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30/05/2022

La pénurie de tuiles « aura des conséquences » en cas de tempête

Il est désormais plus difficile de dégoter des tuiles pour son toit qu’un rendez-vous pour renouveler son passeport. Si, de manière générale, le coût des matériaux de construction a flambé ces dernières années, certains sont aussi quasiment introuvables. C’est le cas de tout ce qui est fabriqué avec de la terre cuite, comme les tuiles de toiture ou les briques. Une pénurie qui, à l’instar de l’huile de tournesol, est due en partie à la guerre en Ukraine. Mais ce n’est pas le seul facteur et, on ne va pas vous mentir, la situation ne va pas s’améliorer.

Les personnes qui fréquentent régulièrement les magasins de bricolage grand public auront peut-être remarqué que les rayons des tuiles étaient soit fortement dégarnis, soit désespérément vides. Même chose pour les enseignes fournissant les professionnels du bâtiment. En consultant les sites internets de ces entreprises, le constat est sans appel : rares sont les références disponibles en nombre suffisant pour refaire autre chose que le toit de la niche du chien.

« On n’a pas du tout de réapprovisionnement de prévu »

Afin de tirer cela au clair, 20 Minutes a tenté de contacter différents distributeurs parmi les plus connus, dont Leroy Merlin et Point P. En vain, aucun n’a donné suite. Mais par téléphone, en se faisant passer pour un client, nous avons eu quelques réponses. « On n’a pas du tout de réapprovisionnement prévu sur les tuiles, les faîtières, et on n’a aucune visibilité sur les délais. Dans les Hauts-de-France, c’est mort et c’est pareil ailleurs en France », se désole une employée d’un Leroy-Merlin dans le Nord.

Pour Freddy Guilbert, président de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) du Pas-de-Calais, la situation est dramatique : « Pour de la brique, le délai est de 6 mois, pour de la tuile il n’y a pas de délai et si on est enfin livrés, on ne sait pas à quel prix », explique-t-il. A ce jour, les artisans qui ont pu stocker des matériaux peuvent honorer les chantiers sur lesquels ils s’étaient engagés. « Pour de la couverture, ce n’est juste pas possible d’accepter de nouveaux chantiers. Non seulement parce qu’il n’y a pas de tuiles, mais aussi parce que tous les mois il y a une inflation à deux chiffres sur ces matériaux. Garantir le prix du devis au-delà de quelques semaines est inenvisageable », insiste le président de la CAPEB, artisan lui aussi.

Le Covid et ses restrictions, la guerre et le prix de l’énergie

La cause de cette pénurie est double. La première, ce sont les restrictions sanitaires mises en place contre le coronavirus, lesquelles ont engendré des arrêts de production chez les grands industriels du secteur. « Au redémarrage des usines, il y avait un retard de millions de tuiles impossible à rattraper sans augmenter les moyens de production », assure à 20 Minutes un responsable d’usine qui souhaite rester anonyme.

L’autre raison, c’est l’augmentation du prix du gaz liée à l’arrêt de l’approvisionnement en Russie suite à l’envahissement de l’Ukraine. Dans la très grande majorité des cas, les fours utilisés par les industriels pour la cuisson des tuiles fonctionnent au gaz. « Pour nous, le prix a presque été multiplié par 10, et comme l’énergie représente 80 % du coût de revient, le calcul est vite fait », dénonce le gérant d’une fabrique de tuiles dans le centre de la France qui préfère rester discret.

S’il poursuit sa production pour honorer ses commandes, il sait que tout le monde ne joue pas le jeu : « Certains grands industriels du secteur mettent à l’arrêt leurs usines parce qu’ils n’y trouvent plus leur compte en termes de rentabilité », affirme-t-il. Même soupçon du côté de la CAPEB : « A la pénurie du Covid va succéder la pénurie liée à l’arrêt de ces usines face au coût de l’énergie. C’est une problématique qui est partie pour durer et dont on verra les conséquences en cas de grosse tempête », déplore Freddy Guilbert.

Source 20Minutes

29/05/2022

Pénurie de tuiles : pourquoi il sera plus difficile de refaire sa toiture (surtout après une tempête)

Ce serait une tuile si cette pénurie arrivait. Et pourtant, c’est bien ce qui est en train de se passer. Les briques et les tuiles en terre cuite disparaissent peu à peu des marchés. Explications.

Après la voiture, le vin et bien sûr l’huile, ce sont désormais certains matériaux de construction qui sont concernés par la pénurie. Les briques et les tuiles en terre cuite vont manquer à l’appel aussi bien des particuliers que des professionnels. En cause, la crise du Covid-19 et la guerre en Ukraine qui bouleversent les chaînes de production et de livraison. Voici tout ce qu’il faut savoir.

Cela va être dur de s’approvisionner en briques et tuiles en terre cuite

Notre quotidien est touché par de nombreuses pénuries dues à la pandémie et à ce qu’il se passe en Ukraine. S’il est difficile de savoir si cette carence va perdurer, certains distributeurs affirment que les stocks ne vont pas se remplir de sitôt. Dans les colonnes de 20 minutes, une employée de Leroy Merlin situé dans le nord de la France souligne “on n’a pas du tout de réapprovisionnement prévu sur les tuiles, les faîtières, et on n’a aucune visibilité sur les délais”. Tandis que Freddy Guilbert, président de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) du Pas-de-Calais, affirme que “pour de la brique, le délai est de 6 mois, pour de la tuile il n’y a pas de délai et si on est enfin livrés, on ne sait pas à quel prix”. Un manque qui va de pair avec l’augmentation des prix de nombreux matériaux. Entre la pénurie et la hausse des prix, les clients (particuliers et professionnels) ne vont pas revenir tout de suite faire affaire et le nombre de chantiers nécessitant ce type de matériaux va diminuer.

Fermeture, retard, augmentation des prix : pourquoi les tuiles se font rares ?

Comme expliqué précédemment, la pandémie joue un rôle important dans la pénurie de certains matériaux de construction. Certaines usines ont d’ailleurs arrêté leur production ce qui a engendré de nombreux retards dans la fabrication et la livraison des matériaux. À cela, il faut aussi ajouter la crise en Ukraine. En effet, l’embargo gazier sur la Russie a eu de multiples conséquences y compris dans le secteur de la construction. Le prix du gaz a augmenté ce qui a élevé le coût de la production des matériaux concernés. Si certains poursuivent leur production, d’autres l’ont stoppé pour cause de rentabilité. Freddy Guilbert regrette, “À la pénurie du Covid va succéder la pénurie liée à l’arrêt de ces usines face au coût de l’énergie”. C’est un problème qui n’est pas près de prendre fin. D’autant qu’il n’y a pas que le prix du gaz qui est en hausse. Selon Europe 1, “le prix de la tuile a augmenté de 30 %.” Quelle tuile !

Source FemmesActuelles par Flavie Dutarde

28/05/2022

La technologie Terraosave: une opportunité pour la revalorisation du CO2

La valorisation du CO2 se trouve toujours confrontée au problème du coût lié à la stabilité de cette molécule, quelle que soit la voie qui a été choisie pour sa valorisation. Au-delà de cet aspect, la pollution associée aux émissions du CO2 vient généralement aggraver cette situation, surtout si l’investissement dans les installations n’a pour vocation que de valoriser le CO2. Une manière de baisser les coûts serait de mutualiser la valorisation du CO2 avec d’autres aspects de traitement des fumées, comme le recyclage de la chaleur fatale associée, d’une part, et le lavage de ces fumées d’autres part.

Installation sur une Chaufferie Gaz de 80 MW

La technologie TERRAOSAVE est utilisée depuis 2015 pour capter la chaleur fatale des fumées issues de chaufferies gaz, de chaufferies biomasses où de process industriels. Le même système est également utilisé pour laver les fumées : TERRAOSAVE capte plusieurs types de pollutions comme les particules fines, les acides, les SOx, les NOx et, plus récemment, les composés organiques volatils en lieu et place des oxydateurs thermiques, très gourmands en consommation de gaz. Le CO2 est naturellement capté lorsque l’eau présente dans TERRAOSAVE a un PH basique.

Dans ces conditions, quelle valeur ajoutée pourrait apporter la technologie TERRAOSAVE à la valorisation du CO2 ?

La valeur ajoutée la plus immédiate est la réduction des coûts de lavage des fumées liée à la taille très compacte du système TERRAOSAVE. Ce coût se trouvera fortement réduit, si l’industriel dispose d’un exutoire utilisant la chaleur des fumées car cette récupération de chaleur et le traitement des fumées seront réalisés par la même installation.

Dans le cas où la voie de valorisation du CO2 serait sa minéralisation, en produisant du bicarbonate de sodium ou du bicarbonate de calcium, cette opération pourrait être associée aux deux premières (récupération de chaleur et lavage des fumées). En effet, l’aspect remarquable de la technologie TERRAOSAVE est la possibilité d’utiliser des produits en suspension comme de la chaux par exemple même si celle-ci est mélangée à des produits annexes.

Ce principe de minéralisation de CO2 par un déchet basique est adapté à tout type de déchets qu’il soit liquide ou solide. Naturellement, cette carbonatation conduira à un produit de haute qualité si la solution basique est initialement de haute qualité.

Cette approche 3-en-1 pourrait encore être complétée par un autre apport ouvrant la voie à une valorisation économiquement acceptable du CO2. Cette quatrième opération consiste à réaliser l’opération de « Power to Gaz ». Plusieurs schémas sont possibles, dont l’électrolyse de la solution de bicarbonate permettant d’isoler le CO2 en état gazeux tout en produisant de l’hydrogène et de la soude. La réaction du captage du CO2 s’écrit de la façon suivante si le pH de la solution aqueuse dépasse 11 :

2NaOH + CO2 -> Na2CO3 + H2O

La régénération de la Soude par électrolyse s’accompagne de la séparation du CO2.

Na2CO3 (aq) + 2H2O (l) + électricité -> 2NaOH(aq) + H2 (g) + (CO2(g)+1/2O2(g))

L’hydrogène est naturellement séparé du CO2 et de l’oxygène. D’autres scenarii ont été envisagés et peuvent également être explorés. Il est bien connu que l’électrolyse de Na2CO3 est moins efficace que celle de l’eau, mais son association aux autres opérations simultanées pourrait être intéressante. Nous projetons de réaliser un démonstrateur d’ici 2022 pour valider la pertinence économique de l’opération dans sa globalité.

Une autre voie de réduction des coûts serait de remplacer les laveurs classiques, de captage par les amines par exemple, par la technologie TERRAOSAVE. La compacité de TERRAOSAVE réduirait fortement l’encombrement et les coûts de génie civil habituellement très importants. Cette voie sera bientôt explorée en collaboration avec les acteurs de ce domaine.

Enfin, la voie de revalorisation du CO2 dans les serres agricoles est aussi prometteuse, dès lors que les conditions de sécurité et d’efficacité sont réunies :

La proximité de la serre et de la source de CO2

L’assainissement des fumées avant leur envoi dans la serre (absence de SOx, de NOx et de métaux lourds)

La déshumidification des fumées avant leur envoi dans la serre.

La technologie TERRAOSAVE permet de répondre à ces trois points, sachant qu’en plus elle permet de capter la chaleur des fumées afin qu’elle soit utilisée pour chauffer la serre.

En conclusion, la technologie TERRAOSAVE ouvre de nouvelles perspectives pour valoriser le CO2 des fumées, même dans le cas où celles-ci sont fortement polluées. Nous allons démontrer que la technologie TERRAOSAVE permettrait de valoriser le CO2 à grande échelle en respectant les contraintes économiques.

Renseignements :

  • Pr. Jaouad Zemmouri
  • Laboratoire PhLAM, Université de Lille
  • Starklab Sas
  • jz@terrao-exchanger.com


27/05/2022

SACMI: chiffre d'affaire record de 1.5 milliards d'euros

Le géant coopératif Sacmi enregistre un record absolu sur les états financiers 2021 avec plus de 1,53 milliard d'euros de chiffre d'affaires consolidé, + 40% par rapport à celui de 2020. Une autre performance extraordinaire enregistrée par le siège social de via Selice est le retour à des niveaux plus élevés, par rapport à les soldes pré Covid, ventes et commandes.

Groupe très solide

D'un point de vue financier, Sacmi confirme ainsi sa régularité exceptionnelle en matière de fonds propres, avec des capitaux propres consolidés atteignant 773 millions d'euros et une situation financière nette de +97 millions. La marge nette opérationnelle et la marge brute opérationnelle se sont également améliorées, atteignant respectivement 82 et 145 millions d'euros pour 2021. "La gouvernance, les compétences et le sentiment d'appartenance à l'entreprise sont des facteurs clés pour répondre au changement - commente le président Paolo Mongardi - qui a permis à Sacmi, en 2021, d'obtenir un résultat global extraordinaire, garantissant la continuité de la production et un excellent niveau de service à ses clients pendant toute la durée de la crise sanitaire".

Parmi les données se distingue l'augmentation des revenus, résultat d'un flux important d'acquisition de commandes, avec des performances record qui marquent même un + 99% dans la vente de machines. La satisfaction vient également des Matériaux Avancés, tant dans les secteurs traditionnels que dans les nouveaux secteurs émergents, notamment liés à la production de composants pour batteries lithium-ion. La reprise des commandes dans l'emballage a également été bonne, tout comme la boisson. Emballage & amp; chocolat grâce au renforcement de la gamme éco-responsable. En termes de marchés, la position commerciale se renforce dans toutes les zones du monde avec une reprise décisive des investissements en Europe et dans les Amériques.

Formation continue

De nouveaux investissements sont également prévus dans la formation professionnelle du personnel. Outre les 17 000 heures de formation technique et linguistique et les 6 700 heures de formation à la sécurité dispensées, l'entreprise accélère le projet de l'Académie, pôle de formation Sacmi pour le personnel interne et les parties prenantes, tout en poursuivant, dépassant la centaine de collaborations actives, les projets avec le système scolaire, universitaire et de recherche, et le nombre de brevets déposés, qui avoisinent les 5 000 dans l'histoire du Groupe.

D'excellents signes également dans le domaine de l'emploi avec des employés atteignant 4 720, plus de 1 100 dans la maison mère. Enfin, la situation militaire qui a récemment éclaté en Europe ne décourage pas la coopérative basée à Imola qui, selon les mots du président Mongardi, souligne sa volonté « d'investir dans l'innovation et les compétences, notamment liées aux nouveaux métiers et aux technologies habilitantes pour la numérisation et la transition écologique, pour affronter, avec les bons outils, son deuxième centenaire d'histoire ».

Source CorriereRomagna

26/05/2022

Wienerberger joue pleinement la carte de la durabilité

Les plaquettes de brique constituent une solution durable et peu encombrante pour isoler les façades dans le cadre d’un projet de rénovation ou pour conférer un aspect de brique aux murs. Wienerberger investit pleinement dans la durabilité avec une ligne de production innovante : les plaquettes y sont fabriquées en ligne et selon un processus totalement neutre en CO2 qui ne génère aucun déchet résiduel.

Les solutions en céramique de Wienerberger sont par nature durables  : elles sont fabriquées à partir de matériaux naturels, ont une longue durée de vie et leur production a un faible impact sur l’environnement. Avec la mise en service de la nouvelle ligne de production à Kortemark, l’entreprise Wienerberger va encore plus loin en tirant résolument la carte de la durabilité.

Nouvelle génération de plaquettes de brique

Le sciage de plaquettes à partir de briques traditionnelles génère toujours des déchets résiduels. Wienerberger y remédie grâce à sa nouvelle ligne de production. En effet, celle-ci produit immédiatement des plaquettes de brique d’une épaisseur de 2 cm selon un principe en ligne, ce qui évite les pertes de matériaux. Une autre innovation réside dans la technique de façonnage permettant de produire des plaquettes de brique dimensionnellement stables. Wienerberger limite ainsi sensiblement les écarts en matière d’épaisseur, de longueur, de largeur et de courbure. La tolérance dimensionnelle stricte facilite l’utilisation des plaquettes dans des applications spécifiques, comme la préfabrication. Une troisième innovation est l’engobage digital. Cette technique est comparable à une imprimante digitale qui applique la couleur souhaitée par pixélisation sous la forme d’une couche d’argile ultra fine sur la plaquette séchée. Cette couche d’engobe est ensuite cuite dans la plaquette de brique. Normalement, tout changement de couleur nécessite d’adapter la composition de l’argile, mais cela n’est donc plus nécessaire. Les possibilités qu’offre ce procédé d’impression sont pratiquement illimitées, ce qui permet de laisser libre cours à sa créativité.

Processus neutre en CO2

Ce qui est tout à fait remarquable sur le nouveau site de production, c’est que plus aucun combustible fossile n’est nécessaire pour produire les plaquettes de brique. Le four 100 % électrique est alimenté par l’installation photovoltaïque du site, complétée par de l’énergie verte. Et la chaleur résiduelle du four est utilisée dans le séchoir. Le processus de production est ainsi totalement neutre en CO2.

Emballages écologiques

Pour pousser la durabilité encore plus loin, Wienerberger a également revu l’emballage de ses plaquettes de brique. Celles-ci sont regroupées par vingt au moyen de deux sangles, puis empilées sur une palette consignée qui est à son tour protégée avec une housse circulaire.

Pour les projets de rénovation et de nouvelle construction

Les plaquettes dimensionnellement stables sont particulièrement adaptées aux solutions préfabriquées. Mais elles se prêtent bien entendu aussi à de nombreuses autres applications déjà connues. Les plaquettes d’une épaisseur d’environ 2 cm sont par exemple idéales si vous avez peu, voire pas de place du tout, pour des briques de parement traditionnelles de 9 ou 10 cm d’épaisseur. Une fois votre façade complètement montée, on ne peut plus distinguer les plaquettes des briques de parement classiques.

Découvrez l'offre complète

Les plaquettes de brique existent dans de nombreuses couleurs. Vous n’êtes pas encore tout à fait certain de ce que vous recherchez ? Demandez conseil dans le showroom Wienerberger de Courtrai ou Londerzeel.

Source LeSoir

25/05/2022

Ecosse: Kenoteq accueille Ivan McKee dans l'usine de briques positives en carbone

La start-up émergente de technologies propres Kenoteq, une spin-out de l'Université Heriot-Watt, a accueilli le ministre écossais des affaires, du commerce, du tourisme et des entreprises, Ivan McKee, dans sa nouvelle usine de production commerciale en cours de développement à East Lothian.

Fervent partisan de la fabrication écossaise, M. McKee était impatient d'entendre l'histoire du parcours circulaire en boucle fermée du K-briq, de la sauvegarde des déchets de construction et de démolition de la décharge à travers un nouveau processus de gestion des déchets à sa recomposition en une brique de construction à travers un processus à faible énergie qui ne nécessite pas de cuisson à haute énergie. Le K-briq revient ensuite dans le secteur de la construction pour être utilisé comme brique de parement dans les bâtiments neufs ou rénovés. Et lors des futures étapes de démolition, le K-briq peut être récupéré et recyclé dans de nouveaux K-briq.

"M. McKee était vraiment intéressé à entendre parler du potentiel du K-briq innovant", a déclaré le professeur Gabriela Medero, fondatrice de Kenoteq. « Nous avons discuté de notre impact positif sur les chaînes d'approvisionnement locales des déchets et de la construction ainsi que des emplois verts que Kenoteq crée au sein de la nouvelle société et sauvegarde au sein de nos partenaires de la chaîne d'approvisionnement. Il a fortement soutenu nos brevets internationaux et notre stratégie de déploiement international, en veillant à ce que l'Écosse puisse jouer un rôle clé dans les technologies propres et en aidant d'autres pays - ainsi que le nôtre - à accélérer leur parcours vers le zéro carbone."

Vingt tonnes de déchets de construction et de démolition seront traitées quotidiennement dans la nouvelle usine de production commerciale, qui devrait être pleinement opérationnelle et approvisionner les marchés écossais et britannique en K-briqs certifiés d'ici fin 2022, une solution positive en carbone pour l'Écosse où environ 85 % des les briques sont actuellement importées. Le K-briq contient 90 % de carbone incorporé en moins que les briques d'argile et de béton traditionnelles, tout en restant compétitif sur le plan des spécifications techniques et des niveaux de prix. Elle produit un dixième des émissions de CO2 d'une brique cuite traditionnelle et nécessite moins d'un dixième de l'énergie nécessaire à sa fabrication.

La nouvelle usine de fabrication a reçu un financement de 1 million de livres sterling en mai 2021 par le biais du Fonds d'investissement pour l'économie circulaire, qui est administré par Zero Waste Scotland mais financé par le gouvernement écossais et le Fonds européen de développement régional.

Le financement permet également à l'entreprise de créer 15 nouveaux emplois dans les domaines de la fabrication, de la production, de l'assurance qualité, du marketing et des ventes au cours des cinq prochaines années.

"C'est fantastique de voir l'appétit pour le K-briq dans ses nombreuses formes, formes et couleurs possibles", a déclaré Sam Chapman, co-fondateur et directeur général de Kenoteq. « Les architectes, les concepteurs, les spécialistes de la durabilité, les ingénieurs, les entreprises de construction et les clients ont tous fait un pas en avant avec leurs plans de spécification des briques. Ce sera fantastique de voir les premiers bâtiments arborant le K-briq monter l'année prochaine.

Source ScottishConstructionNow

24/05/2022

Wienerberger réduit l’impact carbone de son site de production de Pontigny

Wienerberger poursuit en France sa stratégie afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 en signant un contrat avec l’entreprise Eco-Tech Ceram, spécialisée dans le stockage et la valorisation d’énergie pour la décarbonation de l’industrie.

Cette collaboration mise en place sur le site de production de tuiles en terre cuite de Pontigny (89) permettra de réduire les émissions CO2 de l’usine de plus de 450 tonnes par an, grâce à l’installation d’une innovation technologique : l’Eco-Stock. 

En septembre dernier, Wienerberger présentait sa stratégie environnementale visant en priorité à réduire les émissions de CO2 de 15% d’ici 2023, 40% en 2030, jusqu’à atteindre la neutralité carbone en 2050. 

Pour atteindre ses objectifs, de nombreuses actions ont déjà été mises place comme la construction d’ échangeurs thermique sur plusieurs sites de fabrication de briques de structure permettant d’économiser 6 000 MWh/an sur la consommation de gaz d’un site, mais également l’utilisation à 100% d’électricité verte provenant entre autre d’un parc éolien, ou encore la signature d’un partenariat avec l’Ademe au travers d’un dispositif FRET21, pour la réduction des émissions de CO2 dans le transport des matériaux. Poursuivant ses engagements environnementaux, Wienerberger France s’associe aujourd’hui avec l’entreprise Eco-Tech Ceram pour l’installation d’un Eco-Stock sur son site historique de Pontigny (89), spécialisé dans la fabrication des tuiles de la marque Aléonard. 

Véritable innovation dédiée à la transition énergétique dans le secteur industriel, l’Eco-Stock permet de récupérer et de stocker la chaleur fatale (ou chaleur perdue) rejetée par les six fours intermittents de l’usine. Cette chaleur accumulée dans l’Eco-Stock sera ensuite réorientée à bon escient et au bon moment vers les séchoirs eux aussi intermittents. Ainsi, ces mêmes séchoirs n’auront plus besoin de gaz pour fonctionner. Résultats : le site réduira considérablement son impact carbone en supprimant l’émission de l’équivalent en Co² de 6 000 000 de kms de voiture.

Source ConstructionCayola

23/05/2022

Edilians élargit sa gamme de PV en toiture grâce au rachat de IRFTS

Le spécialiste de la tuile terre cuite a présenté sur le salon Intersolar Europe 2022 sa nouvelle gamme de tuiles solaires en rouge pour s’adapter aux toitures de cette teinte. Depuis le rachat de IRFTS en février 2022, Edilians a également renforcé sa gamme avec le système Easy Roof qu’il est en train d’adapter à la taille croissante des nouveaux panneaux photovoltaïques.

Sur le salon Intersolar qui s’est déroulé à Munich du 11 au 13 mai, l’entreprise Edilians a présenté sa nouvelle gamme de tuiles solaires en teinte rouge. Celle-ci existe en 23 Wc et en 60 Wc. « En France, 60 % des toitures sont en teinte rouge, a confié Pierre Laumesfeld, Responsable Commercial Activité Solaire chez Edilians à pv magazine France. Elles se fondent ainsi aux toitures traditionnelles, afin de préserver l’identité architecturale des bâtisses anciennes, et nous permettent de gagner de nouveaux marchés auprès des architectes et des communes ».

Spécialisée dans la tuile terre cuite à destination des couvreurs, la société décline sa gamme en quatre modèles, déclinés en noir et en rouge, tous fabriqués en France depuis l’usine de Villefranche-sur-Saône (69) : la tuile solaire Max en intégration qui, grâce à son châssis unique, est compatible avec l’ensemble des produits de couverture existants sur le marché (tuiles terre cuite, béton, ardoises), l’Alpha solaire, tuile double sur laquelle est assemblé, sans surépaisseur, un capteur photovoltaïque, la HP 10 solaire qui reprend la forme de la tuile à pureau plat HP 10 Huguenot, et la Rhôna solaire. Les produits sont sur la liste verte de l’AQC et sont éligibles à la prime d’intégration paysagère.

Dans les allées d'Intersolar

La semaine dernière, pv magazine France a sillonné les allées du salon Intersolar à Munich, rencontré les exposants français et glané de nombreuses actualités et innovations que nous relayons à nos lecteurs tout au long de cette semaine.

Afin d’étendre sa gamme, la société a également racheté en février 2022 IRFTS et sa technologie Easy Roof. Disponible en polymère et en métal, ce système de pose ventilé permet l’intégration totale des panneaux photovoltaïques pour toutes les toitures présentant une pente de 10° à 50 °. L’étanchéité est assurée par recouvrement (système sans joint). « Cela nous permet d’élargir notre gamme de produits et de bénéficier des prix aujourd’hui plus faibles des grands panneaux photovoltaïques », souligne Pierre Laumesfeld.

Edilians propose ses produits soit aux distributeurs de matériaux pour le bâtiment, soit directement aux installateurs. « Pour les couvreurs, qui sont nos clients historiques et qui ne connaissent pas forcément le marché du photovoltaïque, nous vendons des kits complets, qui comprennent les tuiles solaires ou les éléments de pose et de fixation, les panneaux solaires, provenant de notre partenaire Luxor, et les micro-onduleurs, du fabricant APSystem, précise Pierre Laumesfeld. Pour les spécialistes du photovoltaïque, nous pouvons ne leur vendre que les systèmes de fixation qu’ils peuvent ensuite associer à l’installation solaire de leur choix ». Le fabricant est d’ailleurs actuellement de faire évoluer le dispositif Easy Roof, aujourd’hui compatible avec les panneaux jusqu’à 375 Wc, pour accepter, à partir de 2023, les plus grands panneaux basé sur les cellules M10 et M12.

Source PV-magazine

22/05/2022

Tuiles solaires en terre cuite pour bâtiments historiques

L'allemand paXos, dont les tuiles solaires ont été achetées par Meyer Burger et dévoilées l'année dernière, a présenté ses nouvelles tuiles solaires en terre cuite "Beaver Tail" à Intersolar 2022.

C'était une grande nouvelle lors de l'Intersolar 2021 de l'année dernière lorsque Meyer Burger a dévoilé ses nouvelles tuiles solaires, qui ont été conçues par paXos. Lors d'Intersolar 2022, paXos présente une gamme de nouvelles applications innovantes, notamment ses "Solar Solar Beaver Tail Tiles", qui sont disponibles en noir et, plus important encore, en terre cuite.

Le PV intégré au bâtiment (BIPV) fait bonne figure à Intersolar 2022, ce qui est un bon signe que l'application encore de niche est enfin sur le point d'être adoptée plus largement. Comme l'atteste la longue lutte entre les ingénieurs PV et les architectes, la principale opposition à une adoption généralisée est de nature esthétique. Cependant, des innovations telles que la queue de castor en terre cuite de paXos sont prometteuses, car de nombreux bâtiments européens sont des structures historiques classées nécessitant un certain niveau d'attrait esthétique.

Dans de nombreux pays européens, comme la Pologne, l'utilisation de tuiles plates est répandue et la demande de BIPV s'avère indélébilement liée à la capacité de la technologie à rester discrète. Marius Nennewitz, chef de projet paXos, a déclaré à pv magazine que les dalles Beaver Tail ont été conçues en partenariat avec Fraunhofer ISE, afin de réduire leur réflectivité, conformément aux exigences locales. Le résultat est une tuile de couleur rouille plus terne.

Comme le produit Solar Roof Tile Mild-Hybrid que paXos a vendu à Meyer Burger, les tuiles individuelles peuvent être retirées et remplacées selon les besoins. PaXos a veillé à ce que les tuiles aient une résistance élevée à la grêle et à l'aspiration des tempêtes, tout en maintenant la praticabilité des toits. Cependant, l'utilisation de la chaleur est inférieure à celle des systèmes hybrides doux, en faveur d'améliorations esthétiques.

Source PV Magazine

20/05/2022

Eirich: Des solutions numériques pour plus d'efficacité dans le service et l'équipement

Avec le début de l'ère de l'industrie 4.0, la numérisation prend rapidement de l'ampleur dans l'industrie avec une mise en réseau intelligente des machines et des lignes. Cette transformation numérique permet aux entreprises d'ouvrir de nouvelles voies pour maîtriser et organiser l'ensemble de la chaîne de valeur. La société Maschinenfabrik Gustav Eirich, établie de longue date, a développé une gamme de solutions numériques pour les services de cycle de vie et l'analyse des processus afin d'accroître l'efficacité et de rationaliser les processus de production., Comme il est indiqué dans un communiqué de presse de la société.

Grâce aux outils numériques pour Process Analytics, Eirich propose des solutions d'optimisation qui améliorent de manière sûre et fiable les processus de production.

De nombreuses entreprises considèrent la numérisation comme une étape clé de leur succès futur et, par conséquent, elles tentent d'optimiser leurs processus afin de renforcer leur propre position sur le marché. Pour l'entreprise familiale Maschinenfabrik Gustav Eirich, l'optimisation des processus de production et la mise en réseau intelligente des lignes de production est une étape vers plus d'efficacité et une plus grande durabilité. Cela crée des structures de fabrication flexibles, qui jouent un rôle incroyablement important dans un marché aussi dynamique. Avec son portefeuille de produits numériques, Eirich a également porté la proximité avec le client à un niveau supérieur : de la commande rapide de pièces de rechange à l'assistance technique fournie par le personnel d'Eirich, l'entreprise vise à offrir aux clients un service encore meilleur et une accessibilité sans obstacle via son offres numériques.

Minimisation des temps d'arrêt et des pannes

Stephan Eirich dirige maintenant l'entreprise en tant que PDG de la cinquième génération de propriété familiale et se concentre désormais sur la numérisation. Il estime que la transformation numérique est une évolution naturelle pour l'industrie : "Comment pouvons-nous garantir qu'un système de préparation que nous livrons aujourd'hui à un client continuera à fonctionner dans la plage optimale, sans que le client ait besoin de s'appuyer sur l'apport et l'expérience d'experts ? – qui deviennent de plus en plus difficiles à trouver ? Il appartient à la machine la plus performante d'implémenter ces connaissances dans le système dès le départ. Nous voyons cela comme une grande opportunité et pensons que nous le devons à nos clients. Avec les services de cycle de vie et l'analyse des processus, nous offrons à nos industries clés une véritable valeur ajoutée pour aider à rendre les processus de production plus fiables et plus durables à long terme.

Les services de cycle de vie permettent un service transparent - de la surveillance en temps réel des lignes aux services de maintenance basés sur la réalité augmentée. Les solutions se concentrent sur l'optimisation des temps d'arrêt des machines et la minimisation des interruptions de ligne :

MyEirich

À l'aide du catalogue électronique de pièces de rechange d'Eirich, les clients peuvent accéder à des modèles visuels qui leur permettent d'identifier eux-mêmes de manière intuitive les composants installés. Le panier est le dernier maillon du logiciel ServiceExpert ECD - les composants de machine et de ligne nécessaires sont simplement ajoutés au panier et la commande est passée directement par e-mail. Dans l'application myEirich, les clients peuvent suivre l'avancement d'une commande de service en temps réel et surveiller son statut d'expédition en direct.

Surveillance de l'état de la machine

Avec ce système, les paramètres physiques sont mesurés et analysés pour déterminer l'état et l'état actuels d'une machine. Les capteurs fournissent des données en temps réel. L'analyse continue des données met en évidence les tendances et identifie les dommages possibles aux composants avant qu'une défaillance ne se produise réellement. Les accidents, les dommages aux roulements, les déséquilibres, les défauts d'engrenage et l'usure sont tous détectés tôt et affichés. Cela permet au client de commander des pièces de rechange à temps ou de contacter le service après-vente avant que la machine ne tombe en panne – sans avoir à prévoir de temps d'attente avant que les techniciens de service puissent se rendre sur place.

Avec l'aide de la réalité augmentée, les spécialistes utilisent une caméra de smartphone et des lunettes intelligentes pour obtenir un aperçu de l'état et de l'état actuel de la machine ou de son jumeau numérique.

Téléservice

Service en ligne sans techniciens de service présents sur place – avec télémaintenance et télédiagnostic. La collecte et l'analyse automatiques des données de la machine et du processus signifient que les défauts peuvent être isolés et localisés à distance. Une fois approuvées par le client, des mesures peuvent être mises en place immédiatement pour remédier aux pannes et des mises à jour logicielles personnalisées peuvent être mises en œuvre sans présence sur site.

Services de réalité augmentée d'Eirich

À l'aide de la réalité augmentée, les spécialistes utilisent une caméra de smartphone et des lunettes intelligentes pour obtenir un aperçu de l'état et de l'état actuel de la machine ou de la ligne. Grâce au suivi d'objet 3D avancé, des flèches, des notes et des marquages ​​peuvent être superposés à l'écran pour faciliter le suivi des instructions de l'expert par l'utilisateur. Cela maximise la productivité, réduit les temps d'arrêt et - plus que tout - permet d'économiser du temps et de l'argent.

Avec des outils numériques pour Process Analytics, Eirich propose des solutions d'optimisation qui améliorent de manière sûre et fiable les processus de production.

QualiMaster avec Eirich ProView

Les différents systèmes QualiMaster sont une garantie de qualité dans leurs domaines d'application respectifs. Le système prélève en continu et automatiquement des échantillons du matériau à mélanger, mesurant les propriétés du matériau de différentes manières. Le logiciel ProView visualise et analyse les données mesurées. Avec une convivialité exceptionnelle, une présentation visuelle incroyablement claire des informations et un éventail d'options de réglage, ce système offre aux utilisateurs un large éventail d'options pour surveiller et contrôler les processus. Les résultats peuvent être analysés par des experts ou à l'aide de l'intelligence artificielle afin d'améliorer successivement les lots suivants. Cela améliore la qualité et réduit considérablement les déchets, ce qui rend la production plus stable et plus efficace. Les systèmes QualiMaster sont déjà disponibles pour optimiser les propriétés des matériaux de moulage, la teneur en humidité, la consistance et les propriétés d'écoulement ainsi que pour optimiser la production de granulés.

Source Ziegelindustrie International


BMI Monier se lance dans les produits biosourcés

Vendredi 6 mai, BMI Monier était l’invité de la Tribune des Solutions, émission lancée par Batiradio et Batiweb. L’occasion pour le spécialiste des tuiles et systèmes pour toiture de présenter sa dernière innovation : « Biolaytec », un écran de sous-toiture conçu à partir de canne à sucre. Un premier produit biosourcé, mais certainement pas le dernier. Le fabricant prévoit en effet de développer ce type d’alternatives pour réduire son empreinte carbone.

Dans un contexte d’entrée en vigueur de la nouvelle Réglementation Environnementale 2020 (RE2020), les industriels du bâtiment vont devoir réduire l’empreinte carbone de leurs produits. Pour cela, le recours aux matériaux biosourcés fait partie des solutions. Issus du végétal et renouvelables à l’infini, ces matériaux permettent en effet de se substituer à des matières premières pétrosourcées.

Un écran de sous-toiture conçu à partir de canne à sucre

BMI Monier a pour sa part développé un nouvel écran de sous-toiture conçu à partir… de canne à sucre. Un travail important de R&D a été mené pour utiliser l’éthanol issu de la canne à sucre en bio-polyéthylène, et ainsi éviter de recourir à des matières premières issues du pétrole et du gaz. Une recherche d’autant plus utile dans le contexte actuel de flambée des prix de ces énergies, aggravée par la guerre russo-ukrainienne.

« Les premiers écrans de sous-toiture qui ont été lancés sur le marché il y a plus d’une trentaine d’années sont les écrans bitumé ou bitumineux, fabriqués à partir de pétrole », explique Anca Zanfir, responsable marketing composants chez BMI Monier. « Par la suite, il y a eu les écrans de sous-toiture synthétiques, fabriqués à partir de deux polymères : les polypropylènes, ou les polyéthylènes. Les deux matières sont également conçues en utilisant du pétrole ou du gaz naturel », ajoute-t-elle.

Après trois ans de recherche et d’essais industriels, l’écran de sous-toiture Biolaytec, composé à partir de bio-polyéthylène, a été mis sur le marché en février 2022. « D’un point de vue chimique et structure moléculaire, le bio-polyéthylène et le polyéthylène issu du pétrole sont identiques », précise Anca Zanfir. Les deux types de produits sont donc aussi résistants, mais Biolaytec est pour sa part composé à 87 % à partir de ressources renouvelables.

L'écran de sous-toiture Biolaytec de BMI Monier

« C’est vraiment le premier produit qui contient une ressource renouvelable, et je pense que ça ne sera pas le dernier vu les tendances actuelles. Je pense que nous n’arrêterons pas là, et que nous irons encore plus loin. Avec la RE2020, on voit qu’il y a une sensibilité au niveau de nos clients », note la responsable marketing.

Optimiser la fabrication pour réduire les émissions de CO2

Outre l’innovation éco-responsable Biolaytec, BMI Monier travaille plus globalement à réduire son empreinte carbone. Pour cela, Rémi Ogez, responsable marketing systèmes tuiles chez BMI Monier, explique qu’un travail a été mené ces dernières années pour réduire le poids et augmenter la taille des tuiles.

« C’est-à-dire qu’entre les tuiles qu’on fabriquait il y a 60 ans et les tuiles que l’on fabrique maintenant, il y a eu une réduction de poids. On a optimisé les masses, ce qui fait qu’on utilise moins de matière première, et du coup on consomme forcément moins d’énergie pour les fabriquer. Ce qui contribue aussi à économiser du CO2, c’est la taille. Il y a encore 30 ans on était capables de faire que des petites tuiles. Aujourd’hui on fabrique des tuiles qui ont une surface utile beaucoup plus importante et du coup, là aussi il y a un vrai gain », détaille-t-il.

« On travaille aussi sur les fours pour pouvoir recycler de la chaleur et la repasser dans les séchoirs et ainsi pouvoir sécher une partie des tuiles en mettant à contribution de l’énergie qui a déjà été produite. Et puis on travaille systématiquement sur les réglages des fours pour dépenser le moins d’énergie possible pour la partie tuiles en terre cuite », ajoute Rémi Ogez.

En dehors des tuiles en terre cuite, le responsable marketing rappelle également que les tuiles béton ont la particularité de pouvoir ré-emmagasiner du CO2 tout au long de leur vie, grâce au phénomène de carbonation.

Interrogé par Batiweb sur la conjoncture actuelle avec les pénuries et hausses de prix des énergies et des matières premières, Rémi Ogez estime que la tuile s’en sort plutôt bien : « En ce qui concerne les tuiles, cela reste relativement bas. On n’est pas au niveau de produits comme l’acier ou l’aluminium,  pour lesquels on enregistre des augmentations de prix qui vont parfois au-delà des 100 % », souligne-t-il.

Autre aspect positif : le dynamisme du marché, en rénovation comme en construction : « Le marché de la rénovation tourne très bien depuis le premier confinement, mais le neuf aussi avec l’effet RE2020, qui fait que beaucoup de permis de construire ont été signés avant la mise en application de la loi, pour avoir moins de contraintes. Tout cela a boosté la rénovation et le neuf, donc la demande sur les tuiles et les composants est très forte actuellement. Le marché est très tendu en tuile terre cuite, et on a un marché croissant en tuiles béton », conclut-il.

Source Batiweb

18/05/2022

Wienerberger rachète deux sociétés de gouttières et canalisation du groupe Cork pour 277 millions d'euros

Le groupe autrichien Wienerberger a payé 277 millions d'euros le rachat de deux entreprises de canalisations.

FloPlast est un grand fournisseur pour les secteurs de la rénovation, de l'entretien et de l'amélioration.

Wienerberger, un groupe autrichien de matériaux de construction, a payé 277 millions d'euros pour prendre le contrôle de deux sociétés appartenant à Cork qui fabriquent des gouttières et des tuyaux de drainage, a-t-on appris.

La société autrichienne a acquis Cork Plastics et FloPlast en juillet dernier, mais n'a pas divulgué de prix d'achat.

Les détails de la transaction ont toutefois été décrits dans le rapport annuel de la société publié aux actionnaires de Wienerberger ces dernières semaines.

Cork Plastics et la société britannique FloPlast appartiennent aux familles O'Brien et Lynch.

Wienerberger a acquis les entreprises pour prendre pied sur les marchés britannique et irlandais.

Cork Plastics a été fondée en 1969 et opère à partir d'une grande installation à Little Island dans la ville de Cork.

FloPlast a été créé en 1991 et possède une installation à Sittingbourne dans le Kent. Le groupe approvisionne le Royaume-Uni.

Source The Sunday Times par Brian Carey

Le boom des constructions immobilières fait craindre des pénuries de matériaux

141.900 permis de construire ont été délivrés pour le premier trimestre de l’année, un record depuis quinze ans. Pourtant, le manque de matériaux et l’allongement des délais de livraisons avec la guerre en Ukraine inquiètent les entreprises du bâtiment.

Construire une maison sans tuile, sans brique ou sans fenêtres, cela peut vite devenir compliqué. Pourtant, c’est bien la situation dans laquelle pourraient se retrouver certains constructeurs si la guerre en Ukraine perdure. Face à l’augmentation du nombre de permis de construire, les matériaux peinent à arriver en temps et en heure. "Mon carnet de commandes a doublé en un an." Au premier abord, c’est une excellente nouvelle pour David Lacroix, président du pôle habitat d'Île-de-France. Néanmoins, depuis plusieurs mois maintenant, il fait face à des retards de livraison de matériaux.

Des délais de livraison multipliés par deux

À l’origine : la guerre en Ukraine. En effet, une partie de ses marchandises provient des usines du sud de l’Ukraine et notamment de celle d’Azovstal, actuellement sous les bombardements. Impossible pour les camions de transports d’y arriver. Ainsi, les délais de livraison s’allongent.

"C’est au minimum deux mois de plus qu’avant la guerre. Cela concerne majoritairement la brique ou la tuile", explique David Lacroix.

Des marges réduites

Des marchandises plus rares mais aussi plus chères. Par exemple, le prix de la tuile a augmenté de 30%. Des coûts supplémentaires qui réduisent automatiquement les marges. "Sur une maison vendue à 200.000 euros, la marge peut diminuer de 40% par rapport à la marge calculée au moment de la signature", souligne le chef d’entreprise.  

Néanmoins, David Lacroix avait anticipé ses marges réduites. Il avait notamment indexé ses contrats de ventes sur l’inflation des matériaux. Par ailleurs, il avait augmenté ses délais de livraison. Cependant, si le conflit en Ukraine venait à durer, le secteur pourrait être plus durement touché.

Source Europe 1 par Arthur Pereira

17/05/2022

UK: Les ventes de briques en terre cuite augmentent pour Ibstock

Le groupe de fabrication de briques Ibstock a vu les ventes de ses produits en argile augmenter fortement au cours des trois premiers mois de cette année.

Le groupe, qui possède des sites à Cannock et Aldridge, a déclaré que ses initiatives de croissance axées sur les investissements progressaient bien.

Elle investit dans l'extension de son bâtiment et de son parc à bestiaux à l'usine Atlas de Stubbers Green Road, Aldridge, pour plus que doubler la production annuelle de 40 millions à 105 millions de briques.

Ibstock a également annoncé un programme de rachat d'actions de 30 millions de livres sterling. Le remboursement de capital s'ajoute aux investissements de croissance engagés de plus de 100 millions de livres sterling.

Dans l'énergie, sa stratégie de couverture a bien positionné Ibstock dans un contexte de prix élevés. Il a maintenant largement couvert les besoins énergétiques pour le premier semestre de l'année et a acheté environ 75% des besoins pour le second semestre et a couvert plus d'un tiers pour 2023.

Le chef de la direction, Joe Hudson, a déclaré: "Nous avons bien démarré l'année 2022, soutenus par une demande robuste sur nos marchés finaux et une approche commerciale dynamique pour gérer l'inflation des prix des intrants.

"Les prix de l'énergie restent un objectif clé."

Il a ajouté qu'Ibstock s'attendait à réaliser des performances pour l'ensemble de l'année légèrement supérieures à ses attentes précédentes.

Ibstock Clay est le premier fabricant en volume de briques d'argile vendues au Royaume-Uni avec 16 sites de fabrication. Elle exploite également un réseau de 18 carrières actives situées à proximité de ses usines de fabrication.

Ibstock Concrete est l'un des principaux fabricants de produits de toiture, de murs, de revêtements de sol et de clôtures en béton, ainsi que de linteaux et de produits de construction en béton généraux, avec 14 usines de fabrication au Royaume-Uni.

Source ExpressAndStar par John Corser

16/05/2022

Landes : au cœur de la tuilerie de Saint-Geours-d’Auribat

La tuilerie du village landais, 420 habitants, est une institution locale qui emploie 82 personnes. À travers les époques, elle a gardé son savoir-faire et fait partie d’un groupe leader national sur le marché de la tuile

Quand vous indiquez avoir rendez-vous à la tuilerie de Saint-Geours-d’Auribat, on vous répond : « Ah, chez Poudenx ! ». Comme le nom de la famille qui a installé l’entreprise en 1880 et l’a fait grandir pendant cent ans. Elle a ensuite été vendue à Imétal puis Iméris, à partir de quoi a été créé Edilians, en 2018. Mais qu’importent les rachats, pour les Landais, l’usine de tuiles reste et restera sûrement « Poudenx ».

La tuilerie du village landais, 420 habitants, est une institution locale qui emploie 82 personnes. À travers les époques, elle a gardé son savoir-faire et fait partie d’un groupe leader national sur le marché de la tuile",

  « L’entreprise s’étend sur 15 hectares avec deux unités de production, la SGA 50 et la SGA 51 – SGA pour Saint-Geours-d’Auribat –, qui  tournent vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, avec un produit fini différent, mais fait avec la même argile », explique Marie-Aude Nordez, responsable des ressources humaines. 

En tout, le groupe Edilians possède 12 sites de production en France ainsi que des entreprises de zinguerie et de solutions solaires pour la toiture.

Pour passer au séchage, les tuiles sont rangées dans des U et seront ensuite vérifiées une par une avant de passer au four. 

L’argile, l’une bleu gris, l’autre orange, vient des carrières voisines, où 18 couches sont prélevées. Une recette, évidemment secrète, est réalisée avec une certaine quantité d’eau et de sable en fonction de la composition de l’argile, le dosage étant toujours ajustable jusqu’à ce que tout soit malaxé et passé dans les machines.

Mémoire de forme

Sur la première ligne de production est fabriquée la tuile canal (en forme de demi-gouttière), la plus artisanale, avec l’alternance qui fait sa résistance : une tuile dessus à l’endroit, une tuile dessous à l’envers. « Avant, elles étaient fabriquées sur les cuisses des femmes ! Évidemment ce n’est plus le cas, mais il s’agit du modèle ancien, qui demande plus de tuiles et qui est surtout recherché pour la rénovation et la réhabilitation du patrimoine », explique la responsable RH du leader français qui réalise plus de 400 millions de chiffre d’affaires total et un peu moins de 50 millions pour le site landais.

Une partie de la manutention des tuiles a été robotisée. La minutie des robots est impressionnante.

Lorsque l’on s’approche de la machine d’où sortent les modèles Charentaise, Gironde à tenons ou encore Lyonnaise, il ne s’agit pas d’un moule mais d’une filière dans laquelle passe l’argile pour en ressortir sous forme d’immenses boudins. 

Une fabrication qui diffère de la tuile mécanique, pour laquelle l’argile est pressée dans un moule comme de la pâte à modeler et produite à plus grande échelle pour la construction neuve.

Si l’angle est un peu plié, même s’il est remis immédiatement, le défaut réapparaîtra au moment de la cuisson ! »

On ne dirait pas, mais il s’agit d’une matière très capricieuse car elle a une mémoire de forme », indique Marie-Aude Nordez. Pour le prouver, elle sort une tuile de la ligne, encore tiède et modulable à souhait : « Si l’angle est un peu plié, même s’il est remis immédiatement, le défaut réapparaîtra au moment de la cuisson ! », insiste-t-elle.

À la sortie de la filière pour la tuile canal et du moule pour la tuile mécanique, les produits sont encore malléables à souhait.

Métier : sonneur de tuiles

Contrairement à la tuile mécanique, qui est séchée avant d’être peinte, la tuile canal est teintée avant le séchage. Il existe entre 50 et 60 teintures différentes, avec souvent la difficulté de retrouver un effet vieilli sur une tuile neuve. Pour les deux types de produits, c’est la cuisson qui donne la solidité. 

Expérience immédiatement vérifiée avec une tuile mécanique séchée, mais pas encore cuite, qui se casse en morceaux à la moindre chute.

Afin de sortir les 10 000 mètres carrés de tuiles quotidiens et garantir leur qualité, les postes de contrôles du produit font partie des plus importants de la fabrication. Ainsi, à la sortie du four, où elles passent une bonne journée et demie à une température grimpant à plus de 1 000 °C avant de baisser progressivement, un salarié est chargé de les regarder, une à une. Parfois, il en jette. « Celle-ci avait un point d’impact qui peut moisir avec le temps », justifie-t-il. Des défauts de peinture ou des fissures sont aussi rédhibitoires.

Le contrôle qualité fait partie des étapes les plus importantes de la production de la tuile Edilians Poudenx.

Sur la chaîne de production des tuiles mécaniques, Aquitaine, Méridionale ou Marseille, il y a même un sonneur de tuiles. Avec un petit bâton en métal, il les tape toutes et là encore, si le son n’est pas bon, elles ne passent pas le test. « Certains postes ont été automatisés, notamment sur le déplacement des wagons de tuiles et sur l’assemblage des palettes, mais celui-ci ne pourra jamais l’être », assure Mariarie-Aude Nordez.



Source Sud Ouest par Julie L’Hostis 


15/05/2022

Les fournisseurs européens de technologies pour la production de terre cuite satisfaits des prises de commandes en 2021

Les constructeurs européens satisfaits des prises de commandes en 2021

Presque tous les fabricants de technologie pour l'industrie de la terre cuite ont pu mettre la situation pandémique derrière eux l'année dernière. Seuls les prix élevés des matières premières et les retards de livraison sont préoccupants, informe ECTS.

En ce qui concerne leurs commandes entrantes, la plupart des entreprises semblaient avoir atteint les niveaux d'avant la pandémie. De nombreux membres de l'ECTS ont été touchés par les prix élevés et en constante augmentation des matières premières ainsi que par les longs délais de livraison. Dans certains cas, les prix ont doublé et les délais de livraison sont passés de quatre semaines à quatre mois. Certains fournisseurs de composants de machines sont en rupture de stock et ne peuvent pas dire quand ils livreront à nouveau. Une telle situation rend difficile l'établissement de devis car les matières premières sont achetées après la prise de commande. Pour cette raison, certains fabricants incluent des indices de prix dans les cotations au lieu de valeurs monétaires.

En termes de prises de commandes, ce sont surtout les pièces de rechange et les projets de mise à niveau qui génèrent de l'activité. Seuls quelques projets greenfield sont prévus pour 2022. Le marché le plus fort pour la technologie céramique reste l'Europe centrale, tandis que le marché américain reste prometteur.

Un effet positif durable de la pandémie a été, selon l'opinion unanime des membres de l'ECTS, que les frais de déplacement ont diminué d'environ 40 % pendant le confinement grâce aux nouvelles expériences de communication virtuelles. De nombreuses entreprises mettent en place de plus en plus de services à distance. En ce sens, la pandémie a été un moteur de la numérisation. Au-delà des services à distance, les membres de l'ECTS ont également déplacé une partie de leurs activités de vente vers le monde virtuel. Pour le secteur de l'argile lourde, le prochain grand sujet d'avenir sera la décarbonation. Cela s'applique à tous les maillons de la chaîne de production.

CERAMITEC à Munich

Le prochain endroit pour l'industrie de la céramique et pour en savoir plus sur les dernières technologies est ceramitec à Munich. Du 21 au 24 juin 2022, plus de 600 exposants du monde entier présentent l'ensemble de leur portefeuille au salon de la céramique : machines, équipements, systèmes, processus et matières premières. Toutes les branches de l'industrie sont représentées, de la céramique traditionnelle à la céramique industrielle, de l'ingénierie céramique à la céramique technique et à la métallurgie des poudres. Lors du forum ceramitec, tous les visiteurs du salon peuvent obtenir des informations sur les développements de produits, les tendances et les analyses du marché pendant tous les jours du salon. L'ECTS compile le programme d'une journée entière en céramique d'argile lourde avec des présentations, des tables rondes et des conférences. Plus d'informations sont disponibles sur www.ceramitec.com.

ECTS

ECTS signifie European Ceramic Technology Suppliers. Il s'agit d'un groupe de travail de fournisseurs européens de machines, de matériaux et de services techniques pour la production de céramique, la métallurgie des poudres et les technologies connexes. La céramique comprend ici toutes sortes de matières premières ainsi que des installations et des machines pour la production de matériaux réfractaires, de briques, de carreaux, de sanitaires, de vaisselle et de céramiques à haute performance. ECTS met en réseau et promeut ses membres et cultive la coopération à tous les niveaux. ECTS a son siège à Francfort-sur-le-Main.

Source Ziegelindustrie International

14/05/2022

Thereval. Inauguration d’un four participatif à l’ancienne revisité à la mode contemporaine

Le four a été inauguré en présence de Laurent Musy, PDG de Terreal, société qui exploite une carrière d’argile dans la commune.

Treize journées de travail auront été nécessaires à une vingtaine de bénévoles avec leur savoir-faire pour concevoir et bâtir le four à l’ancienne, situé aux abords du terrain de football municipal. Il s’agit d’un four à pain traditionnel à base de matériaux locaux, terre crue pour l’extérieur, sole en briques de Lisieux et tuiles cuites pour la voûte maçonnée en terre crue et sans coffrage,  un vrai four dans la tradition locale mais revisité à la mode contemporaine », explique François Streiff, spécialiste local en rénovation.

Pour l’occasion, Gilles Quinquenel, le maire, avait invité les responsables de Terreal, société qui gère 33 carrières d’argile au niveau mondial,  dont celle de Théreval, qui a fourni une partie des tuiles nécessaires à la fabrication ».

Les séances de cuisson auront lieu le matin du troisième dimanche du mois.  Il suffira d’être adhérent de notre association pour venir y cuire son pain, ses brioches ou sa teurgoule. En été, il y aura des séances spéciales pizzas » a indiqué la présidente de Bouillonnant Valthère,

Source Ouest France par Florence Beslon


13/05/2022

Italie: Isovista, le système préfabriqué pour l'architecture

Les plaquettes de parementsont disponibles dans une variété de formes, de tailles et de couleurs pour un résultat décoratif exceptionnel et l'attrait esthétique unique des briques traditionnelles.

Fornace Sant'Anselmo a puisé dans ses nombreuses années d'expérience pour développer Isovista, une gamme de plaquettes de parement qui conservent la qualité esthétique des briques de parement tout en offrant un haut degré d'isolation pour l'intérieur et l'extérieur.

La conception innovante des liteaux périmétriques assure une continuité parfaite de l'isolation même au niveau des joints et élimine complètement les ponts thermiques. Grâce à la conception aboutée et aux rondelles d'ancrage incorporées, les plaquettes de parement peuvent être installées en quelques étapes simples simplement en les fixant en place et en remplissant les joints de mortier.

Leur faible poids facilite encore l'installation, réduisant considérablement le temps et les coûts de montage et économisant de l'énergie. Les plaquettes de brique sont disponibles dans une variété de formes, de tailles et de couleurs pour un résultat décoratif exceptionnel et l'attrait esthétique unique des briques traditionnelles.

Source CeramicWorldWeb


11/05/2022

Les constructeurs de maisons pris en étau entre les fournisseurs et leurs clients

Impossibilité des clients de supporter les révisions des prix prévues par le contrat, devis largement supérieurs aux coûts d’objectifs fixés pour chaque opération, incompréhension des clients face aux délais rallongés… sont les principales difficultés auxquelles doivent faire face les constructeurs de maisons individuelles et les promoteurs immobiliers, selon un sondage réalisé par le Pôle Habitat de la FFB auprès de ses adhérents.

La grande majorité des constructeurs de maisons individuelles (CMistes) font face à l’impossibilité pour leurs clients de financer la révision de prix prévue au contrat, selon une enquête réalisée par le Pôle Habitat de la FFB auprès de ses adhérents (lire encadré), dévoilée en exclusivité par Le Moniteur. Ils sont 67% à devoir y faire face. Vient juste après (60%), l’impossibilité des fournisseurs à s’engager sur un prix (60%) et le refus du client de proroger le délai d’exécution des travaux (57%).

Du côté des promoteurs immobiliers, les inquiétudes portent surtout (81%) sur des devis largement supérieurs aux coûts d’objectifs de l’opération, 75% regrettent l’impossibilité des fournisseurs à s’engager sur un prix, juste devant l’incompréhension de certains clients sur la prorogation du délai d’exécution de travaux (74%).

Deux mois de retard au moins dans l’exécution des chantiers

Comme l’a écrit le Moniteur courant mars (lire le dossier spécial), la guerre en Ukraine a un impact majeur sur les matériaux. En matière de délai d’approvisionnement d’abord. Et d’inflation ensuite.

Les adhérents de Pôle Habitat estiment que les matériaux les plus touchés par l’augmentation des délais (plus de deux mois depuis le début de l’année) et les ruptures d’approvisionnement sont les tuiles de terre cuite, les briques, le carrelage, le bois de charpente, ainsi que les armatures et treillis soudés. Les adhérents sont loin d’être optimistes, puisqu’ils anticipent une pénurie prochaine de l’aluminium. Résultat, les deux tiers des répondants anticipent des retards de deux mois ou plus dans l’exécution des chantiers.

Concernant les hausses de prix, les matériaux les plus touchés par les augmentations déjà enregistrées, mais également annoncées pour les prochaines semaines, sont les armatures et treillis soudés et les tuiles terre cuite (souvent plus de 30% d’inflation), ainsi que les carrelages, les briques, les isolants et hourdis PSE, les matériaux PVC (souvent plus de 15%).

Résultat, presque la totalité des répondants indiquent que les hausses déjà enregistrées ont engendré une augmentation de plus de 3% des coûts de construction. Un impact de plus de 6% est constaté par la moitié des participants et de plus de 9% par un tiers.

Et ce n’est pas terminé ! A l’avenir, plus de deux tiers des répondants estiment que les hausses annoncées vont engendrer une nouvelle augmentation de plus de 6% des coûts de construction. Un quart d’entre eux évaluent la hausse au-dessus de 12%.

Dans sa méthodologie (lire ci-dessous), le Pôle Habitat de la FFB rappelle que ces résultats « sont à lire à la lumière des hausses de prix des matériaux constatées durant l’année 2021, auxquelles s’ajoutent les surcoûts liés à l’entrée en vigueur de la RE2020 ».

Source Le Moniteur


Kesseldorf et Seltz: Après l’exploitation, la nature regagne les carrières de Wienerberger

L’entreprise Wienerberger, qui fabrique des tuiles sur son site de Seltz, et des briques sur son site de Betschdorf, a célébré ce 22 avril la Journée de la Terre, en présence de quelques élus locaux. L’occasion d’aborder la renaturation de ses carrières après leur exploitation, à travers l’exemple de la carrière d’argile de Kesseldorf.

Dans la forêt de Kesseldorf, derrière l’écran des arbres, se cache la carrière qu’exploite Wienerberger depuis 1927 pour approvisionner son usine de Seltz en argile, avec laquelle elle produira jusqu’à 90 000 tuiles par jour.

Sur les 178 hectares que couvre la carrière (une surface qui ne sera exploitée qu’en partie), dont 15 hectares en cours d’exploitation, toutes les phases de l’extraction sont visibles : des parcelles encore boisées, en passant par celles où l’argile est exploitée (à raison de 30 000 m3 par an, extraits au cours de campagnes annuelles de deux ou trois mois), aux 84 hectares qui ont...

Source DNA par Léa Schneider

10/05/2022

Wienerberger France laisse moins de CO2 sur la route

Le fabricant de briques et tuiles met en place un programme de réduction de ses émissions carbone liées au transport.

Le fabricant de tuiles et briques en terre cuite Wienerberger France annonce s’engager dans la réduction des émissions de CO2 [...]

Source Le Moniteur par Christian Robischon ( Bureau de Strasbourg du Moniteur)

09/05/2022

Tuiles en terre cuite : encore des embauches prévues chez le leader français

L’usine d’Edilians produit 75 millions de tuiles chaque année, sur son site de Sainte-Foy-l’Argentière. 

Face à un carnet de commandes qui n’a jamais été aussi rempli, Edilians a déjà embauché une quinzaine de nouveaux salariés depuis le début d’année. Une campagne de recrutement avait été lancée.

Source Le Progrès


08/05/2022

Wienerberger se concentre sur l'exploitation minière urbaine et développe une brique entièrement issue de l'économie circulaire

Dans le cadre de ses objectifs ESG ambitieux, le groupe Wienerberger met tout en œuvre pour promouvoir une économie circulaire qui fonctionne. En collaboration avec ses clients et ses partenaires, Wienerberger explore de nouvelles applications et investit dans le développement de produits innovants pour relever les défis du futur. En étroite collaboration avec New Horizon, un spécialiste néerlandais de l'exploitation minière urbaine, Wienerberger lance maintenant le CicloBrick, une brique durable et entièrement circulaire.

La CicloBrick produit de manière durable est fabriquée à partir d'argile comme matière première naturelle de base, avec 20% de résidus de céramique broyés, récupérés par New Horizon à partir de bâtiments démolis, ajoutés au mélange. Ce procédé innovant contribue à la réduction des résidus de démolition céramique et à l'évitement des déchets. Dans l'intention d'étendre encore ce processus et l'utilisation à long terme de l'exploitation minière urbaine, ce nouveau type de brique est produit pour la première fois sur un site de Wienerberger aux Pays-Bas. En fin de vie, la CicloBrick peut être recyclée de la même manière et réutilisée comme matériau de construction dans le respect des principes de circularité.

Heimo Scheuch, président du conseil d'administration de Wienerberger AG, déclare : « Mettre davantage l'accent sur l'économie circulaire est une grande opportunité et offre de nombreux avantages : moins d'impact environnemental, une sécurité accrue de l'approvisionnement en matières premières, une compétitivité accrue et un accent sur l'innovation. Dans le cadre de notre coopération et de nos partenariats avec de jeunes entreprises innovantes, nous mettons donc tout en œuvre pour concevoir des produits et des systèmes basés sur le principe de circularité afin d'économiser les matières premières et de réduire les émissions. La crise climatique est un fait indéniable, et il faut des objectifs ambitieux et des actions déterminées pour assurer un avenir désirable pour les générations à venir. Wienerberger est prêt à assumer la responsabilité de la qualité de vie des gens et de la nature.

Par son implication dans le développement du CicloBrick, Wienerberger rejoint également le Collectif Urban Mining de New Horizon. Les partenaires de ce collectif poursuivent l'objectif d'utiliser l'espace urbain comme ressource et de réutiliser les matières premières des objets en démolition. De plus, à partir de 2023, tous les nouveaux produits Wienerberger seront 100 % recyclables ou réutilisables. Dans le même temps, le groupe Wienerberger augmente régulièrement la part des matières premières secondaires et recyclées utilisées dans la production. Parmi les autres sujets cruciaux figurent les emballages durables et la réduction des émissions de CO2. L'objectif à long terme de Wienerberger est aligné sur les objectifs du Green Deal européen : le Groupe a l'intention de réduire ses émissions de CO2 de 40 % d'ici 2030.

Aux Pays-Bas, le groupe Wienerberger opère en tant que fournisseur complet de solutions système intelligentes et durables, en particulier pour le toit, la façade, les segments de mur et pour l'infrastructure. Ces solutions offrent une large gamme pour la rénovation durable, la construction neuve et les infrastructures.

À propos de New Horizon

New Horizon s'est fixé pour objectif de produire des matériaux de construction au service d'une économie circulaire. Depuis 2015, l'entreprise fournit aux sites de production et aux partenaires de distribution des matériaux de haute qualité récupérés sur des bâtiments démolis grâce à l'exploitation minière urbaine. En récoltant autant de matériaux de valeur que possible sur les chantiers de démolition et en créant ainsi la base optimale pour la production de nouveaux produits (upcycling), New Horizon concurrence l'« approche linéaire » traditionnelle.

Groupe Wienerberger

Le groupe Wienerberger est l'un des principaux fournisseurs internationaux de solutions intelligentes pour l'ensemble de l'enveloppe du bâtiment et pour l'infrastructure. Wienerberger est le plus grand producteur mondial de briques (Porotherm, Terca) et le leader du marché des tuiles en terre cuite (Koramic, Tondach) en Europe ainsi que des pavés en béton (Semmelrock) en Europe de l'Est. Dans les systèmes de canalisations (tubes en céramique Steinzeug-Keramo et tubes en plastique Pipelife), l'entreprise est l'un des principaux fournisseurs en Europe. En acquérant Meridian Brick, Wienerberger a encore renforcé sa position de fournisseur leader de produits de façade en Amérique du Nord. Avec un total de 215 sites de production, le groupe Wienerberger a réalisé un chiffre d'affaires de ? 4,0 milliards et un EBITDA LFL de ? 671 millions

Source MarketScreener