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09/04/2019

Sans briques, t'as plus rien

Il en va de l'architecture comme de la haute couture : elles sont sujettes aux effets de mode.
Et puisque cette chronique est celle des tendances, affirmons-le tout net : le dernier chic, c'est la brique.

Pas un mois sans une livraison de logements ou d'équipements qui affichent leur calepinage soigné de pavés de terre ou leurs moucharabiehs en blocs décalés.
Rien de neuf, objectera le critique. La terre est cuite depuis des millénaires.

Mais justement : la brique est un basique. Elle s'accorde à toutes les époques.
Source Le Moniteur par Marie-Douce Albert, journaliste

08/04/2019

Le groupe BMI lance un hub technologique à Reading

Ce nouveau centre technologique va transformer la façon dont les solutions de couverture et d'étanchéité sont développées et délivrées, il constituera une étape majeure vers la digitalisation de l'une des plus anciennes et des plus importantes industries.
BMI Group, le plus grand fabricant de solutions de toitures-terrasses et de toitures en pente en Europe inaugure aujourd'hui son nouveau Hub Technologique de Reading.
Ce hub représente un investissement technologique et humain de plusieurs millions de livres pour BMI, il fait partie de l'ambition globale de Standard Industries de transformer ce secteur industriel.
Rich Robinson, Chief Technology Officer chez Standard Industries, la société-mère de BMI déclare à ce sujet : « La transformation numérique vise à informer le client en supprimant la friction au niveau de l'achat d'un système de toiture. Ce nouveau Hub Technologique fait partie de notre engagement à utiliser les technologies émergentes pour ouvrir la voie en devenant un industriel de matériaux de construction réellement porté par les technologies. »
BMI prend un engagement fort d'accélérer l'intégration des données et des capacités numériques dans la production de solutions de toiture et d'étanchéité de haute qualité. L'entreprise déploie aussi l'apprentissage machine (machine learning) pour perfectionner et automatiser sa production et ses services, ainsi que le développement d'un toit solaire intégré à prix compétitif.
Les investissements importants de BMI dans des technologies brevetées continuent d'améliorer les solutions et services du groupe leader dans le secteur de la couverture et de l'étanchéité. Ils permettent à BMI d'offrir des plateformes innovantes qui transformeront l'identification, la sélection, la livraison et l'installation d'un système de toiture en un processus fluide et intégré tant pour le client que pour l'entreprise de pose.
Shreyas Mysore, Chief Information Officer du BMI Group, a exprimé les grandes ambitions quant à la croissance du centre. « Le Hub Technologique de BMI va grandir pour devenir un centre sophistiqué d'innovation technologique et informatique. Nous portons de nombreusesopportunités prometteuses aux technologues et prévoyons de bifurquer vers des secteurs mûrs pour le développement et la révolution technologiques. »
BMI a choisi Reading en tant que locomotive régionale de l'excellence en matière d'informatique, de technologie et de recherche. Située dans le « Silicon Corridor » de la vallée de la Tamise, bénéficiant d'excellentes voies de communication avec Londres et de connections avec des universités de réputation mondiale, Reading regroupe un écosystème technologique de premier ordre de par ses entreprises, son infrastructure et les talents avec lesquels BMI veut collaborer.
À propos du BMI Group
BMI Group, entreprise membre de Standard Industries, est le plus grand fabricant européen de solutions de couverture et d'étanchéité pour toitures terrasses et toitures en pente. Avec ses 128 usines de production et sites d'opérations en Europe, certaines parties de l'Asie et de l'Afrique, l'entreprise détient plus de 165 ans d'expérience. Face aux clients, plus de 9 500 salariés sont le visage humain de marques bien établies comme Braas, Monier, Icopal, Bramac, Cobert, Coverland, Everguard, Monarflex, Redland, Sealoflex, Siplast, Vedag, Villas, Wierer et Wolfin. Le siège social du groupe se trouve à Londres. Pour en savoir plus: www.bmigroup.com.
À propos de Standard Industries
Standard Industries est une entreprise industrielle mondiale de plus de 15 000 salariés dans plus de 80 pays. Nos activités industrielles leaders comprennent GAF, BMI Group, Schiedel, Siplast, SGI et GAF Energy. Les activités clés d'investissement apparentées comprennent 40 North qui est une société d'investissement stratégique et Winter Properties, une société de gestion et de développement de placements immobiliers. Grâce à la R&D, à l'innovation, au perfectionnement de la chaîne logistique et aux efforts d'impact social, nous sommes à la tête de la transformation de nos secteurs industriels.

Source Le Lezard

Ulrich Siepe regagne son poste de directeur général pour BMI Allemagne

Georg Harrasser (à gauche) et Ulrich Siepe

Georg Harrasser cède à nouveau la direction du groupe BMI, région Allemagne, à Ulrich Siepe, qui retourne à son bureau à la mi-avril 2019.

Contexte: des raisons de santé ont contraint Ulrich Siepe à démissionner en août 2018 en tant que président régional de la région BMI en Allemagne (Allemagne / Suisse).

Harrasser a ensuite pris en charge la représentation de Siepe et donc la responsabilité de président régional de la région BMI en son absence.

Selon une déclaration à cet effet, Georg Harrasser cèdera successivement les activités opérationnelles à Ulrich Siepe avant fin avril, puis prendra en charge certains projets jusqu'à son départ du groupe fin juin 2019.

Source Baustoffmarktonline

07/04/2019

Arleux Le site de la briqueterie ne sera bientôt plus abandonné à son triste sort

Les bâtiments de l’ancienne briqueterie Jacques Dupont-Delecourt devraient être entièrement détruits. Le sort de l’immense cheminée, visible à des kilomètres à la ronde, n’est pas scellé. Des matériaux inertes seront déposés dans la cavité laissées par des années d’extraction de la sablière. Dans vingt ans, le trou sera comblé.
Le site de la briqueterie Jacques Dupont-Delecourt est à l’abandon depuis des années. Tous les bâtiments devraient être détruits.
En 2017, l’entreprise de dépollution Serpol n’était pas venue pour rien nettoyer le site abandonné de l’ancienne briqueterie Jacques Dupont-Delecourt, à l’entrée d’Arleux, en venant de Gœulzin. Pas moins de 145 tonnes de gravats, 100 tonnes de scories, 35 tonnes de bois, 33 tonnes de chaux, 19 tonnes de déchets industriels banals, 22,6 tonnes de déchets de fond de cuve, 3,5 tonnes d’eaux hydrocarburées et 48,3 tonnes de déchets amiantés avaient été évacués.  

Le coût de ce grand coup de balai ? 300 000 €.
Source La Voix du Nord par Bertrand Bussière

06/04/2019

Algérie - Touggourt : Plus de 1,6 million de tonnes de briques produites en 2018

Plus de 1,6 million de tonnes de briques ont été produites dans la wilaya déléguée de Touggourt (160 km au Nord d’Ouargla) en 2018, a-t-on appris dimanche auprès de la direction déléguée de l’industrie et des mines. Cette production concerne une dizaine de briqueteries implantées notamment dans les communes de Touggourt, Témacine et Blidet-Amor, a indiqué à l’APS le directeur délégué du secteur, Houcine Hemmel.
La filière des produits rouges (briques, ourdis et autres), qui a enregistré une nette amélioration ces dernières années, connaîtra un accroissement important grâce à l’entrée en service, avant la fin de 2019, de quatre (4) nouvelles briqueteries dotées d’une capacité de production théorique oscillant entre 120.000 et 200.000 tonnes/an, a-t-il souligné. Sur les 26 projets de briqueteries approuvés par les services de la direction de l’industrie et des mines dans la circonspection administrative de Touggourt, qui recèle un grand gisement de matière première (argile), figurent 16 briqueteries qui sont actuellement à différents taux d’avancement de leurs chantiers, ainsi que dix (10) projets similaires non encore lancés, selon le même responsable.
«La concrétisation de ces nouvelles installations va permettre une augmentation notable des capacités de production de la brique, destinée à couvrir les besoins du marché national sur le produit», a-t-il dit. Au total, 590 projets d’investissement ont été avalisés dans cette collectivité du Sud-Est du pays, dont 27 projets sont déjà opérationnels et 162 en chantiers, alors que 300 actes de concession ont été attribués à leurs bénéficiaires, selon les statistiques de la direction déléguée de l’industrie et des mines.
Cumulant un volume d’investissement de plus de 111 milliards DA, ces projets qui couvrent une surface globale de 752,5 ha à travers différentes communes sont liés à différents créneaux économiques, tels que l’industrie de transformation (263), l’industrie agroalimentaire (117), la production de matériaux de construction y compris l’industrie de briqueterie (105), les services (67), le tourisme (40), la santé (18) et le commerce (7), a-t-on détaillé.
Source: Lecourrier-dalgerie.com

05/04/2019

La brique, un matériau écologique et moderne

Le saviez-vous ? En Belgique, on construit des maisons en brique depuis le XIIème siècle. Ce matériau en terre cuite possède aujourd’hui des qualités indéniables pour des constructions durables et contemporaines. Maison contemporaine à la géométrie rigoureuse et aux différents volumes mis en valeur par une teinte foncée. Rénovation et extension d’une habitation des années 1970. Réalisation Hasa Architecten.
Maison contemporaine à la géométrie rigoureuse et aux différents volumes mis en valeur par une teinte foncée. Rénovation et extension d’une habitation des années 1970. Réalisation Hasa Architecten.
En blocs de construction
Les briques creuses de construction et alvéolaires offrent une excellente isolation phonique et thermique. Véritable régulateur d’humidité, elles conservent aussi l’intégralité de leurs qualités durant toute la durée de vie du bâtiment. Dans une maison passive, construite avec des murs en blocs de terre cuite et brique de parement, les besoins en énergie pour le chauffage sont de 10 % moins élevés que dans une construction à ossature bois. A noter, la brique Monomur pour bâtiments écologiques et HQE, exempte de substances toxiques ou allergisantes et d’émissions de COV. A la fois porteuse et isolante, elle conserve naturellement la fraîcheur en été et la chaleur en hiver, ne nécessitant pas d’isolant thermique complémentaire (chez Wienerberger, Terreal, Bio’bric). Combinant les avantages de la brique Monomur et des performances thermiques exceptionnelles, grâce à l’isolant emprisonné dans ses alvéoles, la brique intelligente CLIMAmur® est aussi 100 % naturelle et minérale (chez Wienerberger).
A gauche, brique de parement intérieur pour un effet rustique. A droite, construction régionale en brique associée à un enduit à la chaux. Brique (24 à 26 x 5,6 cm), briquette (24 à 28 x 3,5 cm) et bricou (24 x 2,5 cm) épaisseur de 2 cm, coloris rose Toulouse ou Toscane), chez Alkern.
En éléments de parement
La brique redonne de la personnalité aux murs d’extérieur ou d’intérieur en offrant ses couleurs et textures riches. Moulée, elle offre un aspect authentique et industriel. Pressée, ses formes sont plus régulières et contemporaines. Rouge, rosée, blanche, grise avec des accents verdâtres, jusqu'à l’anthracite et au noir, beige jusqu’au brun, elle offre une palette de couleurs nuancées à matcher ou à jouer en camaïeu, en dégradé, à peindre… pour un esprit rustique raffiné, tendance loft industriel, atelier d’artiste ou chic urbain.
A Amsterdam, loft contemporain et habitation privée avec murs en briques apparentes d’origine mises en valeur lors d’une rénovation. Réalisation du studio d’architecture néerlandais Witteveen Architects.
En terre crue
Les briques terre crue comprimée (BTC) s’utilisent pour la construction de murs extérieurs (Argiltech© chez Argilus, gamme « Terres d’Hautrage » d’Argily chez Lebailly, chez Akterre ). Elles absorbent naturellement l’humidité et la restituent spontanément quand le temps est sec. Sans cuisson, elles offrent moins de réverbération du son que la terre cuite. Sans COV et sans transformation chimique, elles sont aussi recyclables à l’infini.
Contacts :
Source Maison.com  par Agnès Zamboni

04/04/2019

Elon Musk: 2019 sera «l'année du toit solaire»

Lors du dévoilement du très attendu Model Y jeudi soir, le président-directeur général, Elon Musk, a présenté sa vision de l’avenir immédiat de son entreprise, qui avait peu à voir avec les voitures.

«C’est certainement l’année du toit solaire et du mur à énergie solaire», a-t-il déclaré au public, un signe que Tesla est en train de changer de cap, de la route à la maison, dans le but ultime de créer une futur.

En août 2017, Tesla a donné au monde un premier aperçu d'un toit solaire installé, qui ressemblait beaucoup à tout autre toit. Mais c’était là le but - les tuiles solaires de Tesla n’ont pas l’apparence choquante de nombreux panneaux solaires domestiques.

Cette conception esthétique - combinée à l’accessibilité économique des tuiles et à la «garantie infinie» - a permis à Senthil Balasubramanian, expert en énergie solaire, de prédire que Tesla changerait la donne en matière d’énergie propre.

À l’exception du projet occasionnel de batteries massives, cependant, nous n’avons pas beaucoup entendu parler des produits énergétiques domestiques de Tesla depuis lors. La société a passé une bonne partie de 2017 et 2018 à s’efforcer de surmonter «l’enfer de la production» du Model 3 et à faire face aux retombées du dernier faux pas public de Musk.

Mais maintenant que la production du modèle 3 bat son plein, Tesla dispose de la bande passante nécessaire pour réorienter une partie de son activité d'ingénierie vers son toit solaire et ses batteries domestiques, ce qui devrait permettre à l'entreprise d'atteindre son objectif ambitieux un système énergétique plus durable.

"Les véhicules solaires plus batteries et électriques, nous avons un avenir totalement durable", a déclaré Musk au public jeudi. «C’est un avenir pour lequel vous pouvez être vraiment excité et optimiste. Je pense que ça compte vraiment.


Source Futurism

03/04/2019

Wienerberger élargit son comité exécutif

Avec le mandat du conseil d'administration de Solveig Menard-Galli, le fabricant de briques souhaite souligner l'importance croissante de la numérisation et de l'optimisation à l'échelle du groupe.
Wienerberger AG a élargi son conseil de direction avec un troisième mandat.
Le poste nouvellement créé de "Chief Performance Officer" (CPO) a été pourvu par une résolution du conseil de surveillance avec Mme Solveig Menard-Galli.
En tant que CPO, elle sera responsable de la gestion des futures améliorations de la performance du groupe Wienerberger à compter du 1er juin 2019 au niveau du conseil de direction.

Solveig Menard-Galli poursuivra la mise en œuvre du programme d'optimisation "Fast Forward 2020", en vigueur depuis 2018, ainsi que le changement culturel associé, et guidera également la stratégie de numérisation du groupe Wienerberger, selon un communiqué.

L'Autrichienne est arrivée à Wienerberger en 2016, où elle est devenue directrice financière de la division Clay Building Materials Europe.
Depuis 2018, elle dirige le programme "Fast Forward 2020".
À compter du 1er juin, le siège social du groupe à Vienne est composé de Heimo Scheuch (PDG), Willy Van Riet (CFO) et Solveig Menard-Galli (CPO).

Source Baustoffmarkt

Alfi Technologies fait évoluer la culture industrielle

La société, basée dans le Maine et Loire, aide non seulement de grands groupes à concevoir des sites de production ultra-performants, mais en plus, elle oeuvre à un changement de perception de l'industrie. 
 
Yann Jaubert, Président d'Alfi Technologies, au Pin-en-Mauges (Maine et Loire). 
 
« Nous avons fait du teasing », raconte Yann Jaubert, le président d'Alfi Technologies, une entreprise offrant des solutions innovantes et numériques pour aider les grands groupes à concevoir des sites de production ultra-performants qu'il a fondée en 2010, au Pin-en-Mauges (Maine et Loire). Pour changer le regard des jeunes sur l'industrie, le bus de la French Fab s'est arrêté au Carrefour de l'orientation, un événement qui réunissaient 50 000 jeunes, à Cholet, le 17 janvier dernier. « D'ailleurs, c'est le regard de tous qu'il faut changer, poursuit-il. Celui des gens en général et des journalistes. Mon objectif est de changer la culture ». Pour en finir avec une histoire faite, ces dernières décennies, de fermetures d'usines et de plans sociaux... Car l'industrie française a repris des couleurs ces derniers temps, et nombreuses sont les usines 4.0 qui sortent de terre.


Et c'est pour porter ce message d'optimisme que Yann Jaubert a rejoint le mouvement de la French Fab à ses débuts, en 2017, qu'il en est devenu l'un de ses ambassadeurs dans les territoires, et qu'il a épaulé le French Fab Tour à l'étape de Cholet, le 22 janvier dernier. « La fréquentation a dépassé nos attentes », se réjouit-il. Elèves des lycées et des centres d'apprentissage ont pu appréhender la diversité des métiers de l'industrie et « la noblesse des gestes », de même qu'ils ont pu jouer à des serious games, bourrés de digital, pour mieux se rendre compte que l'industrie peut parler leur langage, celui de la modernité, de l'emploi, du sens, de l'ambition. En outre, des rencontres ont été organisées entre des petits industriels locaux et des étudiants d'écoles de commerce et d'ingénieurs, dans le même but : tordre le cou aux stéréotypes, et montrer qu'une belle évolution professionnelle, y compris à l'international, est possible dans des PME et des ETI de la région. « Il ne s'agit pas d'opposer petites structures et grands groupes, mais de donner davantage de visibilité aux premières, pour susciter des vocations et convaincre les jeunes que c'est souvent dans les petites entreprises qu'ils pourront s'épanouir, parce que leur appétit de prise d'initiatives et de responsabilités trouvera plus facilement sa place dans des organisations à taille humaine », résume l'industriel.

La French Fab est aussi l'occasion de rencontres entre industriels, petits et grands, qui partagent souvent les mêmes problématiques. Mais pourquoi se focaliser sur les coûts, en allant fabriquer en Asie ou au pourtour de l'Europe ? « Le patriotisme économique a de la valeur », affirme Yann Jaubert. Et mieux vaut, au lieu de s'obséder sur les coûts, se concentrer sur l'innovation, gage de performance et de compétitivité accrues. « C'est important de créer de l'emploi et de la valeur dans ce pays, insiste ce polytechnicien, qui fait également partie des conseillers du commerce extérieur de la France, et de montrer que les intérêts des grands groupes et des PME sont compatibles ». Pour cela, rien de mieux que de collaborer, façon cluster ou Mittelstand, et d'investir, toujours et encore, dans la recherche et le développement. Car les start-up de la French Tech ont besoin de clients - et ces derniers se trouvent dans la French Fab...

Embarquer tout le monde

« Il s'agit d'embarquer tout le monde, à l'heure où les Gilets Jaunes sont venus rappeler que la France doit se forger un avenir dans les territoires », insiste Yann Jaubert. Dans sa propre entreprise, l'industriel fait la même chose. Il stimule la prise d'initiatives, à n'importe quel niveau, offre de l'intéressement à ses salariés, adapte les postes de travail si nécessaire pour accueillir davantage de femmes, organise la transmission du savoir-faire entre la génération qui va bientôt partir à la retraite et les jeunes. Une façon, là encore, de changer la culture. Car, conclut-il, « l'entreprise est lieu pour oser ».

02/04/2019

La tuile terre cuite Beauvoise Graphite plébiscitée pour tous les styles de bâtiments

Si la couverture des toitures est, en premier lieu, soumise aux traditions architecturales régionales, le choix des tuiles est un élément clé pour conserver le cachet d’un édifice ou donner du caractère à une maison.
Noble et élégante, l’esthétique de l’ardoise séduit. Reprenant à la perfection le format et l’aspect texturé de l’ardoise naturelle, la nouvelle tuile terre cuite BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT d’EDILIANS en est la preuve. Du Massif de la Chartreuse à la Bretagne en passant par la Normandie, elle est plébiscitée pour coiffer et rénover tous les styles de bâtiments : construction du 19ème siècle, maison bourgeoise ou maison individuelle.
BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT Ardoisé, cachet et légèreté préservés pour l’ouvrage
Bâtiment imposant de la fin du 19ème siècle, avec une toiture de 240m2 à 4 pans typique du Massif de La Chartreuse, l’ancienne mairie de St Pierre d’Entremont (73) a été réhabilitée pour accueillir 6 logements et un commerce.
« L’extension en bois, qui a été créée pour l’accès aux appartements, reprend la forme de la toiture, avec en périphérie, un coyau relevant le pied du toit pour apporter lumière et légèreté à l’ensemble »; explique M. Laurent Chardon, couvreur.
« Pour garder le cachet du bâtiment sans l’alourdir, nous avons préconisé la tuile terre cuite petit moule BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT Ardoisé d’EDILIANS. Cette tuile se posant par recouvrement, l’épaisseur est réduite au minimum au niveau du nez de la tuile. Sa finesse imite ainsi parfaitement l’aspect de l’ardoise naturelle sur la couverture et s’harmonise avec les toitures des maisons environnantes ». (Entreprise : SARL Chardon Frères)
BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT Ardoisé, l’esthétique de l’ardoise naturelle à un coût plus avantageux
Située en centre-ville de Villeurbanne (69), cette maison bourgeoise dotée d’une toiture et de deux tourelles en ardoise naturelle nécessitait une lourde réhabilitation pour retrouver ses fastes d’antan. Le propriétaire souhaitait conserver le matériau d’origine qui recouvrait la toiture mais le budget que cela impliquait l’en a très vite dissuadé.
« Les tourelles ne nécessitant pas d’être rénovées, mon client voulait cependant conserver l’aspect de l’ardoise naturelle pour préserver l’harmonie de l’ensemble de la toiture. Lorsque je lui ai présenté la tuile terre cuite BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT, il l’a tout de suite adoptée. Outre le gain en temps de pose et en budget qu’elle représentait, il a été immédiatement été séduit par ses bords épaufrés, ses stries et sa teinte parfaitement identiques à ceux de l’ardoise », explique M. Jean-Marc Collonge, couvreur. (Entreprise : SAS Collonge)
BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT Ardoisé, temps de pose réduit, économies garanties
Cette maison individuelle est située dans le département de l’Orne dans lequel l’ardoise naturelle est très utilisée pour la rénovation des toitures. Ayant un budget limité, les propriétaires ont choisi l’alternative à ce matériau : la tuile terre cuite petit moule BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT d’EDILIANS. «Avec 20,2 tuiles au m2, le temps de pose de la tuile BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT est réduit tout en conservant l’aspect esthétique de l’ardoise naturelle pour laquelle il faut 39 tuiles au m2 à fixer avec des crochets. Cette tuile nous permet d’aller plus vite et de proposer des toitures moins chères », explique M. Sébastien Chatelais, couvreur. (Entreprise : Sébastien Chatelais Couverture)
BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT, l’intemporalité de l’ardoise, les atouts de la terre cuite
Produite sur le site de Saint Germer de Fly (60), la tuile terre cuite petit moule BEAUVOISE GRAPHITE HUGUENOT reprend le format et l’aspect de l’ardoise naturelle tout en conservant les lignes épurées et le nez droit de la tuile Beauvoise Huguenot dont le moule a servi à sa conception. Fabriquée à base d’argiles de Beauvais, c’est une tuile à double emboîtement qui possède une très bonne résistance mécanique et au gel, autorisant également son application en bardage.

Source Andre Sudrie

Bongioanni Stampi développe une nouvelle tuile pour La Escandella

La tuile Selectum récemment développée pour La Escandella 

Le fabricant espagnol de tuiles La Escandella a confié à Bongioanni Stampi une tâche ardue et difficile à réaliser: la mise au point d'une nouvelle tuile caractérisée par des caractéristiques innovantes et adaptées aux besoins du marché.

La tuile Selectum répond à cette exigence avec une conception traditionnelle qui intègre un certain nombre de caractéristiques exclusives: garantie de 100 ans, définition sans faille et absorption d'eau minimale grâce à la cuisson dans des réfractaires en  H. Les nervures et un système de drainage spécial sont optimisés pour être placés sur des toits à faible pente. La tuile est dotée d'un système Flexilock qui permet d'ajuster la couverture dans une plage allant de 11 à 14 tuiles par m².

Cette nouvelle tuile convient à tout type de toiture et, grâce à sa grande résistance et à sa grande adaptabilité, elle peut également être utilisée dans des zones exposées à des conditions météorologiques difficiles. Il convient également parfaitement aux projets de rénovation et de rénovation.

Le système de conception et la méthode de prototypage de Bongioanni Stampi ont permis le développement rapide de tuiles de toiture Selectum et d’une gamme complète d’accessoires, sans toutefois s’assurer, dès les premières étapes de l’étude et des processus de conception, que les produits finis à la hauteur des attentes de La Escandella, en veillant toujours au respect des exigences obligatoires pour leur fabrication.



La tuile a été réalisée dans un processus en plusieurs étapes. 
Premièrement, une équipe de projet composée d’employés de Bongioanni Stampi et de Bongioanni Macchine a été constituée. Cela a rapidement réussi à faire correspondre les demandes du marché commercial avec les critères de processus nécessaires.

Le calcul FEM a permis une optimisation parfaite de l'épaisseur et du poids final de la tuile, sans affaiblir ni altérer sa structure.

Un prototype en résine a ensuite été utilisé pour optimiser l’esthétique de la tuile et ses spécifications d’installation. Il a été adapté à toutes les étapes du processus de fabrication.

La nouvelle tuile Selectum sera incluse dans la nouvelle gamme de produits de haute qualité H-Selection de La Escandella.

01/04/2019

BMI, le nouveau grand groupe de la toiture et de l’étanchéité

Créé en 2017 et issu du rachat de Braas Monier et d’Icopal par Standard Industries – leader industriel mondial de la couverture et de l’étanchéité – le groupe BMI est aujourd’hui le plus important fabricant en Europe de solutions de couverture et d’étanchéité pour les toitures-terrasses et les toits en pente.
Doté de 128 sites de production, dont 10 en France, BMI Group offre une expertise globale en termes d’innovations et de services.
BMI France s’appuie sur un riche héritage puisqu’il rassemble aujourd’hui 6 marques historiques et référentes sur leur secteur : Siplast, Monier, Monarflex, Polytuil, le Comptoir de l’Étanchéité et Cobert.
Au-delà de la qualité reconnue de ses produits, BMI France propose à ses clients des solutions système. Il en va de même pour le service apporté. BMI France a construit son offre de services autour de plusieurs éléments : des formations spécialisées, une relation privilégiée avec ses partenaires, une expertise technique et des innovations marquantes.
Et si chaque toit devenait bien plus qu’un toit ?
C’est fort de cette question que BMI affiche aujourd’hui ses nouvelles ambitions et sa stratégie pour les années à venir. Quelles sont-elles ? Devenir l’emblème d’un toit valorisé, d’un toit potentialisé, d’un toit révélé ! Toujours plus près de ses clients pour mieux comprendre leurs besoins et les accompagner dans une démarche de développement durable.
« Nos toitures couvrent tous types d’espaces de vie : notre lieu de vie, de travail, d’étude ou encore les endroits où nous nous reposons, jouons, nous ressourçons… En partageant l’engagement de Standard Industries dans l’anticipation des besoins futurs et des nouvelles possibilités, nous faisons le choix d’une perspective vraiment unique. Nous ne voyons plus une toiture par ce qu’elle est mais par ce qu’elle peut devenir et par sa capacité à inspirer les collectivités, à assurer la tranquillité d’esprit et à améliorer la vie de chacun » déclare Laurent Fischer, directeur général de BMI France. « Que nous concevions une toiture résistante aux conditions météorologiques les plus rudes ou un toit qui contribue à un avenir plus durable, nous nous engageons à assurer un progrès et une qualité de vie encore meilleurs. » poursuit Laurent Fischer.
Pour illustrer cette démarche, BMI met en place une plateforme de marques s’appuyant sur l’expertise de Siplast, de Monier et de 4 autres marques complémentaires. Une charte graphique commune a été créée qui conserve l’essence de ces marques reconnues. Le carré BMI, qui accompagne déjà 3 des 6 logos, devient symbole d’une synergie et d’une ambitieuse vision commune.
Cette nouvelle identité visuelle est dévoilée les 19, 20 et 21 mars 2019 à l’occasion des salons Gedimat, Orcab et Synermat. Bien plus qu’un toit, le manifeste BMI
Sources d’énergie, extensions de pièces de vie, jardins partagés, gages d’esthétique et de protection du patrimoine… Qu’ils soient plats ou en pente, loin d’être des surfaces inertes, les toits peuvent en faire toujours plus. Voilà la conviction de BMI qui, en s’appuyant sur l’expérience irremplaçable de ses marques, s’engage à révéler pleinement le potentiel de chaque toit. Et à répondre ainsi concrètement aux enjeux sociétaux et environnementaux de demain.
BMI ouvre les perspectives pour devenir un partenaire créatif et audacieux, une marque pionnière des enjeux à venir sur ses solutions de toitures et d’étanchéité.
BMI Group en quelques chiffres
  • 9,600 Salariés dont 1000 en France
  • 14 Marques dont 6 en France
  • Présent dans 40 Pays
  • 128 usines de production dont 10 en France (7 Monier, 2 Siplast, 1 Comptoir de l'Etanchéité) 
Source BMI Monier

Nouvelle identité visuelle pour BMI, spécialiste de la toiture et de l’étanchéité

Né en 2017, suite au rachat de Braas Monier et d’Icopal par Standard Industries, BMI affiche de nouvelles ambitions. Le groupe souhaite en effet « devenir l’emblème d’un toit valorisé, d’un toit potentialisé, d’un toit révélé ». Pour ce faire, la société a dévoilé sa nouvelle identité visuelle, symbole d’une synergie et d’une vision commune entre ses différentes marques. Une stratégie à découvrir les 19, 20 et 21 mars à l’occasion des salons Gedimat, Orcab et Synermat.
Le groupe BMI, issu du rachat de Braas Monier et d’Icopal par Standard Industries, rassemble 14 marques dont 6 en France. Présent dans 40 pays, il compte 128 usines de production parmi lesquelles 10 se trouvent sur notre territoire national.
Fort de « son expertise globale » en termes d’innovations et de services, la société s’est très vite imposée comme « le plus important fabricant » en Europe de solutions de couverture et d’étanchéité pour les toitures-terrasses et les toits en pente.
En France, outre ses solutions système, BMI propose à ses clients des formations spécialisées et maintient une relation privilégiée avec ses partenaires. Et c’est d’ailleurs pour leur fournir des solutions toujours plus innovantes et faire de chaque toit « bien plus qu’un toit », que BMI France affiche ses nouvelles ambitions et sa stratégie pour les années à venir.
Un toit valorisé pour un avenir « plus durable »
« Nos toitures couvrent tous types d’espaces de vie : notre lieu de vie, de travail, d’étude ou encore les endroits où nous nous reposons, jouons, nous ressourçons… En partageant l’engagement de Standard Industries dans l’anticipation des besoins futurs et des nouvelles possibilités, nous faisons le choix d’une perspective vraiment unique. Nous ne voyons plus une toiture par ce qu’elle est mais par ce qu’elle peut devenir et par sa capacité à inspirer les collectivités, à assurer la tranquillité d’esprit et à améliorer la vie de chacun », déclare Laurent Fischer, directeur général de BMI France.
BMI France souhaite en effet « devenir l’emblème d’un toit valorisé, d’un toit potentialisé, d’un toit révélé » et accompagner ses clients dans une démarche de développement durable.
Pour ce faire, BMI annonce la mise en place d’une plateforme de marques s’appuyant sur l’expertise de Siplast, Monier, Monarflex, Le Comptoir de l’étanchéité, Polytuil et Cobert. Une charte graphique commune a été créée « qui conserve l’essence de ces marques reconnues ». Le carré BMI, qui accompagne déjà 3 des 6 logos, « devient un symbole d’une synergie et d’une ambitieuse vision commune ».
BMI en est convaincu : « Qu’ils soient plats ou en pente, loin d’être des surfaces inertes, les toits peuvent en faire toujours plus ». La société s’engage ainsi à « révéler pleinement le potentiel de chaque toit », « à répondre concrètement aux enjeux sociétaux et environnementaux de demain » et à devenir « un partenaire créatif et audacieux, une marque pionnière des enjeux à venir sur ses solutions de toitures et d’étanchéité ».
« Que nous concevions une toiture résistante aux conditions météorologiques les plus rudes ou un toit qui contribue à un avenir plus durable, nous nous engageons à assurer un progrès et une qualité de vie encore meilleurs », souligne M. Fischer.

Source Batiweb

31/03/2019

L'installation 'atlantes' de bosco sodi comprend plus de 100 000 briques de terre cuite

L'artiste bosco sodi a installé une installation monumentale spécifique au site le long de la côte oaxacan au Mexique. «Atlantes», qui demande plus de deux mille ans de construction, comprend plus de 100 000 briques en terre cuite pesant plus de 700 tonnes.
L’œuvre est située à proximité immédiate de la fondation de l’artiste, la casa wabi, dans une zone pratiquement inhabitée près de la ville portuaire mexicaine de puerto escondido. au fil du temps, la sculpture résistera et évoluera en raison de son environnement côtier - montrant des signes d’érosion et de croissance des plantes.

‘Atlantes’ a été dévoilé par le trio de galeries qui représentent bosco sodi-kasmin, blain | méridional et galería hilario galguera. le projet consiste en 64 cubes d'argile de 7 pieds x 7 pieds x 7 pieds; chaque cube est composé de 1 600 briques d'argile fabriquées à la main par l'artiste et d'une équipe d'artisans locaux dans un four à oaxaca traditionnel situé à proximité du site. Au total, l'installation représente la somme de plus de 102 000 briques d'argile.
l’échelle monumentale et la structure maillée de l’installation forment un observatoire permettant de connaître la variance du site en lumière et en paysages à différentes heures de la journée et au cours de l’année. Au milieu des cubes, les lignes de vue dramatiques du paysage sont reconfigurées selon l’orientation du spectateur. Cela vise à souligner le pouvoir de la perspective et à induire un sentiment de respect et de crainte face au paysage environnant.
Pour produire les briques, Sodi a extrait la terre brute avant de la mélanger avec du sable d’eau pour former de l’argile. l'argile est ensuite façonnée et lissée à la main en cubes solides que l'on laisse sécher à l'air. une fois séchés, les cubes sont cuits dans un four à briques traditionnel avec du bois, des graines de jacaranda et des coquilles de noix de coco - un processus qui imprègne les cubes de diverses nuances de terre cuite, de traînées de vert et de noir et d'une multitude de fissures à la surface cube une identité unique.

Source DesignBoom

30/03/2019

Les sapeurs-pompiers simulent un gros incendie à la tuilerie Monier

À la demande de l’entreprise Monier, spécialisée dans la fabrication de tuiles et éléments de toiture, les sapeurs-pompiers de Remiremont ont organisé une intervention comprenant une simulation incendie et un exercice de sauvetage d’une personne bloquée par les flammes.
Les sapeurs-pompiers simulent un gros incendie à la tuilerie Monier À la demande de l’entreprise Monier, spécialisée dans la fabrication de tuiles et éléments de toiture, ...

Source Vosges Matin

Un équipement en terre crue pour des aveugles au Mali

A Bamako (Mali), le quartier général de l’équipe de Cécifoot sera livré début avril. Il mêle construction traditionnelle en terre crue et techniques contemporaines.
Pour comprendre ce projet, il faut d’abord cerner l’histoire des lieux et de ses occupants.
A Bamako, capitale du Mali, s’étend une plaine rougeoyante.
Sur près de cinq hectares, 200 enfants atteints de déficiences visuelles y sont logés et éduqués par l’UMAV (Union Malienne des Aveugles) dans une quinzaine de bâtiments.

Née sur place, une équipe de Cécifoot - un handisport inspiré du football et pratiqué par des athlètes mal voyants – a pris de l’ampleur jusqu’à participer à la coupe du Monde en 2018.
Les joueurs avaient besoin d’un nouveau quartier général sur place.
Déclinaison du matériau terre
Menée par l'agence d'architecture parisienne Atelier Martel, la construction des bureaux et vestiaires des sportifs a débuté mi-décembre 2018.
Source Le Moniteur par Amélie Luquain

29/03/2019

Allemagne: Réunion annuelle des fabricants de briques en terre cuite et de tuiles de toiture 2019 à Berlin

Après une bonne année pour notre industrie en 2018, nous prévoyons une demande positive de briques en terre cuite et de tuiles de toiture en 2019 également, même si la dynamique de croissance faiblira probablement. C'est donc à juste titre que le gouvernement fédéral allemand envisage des investissements spécifiques dans la construction de logements. Outre la construction de nouveaux bâtiments, la rénovation du parc immobilier existant est un marché essentiel pour notre industrie. Des incitations significatives, par exemple pour la rénovation de bâtiments afin d'améliorer l'efficacité énergétique, doivent maintenant enfin être mises en place.
Un cadre concurrentiel dans le domaine des matières premières, de l’énergie et de l’environnement est tout aussi important pour sécuriser durablement notre production industrielle en Allemagne. Avec la renonciation à l'énergie nucléaire et le retrait prévu de la production d'électricité au charbon d'ici 2038, environ 50% de notre énergie devra provenir d'autres sources. Même avec toutes les approches constructives: comment cela est-il censé fonctionner et qui va payer pour cela?
La planification du gouvernement de l’État allemand de Bade-Wurtemberg montre qu’un autre exemple de mesure réglementaire malavisée est la poursuite d’une campagne en faveur de la construction en bois. Dans la mesure du possible, les projets de construction publics doivent désormais être construits en bois ou en bois hybride. En tant qu'industrie de la brique et des carreaux en terre cuite, nous devons nous opposer à une intervention déséquilibrée dans la concurrence en faveur de matériaux de construction ou de méthodes de construction individuels. À notre avis, c'est le marché qui doit décider comment et avec quels matériaux un bâtiment doit être construit. À cette fin, nous resterons actifs et travaillerons par tous les canaux politiques.
Lors de la réunion annuelle de cette année sur l’industrie de la brique en terre cuite et des tuiles, nous devons en discuter et bien plus encore. Du 22 au 24 mai 2019, le salon Who is Who du secteur se réunit à Berlin. Dix organisations du secteur ont lancé des invitations à leurs assemblées générales. Outre le débat sur le contenu, le programme promet de nombreuses autres manifestations intéressantes, des visites architecturales fascinantes et une soirée de gala dans le quartier des médias du quartier branché de Friedrichshain.
Au nom de toutes les organisations de briques et de tuiles, j'ai hâte de tous vous revoir à Berlin!
Dr. Matthias Frederichs Secrétaire général de l'Association fédérale allemande de l'industrie de la brique et du carrelage, Regd

Source Ziegelindustrieinternational

28/03/2019

Crise en Espagne : le réalisateur Q. Ravelli invité du Cinématographe de Nantes

Son film sur la crise de la brique en Espagne est sorti en 2017.
Le Cinématographe lance un cycle « Brèves histoires de crises financières ». Le premier temps fort est prévu ce jeudi 14 mars à 20h30 avec la venue de Quentin Ravelli, réalisateur.
Le réalisateur du documentaire "Bricks", viendra à la rencontre des spectateurs après la projection de son film sur la crise de la brique en Espagne (sorti en 2017).
Sinopsis : des carrières d’argile abandonnées aux crédits immobiliers impayés, les briques espagnoles incarnent le triomphe puis la faillite économique d’un pays. Usines qui ferment la moitié de l’année, ville-fantôme curieusement habitée, guerre populaire contre les expropriations orchestrées par les banques : suivre le parcours d’une marchandise – les briques – donne un visage à la crise et dessine les stratégies individuelles ou collectives qui permettent de la surmonter.

Source Presse Océan

27/03/2019

UK: Ibstock génère des bénéfices alors que le secteur des briques en terre cuite connaît une croissance en volume et en prix

Les bénéfices et les revenus du fabricant de briques Ibstock ont ​​augmenté en 2018 grâce au volume et à la croissance des prix du secteur des briques en terre cuite.

Au 31 décembre 2018, le bénéfice avant impôts était en hausse de 19,1% à 92,5 millions de livres sterling, pour un chiffre d'affaires de 391,4 millions de livres sterling, en hausse de 7,9%. Dans le même temps, le bénéfice ajusté avant intérêts, impôts et amortissements a augmenté de 4,1% à 112,4 millions de £ et le dividende final est resté inchangé à 6,5 pence par action.

Ibstock a déclaré que la croissance du chiffre d'affaires et l'EBITDA ajusté étaient conformes aux attentes, avec une génération de trésorerie sous-jacente toujours "robuste", étayée par le produit de la vente de l'activité aux États-Unis et d'un excédent immobilier.

Au cours de l'année, le groupe a mis en service sa nouvelle usine de briques d'une capacité de 100 millions de dollars dans le Leicestershire, ajoutant ainsi une nouvelle capacité de production importante à ses activités de fabrication de briques au Royaume-Uni. Il a également pris la décision de céder son activité de fabrication de briques aux États-Unis, Glen Gery, pour se concentrer sur le marché britannique.

"Ces changements nous fournissent une plateforme solide pour assurer la croissance future et la création de valeur à moyen terme", a déclaré la société.

M. Ibstock a déclaré que la demande de briques au Royaume-Uni avait continué de dépasser la capacité d'offre nationale l'année dernière, entraînant l'entrée de plus de 0,4 milliard de briques importées sur le marché britannique et un déstockage supplémentaire des fabricants britanniques. Elle a été en mesure de tirer parti de cet environnement de marché "robuste", grâce aux volumes accrus générés par sa nouvelle installation Eclipse, et d’autres avantages à venir cette année, qui constitueront la première année complète de production.

Joe Hudson, président-directeur général, a déclaré: "Nous restons attentifs aux incertitudes politiques et économiques actuelles au Royaume-Uni, mais Ibstock est bien positionné, les fondamentaux du marché restant encourageants à moyen terme. Nous attendons avec intérêt une nouvelle année de groupe."


Source Sharecast

26/03/2019

Terreal veut convertir les couvreurs au drone

Le fabricant de matériaux de construction en terre cuite s’associe à Web2vi pour rentabiliser les métrés en toiture.
Le logiciel de gestion en ligne Web2vi n’est pas inconnu des couvreurs, notamment dans le secteur de la rénovation. Outre ses fonctions classiques, il est lié depuis deux ans à l’utilisation du drone dernière génération Anafi de Parrot, via tablette ou Smartphone.
Doté d’une interface développée spécifiquement pour cet usage, Web2vi permet de générer une maquette 3D sur laquelle le couvreur peut effectuer sa prise de cotes. Début 2019, une nouvelle brique a été ajoutée à l'application avec l’intégration de l’ensemble des produits Terreal (tuiles et accessoires, composants solaires…), soit 5 000 à 6 000 références, dans la bibliothèque des ouvrages de couverture qui en compte 15 000.
« Notre collaboration avec Web2vi ne relève pas seulement d’une volonté de se développer dans l’univers du digital, explique Eric Risser, directeur marketing de Terreal. Il s’agit de sensibiliser - en les formant - nos clients artisans à une solution qui leur ouvre un potentiel de développement tout en travaillant de façon sécurisée ». L’industriel va ainsi assurer un rôle de prescripteur entre ses clients couvreurs et Web2vi via une série d’animations de chantiers.
Sécurité, gain de temps et attractivité
Le toit est un domaine complexe, désormais facilité par le drone. En France, la taille moyenne des 20 000 entreprises de couverture est de 3,6 employés, avec, la plupart du temps, des dirigeants complètement impliqués dans l’évaluation et l’exécution des chantiers. Dans ce contexte, la solution associant erp, drone et bibliothèque d’ouvrages est présenté comme un « processus sans couture ».
« Associé au logiciel, le drone permet de couvrir en 20 minutes une toiture de 250 m², de gagner une semaine d’inspections avant travaux et de mieux connaître ses coûts et donc la maîtrise de sa marge », ajoute Christian Nopper, dirigeant de la startup Web2vi. Concrètement, une évaluation peut donner lieu à l’impression d’un devis le lendemain, ce qui représente un avantage commercial indéniable. Pour autant, si le couvreur ne peut pas effectuer directement ses achats via le logiciel, sa préparation de commande est grandement facilitée.
Outre des gains de sécurité, de temps et une meilleure évaluation de son chantier, cet attelage affiche un autre objectif, celui de rendre la profession de couvreur plus attractive. « Au-delà de l’aspect productif, les entreprises de couverture qui optent pour cette direction seront plus attractives en matière de recrutement, estime Eric Risser. À l’image traditionnelle du secteur, ce mode de métré offrira une représentation plus dynamique des couvreurs auprès des jeunes ».
Outre une formation d’une journée à prévoir pour la prise en main du drone, le coût de l’erp (évaluation et exécution) est compris entre 25 et 75 €/mois, auquel il convient d’ajouter 1 000 € pour le drone ainsi que 50 €/mois pour le logiciel de gestion transformation des photos en maquette 3D.
Terreal dresse déjà un premier bilan prometteur : « La moitié de nos clients couvreurs a exprimé une forte intention d’achat en soulignant que cette solution digitale drone-logiciel correspondait au cœur de ses préoccupations ».

Source Le Moniteur

25/03/2019

Wienerberger innove en France pour le confort de vie

La production 100% française de la brique à isolation intégrée CLIMAmur est lancée ! Avancée majeure en matière d'innovation, alliant les qualités constructives de la terre cuite à un pouvoir isolant unique, CLIMAmur apporte une réponse architecturale pour un habitat confortable, sain, économe et durable.

CLIMAmur, pour un habitat confortable, sain et durable
CLIMAmur, est un matériau facile et agréable à vivre. Au-delà de ses performances techniques pour assurer la durabilité du bâtiment, la solution offre un confort et une qualité de vie au naturel pour ses occupants.
La régulation et la climatisation au naturel
La capacité d'inertie du matériau en terre cuite est source de grand confort en toutes saisons. Capable d'emmagasiner la chaleur ou la fraîcheur puis de la restituer de manière diffuse, il amortit les variations de tempéture extérieure tel un véritable régulateur thermique naturel.
Un air sain dans des murs sains
100% naturelle et 100% minérale, CLIMAmur garantit un sain avec un mur respirant qui auto-régule naturellement l'hygrométrie de l'air intérieur.

Source Wienerberger

Wienerberger a investi 3,5 millions d'euros en 2018 sur son site de Betschdorf et lance Climamur

Wienerberger lance la production 100 % française de sa brique à isolation intégrée CLIMAmur® et lui consacre un univers de marque totalement dédié.

Avancée majeure en matière d’innovation, alliant les qualités constructives de la terre cuite à un pouvoir isolant unique, CLIMAmur® apporte une réponse architecturale pour un habitat confortable, sain, économe et durable.
Convaincu de ses qualités et de ses performances, la filiale française du 1er briquetier mondial concentre ses efforts sur son déploiement pour dynamiser le marché de l’isolation répartie en France.

Source CLCCOM

Wienerberger réinvente la brique pour poursuivre sa croissance

Le briquetier autrichien confirme son leadership en France, qu’il compte conforter avec un nouveau produit haut de gamme, à isolation intégrée.
Wienerberger poursuit sa dynamique positive. Le spécialiste des tuiles et des briques en terre cuite a connu l’an dernier, à l’échelle mondiale, une croissance de 6 % pour atteindre un chiffre d’affaires de 3,3 milliards d’euros.

En France, le chiffre d’affaires s’est situé à 181 millions d’euros, dont 45 % dans la brique, 35 % dans les tuiles, 11 % dans les parements et 9 % d’export vers les voisins belge et allemand, a annoncé mercredi la filiale hexagonale, depuis son site de Betschdorf (Bas-Rhin).

« Nous consolidons ainsi notre position de leader, détenteur d’un tiers du marché national de la brique », commente Francis Lagier, président de Wienerberger France.
Ce marché français totalise 2 millions de tonnes (ou 15 millions de mètres carrés), répartis entre la maison individuelle à [...]
Source Le Moniteur par Christian Robischon (Bureau de Strasbourg du Moniteur)

24/03/2019

Belgique/Tisselt : "L'état de santé des employés d'ETEX n'a jamais été menacé malgré l'amiante"

La société Etex Building Performance à Tisselt.

Malgré la présence de poussière d'amiante dans une dépendance de la société Etex Building Performance à Tisselt (Willebroek), l'état de santé des employés n'a jamais été en danger. C’est ce que Michiel Adriaensens, porte-parole du groupe Etex, a déclaré précédemment, Eternit). De Morgen a rapporté hier à propos de la découverte d'amiante dans un ancien entrepôt.
"Il s’agit d’une dépendance où, entre autres choses, des moteurs de remplacement sont empilés. D'après l'analyse, à la demande des syndicats, de la poussière recueillie au plus haut niveau juste sous le toit au moyen d'échantillons adhésifs, il est apparu que de l'amiante était effectivement présente. Toutefois, cette constatation n’est pas représentative de la situation sanitaire du bâtiment, car les mesures dans l’air n’avaient jamais été retrouvées et que l’amiante n’est dangereux que lorsqu’il est inhalé ", explique Adriaenssens.
Auparavant, l'entreprise avait nettoyé l'usine et les autres unités de cette filiale du groupe Etex et avait également des projets pour cet entrepôt. "Nous avons maintenant décidé de mettre en œuvre ces plans efficacement. La dépendance sera démolie et un nouveau bâtiment sera érigé à sa place ", a déclaré Adriaenssens. Le bâtiment était maintenant scellé hermétiquement par mesure de précaution.

Source HLN

23/03/2019

Céramiques industrielles de la Loire à la Saône (XIXe-XXe siècle)

L’Ecomusée Creusot Montceau propose une conférence gratuite sur le thème de la céramique industrielle, mardi 26 mars 2019 à 18h30 à la bibliothèque de Montchanin.
Cette conférence intitulée « Céramiques industrielles de la Loire à la Saône (XIXe-XXe siècle) » sera présentée par Thierry Bonnot, histoire de formation et chargé de recherche au CNRS.
La Saône-et-Loire a compté de nombreux sites industriels de production céramique établis, à partir du milieu du XIXe siècle, sur les rives du canal du Centre.
En effet, une quarantaine de tuileries et briqueteries ont prospéré pendant près d’un siècle dans cette véritable vallée de la céramique, produisant carreaux, récipients en grès, décors en faïence, poteries, tuiles, briques.

Certaines entreprises sont bien connues (Grande tuilerie de Bourgogne à Montchanin, Perrusson et Desfontaines à Écuisse, Grandes tuileries bourguignonnes à Chagny).
D’autres ont fait l’objet de valorisation patrimoniale et laissé des traces visibles dans le paysage (Vairet-Baudot à Ciry-le-Noble, villa Perrusson à Écuisses).

Faute d’étude approfondie, une grande partie d’entre elles, particulièrement dans le sud du département, sont oubliées.
Cette conférence proposera une vision d’ensemble de ce secteur d’activité et insistera sur quelques manufactures des grès du Charolais (Pouilloux, Ciry-le-Noble, Palinges), témoignant non seulement d’une époque de l’histoire de l’industrie locale et nationale, mais également des évolutions de la consommation et de la vie quotidienne.

Historien de formation, Thierry Bonnot est chargé de recherche CNRS dans le domaine de l’anthropologie. Il a travaillé de 1994 à 2002 à l’Écomusée Creusot Montceau.
Ses recherches portent essentiellement sur la culture matérielle et sur la construction des patrimoines. Il s’est intéressé à plusieurs industries céramiques locales, telles que la briqueterie à Ciry-le-Noble et les établissements Langeron au Pont-des-Vernes, et travaille aujourd’hui sur le secteur de Palinges.
Informations pratiques
  • Mardi 26 mars 2019 à 18h30
  • Bibliothèque de Montchanin – 108 avenue de la République
  • Entrée gratuite, sur réservation au 03 85 73 92 00
  • www.chateau-verrerie-creusot.fr 
Source Creusot Infos

22/03/2019

Le façonnage à chaud des tuiles et briques

L'ajout de vapeur à l'argile dans la mouleuse à vide permet principalement de réduire le temps de séchage et d'améliorer le processus de séchage.  

La plupart des nouvelles installations construites à partir de 1980 fonctionnent donc avec le façonnage à chaud par ajout de vapeur, que les fabricants de séchoirs intègrent dans leurs compétences lors de la conception des installations de séchage.  

Le pionnier du façonnage à chaud était M. Grimal, qui a introduit en 1957 en France, une nouvelle méthode de façonnage à chaud à la vapeur à la briqueterie Grimal à Realmont, dans le Tarn.  

Dans le procédé Grimal, la masse d'argile dans la partie fermée du malaxeur était chauffée avant la chambre à vide par introduction de vapeur surchauffée. 

L'apport de vapeur se place à présent généralement dans le malaxerur à double arbres sur la plaque inférieure dans la cuve de mélange.  
L'apport de vapeur permet d'atteindre une température de la masse d'argile de 50-60 ° C.

Source Willi Bender

Allemagne: La briquetterie Janihoff sèche plus vite grâce à la vapeur

La fabrication à la vapeur donne à la fois un rebord d'égouttage défini le long du bord supérieur de la brique moulée à l'eau et une finition légèrement plus lisse

Janinhoff Klinkermanufaktur à Münster, qui en est maintenant à sa troisième génération, produit une vaste gamme de 2000 types de briques de maçonnerie, clinkers, pavés, briques de parement et céramiques de façade de différentes couleurs, formes, finitions et tailles.
La direction de la société et le chef de l’exploitation, Marco Zanni, ont décidé d’adapter leur gamme de briques moulées à l’eau aux normes de qualité les plus récentes du marché. Grace à cela, la société réagit à une tendance du marché vers des finitions plus lisses, même pour de bonnes vieilles briques de type rustique.
Sur le plan de la technologie de production, l’entreprise se considère bien préparée: à l’aide de la vapeur, le processus de moulage mécanique en patte molle donne maintenant des textures moins rugueuses et les finitions sont plus lisses.
Après avoir accumulé une grande expérience au Danemark sur la manière d’améliorer la qualité des briques à l’aide de générateurs de vapeur à grande vitesse, Marco Zanni explique: «Nous voulions délibérément nous distinguer des produits de nos concurrents.
Aspect rustique pour un rendu élégant
Avec une certaine orientation sur les modèles danois, les faces plus lisses des briques moulées à l’eau de Janinhoff répondent à un critère optique qui les distingue des produits de leurs concurrents. «Nous voulions un rebord d'égouttement bien défini le long du bord supérieur de la brique», ajoute Zanni. “Cela rend l'apparence générale de la maçonnerie un peu plus harmonieuse et élégante, en particulier pour les briques longues.“
Pour les produits extrudés, Zanni pense également que l’application de vapeur est une bonne idée, car l’expérience montre que le préchauffage du matériau améliore la précision dimensionnelle du processus de fabrication.
En Allemagne, l’utilisation de générateurs de vapeur dans la fabrication de briques n’est pas aussi populaire que dans les pays nordiques, par exemple. En Allemagne, la production de briques moulées à l'eau est souvent basée sur l'hypothèse que l'application de vapeur sur une structure de surface particulièrement rugueuse endommagerait la bordure visible. Zanni a un point de vue différent, c’est-à-dire qu’il croit que la vapeur est indispensable pour plastifier et préchauffer le matériau.
Un générateur de vapeur rapide réduit le temps de séchage

La direction de la société a opté pour un générateur Clayton Steam Master de type vertical.
Marco Zanni, ayant travaillé avec divers fournisseurs de tels systèmes au Danemark, possédait déjà une expérience pertinente.
Janinhoff broie maintenant le matériau à la taille de grain requise (jusqu'à 0,8 mm) et le stocke pour une utilisation ultérieure. Pendant les mois d'hiver, le matériau imbibé d'eau peut geler et décongeler à plusieurs reprises. Plus tard, lorsque le matériau entre en production au niveau du distributeur rond, de la vapeur est appliquée juste avant le pressage afin d’augmenter sa plasticité et de l’empêcher de coller et de se déchirer.
Un autre avantage du traitement à la vapeur est que la teneur en eau du matériau peut être réduite de 3 à 4%, avec un impact immédiat sur le processus de séchage ultérieur.
«L'utilisation de la vapeur est une condition préalable pour sécher les briques plus rapidement», explique Marco Zanni. «En outre, l’effet de préchauffage de l’ajout de vapeur a un effet positif sur notre bilan énergétique. À présent, le matériau a déjà une température de 35 ° C lorsqu'il entre dans le séchoir. Nous gagnons en moyenne un jour de séchage par semaine. »
Alors que Janinhoff sèche toujours à une vitesse de 1 m / s, une conversion prévue des séchoirs en un séchage turbulent au lieu d'un séchage linéaire devrait accélérer la vitesse de séchage jusqu'à 8 à 10 m / s. En accélérant l’ensemble du processus de préparation et de séchage, Janinhoff souhaite produire suffisamment de matériau dans un délai de cinq jours pour permettre au four de fonctionner à plein régime pendant une semaine entière de sept jours.
Le nouveau générateur de vapeur à grande vitesse Clayton Steam Master CSM45 à essence a déjà réduit le temps de séchage de Janinhoff de 20%. Zanni s'attend à ce que la période d'essai imminente de cet hiver permette de gagner 25% de temps de séchage. Il se souvient d'un certain nombre d'hivers suffisamment durs au Danemark, où il fallait utiliser de la vapeur pour éliminer les cristaux de glace. Janinhoff est bien préparée à de tels cas et serait en mesure de poursuivre la production sans interruption dans des conditions similaires.
Le Steam Master CSM45 de Janinhoff fournit entre 175 et 703 kg de vapeur par heure. Zanni a commenté ce nouvel apport: «Pour nos employés d'atelier, la simplicité de son fonctionnement est une véritable bénédiction. Les informations affichées sont faciles à comprendre et la vapeur devient disponible dans les cinq minutes. De plus, le système est étonnamment compact par rapport à notre espace disponible et peut rester sans surveillance pendant 3 jours consécutifs."

Source Ziegelindustrie International