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11/10/2017

MAYOTTE | Certification de la BTC : une réunion clé le 12 octobre

Le travail mené depuis 10 ans par l'association Art Terre Mayotte pour la certification de la brique de terre compressée (BTC), élément majeur du patrimoine de Mayotte, pourrait aboutir le mois prochain. En cas de réponse positive, les entrepreneurs locaux pourraient, selon les estimations, produire entre 200 et 300 logements en BTC par an.
La brique de terre compressée (BTC), élément majeur du patrimoine mahorais, sera-t-elle bientôt enfin reconnue à sa juste valeur ? Sera-elle à ce titre bientôt certifiée par le centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB)? Le travail mené en ce sens depuis 10 ans par l'association Art Terre Mayotte pourrait bientôt aboutir. Vincent Liétar, membre de l'association, indique qu'une "réunion clé" est prévue le 12 octobre prochain avec le centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). En cas de réponse positive, les entrepreneurs locaux pourraient, selon les estimations, produire entre 200 et 300 logements en BTC par an.

Art Terre Mayotte a été créée en 2007 par une trentaine de personnes - ingénieurs, architectes, maîtres d'ouvrage et artisans – dans le but d'obtenir la certification de la BTC, qui associerait la norme (En 2001, une première norme expérimentale (norme XP-P901) a été obtenue afin de définir le processus de fabrication) et la mise en œuvre du produit.

En 2013, le préfet accorde à Art Terre Mayotte une subvention de 63 000 euros pour financer le projet. L'association entame alors le processus de certification en partenariat avec le centre international de la construction en terre (CRAterre) de Grenoble, qui apporte une expertise technique.

En avril 2017, l'association a transmis officiellement au CSTB en avril 2017 un document d'une centaine de pages, destiné à devenir la norme de référence.

En parallèle, la BTC devait encore passer un test de résistance au feu. "Le test a été positif, donc la réglementation sera, si elle est validée, prise en compte pour les ERP (établissements recevant du public)", note Vincent Liétar.

Par ailleurs, un travail est réalisé avec la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) pour la révision de la norme produit BTC.

En outre, des échanges sont en cours avec la Direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Deal) pour intégrer les contraintes et qualités de la BTC dans la RTAA DOM (réglementation thermique acoustique et aération des Dom).

L'âge d'or de la brique
Quasiment abandonnée  à Mayotte depuis le début des années 2000 au profit du parpaing et du béton, la BTC cumule pourtant tous les avantages économiques, écologiques et esthétiques sur ces deux matériaux de construction. L'histoire de la brique de terre est liée à la Société immobilière de Mayotte (SIM). Elle commence avec le programme de développement de l'habitat social au tout début des années 1980. Pour cela la SIM recherche un matériau local et pérenne (à l’époque le sable de mer était encore très utilisé dans la construction). « A Mayotte la terre devient alors une opportunité. Sur la planète, une très grande partie des constructions sont en terre », souligne Vincent Liétar. C’est l’âge d’or de la brique en terre. En 1981, Mayotte compte 17 briqueteries. « Nous avons formé des gens, nous avons construit une dizaine de milliers de logements. Regardez la préfecture, la place Mariage… c’était l’époque où l’on utilisait énormément de briques », détaille l'ex-directeur de projets à la Sim. Au milieu des années 90, ce sont plus de deux millions de briques par an qui sont produites localement. Mais à la fin des années 90, les choses se corsent du point de vue réglementaire. Il faut obtenir une certification, « normaliser » la brique de terre afin que les assureurs suivent. "A cette époque, nous avons levé le pied sur les constructions en BTC", confirme Ahmed Ali Mondroha, actuel directeur de la SIM. "Nous avions en effet beaucoup de problèmes pour trouver un assureur."

Le travail de certification est entamé en 1998 mais s’essouffle au cours des années 2000. Le sujet n’est plus prioritaire pour la Sim qui rencontre des problèmes financiers. En 2007, l’association Art-Terre Mayotte est donc fondée avec l’objectif de prendre le relais.

Au delà de la mise en valeur du patrimoine historique mahorais, la certification de la brique de terre compressée pourrait donc avoir un impact bien au-delà de l'île au lagon. La BTC pourrait alors être utilisée partout dans le monde, y compris dans de nombreux pays d’Afrique où la terre est une matière utilisée traditionnellement dans la construction.

Source MayotteHebdo par Olivier Loyens

10/10/2017

Le Préfet dit non à la carrière de Précigné

Un projet de carrière d'argile et de Sable était en cours à Précigné depuis 2016. Le Préfet vient de le retoquer. Une victoire pour l'association défense de la forêt de Malpaire.

Le Préfet a donné raison à Hubert Guillais et à l’association de défense de la forêt de Malpaire (©Les Nouvelles de Sablé)
L’avis a été rendu public ce vendredi 22 septembre. Le Préfet de la Sarthe, Nicolas Quillet a émis un avis négatif au projet de carrière en forêt de Malpaire à Précigné.

Un oui lors de l’enquête publique
L’enquête publique concernant la création d’une carrière de sable et d’argile à Précigné, près de Sablé-sur-Sarthe, par la société SAS Malpaire, avait démarré au printemps 2016. Stupéfaction pour les habitants qui découvraient l’existence de ce projet. L’association de défense de la forêt de Malpaire voit alors le jour, soutenue par les associations de défense de l’environnement : Sarthe Nature environnement et la Ligue de protection des oiseaux.
Alors que le commissaire enquêteur émettait un avis favorable, la mobilisation contre le projet ne faiblissait pas.

Hubert Guillais, président de l’association met en avant la mise en péril d’espèces menacées et des zones humides et le non respect de la trame verte. « C’est une directive européenne qui s’impose à tous les maires. On ne peut pas couper une forêt millénaire qui s’étend sur 40 km au nord et autant au sud, des portes d’Angers jusqu’à Parcé ». Des arguments qu’il va défendre auprès de la Préfète d’alors, Corinne Orzechowski.

Dans un premier temps, elle refuse l’autorisation de déboisement. 
Lui succède à la tête de la Préfecture Nicolas Quillet. Depuis, la décision de l’autorisation ou non de la carrière se faisait attendre. Il a rendu un avis négatif ce vendredi 22 septembre 2017.
Une victoire pour l’association défense de la forêt de Malpaire. Hubert Guilais y voit « la preuve qu’en 2017, après la COP 21 et les accords de Paris, il n’est plus possible de détruire une forêt pour l’industrialiser ».

Source Actu.fr

Pierre-André de Chalendar prédit « une activité plus soutenue dans les deux prochaines années » dans le BTP

Dans une interview publiée vendredi 29 septembre dans Les Echos, le PDG de Saint-Gobain pointe tout de même les niveaux d’activité « relativement bas » du bâtiment malgré l’amélioration de la conjoncture.

Le PDG du groupe de matériaux de construction Saint-Gobain, Pierre-André de Chalendar, estime que « la reprise française » dans le bâtiment « laisse présager une activité plus soutenue dans les deux prochaines années ».

« La conjoncture française s’améliore, mais nous sommes encore dans le bâtiment à des niveaux d’activité relativement bas », a relativisé M. de Chalendar,

« La reprise française amorcée l’an dernier dans le gros oeuvre grâce aux logements neufs se traduit très nettement depuis quelques mois dans le second oeuvre, et laisse présager une activité plus soutenue dans les deux prochaines années », explique le PDG de Saint-Gobain.

Il ajoute qu’il y aussi « des frémissements depuis trois mois dans la rénovation », et constate « que l’emploi dans le bâtiment commence à repartir ».

Mais M. de Chalendar souligne que « le volume d’activité de Saint-Gobain reste de 20% inférieur en France à son activité au pic de 2007 » en considérant « neuf et rénovation confondus ». « Alors que nous avons retrouvé ou dépassé le niveau d’avant-crise dans plusieurs pays d’Europe », ajoute-t-il.

Interrogé sur la réforme du marché du travail, le patron de Saint-Gobain juge que le contenu des ordonnances est « bien adapté » et « devrait améliorer fortement l’incitation à embaucher ».

Sur la situation de la France, il pointe « un point très noir (…) le déficit du commerce extérieur » qui « montre que nous avons encore une problématique de compétitivité ».

« Il faut encore alléger les charges qui pèsent sur le travail », affirme-t-il, en jugeant que « le curseur a été mis un peu trop sur les bas salaires ».

Source Le Moniteur

09/10/2017

En Suisse, la première usine qui capture le CO2 pour en faire de l'engrais

L’usine de l’entreprise helvète Climeworks va capturer le CO2 présent dans l’air pour le stocker dans le sol et le revendre aux serres agricoles voisines.

Trois conteneurs empilés les uns sur les autres, contenant chacun six filtres de l'entreprise Climeworks, le tout sur une hauteur de 12 mètres... Bien que ce monstre de métal tranche avec le cadre champêtre de la petite commune de Hinwell, cette usine ne risque pas de nuire à son environnement... et pourrait même participer à bâtir un futur meilleur.

Comment ? En capturant le CO2 émis par les activités humaines, responsables du réchauffement climatique. Le tout, grâce à une technologie dite de "capture de l’air directe" (direct air capture), qui absorbe le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère. Ouverte le 31 mai par l’entreprise suisse Climeworks, spécialisée dans les énergies renouvelables, cette usine est la première du genre.

Éponges à carbone
Jusqu'à présent, les technologies à émissions négatives, c’est-à-dire destinées à capturer les gaz à effet de serre, étaient positionnées aux sources d’émission directes, comme par exemple les cheminées des centrales à charbon.
 
Le procédé de "capture de l’air directe" change la donne : les filtres des collecteurs d’air de l’usine agissent tels des éponges et prennent au piège le dioxyde de carbone déjà présent dans l'atmosphère. Plus besoin de poster le dispositif à la source d’émission pour que celui-ci soit efficace.
 
Avec cette usine d’un nouveau genre, Climeworks espère non seulement réduire la teneur de gaz carbonique de l’atmosphère, mais également en faire une activité rentable. Ses filtres brevetés sont réutilisables : il suffit de les chauffer à 100°C pour les remettre à neuf, par exemple en utilisant la chaleur d'un incinérateur de déchets.

Une partie du gaz est ensuite stockée sous terre. L'autre est revendue à des industriels ainsi qu'aux serres agricoles voisines, sous forme d'engrais, ce qui permettra "d’augmenter la croissance des laitues et autres légumes de 20 % " assure un communiqué de l'entreprise.

Un problème se pose cependant : puisque que le dispositif de Climeworks n'est pas installé directement à la source d’émission de la pollution, il doit pouvoir traiter des concentrations de CO2 très faibles (dans des concentrations inférieures à 0,04 % de l'air), ce qui rend la technologie plus difficile à mettre en œuvre et a priori plus chère que le captage à la source.

Une mise au vert utile mais coûteuse

De plus, les volumes traités sont minimes par rapport à l'ampleur du péril climatique. L'usine de Climeworks doit capturer 900 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de 200 voitures.

L'entreprise précise néanmoins que son procédé est 1 000 fois plus efficace que la photosynthèse des végétaux, qui elle aussi contribue à capter le C02. Et donc plus économe en termes d'empreinte au sol : chaque filtre pourrait capturer 50 tonnes de CO2 par an contre seulement 50 kg pour un arbre.

L’entreprise suisse ambitionne de capturer 1 % des émissions mondiales de CO2 d'ici 2025. Un défi de taille qui exigerait l'ouverture de 750 000 usines du même type selon Jan Wurzbacher, cofondateur de Climeworks.  Quand on sait que l’usine de Hinwil a coûté près de deux millions d'euros, cela représente un investissement colossal.

Pas de quoi décourager Jan Wurzbacher : "Si nous voulons respecter les accords de Paris, nous avons besoin non seulement de commencer à développer ces technologies mais aussi de les améliorer et les mettre en œuvre à une plus grande échelle. Pour en arriver là, nous devons réduire nos coûts en recherche de un quart à un tiers et avoir une base clientèle beaucoup plus large " déclarait-il, cité par Vice, lors d’une conférence à l’université ETH de Zurich.

La question est : si cette technologie devient un jour rentable, ne risque-t-elle pas de devenir une excuse pour continuer à polluer ?

Source WE Demain par Laurent Levrey 

Bouyer Leroux crée un poste de Directeur Energies

Afin de relever les défis environnementaux à l’horizon 2025 et d’améliorer son bilan carbone, Bouyer Leroux Terre Cuite vient de renforcer son organisation en créant le poste de Directeur Énergies et annonce le recrutement d’Emmanuel Allorent.

Agé de 41 ans, Emmanuel Allorent est Ingénieur diplômé de l’Ecole des Mines de Nantes, spécialisé en Génie des Systèmes Energétiques.
Il a débuté sa carrière chez Onyx Loire Bretagne où il a successivement occupé des fonctions de directions d’unités industrielles pendant 7 ans.
Il a ensuite intégré le Groupe Véolia en tant que Directeur des Activités de traitement et de valorisation de la Région des Pays de la Loire avant d’en être nommé Directeur d’Agence Régionale en 2012.

Fort de son expertise et de sa longue expérience du secteur de la valorisation énergétique, il a pour mission l’évaluation, la définition et la mise en œuvre de la stratégie énergétique de Bouyer Leroux Terre Cuite et du groupe Bouyer Leroux en collaboration avec la Direction du Développement, les Directions Industrielles et les Directions Générales.
De par sa fonction de Directeur Energies de Bouyer leroux Terre Cuite, Emmanuel Allorent est hiérarchiquement rattaché à Jérôme Gautron, Directeur du Développement de Bouyer Leroux Terre Cuite. «

Cette nouvelle compétence experte en énergies va permettre d’accompagner Bouyer Leroux Terre Cuite et le groupe Bouyer Leroux dans sa stratégie énergétique avec la mise en œuvre de projets tels que la création de centrales photovoltaïques, la production en cogénération d’électricité et de chaleur, le développement de biocombustibles ainsi que l’évaluation et la mise en œuvre de technologies nouvelles » explique Roland Besnard, Président Directeur Général du Groupe Bouyer Leroux.

Le Groupe Bouyer Leroux, N°1 français des matériaux de construction en terre cuite (briques de murs et de cloisons, conduits de cheminée, tuiles et faîtières), est organisé autour de 4 pôles*. Il emploie 900 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 185 millions d’euros. * La fabrication de matériaux de construction en terre cuite (Société Bouyer Leroux et Bouyer Leroux Structure ; 9 usines), la fabrication de fermetures et coffres de volets roulants pour l‘habitat (Société SPPF), la fabrication de produits béton (Société Robert THEBAULT ; 3 usines), la valorisation des déchets et la production de biogaz (Bouyer Leroux Environnement)

Source Cécile Roux Relations Presse

LES BRIQUES ROUGES de Quentin Ravelli

En Espagne, la brique (ladrillo) est bien davantage qu’un matériau de construction. Elle est l’un des rouages essentiel du capitalisme. Elle est au coeur de la crise de suraccumulation que connait le pays depuis le début des années 2000. Située dans la région de la Sagra en Castille, l’enquête au long cours de Quentin Ravelli, issue d’un documentaire cinématographique, parvient à reconstituer la biographie d’une marchandise ordinaire sur laquelle repose un système entier de domination économique et politique.

« Pour Angel, la cinquantaine, le choc est ce jour-là violent : il court, nerveux et angoissé, de l’extrudeuse à la “guillotine”, du “piano” au poste de contrôle. Habitué à la tuile, il a dû se reconvertir à la brique en une matinée. Il tremble, il sue, il s’énerve pour un rien. Derrière lui, un enchevêtrement de tapis roulants grincent et crient en acheminant la terre des carrières, tandis que la grosse caisse du mélangeur d’argile, surnommé le “moulin”, pousse des râles graves qui résonnent sous les tôles à chaque passage de la meule. Devant lui, l’extrudeuse ronronne. Sous pression, elle pousse sans fin un gros ruban d’argile chaud et fumant – une brique infinie, un churro géant. »

ISBN 9782354801588
12 EUROS
192 PAGES
PARU LE 21 AOÛT 2017

Quentin Ravelli
Né en 1982, Quentin Ravelli est chercheur au CNRS. ­Auteur de La Stratégie de la bactérie (Le Seuil, 2015) et de deux romans, il a réalisé le film documentaire Bricks.

Source Editions Amsterdam

08/10/2017

Un four à tuiles rénové à Noirterre

Le patrimoine, ce n'est pas seulement des églises ou des châteaux mais aussi des industries. » Dominique Lenne, conseillère municipale, chargée des affaires culturelles, du patrimoine et des archives, a ainsi rendu hommage aux 500 heures de travail qui ont été nécessaires à la restauration de l'ancien four et du séchoir à tuiles sur l'emplacement de l'ancien atelier qui a appartenu à Isidore Bourreau, chaulier et maire de la commune de 1919 à 1941.

Les bénévoles : Hélène Brosseau, Thomas Bernier, Christian Blais, Gildas Boué, David Courjault, Joël Denis, Claude et Domnique Fuseau, Davide Landreau, Claude Mimeau, Gilbert Moreau et son petit-fils Rémi, Jean Paul Motard et Hervé Roger sont les grands artisans de cette restauration qui a été décidée en 2013 par la municipalité et son maire-délégué Jean-François Moreau.
Aux côtés des bénévoles, les agents du centre technique municipal ont grandement œuvré à la restauration du four depuis 2015. Dimanche, lors de l'inauguration du lieu qui pourrait accueillir à l'avenir des tables de pique-nique, chacun des bénévoles s'est vu remettre un exemplaire de la dernière revue Histoire et patrimoine du Bressuirais dont l'un des articles rédigé par Dominique Lenne est justement consacré aux huit tuileries et briqueteries que comptait la commune-déléguée de Noirterre entre le XVIIe et le XXe siècle. La dernière ayant fermé ses portes en 1992.

Source La Nouvelle République

07/10/2017

La tuilerie de Castelnau de 1820 à 1965

A l'occasion des journées du patrimoine, de nombreux visiteurs sont venus découvrir l'ancienne tuilerie de Castelnau Picampeau. Le 26 septembre 1820, sur demande de Monsieur Jacques Cazalot, le ministre des finances autorisait la construction d'une tuilerie dans le village au lieu-dit «La Teoulario».

C'était le début de l'artisanat de la tuile à Castelnau grâce à la présence sur place de la matière première l'argile qui, mélangée avec de l'eau était cuite dans un four aux environs de 900°. Cette activité qui faisait travailler de nombreuses personnes du canton était entièrement manuelle à ses débuts, après 1950 elle va peu à peu s'automatiser.

Un four tunnel avec cuisson au charbon permit d'accroître la production jusqu'aux années 60. L'apparition de nouveaux matériaux de construction et la concentration de l'habitat dans les grandes villes entraîna la cessation de son activité en 1965.

Source La Dépêche du Midi

06/10/2017

Terreal : réussite de la sortie moto

Une bonne dizaine de motards avaient répondu présent, dernièrement, dès 8 heures, sur la place principale du village.
Devant croissants et café bien chaud, les discussions étaient vite engagées sur la préparation de la journée et, surtout, sur leurs bolides fraîchement bichonnés.
C'était une première pour le nouveau groupe Terreal, de Saint-Papoul.

Pour cette première sortie, était programmée une virée sur les routes audoises et tarnaises pleines de charme, mais quelque peu tournantes. La journée ensoleillée a permis aux motards de rouler en toute sérénité. Que du plaisir et du bonheur, notamment au retour où une superbe paella géante attendait tous les participants et leurs familles.

Les organisateurs tiennent à remercier tous les motards qui ont répondu présent. Un grand merci surtout au comité d'entreprise de Saint-Papoul, avec Jérôme et Jean François, ainsi qu'à Joël et Sébastien et tous ceux qui ont permis cette réussite, du début de journée à la tombée de la nuit. Cette bonne expérience va vraisemblablement inciter le groupe à continuer, pour se retrouver plusieurs fois dans l'année, sur de nouveaux itinéraires.

Source La Dépêche du Midi

05/10/2017

Prix Duo@Work 2017 : le palmarès

L’Unsfa Ile-de-France, syndicat des architectes, en partenariat avec le salon Architect@Work Paris, a décerné ses trophées 2017…

Ce prix distingue les projets qui associent, en étroite complémentarité, architecte et industriel, dans le cadre d’un parcours concerté en matière de réflexion, d’invention, de création ou d’adaptation d’un produit, ou d’un ensemble de produits.

Le palmarès 2017 s’établit comme suit :


  • 1er prix : Périphériques Architecte – Terreal. Terre cuite émaillée en façade de la résidence sociale Coallia Lorraine.
  • 2e prix : Atelier Tarabusi – Terreal. Façades en brique monolithique hauteur d’étage dans l’immeuble Le Doge, à Lille.
  • 3e prix : SBBT Architecture – Sepalumic. Menuiseries aluminium du CFA Inter Pro de Chartres – Pôle automobile.

04/10/2017

Le guide de choix Koramic s’étoffe

Le guide de choix Koramic fait peau neuve en passant de 76 à 192 pages présentant l’ensemble de l’offre Koramic pour la performance globale de la toiture.

Suite à une étude de satisfaction menée auprès des professionnels de la toiture, le guide a évolué pour mieux répondre aux besoins des couvreurs et faciliter leur travail sur le chantier.

Disponible en version papier et en ligne sur wienerberger.fr, il rassemble en un document unique, l’ensemble de la gamme des tuiles et accessoires céramiques, ainsi que les solutions d’isolation, de fixation ou encore d’étanchéité.

http://wienerberger.fr/savoirfaire/atouts-gamme-koramic

Source BatiJournal

03/10/2017

Imerys Toiture met en avant sa nouvelle offre globale sur Batimat

Imerys Toiture met en avant sa nouvelle offre globale sur BatimatL’édition 2017 du Mondial du Bâtiment promet d’être riche en nouveautés pour Imerys Toiture ! L’industriel français, spécialiste des tuiles terre cuite, a en effet annoncé que le salon serait l’occasion de présenter ses derniers produits, dont les tuiles Beauvoise Graphite et Omega Max, la gamme de membranes Coveo, ou encore les accessoires Nook et Altka.

Quel dynamisme pour Imerys Toiture ! Après avoir lancé son application dédiée aux professionnels de la toiture, l’entreprise présentera ses dernières nouveautés à l’occasion de la prochaine édition de Batimat, en novembre prochain.

Beauvoise Graphite et Omega Max, tout d’abord, viendront enrichir la gamme tuiles de l’industriel. La première, qui reprend le format et l’aspect de l’ardoise naturelle, présente un double emboîtement « qui possède une très bonne résistance mécanique et au gel, autorisant également son application en bardage », comme l’indique Imerys Toiture.

Réservée aux toitures neuves, Omega Max dispose, quant à elle, d’un plus grand format (8,8 tuiles au m2 en moyenne). « Pour cette nouvelle solution de couverture, Imerys Toiture propose une offre rationalisée avec une gamme réduite d’accessoires dotés de nouvelles fonctionnalités pour un maximum de performance sur les chantiers », explique l’entreprise.

Assurer l’étanchéité de la toiture


Mais l’industriel français ne compte pas en rester là ! En effet, la nouvelle gamme de membranes Coveo sera également mise en avant lors de la prochaine édition de Batimat. Permettant d’assurer la performance du bâti, cette dernière se compose d’écrans HPV visant notamment à protéger la toiture des pénétrations d’eau ou de neige poudreuse, d’écrans pare-pluie garantissant la pérennité de l’isolation, ainsi que de rubans adhésifs indispensables à l’étanchéité.

Enfin, le salon sera l’occasion de découvrir les nouveaux accessoires de la gamme Tectys dédiée, là encore, à l’étanchéité. Ainsi, la Nook consiste en une noue autoporteuse facile à installer qui assure l’évacuation des eaux pluviales, tandis que la bande Altka assure l’étanchéité entre les tuiles grâce à une adhérence exceptionnelle.

« Des tuiles terre cuite aux accessoires fonctionnels, des collections bardage aux solutions photovoltaïques, des profilés et accessoires techniques aux services, sur le salon Batimat, Imerys Toiture invite plus que jamais les visiteurs à porter un autre regard sur l’avenir », ajoute l’entreprise.

Source Batiweb

02/10/2017

UN FOYER DE MIGRANTS HABILLÉ DE TERRE CUITE TERREAL

Rénové par l’agence Périphériques Architectes, un ancien foyer de travailleurs migrants construit en 1978 prend pleinement ses fonctions de résidence sociale derrière son bardage de terre cuite Terreal.

Les foyers de migrants étaient des types de logement social systématisés en France par l’État pendant la guerre d’Algérie, avant de devenir, dans les années 1960 et 1970, le mode de logement privilégié pour les immigrés isolés issus des anciennes colonies, qui affluent après-guerre, répondant à la demande croissante de main-d’œuvre pour les besoins de la reconstruction. La politique architecturale et administrative visait à limiter la fixation durable de ces résidents, de cette main d’œuvre qui n’était pas censé rester. Et pourtant.

Le plan de traitement des foyers de travailleurs migrants, lancé en 1997 initialement pour une durée quinquennal, a pour objectif d’améliorer les conditions d’habitat et de vie des résidents à travers la transformation des foyers en résidences sociales modernes et autonomes. Sur les 700 foyers existants, beaucoup souffrent d’avoir été construit et entretenus aux moindres frais et d’abriter de fortes densités de population. Vétustes et insalubres, ils sont dans l’attente d’une réhabilitation. Le foyer de la rue de Lorraine (Paris 19e), un site historiquement chargé, qui a permis de reloger en partie des résidents du foyer alors dégradé de la rue Saint Denis (2e), est l’un de ceux qui en bénéficie.

Périphériques habille de terre cuite le foyer de la rue de Lorraine à Paris 

L’agence d’architecture Périphériques a su démontrer qu’une réhabilitation serait plus économique qu’une opération de démolition / reconstruction. En préservant le gros œuvre, l’agence a su transférer le budget dans la façade. Couteuse, certes, elle fait le pari de la pérennité, avec un matériau qui ne nécessite ni entretien ni reprise, et d’une image hautement qualitative pour du social. Forts de leur expérience – habillant une crèche de terre cuite émaillé en 2012, rue Frémicourt, Paris 15e – les architectes ont reconduit l’exercice avec Terreal en revêtant de bardeaux de terre cuite émaillée et irisée le foyer de la rue de Lorraine.

Ensemble, architectes et fabricants ont développé un produit sur mesure, imaginés à partir d’une référence standard de la gamme Terreal : le Zéphir Évolution. Trois profils de bardeaux « crantés » ont été développés : tous de même hauteur, soit 22.5 cm, ils comprennent une, deux ou trois inclinaisons en surface. Accrochant la lumière, ces reliefs participent d’une impression de vibration, amplifié par une finition émaillée et irisée de la terre cuite, né d’une collaboration avec un artisan-émailleur. Son système de fixation simple et rapide le rende particulièrement adapté pour les chantiers de réhabilitation. Il s’agit d’un bardage à base d’éléments terre cuite à simple paroi, comportant sur leur face arrière des barrettes longitudinales permettant leur suspension à des rails horizontaux, portés par une ossature verticale solidarisée au gros œuvre, et derrière laquelle peut être positionnée une isolation. Posés à l’avancement de bas en haut, ils sont suspendus au rail supérieur par leur barrette haute et bloqués avec 2 points de mastic, par la barrette basse. Les crochets de la face arrière ont été spécialement dimensionnés afin de jouer sur quelques millimètres pour recouvrir plus ou moins les bardeaux ; on peut ainsi s’adapter aux différentes hauteurs des cadres avec une seule hauteur de bardeaux. Des cadres qui se répètent, parfois espace vitrés, d’autres fois panneaux pleins, la variante jouant de la composition des trois profils de bardeaux.

Ainsi, reliefs et émaillages créent des façades aux reflets changeants, tour à tour bleutés ou ivoires métallisés, constituant un rendu « atmosphérique », selon ses architectes.

En chiffre :
1900 m2 de façade / 27 000 pièces / 3 profils de bardeaux (1, 2 ou 3 crans) / 1 hauteur : 22.5  cm / 3 longueurs : 22.5 cm, 57 cm et 72 cm / 2 couleurs : ivoire et bleu émaillé irisé

Fiche technique :
Programme : restructuration, démolition et extension d’une résidence et restaurant social. Résidence composée de 173 appartements Localisation : 13/15 rue de Lorraine, Paris 19 Maîtrise d’ouvrage : COALLIA Habitat Maîtrise d’œuvre : Périphériques Architectes Jumeau + Marin + Trottin Fournisseur produits de façade : Terreal, bardage sur mesure dérivé du produit Zéphir Evolution Emaillé irisé bleu et irisé ivoire Emailleur : Boutal J-P Roy Entreprise générale : GTM Bateg Entreprise de pose de bardage : Lucas Reha Superficie : 4 222 m2 SHON (résidence sociale) 255 m2 SHON (restaurant social) Coût : 10,8 M (Hors TVA, valeur de 2012) Calendrier : Appel d’offre : juin 2012. Chantier : avril 2015. Livraison : juin 2017

Source ARCHICREE par Amélie Luquain

01/10/2017

Matériaux de construction : une pause estivale (tuiles -0,7% sur 8 mois briques +8,4%)

Après une accélération sensible de l’activité au premier semestre, notamment dans le segment du béton prêt à l’emploi, la période estivale a marqué une pause. Cependant, l’état des carnets de commandes, tant dans le secteur du bâtiment que dans celui des travaux publics, laisse peu d’inquiétudes à l’Unicem sur les perspectives d’activité des six prochains mois.

Sur les huit premiers mois de l’année, les volumes de granulats s’inscrivent en progression de + 3,7 % sur un an (données cvs-cjo) tandis que les livraisons de BPE se raffermissent de + 6,5 %.
© Sources : UNICEM/FFTB/FIB/SFIC - Sur les huit premiers mois de l’année, les volumes de granulats s’inscrivent en progression de + 3,7 % sur un an (données cvs-cjo) tandis que les livraisons de BPE se raffermissent de + 6,5 %.

Sur les trois mois d’été (juin-juillet-août), la production de granulats s’est stabilisée au regard des trois mois précédents (- 0,1 %) mais elle demeure en progression de + 3 % par rapport à la même période de 2016 (données cvs-cjo). De janvier à août, l’activité granulats s’est ainsi raffermie de + 3,7 % sur un an.

Du côté du BPE, la production a également stagné par rapport au trimestre mars-avril-mai (+ 0,1 %) mais elle a aussi continué d’augmenter sur un an, de + 6,5 %, soit un rythme deux fois plus rapide que celui des granulats. En cumul sur les huit premiers mois de l’année, les livraisons de BPE affichent une hausse de + 6,5 %.

Ce décalage semble faire écho à une conjoncture bien plus porteuse dans le secteur du bâtiment que dans celui des travaux publics au cours du premier semestre 2017.

Cependant, l’Unicem note que les perspectives d’activité dans le segment des ouvrages routiers et publics sont mieux orientées pour le second semestre.

Perspectives 2017
Si la reprise semble bien engagée dans les matériaux, notamment dans le BPE, la dynamique du premier semestre a été moins solide qu’attendue dans le segment des granulats, en liaison avec une activité plutôt atone dans les travaux publics. Aussi, la croissance attendue de la production de granulats a été revue à + 2 %, le rythme de progression du second semestre ne permettant pas de “combler” ce retard. Quant au BPE, les perspectives sont maintenues à + 4,5 % en volume pour l’année 2017 (données brutes).

Source Le Moniteur

Un four à briques au milieu de Romorantin

Le four Lavaron à Romorantin. - (Collection du Musée de Sologne).

Qui aujourd'hui imaginerait, en se promenant autour de la fontaine de la place du Général-de-Gaulle, au centre de Romorantin, qu'un four à briques et un second à chaux se trouvaient dans ces lieux par le passé.

Cet établissement, figurant sur le plan cadastral de 1828, comprenait également une très grande halle de séchage, il appartient alors au couple Montigny-Renard. Les Renard sont une famille de chaufourniers (fabricants de chaux) puisque c'est le père qui a construit le four à chaux de la rue des Limousins en 1782. Mais revenons sur l'emplacement de la place actuellement nommée Général-de-Gaulle, en 1841, un nouveau four à briques, tuiles et chaux est construit en complément ou en remplacement de l'ancien. A la génération suivante, le couple Lavaron-Montigny poursuit l'exploitation, en 1856 un petit-four sera élevé pour cuire des tuyaux de drainage en terre cuite. Il faut se figurer ce que représente le travail dans un tel établissement : l'argile extraite dans les environs est travaillée, dans la marche, avec les pieds, puis avec l'apport de l'industrialisation du XIXe siècle à l'aide d'un malaxeur. Une fois de bonne consistance, le mouleur (souvent le père de famille) la moule en forme de brique, tuile ou carreau ; le produit est ensuite emmené sur l'aire de séchage par un porteur, généralement un enfant, garçon ou fille du tuilier. Il faudra ensuite rebattre, finir de sécher, puis cuire ces milliers de produits.

Un travail artisanal dont la rentabilité est liée en grande partie au personnel familial, femme et enfants, en dépit de toute réglementation sur l'âge… Une photo de la fin du XIXe siècle, conservée par le Musée de Sologne, représente le four « Lavaron », c'est un document rare, car malheureusement les fours à briques, malgré leur omniprésence en Sologne ont été bien peu photographiés.

Celui-ci sera détruit à la charnière des XIXe et XXe siècles, marquant la fin de cette industrie dans le centre-ville. L'emplacement devint la place des Tuileries, puis, il prit le nom de place du Général-de-Gaulle en 1959, effaçant ainsi le toponyme rappelant l'existence du four Lavaron du quotidien des Romorantinais.

 Renseignements : 14, rue de Beauce, 41600 Lamotte-Beuvron. Courriel : grahsologne@orange.fr ou www.grahs.1901.org

Source La Nouvelle République


30/09/2017

«Bricks» présenté par son réalisateur, Quentin Ravelli

Dimanche, le cinéma de Bressols reçoit le réalisateur du film «Bricks», Quentin Ravelli, dans le cadre du festival toulousain Cinespaña.

Diffusé en avant-première le jour du référendum catalan, ce film revient sur la terrible crise économique qui a durablement ébranlé l'Espagne ces dernières années. «Des carrières d'argile abandonnées aux crédits immobiliers impayés, la brique espagnole incarne le triomphe, puis la faillite économique du pays. Usines qui ferment la moitié de l'année, ville-fantôme curieusement habitée, luttes populaires contre les expropriations orchestrées par les banques. Suivre le parcours d'une marchandise permet de donner un visage à la crise. Et de dessiner les stratégies individuelles et collectives qui permettent de la surmonter.»

Quentin Ravelli est né en 1982. Il est sociologue, chargé de recherches au CNRS. En croisant sociologie du travail, économie politique et ethnographie, il suit le parcours de marchandises «à risque» pour mieux comprendre les contradictions de la crise économique et leurs conséquences sociales. Sa thèse, «La Stratégie de la bactérie - une enquête au cœur de l'industrie pharmaceutique», a été éditée aux éditions du Seuil, en 2015. Il est aussi romancier. Ses deux premiers romans, «Retrait de marché» (2011) et «Gibier» (2013), ont été publiés à la NRF, chez Gallimard. «Bricks» est son premier film.

Tarifs : de 4 à 7 €. Renseignements au 05 63 63 44 74.

Source La Dépêche du Midi

Près de Falaise. Des fouilles dévoilent des tuileries méconnues

Une dizaine de fouilleurs travaille à Barbery pour mettre au jour un patrimoine méconnu, et documenter l’économie des tuileries, qui a dû faire vivre de nombreux habitants.

Samedi 16 et dimanche 17 septembre 2017, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, le public est invité à découvrir les vestiges des tuileries du village de Barbery, entre Caen et Falaise. Leurs productions ont notamment permis de couvrir les toits de Caen.

À l’origine de ce chantier archéologique, la découverte, il y a trois ans, d’une équipe de chercheurs : la majorité des tuiles qui couvrent les toits de Caen et de monuments de la région, du XIVe au XVIIIe siècle, viennent de Barbery.

Commencées le 21 août, des fouilles sont en cours pour étudier ce patrimoine rare. Deux fours ont été mis au jour.

Morceau d’une tuile découverte à Barbery. Morceau d’une tuile découverte à Barbery. | Ouest-France
De la création à la pose

Ce chantier d’un mois devrait permettre, avec les recherches qui vont suivre, de mieux comprendre le processus de cet artisanat : extraction de l’argile, fabrication des tuiles, chargement, jusqu’à la pose sur les bâtiments de la région.

Source Ouest-France par Fanette BON.

29/09/2017

Pakistan: Environment-friendly kiln on the cards

Environment Protection Department will introduce very soon an environment-friendly and cost-effective technology of brick-kilns.

Several developing countries, including Pakistan, produce clay-fired bricks using traditional technologies; some of these practices have severe impact on climate, agriculture and health.

Various studies have established that these improvements in technology and practices can reduce fuel consumption and pollutants emissions, including black carbon significantly.

According to Nasim-ur-Rehman Shah, a senior EPD officer, Environment Department Punjab is working with All Pakistan Brick-Kiln Owners Association to explore the cost-effective and environment-friendly technologies. For this purpose, All Pakistan Brick-Kiln Owners Association has visited Nepal this year to study the zig zag brick-kilns established in Kathmandu with the collaboration of ICIMOD.

According to him, the Association and ICIMOD are convinced that this technology is very close to brick-kilns of Pakistan. A representative of ICIMOD said 70 percent emissions can be reduced through this technology and their fuel efficiency is 40 percent better than our conventional brick-kilns.

The clay brick manufacturing sector in Pakistan, with an estimated 1.5 percent contribution to the GDP, is still a highly un-regulated and un-documented area.

Nasim-ur-Rehman said there are about 10,000 conventional brick-kilns in the Punjab. The typical processes for production of bricks consist of hand-made bricks which are baked in local made kilns.

Source The News

28/09/2017

Le réemploi de matériaux en architecture, quand les déchets valent de l'or !

D’après la directive européenne de l’ordonnance sur les déchets, 70% des déchets de construction devront être recyclés d’ici 2020. En architecture, le réemploi apparaît comme une solution évidente face à l’impact environnemental du bâtiment.

Le réemploi en bâtiment : donner une seconde vie aux matériaux 
Contrairement au recyclage, le réemploi dans le bâtiment n’exige pas de transformation des matériaux. Dans la filière du réemploi, le matériau n’est pas considéré comme un déchet. Au contraire, ces derniers, issus de chantiers de déconstruction, sont par la suite valorisés pour être utilisés dans de nouvelles constructions. De plus en plus sollicité en architecture, il apparait comme une solution face à la raréfaction des matières premières et l’augmentation du prix de l’énergie. Cette technique peut prendre diverses formes, les structures de déconstruction peuvent, par exemple, permettre de réutiliser divers matériaux des bâtiments en cours de destruction. L'agence d'architecture française Encore Heureux offre un bel exemple de projet architectural avec le Pavillon Circulaire, situé en face de l'hôtel de Ville.


Un défi majeur des grands projets métropolitains
Le Grand Paris et les projets métropolitains multiplient les chantiers et vont ainsi augmenter les besoins en matériaux. Le réemploi constitue donc un des défis majeurs des années à venir, ainsi qu’une grande opportunité. Les chantiers du Grand Paris Express vont générer d’ici à 2030 plus de 45 millions de tonnes de terre. Cette terre peut par exemple servir à créer des briques, des panneaux d’argile, de la terre allégée ou encore de l’enduit. La ville de Sevran, en Seine Saint-Denis, se veut démonstratrice de ce savoir-faire avec la mise en place d’une unité de transformation de 6 000 m² pour valoriser les quelques 40 000 mètres cubes de terre engendrés par le chantier de la nouvelle gare.

Bon à savoir
Le Grand Paris Express a pour ambition de valoriser plus de 70 % de la terre produite par les chantiers.
Une technique de construction encouragée par l'Union Européenne
D’après la directive européenne de décembre 2010 sur les déchets, 70 % des déchets de construction et de déconstruction devront être recyclés à l’horizon 2020. Pour y parvenir, plusieurs solutions sont envisagées. Les déchets peuvent, par exemple, être réduits par une conception responsable des bâtiments qui produit très peu de résidus. Le réemploi de matériaux est également une manière de limiter le nombre des déchets. Le Siège du Conseil de l’Union Européenne a d’ailleurs voulu montrer l’exemple en réalisant la façade du bâtiment à l’aide de réemploi. Plus de 3 000 châssis de fenêtres ont été collectés dans tous les états membres pour recouvrir les 3890 m² de surface.

Source Se Loger par Néla Mariani 

27/09/2017

Nouveauté Aléonard: Prix « Coup de coeur de l’internaute » pour les passionnés du patrimoine

En parallèle de la treizième édition de ses « Trophées », la tuilerie Aléonard propose à tous les internautes de désigner leur projet préféré. Une belle occasion pour les amoureux du patrimoine de partager leur « Coup de coeur » Aléonard.

Un concours plébiscité par les professionnels

Créés en 2004, les Trophées Aléonard ont connu un succès grandissant auprès des professionnels de la couverture qui voient une opportunité de mettre en valeur leurs plus belles réalisations.

Un jury de professionnels désigne les vainqueurs dans 5 catégories : Monuments Historiques – Rénovation – Premier chantier – Construction neuve et International.
Entrée dans l’univers Aléonard

En 2016, un site internet a été créé pour faire découvrir le savoir-faire Aléonard et mettre en valeur les plus belles réalisations des maîtres couvreurs. Cette année, pour prolonger l’expérience de l’internaute, Aléonard propose au grand public de voter pour sa réalisation préférée parmi les candidats aux Trophées Aléonard (excepté les catégories Monuments Historiques et International).

Ainsi sera élu le Coup de coeur de l’internaute.

Un nouveau prix ouvert à tous les amateurs du patrimoine

Du 15 septembre au 15 octobre 2017, tous les internautes qui le désirent pourront voter pour leur projet préféré parmi 33 candidats. Il leur suffit de se rendre sur le site www.aleonard.fr pour découvrir ces superbes réalisations et désigner celle qui les aura le plus séduit.

Le prix « Coup de coeur » sera remis au vainqueur en parallèle de la cérémonie de remise des prix du jury de professionnels, qui aura lieu le 19 octobre à Rouen, un moment privilégié réservé aux candidats et lauréats de la compétition.

Cerise sur le gâteau : chaque votant participera à un tirage au sort pour gagner 1 iPad et 100 cadeaux . Une façon de remercier tous les amoureux des belles demeures !

Source Wienerberger

26/09/2017

TERREAL présent au salon Architect @ work 2017

Les 21 et 22 septembre derniers, TERREAL était présent au salon Architect @ work à Paris.

A cette occasion, plusieurs prix ont été remis dont le prix « duo@work » qui récompense le travail en duo entre un Architecte et un Industriel.

TERREAL a eu le plaisir de remporter deux prix dans cette catégorie :

Le premier prix, en collaboration avec le cabinet d’architecture Périphériques Architectes, récompense le projet de la résidence sociale Coallia qui se trouve dans le 19ème arrondissement de Paris. Afin d’animer la façade de ce bâtiment qui compte 173 appartements et créer du relief, les architectes ont développé en partenariat avec les équipes façade de TERREAL trois profils de bardeaux “crantés”. Des produits sur mesure imaginés à partir d’une référence standard de la gamme TERREAL : le Zéphir® Evolution. Deux teintes ont été choisies, l’Ivoire et le Bleu émaillé irisé. Le relief des bardeaux et leur émaillage irisé créent des reflets changeants qui amènent une vie propre au bâtiment : la façade vibre avec la lumière.


Le second prix, en partenariat avec l’atelier Tarabusi, récompense le bâtiment de bureaux « Le Doge » installé dans le quartier EuraTechnologies à Lille. Un projet avec des façades alternant des briques à hauteur d’étage (BHE) et des surfaces vitrées. L’ensemble forme un jeu de colonnes répétées 1 500 fois pour habiller les deux bâtiments d’un motif géométrique empreint de modernité. Une véritable innovation architecturale qui s’intègre parfaitement au paysage du plus grand incubateur d’entreprises d’Europe.


Une belle récompense qui vient saluer le fruit de collaborations étroites entre les architectes et TERREAL pour créer des architectures audacieuses qui s’intègrent subtilement dans leur environnement.

Source Terreal

25/09/2017

Tesla begun large-scale production of solar roof tiles

American automaker, energy storage company, and solar panel manufacturer Tesla launched large-scale production of its glass solar roof tile at its Buffalo plant.

The company has already started the small-scale production and installation of its innovative solar roofs, which look like regular roofs- only they are made of glass.

Now, the roof tiles will be produced in its 1.2 million-square-foot factory in Buffalo, where the company has several hundred workers and machinery installed.

JB Straubel, Tesla’s Chief Technical Officer said: “By the end of the year, we will have a rump-up of solar roof modules started in a substantial way”.

He underlined: “This is an interim milestone that we’re pretty proud of”.

The roof tiles will change the way that rooftop solar installations are perceived, as they will be able to produce clean electricity without compromising the “aesthetic” side of the roof.

Tesla has partnered with Panasonic Corp, which will be responsible for the solar cell, - which are said to look like computer chips, and then Tesla will incorporate them in the roof tiles.

Mr Straubel revealed that the factory aims to produce 2GW of cells on solar roof tiles by 2019- double the initial 1GW target, and that they have already started working on how to make the factory more efficient.

When the endeavour was originally announced, Mr Straubel had remarked that 1GW is the equivalent output of a nuclear or a large coal-fired plant, meaning that Tesla will be “eliminating one of those every single year”.

It hasn’t been revealed yet how many customers have actually ordered the solar roof tiles, but Mr Straubel reassured that demand was strong and current orders would be met by the end of 2017.

Customers started placing orders last May, when the installations had started only for Tesla employees.

According to Forbes, the price of the tiles is $42 per square foot ($11 for non-active tiles).

The same source expressed concerns over the success of the niche technology in terms of costs- especially when the conventional solar rooftops PVs have experienced tremendous cost reductions in the past few years.

Source Climateactionprogramm

24/09/2017

La Bretèche, dernière briqueterie solognote

Les céramiques de M. Pasquier sont à retrouver à la Fabrique Normant dans le cadre de l'exposition Cérabrique. - Les céramiques de M. Pasquier sont à retrouver à la Fabrique Normant dans le cadre de l'exposition Cérabrique.Les céramiques de M. Pasquier sont à retrouver à la Fabrique Normant dans le cadre de l'exposition Cérabrique.

Les céramiques de M. Pasquier sont à retrouver à la Fabrique Normant dans le cadre de l'exposition Cérabrique.

La collection de Michel Pasquier contient plusieurs pièces de la tuilerie de la Bretèche, « unique briqueterie de Sologne », signale Michelle Massault, directrice adjointe du musée de Sologne. Cette manufacture est installée à Ligny-le-Ribault (Loiret). « Ils travaillent pour les monuments historiques lors des restauration », ajoute Michelle Massault. Sur la photo, un couvrant et un coulant provenant du château de Chambord. Ces pièces permettent d'évacuer la pluie. Le plus ancien date du XVIe, l'autre est une reconstitution réalisée par la tuilerie de la Bretèche lors d'une restauration du château en 1996.

Source La Nouvelle République

23/09/2017

CREATON AG (CRN3) Is Yet to See Trading Action on Aug 29

Shares of CREATON AG (FRA:CRN3) closed at 28.56 on Aug 29. CREATON AG currently has a total float of 2.18M shares and on average sees shares exchange hands each day. The stock now has a 52-week low of 28.4 and high of 41.17.

German Stock Exchange: Shaping World Trade
According to the World Trade Organization (WTO), Germany is the largest exporter worldwide. What plays a big role in this feat is the German equity market. And this fact allows CREATON AG to survive any economic crisis.

Stock Exchanges
Germany is Europe’s largest economy and without a doubt, the German Stock Exchange is also one of the biggest and most influential stock exchanges in the region. The economic success of Europe over the past decades can mostly be attributed to the German Stock Exchange.

CREATON AG ability to show constant income gives it a lot of trust among German market players. The major components of the German Stock Exchange are the BÖAG Börsen AG, the Börse Berlin-Bremen, Frankfurt Stock Exchange or FWB Frankfurter Wertpapierbörse, and the Stuttgart Stock Exchange or Börse Stuttgart.

The BÖAG Börsen AG, overseeing trade in Hamburg and Hanover, was established in September 1, 1999 following the consolidation of the Hamburg Stock Exchange and the Hanover Stock Exchange.

On the other hand, the Börse Berlin-Bremen, overseeing trade in Berlin-Charlottenburg, was established in 2003 following the consolidation of the Berlin Stock Exchange and the Börse Bremen.

Meanwhile, the Frankfurt Stock Exchange, overseeing trade in Frankfurt, is the largest among all components of the German Stock Exchange. Roughly 80% of the total market capitalization in the country is listed on the Frankfurt Stock Exchange.

Lastly, Stuttgart Stock Exchange is the next biggest component. Most of the prominent financial companies in Germany are listed on the Stuttgart Stock Exchange. There is also a space for CREATON AG.

Primary Index
The German Stock Index, commonly known as the Deutsche Aktien Xchange (DAX) 30, is the benchmark index in the country.

DAX 30 weighs 30 German blue chip stocks in terms of market capitalization. Because it tracks the 30 biggest companies listed on the Frankfurt Stock Exchange, DAX 30 is one of the most valuable economic indicators in Germany. Not only does it attest to the health of national economy but it is also very telling of investor sentiment. It is an efficient tool in predicting equity market movements as well.

DAX 30 has a base value of 1,000. Its movement is in 0.50 increments. The margin requirement is usually 2% while the trade size requirement is always at least one index. The main trading currency on DAX 30 is euro.

Presently, XETRA, an electronic trading calculator, computes index prices after every second.

There are two versions of DAX 30 quoted in the present— the price index and the performance index.

The price index had reached its all-time high of €8,736 in 2013. Meanwhile, its all-time low of €3,589 had been recorded in 2009— shortly after the onslaught of the Global Financial Crisis of 2008.

In March 2015, the performance index had hit the 12,000 mark. By the following month, it had posted its best intraday high of 12,390.75. During that session, it had closed at its all-time high of 12,374.73. The performance index has an all-time low of 372.30, a level not seen since 1974.

With the DAX 30 being the future of the European economy, it only makes sense for investors to invest in DAX 30 stocks. That is why CREATON AG sees its bright future with DAX. Betting on a global economy giant is definitely a key to success.

More notable recent CREATON AG (FRA:CRN3) news were published by: Washingtontimes.com which released: “John Boehner rips Obama’s military aid to Ukraine as weak” on March 11, 2015, also Washingtontimes.com with their article: “DECKER: States’ rights war over Obamacare” published on July 04, 2012, Reuters.com published: “CREATON to combine sales of roofing products under CREATON brand within German companies of ETEX Group” on November 30, 2016. More interesting news about CREATON AG (FRA:CRN3) were released by: Reuters.com and their article: “Creaton: withdrawal of squeeze-out request by Etex Holding GmbH” published on November 14, 2016 as well as Reuters.com‘s news article titled: “Creaton: last trading day in open market of Munich Stock Exchange on March 31, 2017” with publication date: July 26, 2016.

CREATON AG is a Germany-based manufacturer of pressed clay roof tiles for the construction industry. The company has market cap of 79.86 million EUR. The Company’s product portfolio includes interlocking tiles, retro-style pantiles, flat tiles, interlock pantiles, concave interlocking pantiles, flexibel tiles, special-shape tiles, plaine tiles, roof accessories and decoration, as well as floor and facade tiles. It has a 9.86 P/E ratio. The geographical focus is on Germany and neighbouring countries.

SourceNormanobsever  par Marguerite Chambers

22/09/2017

Hollow Clay Bricks Market Growth by Top Companies, Gross Margin, Forecasts to 2022

Global Hollow Clay Bricks Market Research Report 2017 to 2022 presents an assessment of the Hollow Clay Bricks Market including enabling technologies, key trends, market drivers, challenges, standardization, regulatory landscape, deployment models, operator case studies, opportunities, future roadmap, value chain, ecosystem player profiles and strategies. The report also presents forecasts for Hollow Clay Bricks Market investments from 2017 till 2022.

The research study focuses on Global Hollow Clay Bricks Market major leading industry players with information such as company profiles, product picture and specification, capacity, production, price, cost, revenue and contact information.

In this report, the Global Hollow Clay Bricks market is valued at USD XX million in 2017 and is expected to reach USD XX millions by the end of 2022, growing at a CAGR of XX% between 2017 and 2022.

This study answers several questions for stakeholders primarily which market segments they should focus upon during the next five years to prioritize their efforts and investments. These stakeholders includes :  Wienerberger, MRF Bricks, Bangalore Tile Company, Summit Brick Company, Anjaneya Bricks and Tiles, Kap India, Jindal Mechno Bricks Private Limited, Taylor Clay Products, Cermicas Mora, Apollo Brick, KILSAN Bricks, TIEQIANG EP MATERIAL.

Source APEX NEWS



21/09/2017

Indufin sells Preflex Group to Wienerberger

Indufin has sold Belgium-based pre-wired pipe and tube manufacturer Preflex Group to Austrian construction materials company Wienerberger for an undisclosed sum.

The transaction ends a 12-year holding period for Indufin, which first acquired the company in a management buy-in with an enterprise value of less than €10m in 2005.

Source Unquote

20/09/2017

Sevran recycle ses terres

Avec Grand Paris Aménagement, la ville va transformer les terres du chantier de la gare du Grand Paris en matériaux de construction pour son nouveau quartier.

Utiliser la terre comme matériau de construction ? L'opportunité offerte par le gigantesque chantier du Grand Paris Express est trop belle. A Sevran (Seine-Saint-Denis), le creusement de la gare Sevran-Livry, dont le premier coup de pioche sera donné fin 2018, engendrera 40.000 mètres cubes de terre. Et pas loin, entre cette future gare et celle de Sevran Beaudottes (ligne 16), doit émerger un vaste projet d'aménagement « Sevran Terre d'Avenir » qui créera 3.000 logements, 100.000 mètres carrés d'activités et plusieurs groupes scolaires et équipements sportifs.

Unité industrielle

Transformer ces terres excavées, peu polluées, en matériaux de construction à utiliser sur des chantiers tout proches, tel est l'objet de « Cycle Terre » développé par Grand Paris Aménagement, Sevran et le bureau d'études Antea Group. Le dossier a été retenu en juin dans le cadre de l'appel à projets « démonstrateurs industriels pour la ville durable », lancé par les ministères de la cohésion des territoires et de la transition écologique.

Il s'agit, une fois les terres extraites par paquets de 200 mètres cubes, de les trier en fonction de leur composition (sable, cailloux, argile...).

Elles seront réutilisées pour créer quatre types de matériaux : briques, panneaux d'argile, terre allégée, enduits. « Utiliser de la terre en matériaux de construction n'est pas nouveau, mais ce qui est inédit c'est l'ampleur du projet et sa dimension industrielle », explique Magali Castex, responsable du projet à Grand Paris Aménagement.

Pour que cela marche, le processus de production doit se faire sur site. Cela afin d'éviter que les terres soient considérées comme un déchet dès lors qu'elles quittent le périmètre du chantier.

Grand Paris Aménagement prévoit donc la réalisation d'une unité de transformation, à proximité de la gare, d'une surface de 6.000 mètres carrés. « L'objectif est d'avoir, à partir de mi-2019, une production de grande échelle pour avoir des prix de produits compétitifs par rapport au marché », déclare Magali Castex.

Derrière les trois porteurs principaux du projet, ce « démonstrateur industriel » réunit notamment la société du Grand Paris (SGP), qui y voit une occasion de tester la valorisation des terres excavées pour son métro - large défi -, les laboratoires de recherche (CRAterre, Amaco, Iffstar), Sciences Po, le centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), et l'association locale Compétence emploi, qui formera une centaine d'ouvriers pour l'usine.

Tout l'enjeu réside dans le soutien de l'Europe. Fin juillet, le projet faisait partie de la short list du fonds Urban Innovative Action. Le coût, estimé à 6,1 millions d'euros (dont 3 millions pour Sevran), pourrait être porté jusqu'à 80 % par les fonds européens. « Sinon, nous devrons trouver un partenaire industriel, ce qui risque d'être plus long », glisse Magali Castex.

Source Les Echos par Marion Kindermans

19/09/2017

7.000 briques pour le pont de Libourne

Le département de la Gironde vient de commander 7.000 briques à la SARL Storme-Pruvost pour restaurer le pont de pierre de Libourne.

Alain Renard et Bernard Prévost découvrent la brique de Gironde, moulée à la main, destinée à la restauration du pont de Libourne, présentée par son fabricant, Jean-Marie Pruvost.

Le département a passé commande de 7.000 briques à la SARL Storme-Pruvost, spécialiste de la terre cuite, pour restaurer le pont de pierre de Libourne. Alain Renard, vice-président du conseil départemental, en charge des infrastructures routières, est venu assister à la fabrication de la commande. À cette occasion, Jean-Marie Pruvost, l’un des deux gérants de l’entreprise, organisait dans le moindre détail la visite de l’entreprise.

Cuites pendant 41 heures à 1.040°
La commande des 7.000 briques sera prête en septembre comme prévu. Jean-Marie Pruvost, en commercial et gestionnaire averti, prévoit la fabrication de 10.000 pièces, de façon à respecter l’aspect esthétique rendu par la cuisson. Pour répondre aux normes du cahier de charges, édité par le spécialiste de la restauration les Compagnons de Saint Jacques et être adaptées aux parements du pont de Libourne, les briques sont faites à la main et cuites pendant 41 heures à 1.040°, « la qualité de la résistance est optimisée ».

Alain Renard, également chargé de la préservation de l’environnement, savoure cet instant. « Une entreprise locale où le savoir-faire donne une réponse adaptée à des impératifs techniques d’entretien d’ouvrage et au volume du marché ! »

Il ajoute : « Le département soutient ainsi les entreprises girondines par l’achat local et de ce fait contribue à la réduction des transports et à la pollution. La commande publique du département représente chaque année 200 millions d’euros de dépenses dont 60 %, dans le respect des marchés publics, sont destinés aux TPE et PME. »

Savoir-faire local
Au XIXe siècle, 90 tuileries jalonnaient les rives du Dropt. Aujourd’hui, dans le même rayon, deux artisans et la Sarl Storme Pruvost poursuivent ces pratiques anciennes avec toujours cette même qualité unique d’argile qui fait le célèbre carreau de Gironde.

Source Le Républicain par Nicole Latrille

18/09/2017

Logement. Un robot monte les murs

Le robot injecte une mousse, du polymère, déposée couche par couche pour former une paroi qui atteindra jusqu'à quatre mètres de haut, et dans laquelle le béton est coffré.

Les murs en mousse et en béton poussent en quelques jours contre trois semaines sur un chantier traditionnel : l'université et la métropole de Nantes ont lancé, mercredi, la construction d'un logement social par impression 3D robotisée, une première française.
Sous une grande tente blanche, coincée entre un espace boisé et deux barres d'immeubles HLM d'un quartier de Nantes, un robot industriel piloté par deux chercheurs de l'université se déplace en roulant sur la dalle de la future maison. Son bras articulé injecte une mousse, du polymère, déposée couche par couche pour former une paroi qui atteindra jusqu'à quatre mètres de haut, et dans laquelle le béton est coffré au fur et à mesure de l'élévation des murs. Chaque tronçon est réalisé grâce à une impression 3D XXL, le robot, guidé par un capteur laser, exécutant la maquette numérique de l'architecte. Cette maison de 95 m² comporte quatre chambres, un séjour, une cuisine et deux salles de bain. « Normalement, l'élévation des murs, avec deux maçons qui poseraient les parpaings, prendrait environ trois semaines. Là, avec la machinerie, en 33 heures chrono, on serait capable de réaliser la maison. On va le faire en trois jours », indique Benoît Furet, professeur à l'université de Nantes et responsable du projet « BatiPrint3D ».

« Un vrai potentiel »
Ce procédé robotisé de pointe, breveté par l'université, présente d'autres avantages que la diminution du temps de construction : une pénibilité réduite, un chantier plus précis et moins bruyant, et une économie de 20 à 30% en coût de construction pour la partie maçonnerie, soulignent l'université, la métropole et l'office HLM de Nantes. « Ce robot ouvre plein de possibilités pour nous, architectes », s'enthousiasme Charles Coiffier, de l'agence nantaise TICA. Pour s'insérer dans l'espace prévu pour la maison, sans abattre les arbres existants, les architectes ont dessiné une maison en forme de Y, aux parois arrondies. « Créer des parois courbes, c'est quelque chose de compliqué.
Le robot nous offre une simplicité de mise en oeuvre. Demain, on peut imaginer que le robot vienne se glisser dans une dent creuse urbaine » (une parcelle non construite entourée par des terrains bâtis, ndlr), ajoute M. Coiffier. « Il y a un vrai potentiel », renchérit Luc Stéphan, directeur de l'innovation à Nantes Métropole Habitat. « Sur un petit lotissement, on peut avoir un procédé industriel qui fait des maisons de toutes formes. À terme, on espère développer ce type de logement avec un étage et avec des matériaux de construction bio-sourcés », poursuit-il. « On veut faire profiter de ces avancées technologiques en matière de logement social à des gens qui n'ont pas forcément accès à ce type de produits un peu innovants. (...) C'est un vrai logement, pas un " showroom ", et, dans un an, on pourra remettre les clés aux futurs locataires », se réjouit Francky Trichet, adjoint au maire de Nantes et conseiller métropolitain en charge de l'innovation et du numérique.

Source Le Télégramme

17/09/2017

Niderviller : l'art de la tuile

Au cœur du village de Niderviller, près de Sarrebourg, impossible de ne pas voir les fameuses tuileries ! Une immense bâtisse de petites pierres rouges autour de laquelle se trouvent des dizaines voire même des centaines de tuiles. La première tuilerie du village a été créée dans les années 1720 à l’autre bout de la commune. L’actuelle date du début du 19ème siècle. Elle appartenait à la famille Bourgon jusqu’en 1964. N’ayant pas de descendant, la fin d’activité a sonné en 1966 avec une soixantaine de salariés sur le carreau. La tuilerie a ensuite été rachetée et a redémarré avec une dizaine d’employés. Et c’est Christophe Henselmann, le petit-fils électrotechnicien de métier, qui a repris l’affaire en 1986.

Christophe Henselmann en est le dirigeant aujourd’hui. Il a repris l’affaire en 1986 et il a beaucoup investi pour renouveler et moderniser les machines. Aujourd’hui il reste une dizaine de tuiliers en France. Il est le seul en Lorraine. Mais le marché lorrain n’est pas très porteur pour lui…

Christophe et ses 3 salariés ont déjà travaillé pour différents grands bâtiments en France comme le Palais du Rhin à Strasbourg. Et souvent c’est grâce au bouche-à-oreille et au hasard comme pour ce château.

Et si aujourd’hui il n’est pas toujours facile de vivre de ce métier, Christophe a su sortir la tête de l’eau grâce à sa singularité et sa créativité.

Aujourd’hui le chiffre d’affaires de l’entreprise est d’environ 20 000 euros. Un montant pas très élevé, mais pour Christophe Henselmann c’est avant tout une passion et un savoir-faire à faire perdurer.

La fabrication des tuiles

Il faut savoir que la tuilerie a été installée ici car il y a une veine d’argile en-dessous. Et ce sont encore des wagons qui montent l’argile au 3ème étage de la bâtisse. Direction l’atelier de fabrication avec Julie Chaput.

Ensuite les tuiles seront mises à sécher naturellement pour sortir l’eau et éviter des craquements. Puis ça passera 48h dans un séchoir artificiel avant d’être prête à être posée…

Source RadioMelodie par Margot Benabbas 

16/09/2017

Les tuiles multicolores, « la marque de fabrique »

« Depuis les étages de l’hôpital, les patients qui ont une vue sur le toit de la maison de santé voient un tableau », glissent les architectes.  

La toiture de ce nouveau vaisseau amiral de la maison de santé est recouverte de tuiles de terre cuite chamarrées. « En fait on reprend toutes les tuiles de couleurs que l’on retrouve sur la ville de Lure », glisse Thierry Gheza, architecte.

« Sans ego surdimensionné », comme il se plaît à le dire, l’utilisation de ces tuiles colorées est en quelque sorte la signature architecturale Gheza, s’amuse-t-il. En fait, depuis qu’il avait osé réaliser la toiture du pôle éducatif de Vy-lès-Lure (N.D.L.R. : réalisation qui a été nominée au concours du Réseau des Maisons d’Architecture en 2014) en utilisant ce genre de revêtement, « cela plaît et on me réclame des toitures chamarrées ».

Mais en fait, pour cette réalisation, Thierry Gheza et son épouse Paule ont surtout pris en compte la situation de la maison de santé, juste à côté de l’hôpital luron. « Depuis les chambres les patients voient un tableau. On a fait attention aux malades. C’est en quelque sorte une forme de politesse », confie M. Gheza.

Source L'Est Republicain