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28/04/2021

Près de Cholet. Bouyer Leroux investit 62 millions d’euros dans la transition énergétique

Le groupe Bouyer Leroux va réduire de 60 % ses émissions de CO2 d’ici cinq à sept ans. Ce qui représente un investissement de 62 millions d’euros pour le numéro un français de la brique (1 500 salariés), dont le siège est à La Séguinière.

Bouyer Leroux veut devenir le modèle européen de la sobriété énergétique.

Le groupe Bouyer Leroux passe la vitesse supérieure. Trois ans après avoir affiché ses ambitions, le numéro un français de la brique (1 500 salariés, 350 millions d’euros de chiffre d’affaires), qui a son siège à La Séguinière, vient de dévoiler le contenu de son plan de transition énergétique. Il s’inscrit dans une logique d’économie circulaire et nous permettra de décarboner 90 % de l’énergie thermique utilisée par nos usines et de réduire ainsi de 60 % nos émissions de CO2 à horizon de cinq à sept ans. Il fera de Bouyer Leroux une référence sans véritable équivalent dans l’industrie de la terre cuite en Europe, explique Roland Besnard, président-directeur général de Bouyer Leroux.

Pour y parvenir, l’entreprise va investir 62 millions d’euros, dont plus d’un quart a fait ou fera l’objet de demandes de subventions auprès de l’Agence de la transition écologique (Ademe). Sur le site de La Sèguinière, par exemple, un foyer biomasse (huit millions d’euros) sera alimenté par du bois issu de la collecte en Maine-et-Loire et permettra, dès fin 2022, d’alimenter en air chaud tous les séchoirs de l’usine.

Deux usines à sciure en projet

À Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée), une unité pilote de syngaz, un gaz pauvre fabriqué sur place selon un procédé de pyrolyse, fera tourner une partie des brûleurs d’un four.

Le site de Mably (Loire) va utiliser la chaleur solaire thermique et a lancé des études pour une usine à sciure qui alimenterait les fours. Le même projet est engagé à Colomiers (Haute-Garonne).

Enfin, l’unité de production de Gironde-sur-Dropt (Gironde) va passer de deux lignes fonctionnant en semaine (3x8 en 110 heures) à une seule ligne fonctionnant en continu (5x8 en 160 heures). Cet investissement de 5,2 millions d’euros permettra d’améliorer la sobriété énergétique du site de 20 %, assure Bouyer Leroux.

Source Ouest France

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