parlons de 100 000 mètres cubes d'argile qui sont traités chaque année», déclare Bernhard Müller, directeur des opérations à Hennersdorf. L'argile est transportée vers l'usine via un tapis roulant, où elle est traitée. «Le travail du traitement consiste à préparer le matériel pour la presse. Cela comprend le déchiquetage approprié des pièces étrangères et l'ajout de substances naturelles telles que les fibres de papier et la sciure de bois », explique Müller.

100 000 mètres cubes d'argile sont traités à Hennersdorf chaque année. L'argile provient d'une fosse d'argile à un kilomètre de l'usine

Pour que les briques prennent leur forme, la masse préparée est pressée à travers un soi-disant embout buccal. Ensuite, la brique individuelle est découpée dans la masse à l'aide de fil. Les briques d'une épaisseur de 25 centimètres sont les plus demandées, mais les briques d'isolation thermique spéciales sont également de plus en plus populaires.

«Une tendance que nous avons observée ces dernières années est certainement la construction en maçonnerie monolithique. La brique peut non seulement protéger contre le froid dans ses propriétés, mais peut également protéger contre la chaleur des étés chauds que nous avons actuellement en Autriche », déclare Johann Marchner, directeur général de Wienerberger Austria. Concrètement, monolithique signifie qu'aucune isolation supplémentaire du mur extérieur n'est nécessaire. La brique n'est enduite qu'à l'intérieur et à l'extérieur.

"Sinon, la brique exploserait"

Lorsque la brique murale est complètement pressée, elle a une teneur en humidité d'environ 20 pour cent. Par conséquent, la brique doit maintenant être séchée. «Si vous la brûliez immédiatement, la brique exploserait à haute température. C'est pourquoi il existe un séchoir à tunnel et que la brique a un temps de séjour de deux à trois jours afin de retenir deux pour cent de l'humidité résiduelle », explique le directeur des opérations Müller. 

Les briques sont ensuite brûlées dans un long four à plus de 900 degrés Celsius. Parce que la durabilité et le respect de l'environnement sont également de plus en plus importants dans la production de briques, Wienerberger utilise entre autres des pompes à chaleur. Les premiers projets pilotes avec des pompes à chaleur sont déjà en place. «Vous pouvez imaginer que l'énergie qui est habituellement chassée de la cheminée est à nouveau capturée et réutilisée pour le processus de production», déclare le directeur général Johann Marchner.

En ce qui concerne la crise du CoV, l'Autriche a jusqu'ici échappé à l'œil au beurre noir. Au début de la pandémie, il y avait beaucoup d'incertitude, dit Marchner. Les carnets de commandes sont actuellement pleins. «Les questions de construction et de vie sont devenues encore plus importantes à la suite de la crise», est certain Marchner. Il continue donc de s'attendre à une forte demande de briques.

Source NOE ORF.at  par Thomas Puchinger


21/04/2021

Le Musée de la Chaussure de Romans sur Isère retrouve son charme d’antan grâce aux tuiles Edilians

En juin 2019, un violent orage de grêle traverse le département de la Drôme provoquant d’importants dégâts dans de nombreuses communes parmi lesquelles Romans-sur-Isère. La ville voit un grand nombre de ses monuments historiques endommagés, les toits abîmés. 

Classée en état de catastrophe naturelle, elle entreprend alors d’importants travaux de réparation de ses bâtiments emblématiques dont la rénovation globale des toitures du Musée de la chaussure avec les tuiles Delta 10 Ste Foy et Canal 50 Restauration Poudenx d'Edilians

UN PATRIMOINE À PRÉSERVER

Située entre Grenoble et Valence, Romans est chargée d’histoire. Le cœur de la vieille ville abrite des ruelles étroites et nombre de patrimoines tels que la collégiale SaintBarnard, élevée à l’emplacement d’une abbaye fondée en 838 sur les bords de l’Isère, ou encore son Musée international de la chaussure, installé dans l’écrin prestigieux de l’ancien couvent de la Visitation.

Après la tempête de grêle de juin 2019, le Musée de la chaussure, qui expose une exceptionnelle collection de 16.500 souliers en tout genre, se retrouve contraint de fermer ses portes au public.

Deux mois plus tard, la mairie lance un appel d’offres pour réparer non seulement les dommages subis par le musée mais également par l’ensemble des édifices sinistrés, classés à l’inventaire des monuments historiques, en commençant par la collégiale.

Les Architectes des Bâtiments de France sollicitent alors Eric Sirvent, responsable commercial d’Edilians en charge de ce secteur, pour leur présenter différents modèles de tuiles Canal destinées à la couverture de l’église. Séduits par l’esthétique de la Canal 50 Restauration Poudenx, ils décident finalement de l’utiliser plutôt pour restaurer une partie des toitures du Musée de la chaussure. Rappelant les véritables tuiles d’autrefois, elle leur permet, en plus, de respecter l’une des clauses du cahier des charges de la ville : une reconstruction à l’identique afin de pouvoir bénéficier des indemnités prévues par les assurances dans le cadre d’une catastrophe naturelle.

RESTAURER TOUT EN RESPECTANT L’HISTOIRE

Spécialisée dans la rénovation et partenaire d’Edilians depuis plus de 30 ans, l’entreprise Chovin remporte l’appel d’offres de la ville de Romans-sur-Isère et se voit confier la rénovation de la totalité de la charpente du Musée de la chaussure avec pour mission de respecter l’esthétique d’origine de ce patrimoine ancien. Pour ce faire, les architectes des Bâtiments de France ainsi que ceux de la commune valident deux types de tuiles terre cuite d’Edilians.

Avec son grand moule faiblement galbé à relief, la tuile à emboîtement Delta 10 Ste Foy, en coloris rouge, remplace fidèlement les tuiles plates Saint-Vallier de la structure centrale du Musée.

Une fois enlevées les plaques de fibrociment revêtues d’amiante découvertes en soustoiture, la tuile Canal 50 Restauration Poudenx recouvre les deux autres ailes à 4 pans du site, dotées d’une pente de toiture de 36% environ. Issue de la Sélection Patrimoine, cette tuile canal à tenons a été posée dessus/dessous afin d’épouser parfaitement la forme des nouvelles plaques ondulées et ainsi renforcer l‘étanchéité. « Choisie en coloris Antique, elle se marie à la perfection avec les bâtiments environnants » souligne Nicolas Robin, gérant de l’entreprise Chovin.

Au total, 2.865 m2 de tuiles terre cuite Edilians dont 1.910 m2 de Canal 50 Restauration Poudenx et 955 m2 de Delta 10 Ste Foy ont été mises en œuvre par trois charpentiers couvreurs de l’entreprise Chovin, à raison de 50 m2 par jour. Frontons, rives, faîtières et closoirs d’étanchéité complètent cet ensemble composé de plus de 30.000 tuiles.

Après plus de 6 mois de travaux, le Musée de la chaussure qui a pu ouvrir ses portes en temps et en heure en juillet 2020, attend désormais la fin de la crise sanitaire pour accueillir à nouveau des visiteurs. Nul doute qu’ils seront charmés par la qualité de la restauration à l’identique des toitures, à l’image de la ville de Romans-sur-Isère qui envisage de rénover la chapelle du musée ainsi qu’un monastère situé à proximité avec les mêmes prescriptions.

A propos d’EDILIANS :

EDILIANS place la tuile terre cuite au cœur de l’éco-habitat.

  • • 14 sites industriels en France
  • • plus de 76 modèles de tuiles déclinés en 320 coloris www.edilians.com

Source Edilians


20/04/2021

Naoden accélère grâce aux appels d'offres régionaux

La jeune entreprise Naoden a remporté un appel d'offres de la Région Pays de la Loire pour produire de l'énergie à partir de résidus de bois. Elle en tire déjà des retombées positives.

Fondée en 2015 pour produire énergie et chaleur à partir de déchets de bois, Naoden vient de franchir un cap décisif : la start-up nantaise remporte l' appel d'offres d'économie circulaire Co Wood Green lancé par la région Pays de la Loire. Ce résultat conforte la faisabilité de procédés développés depuis six ans. « Il fait déjà écho auprès d'une cible d'industriels, positionnés dans la valorisation de déchets ou auprès de certaines collectivités locales. Cela va déclencher de l'activité, au minimum deux contrats en 2021 », prévoit Erik Mouillé, président de l'entreprise de 15 salariés. Au passage, la start-up va toucher une subvention de 400.000 euros versée par la région Pays de la Loire.

S'appuyer sur l'écosystème

Pour gagner l'appel d'offres Co Wood Green, Naoden partait avec un dossier ancré dans l'écosystème local. Son projet de petite installation de production d'électricité et de chaleur est mené en partenariat avec l'Ecole Centrale de Nantes et Solution Recyclage, une entreprise de Loire-Atlantique spécialisée dans la collecte et le recyclage des résidus de bois. Par ailleurs, Naoden est déjà un acteur reconnu localement : la société équipe plusieurs clients de la région nantaise avec notamment quatre unités de production de « gaz vert » chez Bouyer Leroux , un fabricant de briques et matériaux en terre cuite.

Son chiffre d'affaires 2020 atteint 800.000 euros. Depuis sa création, la jeune pousse a levé 3 millions d'euros dont 1,6 million l'an passé auprès de la Région Pays de la Loire, Engie et l' accélérateur de start-up InnoEnergy. Sur le même principe, elle s'est associée avec l'école d'ingénieur IMT Atlantique à Nantes pour répondre à l'appel d'offres « Verdir » de la Région Pays de la Loire sur la valorisation de déchets marins. Le dossier est en cours de validation.

Produire local

« Dans la mesure où vous répondez aux enjeux et problématiques du territoire, favoriser l'économie locale et créer des emplois, le dossier de candidature est déjà bien engagé », estime le dirigeant. Les « microcentrales » développées par Naoden seront produites à 90 % en Pays de la Loire et assemblées à Nantes. De l'économie circulaire et locale. Néanmoins, rien n'était gagné d'avance. Le processus prévoyait l'analyse de la faisabilité des projets par le Pôle de compétitivité de la filière forêt-bois-papier Xylofutur.

Ce dernier a d'abord opéré un premier écrémage sur dossier. Puis les candidats rescapés sont venus répondre aux questions d'un comité composé d'experts, de représentants de collectivités et d'industriels. Chaque projet devait être à un stade suffisamment avancé pour garantir un déploiement industriel dans des délais relativement courts. « Le nôtre est en effet proche de l'accès au marché, explique Erik Mouillé. Une première microcentrale devrait être opérationnelle fin 2021 et d'autres suivront. » La start-up vise ainsi les 3 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année.

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Source Business Les Echos par Bruno Askenazi