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06/08/2018

L’usine Terreal de Revel va cesser son activité

La date de l'arrêt d'activité n'est pas encore fixée mais des négociations ont eu lieu entre la direction de Terreal et les syndicats.

Les 29 salariés de Terreral Revel vont avoir la possibilité d'être redirigés vers d'autres établissements de la société en France.

L’usine de Terreal, basée chemin de la Petite Graverie à Revel et spécialisée dans les éléments de façade, n’en a plus pour très longtemps. Toutes les commandes passées par des clients seront honorées, et cela peut donc encore durer jusqu’à la fin de l’année, mais l’aventure va s’arrêter là.

Malgré des investissements dans l’usine afin de moderniser les outils industriels des salariés en 2015 « et plusieurs cheminements destinés à relever l’activité », cela n’aura pas été suffisant « pour remonter la pente de plusieurs années de difficultés », précise la direction de Terreal.

Heureusement pour les 29 salariés de l’usine, tout n’est pas perdu, loin de là. « Il existe des postes équivalents à pourvoir dans d’autres établissements et plus qu’il n’en faut, que ce soit dans le Lauragais ou dans le reste de la France », explique-t-on du côté de Terreal.

Et aux termes d’une longue période de négociation avec les syndicats, un accord a été trouvé pour accompagner au plus près chacun des salariés de l’usine, aussi bien à travers une prime de mobilité dans son nouvel établissement, le financement de formations ou encore la mise en place de cellule de recherche d’emploi pour le conjoint ou la conjointe de l’employé en cas de déménagement dans une nouvelle ville.

Accompagnement individuel
En 2017, près de 20 millions d’euros ont été investis dans plusieurs usines de Terreal, afin de soulager les conditions de travail des employés, comme à Castelnaudary, « où plusieurs tonnes de matériaux sont manipulés chaque jour », selon la direction de l’entreprise. Les établissements du Lauragais n’ont pas été délaissés par ces investissements et peuvent très bien accueillir les salariés de Revel. «  Ils auront un accompagnement individuel et nous allons écouter les choix de chacun pour pouvoir les rediriger », indique-t-on du côté de Terreal.

Le seul et unique regret, du point de vue du syndicat CGT, concerne les personnes qui risquent de refuser d’être changés de lieu de travail. Laurent Delias, délégué CGT de Terreal, explique :

Il ne s’agit pas d’un plan social, mais d’accords de performances collectives issues des ordonnances Macron. Et les indemnités ne sont pas du tout les mêmes pour ceux qui voudraient refuser de partir. Après, nous restons quand même d’accord sur le principe de ces négociations. Le plus important, c’était le maintien de l’emploi et les 29 salariés ont des possibilités de s’en sortir.

Source Actu.fr

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