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10/08/2018

Les plaquettes de parement faites main ne sont pas du « fake »

Apparues il y a une quarantaine d’années, les plaquettes imitant la brique connaissent un regain d’intérêt car elles contribuent à la préfabrication légère de murs finis, notamment dans un environnement urbain.

Légende : Les plaquettes d’angle contribuent à entretenir l’illusion d’un mur en brique, alors qu’il s’agit d’une ITE performante. 

Les systèmes d’isolation thermique par l’extérieur (ITE) ont soixante ans. Il a fallu attendre la fin des années soixante-dix pour voir apparaître des plaquettes imitant les parois en briques, mais si fines et légères qu’elles peuvent être fixées sur l’isolant par un simple lit de mortier-colle contribuant à l’imitation de l’effet maçonnerie.

En fait, cette approche imitative des briques pleines remonte au début du 20e siècle, lorsque se sont développées les façades en briquettes décoratives. Sur le marché, il existe d’ailleurs toute une gamme de briquettes en terre cuite pour usage intérieur ou extérieur, disponible notamment dans les grandes surfaces de bricolage, avec des épaisseurs ramenées parfois à moins de 2 cm. Impossible de faire encore plus fin sans changer de matière et de process.

Jens Zimmermann, patron du site de production de plaquettes de parement de Nindorf, confronte dans le laboratoire un échantillon de brique à des plaquettes qui en sont dérivées. 

Sur ossature ou structure bois, les plaquettes peuvent également habiller en principe une ITE minérale ou biosourcée. 

Du sable avant tout

Les plaquettes de parement, dont le Néerlandais Elastolith et l’Allemand Meldorfer (groupe Alsecco) comptent parmi les principaux représentants, sont fabriquées à partir de sable (90%) mélangés à un liant polymère dont la nature n’est pas précisée (6%), ainsi qu’à des pigments (1%) qui vont imiter l’aspect des briques dans la masse.

Cet aspect peut être encore conforté après moulage par différents types de sablages superficiels. En complément des pièces plates, des plaquettes d’angle qui simulent la tridimensionalité.

Les plaquettes sont ensuite chauffées pendant une dizaine d’heures à 70°C dans des fours qui alternent selon les cas des cycles secs ou humides. C’est notamment le cas sur le site de Nindorf, au nord de Hambourg, qui fabrique ce type de parement depuis quarante ans et met en avant un mode de fabrication ‘fait main’.


Le mélange de la pâte est semi-artisanal, avec des quantités spécifiquement limitées à des commandes.

La main plutôt que le robot

L’histoire rapporte qu’un peintre en Bâtiment de la région du Schleswig-Holstein a développé cette solution à partir de 1979 à Meldorf, tout près du site actuel de production de Nindorf. Quelques années plus tard naît aux Pays-Bas le site de production d’Elastolith.

En 1985, le site de Nindorf intègre le groupe DAW, un leader allemand de la peinture avec les marques Caparol et Alpina, mais aussi un alter ego de Sto sur le marché de l’ITE via la marque Alsecco.

Selon Jens Zimmermann, patron de l’unité de production de Nindorf, la mécanisation de la production a été sciemment abandonnée il y a une dizaine d’années, car elle n’était pas en mesure de rivaliser avec la main humaine, notamment lorsqu’il s’agit de fabriquer des plaquettes censées imiter fidèlement l’effet d’une paroi en terre cuite dans ses multiples variations et imperfections qui en font le charme.

Une option qui n’est pas forcément celle d’Elastolith, par ailleurs très présent sur le segment des grandes surfaces de bricolage, et qui annonce une capacité de production de 500 000 m2 par an. En conséquence, la production actuelle du site de Nindorf n’excède pas 200 000 m2 par an, avec 35 salariés pour un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros.

Habillage de rénovations énergétiques par ITE

La plaquette de parement de Nindorf est couramment employée dans le nord de l’Allemagne pour habiller des rénovations énergétiques par ITE sur parois anciennes en briques. Chaque jour, en moyenne, six échantillons de briques extraits de façades à rénover sont livrées au laboratoire de dosage qui définit le mode d’imitation colorimétrique et l’effet de surface le plus adapté.

La plaquette Meldorfer s’exporte très bien actuellement dans les pays Baltes, mais aussi ailleurs en Europe. La possibilité d’utiliser ces plaquettes dans la préfabrication de murs notamment à ossature bois ouvre de nouvelles perspectives.

Fort d’un nouveau contrat majeur d’approvisionnement d’un site de préfabrication en Grande-Bretagne, le site de Nindorf se prépare à passer au travail posté en 2/8 puis 3/8 l’an prochain. Pas si simple quand la main d’œuvre est rare et qu’il faut compter un an et demi pour former un employé.

Coup de main pour la fabrication de plaquettes d’angle, avant le passage au four.

15 façons de saupoudrer les plaquettes

Par exemple, Jens Zimmermann distingue au moins 15 modes différents de saupoudrage. Les employés changent de tâche toutes les deux heures et doivent donc maîtriser toutes les étapes de la fabrication. Le patron précise que le salaire horaire versé est bien plus élevé que le SMIC de la branche, qui est actuellement de 8,90 euros l’heure.

Les employés bénéficient régulièrement de massages de 20 minutes pour prévenir les troubles musculo-squelettiques, ils peuvent consommer à volonté de l’eau minérale et des fruits qui leur sont fournis à discrétion. Depuis 2012, chaque mercredi, le site accueille un séminaire de sensibilisation des jeunes qui sert de vivier pour l’embauche.

Chez Meldorfer, on distingue au moins 15 façons de saupoudrer les plaquettes.

Perspectives internationales

A Nindorf, les plaquettes, ce n’est pas du tout perçu comme « du fake ». Ce sont des produits uniques estampillés « Original Meldorfer ». D’ailleurs, le site de Nindorf souhaite s’affranchir de l’imitation des briques en lançant une nouvelle gamme baptisée Freestyle, ouverte à tous les desideratas en matière de formats et de coloris, mais toujours aussi légers et pratiques.

La mise en œuvre de ces plaquettes demande cependant une certaine maîtrise, avec une adhésion à 100% dans le mortier-colle dédié, ainsi que par les joints. A ces conditions, les références sont éloquentes et témoignent d’une grande durabilité, ainsi que d’une bonne résistance au développement d’algues et de moisissures, qui s’explique par la faible rétention d’eau des plaquettes.

En préfabrication d’éléments de façade en bois, la plaquette impose certes un recours à une technique humide. Mais elle permet d’habiller des murs à haute performance énergétique d’un parement urbain résistant aux chocs et pérenne.

Pour l’heure, les avis techniques disponibles n’intègrent pas encore suffisamment cette solution, de sorte qu’il ne faut pas s’attendre à voir les plaquettes « Original Meldorfer » habiller les démonstrateurs d’AdivBois sur 15 étages.

Et pourtant, la légèreté de ces habillages, de l’ordre de 5 kg/m2 pour une épaisseur de seulement 4 à 6 mm hors lit de colle, invite à explorer plus avant ce type de solution dans la perspective des futures constructions urbaines et durables en BEPOS.


Les plaquettes ont bien reproduit l’irrégularité d’aspect des briques.

Source : batirama.com/ Jonas Tophoven

09/08/2018

Bâtiment : des solutions pour réduire les déchets

Du béton issu d'un chantier de déconstruction peut être réutilisé sous forme de dallage. Et des recycleries proposent pour vos travaux de nombreux équipements ou matériaux prêts à une seconde vie. Autant d'initiatives mises en avant par l'association MakeSense au cours de sa campagne ArchiWaste. Objectif : sensibiliser à l'intérêt des solutions de réemploi et de recyclage afin de réduire les déchets émis par le secteur du bâtiment.

Chaque semaine retrouvez des solutions innovantes et utiles qui contribuent à la valorisation des ressources, meilleure gestion des déchets... pour une planète plus responsable.

Sur les 345 millions de tonnes de déchets produits en France en 2012, 70 % l'ont été par le secteur de la construction, selon l'Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie). Une proportion considérable et une réalité aujourd'hui largement méconnue du grand public. Pour faire prendre conscience au plus grand nombre de l'importance de la « problématique déchets » dans ce secteur et travailler à sa résolution, l'association MakeSense s'est saisie du sujet l'an dernier.

Au sein de son programme de mobilisation Future of waste*, elle a décidé d'investir cette thématique par l'intermédiaire d'une campagne, « ArchiWaste », menée en partenariat avec Suez. Mise en avant de travaux réalisés sur le sujet (comme l'exposition Matière grise du collectif d'architectes Encore heureux), ciné-débats, rencontres, visites, ateliers de résolution de défis... Les initiatives se sont donc multipliées pour sensibiliser, présenter des moyens d'agir pour réduire la production de déchets (voir encadré) mais aussi favoriser la rencontre d'acteurs du secteur et l'émergence de projets positifs pour l'environnement.

Une seconde vie pour les briques et les fenêtres
« Nous nous sommes intéressés aux différentes manières de réduire les déchets, à commencer par les moyens de ne pas en produire, explique Antoine Delaunay-Belleville, animateur de la communauté Future of waste. Il s'agit par exemple d'essayer de rénover un bâtiment plutôt que de le détruire. » La question de la conception initiale du bâti a également été étudiée de près. « Lorsqu'on construit, il faut réfléchir à la seconde vie du bâtiment. Que les lieux soient démontables, adaptables, pour que, par exemple, des bureaux puissent devenir des logements. Il faut également s'intéresser au type de matériaux utilisés. Les biosourcés – d’origine naturelle - entre autres, auront un impact environnemental bien plus faible en cas de destruction ».

Autre thématique au cœur des échanges d'ArchiWaste : travailler à un usage plus important des matériaux de réemploi dans la construction. Des initiatives ont été mises en avant : la récupération de briques dans des chantiers de déconstruction en Belgique par exemple, ou encore les secondes vies données à des fenêtres ayant un défaut (pour, par exemple, réaliser un double vitrage). « On observe également des projets de recyclage ou de réemploi du béton, poursuit Antoine Delaunay-Belleville. L'association d'architecture expérimentale Bellastock a ainsi récupéré des blocs sur un chantier pour les réutiliser sous la forme d'un dallage ».

Un manque de zones de stockage
ArchiWaste entend ainsi relayer des initiatives qui apparaissent encore isolées en France. « Les assureurs ne veulent prendre aucun risque et constituent donc parfois un frein à l'usage de matériaux de réemplois, explique l'animateur de la communauté Future of waste. Les ouvriers ne sont par ailleurs pas toujours formés aux techniques associées. » Et de poursuivre : « Le secteur doit être réinventé pour que de telles pratiques se généralisent et cela passe notamment par des évolutions réglementaires ».

Autre impératif : assurer un meilleur approvisionnement en matériaux réemployables. La campagne ArchiWaste s'est également penchée sur le sujet. « Nous manquons aujourd'hui de zones de stockage où des éléments issus de chantiers de déconstruction pourraient être reconditionnés et entreposés, en attendant un usage futur dans un nouveau chantier », constate Antoine Delaunay-Belleville. Pour des travaux à petite échelle, des recycleries ont pu voir le jour (Recyclo'Bat à Toulouse par exemple). Une plate-forme de grande ampleur est par ailleurs en projet à Antony. Portée par la coopérative Plateau Urbain, elle verra le jour en juillet prochain. Le développement de tels espaces de stockage sera l'un des défis majeurs à relever par le secteur du réemploi pour assurer son développement dans les prochaines années.

*Futur des déchets

Source Le Parisien

08/08/2018

Sebastian Dresse - nouveau directeur général de Creaton

Chez Creaton, Sebastian Dresse (à gauche) prend la direction de l'entreprise de Stephan Führling

Depuis le 1er juillet 2018, Sebastian Dresse est le nouveau directeur général de Creaton.
Sebastian Dresse a dirigé Velux Deutschland GmbH pendant huit ans. Auparavant, il a passé huit ans dans diverses fonctions dans le commerce spécialisé. Cet homme de 51 ans a obtenu son doctorat à Saint-Gallen et a étudié l'administration des affaires et le génie mécanique à Aix-la-Chapelle et à Paris.

Dans le même temps, Stephan Führling quitte son poste de directeur chez Creaton. Il a dirigé Creaton en tant que directeur depuis 2010.

Suite à l'intégration de la division toiture d'Eternit au 1er janvier 2017, Creaton, filiale du groupe belge Etex, propose une gamme complète de produits pour toitures inclinées. Le groupe d'entreprises produit et commercialise des tuiles en terre cuite, des tuiles en béton, des tôles ondulées et des carreaux de faïence et de façade de petite taille en fibrociment dans toute l'Europe centrale et orientale.

Source Ziegelindustrie international

07/08/2018

Impression 3D : la tourbe, clé des maisons bon marché ?

Des scientifiques estoniens ont créé un matériau semblable à du béton fabriqué principalement à partir de tourbe moulue et de cendres de schiste bitumineux. Utilisable avec une imprimante 3D, celui-ci pourrait permettre de faire baisser drastiquement le coût de construction d'une maison.

Diviser par dix le coût de fabrication d'une maison individuelle, c'est la promesse faite par une équipe de chercheurs de l'université de Tartu et de l'université des Sciences de la vie, en Estonie. Ils ont créé un matériau de construction à partir d'un mélange de tourbe moulue et de cendres de schiste bitumineux qui peut être travaillé avec une imprimante 3D (voir l'article scientifique paru dans Sustainable Materials and Technologies).

Présente en grande quantité en Estonie, la tourbe n'est pas utilisée en construction car elle pose un problème de séchage. C'est précisément cet aspect sur lequel les chercheurs ont travaillé. Ils ont eu l'idée de mélanger la tourbe à des cendres de schiste bitumineux (7 millions de tonnes par an dans le pays) dont la teneur élevée en pH s'avère idéale pour les matériaux de construction.

Un matériau étanche et un bon isolant thermique
Au contact des acides humiques que contient la tourbe, les cendres de schiste bitumineux absorbent le dioxyde de carbone. S'ensuit une réaction chimique qui transforme le mélange en béton. La mixture est complétée par l'adjonction de fumée de silice qui, selon les chercheurs, améliore la qualité du produit final. Le temps de prise est de 24 heures.

Au final, on obtient un matériau qui est à la fois étanche et un bon isolant thermique et phonique. En prime, celui-ci est non-inflammable. Selon les calculs des chercheurs, le coût pour la construction des murs d'enceinte d'une maison imprimée en 3D à partir de ce matériau avec une surface de plancher de 100-150 m2 pourrait être d'environ 5.000 euros. On attend avec intérêt de voir les premiers exemples de construction avec cette technique.

Source Futurasciences

06/08/2018

L’usine Terreal de Revel va cesser son activité

La date de l'arrêt d'activité n'est pas encore fixée mais des négociations ont eu lieu entre la direction de Terreal et les syndicats.

Les 29 salariés de Terreral Revel vont avoir la possibilité d'être redirigés vers d'autres établissements de la société en France.

L’usine de Terreal, basée chemin de la Petite Graverie à Revel et spécialisée dans les éléments de façade, n’en a plus pour très longtemps. Toutes les commandes passées par des clients seront honorées, et cela peut donc encore durer jusqu’à la fin de l’année, mais l’aventure va s’arrêter là.

Malgré des investissements dans l’usine afin de moderniser les outils industriels des salariés en 2015 « et plusieurs cheminements destinés à relever l’activité », cela n’aura pas été suffisant « pour remonter la pente de plusieurs années de difficultés », précise la direction de Terreal.

Heureusement pour les 29 salariés de l’usine, tout n’est pas perdu, loin de là. « Il existe des postes équivalents à pourvoir dans d’autres établissements et plus qu’il n’en faut, que ce soit dans le Lauragais ou dans le reste de la France », explique-t-on du côté de Terreal.

Et aux termes d’une longue période de négociation avec les syndicats, un accord a été trouvé pour accompagner au plus près chacun des salariés de l’usine, aussi bien à travers une prime de mobilité dans son nouvel établissement, le financement de formations ou encore la mise en place de cellule de recherche d’emploi pour le conjoint ou la conjointe de l’employé en cas de déménagement dans une nouvelle ville.

Accompagnement individuel
En 2017, près de 20 millions d’euros ont été investis dans plusieurs usines de Terreal, afin de soulager les conditions de travail des employés, comme à Castelnaudary, « où plusieurs tonnes de matériaux sont manipulés chaque jour », selon la direction de l’entreprise. Les établissements du Lauragais n’ont pas été délaissés par ces investissements et peuvent très bien accueillir les salariés de Revel. «  Ils auront un accompagnement individuel et nous allons écouter les choix de chacun pour pouvoir les rediriger », indique-t-on du côté de Terreal.

Le seul et unique regret, du point de vue du syndicat CGT, concerne les personnes qui risquent de refuser d’être changés de lieu de travail. Laurent Delias, délégué CGT de Terreal, explique :

Il ne s’agit pas d’un plan social, mais d’accords de performances collectives issues des ordonnances Macron. Et les indemnités ne sont pas du tout les mêmes pour ceux qui voudraient refuser de partir. Après, nous restons quand même d’accord sur le principe de ces négociations. Le plus important, c’était le maintien de l’emploi et les 29 salariés ont des possibilités de s’en sortir.

Source Actu.fr

05/08/2018

BAS-RHIN: DE LA TERRE GLAISE A LA CUISSON DANS LE FOUR

DE LA TERRE GLAISE A LA CUISSON DANS LE FOUR, 15 septembre 2018-17 septembre 2018,

Du samedi 15 septembre au dimanche 16 septembre à Tuilerie-briqueterie De la terre glaise à la cuisson dans le four Visite guidée de l’ancienne briqueterie Sonntag

Après la fermeture du site, l’ensemble du matériel de production datant des années 1930 est resté sur place et notamment le four Hoffmann du 19ème siècle.

La visite guidée propose un circuit de la carrière de glaise jusqu’au four et permet de découvrir les différentes étapes de fabrication d’une brique.

Tuilerie-briqueterie Still 9 rue des Tuileries, 67190 Still Still Animation gratuite

Source Unidivers

04/08/2018

Une tendance dans l'industrie de la terre cuite - les unités multi-produits

Aujourd'hui, l'architecture moderne nécessite des produits en terre cuite de grande taille avec des textures, des couleurs et des formes différentes. Cleia a développé une unité multiproduits moderne, évolutive et tournée vers l'avenir qui réagit à ces changements. Cette unité peut être utilisée pour la fabrication de produits de haute qualité.
La gamme de produits pouvant être fabriqués avec cette unité peut être étendue et comprend quatre groupes de produits principaux:

  1. Carreaux de façade
  2. Briques de parement
  3. Brique glisse et coins
  4. Carrelage


L'unité peut être utilisée pour la fabrication de produits de masse dans des couleurs tendances (naturel, blanc, ocre, brun ...) et des produits vitrés colorés.

Qualité de production et flexibilité

L'unité standard est conçue pour une production quotidienne de 2 000 m² de dalles de façade ou de 110 t de briques de parement. Cette unité de type, qui peut être installée dans des installations industrielles de 13 500 m², comprend cinq zones de production:

  • Préparation de la matière première avec broyage à sec
  • Deux lignes de mise en forme avec station de chargement et de déchargement robotisée
  • Séparateur d'énergie ΔT, adapté à l'ensemble de la production
  • Four à tunnel avec supports réfractaires spéciaux pour le réglage sur les wagons
  • Unités de finition: séparation, sciage, vitrage et emballage

La préparation de matières premières au moyen d'un broyage fin permet le stockage de différents mélanges prêts à l'emploi en production. Cette méthode de préparation apporte une grande flexibilité à la gestion de la production, permettant une réponse rapide dans la préparation des commandes et la fabrication de produits personnalisés.

Une ligne de façonnage est dédiée à la fabrication de produits de façade et la seconde est équipée pour la fabrication de briques de parement.

Un séchoir à faible consommation d'énergie
Le séchoir commun ΔT Energy ajuste automatiquement les cycles de séchage en fonction de la capacité de charge à l'entrée et du temps disponible pour le séchage. Le sécheur est équipé d'un double circuit de recyclage d'air permettant d'optimiser le temps de séchage en fonction de la récupération d'air chaud du four. Le sécheur d'énergie ΔT permet une économie d'énergie d'environ 15% par rapport aux séchoirs à chambres traditionnels.

La cuisson de grands carreaux de façade

Les produits secs sont chargés manuellement ou automatiquement en fonction du niveau d'automatisation requis. Cleia peut fournir des systèmes de chargement entièrement automatiques ou semi-automatiques.

Les produits, comme les carreaux de façade, peuvent mesurer jusqu'à 1 200 mm de longueur. Les produits sont cuits dans un four tunnel avec des wagons de four spéciaux à 1 000 ° C.

Finition pour les produits à haute valeur ajoutée
Un grand soin a été apporté à la finition des produits. Diverses cellules automatisées sont équipées pour la séparation de produits plats, le sciage de planches et de carreaux de revêtement, l'émaillage de produits décoratifs, l'emballage et la gestion des commandes.

À ce stade final de la production, les ateliers peuvent être évolutifs et avoir plusieurs niveaux d'automatisation pour offrir des unités compétitives. La forte valeur ajoutée des produits fabriqués et l'évolutivité de ces nouvelles unités permettent le succès de ce développement initié par Cleia.

Technologie de cuisson VFT: évolutive et multiproduits

Le support de cuisson VFT (Variable Firing Tray) est un support configurable adapté à de nombreux types de produits: tuiles, accessoires, briques de parement, pavés, faïences, briques ou faïences, pouvant être cuits sur supports VFT.

Un système VFT est composé de deux supports externes en cordiérite et de deux faisceaux en SiC. Des pièces amovibles sont positionnées sur les poutres afin de supporter les produits. La quantité et la forme de ces pièces amovibles telles que les inserts, les coins, les plaques sont conçues en ligne avec les produits fabriqués.

L'avantage du système VFT est la modularité ainsi qu'une bonne accessibilité pour la manutention pendant le chargement et le déchargement. Avec une grande surface de chargement de produits de plus de 1 m², le bac VFT permet la fabrication de produits longs tels que les carreaux de façade.

Source Ziegelindustrie International

03/08/2018

Imerys Toiture ouvre un deuxième véhicule pour les investisseurs potentiels

Le financement de l'acquisition d'Imerys Toiture par Lone Star Funds pour 1 milliard d'euros a été révisé cette semaine pour inclure une tranche de dette subordonnée, les investisseurs s'orientant généralement en août vers des titres plus risqués mais à plus haut rendement.
   
Lone Star Impala émettra 580 millions d'euros de prêts sur sept ans et une facilité de crédit renouvelable de 80 millions d'euros pour soutenir le rachat, évalué à 1 milliard d'euros.

Source Global Capital par Victor Jimenez

Malgré les inquiétudes, la production de matériaux de construction reste dynamique

La croissance des fabricants de granulats, BPE et ciment a retrouvé de la vigueur au cours du deuxième trimestre 2018, avec une hausse de 5,1% des volumes livrés sur les chantiers. Mais la filière se dit préoccupée par le repli des ventes de logements neufs, et la multitude de tensions (pénurie de main-d’œuvre, hausse des prix des matières premières…) qui freinent son redémarrage économique.


Après un début d’année perturbée par des épisodes climatiques difficiles, les producteurs de matériaux de construction (ciment, tuiles, briques…) abordent l'été sous les meilleurs auspices. Selon la dernière note conjoncturelle de l'Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction), le volume global d’activité a progressé de 5,1% au cours des trois derniers mois, en comparaison avec le 2e trimestre 2017.

« Si l’atterrissage du marché du logement neuf se poursuit, avec une baisse des permis, des mises en chantier mais aussi des ventes, l’activité constructive demeure pour l’instant vigoureuse, avec des carnets de commandes [...]

Source Le Moniteur

02/08/2018

TERREAL présent à Archidex 2018

Archidex, l'un des salons les plus importants d'Asie du Sud-Est à eu lieu du 4 au 7 juillet à Kuala Lumpur (Malaisie).

Ce sont plus de 35 000 personnes qui ont foulé les allées du salons durant ces 4 jours.

Cette année, nous avons mis le toit en pente à l'honneur. L'occasion de présenter nos tuiles ZEN aux visiteurs venus du monde entier grâce aux 4 toits qui surplombaient notre stand.

Le fond de notre stand a également été recouvert à 90% avec notre tuile Romane Evo dans différentes nuances de couleurs afin de créer un mur avec un effet pixelisé.

Pour que nos visiteurs aient un souvenir de notre stand, un photomaton a été mis en place. Ils ont pu se faire prendre en photo avec nos tuiles et repartir avec la photo imprimée ainsi qu'un petit sac de goodies.

Source Terreal

01/08/2018

GreenTech, la nouvelle section "verte" de Tecnargilla

Tecnargilla 2018 présentera GreenTech, la nouvelle section d'exposition dédiée aux technologies et produits verts visant à réduire la consommation et les émissions et à améliorer la performance et la rentabilité du cycle de production.
Les résultats extrêmement significatifs obtenus ces dernières années par les entreprises céramiques démontrent que l'accent mis sur ce thème a augmenté de manière exponentielle: la technologie actuelle peut déjà réduire considérablement l'utilisation de l'eau ainsi que l'utilisation du carton pour l'emballage.

De plus, des systèmes de cogénération de plus en plus sophistiqués, des systèmes de nettoyage des fumées et des systèmes récupérant la chaleur générée par les fours et les séchoirs garantissent des avantages concurrentiels, environnementaux et économiques significatifs.

Efficacité énergétique
Le thème de l'économie d'énergie et de l'eau et de l'efficacité devient de plus en plus important dans l'industrie de la céramique dans le monde entier.

Les systèmes et les technologies intégrant l'innovation en termes de performance, de fiabilité et de productivité peuvent améliorer l'efficacité énergétique du cycle de production et réduire les coûts de production. GreenTech présentera des innovations et des solutions techniques significatives et accueillera également des discussions approfondies sur les enjeux majeurs pour l'industrie céramique concernant la certification énergétique et les obligations corporate en matière d'audit et de suivi, de financement et d'incitations.

Réduire les déchets et les émissions
Les résultats significatifs obtenus ces dernières années par les céramistes dans l'amélioration et la réduction des émissions (dans l'atmosphère, l'eau, etc.) démontrent que le secteur reste concentré sur les nouvelles technologies, englobant tout le cycle de production "En termes d'utilisation de l'eau à l'utilisation fortement réduite de carton pour l'emballage).

Des solutions de pointe peuvent également être envisagées dans le domaine «historique» des émissions atmosphériques. Jetez simplement un coup d'œil aux résultats obtenus en termes d'émissions de COV et aux bonnes pratiques en matière de réduction des émissions d'odeurs.

GreenTech présentera des innovations significatives et des solutions techniques pertinentes, y compris celles liées à l'investigation et à la surveillance des émissions.

Économie circulaire
De plus en plus, l'industrie de la céramique promeut une économie circulaire pour certains types de déchets, rendant la céramique plus compétitive, durable et respectueuse de l'environnement.

Les nouvelles réglementations européennes sont encourageantes et poussent les industries vers une économie verte et circulaire, dans laquelle la «réutilisation» et la «préparation à l'utilisation» sont les mots à la mode pour réduire l'impact environnemental. L'objectif est de réutiliser les matériaux en quantités significatives et de développer un nouveau concept de céramique en remplaçant une plus grande quantité de matières premières naturelles par des matériaux issus du même cycle de production.

Sur ce point, la céramique a toujours été à la pointe des différents secteurs de production, et il existe aujourd'hui des technologies nouvelles et de plus en plus incisives (nouveaux systèmes, par exemple, pour la récupération des matières premières issues de la coupe et du quadrillage).

GreenTech organisera des conférences dédiées, qui examineront en profondeur les différents aspects de la récupération des matières premières dans l'industrie céramique et présenteront les principales innovations dans l'économie verte et circulaire.

Source Ziegelindustrie International

31/07/2018

Le Groupe Bouyer Leroux a remis une offre ferme au groupe ATRYA pour l'acquisition de sa division SOPROFEN

Dans le cadre du déploiement de sa stratégie de développement équilibré et durable, le Groupe BOUYER LEROUX a remis une offre ferme pour l’acquisition de SOPROFEN, dont la concrétisation ferait de son Pôle "Fermetures pour l’habitat" un acteur majeur en France et en Belgique.

Cette acquisition permettrait aussi aux Sociétés SPPF et  FLO (Fermetures Loire Océan), spécialisées dans la fabrication de coffres de volets roulants et de portes de garage, d’enrichir leurs offres en termes de produits et services.

Les synergies entre ces dernières et SOPROFEN sont nombreuses : gammes complémentaires, innovantes et différenciées, destinées à la construction de logements neufs et à la rénovation, clientèles diversifiées, dispositifs industriels et logistiques performants et complémentaires, potentiel renforcé en matière de recherche et de développement.

La Division SOPROFEN du Groupe ATRYA, qui dispose de 9 sites (7 en France ; 2 en Belgique), est l’un des principaux acteurs du marché français du volet roulant résidentiel, de la porte de garage et d’autres équipements d’extérieur. Elle emploie plus de 400 salariés et devrait réaliser un chiffre d’affaires d’environ 120 millions d’euros en 2018.

Dans un contexte concurrentiel accru, l’intégration de SOPROFEN dotée d’une forte culture de satisfaction du client et de qualité des produits, accroîtrait le potentiel de croissance, d’innovation et la compétitivité du nouvel ensemble.

Néanmoins, chaque entité, SOPROFEN, SPPF, FLO, resterait autonome sur les plans managériaux, industriels et commerciaux et les clients continueraient à être suivis et livrés par leurs fournisseurs actuels.

Le Groupe ATRYA examine actuellement l’offre qui lui a été remise.

Le projet est soumis à la consultation des instances représentatives du personnel ainsi qu’à l’obtention des autorisations administratives requises. Il devrait aboutir dans le courant du 4ème trimestre de l’année 2018.

Source Bouyer Leroux

Bientôt 400 nouveaux salariés dans le groupe Bouyer Leroux

Le groupe Bouyer Leroux, basé à La Séguinière et leader français des matériaux de construction en terre cuite, a annoncé lundi avoir déposé une offre ferme pour l'acquisition de Soprofen, division du groupe Atrya basée à Mertzwiller (Alsace) et spécailisé dans les volets roulants, les portes de garage, les brises-soleil ou encore les coffres extérieurs.

Cette division emploie plus de 400 salariés dans neuf sites : deux en Belgique et sept en France. L'offre est actuellement examinée par le groupe Atrya. Elle pourrait aboutir en fin d'année, anticipe le groupe, visiblement confiant.

Source Courrier de l'Ouest

30/07/2018

Menaces de grève à Imerys Toiture

Suite à l'annonce de la cession par le groupe Imerys de sa branche Imerys Toiture à un fonds d'investissement pour un milliard d'euros, les comités d'établissements, via le comité central d'entreprise, se sont rapprochés du groupe dans le but d'obtenir une prime spécifique dans le cadre du projet de cession, Imerys Toiture «ayant été un des acteurs principaux du développement du groupe» durant de nombreuses années, lui permettant de financer sa croissance interne et externe.


«Devant le refus du groupe Imerys, communiqué par lettre, d'accéder à cette demande, les élus ont sollicité un rendez-vous avec Olivier Hautin, vice-président du Groupe, en charge du projet de cession. Ne jugeant pas utile de recevoir la désignation d'Imerys TC, il nous a répondu défavorablement par mail», fustigent les salariés.

N'ayant pas reçu l'écoute et la compréhension attendues, l'ensemble des représentants du personnel de l'entreprise Imerys Toiture et du Groupe appellent donc à un mouvement social national afin d'être entendus dans cette revendication.

Les élus «regrettent de devoir en arriver à de telles extrémités qui ne reflètent pas la qualité du dialogue social qui règne par ailleurs au sein d'Imerys Toiture, mais se voient dans l'obligation d'alerter l'opinion publique sur les pratiques regrettables d'un groupe international qui dégage des résultats considérables et qui va générer un profit d'un milliard d'euros dans le cadre de cette opération, sans penser à y associer les salariés qui ont été à la base de cette réussite».

Source La Dépêche du Midi

Imerys veut continuer à se renforcer dans les matériaux de spécialité

Le groupe de minéraux industriels Imerys a publié vendredi des résultats semestriels en hausse, soutenus par des marchés bien orientés et ses acquisitions, et cherche des opportunités pour poursuivre son développement dans les matériaux de spécialités.

Imerys a enregistré une hausse de 12,7% de son bénéfice net à 194 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 2,3 milliards d'euros, en progression de 11,9%.

Les volumes sont en hausse et les augmentations de prix et l'amélioration du mix dans toutes les branches d'activité ont contribué à la croissance, compensant un effet de change nettement défavorable et des coûts de matières premières et d'énergie en hausse.

La contribution du groupe Kerneos, un spécialiste des liants industriels, a également soutenu la croissance des ventes. Mais cet effet ne se retrouvera plus au second semestre, Kerneos étant intégré depuis juillet 2017.

A périmètre et changes constants, la croissance organique est de 5,3% sur le semestre.

Dans ce contexte, Imerys a précisé son objectif de progression de son résultat courant net en 2018, annoncé en début d'année mais sans chiffrage: il visera une hausse de 7%, à changes et environnement de marché constants.

Sur les six premiers mois, le bénéfice courant net (hors éléments exceptionnels) est de 176 millions d'euros, en hausse de 13,5%.

Le résultat opérationnel courant ressort à 284 millions d'euros. Il est supérieur au consensus établi par Bloomberg, de même que le chiffre d'affaires.


"Fort des performances du premier semestre et de la qualité (de son) modèle d'affaires", Imerys "aborde avec confiance la seconde partie de l'année", a déclaré le directeur financier Olivier Pirotte, lors d'une conférence téléphonique.

La cession, annoncée en mai, de la division Toiture au fonds américain Lone Star Funds marque "une étape stratégique pour le groupe", a-t-il souligné. Sa finalisation devrait intervenir au 4e trimestre.

La vente de cette activité (tuiles en terre cuite et solaires), considérée comme désormais éloignée des métiers de spécialité du groupe, s'est faite sur la base d'une valeur d'entreprise de 1 milliard d'euros.

Pour Imerys, cette opération va "libérer des ressources complémentaires" pour "soutenir sa stratégie de développement dans les matériaux de spécialité", a expliqué le directeur financier.

Le groupe "étudie de nouvelles opportunités d'investissements pour dynamiser notre profil d'activités", a-t-il ajouté, sans donner de détails.

Imerys a mené une politique suivie d'acquisitions dans les dernières années: outre Kerneos, le groupe avait acheté notamment une activité d'alumines de spécialité du français Alteo et le danois Damolin, un spécialiste des absorbants, et auparavant la société grecque S&B, leader européen de la bentonite.

Le directeur financier a d'autre part indiqué que le groupe étudiait l'avenir à donner à son activité de fabrication de proppants céramiques, un composant utilisé dans l'industrie pétrolière et gazière.

Malgré la reprise du secteur aux Etats-Unis liée à la remontée des cours du brut, les ventes de proppants céramiques restent "particulièrement faibles", a constaté M. Pirotte.

L'activité perd de l'argent, de l'ordre de 15 millions d'euros par an sur le résultat opérationnel courant, et donc "toutes les options sont ouvertes", a-t-il résumé.

Imerys a par ailleurs estimé que les risques contentieux concernant son activité de talc aux Etats-Unis ne devraient "pas avoir d'impact négatif significatif".

Source Zonebourse

29/07/2018

Des pavés fabriqués à partir de déchets en plastique

Constitué à 80% de plastique récupéré, le «Paveco» (pavé écologique) répond aux normes exigées pour le revêtement de sols, notamment en termes d'inflammabilité et de résistance. Son inventeur, un étudiant marocain de 20 ans, souhaite désormais passer à la production industrielle.

Il s'appelle Saif Eddine Laalej, il a 20 ans et il a trouvé une solution pour exploiter le plastique en tant que matériau de construction. Ce jeune étudiant de l'École nationale de commerce et de gestion de Tanger, dans le nord du Maroc, a conçu un pavé écologique en forme de zellige traditionnel marocain (un type de carrelage aux motifs mosaïques employé typiquement dans la décoration mauresque au Maroc) à base de déchets en plastique tels que les bouteilles, les boîtes ou encore les bouchons.

Le Paveco, réalisé à partir des déchets en plastique, en forme de zellige marocain.
Ce produit est un mélange de plastique récupéré et d'autres composants, notamment du ciment et du sable. Le pavé écologique, ou Paveco, peut être utilisé pour paver le sol avec les mêmes avantages que le béton, à moindre coût, tout en ayant un impact environnemental positif. C'est en tout cas l'ambition de la jeune start-up que Laalej a cofondée avec Houda Mirouche, Zelij Invent, et qui travaille sur cette innovation depuis 2016 dans le cadre d'un programme de la ONG Enactus pour l'entrepreneuriat social estudiantin et le développement durable. «Il représente une solution prouvée pour le recyclage du plastique et répond parfaitement aux normes en vigueur pour les produits de revêtement de sol comme la résistance et l'inflammabilité», assure Laalej.

Passionné de robotique et de sciences, ce jeune étudiant a eu son idée en regardant une émission débat à la télévision en 2016, lors du lancement de l'opération Zéro Mika, une initiative lancée par le gouvernement marocain dans le but de lutter contre la prolifération des sacs en plastique. L'un des intervenants déplorait la sous-utilisation du plastique comme matériau de construction alors que celui-ci en avait toutes les caractéristiques ; en plus de sa légèreté et de sa malléabilité, le plastique est étanche, résiste à la corrosion et à l'usure, ne pourrit pas et ne conduit pas l'électricité.

Saif Eddine Laalej a imaginé, testé et conçu ses premiers prototypes du Paveco dans le garage de ses parents, qui faisait office de laboratoire

Connaissant aussi l'esthétique fort appréciée du zellige marocain, Laalej y a décelé une combinaison de design et durabilité fort intéressante. Avec les déchets en plastique ramassés lors des journées de collecte qu'il a organisées avec ses amis scouts, il a démarré des expériences pour vérifier sa théorie. Il a imaginé, testé et conçu ses premiers prototypes du Paveco dans le garage de ses parents, qui faisait office de laboratoire.

Le défi pour l'étudiant était de trouver une solution au grand défaut du plastique: son inflammabilité. Il fallait trouver le bon mélange et les bonnes doses en additionnant au plastique d'autres matériaux (notamment sable et ciment) pour maîtriser l'inflammabilité et augmenter la résistance. Trois mois ont été nécessaires pour trouver la «recette» parfaite pour un pavé fabriqué à 80 % de plastique, répondant aux normes exigées pour le revêtement de sols.

Son produit fin prêt, Laalej décide de participer au concours Social Cup Enactus de l'École nationale de commerce et de gestion de Tanger. Finaliste, il bénéficie désormais de l'accompagnement de l'ONG pour concrétiser son projet. En juillet 2017, Laalej et Mirouche créent Zelij Invent pour commercialiser ce produit innovant, aussi fiable que le béton mais moins cher, selon ses concepteurs.

Le cimentier franco-suisse LafargeHolcim soutient la start-up en termes de recherche et développement

La start-up propose ainsi une solution alternative pour débarrasser l'environnement de l'un des déchets les plus problématiques de la planète, tout en créant un business à fort potentiel de développement. «Le Paveco est un matériau de construction à la fois économique et écologique. Il intéresse aussi bien les constructeurs, pour ses avantages en termes de prix et d'innovation, que les industries opérant dans la collecte de déchets et de recyclage pour ses débouchés industriels», affirme Younes Baddou, responsable commercial d'une société immobilière.

Preuve à l'appui, le Paveco séduit déjà le secteur privé ; le cimentier franco-suisse LafargeHolcim soutient la start-up en termes de recherche et développement et une entreprise de construction marocaine a fait une promesse d'achat pour équiper de futurs projets d'un grand groupe immobilier. Parallèlement, des entreprises qataries souhaitent développer le projet dans leur pays ; une possibilité encore à l'étude puisque Zelij Invent préfère, pour l'instant, se concentrer sur le développement au Maroc.

Pour passer à la vitesse supérieure et entamer la production à l'échelle industrielle, Zelij Invent estime avoir besoin d'un budget total de 650.000 dirhams marocains (58.000 euros). À ce jour, seule la moitié du budget est assurée, grâce aux différents prix gagnés lors des concours et compétitions auxquels la start-up a participé. Mais l'équipe reste confiante. En parallèle au développement du pavé écologique, elle travaille sur un programme nommé Walk Green, qui a pour objectif d'équiper les zones rurales isolées avec des infrastructures durables, telles que des routes.

Bien que l'atelier actuel soit destiné à ce jour uniquement à la fabrication des prototypes et produits d'exposition, aujourd'hui la start-up évalue son potentiel de recyclage en 2520 tonnes de plastique par mois, sachant qu'elle utilise 35 kg de plastique par m² de pavés. Pour des tests sur des chantiers et pour la première phase du programme Walk Green, la production est estimée à 10.000 m² de pavés, soit 900.000 dirhams de chiffre d'affaires et 350.000 kg de plastique recyclé.

Source Le Figaro par Sabrina Belhouari, L'Économiste (Maroc)

28/07/2018

VISITE LIBRE DE LA COLLECTION CERA’BRIQUE

Du samedi 15 septembre au dimanche 16 septembre à La Fabrique Visite libre de la collection Céra’brique Le musée de Sologne vous propose de découvrir en exclusivité sa nouvelle exposition permanente Céra’brique.

Briques, tuiles, cheminées, épis de faîtage, fleurons… les céramiques architecturales et le métier de tuilier n’auront plus de secrets pour vous grâce aux nombreuses animations proposées autour de cette collection unique en France :
Visite libre avec dépliant de visite en Français, Anglais, Allemand, Espagnol et Turc Livret Quizz Zoom sur les céramiques permettant aux visiteurs de rechercher de manière ludique une sélection de pièces dans les vitrines
Projection de vidéo sur l’histoire de la collection Pasquier, le savoir-faire des tuiliers et les céramiques Perrusson Atelier Apprenti tuilier avec fabrication de mini-tuiles, mini-briques et petits carreaux décoratifs. La Fabrique Romorantin-Lanthenay Avenue Saint-Exupéry, 41200 Romorantin-Lanthenay Romorantin-Lanthenay.

Source Unidivers

Brique Party ! La Briqueterie Langueux

Langueux Brique Party ! La Briqueterie, 27 juillet 2018-28 juillet 2018, Langueux .

Brique Party ! La Briqueterie, ancienne usine, s’anime de 14h à 18h : ateliers terre, démonstrations (presse de briques, épis de faîtage…), visite guidée insolite, mini-ateliers en continu (dès 3 ans), sieste musicale par Julien Tiné !(15h à 18h)

Un lieu à découvrir ! Saint-Brieuc Agglomération La Briqueterie Langueux Parc de Boutdeville 22360 Langueux Côtes-d’Armor vendredi 27 juillet 2018 vendredi 27 juillet 2018.

Tarif : payant 2,5 5 02 96 63 36 66 www.saintbrieuc-armor-agglo.fr/loisirs-sport-et-culture/la-briqueterie/ briqueterie@saintbrieuc-agglo.fr. Coordonnées GPS : 48,504058 -2,6984360

Source Unidivers

27/07/2018

TERREAL: Edition 2018 du festival de musique « Aux 4 Horizons »

Cette année, le festival ouvrira ses portes du 30 juillet au 7 août. Comme toujours, il aura lieu sur la Colline Notre-Dame du Haut, située à Ronchamp (Franche-Comté).

Pour cette édition, le XXème siècle sera mis à l’honneur à travers Britten, Rota ou encore Strass.

Le festival sera mis en scène sous la direction artistique de Marianne Piketty, violoniste, avec l’aide de deux compositeurs contemporains, Fabien Touchard et Olivier Fourés. Il regroupera jeunes 10 artistes.

TERREAL est fier d’être mécène de ce festival qui vise à mettre en lumière de jeunes talents.

Pour en savoir plus, découvrez la programmation sur le site du festival : Musique aux 4 Horizons

Source TERREAL

26/07/2018

L'histoire de la tuile blajanaise

Présentation du livre par les membres de l'association avec le maire Jean Bernard Castex et de la conseillère départementale Céline Laurenties.


Un long travail de récolte de documents, de témoignages vient de trouver sa concrétisation dans la rédaction d'un livre qui reprend près de cent trente ans de l'histoire de la tuilerie à Blajan et celle des établissements Laurenties. C'est le projet qu'a nourri dès sa création, en décembre 2016 l'association «Blajan Terre d'Avenir» présidée par Elisabeth Servant.

Aujourd'hui cet ouvrage est terminé. Les Blajanais et les habitants des villages environnants liés de près ou de loin à l'activité de la terre ne manqueront pas de lui laisser une place de choix dans leur bibliothèque.

Lors de sa présentation le 1er juillet, la présidente a également évoqué le projet de la Fondation du Patrimoine avec Stéphane Bern, en espérant sa concrétisation pour la mise en valeur de ce patrimoine industriel qui a marqué l'histoire du village.

Le musée de la tuile, géré par Blajan Terre d'avenir est ouvert les jeudis, vendredi et samedis, de 16 heures à 19 heures, du 1er juillet au 31 août. Renseignements auprès de blajanterredavenir@gmail.com ou 06 81 47 16 99.

Source La Dépêche du Midi

25/07/2018

BOUYER LEROUX: Porter le changement au sein de sa force de vente

Engager la transformation sur un mode collaboratif permet d'impliquer les commerciaux dans le projet de bout en bout. À une époque où le changement fait partie du management commercial, la méthode semble faire ses preuves.
 
Sujet d'actualité directement lié à la transformation digitale des entreprises en général et de l'activité commerciale en particulier, la conduite du changement se place également au coeur de l'activité managériale. Pour être un manager efficace, il faut savoir conjuguer travail technique, pilotage de l'activité et transformation de cette activité. Telle est, en tout cas, l'équation que pose l'ouvrage collectif sur la Conduite du changement, concept-clés*.

Le changement s'est imposé comme une composante structurelle du management et de l'entreprise pour faire face à un environnement mouvant. Si la question de son efficience n'interroge plus, tant le concept est admis et partagé comme seul moyen pour se différencier dans un univers fortement concurrentiel, celle du "comment" se pose. Et ce d'autant plus vivement au sein de directions commerciales, en cours de mutation digitale et par essence, peuplée de fortes personnalités.

Changer même quand tout va bien
Pour Velux, dont le nom est entré dans le vocabulaire pour désigner la fenêtre de toit, le succès ne se dément pas. Pourtant, le fabricant capitalise sur ses forces et ne s'interdit pas de changer pour faire face aux enjeux futurs. Concrètement, " deux objectifs ont conduit à réorganiser le management commercial: la volonté d'être plus proches de nos clients localement et d'être plus efficaces, mieux coordonnés dans les actions menées vis-à-vis des différentes segmentations de clientèle ", explique Benoît Fabre, président de Velux. En pratique, cette stratégie se traduit par la création de postes de chefs de ventes régionaux, dédiés à l'animation de l'équipe commerciale et de la relation client sur le terrain ainsi qu'à la création de pôles d'expertise commerciale transverse pour chaque cible professionnelle (distributeurs, installateurs, prescripteurs). Cette réorganisation arrive en soutien de la nouvelle stratégie du groupe qui s'articule autour de deux axes : l'élargissement du coeur de marché et le développement d'une nouvelle activité dans le secteur du bâtiment tertiaire.

" J'ai souhaité que la réflexion soit menée sur un mode collaboratif et que la direction commerciale soit accompagnée, au sein d'un groupe de travail, par notre DRH et un consultant extérieur ", précise Benoît Fabre. Sur les six postes de chefs de vente régionaux créés, cinq ont été pourvus en interne. Et selon le dirigeant, la clarification des missions et des responsabilités de chacun a été bien vécue. Des points d'étapes sont prévus tous les trois mois pour suivre la mise en oeuvre du projet.

Réunir une équipe projet

La réussite du changement passe par son anticipation. Le fabricant de matériaux de construction en terre cuite Bouyer Leroux a successivement fusionné les directions marketing et commerciale au sein d'un même département en 2017 et opéré un changement de stratégie de marque en 2018. " Nous avons recentré nos marques pour renforcer la position de bio' bric dans le secteur de la construction et repositionné Opti Solution vers d'autres marchés ", déclare Pierre Alexandre Cheminel, directeur marketing et commercial. Une cinquième direction régionale a été créée à côté des quatre existantes et une direction nationale des ventes a été créée pour les chapeauter. " Pour préparer la partie objectif et vision, nous avons constitué une équipe projet réunissant des membres de nos différents services : l'ancien directeur activité d'Opti Solution, le directeur commercial de bio'bric, des collaborateurs du service marketing, de la supply chain, du service de gestion, de la DRH, de la production ", précise-t-il. Sa mission : Préparer la communication et les différentes actions à mettre en oeuvre en interne et vis-à-vis des clients. Un comité commercial regroupant le management opérationnel des forces de vente - les directions régionales des ventes, le marketing et le service clients - devait quant à lui prendre en charge la reconfiguration des secteurs géographiques pour gagner en performance. 

" Pour remporter l'adhésion des commerciaux, nous avons mis en perspective les enjeux du futur et le projet de changement pour y répondre ", ajoute Pierre Alexandre Cheminel. Les objectifs ont été expliqués, le planning dévoilé lors de la convention commerciale en septembre 2017. L'idée étant d'opérer la bascule au 1er février 2018, date du changement des tarifs. Chez Bouyer Leroux, la clarification de la stratégie de marque a été plutôt bien accueillie collectivement. Mais, remarque Pierre Alexandre Cheminel, " il a fallu aller chercher les adhésions individuelles et lever les freins car il y a des impacts individuels, chacun devant s'adapter au redécoupage des secteurs ". Pour un commercial, abandonner l'historique de la relation avec un client à un collègue n'est pas chose facile. Or, dans ce cas précis, la densification de la présence de la marque l'impose. En outre, ce changement implique également un accompagnement des clients, puisqu'auparavant les deux marques étaient plus concurrentielles que partenaires. 

" Sur le terrain, le directeur régional sert de premier relais, mais je suis également intervenu, pour coanimer des réunions dans les secteurs à forts enjeux ", témoigne Pierre Alexandre Cheminel. Les discussions portent sur les difficultés que les clients pourraient rencontrer et comment y répondre. Le travail d'échanges avec les équipes et la prise en compte des réalités du terrain sont primordiaux.
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Source Actionco par Véronique Méot

24/07/2018

IMERYS TOITURE: Le pari audacieux d’un bardage en tuiles à Nantes

Les Chambelles, programme immobilier réalisé pour Nantes Métropole Habitat, marie la tuile plate au bois et au béton brut. Pari réussi pour ce choix audacieux de l’agence d’architecture Huca.

Photo d'ouverture : Débutés en avril 2017, les 57 logements collectifs et les 3 maisons individuelles devraient être livrés à Nantes Métropole Habitat en juin 2019.

Elevée entre 1928 et 1933, la Cité des Chambelles, propriété de Nantes Métropole Habitat, comptait 24 logements individuels ou de petit collectif. De cet habitat insalubre rien ne pouvait être conservé. 80 % de cette petite rue typique du faubourg nantais ont donc été démolis pour construire sur un linéaire de 175 m quatre bâtiments collectifs comptant 57 logements et trois maisons individuelles en duplex.

Les architectes ont proposé de garder l’esprit de la cité-jardin, qui offrait une parcelle cultivable en pied d’immeuble pour chaque appartement : des jardinets privés pour les RDC et des jardins collectifs sont prévus à l’arrière des nouveaux bâtiments.

Le mur de béton n’est pas structurel. Ce sont les poteaux placés en arrière du double voile de béton 16-16 qui sont porteurs. Le reste de la structure est une ossature bois.

La tuile plate, un matériau « patrimoine »

Les faubourgs de Nantes sont couverts pour moitié de tuile et d’ardoise. Naturelle et durable, présente sur les toits des maisons alentours et sur ceux de l’ancienne cité-jardin, la tuile était dès le départ le matériau choisi en couverture, pour une parfaite intégration dans l’ensemble des toitures du quartier.

Par contre, la faire descendre sur les murs des bâtiments est un choix audacieux et original qui contribue largement à l’identité de ce programme. « Différentes raisons nous ont poussés à opter pour de la tuile en bardage», expliquent à deux voix Cécile Carrus et Xavier Hubert de l’agence Huca. « Nous voulions varier les effets de couleurs et de matériaux pour éviter une trop grande homogénéité des façades. Les coloris disponibles chez Imerys Toiture sont très étendus, ce qui laisse une grande liberté de personnalisation. »

Conscients de la faible profondeur de la bande de terrain et de l’augmentation de la densité d’habitat avec ces nouvelles constructions, les architectes souhaitaient casser le linéaire par tous les moyens possibles pour intégrer le programme à l’ilot urbain. Les « maisonnées » sont de différentes hauteurs (14 m au plus). Elles forment un ensemble varié, de par leur orientation et leur architecture : ouvertures dans le toit, loggias, dégagements en terrasse. Leur agencement crée des décrochements et des passages vers les jardins à l’arrière.

Du béton brut (qui sera lazuré) en socle sur 2 m, prolongé de tuiles de deux couleurs jusque sur le toit, avec des rappels de bois dans les loggias et sur les terrasses : marier plusieurs aspects sur les façades a permis d’éviter l’effet massif et uniforme qu’aurait pu avoir l’ensemble.

Un mélange harmonieux

En hauteur, les pignons sont bardés de pin posé à 45 degrés. Ce bois croisé rappelle les treilles supports de végétation retrouvées sur les pignons du voisinage. Il évoque aussi la forte présence des jardins alentours.

Le choix de panacher deux couleurs de tuile participe aussi de cet équilibre : le brun rouge de la tuile Beauvoise Vallée de Chevreuse se marie aux rouges des tuiles du quartier, tandis que la Beauvoise Terre de Beauce, d’un jaune lumineux qui s’accorde bien au bois, apporte du peps à la façade.

Le panachage fonctionne parfaitement avec les teintes du pin autoclavé pré-grisé et apporte une touche contemporaine à l’ensemble.

Depuis 5 à 7 ans, la tuile commence à descendre sur les murs, répondant ainsi à un besoin de créativité architecturale et à des impératifs de prix. Imerys Toiture a développé une large gamme de teintes de tuiles. Pour encore plus de possibilités de personnaliser, le fabricant se lance dans la sérigraphie et commercialisera bientôt une imitation de tavaillon en bois.

En bardage, la tuile est posée jointoyée. Le pare-pluie en sous-face évite le risque d’infiltration. Selon l’orientation du mur, la tuile est fixée en haut par une vis avec rondelle et par un paneton en partie basse (un crochet qui fait amortisseur), ou bien deux vis.

Le couvreur assemble les couleurs

« Sur ce chantier, nous allons poser 1 300 m2 de tuiles en toiture et 2 100 m2 en bardage, pour 220 000 € HT », explique Patrick Rouaud, co-gérant de la SARL Loire atlantique Toitures.  « Ces tuiles ont un format moyen qui évite l’effet d’écrasement qu’on peut ressentir avec les gros modules. » Basée à Saint Mars du Désert, l’entreprise couvre les toits de l’agglomération nantaise et de la côte, de Pornic à Vannes ; en tuile mais aussi en ardoise et en divers métaux (30 employés – 3 millions € de CA).

« Ici, les liteaux sont espacés de 24,6 cm. La pose jointoyée est rapide, de l’ordre de 20 m2 par jour et par compagnon, à raison de 22 tuiles par m2 ; y compris la pose des liteaux et les coupes liées aux ouvertures. C’est le poseur qui choisit le panachage des couleurs, de façon à ne pas créer trop de régularité. C’est tout l’intérêt et la difficulté : il faut rester concentré ! »

Nantes Métropole Habitat possède 25 000 logements occupés par un sixième de la population nantaise (50 000 locataires). L’office public de la métropole nantaise construit environ 450 logements par an et en réhabilite 350 (budget annuel de 100 millions €).

Deux teintes poudrées de tuile Beauvoise Huguenot d’Imerys Toiture ont été choisies pour habiller aussi bien la toiture que la majeure partie des murs.

La Beauvoise est une tuile à emboitement de 32,5 x 24 cm. Son aspect poudré et marbré est obtenu en déposant avant cuisson des poudres à base de titane (jaune) ou d’oxyde de manganèse (rouge-brun).

Source : batirama.com / Emmanuelle Jeanson

23/07/2018

WIENERBERGER: la 10 millionième tuile Saint-Vincent sur le toit de la chapelle Saint Jean-Baptiste des Noyers à Gaillefontaine

Wienerberger France met en valeur La Maison Rémy Dupuis, artisan couvreur du patrimoine depuis 1983 à Cailly (76), pour la pose de la 10 millionième tuile Saint Vincent de la marque Aléonard. Celle-ci a été posée dans le cadre de la rénovation de la toiture de la chapelle de Gaillefontaine datant du XIIème siècle.

Une tuile qui sublime les toits par son authenticité
La tuile Saint Vincent de la marque Aléonard a dépassé le cap des 10 millions d’unités produites. Cette célèbre tuile plate fabriquée dans la tuilerie française de Pontigny (89) est la toute dernière née de chez Aléonard. A l’origine de la création de la première tuile dédiée au Monuments Historiques, la tuilerie Aléonard est reconnue pour ses méthodes de fabrication traditionnelle, permettant de reproduire à l’identique les toitures d’antan. La tuile Saint Vincent est aujourd’hui particulièrement plébiscitée par les professionnels de la couverture pour la rénovation des toitures du patrimoine.

La 10 millionième tuile plate au grain de peau rustique prône sur le toit de la Chapelle Saint Jean-Baptiste des Noyers à Gaillefontaine. Une tuile d’exception pour des couvreurs au savoir-faire exceptionnel, dont Marie Dupuis-Courtes, qui succède à son père Rémy Dupuis, couvreur de Cailly depuis 1983, est aujourd’hui le fer de lance. Wienerberger a tenu à souligner par une attention particulière ses compétences artisanales.

3 teintes de tuiles harmonieuses
La toiture, d’une surface de 366 m2, est aujourd’hui recouverte de 22 080 tuiles Saint Vincent de trois teintes différentes. Les coloris obtenus, lors de la fabrication traditionnelle, par mélange d’argiles cuites pendant plusieurs jours, révèlent toute l’authenticité d’un ambre clair, d’un ambre foncé et d’un rouge poivré. Authentiques et exclusives, les tuiles
Saint Vincent fabriquées dans la pure tradition des tuiles en terre cuite combinent le charme de l’ancien et le respect des critères de qualité actuels. Produite depuis juillet 2014 par l’usine de Pontigny, la tuile Saint Vincent se décline depuis en divers coloris. Elle est fabriquée aujourd’hui selon les tests produits effectués avec et validés par des entreprises spécialistes de la rénovation de toiture d’exception.

Une tuile de référence pour une chapelle remarquable
La chapelle Saint-Jean Baptiste des Noyers est constituée de fonts baptismaux qui remonteraient du XIème ou XIIème siècle. En pierre, ils offrent, aux quatre coins de l’édifice, des colonnettes terminées par des chapiteaux ornés de fer de lance. La voûte de la nef est soutenue par des piliers en bois indépendants des murs. Son cœur, du XIIIème siècle, qui ne comporte ni poutres ni piliers et son berceau en bois du XVIème en font un édifice remarquable (source fondation-patrimoine.org). La chapelle vient d’être entièrement rénovée, maçonnerie, charpente et couverture ont été achevées en mai 2018. Le rendu authentique de l’ensemble en fait aujourd’hui un édifice classé exceptionnel.

Source Wienerberger

22/07/2018

ROUMAZIERES LOUBERT: LA MAISON DU PATRIMOINE OUVRE SES PORTES AU PUBLIC

Cinq matinées par semaine en juillet et août la cité de l'argile va dérouler son histoire tuilière et exposer des objets en terre cuite, dont certains sont des pièces uniques

La Maison du Patrimoine de Roumazières-Loubert ouvre ses portes pendant la saison estivale. Grâce à la mobilisation de plusieurs bénévoles, des permanences seront assurées cinq matinées par semaine, en juillet et août.


Située sur la place du marché, avenue de la gare, la maison du patrimoine créée par la municipalité...

Source La Charente Libre

21/07/2018

Lone Star recherche 6 milliards de dollars pour le nouveau fonds

L'entreprise a clôturé son 10e fonds à 5,6 milliards de dollars de moins qu'il y a deux ans

Lone Star Funds est de retour sur le marché de la collecte de fonds moins de deux ans après la clôture de son 10ème fonds. L'entreprise recherche 6 milliards de dollars pour un nouveau véhicule, selon un dépôt de la Securities and Exchange Commission.

Le nouveau fonds, Lone Star Fund XI LP, n'a pas encore conclu d'engagement, selon les états déposant auprès de la SEC. Le dépôt n'a pas indiqué si le montant de l'offre de 6 milliards de dollars était l'objectif du fonds ou son plafond absolu.

Lone Star a refusé de commenter.

Lone Star Fund X LP, le dernier fonds de la firme de Dallas, a fermé ses portes fin 2016 après avoir levé 5,6 milliards de dollars. Depuis 1995, Lone Star a levé plus de 70 milliards de dollars au total, y compris pour l'immobilier et d'autres fonds.

Le fonds X a fait neuf investissements jusqu'à présent, selon le site Web de Lone Star. Il vise les investissements opportunistes en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Amérique latine, notamment la dette résidentielle, la dette des entreprises et des consommateurs et les sociétés d'exploitation, indique son site Web.

L'acquisition annoncée récemment de 529,7 millions de dollars australiens de Sino Gas & Energy Holdings Ltd., qui développe des gisements de charbon en Chine, a été annoncée récemment. Fin juin, la banque espagnole CaixaBank SA a annoncé qu'elle céderait la majeure partie de ses actifs immobiliers à Lone Star pour 7 milliards d'euros.

Source PENEWS par WSJ Pro Private Equity

20/07/2018

ETEX Famille Emsens

La famille Emsens est associée au ciment. C'est en 1905 que Stanislas Emsens lance l'entreprise en se servant du sable qu'ils extrayaient en Campine sous le nom de l'entreprise Sibelco. Connue sous le nom d'Etex, l'entreprise produisait du ciment à base de fibres d'amiante que l'on appelle Eternit. Un procédé avantageux puisqu'il est peu coûteux et isolant. Tout benef' pour la famille Emsens donc. Mais rapidement, ce matériaux est devenu un cauchemar pour Etex car les propriétés cancérigènes de l'amiante ont été démontrées.

Etex a donc eu d'énormes soucis juridiques et a même été condamnée par les tribunaux belges. C'est en 1997 qu'ils ont stoppé la production de ce ciment mais il a fallu attendre 2011 pour que l'entreprise soit libérée de tous les soucis juridiques. Mais après de tels scandales, il a fallu changer de stratégie et d'activité pour le groupe Etex. Alors, le groupe rachète en 2011 les activités européennes du groupe Lafarge, producteur de plâtre, pour 1 milliard d'euros.

La famille Emsens est aussi liée à l'entreprise Aliaxis, une entreprise active dans le secteur de la construction. En 2003, Aliaxis est scindée d'Etex et aucun membre de la famille Emsens ne peut officier au sein du conseil d'administration: la gestion et l'actionnariat restent séparés. Par contre, les Emsens siègent toujours dans le CA d'Etex et Sibelco. La famille compte de nombreux descendants et détiennent la majorité des actions du groupe. On estime la fortune de la famille à 3 296 510 000 euros.

Source Express Live